Can et gouvernance en vitrine dans les journaux camerounais

L’entrée en lice de la sélection en Coupe d’Afrique des nations (Can) côtoie), dans les journaux camerounais parus mardi, la mal-gouvernance, au lendemain du grave incendie survenu à la Société nationale de raffinage (Sonara).Le premier match des «Lions indomptables» en Égypte fait l’objet de la principale manchette du quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune : il s’agit d’un match piège, prévient la publication, pour des champions continentaux désireux de redorer leur blason après une année contrastée.

InfoMatin, pour sa part, fait un zoom sur le rêve des «Djurtus» de la Guinée-Bissau, deux ans après leur première participation à la Can, face aux «Lions indomptables» du Cameroun : décrocher une première victoire dans la compétition.

A ce stade, aucune équipe n’est à négliger car personne n’est là par hasard, reconnaît le sélectionneur néerlandais Clarence Seedorf dans Cameroon Tribune.

Dans Le Jour, l’arrière gauche de l’équipe, Ambroise Oyongo Bitolo, évoque ainsi l’état d’esprit du groupe avant l’entrée en scène : «C’est sans se mettre la pression. Si on se met la pression, ça va être difficile pour nous. Il faut oublier qu’on est détenteur du titre. Mais plutôt penser à aller le gagner cette compétition comme on l’a fait en 2017.»

Sauf qu’une nouvelle de dernière minute semble, plutôt, de mauvais augure pour la sérénité du groupe, prévient Le Messager à propos de la disqualification, juste à la veille de ce premier match, de l’attaquant Joël Tagueu par l’équipe médicale, du fait d’une anomalie d’implantation d’une artère coronaire constituant «un risque avéré de mort subite».

Il s’agit d’un coup de massue, commente le quotidien à capitaux privés, surtout que le Cameroun a encore en mémoire la crise cardiaque ayant emporté, le 26 juin 2003 au stade de Gerland, en France lors d’un match de Coupe des confédérations, un autre «Lion indomptable», Marc-Vivien Foé.

Ce forfait est un choc pour le groupe, avoue Clarence Seedorf dans les colonnes de Cameroon Tribune : c’est une personne merveilleuse à qui on souhaite un prompt rétablissement.

Malgré cette mauvaise nouvelle, temporise Mutations, en attendant la décision de la Confédération africaine de football (Caf), auprès de laquelle l’entraîneur national a introduit une demande de dérogation pour intégrer un autre athlète dans le groupe, les Camerounais sont prêts à en découdre avec les Bissau-guinéens qui, rappelle le journal, leur ont donné du fil à retordre lors de la Can gagnée en 2017 au Gabon.

Sur la sellette également, InfoMatin met tout en haut de l’affiche le directeur général de la Sonara, Jean Paul Simo Njonou, qu’il accuse de désinvolture après l’incendie ayant, le 31 mai dernier, ravagé les installations de l’unité située dans la ville balnéaire de Limbe, à quelque 400 kilomètres de la capitale, Yaoundé.

Ledit manager, explique cette publication, a curieusement «oublié» de souscrire aux polices d’assurance pour protéger l’entreprise, pour lesquelles il avait pourtant lancé un appel d’offres en procédure d’urgence depuis le 1er avril 2019, et semble rejeter en bloc la responsabilité de cette fâcheuse omission à cinq de ses collaborateurs aujourd’hui aux arrêts.

Sur le sujet, Le Point fait état de tractations nocturnes, organisées par certains dignitaires pour sauver la peau de leurs protégés, au premier rang desquels le directeur général de la Sonara. Une attitude jugée par l’hebdomadaire de «clientéliste» et de «mafia étatique», et qui remet au goût du jour la question de la gouvernance des réseaux, désormais érigée en mode de gestion du pays.

