Fin de la distribution des cartes NINA

Démarrées fin juin, les opérations de distributions de la carte NINA(Numéro d’Identification Nationale) ont pris fin ce samedi 27 juillet à  16h sur toute l’étendue du territoire, quelques heures avant le début de la présidentielle. Malgré les difficultés rencontrées, les Maliens se sont massivement déplacés et le taux de retrait moyen sur l’étendue du territoire est de 80%. Un pourcentage encore faible aux yeux des autorités qui ont décrété la journée d’hier 26 juillet fériée et chômée pour permettre aux retardataires d’aller récupérer le précieux sésame. Une journée dont les concernés n’ont pas tellement profité, aux dires des agents de distribution rencontrés hier soir dans les différents sites. Avant juste la fin de la distribution prévue aujourd’hui Dans certains centres, à  peine uen dizaine d’électeurs sont passés chercher leurs cartes. A Hamdallaye et Laviabougou, par exemple, six cartes seulement avaient été enlevées à  la mi-journée. N’empêche que ce samedi, ils étaient encore quelques uns à  se déplacer pour récupérer leur carte, sans laquelle, il n’est pas possible de participer au scrutin. La sensibilisation a été intense pour appeler les électeurs à  se munir de leur carte biométrique, délivrée après le recensement RAVEC. Le fichier biométrique et les cartes NINA ont fait l »objet de nombreuses polémiques. Des rumeurs ont même couru en début de semaine faisant état de près de deux millions de cartes vierges qui pourraient servir à  un bourrage des urnes. Pour garantir la transparence de tout le processus électoral, des observateurs ont suivi toutes les étapes dont la distribution des cartes. Le réseau APEM a ainsi suivi les opérations de distribution et ses conclusions confirment le taux d’enlèvement de cartes NINA est à  80 %. Tous aux urnes pour accomplir votre devoir citoyen ce dimanche 28 juillet 2013.

Elections 2013: le matériel électoral est fin prêt

A Bamako, les agents sont à  pied d’œuvre. La distribution des cartes NINA commence demain 28 juin dans la capitale ainsi qu’à  Ségou, Koulikoro entre autres, selon les informations dont nous disposons. Les Maliens du Nord ne font pas exception. « Ici à  Tombouctou, la distribution des cartes a commencé. Mon jeune frère a déjà  reçu la sienne » affirme Moussa Ould, un électeur joint au téléphone. Les derniers matériels électoraux pour la présidentielle de 2013 sont arrivés mardi à  Bamako. Ils sont destinés aux régions de Koulikoro, Ségou et Bamako. La réception a été faite à  la douane de Faladié par le directeur des finances et du matériel du MATDAT (ministère de l’administration terrritoriale de la décentralisation), le capitaine Mamadou Sougouna. C’’était aussi en présence du représentant de la Céni, Moussa Kodio. Les cartes Nina des 6 877 449 d’électeurs sont désormais disponibles. Amadou Bakary Touré, est le quatrième adjoint au maire de la commune I de Bamako, chargé de l’état civil et du recensement  » nous avons 86 équipes de 258 agents avec pour chaque équipe, un chef et deux autres agents. La mairie a pris les dispositions pour identifier les lieux de vote. Chaque agent prend connaissance du lieu dans lequel il devra se rendre pour effectuer les opérations de distribution ». Cette méthode est valable pour toutes les autres communes de Bamako et aussi dans les régions. Plus de 8 milliards CFA pour le matériel électoral Le directeur des finances et du matériel, le capitaine Mamadou Sougouna, était présent à  la direction nationale des Douanes mardi pour la réception de ce dernier lot de matériels électoraux. Il a remercié la société partenaire Safran Morpho qui a su relever le défi du temps. Selon lui: « tous les matériels électoraux sont sur place ». Ils ont coûté à  l’Etat et à  ses partenaires plus 8 milliards F CFA. Selon M. Sougouna, la balle est dans le camp des électeurs, car il leur revient d’aller retirer leurs cartes Nina. Pour Moussa Kodio, rapporteur de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), qui a supervisé la confection et la personnalisation des cartes Nina en France, il a assuré, pour sa part, que les élections se tiendront à  la date indiquée (28 juillet ndlr). A Ségou, les matériels ont été acheminés mercredi. Le lendemain, jeudi 27 juin, les agents chargés de la distribution, les coordinateurs d’équipe et les autorités communales se sont réunis. Les opérations de révision des listes continuent dans la 4e région. Plusieurs électeurs se disent prêts pour aller voter « je crois que cette année le nombre de votants va augmenter puisque le pays a besoin de sortir de cette crise et les Maliens en sont conscients. Je suis confiant » scande Bakary Dembélé, électeur à  Ségou. Le dépôt de candidature des candidats à  la présidentielle devrait prendre fin ce vendredi 27 juin 2013. Les autorités communales et les électeurs semblent mobilisés pour la bonne marche de ce scrutin à  venir.

