La diaspora béninoise célèbre le 58ème anniversaire de son indépendance à Bamako

Le Bénin a commémoré mercredi 1er aout 2018, le 58ème anniversaire de son accession à l’indépendance. A cette occasion, la communauté béninoise du Mali s’est retrouvée pour une soirée  festive à « L’escale gourmande » à  l’ACI-2000.

C’est dans une ambiance des grands jours, magnifiée par une salle entièrement décorée aux couleurs du drapeau béninois, le vert, le jaune et le rouge que les ressortissants du pays de Patrice Talon ont célébré cet anniversaire d’indépendance. Marquée,  par la présence de Mme Olga Sanvee, Consule du Bénin près le Mali, M. Jonathan Anani Attiogbe, président du Haut conseil des Béninois de l’extérieur (HCBE) et des représentants des Ministres des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine et des Affaires étrangères du Mali.

« Date fondatrice de notre république, le 1er août tient une place de choix dans nos cœurs et nos âmes. Naissait ce jour, il ya 58 ans, la République du Dahomey devenue aujourd’hui République du Bénin » a d’abord rappelé Madame la Consule avant de mettre l’accent sur « la chance que nous, béninois avons de vivre une démocratie fondée sur des valeurs humanistes. » La diplomate a ensuite lancé un appel à ses compatriotes pour un accompagnement du gouvernement au quotidien afin que les nombreux chantiers aient un réel impact positif et durable sur les conditions de vie de la population béninoise toute entière. Après s’être dite « déterminée que jamais, plus engagée encore » à servir son pays, elle n’a pas manqué d’évoquer les bonnes relations et l’excellente coopération entre le Bénin et le Mali tout en remerciant les autorités maliennes pour leur accompagnement.

Pour sa part, le président du Haut conseil des Béninois de l’extérieur s’est plié, dans un premier temps à un devoir de mémoire en rendant hommage au président Hubert Koudougou Maga, sous qui la République du Bénin a acquis son indépendance en 1960, avant de porter un message solennel à l’endroit de ses compatriotes. « Béninois, soyons fiers de porter ce nom et que cette fierté soit accompagnée d’un travail acharné de tout un chacun. J’exhorte chaque Béninois que nous sommes à penser à l’évolution de son pays le Bénin qui ne peut se développer sans ses filles et fils » a indiqué Jonathan Attiogbe. Par ailleurs, Pour lui, l’organisation des festivités du 58ème anniversaire de l’indépendance du Bénin sur le territoire du Mali, exprime la volonté commune des autorités politico-administratives de ces deux pays de construire l’intégration africaine pour les générations futures en se fondant sur les leçons du passé.

La soirée, riche en animation, a enregistré les prestations chorégraphiques d’une troupe d’enfants sur les rythmes du terroir béninois ainsi que celle d’un groupe de femmes, parées traditionnellement, qui ont ébloui l’assistance. Un jeu tombola a  également été au rendez-vous, faisant quelques heureux gagnants de plusieurs lots.

Pour rappel, les festivités du 1er aout se célèbrent au Bénin et un peu partout dans la diaspora béninoise chaque année. A Cotonou, elles sont   marquées par un défilé militaire à la place de l’Etoile Rouge. Cette année, la grande nouveauté a été le passage de la Police Républicaine avec son nouvel uniforme, sous le regard admiratif du Président de la République, Patrice Talon.

Maouloud : une fête qui s’impose

Le 1er  décembre, qui correspond au douzième jour du mois « Rabi’ Al Awwal » du calendrier lunaire, la communauté musulmane célébrera le Maouloud qui est la célébration de la naissance du Prophète Muhammed. Quasiment méconnue il y a encore quelques années, cette fête connait de plus en plus d’ampleur. Pourquoi un tel engouement ?

 Les milieux religieux de la capitale malienne sont en pleine effervescence depuis une semaine. Des prêches des leaders religieux, des conférences de théoriciens, et des discussions au sein des familles ont lieu autour de la célébration du Maouloud. Il y a encore dix ans, cette célébration était quasi-invisible dans la capitale malienne. « Le Maouloud, c’est la naissance du dernier messager d’Allah, le prophète Mohamed. Le Maouloud doit être célébré et pour cela nous avons deux arguments. Il y a des arguments naturels qui n’ont pas besoin d’être écrit pour exister. C’est simplement la naissance d’un homme qui a changé le cours de l’Histoire. L’autre argument, est ce que les hadiths en disent », affirme Mohamed Macky Bah, Président de l’Union des Jeunes Musulmans du Mali (UJMMA), et secrétaire général du groupement des leaders spirituels du Mali. « Il est important de placer dans le contexte cette naissance du prophète. Nous célébrons la naissance de celui qui a reçu la révélation divine après le Prophète Issa. C’est la grandeur de l’homme qui est célébré », assure t-il.

Remise en question

 Ils sont pourtant nombreux ceux qui, bien que croyant au message du dernier Prophète, ont du mal avec la célébration de sa naissanceAinsi, une branche de l’Islam, les wahhabites, refuse formellement de la célébrer. Selon Abdoul Bakr Haidara, imam et enseignant à la Medersa « Maison de l’Espoir » à Kabala « le prophète n’a jamais célébré son anniversaire. Les compagnons du Prophète Abu Bakr, Usman, Umar et Ali n’ont pas non plus célébré cet anniversaire. Pour moi, c’est une innovation, une « bidah ». « Ce qui importe réellement, c’est la forme de la célébration » selon Chouala Bayaya Haidara, guide spirituel chiite. « C’est évident que si la célébration consiste à faire des choses « haram », c’est-à-dire expressément détestées de Dieu, sa célébration est illégitime. Dieu nous exhorte à faire ce qui est bien justement. Peu importe la manière ».

