Réfection septennale du «Kamablon» : Le jour J

La réfection de la toiture d’une case n’a en soi rien d’exceptionnel mais celle du Kamablon l’est pour deux raisons. D’une part elle n’a lieu que tous les sept ans. D’autre part cette case est sacrée. « La cérémonie consacre la réunification des membres du clan et de la famille autour d’un symbole puissant de leur identité culturelle », nous explique le Pr. Drissa Diakité, qui a consacré un ouvrage aux griots du Mandé (« Kuyaté, la force du serment : Aux origines du griot mandingue ». Caractère sacré oblige, « il est strictement interdit de filmer ou de photographier l’événement, au risque de s’exposer à  de sévères représailles ». Depuis 1643 La cérémonie qui dure en tout cas cinq jours est organisée par le clan des Keita, descendants du fondateur de l’Empire du Mali Soundiata Keà¯ta, avec les griots portant le patronyme Diabaté, détenteurs de l’histoire du Kamablon. Le rituel est le même depuis 1643, année de la construction du Kamablon selon la tradition orale. Des jeunes descendent d’abord l’ancienne toiture en chaume puis posent la nouvelle sur l’édifice circulaire conçu en briques de banco de 4m de diamètre et 5m de haut. Tout se fait sous la surveillance et la direction des anciens de la communauté, qui à  cette occasion transmettent leurs savoirs. Les travaux manuels sont accompagnés par les récits des griots du village voisin de Kéla, qui rendent hommage à  Soundiata. Un patrimoine culturel à  conserver L’intérieur et l’extérieur de la case sont ensuite ornés de peintures censées prédire l’avenir du Mandé pour les sept années à  venir. Autour du Kamablon d’autres sites sacrés. Il s’agit d’un puits, d’un figuier, d’un fromager ainsi que la tombe de Massa Sèmè (fondateur et premier prêtre du Kamablon). Ce rituel qui a traversé l’Histoire est précieux. « La communauté de Kangaba et les autorités nationales ont élaboré des mesures de sauvegarde en mettant en place une législation et un programme de prise de conscience visant à  encourager la transmission des savoir-faire et des connaissances aux générations futures », explique Ben Kaba Koné, habitant de Kangaba. « L’exemple de la case sacrée de Kamablon montre que la culture malinké reste encore très proche de son histoire et de ses traditions », témoigne le directeur national du patrimoine culturel, Klessigué Sanogo. La cérémonie de la case sacrée de Kangaba a été soumise en 1999 au Patrimoine mondial de l’Unesco. Elle rejoindra peut-être le Tombeau des Askia, Tombouctou, la vieille ville de Djenné et la falaise de Bandiagara.

