Le  » bradage » du marché de Kalaban-coro crée l’indignation

Depuis maintenant une semaine, l’actuel conseil communal a maille à  partir avec les populations de Kalaban-coro. En effet, à  peine investi, le conseil communal est entrain de brade des boutiques et places du marché. La conception du plan a été effectué en 2005 (quand l’ancien bureau communal statuait sur le marché central de Kalaban-coro) et prévoyait la construction de 6 immeubles pour 600 boutiques. Dans cette affaire,l’actuel bureau communal a décidé de façon extrême d’écarter les occupants et la population pour l’acquisition des places. Or, aucun occupant du marché n’a pour le moment bénéficié de la fameuse lettre d’attribution. Le plan prévoyait aussi que dans le processus de cession des places et des boutiques du marché, les occupants du marché ainsi que les habitants de Kalaban-coro seraient prioritaires. Une attribution injuste au détriment de la population Selon Mamadou Coulibaly, de l’URSDA, à  travers ce plan, il s’agissait de maintenir sur place, ceux qui occupaient déjà  le marché (ces derniers jouissent naturellement de la faveur que leur confère leur ancienneté sur le site) et ensuite de prioriser la population. l’autorisation de paiement des boutiques du site està  présent délivré à  de célèbres opérateurs économiques. « Une flopée de fiches d’acquisition de boutiques est liquidée de part et d’autre à  l’insu de la population », s’inquiète un commerçant. Pour Monsieur S.D, grand commerçant d’import export, basé au niveau de Dabanani, il n’a pas caché sa satisfaction car il s’est octroyé 10 boutiques contre 500000 F CFA. Dès lors, nombre habitants n’arrivent pas à  contenir leur colère vis-à -vis du comportement laxiste de leurs élus. « Le conseil communal n’est pas là  pour notre bonheur. A les voir à  l’œuvre, on constate comment ils pillent les quelques ressources de la commune ». Et nombreux sont ces habitants qui piaffent d’impatience de voir partir l’actuel conseil municipal suite au contentieux post électoral (qui l’oppose au collectif de 18 partis politiques) et dont la section administrative de la cour suprême devra décider.

Election du maire central du district de Bamako : Adama Sangaré rempile avec l’ADEMA.

Présidée par le ministre de l’Administration territoriale et des collectivités locales, Kafougouna Koné, cette cérémonie d’installation du maire central du district, sortait de l’ordinaire, tant l’enceinte de la mairie était bondée. La nouvelle de la réélection d’Adama Sangaré a très vite franchi le seuil de la salle, pour se répandre dans la ville. Adama Sangaré,du parti ADEMA, rempile donc pour un mandat de cinq ans. Son premier adjoint sort des rangs du RPM, un parti qui aux dires de certains observateurs, ne partait pas favori, en la personne de Harry Makan Keita. Le deuxième adjoint est Boubacar Sall, du mouvement patriotique pour le renouveau (MPR). Elu conseiller sur la liste Adema en commune 3, Adama Sangaré n’avait pas brigué cette mairie, son ambition étant de renouveler son mandat à  la mairie centrale. C’est maintenant chose faite. Malgré tout, les rumeurs n’ont pas manqué sur la possible élection de Boubacar Bah, maire ADEMA, fraà®chement élu en commune V. Parmi les 27 conseillers , l’ADEMA partait favori avait 14 sièges, le reste réparti entre le parti RPM, l’URD, le MPR, le CNID ainsi que les formations indépendantes Kafolo Jamajigui, Salif Sanogo et Moussa Mara. Selon une source, Boubacar Bah, dit Bill n’avait ni confirmé, ni infirmé ses intentions de briguer le poste de maire central de la capitale malienne. L’Adema garde sa suprématie sur le district Adama Sangaré reste donc à  la mairie centrale. Il s’était illustré lors des dernières communales, en finançant sa propre campagne et celle d’autres candidats auxquels il doit aujourd’hui sa victoire. Pour son premier adjoint, ces élections se sont déroulées de façon démocratique. Saluant la victoire de son camarade, Harry Makan Keita, le maire adjoint de la Commune 5, Mr Timbine a lui souligné que ces résultats étaient le fruit des alliances politiques, l’Adema ayant approché certains partis, afin qu’ils ne présentent pas de candidats. Et ce dernier reste persuadé qu’aucun parti ne peut à  lui seul construire son destin sans recourir aux autres.  » Quelle que soit la force d’un parti politique, il aura toujours besoin d’alliés !  » Voilà  qui est dit et en attendant les échéances électorales de 2012, l’Adema sort grand vainqueur sur l’échiquier politique des Communales.