 

Le Cameroun célèbre le cinquantenaire de sa réunification

Le Cameroun a entamé depuis le 16 février 2014, dans le cadre de la semaine dite du Cinquantenaire, les manifestations liées à  la commémoration d’un évènement majeur de son histoire à  savoir les 50 ans de sa réunification. Le jeudi 20 février 2014 est la date officielle, retenue pour la célébration de cet évènement à  Buéa, ville située au sud-ouest du Cameroun et hôte de l’évènement, qui se déroulera également sur l’ensemble du territoire national camerounais. La journée a été déclarée fériée et chômée par le chef de l’Etat Paul Biya. Dans la continuité de celles qui sont organisées depuis quelques jours dans divers villes du Cameroun, diverses autres activités vont meubler cette journée du jeudi 20 février 2014. Un défilé, présidé par le chef de l’Etat camerounais est prévu à  Buéa ville hôte du Cinquantenaire. Différents offices religieux et des concerts de musiques sont également au programme. Un gala à  la résidence présidentielle de Buéa clôturera la célébration. Pas en reste, les diasporas camerounaises, associées à  cette célébration. A Paris la commémoration du Cinquantenaire de la réunification aura lieu le 21 février 2014 à  l’Ambassade du Cameroun en France. Sur la symbolique de cet évènement un communiqué de l’institution diplomatique parvenu à  notre rédaction souligne que: «La réunification en tant que Facteur de paix et de stabilité, reste un repère clé et structurant dans l’histoire du Cameroun». Brin d’histoire… Les indépendances que les deux parties du Cameroun (francophone et anglophones) ont acquises respectivement le 1er janvier 1960 et le 1er octobre 1961, ont été célébrées en 2010 à  Yaoundé. La date du 1er octobre rappelle non seulement la proclamation de l’indépendance, mais également l’intégration du Southern Cameroon britannique à  la République du Cameroun francophone, indépendant depuis le 1er janvier 1960. Cela fait donc 53 ans depuis le 1er octobre 1972, que les parties du Cameroun (francophone et anglophone) séparées du fait de la colonisation de l’Angleterre et de la France, ont décidé de se réunifier. Plus tard, le 20 mai 1972, au terme d’un référendum, le pays a abouti à  la phase d’unification. Le Cinquantenaire de la Réunification survenu le 1er octobre 1961, est l’évènement, qui sera commémoré le 20 février dans la ville de Buéa et également sur l’ensemble du territoire camerounais.

20 janvier 1961 : le jour où le dernier soldat français quitta le sol malien

La Fédération du Mali (composée du Sénégal et du Mali) devient indépendante le 04 avril 1960 sous la houlette de Modibo Keita et de Léopold Sédar Senghor. Malgré son indépendance, cette Fédération était liée à  la France par des accords selon lesquels les armées des deux pays se prêtaient assistance contre toute menace. En effet ces accords disposaient aussi que les soldats français qui servaient au sein de l’armée fédérale du Mali étaient sous son commandement. Le colonel Abdoulaye Soumaré fut nommé le 25 juillet 1960 par décret présidentiel chef d’Etat major général des Armées. Il a été préféré au colonel Fall proposé par Senghor. Le futur général Soumaré est surtout considéré comme celui qui a contribué à  la création d’une armée malienne souveraine. Cette nomination mouvementée laissait transparaà®tre les dissensions entre Sénégalais et Soudanais sur le choix des cadres dans la Fédération. Toutes choses qui finiront par avoir raison de la Fédération du Mali. Sur ces entrefaits, la République du Mali naquit le 22 septembre 1960. Mais bien avant la proclamation de l’indépendance du Mali, il fallait doter la future jeune République d’une armée. Cette exaltante tâche va incomber à  une sous-commission. Cette sous commission était composée d’Oumar Ly, le représentant fédéral, les capitaines Mamadou Diarrah, Pinana Drabo, et le lieutenant de gendarmerie Balla Kéita. Ainsi le capitaine Sékou Traoré fut nommé le 31 août 1960 par décret présidentiel chef d’Etat –major des armées. Le capitaine Pinana Drabo fut désigné chef du bataillon du Soudan et fut chargé de créer des unités maliennes dans les garnisons évacuées par la France à  Nioro, Ségou et Gao. Les choses vont aller vite pour la création d’une véritable armée malienne. « Officiers, sous-officiers, caporaux et soldats de l’armée du Mali. La journée du 1er octobre 1960 fera date dans notre histoire car elle a vu la naissance de notre armée nationale. C’’est avec une joie et une fierté bien légitimes que je vous adresse le salut fraternel de celui que le gouvernement a bien voulu désigner pour vous commander », le capitaine Sékou Kéita chef d’Etat-major général de l’armée. Ainsi s’adressait le capitaine à  ses frères d’arme. Quelques mois après, C’’est le 20 janvier 1961, le président de la République du Mali demande solennellement devant les chefs de missions diplomatiques accrédités au Mali :« A l’heure qu’il est, l’Ambassade de France en République du Mali est informée par mes soins de la décision de mon parti et de mon gouvernement de voir la France évacuer les bases militaires de Bamako, Kati, Gao et Tessalit, qu’elle occupait du fait des accords franco-maliens signés à  Paris le 22 juin 1960, entre elle et la Fédération du Mali et qui deviennent caducs après les évènements du Sénégal, acte qui consacre la dislocation de la Fédération du Mali », dixit, Modibo Kéita s’adressant. l’armée française quitte ainsi le sol malien après près d’un siècle de présence commencée en 1883. Place à  l’armée malienne. Vive l’armée malienne !