Cameroun : vers la suppression des poches de corruption et de tracasseries vers la RCA et le Tchad (Officiel)

Le ministère camerounais des Transports (Mintransports) s’est engagé, devant les syndicats du secteur, à supprimer les poches de corruption et de tracasseries sur les corridors menant vers la République centrafricaine (RCA) et le Tchad, à l’origine de récurrents mouvements d’humeur des camionneurs.Au terme d’une réunion de crise tenue avec ces acteurs, en fin de semaine dernière dans la capitale, Yaoundé, le chef dudit département, Emmanuel Nganou Djoumessi, a en effet annoncé la suspension du pesage à l’essieu mobile sur lesdits corridors, une opération qui selon les protestataires s’est transformée en arnaque permanente et de retards dans le trafic.

Le Mintransports a également prescrit un audit des instruments de pesée sur ces axes routiers, dont les données varient d’un poste à l’autre, annonçant en outre des sanctions contre les agents véreux de ses services.

Ces engagements, note-t-on, intervenaient alors que les camionneurs, à l’appel du Syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun (Sntrc), annonçaient une grève illimitée pour exiger, entre autres, la suppression de la taxe à l’essieu et les tracasseries routières.

Voici peu, le gouverneur de la région de l’Est, Grégoire Mvongo, avait publié une note portant réduction des postes de contrôle dans son territoire de commandement, à l’origine de plaintes récurrentes des transporteurs partant de la métropole économique, Douala pour Bangui et N’Djamena, les capitales respectives de la RCA et du Tchad, des pays ne disposant pas d’une façade maritime et dont au moins 80% des marchandises transitent par le Cameroun.

En février dernier, déjà, la direction générale des douanes (DGD) du Cameroun avait prescrit, à ses secteurs situés sur lesdits corridors, dénonçant des pratiques qui induisent des coûts supplémentaires, rallongent les délais d’acheminement des marchandises en transit, ternissent l’image du service tout en impactant, négativement, sur les rapports avec des partenaires privilégiés.

Les syndicalistes du secteur du transport terrestre au Cameroun ont, par exemple, dénombré 120 postes de contrôle érigés par la police, la gendarmerie, la douane ainsi que les agents de la prévention routière sur le corridor Douala-N’Djamena et Douala-Bangui.

Sur ces axes, ont-ils calculé, tout camionneur verse une «motivation» oscillant entre 1000 et 5000 FCFA par poste de contrôle, représentant en moyenne 175 milliards FCFA annuels pour les 78.000 véhicules recensés.

Can : Joël Tagueu quitte les «Lions indomptables» pour anomalie cardiaque (médecin)

Le médecin de la sélection camerounaise de football, William Ngatchou a décidé, lundi à Ismailia (Égypte) où les «Lions indomptables» disputent dès le lendemain leur premier match de la 32ème Coupe d’Afrique des nations (Can), d’écarter du groupe l’attaquant Joël Tagueu sur qui il a détecté une anomalie d’implantation d’une artère coronaire, selon un communiqué de la fédération nationale de la discipline (Fecafoot).Selon le praticien, le cas du sociétaire de Martitimo Funchal (Portugal), déjà suspecté lors du stage bloqué au Qatar, constitue «un risque avéré de mort subite» à 24 heures du premier match du Cameroun contre la Guinée-Bissau.

L’instance fédérale, qui a par ailleurs introduit un recours auprès de la Confédération africaine de football (Caf) en vue du remplacement de l’athlète de 26 ans, a indiqué s’associer à la vie émotion qui a ainsi étreint la tanière au moment de l’annonce de la mauvaise nouvelle et exprimé au concerné et au groupe sa solidarité.

On rappelle que les «Lions indomptables» sont logés dans le groupe F de la Can 2019 avec le Bénin, le Ghana et leur adversaire immédiat.

Neuf mois sans sortir du pays, un record pour Paul Biya

Le chef de l’État camerounais, Paul Biya, a quitté le pays dimanche en fin de matinée «pour un court séjour privé en Europe», selon la formule consacrée par le cabinet civil, renouant ainsi avec les déplacements vers l’extérieur après neuf mois de résidence continue au pays.Il s’agit d’un record, pour un dirigeant qui, avec son épouse, Chantal mais aussi une forte délégation d’accompagnateurs, effectue ce genre de déplacements au moins quatre fois l’an.

