Le groupe Carrefour Médical s’installe au Mali

Le groupe Carrefour Médical a lancé ses activités au Mali le mercredi 21 juillet 2015. Il évolue dans le domaine médical et s’est spécialisé dans le conseil, les études, la fourniture, l’installation et la distribution de matériel, ainsi que de consommables médicaux et hospitaliers. Durant dix années d’existence, la société a activement participé au relèvement du plateau technique des hôpitaux au Sénégal en faisant ses preuves dans différents domaines de la santé. C’’est fort de cette expérience que le groupe a décidé de partager son savoir faire dans la sous région. « Après plusieurs études et visites dans différents pays voisins, C’’est au Mali que nous avons rencontré plus d’ouverture avec un accueil chaleureux des professionnels de santé mais aussi une réelle volonté des autorités de rehausser le plateau technique des hôpitaux. C’’est Ici au Mali, nous nous sommes vraiment sentis chez nous » a dit Salioum Mbour président directeur général du Carrefour Médical. Du coté du gouvernement malien , on exprime une grande satisfaction d’accueillir un groupe qui répondra désormais aux préoccupations du gouvernement par rapport à  la maintenance d’un équipement moderne. Ce qui fait dire au représentant du ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Salif Samaké que depuis plusieurs années le ministère de la santé est à  la recherche d’une solution des matériels techniques et performants. Pour ce faire le Carrefour Médical va s’appuyer sur une bonne expérience technique, un réel savoir faire en partenariat public et privé et l’accompagnement des partenaires fabricants venant de plusieurs pays notamment Mil’s France, Fujifilm Japon, Mindray Chine , Polymed Inde, Varian France. Les représentants de tous ces partenaires ont brièvement exposé sur la qualité de leurs matériels fabriques comme scanner, régénérateur de dialyse etC’…

Akim Soul : faire de Bamako une capitale de la mode

Mais Akim n’en n’ai pas découragé pour autant. Il crée avec d’autres jeunes maliens l’association Mali Mode pour l’aider dans sa démarche. Il nous fait l’honneur de répondre à  quelques questions dans l’interview qu’il à  accordé à  Bamako 360°. Bonjour Akim, présentez-vous à  nos internautes Je me nomme Ibrahim Guindo communément appelé Akim Soul. Je suis le fondateur de Mali Mode le 1er réseau au service des créateurs et acteurs de la mode. Akim dans la vie de tous les jours ça donne quoi? Beaucoup de choses (rires). Je suis quelqu’un qui aime la vie, entreprendre de nouvelles choses, créer surtout. J’aime aussi venir en aide aux personnes de mon entourage en ce qui concerne la mise en place de leur projet. J’essaie de les motiver comme je peux. Comment vous est venu l’idée de créer l’association Mali Mode? Mali Mode est l’idée de trois personnes, ma sœur Myriam et mon ami Tidiane et Moi. Au tout début, l’idée était d’organiser un défilé de mode à  Bamako. C’’est en se lançant dans cette aventure que nous nous sommes aperçus que la mode au Mali était au plus bas niveau. Certes, il existe des créateurs talentueux, des mannequins, des agences mais le secteur manque de structuration. L’association vise à  fédérer et à  promouvoir tous ces acteurs. Ainsi, Mali Mode a vu le jour le 26 Novembre 2011. Mali Mode veut contribuer au développement du secteur de la mode malienne. Faire de Bamako l’une des capitales africaines de la mode. Faire connaitre nos talents locaux. Améliorer l’appui à  la création et surtout offrir des possibilités aux créateurs de faire découvrir leur savoir-faire. Comment y adhérer? Mali Mode est ouvert aux professionnels ainsi qu’aux amateurs, il suffit juste de choisir la qualité de membre qu’on souhaite devenir. Soit on intègre le bureau de coordination pour participer activement aux activités, soit on s’abonne en tant que membre professionnel pour soutenir l’association et bénéficier des avantages. Naturellement, il y a une somme à  verser comme droit d’adhésion et de cotisation annuelle. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez? C’’est le manque de soutien des pouvoirs qui sont généralement prêts à  venir profiter de la médiatisation d’une activité mais qui hésitent à  mettre la main à  la poche pour aider. Ensuite des personnes vous approchent pour leur projet ou activités et se servent de votre image sans retour. Donc il faut savoir les identifier et dire non à  ces gens malhonnêtes. Enfin le manque de professionnalisme. Vous avez une présence importante sur les réseaux sociaux Je trouve ce monde très intéressant car on ne cesse d’y découvrir de nouvelles choses. Internet et les réseaux sociaux sont de très bon outils de communication. On a la possibilité de promouvoir son travail, de tisser des relations professionnelles, et aussi de partager sa vie privée ce qui n’intéresse pas forcement les autres comme le font beaucoup de gens actuellement (rires). Le festival Carrefour de la Mode ? Actuellement nous sommes entrain de travailler sur la deuxième édition du festival Carrefour de la Mode qui aura lieu du 14 au 16 Novembre. C’’est un grand défi pour Mali Mode et Tom Event notre partenaire, nous prévoyons tout un week-end de créativité et de savoir faire pour le public malien.