Journée des Nations unies au Mali: pour mieux connaître l’organisation

Célébrée tous les 24 octobre, cette journée marque l’anniversaire de l’entrée en vigueur de la Charte des Nations unies, le texte fondateur de l’Organisation des Nations unies (ONU). Pour mieux connaà®tre le travail des agences et interagir directement avec les principaux responsables des programmes exécutés par la MINUSMA et les Nations Unies au Mali, cette cérémonie a été organisée au Parc national de Bamako en présence du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies au Mali et Chef de la MINUSMA, Albert Koenders et du Ministre des Affaires à‰trangères et de la Coopération Internationale du Mali, Zahabi Ould Sidi Mohamed. Les Chefs d’agences du système des Nations Unies, les représentants du corps diplomatique accrédité au Mali, ainsi que de nombreux invités ont également pris part à  l’évènement. Trois principaux domaines d’intervention Pour le Chef de la Minusma, le choix de l’endroit sied parfaitement à  l’évènement. Après avoir fait un bref historique de la Journée, M. Koenders a rappelé les principaux secteurs dans lesquels la Minusma intervient. Il s’agit de la sécurité, la réconciliation, la justice et le développement. Il n’y a pas de raison pour les Maliens de vivre dans la peur car sans sécurité il est difficile de vaquer librement à  ses occupations a-t-il déclaré en substance. Il a saisi l’occasion pour annoncer la venue au Mali, dans quelques jours, du Secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon, du Président de la Banque mondiale, de la Banque africaine développement, de la Présidente de la Commission de l’Union africaine Mme Nkosazana Dlamini-Zuma. « Normaliser la situation à  Kidal » Le ministre des Affaires étrangères, a pour sa part, indiqué que cette célébration revêt pour le Mali, un sens particulier vu le contexte que connaà®t le pays. Il a exprimé la reconnaissance du Mali à  l’endroit de l’Onu pour son « assistance appréciable grâce à  ses multiples structures qui œuvrent sur le terrain ». Par ailleurs, il a affirmé que la résolution autorisant le déploiement des casques bleus démontre de « la promptitude de l’engagement des Nations unies auprès du Mali depuis le début de la crise politico-sécuritaire dont le Mali se remet progressivement. » « Nous souhaitons que la Minusma normalise très rapidement la situation à  Kidal au même titre qu’à  Gao et Tombouctou » a conclu le Chef de la diplomatie malienne. Les deux diplomates n’ont pas manqué de saluer la mémoire de ceux qui sont morts dans l’attaque terroriste de Tessalit le mercredi dernier. Parmi les activités de la journée commémorative, figurent le vernissage de l’exposition photo sur les activités de la Minusma et la visite guidée des stands des agences du système des Nations Unies.

Il y a 50 ans, Martin Luther King faisait un rêve

Il y a cinquante ans, des milliers de personnes s’étaient réunies devant le Lincoln Memorial de Washington après une longue marche pour demander l’égalité des droits et écouter Martin Luther King. Son discours illustre le désir de voir à  l’avenir les Noirs et les Blancs coexister en harmonie et vivre égaux. « Je rêve que, un jour, notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son credo : « Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux. » Je rêve que, un jour, sur les rouges collines de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à  la table de la fraternité. Je rêve que, un jour, l’à‰tat du Mississippi lui-même, tout brûlant des feux de l’injustice, tout brûlant des feux de l’oppression, se transformera en oasis de liberté et de justice. Je rêve que mes quatre petits enfants vivront un jour dans un pays o๠on ne les jugera pas à  la couleur de leur peau mais à  la nature de leur caractère. Je fais aujourd’hui un rêve ! Je rêve que, un jour, même en Alabama o๠le racisme est vicieux, o๠le gouverneur a la bouche pleine des mots « interposition » et « nullification », un jour, justement en Alabama, les petits garçons et les petites filles noirs, les petits garçons et les petites filles blancs, pourront tous se prendre par la main comme frères et sœurs. Je fais aujourd’hui un rêve! » avait crié alors le pasteur King. Pour fêter le cinquantième anniversaire de ce fameux discours, les Etats-Unis ont consacré presque une semaine de commémorations, avec des marches, débats, concerts, expositions dans toute la ville. Samedi 24 août dernier, des milliers de personnes se sont massées tout autour de la « Reflecting Pool », l’étroit et long bassin faisant face au mémorial de l’ancien président. Le passage consacré au « rêve » de Martin Luther King est gravé sur les marches du monument, à  l’endroit précis o๠il avait parlé, cent ans après l’abolition de l’esclavage prononcée par Abraham Lincoln. Le point d’orgue de ces commémorations sera l’intervention ce mercredi 28 août de Barack Obama. Ce rêve vient de se concrétiser 45 années après par le sénateur Barack Obama, âgé à  peine de 2 ans à  l’époque, et qui devient ainsi le premier président noir dans l’histoire des Etats-Unis. Depuis le début de sa marche vers la Maison Blanche, le président américain s’est montré très prudent sur le sujet. Ce n’est qu’après une controverse provoquée par des déclarations enflammées de son pasteur qu’il avait abordé la question pendant la campagne pour l’investiture démocrate, à  l’occasion d’un grand discours très applaudi sur la question, le 18 mars 2008 à  Philadelphie.

