RCA : Bruce Abdoulaye nouveau sélectionneur de l’équipe nationale locale

Arrivé à Bangui mardi, le franco-congolais Bruce Abdoulaye a paraphé ce jeudi à Bangui un contrat le liant avec la fédération centrafricaine de football pour diriger les Fauves de Bas Oubangui de football.

Les termes du contrat ni le salaire du nouveau sélectionneur local de la Centrafrique ne sont pas dévoilés. Toutefois, si Bruce Abdoulaye arrive a qualifié l’équipe locale au CHAN, il pourra prétendre diriger l’équipe A de la Centrafrique.

Bruce Abdoulaye s’est vu assigner comme mission de qualifier la RCA à la phase finale du prochain Championnat d’Afrique des Nations de football (CHAN) qui sera organisé en 2020 au Cameroun.

En prélude à cette compétition, la République Centrafricaine affrontera en premier tour des qualifications dans la zone centre, le Tchad. En cas de qualification au second tour, la RCA jouera face au vainqueur de la rencontre entre Sao Tomé et Principe et RD Congo pour un ticket au CHAN.

Bruce Abdoulaye s’est dit confiant de cet objectif à cause des différentes formations d’entraineurs de football qu’il a suivi en France et de son passage comme entraineur de certains clubs de 1èreet 2ème division en France.

Cependant, il demande aux joueurs qui seront sélectionnés de beaucoup travailler pour la réussite de sa mission et hisser haut le football centrafricain.

Bruce Abdoulaye doit rapidement composer une équipe technique qui peut l’appuyer à mettre sur pied une nouvelle équipe nationale B, afin de démarrer les éliminatoires de CHAN.

Transhumance en RCA : vers la création de deux comités de gestion des conflits

Vladimir Montero, le porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) a fait part de la création de deux comités de gestion des conflits de transhumance à Gamboula et à Ngbambang (ouest).Vladimir Montero, s’exprimant hier mercredi à Bangui, a soutenu que « ces instruments seront essentiels dans le dialogue intercommunautaire et la gestion pacifique des questions liées à la transhumance dans ces régions de Centrafrique ».

Toutefois, le porte-parole de la Minusca a exprimé sa préoccupation face à la récurrence des violations du droit international humanitaire consécutives aux attaques du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), dans la préfecture de la Nana Mambéré (ouest).

En effet, M. Montero a indiqué que le 22 avril dernier, dans le village de Boré (ouest), les éléments du FDPC ont kidnappé trois personnes avant d’incendier deux véhicules et deux motos. D’ailleurs, deux des trois personnes enlevées sont toujours en captivité.

Par conséquent, la Minusca rappelle aux leaders du FDPC que ces actes constituent des violations graves du droit international humanitaire et sont contraires à leurs engagements dans le cadre de l’Accord de paix signé le 6 février dernier à Bangui.

L’ONU réaffirme son soutien à la RCA

Trois responsables de l’ONU, dont la Sous-Secrétaire générale des Nations unies aux opérations de maintien de la paix, Bintou Keita, ont entamé ce mercredi une visite en République Centrafricaine pour, dit-on, réaffirmer l’appui de l’institution au pays, a appris APA auprès de la Minusca.Selon la MINUSCA, la délégation se concentrera sur les principales priorités en matière de consolidation de la paix telle que la mise en œuvre du plan national de consolidation de la paix et de relance économique,  la mise en service du Tribunal pénal spécial ainsi que sur le manque de ressources en République centrafricaine.

RCA : signature publique à Bangui de l’accord de paix de Khartoum

L’accord de paix et de réconciliation nationale en Centrafrique paraphé mardi dernier à Khartoum (Soudan) après 10 jours de négociations entre le gouvernement et 14 groupes armés qui sévissent dans le pays a été signé publiquement, mercredi après-midi au palais de la Renaissance à Bangui.Le texte a été signé par les principaux responsables des mouvements rebelles et le président de la République Faustin Archange Touadera, en présence du président de la Commission de l’Union Africaine, Mahamat Moussa Faki et de certains ministres de la sous-région.