Société Bakary Nimaga et Fils (SBNIF) : A la pointe de la technologie !

Inaugurée le 4 avril 2005, par le ministre des nouvelles technologies, SBNIF est une entreprise de pointe dans la haute technologie, la SBNIF se veut un atout majeur pour accompagner la modernisation des documents. SBNIF Technologies est un centre de design, production, et de personnalisation (graphique et électrique) et de traitement des cartes en papier et les cartes plastiques incluant les cartes à  puce et les cartes magnétiques. Depuis, sa création, la société s’est attelée au renforcement de ses capacités. Dans le but de faire connaitre aux autorités les nouvelles capacités de la société, les responsables de la SBNIF ont initié hier, une cérémonie consistant à  la visite de ses locaux sis à  Hamdallaye ACI 2000. Société à  capitaux entièrement maliens, SBNIF Technologies entretient un partenariat technique avec des sociétés leaders dans le domaine, au Canada, aux Etats-Unis, en Angleterre, en France et en Chine. Avec son partenariat avec plusieurs grandes sociétés de la place ( Sotelma, Orange Mali), elle développe de plus en plus un savoir faire et une créativité. Créations d’emplois Dans son éventail de produits, la SBNIF confectionne les cartes d’identification avec système biométrique telles que les cartes d’identité nationales, les cartes d’électeurs, les permis de conduire, les vignettes, les timbres, les cartes magnétiques, les cartes de recharge téléphoniques, les cartes bancaires… Par ailleurs, SBNIF Technologie commercialise, installe et assure le service après-vente de systèmes de sécurité complets, simples ou combinés à  des systèmes d’alarme, d’accès et de surveillance vidéo. Dans son allocution, Bakary Nimaga, PDG de la SBNIF a évoqué le problème d’acquisition des marchés locaux. « Le savoir faire et la compétence de SBNIF pourrait s’exporter plus facilement si le marché local était d’abord conquis ». En terme de perspectives, la SBNIF entend s’investir entre autres, dans la concrétisation de la politique de sécurisation des documents en support, des permis de conduire, des cartes professionnelles… A long terme, elle fera une prospection des marchés de mêmes types dans la zone UEMOA et en Afrique de l’Ouest. La Société vient d’acquérir du nouveau matériel, portant ainsi ses efforts d’investissement à  près de 3 milliards de F CFA. La SBNIF participe à  la lutte contre le chômage. Avec un effectif au départ, qui n’était que 30 employés, elle a franchi de nos jours, le cap des 100 emplois.

Traffic de faux : la brigade territoriale démantèle un réseau.

La Brigade territoriale de Bamako Coura a effectué un coup de force. En effet elle a procédé au démantèlement d’un puissant réseau de fabricants de fausses cartes grises, permis de conduire et plaques d’immatriculation de véhicules. Arrestation d’un homme volant d’un véhicule suspect l’affaire remonte au 19 août dernier, ou la brigade, service de référence du dispositif sécuritaire de la gendarmerie, a été alertée sur un véhicule (en circulation),comportant une fausse plaque d’immatriculation, répondant au sigle S 5113 MD, et repéré au niveau du parking d’Ecobank, au quartier du fleuve. La mission conduite par l’adjudant chef Wouis Dicko a très vite investi les lieux en tendant une embuscade au propriétaire du véhicule stationné. Il a été immédiatement appréhendé par l’Adjudant Chef Dicko et ses hommes. Au cours de l’interrogatoire, les pièces que le propriétaire du véhicule détenait, n’étaient pas conformes au chassis du véhicule. Mais la carte grise semblait être bonne mais suspecte. Remonter la filière… En vue de retracer la provenance des fausses pièces, un certain Abdoulaye Sinayoko (informaticien de formation) a été cité avec l’appui des intermédiaires, que le bureau ou ce dernier opérait, a rapidement identifié. Cet homme dont la personnalité prêtait à  confusion n’était ni plus ni moins que le véritable protagoniste decette affaire. l’opération conduite par l’Adjudant Chef Wouis Dicko, a procédé à  la perquisition du bureau. Là , ils ont découvert la lourde artillerie du suspect dans l’affaire. Lors de la perquisition, un important lot de cartes grises vierges (cachetées) et des cartes grises « dûment remplies » (qui attendaient leurs propriétaires, et d’autres pièces frauduleuses ont été découvertes. Lui-même détenait une fausse carte d’identité doublée d’une fausse carte de gendarme. Aux dires du Commandant de Brigade, Alhadary Maiga, la carte de gendarme que détenait le suspect n’avait en réalité, rien à  envier à  une officielle. Ce joli coup de grappin, bien réussi de la Brigade territoriale, mérite d’être salué car en dépit des maigres moyens logistiques et matériels dont il dispose, ce service de sécurité arrive à  circonscrire des affaires souvent difficiles, et d’une réelle complexité. Ainsi, l’équipe de la brigade a pu mettre la main sur le vrai protagoniste dans cette affaire. Il avait pour démarcheur un certain Mamadou Diarra, (domicilié à  Dialakorobougou) et revendeur de pièces détachées. Le hic est que Abdoulaye Sinayoko et sa bande se faisaient passer (aux yeux des clients) pour des agents de l’office national des transports (ONT). Faux et usage de faux Selon le Commissaire Maiga, le suspect possède un savoir faire impressionnant en la matière. « Et n’eut été les techniciens de l’ONT, les mentions frauduleuses de certaines pièces seraient difficilement établies ». Il se trouve que la plaque d’immatriculation que portait le véhicule, était celle d’un autre véhicule stationné dans un vieux garage et complètement hors d’usage (calciné). Le propriétaire du véhicule calciné a porté plainte contre le réseau de Mamadou Sinayoko. L’affaire est pendante au niveau de la Brigade territoriale de Bamako coura, qui entend réunir tous les éléments pouvant aider la justice à  faire son travail. « Car, notre mission, a dit, le CB Maiga, est de parvenir au démantèlement total du réseau ». Un chef d’œuvre accompli par la brigade territoriale, va plus que jamais alerter les malfrats, car a indiqué le CB Maiga, la brigade entend ouvrir une chasse aux personnes détentrices de pièces contre-faites par ce réseau.