Maouloud 2013, dans le recueillement

Le 24 janvier prochain, la communauté musulmane fête le Maouloud. à‰tymologiquement, Maouloud en arabe signifie, la« naissance ». Cette fête représente donc la célébration de la naissance du prophète Mohammad (PSL). Au Mali, cette année la fête sera réduite à  la prière et au recueillement pour les victimes de guerre compte tenu de l’état d’urgence décrété le 19 janvier 2013 par le Président de la République et prorogé hier lundi pour une durée de trois mois. Etat d’urgence et risque d’attentats Selon Mahamoud Dicko, Président du Haut Conseil Islamique du Mali, dans adresse à  la communauté musulmane le gouvernement a demandé de célébrer le Maouloud dans la plus grande simplicité. Avec la guerre déclarée aux islamistes le risque d’attentat n’est pas à  négliger, affirme-t-il. Pour minimiser ce risque, le HCIM demande aux musulmans d’éviter les regroupements. Ce message du Président du Haut Conseil semble déjà  compris par les leaders religieux tels que Cheick Soufi Bilal qui a même modifié son programme de prêche. Lors d’un point de presse le vendredi 18 janvier, El Hadj Soufi Bilal Diallo, qui a introduit ses propos par une biographie du prophète Mahomet, a affirmé que la situation actuelle impose des changements pour cette année. « Vu l’état d’urgence décrété par le gouvernement, nous avons décidé, après consultation de toute la base, de limiter les festivités du Maouloud 2013 car, il y a des menaces d’attentat qui planent partout au Mali ». « Nous avons implanté un village de Maouloud o๠nous avons des stands d’exposition. Pour les festivités du Maouloud de cette année, ce sont ces stands qui remplaceront les grands rassemblements de prêche » a affirmé Bilal Diallo. Il est de même pour le célèbre imam Ousmane Madani Haidara qui a été le premier à  inviter ses adeptes de ne pas fêter le Maouloud cette année avec faste. C’’était le 10 jeudi dernier quelques heures après l’annonce de la chute de Konna aux mains des islamistes. « Nous ne sommes désespérés mais Dieu est grand. Vue de la dégradation de la sécurité, je demande aux fidèles musulmans de fêter avec modestie le Maouloud. Faites des prières et des bénédictions pour nos militaires qui sont au front ». Le Maouloud est en général l’occasion de grandes retrouvailles au sein de la communauté musulmane. Certains prêcheurs pouvaient regrouper plus de 50 000 personnes dans les stades ou autres lieux publics. Des fidèles qui parcourent des centaines voire des milliers de kilomètres pour partager ces moments de communion et de prières.

Noël, malgré tout !

Cette nuit du lundi à  mardi, les chrétiens du monde entier célébreront Noà«l. Les chapelles seront à  nouveau parées de leurs crèches dorées et de décors lumineux… Les fidèles du Mali, quoique vivant sous l’épée de Damoclès des groupes rebelles déterminés à  islamiser le Mali, ne seront pas en reste. Certes, la fête ne donnera pas lieu à  l’effervescence d’antan. La preuve, les horaires de certaines églises ont été ramenées en début de soirée, à  la demande de l’archevêque de Bamako, Jean Zerbo. Ce changement d’horaire répond à  une exigence de sécurisation des fidèles. Le curé de la Cathédrale, Abbé Timothée Diallo, indique que la veillée débutera chez lui à  21 heures au lieu de 23 heures. l’ambiance…malgré tout Noà«l est pour beaucoup l’occasion de se réunir, de partager de bons moments en jetant un regard rétrospectif sur l’année qui s’est écoulée. « Quand on pense aux fêtes de Noà«l qui arrivent, nous sommes souvent heureux parce qu’elles nous font penser à  beaucoup de choses bien sympathiques. Mais ce qui est la chose la plus agréable à  Noà«l, c’est de le passer en famille », affirme Marc Diarra, un fidèle de la Paroisse Ste Monique de Badalabougou. « On s’imagine tous assis à  une table o๠de nombreux mets plus gourmands les uns que les autres sont exposés », se réjouit Germaine Keà¯ta, administratrice en Banque. Joie et recuillement Comme toute célébration liturgique, Noà«l obéit à  une liturgie spéciale. Traditionnellement, trois textes sont tirés de la bible et parlent de la venue du Messie. « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière », annonce le prophète Isaà¯e. Cette lumière brille dans l’évangile avec la naissance du Seigneur Jésus christ. Selon l’Abbé Jean Marie Traoré, « la gloire du Seigneur éclaire les bergers et la grâce de Dieu se manifeste pour le salut de tous les hommes, comme l’écrit Paul ». Et le curé de la paroisse de Badalabougou d’ajouter que « la naissance de Jésus Christ donne l’occasion à  tous les chrétiens de renaitre et de vivre en vrais enfant de Dieu ».

Le 15 août, les chrétiens célèbrent Marie

La tradition de l’église catholique, de l’église orthodoxe et de certaines églises protestantes telles les luthériens veut que l’assomption, élévation au ciel après la vie terrestre de la mère de Jésus-Christ soit célébrée chaque 15 Août. Cette année ne fait pas l’exception. Des milliers de pèlerins et de groupes paroissiaux se réunissent pour la commémoration. Que signifie « l’Assomption »? Du verbe latin assumere qui veut dire prendre, enlever, l’assomption de Marie est un dogme de l’église catholique mais aussi de la dormition c’est-à -dire la mort de la mère de Dieu, entourée des apôtres. On parle de résurrection et de glorification chez les orthodoxes. L’assomption de Marie s’enracine chez les chrétiens catholiques dans la participation de celle-ci à  la mission de son fils. La maternité divine est aussi la raison fondamentale de l’assomption. Au pied de la croix, Marie a pris part à  la passion de son fils et à  l’œuvre de la Rédemption. Il convient alors qu’elle soit aussi associée à  sa gloire. Si la fête de l’assomption des catholiques est proche de celle de la dormition chez les orthodoxes, les derniers rejettent le dogme de l’immaculée conception. Très prise au sérieux, elle est précédée d’un jeûne strict de 14 jours à  l’exception du jour de la fête de la transfiguration du 06 Août dans la tradition orthodoxe. Cette foi en la résurrection de Marie repose sur un ensemble de textes apocryphes, appelés collectivement le transitus Marià¦, généralement rattaché au V ème siècle. Ce recueil de textes raconte que Marie sur le mont des oliviers rencontre un ange qui lui annonce sa mort prochaine et lui donne une palme de l’arbre de vie. Marie rentre chez elle et rend compte de la nouvelle à  ses proches. Ce jour là , les apôtres tous comme par enchantement rentrent des différents lieux o๠ils sont partis prêcher, afin de l’entourer. Jésus leur apparait alors entouré d’anges pour recevoir l’âme de sa mère, qu’il confie à  l’archange Michel. Les apôtres vont enterrer le corps au pied du mont des oliviers. Quelques jours après, Jésus apparaà®t de nouveau pour emporter le corps au Paradis o๠l’âme et le corps son réunis. Ce 15 Août 2012,des messes solennelles ont été dites dans les églises du Mali comme partout dans le monde. Histoire de se rappeler que le corps humain est le temple de Dieu.