Sur 14 chefs rebelles concernés, 11 ont signé publiquement cet accord, les 3 autres l’ayant fait avant cette cérémonie. Il s’agit d’Abdoulaye Miskine du FDPC, de Nourredine Adam du FPRC et d’Ali Ndaras de l’UPC.

Tous les intervenants à cette cérémonie ont mis l’accent sur le fait que c’est un « nouveau jour qui se lève sur la RCA ». C’est le cas du représentant du secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, Parfait Onanga Anyanga qui a signalé que « cet accord de paix est une œuvre humaine dont on est fier, mais qu’il faut rester vigilant dans son application ».

Pour le ministre congolais des Affaires Étrangères, Jean Claude Ngakosso, il n’y a pas d’alternative à la paix. Il a demandé aux uns et aux autres à vivre dans l’amour et le pardon. Paraphrasant Nelson Mandela qui disait qu’il n’y a pas de plus belle vengeance que le pardon, il a exhorté les Centrafricains à tourner la page du passé pour ramener la paix dans le pays.

Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Mahamat Moussa Faki, a dans son intervention souligné que c’est un grand jour qui se lève en Afrique et une merveilleuse nouvelle pour la RCA. A son avis, la signature de l’accord est une étape cruciale pour la paix, mais pas suffisante car, le grand défi n’est pas dans la conception et la signature de l’accord, mais son application dans la bonne foi. Ce faisant, il a marqué la disponibilité de l’Union Africaine à œuvre pour sa pleine application.

Prenant la parole, le président de la République, Faustin Archange Touadéra a déclaré que la paix est à la portée des Centrafricains. « Le 6 février est une date historique pour le pays et met les protagonistes face à leur responsabilité. Cet accord va faire de la RCA un pays sûr pour tous et pour chacun », a conclu le président Touadéra.

Le sommet Chine-Afrique en vedette dans la presse centrafricaine

L’édition 2018 (3 et 4 septembre) du Forum pour la coopération entre l’Afrique et la Chine (FOCAC) qui s’est terminée hier mardi à Pékin (capitale chinoise), avec la participation notamment de la Centrafrique, a été largement commentée par la presse locale parue mercredi.« Sommet Sino-Africain: les premières retombées pour la RCA dans le domaine énergétique », titre le quotidien privé L’Ecureuil, soulignant que le gouvernement centrafricain et le PDG du groupe China Gezhouba Group Corporation (CGGC) ont signé à Pékin lundi dernier un acte d’engagement pour la réalisation du marché des travaux d’électricité de Boali 2 avec le financement de la Banque africaine de développement (Bad).

Les travaux qui vont démarrer sous peu et le journal note qu’avec sa réalisation, la société centrafricaine de l’énergie, ENERCA, va augmenter son réseau électrique de 5 MG en vue d’améliorer la distribution de l’électricité à Bangui et ses environs.

Le séjour du président Faustin Archange Touadéra se poursuit par ailleurs en République populaire de Chine, et l’Agence Centrafricaine de la Presse (ACAP) annonce dans le calendrier présidentiel une visite d’Etat prévue du 6 au 7 septembre, avec un tête-à-tête avec son homologue chinois Xi Jinping, jeudi en début de matinée au Grand Palais du Peuple.

« Beijing Chine, des honneurs et des titres honorifiques à l’endroit du chef de l’état Centrafricain », affirme Centrafric Matin.

S’attardant sur cette marque de sympathie, le RJDH (Réseau des journalistes des droits de l’homme) souligne que l’enjeu pour la Chine lors du sommet a été de renforcer sa coopération avec les Etats africains et la République Centrafricaine afin de tirer les bénéfices de l’investissement de Pékin.

Malgré tout, les attentes sont grandes pour la RCA vis-à-vis de la Chine avec qui elle entretient une coopération très dynamique dans plusieurs domaines de développement, de la reconstruction du pays et de la santé, explique le RJDH.

Pour le quotidien privé L’Expansion, le sommet Chine-Afrique a connu une affluence record des chefs d’Etat et de gouvernement africains dans la capitale chinoise, Pékin.