Recharges téléphoniques ou l’art de se ruiner…

Ces dix dernières années, l’usage du téléphone portable a connu un boom incroyable à  travers le monde. De l’avis de nombreux utilisateurs, le téléphone portable est devenu incontournable dans un monde dominé par la communication de masse. Aujourd’hui, presque tout le monde à  un portable, du PDG à  l’aide ménagère. Ce qui a valu à  cet outil l’adhésion générale. Mais, une chose est de se procurer un téléphone, l’autre est de l’alimenter constamment avec des cartes de recharges vendus à  chaque coin de rue. Pour Orange ou Malitel, les pourvoyeurs de recharges, ne lâchent pas le citoyen malien ! « Même quand tu es dans ta voiture, en plein milieu de la circulation, un jeune vendeur tape à  ta vitre pour te proposer une carte et tu n’ as d’ autres choix que de la baisser, parce que tu réalises que ton crédit est presque fini, » confesse Anna, Commerciale. En ces temps de crise, certains détenteurs de portables, trouvent inopportuns les recharges à  répétition du téléphone portable. « Non seulement la minute coute cher, mais la recharge se vide de façon aberrante. Je prends l’exemple d’une recharge de 5000 francs CFA, elle ne me fait pas deux jours, parfois ! », ajoute Salimata, femme au foyer. Tout dépend évidemment de qui Salimata appelle, il n’empêche que ces recharges constituent des entrées considérables de bénéfices pour les opérateurs de la place. Pour Mory Fofana, journaliste, l’usage du téléphone portable est une charge lourde, mais inévitable et le téléphone reste précieux pour le travail : « Chaque fois que je dois rencontrer quelqu’un pour une interview, je recharge mon crédit pour appeler ». Doumbia S, un autre utilisateur, qui estimait au départ pouvoir se passer du portable, le trouve précieux aujourd’hui. « Comment vivre sans cet outil dans l’ère de la communication globalisée. Je ne peux plus m’en défaire car mon travail, ma vie en dépendent… » On veut bien croire Doumbia, qui risquerait de passer pour démodé aujourd’hui, s’il avait tenu sa promesse il y a six ans… Satisfaire à  une dépense impromptue… Et face à  certaines urgences, n’est-on pas obligé de débourser de l’argent pour payer une recharge ? Une dépense imprévue qui perturbe un budget de famille ou une bourse scolaire : beaucoup d’étudiants admettent l’endettement lié à  l’usage du téléphone portable : « mon souci C’’est qu’à  chaque fois que ma copine me bipe, je me sens obligé de la rappeler immédiatement, cette recharge n’étant pas prévu sur mon argent de poche, lorsque des situations urgentes se présentent, cela me porte préjudice », signale Abdoulaye, universitaire. Pour Alioune Ndiaye, opérateur économique, l’équation est simple : « A consommer moins de 10 000F CFA de crédit par jour, cela affecte négativement mes activités. Mon chiffre d’affaires baisse. Ne pas appeler, C’’est mettre mes affaires en stand-by ».