L’édito du lundi : Et vous, comment vivrez-vous votre cinquantenaire ?

Ca y est, nous y sommes presque ! A quelques jours du 22 Septembre, Bamako est déjà  en effervescence pour le cinquantenaire du Mali et se pare de ses plus beaux atours, et oui, on a vu les fêtes d’Abidjan, de Libreville ou encore de Dakar mais Bamako nous réservera t-il de belles surprises, outres les habituels défilés militaires et cérémonies protocolaires que nous affectionnons tellement en Afrique. Comment va t-on se démarquer des chefs d’états figés comme des statues grecques devant une foule en liesse ou ceux qui paradent l’air éternels devant la gloire sur un char militaire, vous voyez de qui je veux parler, enfin bref, l’on peut espérer quelque chose de plus typique et traditionnel, de plus malien qu’un cocktail guindé à  l’Elysée. N’est-ce pas ce qui fait la fierté du Mali, l’histoire, le passé glorieux… Oui on se surprendra à  imaginer une grande liesse collective, un carnaval de basins et de couleurs, typiquement malien, de belles dames vaporeuses et un faste digne des cours dorées de l’empereur Kankou Moussa ou l’esprit chevaleresque d’un conseil du Mandé dirigé par l’indémodable Soundjata Keita, fils de la laide Sogolon. L’histoire du Mali est telle qu’il ne faudra pas un grand effort d’imagination pour restituer costumes et faits de guerres, épopées mandingues et batailles pour la liberté dans les vastes plaines de Bandiagara, de Bougouni ou à  Nianankoulou ou disparut l’effrayant roi sorcier du Sosso… Cela commence donc à  Sabouciré. Une bataille historique s’y est enflammée entres colons et autochtones en 1878, un bras de fer féroce pour sauver la souveraineté. Eh oui si vous avez la chance de faire partie de la délégation du 1er Septembre, vous ferez en compagnie du chef de l’état, un joli saut dans les siècles et assisterez à  l’émergence d’une nation, d’un peuple fier de ses valeurs et porté par le sceau des ancêtres, les Tatas de Sikasso, de Sabouciré témoigneront. Puis, flambeaux et bals s’animeront autour du défilé militaire du 22 Septembre à  Bamako, les femmes danseront, les hommes monteront des chevaux ailés, les enfants planteront des arbres, feront des jeux aquatiques et quizz sur l’histoire. La fête promet aussi sur la colline de Koulouba, l’immense Garden Party réunira les grands de ce pays et les journaleux bien sur pour restituer tout cela. Sans oublier l’esprit civique des citoyens qui prendront une grande part à  ces célébrations, alors si vous nous disiez ce que vous avez prévu pour ce mois du cinquantenaire, comment allez-vous participer à  la liesse ou préférerez vous suivre tout cela de votre canapé confortablement devant la chaà®ne nationale ? La leçon des jeunes Le cinquantenaire reste votre fête que vous soyez au Mali ou ailleurs. Ne laissez pas les autres la vivre à  votre place et appropriez-vous là  pour en faire un succès digne d’un Mali qui avance, un Mali ou les jeunes veulent prendre leur place, car si le passé glorieux compte, l’avenir est aussi porteur d’espoir. Que les Aà®nés prennent de la graine de jouvence et s’effaçent dignement devant les talents naissants, car ce qu’entrevoit le jeune debout, le vieillard assis a bien du mal à  l’accepter pour en faire une réalité concrète. Bon mois du Cinquantenaire à  tous ! Vos contributions sont vivement attendues sur Journaldumali.com