Biennale de la danse : Bamako, carrefour de la création artistique

‘’En attendant le touareg » La tenue de la huitième édition du festival « Danse l’Afrique danse » est fortement appréciée par les amateurs, et le ministère de la culture qui s’est donné comme objectif principal, de stimuler la création. Notons que le festival a qui regroupé plus de 200 participants venus de 16 pays d’Afrique, d’Europe et de l’océan indien, est financé par le gouvernement du Mali, l’Union européenne et la fondation Puma créative. La directrice du festival 3Danse Bamako danse3, Ketly Noà«l a d’ailleurs salué l’implication personnelle de l’Etat malien à  investir financièrement dans l’évènement. Cette chorégraphie est un duo entre le Kenya et le Bénin. Il s’agit du kenyan Opiyo Okach et du béninois Koffi Kôkô. Le duo, lors de sa dernière prestation au palais de la culture Amadou Hampaté Bah, était accompagné par la malienne Sadio Kouyaté au chant. l’instrumentiste Zani Diabaté et son groupe étaient à  la partie technique. Pendant près d’une heure, l’ensemble a tenu en haleine, le public bamakois. Cette danse a ensuite été suivie d’une prestation de la chorégraphe haà¯tienne installée au Mali depuis des années Ketly Noà«l ‘Ti Chèlbè’. ‘’Ti Chèlbè » Cette chorégraphie de Kettly est une sorte de radiographie d’un rapport de force. Elle l’interprète avec le jeune chorégraphe malien Aly Karembé. D’abord seule, éperdue, robe et soutien-gorge superposés sur un pantalon sombre, une femme monte sur le plateau. Celui est entouré de palissades en tôles ondulés. Une danse aux arêtes vives, ses bras vibrent et cisaillent l’espace. Sa déambulation vagabonde sera tout à  coup interrompue par l’entrée d’un homme. Les deux se regardent et elle danse jusqu’à  lui. C’’est d’abord un duo sans contact. Ils dansent ensemble puis au fur et à  mesure, ils se rapprochent l’un de l’autre et cela devient une danse d’amoureux s’étant retrouvés après de longs moments. l’homme la jette sur le sol, elle lui saute sur le dos, le redresse et le frappe. Il se bagarrent jusqu’à  la fin et finalement, le match se termine par un score nul : Egalité. Un spectacle fabuleux qui en a émerveillé plus d’un dans la salle. Le jeune footballeur Modibo Sidibé explique : « je ne connais rien à  la danse, à  l’art et au théâtre. Mais ce soir je suis venu voir ce spectacle et J’avoue que je ne regrette pas du tout. C’’est un plaisir pour les yeux et également pour la culture et la connaissance. A travers ce que J’ai compris, Ketly fait ressortir l’égalité entre l’homme et la femme, aussi bien en amour que dans la vie professionnelle. C’’était tout simplement merveilleux. ». Bintou Sissoko est danseuse dans une compagnie de danse à  Bamako. Elle a été charmée par le premier, notamment le duo bénino-kenyan. « J’ai beaucoup apprécié ce brassage de culture. à‡a a donné un beau mélange avec d’une part, une chanteuse malienne, de la musique malienne et d’autre part, les danses béninoises et kenyanes. l’Afrique est immensément riche. Je crois que nous conjuguons nos efforts en matière de culture, nous irons loin, très loin. » Le spectacle continue jusqu’au 5 novembre prochain. Ne vous laissez pas raconter !