C’est depuis le 15 septembre 2018, en effet, que le président Biya était revenu d’un sommet sur la coopération sino-africaine à Beijing, prolongé par une escale à Genève, en Suisse, pour une absence totale de 19 jours.

Par trois fois, au moins, des plans de vol présidentiels vers l’extérieur se sont retrouvés sur les réseaux sociaux avec force détails sur le nombre d’éléments de sa sécurité, les armes en leur possession, leurs dates et lieux de naissance, leurs numéros de passeports, leurs types et numéros d’armes ainsi que le nombre de munitions de chacun, amenant le cabinet civil et le protocole d’État à annuler ces déplacements.

Selon des sources proches du dossier, plusieurs responsables du palais présidentiel ont été auditionnés sur ces fuites d’informations, en même temps que des interpellations auraient été effectuées, y compris de diplomates en poste à l’étranger.

Cette fébrilité, autour des voyages du couple présidentiel camerounais, intervient au moment où plusieurs membres, très remuants membres du Collectif des organisations démocratiques et patriotiques de la diaspora camerounaise (Code), mais aussi des sécessionnistes anglophones, émettent régulièrement la menace de perturber la quiétude de Paul et Chantal Biya à Bruxelles, en Belgique ou encore à Genève, leurs lieux de résidence favoris eu Europe.

En février 2018, rappelle-t-on, un rapport de Organize Crime and Corruption Reporting (Occrp), dans le cadre du Global Anti-Corruption Consortium, indiquait que le président camerounais, en 35 ans de règne, avait dépensé l’équivalent de 90 milliards FCFA pour ses séjours à l’étranger, pour une durée cumulée de quatre ans et demi de «courts séjours privés» hors du Cameroun, principalement à Genève.

La même enquête précisait que le Trésor camerounais débloquait, quotidiennement pour les mêmes raisons, environ 20 millions FCFA uniquement en frais d’hôtel du chef de l’État et de sa délégation, hormis les repas et autres extras.

Cameroun : 22 morts dans un accident de la circulation

Un accident de la circulation, survenu dans la localité de Lagoué (ouest) sur l’axe reliant Douala à Bafoussam, a fait 22 morts et 16 blessés, selon un bilan provisoire.D’après des témoins, le drame a eu lieu dimanche, quand un bus de transport interurbain de l’agence « Sincérité voyages », en provenance de Bafoussam, la capitale régionale de l’ouest, est entré en collision avec un camion.

Les blessés ont aussitôt été transportés dans divers hôpitaux où ils ont été pris en charge. A en croire des sources hospitalières, le bilan de l’accident pourrait s’aggraver puisque le pronostic vital de trois personnes est toujours engagé.

En attendant les résultats de l’enquête de la Police et la Gendarmerie, l’excès de vitesse serait la principale cause de cet accident même si la pluie tombait dru au moment du drame.

Cet accident est le plus meurtrier au Cameroun depuis le début de l’année. Selon le ministère des Transports, les accidents de la circulation sont la troisième cause de mortalité dans le pays avec une moyenne de 1200 décès par an.

Politique, gouvernance et Can 2019 en couverture des journaux camerounais

L’actualité politique est en vedette dans les journaux camerounais parus lundi, avec en filigrane des sujets liés à la bonne gouvernance et à la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football égyptienne, avec le lendemain l’entrée en compétition des tenants du titre locaux sur fond de grogne des joueurs.Le fait est suffisamment important pour retenir l’attention de Le Messager, Le Jour et leur confrère à capitaux publics Cameroon Tribune : le couple présidentiel a quitté la veille la capitale, Yaoundé, pour un court séjour privé en Europe.

La curiosité, explique la première publication citée, veut que Paul Biya et son épouse, contrairement à leurs habitudes, n’aient pas quitté le pays depuis le 15 septembre 2018. Des déplacements privés, à l’étranger, qui coûtent des fortunes au contribuable.