Célébration du Cinquantenaire : Le 20 Mai, fête nationale au Cameroun

Chefs d’Etat présents à  Yaoundé Le président Paul Biya a quitté l’aéroport de Nsimalen (28 kilomètres à  l’est de Yaoundé) tout à  l’heure. Il y a accueilli plusieurs chefs d’Etats venus célébrer demain jeudi 20 mai, la fête nationale camerounaise, jour de «l’apothéose» des célébrations du cinquantenaire de l’indépendance. Sont successivement arrivés cet après-midi le Tchadien Idriss Deby, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Centrafricain François Bozizé, l’Ivoirien Laurent Gbagbo, l’Equato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Badzogo. l’après-midi a aussi connu l’arrivée de Kofi Annan, l’ancien Secrétaire général des Nations unies pourtant annoncé pour l’ouverture. Tous assisteront à  la cérémonie de clôture de la conférence Africa 21, qui prend fin ce mercredi soir à  19 heures locales. Les résolutions ne sont pas encore connues. Mais selon les sources proches de la conférence, ces conclusions inviteront les Etats africains à  renforcer la coopération au niveau de la région. Les questions de sécurité dans et hors des frontières devraient occuper une place de choix. Sur le plan économique, les conférenciers sont parvenus à  la conclusion que l’Afrique fort de ses nouveaux atouts doit se débarrasser de l’afro-pessimisme grandissant et se lancer résolument dans le développement du continent. Un départ a été enregistré ce jour, celui du président burkinabè Blaise Compaoré qui a quitté Yaoundé aux environs de 15 heures. Réussir le défi de l’application des réformes Du financement du développement en Afrique, il en a été aussi question lors de cette conférence. Se prononçant sur le sujet, Kordjé Bedoumra, Le vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), insiste sur le fait que l’Afrique doit réussir le défi de la mise en œuvre des reformes. Il faut un environnement stable, prévisible, sécurisé et incitatif, afin de mobiliser l’épargne interne, canaliser les transferts des immigrés, attirer les investissements privés nationaux et internationaux. Il s’agit de rendre moins négative la perception du risque africain par les opérateurs économiques, qui veulent investir ou s’interrogent. Il faut donc des réformes qui aillent dans ce sens. Dans le monde, l’argent existe, le défi à  venir c’est de le capitaliser pour qu’il participe au développement économique du continent. Car ce qui manque c’est du financement à  moyen et long terme. a-t-il déclaré dans une interview accordé à  Afrique Echos. Un grand bal de clôture est prévu ce soir au palais présidentiel, avant le grand défilé de demain. De nombreux observateurs s’accordent à  dire que le président Paul Biya aura réussi en fin de compte sa conférence internationale. Reste que les conclusions qui en sortiront soient mises en application pour le bien être de l’Afrique. De nombreuses activités parallèles La conférence de Yaoundé a été l’occasion de rencontres parallèles. Le Gabonais jean Ping de la commission de l’Union africaine est allé à  la rencontre du président de la Croix rouge camerounaise. Le président de l’Assemblée nationale a reçu le Secrétaire général du Commonwealth et Michel Sidibé, le directeur de l’Organisation des Nations unies pour la lutte contre le Sida (ONUSIDA) s’est rendu aux Synergies africaines. Il y a donné une conférence de presse o๠il a dit que l’Onusida continuera de soutenir le Cameroun. Mais la conférence aura aussi été l’occasion pour certaines personnalités d’assoir leur légitimité. La romancière camerounaise Calixte Beyala candidate pour le secrétariat général de la francophonie a profité de la présence de nombreux dirigeants de la scène internationale, pour légitimer sa candidature. Il est temps que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) soit dirigée par une femme, a plaidé, mercredi à  Yaoundé, l’écrivaine face aux journalistes. Elle a justifié son engagement par «une volonté de réformer cette institution». Et pour elle la conférence était toute indiquée pour la promotion de sa candidature.

Journée Mondiale de l’eau : Près de 900 millions de personnes souffrent du manque d’eau potable.

De l’eau propre pour un monde sain Cette journée a été une occasion pour les organisateurs de présenter le discours de la directrice générale, de l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova. Cette année la journée mondiale de l’eau a pour thème « De l’eau propre pour un monde sain », une occasion pour le coordinateur du projet Niger Loire, Bandiougou Diawara de faire le bilan des activités de son projet, qui un projet pilote pour les femmes teinturières de Dianéguela en commune VI. C’’est Mama Pléah qui représentait, le représentant du bureau multipays de l’Unesco pour le Mali, Niger, Burkina Faso , Guinée et l’UEMOA .  » De l’eau propre pour un monde sain », ce thème permet aux responsables de l’UNESCO d’examiner les faits. Selon le message de la directrice générale plus 2,5 milliards de personnes vivent sans installations sanitaires suffisantes. On estime à  884 millions le nombre de personnes qui n’ont pas accès à  une eau de boisson salubre, la plupart se trouvant en Afrique. 1,5 million d’enfants meurent de maladies hydriques Chaque année, environ 1,5 million d’enfants meurent de maladies transmises par l’eau (maladie hydrique). La dégradation de la qualité de l’eau des rivières, des fleuves, des lacs et des nappes souterraines a des répercussions directes sur l’écosystème et la santé des êtres humaines. Une telle situation représente une terrible tragédie humaine, et un obstacle majeur pour le développement. « l’eau est essentielle à  la vie sur terre. Pour que les populations humaines et les écosystème puissent se développer, l’eau doit être propre, elle doit rester propre et surtout elle doit être accessible à  tous ». Selon la directrice générale de l’UNESCO, il reste encore beaucoup à  faire pour changer la vie de millions de personnes. « En cette journée mondiale de l’eau, J’exhorte les gouvernements, la société civile, le secteur privé et toutes les parties prenantes à  placer l’objectif ‘’De l’eau propre pour un monde sain » au tout premier rang de leurs priorités ». La teinture, facteur de pollution de l’eau souterraine La seconde partie de la rencontre a été consacrée au projet Niger –Loire gouvernance et culture, il y a une présentation de l’action pilote « Appui aux teinturières de Bamako », une projection de quelques minutes sur les activités des femmes, les nuisances de leur travail et les difficultés auxquelles elles sont confrontées. Selon Bandiougou Diawara, le coordinateur du projet l’action pilote « Appui aux teinturières de Bamako » est destiné à  améliorer les conditions sanitaires et de travail des femmes teinturières et à  renforcer leurs compétences et leur professionnalisation. Elle vise également à  lutter contre la pollution de fleuve Niger et des eaux souterraines par les produits chimiques utilisées en teinturerie. Elle se décline en trois volets « Un volet « Etudes » relié aux aspects socio-anthropologiques, environnementaux et médicaux de l’activité. Ce volet intègre également les aspects chimiques (analyses des effluents en vue de la mise en place d’un système de prétraitement) et techniques (conception des équipements) ». Il y aura la sensibilisation, la formation qui permettra de sensibiliser les teinturières et les autorités sur les risques sanitaires, de former les teinturières aux techniques de manipulation des produits chimiques et pour produire des manuels d’information. Après le travail d’une commission de sélection de site, C’’est Dianéguela qui a été choisi, par les responsables du projet Niger-Loire. Une parcelle de 1300 m2 a été officiellement mise à  disposition par la commune pour abriter le centre qui sera doté d’espace de travaux modernes (hangars) d’un magasin, de toilettes, et d’une station de prétraitement. l’étude d’avant projet détaillé est en cours, elle sera finalisée en avril 2010. Les teinturières auront droit à  une formation faite à  la carte et sera adoptée aux besoins individuels de chaque teinturière tout en les regroupant par catégories.