Les USA offrent 57 véhicules de transports de troupes à l’armée centrafricaine

Le Président de la République, Faustin Archange Touadéra a réceptionné, mercredi à Bangui, 57 véhicules de transports de troupes offerts aux Forces Armées Centrafricaines (FACA) par le gouvernement américain.La remise de ces moyens roulants s’est déroulée au Bataillon de Soutien et des Services (BSS) à Bangui, en présence du des membres du gouvernement et du corps diplomatique accrédité en RCA.

Le lot remis par David P. Brownstein, Chargé d’Affaires de l’ambassade des USA en Centrafrique, représentant le Gouvernement américain, est composé de 57 véhicules (Toyota Hillux 4×4, camions Renault et citernes) équipés de radios, des boussoles et comprend des pièces de rechange et des trousses d’outils de maintenance, pour un coût total de 4 milliards de FCFA.

Le Chef d’Etat Faustin Archange Touadéra, en personne, a officiellement réceptionné les clefs avant de les remettre aux autorités militaires. Ce don en logistique vient renforcer les capacités opérationnelles des FACA qui se déploient davantage dans l’arrière-pays pour maintenir la sécurité conjointement avec les forces onusiennes.

Le Président Faustin Archange Touadéra a insisté sur l’importance de ces engins pour la protection des populations, surtout en zones d’insécurité.

« Notre armée a des difficultés pour se déployer dans l’arrière-pays par manque de moyens logistiques. Cela vient à point nommé, pour pouvoir poursuivre le déploiement des FACA tant sollicité et réclamé par la population », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Bien qu’il y ait les forces onusiennes qui travaillent dans ce sens, nous nous sommes entendus avec la MINUSCA pour faire un déploiement conjoint ».

11,92% du taux de réussite au premier tour du bac en RCA

Le taux de réussite au premier tour du baccalauréat 2018 est de 11,92%, a annoncé vendredi soir à Bangui, le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, Nour Mokadas.S’adressant à la presse au terme de la délibération des résultats du premier tour du bac, le ministre Mokadas a expliqué que  ce taux est nettement supérieur à celui de 2017 qui était de 5%. « Cela s’explique par le fait que les élèves ont compris qu’ils doivent faire des efforts pour réussir au bac », a-t-il indiqué.

Après cette délibération, les résultats seront rendus publics ce samedi dans les radios par les présidents des centres d’examen pour éviter des truquages de listes.

Les candidats déclarés admissibles vont passer les épreuves du second tour souvent limitées à 3 matières, 2 ou 3 jours après la proclamation des résultats.

Ainsi, les candidats choisissent-ils les matières à composer au second tour par rapport à leur série. Ils ont donc des matières obligatoires à cause de leur série, mais aussi une autre au choix parmi leur plus faible moyenne pour relever leur note. Seuls ceux qui ont obtenu une moyenne supérieure ou égale à 10 sont déclarés définitivement admis au bac.

Cette année, les candidats au bac 2018 en RCA sont estimés à plus de 17.000.

La Centrafrique bientôt dotée d’un nouveau code électoral

Un nouveau code électoral consensuel pour l’organisation des élections transparentes et crédibles en Centrafrique est au menu d’un atelier, organisé jeudi à Bangui, et qui a réuni une soixante de personnes issues des partis politiques, de la société civile et des pouvoirs publics.Initiée par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) et le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la rencontre permettra de discuter des 294 articles de la nouvelle version du code électoral.

« L’élaboration d’un code électoral républicain aujourd’hui exige qu’on enlève tout ce qui fait référence à la transition », a expliqué à la presse, Marcel Loudégué, président du comité d’organisation de l’atelier de validation du nouveau code électoral.

Selon lui, avec une nouvelle constitution qui intègre de nouvelles exigences, le projet du nouveau code électoral devrait s’aligner sur cette dynamique.

A deux ans des prochaines élections en Centrafrique, la révision du code électoral promet d’éviter les nombreuses irrégularités enregistrées lors des derniers scrutins de 2016 afin que le pays puisse avoir des élections apaisées et sans contestation.