C’est que le contexte des mécontentements divers, explique Le Jour, semble devenu si dangereux que le chef de l’État, partout où il se rend désormais, s’expose à la colère de ses compatriotes résidant à l’étranger où il est désormais attendu de pied ferme par des hordes d’opposants hurlant leur colère contre la mal-gouvernance au Cameroun.

Toujours est-il, renchérit Repères, que Paul Biya laisse derrière lui un pays déchiré par la crise sécessionniste anglophone, au sujet de laquelle le pouvoir se dit prêt à organiser un dialogue inclusif pour résoudre le conflit avec les séparatistes, une option pacifique plus que jamais impérative et qu’avaient déjà formulée la classe politique nationale et les organisations internationales au rang desquelles l’Union africaine, l’Union européenne et l’ONU.

Le gouvernement semble lui-même embarrassé quant à la tenue de ce dialogue, constate Défis Actuels : déjà, en son sein, les divergences d’opinions ont été relevées publiquement. «Le dialogue tant annoncé reste une difficile équation, et certains observateurs soupçonnent déjà une filouterie du gouvernement.»

Le Cameroun est décidément le pays des incendies, soupire The Sun, revenant sur la série de sinistres survenus ces dernières années à l’Assemblée nationale, dans plusieurs départements ministériels, les hôpitaux, à l’École militaire interarmées et, voici quelques jours, à la Société nationale de raffinage (Sonara).

Les têtes commencent d’ailleurs à tomber autour de ce sinistre, affirme The Guardian Post, indiquant, au même titre le bihebdomadaire sus-évoqué, que cinq hauts cadres de l’entreprise publique, en charge de sa protection, sont actuellement derrière les barreaux pour, selon des sources judiciaires, n’avoir pas payé les polices d’assurance-incendie de cette unité.

C’est le temps de la justice, éclaire L’Anecdote : ce n’est que cinq jours, après l’incendie, que l’argent a été viré dans les comptes des assureurs de la Sonara, qui de ce fait ne peuvent pas assumer les dépenses liées aux paiements de ce sinistre.

Les managers de sociétés publiques, devant la justice ou pas, ont du mouron à se faire, réplique L’Essentiel qui revient sur la récente série de textes du chef de l’État indexant, désormais, la rémunération, les indemnités et autres avantages des dirigeants et de leurs adjoints sur le chiffre d’affaires. Il s’agit, salue le tri-hebdomadaire, d’une mesure d’incitation à plusieurs égards en termes d’obligation de résultats, de fin des comportements ayant pour conséquences de plomber les performances, de recherche de l’efficacité et de l’efficience, mais aussi d’un souci de régulation avec un fort impact de transparence.

La gouvernance est, appuie Le Quotidien de l’Économie, au cœur de la réforme présidentielle sur les sociétés publiques.

Passant de la gouvernance au football, L’Essentiel, sous le titre «Lions indomptables : maudites primes», se penche sur la grogne qui secoue actuellement la sélection, championne d’Afrique en titre et qui rentre dans la Can égyptienne mardi contre la Guinée-Bissau.

«Quelle image !» s’exclame Cameroon Tribune : avant leur départ du Cameroun, une énième polémique a enflé dans la tanière autour du montant remis aux joueurs, soit 20 millions pour chacun représentant la moitié de ce qu’ils attendaient.

L’opacité entretenue sur les retombées contractuelles avec les partenaires, la non prise en charge des joueurs lors du stage de préparation et la violation des textes consacrés sont, entres autres, les faits reprochés à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et au ministère des Sports, analyse Mutations.

Primes payées au lance-pierres, acclimatation mal réussie, sélection à la merci d’une petite nébuleuse interne sont, énumère Intégration, les multiples dilatoires entourant la bande au coach néerlandais Clarence Seedorf pourtant appelée à défendre les couleurs nationales.