Case Sanga 3 : Une étoile venue de la Guinée

La Guinée affirme sa suprématie Après trois mois de joie, de pression, de fête, de peur, de pleurs et de rire…Et après le Mali et le Burkina Faso, le trophée de l’émission de téléréalité Case Sanga a pris le chemin de la Guinée Conakry. Et C’’est la jeune et dynamique Diamounou Condé, âgée d’une vingtaine d’années, qui offre la victoire à  son pays. Elle a réussi à  convaincre non seulement le public, mais aussi et surtout, les membres du jury composé de professionnels des arts et de la musique. Ils étaient neuf (9) candidats au départ, venus de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Niger, de la Guinée Conakry, du Sénégal, du Togo, du Bénin, de la France et du Mali. Les éliminations hebdomadaires ont tenu en haleine le public et les fans des différents candidats. Le vote du public représentait 60% des points contre 40% pour le jury. Cette répartition de pourcentage a d’ailleurs été vivement critiqué par beaucoup de spectateurs et téléspectateurs qui estiment que C’’est plus tôt le jury qui devrait avoir le dernier mot, puisqu’étant les mieux habilités pour juger de la performance des candidats. Cependant, rien de tout cela n’a entaché la qualité de l’émission. Il faut surtout reconnaitre la qualité et le haut niveau des candidats de cette 3ème édition. Rappelons que la finale s’est tenue dans la salle Bazoumana Sissoko du palais de la culture Amadou Hampaté Bah de Bamako. Il y avait plus de 4000 à  4500 spectateurs pour une salle de 3000 places. Beaucoup étaient donc obligés de rester debout ou de suivre le spectacle de l’extérieur de la salle. Ce dernier show a opposé le sénégalais Demba Guiteye à  la guinéenne Diamounou Condé. Cette dernière a depuis sa première prestation au début de l’émission en septembre conquis le public. Son charisme, sa spontanéité, l’occupation scénique et sa capacité à  emballer le public, ont certainement contribué à  sa victoire. Il faudrait également noter le timbre de sa voix qui cadrait parfaitement avec l’ensemble instrumental de la case qui l’accompagnait. Deux candidats méritants Les deux candidats ont interprétés la chanson culte ‘je t’aime’ de Salif Keita. Le morceau parle d’amour pas seulement entre deux êtres ; il appelle à  se donner la main, à  l’amour envers son prochain, entre les uns et les autres sans distinction de race, de religion, d’ethnie…l’interprétation fut une véritable réussite, tenant en haleine un public conquis pendant près de 5 mn. Le public en redemandait et a même souhaité qu’ils reprennent la chanson, mais faute de temps nécessaire, il ne verra pas sa requête satisfaite. Chacun des deux candidats a ensuite livré deux morceaux dont, un de son répertoire personnel et un autre au choix. Diamounou a repris le morceau ‘Famou’ du guinéen Sékouba Bambino Diabaté. C’’est d’ailleurs ce même morceau qui l’a propulsée en première place lors de la première demi-finale face à  la malienne Fatoumata Diarra dite Massa. Demba Guiteye a, quant à  lui, puisé dans le répertoire musical sénégalais. Il a interprété une chanson datant du début des années 1900 que les femmes casamançaises chataient pour encourager leurs hommes au combat. Très belle reprise d’ailleurs qui séduit tout le monde. Il faut dire que C’’était le « chouchou des filles ». Mais au finish, C’’est Diamounou Condé qui s’offre la première place du podium. Elle remporte ainsi somme de trois millions francs CFA. Demba Guiteye rentre chez lui avec deux millions de francs CFA. Sans compter les 20 000F perçus par les candidats après chaque prestation et les tenues offertes chaque semaine.

Case Sanga III : L’animateur Amkoullel claque la porte !

Selon nos informations, c’est tout simplement un problème de sous. Les organisateurs, à  savoir Papa Ouane et Ander Baba Diarra, n’ont pas respecté les clauses du contrat qui les lient avec Amkoullel. C’est pourquoi, le jeune rappeur a décidé de claquer la porte depuis quelques jours. En d’autres termes, il n’est plus l’animateur du public show et des quotidiennes de l’émission. C’est finalement Dj 6 Cyril qui assure l’intérim. Compte tenu des rumeurs qui circulent actuellement à  travers la ville pour dire que l’animateur est malade ou il est en voyage, Amkoullel a finalement décidé de faire éclater la vérité. « Aujourd’hui, j’ai décidé de parler parce que les organisateurs de Case Sanga sont en train de dire aux gens que je suis malade ou que je suis en voyage. C’est faux. Je suis bien à  Bamako. C’est juste un problème de principe. Vous savez, quand on travaille avec des gens, il faut toujours respecter ses engagements. C’est ce que j’ai fait. Malheureusement, ces gens ne veulent pas respecter leurs engagements vis-à -vis de moi. Au début de Case Sanga, Ander et Papa m’ont fait savoir que le montant que j’ai demandé pour l’animation était trop élevé. Ils m’ont dit qu’un projet de financement a été remis à  Lobbo Traoré. J’ai dit que ça marche. Ce sont eux-mêmes qui ont fixé mon salaire. Nous avons commencé à  travailler jusqu’au 15 octobre 2010. Après, je leur demandé de me payer par quinzaine au lieu de me payer mensuellement. C’est ainsi que j’ai animé la première tranche sans problème. Et pour avoir la seconde tranche, cela a été très dur pour moi. Finalement, ils ont payé. Pour le troisième payement, je n’étais pas seul, plusieurs autres personnes réclamaient leur argent notamment les techniciens, les caméramens…C’était devenu sérieux. L’équipe de réalisation change à  chaque public show. Je ne voulais pas gâter l’image de cette émission qui est bien suivie au Mali et à  l’extérieur. C’est pourquoi, je me suis toujours calmé en attendant de trouver une solution idoine pour mon cas. Mais trop c’est trop. « Je ne peux pas travailler et qu’on ne me paye. Finalement, j’ai commencé à  bouder les quotidiennes. Là  aussi, c’est grâce au public que je suis revenu parce que les organisateurs avaient commencé à  mentir sur moi en faisant répandre la fausse rumeur selon laquelle je suis malade. Alors que ce n’est qu’un problème d’argent. La pomme de discorde se trouve au niveau du payement du 15 novembre au 1er décembre. On ne peut travailler et accepter que Papa et Ander ramassent les sous sans nous payer. Alors qu’il y a chaque jour de nouveaux sponsors pour l’émission » nous a confié Amkoullel.

