Troupes de la CEDEAO : déploiement imminent au Mali !

Depuis plus neuf mois, les islamistes se sont emparés du nord Mali pour instaurer la charia (Loi islamique). Face à  cette situation la CEDEAO avait privilégié le dialogue pour éviter une guerre qui était fort probable. Les réunions se sont ainsi succédés dans le but de trouver une solution rapide à  la crise malienne… Promesse africaine Lors des précédentes réunions qu’a organisées la CEDEAO, il avait été prévu qu’elle allait envoyer 3300 hommes au Mali. Après une longue analyse, il a été finalement convenu que l’intervention n’allait être possible qu’en septembre 2013. Il a fallu que la France intervienne pour que les pays membres de la CEDEAO comprennent que l’heure n’était plus au dialogue mais à  l’action. C’’est ainsi que certains pays africains ont manifesté leur soutien au peuple malien par l’envoi de troupes aux cotés de l’armée malienne et des troupes françaises. Cette rapide décision d’envoyer des troupes au Mali par les pays voisins suscite bien quelques interrogations à  savoir : Pourquoi maintenant ? Avaient-ils peur de manifester leurs oppositions aux djihadistes ? Ces questions tournent dans la tête de la plupart des Maliens. Près de 3000 hommes au Mali C’’est donc suite à  l’intervention française contre le terrorisme que des pays africains ont décidé d’envoyer des troupes pour soutenir l’armée malienne. On compte entre autre : 500 hommes pour le Sénégal, 300 pour le Bénin, 500 pour le Niger, 500 pour le Togo, 500 pour le Burkina Faso et 600 hommes pour le Nigeria. Pour le moment aucune information n’est donnée sur l’arrivée éventuelle de l’armée Ivoirienne dont le chef d’Etat est Président de la CEDEAO. Ces troupes sont attendues au Mali dans les prochains jours.Dans une conférence de presse, le ministre français des Affaires Etrangères, Laurent fabius, souhaite que l’intervention de la France ouvre la voie aux pairs africains.

Louise Harbour :  » La Côte d’Ivoire n’est plus au bord de la guerre civile, cette dernière a déjà commencé ».

La réunion qui doit ce tenir mardi à  Abuja (siège de la CEDEAO), au Nigéria, va réunir les chefs d’états de la CEDEAO, afin de décider d’une intervention militaire en Côte d’Ivoire. Face à  l’échec des différentes négotiations menées par le panel de l’Union Africaine, en Côte d’Ivoire, l’option militaire se profile désormais. Seule voie semble t-il pour mettre fin, aux exactions,entre forces Pro Gbagbo et forces Pro-Ouattara, qui font chaque jour davantage de victimes civiles en Côte d’Ivoire. Cette intervention doit être décidée!, a estimé, Louise Harbour, Présidente du Groupe d’Analyses et de réflexion international(International Crisis Group ICG), afin de protéger les populations civiles. « Les chefs d’Etats de la CEDEAO doivent décider de la création d’une mission militaire dont l’objectif serait de permettre à  la communauté régionale de protéger, aux côtés des forces de l’Onuci, toutes les populations résidant en Côte d’Ivoire dans le cas très probable d’une explosion de violences massives », a-t-elle indiqué dans un communiqué publié ce mardi 22 mars 2011. Surtout au moment,les Ivoiriens eux-mêmes se mettent à  fuir la Côte d’Ivoire. Mme Harbour soutient sa requête par l’existence d’« indicateurs préoccupants d’une crise qui s’aggrave, ainsi que d’un risque d’épuration ethnique et d’autres crimes de masse. » La communauté internationale impuissante face à  la Côte d’Ivoire Si l’ONU réaffirme ses préoccupations quant à  l’utilisation d’armes d’armes lourdes par le camp du président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo, ses injonctions n’atténuent la violence dans laquelle, la Côte d’Ivoire est entrain de s’enfoncer chaque jour. Avec le spectre de la guerre civile qui plane depuis les années 2000. « Pourquoi Gbagbo ne quitte t-il pas son pays, pour l’intérêt de son peuple », s’interroge un Ivoirien au Mali. Et pour certains observateurs, il y a contradiction dans les intérêts nationaux et internationaux de la Communauté Internationale, qui s’empresse d’imposer une zone d’exclusion aérienne à  la Libye, mais laisse les Ivoiriens s’entretuer dans une guerre civile sans nom. La Cedeao, devra donc montrer toute sa légitimité, lors de ce sommet, à  gérer une crise, o๠l’Union Africaine, a véritablement échoué.