«Une fois encore, une fois de trop, les énormes rentrées financières de l’instance fédérale sont noyées dans l’opacité de la mal-gouvernance. Pendant ce temps, l’image du Cameroun est à chaque fois traînée dans la boue par ceux-là mêmes censés la protéger», s’insurge Aurore Plus.

C’est le match de la surenchère et du chantage, tranche pour sa part L’Anecdote, évoquant des revendications fantaisistes et capricieuses des joueurs, au moment où le pays vit des secousses politiques et sécuritaires qui ébranlent ses fondements.

Présidentielle mauritanienne : quatre candidats rejettent les résultats et menacent de manifester

Biram Ould Dah Ould Abeid, Sidi Mohamed Ould Boubacar, Hamidou Baba Kane et Mohamed Ould Maouloud, quatre candidats à l’élection présidentielle de samedi dernier, ont refusé d’accepter les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale et indépendante(Ceni), menaçant d’organiser une manifestation ce lundi soir à Nouakchott.Au cours d’une conférence de presse, tenue dimanche soir à Nouakchott, Mohamed Ould Maouloud a réclamé la publication des résultats bureau par bureau afin de les comparer avec les procès-verbaux de vote.

Selon les résultats communiqués par la Ceni le même jour, Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, le candidat du parti au pouvoir, est vainqueur du scrutin dès le premier tour avec 52,01 % des suffrages valablement exprimés.

Dans la foulée, les quatre perdants ont informé qu’ils comptent organiser une manifestation, lundi soir à Nouakchott, pour marquer leur désaccord. En outre, ils ont soutenu en avoir informé le ministre de l’Intérieur. Et ce dernier leur a demandé d’apaiser leurs partisans.

Lors de l’entretien avec le ministre de l’Intérieur, les candidats malheureux ont expliqué que les manifestations sont dues à la décision de Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani de s’autoproclamer président de la République avant même la fin du dépouillement des bulletins de vote.

La Guinée Equatoriale identifie 4 secteurs pour la diversification de son économie

La Guinée Equatoriale dont le succès a jusque-là reposé sur le pétrole est désormais lancée dans une politique de diversification de son économie à travers quatre secteurs identifiés.L’annonce a été faite le lundi 17 juin dernier par le premier ministre de ce pays d’Afrique centrale, Francisco Pascual Obama Asue, interrogé par APA.

« Le président de la République avait convoqué une conférence économique pour dire que les ressources pétrolières ne vont pas servir pour couvrir les salaires. Il faut que les recettes ordinaires, les impôts etc couvrent les salaires des fonctionnaires, de l’Etat. Mais pour le pétrole, ça doit servir pour le développement du pays », a expliqué M. Obama Asue.

« On a conçu 15 grands programmes », a-t-il poursuivi, précisant que « le premier programme était la construction des infrastructures».

Face à la « baisse de la production du pétrole et du prix du pétrole », qui ne permettront pas d’atteindre les « objectifs de la Guinée Equatoriale 2020 », le gouvernement a «convoqué la troisième conférence économique », autour du thème, la diversification économique, a expliqué le premier ministre.

Cette conférence a identifié les secteurs de l’agriculture, de la pêche, du tourisme et de l’industrialisation pour la diversification de l’économie de la Guinée Equatoriale qui a accueilli du 11 au 14 juin 2019, la 54è Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD).  

«On a vu que le pétrole va finir. Donc il faut profiter de ce que nous avons. Nous avons déjà les infrastructures.  Donc il faut développer le tourisme. La Guinée Equatoriale est un pays qui a des potentialités énormes dans le secteur du tourisme », a relevé Francisco Pascual Obama Asue.

« L’Agriculture, tout est vert.  Dans la partie insulaire, en six mois, vous avez de la banane plantain, vous avez des macabo (taro) en six mois. Un autre secteur, celui des petites et moyennes industries.  On produit tout. Il faut essayer de faire la transformation sur place.  Il y a aussi la pêche », a-t-il égrené.