Case Sanga 3 : 7ème public-show ce vendredi

Convaincre sans faute Après presque deux mois de show, d’ambiance, de joie et d’éliminations successives, le 7e public show de la case sanga de ce vendredi sera riche en rebondissement. Il reste encore cinq candidats dans la course. Ce sont notamment : Fatoumata Diarra dite Massa du Mali, Saran Diabaté de la Côte d’Ivoire, Diamounou Condé de la Guinée Conakry, Aida Dao du Burkina et Demba Guiteye du Sénégal. La fête promet et les hommes devront se mobiliser pour soutenir le seul candidat masculin qui reste dans la course. Au cours de cette soirée, le jury devra départager Aida Dao du Burkina Faso et Demba Guiteye du Sénégal. Pendant deux heures de prestation, les candidats devront user de tout leur talent pour ne pas faire partie des éventuels nominés de la semaine prochaine. Et les deux nominés de la semaine en cours auront la rude tâche de tenir en haleine non seulement le public, mais aussi et surtout, les membres du jury. Car leur sort dépendre de la décision des juges. Chacun interprétera au moins deux chansons dont une création personnelle et une seconde qu’il aura empruntée à  un artiste déjà  connu. D’un autre côté, Fatoumata Diarra dite Massa du Mali, Saran Diabaté de la Côte d’Ivoire, Diamounou Condé de la Guinée Conakry, feront le maximum pour ne pas se laisser prendre aux pièges du jury. Les quotidiennes Les quotidiennes d’Africable passe tous les soirs sur la chaine du continent. Elles présentent un candidat. La caméra suit donc un des habitants de la case dans tout ce qu’il fait. Répétition de chant, danse, etc. Comment celui-ci vit au quotidien et en dehors de la scène, en dehors du regard du public et des membres du jury. Ce sont aussi les moments pendant lesquels, les candidats se font encadrer par des spécialistes maliens de la musique. l’encadrement comprend notamment le metteur en scène et professeur de musique Massamou Wélé Diallo du conservatoire Balla Fasséké Kouyaté de Bamako, et le chorégraphe Sékou Keita. Ce sont donc de bonnes graines qui sortent de ces éditions de case sanga. Certains candidats expliquent que bien que ce soit « une compétition o๠chacun est venu dans l’intention de gagner, nous sommes heureux de participer parce que ça nous permet d’acquérir beaucoup de compétences. » Après l’élimination des candidats, ceux-ci restent dans la case et continuent de suivre la compétition en tant qu’observateurs et bénéficient de l’encadrement des profs. En dehors des compétitions entre les candidats, Case Sanga offre de petites pauses détentes, permettant à  certains jeunes talents d’autres domaines, de montrer leur savoir faire au public. Il s’agit entre autres de jeunes humoristes et comédiens venant du conservatoire, de l’institut national des arts, ou encore de clubs de théâtre de la capitale et de l’intérieur du pays. Ce vendredi soir, les 3000 spectateurs du palais de la culture de Bamako connaitront le nouvel éliminé et les deux nouveaux nominés de la case. l’un d’eux partira pour n’en laisser que quatre en lice.