Père Noël : L’homme en rouge qui distribuait des cadeaux

C’’est l’histoire d’un personnage dont la notoriété a vaincu l’usure du temps. Vêtements en fourrure rouge et blanc, bonnet vissé sur la tête, épaisse ceinture de cuir, barbe blanche, le père Noà«l est sans doute Le personnage le plus connu de l’histoire de l’humanité. Qui est-il ? Les versions varient, renforçant l’idée qu’il n’aurait jamais vécu. Une sorte de mythe, de personnage fabriqué par l’imagination des hommes. Seule certitude, le père Noà«l n’a pas des origines africaines. Ses vêtements chauds indiquent bien qu’il est originaire d’un pays hivernal. Ou tout au moins que la période de Noà«l dans son pays d’origine est une période hivernale. Selon une certaine légende, Nicolas de Myre devenu « Saint Nicolas » est le personnage qui a servi de source d’inspiration au Père Noà«l. Celui-ci vivait au quatrième siècle au sud de la Turquie. Il fut contemporain de la dernière vague de persécutions et du Concile de Nicée, moment important du christianisme. La légende de Santa Clauss Au onzième siècle, sa dépouille sera volée par des marchands italiens mais, ils laissent sur place un morceau de crâne et de mâchoire. Rapportée à  Bari en Italie, la relique produirait des miracles. Selon la légende, il aurait ressuscité trois enfants trucidés par un horrible boucher. Il est alors présenté comme le saint protecteur des tous petits. C’’est grâce à  la réforme des protestants luthériens que le père Noà«l va se confondre au Christ. Ceux-ci rejètent le rôle patronal des saints, remplacent « saint » Nicolas par l’enfant Jésus. Mais, C’’est aux Américains et surtout à  la firme américaine Coca Cola que le personnage va prendre une dimension planétaire. Au début des années 1930, la firme Américaine va demander à  Haddon SUNDBLOM de dessiner ce vieux bonhomme (dont la renommée grandissait) en train de boire du Coca Cola pour reprendre des forces pendant la distribution de jouets. Ainsi, les enfants seraient incités à  en boire durant l’hiver. Le dessinateur l’habilla aux couleurs de la célèbre bouteille de Coca Cola : rouge et blanc. Ce nouveau look et la renommée que lui valut la publicité, firent du vieux bonhomme le maà®tre planétaire de la nuit magique, le Père Noà«l. Il y eu bien quelques mouvements de protestation de la part des Catholiques contre cette envahissante popularité, la nuit du 24 au 25 décembre étant à  l’origine celle de l’enfant Jésus. Certaines manifestations allèrent même jusqu’à  brûler l’effigie du Père Noà«l, mais tout rentra dans l’ordre au fil du temps. La légende faiblit Personnage à  la générosité infinie, le Père Noà«l est réputé pour les cadeaux qu’il distribue aux enfants dans la nuit du 24 au 25 Décembre. Aujourd’hui, l’éveil précoce des consciences des enfants a largement contribué à  déboulonner l’image d’un vieillard qui passe nuitamment de maisons en maisons pour distribuer les cadeaux. En Afrique, l’on est loin, très loin la frénésie canadienne oà¹, les bureaux des postes reçoivent environ un million de lettres pour le Père Noà«l. En 2007 en France, le Père Noà«l aurait reçu plus de 1 600 000 courriers, dont 1 430 000 lettres et 181 200 e-mails. De nos jours, les déguisements du Père Noà«l, mal ajustés, qui sont publiquement arborés ont tout révélé : le Père Noà«l n’existe plus. N’empêche ! l’écho de sa popularité dans la conscience collective implique désormais une formalité à  remplir : faire des cadeaux. Le Père Noà«l n’unit plus seulement les enfants et les catholiques. Il est devenu un véritable phénomène planétaire, si bien que dans des pays n’ayant pas de tradition chrétienne, tels que la Chine, le Père Noà«l est utilisé comme outil marketing et comme occasion de faire des cadeaux, de décorer la ville et de réunir la famille.

Célébration des 20 ans de la CDE : un concours est lancé

Un concours est lancé Pour impliquer davantage les enfants, un concours est organisé au sein des deux académies d’enseignement de Bamako. 120 élèves des classes de sixième année de 120 écoles, ont concouru ce mercredi sur des questions relatives aux droits de l’enfant. Au niveau de la rive gauche, 80 écoles était en compétition contre 40 pour la rive droite. En 30 minutes, les élèves répondent sur copie les questions qui leurs sont adressées. à‡à  leur permettra non seulement de tester leur niveau sur les questions des droits de l’enfant mais aussi de se préparer déjà  pour les examens de fin d’année. «Â l’Unicef a toujours œuvré pour l’épanouissement de l’enfant dans sa vie. C’’est dans ce cadre se situe le présent concours », selon Adama Fidèle Kéà¯ta, superviseur au Programme de l’offre pour l’enseignement fondamental au Mali (PAOEFM) au niveau de la commune 4. Un appui constant l’institution Onusienne en charge des enfants a beaucoup oeuvré pour le bien-être des enfants. Dans le domaine de l’éducation, elle a placé plusieurs jalons dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de l’accès à  l’éducation pour les enfants. Les enseignants bénéficient régulièrement de formation de mise à  niveau. Les enfants quand à  eux sont aussi formés sur plusieurs sujets les concernant. Ceux qui ont eu la chance d’être formés sont considérés comme des pères éducateurs. Leurs formations portent généralement sur le VIH SIDA et leurs droits… Un concours pour les classes de 6è Ce concours concerne uniquement les classes de 6e année. Il sera élargi progressivement aux autres niveaux d’études, selon les organisateurs. C’’est donc un échantillon qui été pris au niveau de Bamako. Au niveau de l’académie rive gauche, seuls 80 écoles 357 participent à  ce premier concours. Les résultats du concours seront connus vendredi. Les trois premiers de chaque académie d’enseignement, seront primés et les lauréats recevront de nombreux lots. Et ce sera le jour même de la célébration du 20e anniversaire de la convention relative aux droits de l’enfant.