Rencontre entre les présidents Touadera et Poutine

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera a rencontré, mercredi à Saint Saint-Pétersbourg (Russie), son homologuer russe, Vladimir Poutine, rapporte la presse centrafricaine.La rencontre entre les deux dirigeants a eu lieu en prélude au 22ème forum économique international de Saint Saint-Pétersbourg en Russie qui s’est ouvert ce jeudi. Le président Touadera est accompagné une forte délégation d’opérateurs économiques parmi lesquels le vice-président de l’Assemblée nationale, Symphorien Mapenzi.

Au cours de leur rencontre, les présidents Touadera et Poutine ont échangé sur les possibilités de renforcer la coopération dans plusieurs domaines entre les deux pays.

Vladimir Poutine a rappelé à son hôte centrafricain que dans les 1960 et 1970, son pays avait envoyé beaucoup de spécialistes dans plusieurs domaines travailler en Centrafrique et que plus de 500 jeunes centrafricains ont été formés par la Russie pour revenir mettre les compétences au service du pays.

M. Poutine a regretté que cette coopération ne soit pas poursuivie, mais il a souhaité que cette visite du Président Touadera facilite sa reprise dans les domaines économique et humanitaire.

Depuis sa première visite en Russie en octobre dernier, le président centrafricain Faustin Archange Touadera a renoué une relation privilégiée avec cette puissance pour l’aider à mettre fin à la crise militaro-politique que la RCA traverse  depuis plusieurs années.

C’est ainsi qu’au mois de novembre dernier, la Russie a obtenu du Conseil de Sécurité de l’ONU, une dérogation de l’embargo sur les armes à destination de la RCA. Elle a donc livré des armes à la RCA et formé des militaires centrafricains au maniement de ces armes.

Une mission humanitaire russe séjourne actuellement dans certaines provinces de la RCA pour distribuer des vivres et médicaments à la population.

La condamnation du chef anti-balaka général Andjilo à la Une à Bangui

La condamnation par la Cour criminelle de Bangui du chef anti-balaka général Andjilo, de son vrai nom Ngaibona Rodrigue, à une peine de travaux forcés à perpétuité pour association des malfaiteurs, braquage à main armée, assassinat et vol, occupe largement la Une des journaux centrafricains.Les journaux s’intéressent aussi à la reddition d’un autre chef rebelle anti-balaka à Bangassou, à l’est du pays, et l’évasion de la prison du  camp de Roux de deux rebelles congolais.

Corbeau News titre : « le fameux général des anti-balakas Andnjilo  vient d’être condamné par la Cour criminelle de Bangui ». « Ça y est ! » s’exclame le journal qui écrit que le fameux général des anti-balaka Andjilo est condamné par la Cour criminelle de Bangui à une peine de travaux forcés à perpétuité dans l’affaire qui lui avait été reprochée.

Association des malfaiteurs, braquage à main armée, assassinat et vol sont en partie les chefs d’accusation portés contre le fameux général autoproclamé Rodrigue Ngaibona alias général Andjilo depuis son arrestation en 2015 par les soldats camerounais de la Minusca dans la localité de Bouca, une ville provinciale située à environ 285 kilomètres du lieu de son procès, note Corbeau News.

Cependant l’Agence Centrafrique Presse (ACAP) titre : « L’ex-chef anti-balaka Rodrigue Ngaïbona alias « Général Andjilo » condamné aux travaux forcés à perpétuité ».

L’ACAP relève que l’un des avocats de Rodrigue Ngaïbona alias ‘’Général Andjilo », Me Didier Gonénzapa, a dénoncé le jugement rendu, estimant que les peines sont excessives, puis a précisé que le conseil de la défense fera tout pour se pourvoir en cassation dans les délais de trois jours prévus par la loi.

Il a souligné, écrit l’ACAP, que « la peine est trop lourde pour la simple raison que Rodrigue Ngaïbona alias ‘’Général Andjilo » a rendu un service au peuple centrafricain et ce n’est pas de la sorte qu’on doit le condamner.