3ème édition de Case Sanga: Plus que neuf candidats dans la case

Il n’en reste que 9 Initiée par le groupe Fanaday production piloté par Ander Baba Diarra et Pape Wane, en partenariat avec la chaà®ne de télé Africable, la troisième édition de l’émission de téléréalité Case Sanga attire les foules. Cette émission a pour objectif principal de détecter de jeunes talents africains. Elle met en compétition, une dizaine de jeunes artistes à  Bamako (Mali), à  travers des phases éliminatoires. Après le succès des deux premières éditions, les initiateurs ont amélioré le concept et ont ouvert la compétition à  des candidats d’autres pays. Ainsi pour cette édition, les 11 candidats viennent de 9 pays dont le Mali. Il s’agit de la France, du Togo, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Conakry, du Niger, du Bénin, du Burkina Faso et du Sénégal. Chaque pays envoie un représentant et le Mali qui est le pays hôte, en a trois. Quelques jours après le début de la compétition, la candidate du Bénin a quitté la compétition pour des raisons familiales. La compétition mais aussi le show Tous les jours, passent des ‘quotidiennes’ présentées par l’animateur de l’émission, le célèbre rappeur malien Amkoullel. Rappelons que ce dernier était présent à  la seconde édition également. Lors de ces quotidiennes sur Africable, les prestations de quelques candidats sont présentés aux téléspectateurs. Puis une fois par semaine, se tient le public show à  l’issue duquel, quatre candidats sont nominés comme étant les maillons faibles. Parmi ceux-ci, un sera éliminé par le jury. Les nominés de cette semaine sont le C4 du Niger, les C11 et C8 du Mali, puis le C7 de la France. Le vote du public sauvera l’un des candidats, un autre restera après avoir été choisit par les habitants de la case et le troisième devra compter sur les membres du jury pour espérer rester dans la course. Outre la compétition qui met bien souvent les nerfs des candidats à  rude épreuve, Case Sanga est aussi une fête de la musique. Grand ambianceur devant l’Eternel et galvaniseur hors pair des foules, Amkoullel met toute la soirée le feu dans la salle avant et après les prestations des candidats. Il a même créé lors de la seconde édition, un pas de danse que tout le monde a repris. Cette année, il est accompagné par le célèbre DJ Cyril, spécialiste des animations dans les night club da la capitale. Amkoullel et DJ Cyril font donc leur show pour faire bouger le public de la grande salle Bazoumana Sissoko du palais de la culture. Plus 3000 spectateurs assistent au spectacle toute les semaines. A côté de ce duo, l’orchestre de l’instrumentiste malien Baroubléni tient le public en haleine tout au long du spectacle et accompagne également les artistes en herbe lors des différentes prestations. Rendez vous la semaine prochaine pour connaitre l’éliminé (e) de la semaine et les quatre prochains maillons faibles de la compétition. Notons que l’émission est diffusée tous jours sur Africable.

Case Sanga 3 : C’est reparti pour une nouvelle saison !

Placée sous le signe du cinquantenaire et de l’intégration africaine, la 3ème édition de l’émission téléréalité, Case Sanga, a débuté ce vendredi dernier au Palais de la culture Amadou Ampathé Bâ. Pour cette édition 2010, neufs pays seront représentés. Il s’agit du Benin, de la Côté d’Ivoire, du Burkina Faso, du Niger, de la Guinée Conakry, Togo, Sénégal, la France et du Mali. Case Sanga en est à  sa troisième édition et le succès des deux précédentes éditions ne s’est pas démenti, aussi, les deux dirigeants de Fanaday Entertainment ont remis ça avec l’accord de diffusion de la chaà®ne panafricaine Africable, basée à  Bamako. 3 candidats pour le Mali Lors des castings, près de 300 candidats s’étaient inscrits. Au Mali, la sélection a eu lieu au Café des Arts de Bamako avec un jury composé du comédien Hamadoun Kassogué (président), Sabou Doronthié, Aly Castro Traoré, Mamadou Fakoly Doumbia, M’Baye B Diarra et Alassane Soumano. Trois candidats ont finalement été retenus pour la phase finale. Il s’agit de Fatoumata Diarra, Anne Marie Konaté et de Drissa Sogoba.Pour la Côté d’Ivoire, Saran Diabaté représentera son pays et Kiya Simaga, la fille de Sadio Kouyaté (épouse de Sékouba Kouyaté Donsoba) Elle a été choisie par 7 prétendants lors d’un casting organisé à  Evr pour représenter la diaspora. 5 millions de francs pour le lauréat Pour cette saison III, le grand prix s’élève à  5 millions de francs CFA, et les organisateurs ont innové. Les candidats ne seront plus nominés en public lors des prime-times, mais il y aura une autre forme de notation. L’organisation tout comme l’encadrement et l’héergement des candidats se voit améliorés, affirment les organisateurs. Le but étannt d’éviter les erreurs passées. On se souvient que le grand prix de la première édition avait été enlevé par Mamadou Dembélé dit « Dabara », tandis qu’à  la deuxième édition, C’’est la Burkinabé Pamika qui avait été sacré lauréate.