Le Mali célèbre la Journée Internationale de l’Alphabétisation

Le Mali céllèbre à  l’instar de l’Afrique la journée internationale de l’Alphabétisation. Le thème retenu cette année est :  » Le développement durable par l’Alphabétisation. Toute chose qui démontre à  quel point le développement dépend des connaissances et du savoir. Pour le ministre de l’éducation de base, Salikou Sanogo, cette journée revêt une importance particulière, dans le domaine de l’éducation formelle et non formelle  » Il faut pour cela renforder le partenariat entre tous les acteurs et prestataires publics et privés, afin d’atteindre un développement socio-économique adéquat, a t-il déclaré. L’Alphabétisation, une journée internationale Le Mali à  l’instar de la communauté internationale commémorera donc le 8 septembre prochain, la journée internationale de l’alphabétisation. Sur le plan mondial,le thème est : « pouvoir de l’alphabétisation ». Ce thème insiste sur la valorisation de l’alphabétisation pour lutter contre la pauvreté, la pauvreté et favoriser le développement économique. Le Mali a l’un des taux d’alphabétisation les plus élevés en Afrique. Et cette situation inquiète les autorités qui veulent appuyer le programme national d’alphabétisation. Il faut aussi privilégier les langues nationales, afin de parvenir à  une alphabétisation de masse, comme l’a affirmé le Ministre Sanogo. Une cérémonie d’ouverture en compagnie de la première dame La cérémonie d’ouverture a au lieu au centre international de conférence de Bamako, en présence de la première dame Mme Touré Lobbo Traoré. L’occasion d’échanger sur la question et d’envisager des stratégies pour une alphabétisation au service du développement durable. L’Unesco estime à  776 millions le nombre d’adultes analphabètes dans la monde et à  75 millions le nombre d’enfants exclus du système scolaire. Mais au Mali, des efforts oont été faites et parmis les 94 000 auditeurs formés, on compte 46 000 femmes à  travers le pays, ce qui est encourageant pour les représentants de l’Unesco.

Cinquantenaire de l’indépendance du Mali : un programme ambitieux pour le célébrer

Pour le lancement de ses activités, la commission a organisé une conférence de presse. Le professeur Oumar H. Dicko, président de la commission a informé que durant l’année 2010, plusieurs manifestations de grande envergure sont prévues à  travers tout le pays et à  l’extérieur :  » Objectif : assurer une implication réelle de l’ensemble des maliennes et maliens ainsi que les amis du Mali à  l’occasion de la célébration du cinquantenaire ». Pour la réussite de l’évènement, la commission a mis en place un programme d’activités très ambitieux. Ce programme est divisé en sept grands axes : le premier concerne les activités de communication. A savoir le logo du cinquantenaire, la connaissance du Mali à  travers des jeux et concours. Des vidéo Mali sur 50 ans d’indépendance ; de grandes réalisations du Mali de 1960 à  2010 ; des publications, livres et témoignages, le journal du cinquantenaire etc… Au delà  de ce programme, un plan global de communication sera élaboré avec l’implication des médias nationaux et internationaux. Pour les activités citoyennes, Oumar H. Dicko dira que, le cinquantenaire est une occasion de renforcer le civisme de tous et de concourir à  l’éveil du citoyen de demain grâce à  la connaissance du pays et des attributs de la République (Hymne, drapeau, devise, armoiries et sceaux, institutions etC’…). Forger la mémoire collective…des pères de l’indépendance Il s’agit à  cette occasion de forger la mémoire collective par des témoignages et des hommages à  des résistants et des personnalités qui ont contribué à  l’indépendance, à  la paix, à  la cohésion sociale, à  la bonne gouvernance et au processus de développement économique, social et culturel du Mali depuis 1960. Pour les activités touristiques, culturelles et sportives, le président de la commission a retenu que l’objectif est de faire de l’année 2010 une année de la culture, du tourisme, des arts, de la musique et des sports au Mali. Il ajoutera que Bamako pourrait inviter en 2010 l’Afrique de la musique, des arts, de la culture et des sports grâce à  un concours national comprenant différentes disciplines. Une attention particulière sera portée à  la mise en valeur des jeux traditionnels qui font la richesse de notre patrimoine. Les grands prix du Cinquantenaire Des grands prix du cinquantenaire seront donnés pour certaines compétitions nationales comme les courses de chevaux, de chameaux, de pirogues et de vélos dont les finales pourraient se dérouler à  Bamako et dans les capitales régionales. Le cinquantenaire sera une occasion de célébrer et de se souvenir en 2010 des dates clés du Mali, qu’il s’agisse de l’indépendance, de la 1ère République, de la transition ou de la 3ème République. Les conférences débats et émissions radio-TV, les projections de documentaires et de magazines, les semaines ou quinzaines des pays amis accompagneront la fête. La promotion du Mali sur la scène internationale sera faite à  travers des expositions, des spectacles, des activités culturelles, artistiques et sportives diverses. Dernier axe pour ce programme ambitieux : les aménagements, assainissements, rénovations et décorations de la capitale. S’impliquer dans l’embellissement de l’environnement Des monuments et places seront créées à  Bamako et partout au Mali pour donner une identité visuelle à  la célébration afin qu’elle reste pour les générations futures un témoignage de l’importance que la génération actuelle attache à  l’indépendance. Les maliens devront s’impliquer dans l’embellissement de leur environnement. Le Pr. Dicko a conclu en appelant au patriotisme, à  l’engagement et à  la conjugaison des efforts pour la réussite de ce grand événement. Vivement 2010 !