La partie civile se réjouit de ce verdict qui constitue à ses yeux un signal fort lancé par la justice centrafricaine, écrit pour sa part le RJDH.

« Nous nous réjouissons de ce verdict qui vient calmer les familles meurtries par les actes de Andjilo », explique Me Roddy Madouzékeko de la partie civile dans le journal.

« Rodrigue Ngaïbona alias Andjilo condamné à perpétuité et doit verser 138 millions CFA à titre de dommages et intérêts », titre L’Hirondelle, un autre quotidien privé.

Le Pays, un autre quotidien, titre à sa Une : « L’intégralité du dernier  mot de Rodrigue Ngaïbona, alias général Andjilo qui, ironique devant la justice, déclare : le remerciement que le pays me doit c’est de me traduire devant la justice avec les trois ans que j’ai déjà épuisé en prison ? »

Sur la reddition d’un chef anti-balaka à l’est de la RCA, Le Démocrate titre « Bangassou : le général Béré-Béré dépose les armes et se rend au contingent marocain ». Pour sa part Centrafric Matin titre « Reddition de Béré-Béré, un des responsables du massacre de Bangassou » ajoutant que Kevin Béré-Béré, s’est rendu ce dimanche 21 janvier à la Minusca. Il a été entendu par la police onusienne qui l’a placé en garde à vue. C’est l’un des responsables du massacre de Bangassou, en mai dernier, qui est venu demander la protection de la Minusca écrit le journal.

Originaire du Mbomou, Kevin Béré-Béré avait activement participé aux attaques qui avaient coûté la vie à une centaine de musulmans, réfugiés dans leur mosquée, ainsi qu’à une dizaine de casques bleus cambodgiens et marocains.

C’était lui également, associé à d’autres leaders d’autodéfense, qui avait mené des raids à Pombolo et Kembé, en octobre dernier, causant la mort de dizaines de civils révèle le journal.

Le RJDH sur le sujet titre : « le chef anti-balaka de Bangassou attendu à Bangui après sa reddition ». Selon ce journal, la reddition de Kevin Béré Béré, l’un des chefs anti-Balaka à Bangassou, s’est effectuée pendant que Rodrigue Ngaïbona dit «général Andjilo» un des chefs des Anti Balaka est condamné à Bangui aux travaux forcés à perpétuité.

Concernant la fuite de rebelles de la RDC de la prison du camp de Roux, L’Expansion, un journal privé, titre : Deux rebelles congolais, Freddy Libeba et Alexandre Mitshiabu s’évadent de la prison du camp de Roux à Bangui.

Selon ce journal ces deux ressortissants congolais, détenus depuis juin dernier à Bangui, se sont évadés mercredi 18 janvier. Freddy Libeba et Alexandre Mitshiabu du mouvement politico-militaire FCCPD de John Tshibangu avaient été arrêtés sur des soupçons de recrutement de mercenaires et de contacts avec certains groupes armés centrafricains.

En Centrafrique, ils faisaient l’objet d’une information pour association de malfaiteurs. Les deux Congolais étaient détenus au Camp de Roux à Bangui, réputé plus sûr que la prison de Ngaragba souvent qualifiée de « passoire ».

De source judiciaire, l’évasion de Freddy Libeba et Alexandre Mitshiabu a nécessairement été rendue possible grâce à des complicités.

Selon une autre source, proche de l’enquête, écrit le journal, les deux hommes ont pu sortir de leur prison pour un examen de santé, accompagné par un médecin militaire et une escorte. Le médecin aurait renvoyé les gardes et les Congolais se seraient fait la belle dans des circonstances qui restent à éclaircir.

Pour le quotidien Le Démocrate « Deux sujets congolais s’évadent de la prison du Camp de Roux hautement sécurisée. Centrafric Matin pour sa part titre « Frontières poreuses, prisons véritable passoires : Freddy Libeba et Alexandre Mitiabou, 2 terroristes congolais s’évadent de l’hôpital.