Téléréalité : Case Sanga 3 revient sur Africable, 9 pays pour la phase finale

Les concepteurs de l’émission, Ander Baba Diarra et Pape Ouane étaient face à  la presse, le mercredi 23 juin, à  l’hôtel Salam pour parler de la tenue prochaine de la saison III la Case Sanga. Pour cette édition, l’innovation majeure est qu’en plus du Mali, huit pays (France, Sénégal, Burkina Faso, Guinée Conakry, Niger, Côte d’Ivoire, Togo, Bénin) seront représentés pour la phase finale plus la mascotte. Case Sanga et le cinquantenaire Placée sous le signe du cinquantenaire et de l’intégration, le coût total de la réalisation de l’émission est estimé à  plus 265 millions de FCFA. Pour le PDG de Fanaday Entertainment, Ander Baba Diarra, Case Sanga III est conçue pour les jeunes artistes comme les précédentes saisons avec comme rêve d’évoluer pour devenir des artistes confirmés. Elle offre un plateau d’or aux jeunes artistes en herbe pour exprimer leur savoir-faire, leur capacité de créativité, de travail en équipe dans un esprit d’unité et d’intégration. « Case Sanga est également un moyen d’épanouissement du Mali et des de pays africains partenaires. C’est une opportuinité pour les jeunes de réussir dans le domaine de la musique, d’apprendre et de se former afin de faire de leur passion un métier. Ceci est possible grâce à  la compétition, aux cours dispensés par les professeurs et aux échanges avec les artistes professionnels reconnus » a-t-il ajouté. Le Secrétaire général d’Africable, Zoubéirou Maà¯ga a rassuré que comme dans les précédentes émissions, Africable déploiera des moyens techniques et humains considérables pour la satisfaction et le divertissement de millions de téléspectateurs dans les pays de l’Afrique de l’ouest et au-delà  de l’Afrique.

Ministar : l’émission des « graines de star » sur Africable

Ministar est l’émission de télévision qui déchaà®ne les passions des téléspectateurs juniors de la chaà®ne du continent Africable, depuis un mois maintenant Pour la première fois, en cinq ans d’existence, Africable initie une émission de téléréalité en faveur des enfants. Sur une multitude d’enfants présélectionnés, une dizaine ont été retenus pour disputer les différents « primes shows ». Et pendant lesquels les jeunes graines de stars, se livrent à  des prestations scéniques de chants et de danses. La téléréalité pour les tous petits Les dix lauréats dont un seul garçon, ont été présentés pour la première fois au public, le samedi 25 juillet 2009 lors du premier prime time, à  la Cité des enfants de Bamako. Ministar est présentée par la célèbre griotte malienne et non moins défenseur des enfants Astan Kida et l’animatrice de télé Rokia Koné. Les enfants sont encadrés par des spécialistes de la musique malienne, un chorégraphe, et une équipe dynamique chargée de leur encadrement socio-éducatif au quotidien. Signalons que les  » primes time » se déroulent tous les samedis au Palais de la culture Amadou Hampathé Bâh et sont ensuite diffusés sur Africable, le dimanche à  partir de 17h. à€ l’issue de chaque prime, deux candidats sont nominés. Au prime suivant, l’un des deux nominés est éliminé. Les enfants sont notés comme suit : Les votes par sms, additionnés aux points du jury sont ensuite totalisés pour faire la moyenne. Le vote par sms compte à  60 % et celui du jury à  40 %. Chaque candidat a un numéro : K1, K2, K3 etc… Ils s’appellent Sata Samaké, Oumou Kouyaté, Lala Kouyaté, Moriba Traoré, Wassa Coulibaly, Souadou Babily Kanouté, Salimata Kouyaté, Djessou Diawara, Nassira Diarra, Fatoumata Traoré. Ils ont entre 8 et 14 ans et sont tous scolarisés. Plus que six candidats en lice Samedi dernier, a eu lieu le cinquième prime de Ministar. Les candidats ne sont plus qu’au nombre de six. De leurs début à  maintenant, on constate une nette amélioration au niveau des interprétations. Ils sont très assidus et se perfectionnent dans leurs imitations. Certains parmi eux sont enfants de célèbres artistes maliens et interprètent les chansons de leurs parents. On peut citer Mabara Soumano, Fati nationale, Ami Sacko… entre autres. Le lauréat 2009 de Ministar empochera le rondelette somme de 1 millions de FCFA en plus de nombreux petits lots d’accompagnement. Alors, qui de Mabaro Soumano ou d’Ami Sacko remportera la finale, à  moins qu’une mini graine de star, ne vienne tous les détrôner…