A propos de la pêche, le premier ministre de la Guinée Equatoriale a fait observer que « nous avons 345 000 km2 de territoire maritime.  C’est-à-dire que notre territoire maritime est plus vaste.  Ca veut dire que nous avons une richesse énorme pour la pêche. C’est un autre secteur qu’il faudra développer ».

L’agriculture, la pêche, le tourisme, et les petites et moyennes industries sont des secteurs que le gouvernement équato-guinéen développera dans le cadre de son programme de développement qui court jusqu’en 2035. 

Figurant entre les années 1980 et 1990 parmi les pays les plus pauvres du monde, la Guinée Equatoriale a subi une transformation radicale avec des infrastructures de classe mondiale après la découverte du pétrole en 1992.  Sur le continent, ce pays d’environ 1,2 million d’habitants détient le Produit intérieur brut (PIB)  le plus élevé par habitant.  

Vaste opération d’établissement des actes de naissance au Cameroun (gouvernement)

Le ministère camerounais en charge de la Décentralisation et du développement local vient de lancer au plan nationale une vaste opération de régularisation de l’état civil des personnes n’ayant pas d’acte de naissance.Dans un message porté à l’intention de tous les sous-préfets du pays, le patron dudit département, Georges Elanga Obam, demande la mobilisation des magistrats municipaux afin de procéder au recensement des individus ne disposant pas de cette pièce, de les régulariser en liaison avec les responsables des hôpitaux de district à travers la délivrance des certificats d’âge apparent.

De leur côté, les tribunaux de première instance sont invités à prendre des décisions de jugements supplétifs à la suite d’audiences foraines.

Selon des données concordantes, environ 40% de ce pays de plus de 24 millions d’âmes, particulièrement dans les régions septentrionales, ne disposent pas d’actes de naissance. Les causes généralement invoquées sont la méconnaissance de la procédure de leur établissement, le monnayage de prestations gratuites, l’absence d’objectifs planifiés ou encore le mauvais accueil des usagers dans les centres d’état civil.

En novembre 2017, le gouvernement, avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), a mis en place un dispositif de production accélérée d’actes de naissances à travers le programme d’appui à l’amélioration de la qualité de service aux usagers (Paaqsu), lequel s’appuie notamment sur le renforcement des capacités des communes par la réorganisation du fonctionnement du service d’état civil, la planification et l’organisation du travail, l’acquisition du matériel, la mobilisation de la contribution des populations par le paiement des frais médicaux et de justice, en vue de la production des leurs actes de naissance.

Les Camerounais pas encore emballés par la Can de football

Au Cameroun, pays des champions d’Afrique en titre, la 32-éme édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) est loin d’emballer les millions de supporters dont l’engouement est, entre autres motifs, refroidi par le feuilleton autour des primes des joueurs.Derniers des participants à rallier l’Egypte, les Lions indomptables sont arrivés vendredi soir au pays des Pharaons, après avoir réclamé en vain, des jours durant, une prime de participation de 40 millions de FCFA pour chacun d’entre eux.   

Interrogé par APA sur la tiédeur du suivi de la Can dont le coup d’envoi a été donné hier vendredi, ce Camerounais lâche : « le problème de primes a tué la sympathie de certains supporters qui ne comprennent pas toujours que les mêmes problèmes reviennent chaque fois lorsque le Cameroun est engagé dans une compétition internationale ».

Pour Habiba, un supporter des Lions indomptables basé à Douala, « on a le sentiment que la fête du football continental n’a pas encore démarré » au Cameroun. A l’appui de ce constat, Marielle qui se présente comme un «vrai fan des Lions indomptables du Cameroun», souligne que «le déploiement des écrans géants dans certaines zones stratégiques de la ville (Douala) se fait toujours attendre».

D’autres supporters, comme Habiba, expliquent l’«engouement tiède du public » par rapport à la Can par «la situation sociopolitique tendue dans certaines régions du pays ». Ils font allusion aux violences générées par les sécessionnistes et par Boko Haram dans la partie anglophone du Cameroun.

Quoi qu’il en soit, l’on est encore très loin de la forte mobilisation qu’occasionne généralement la Can de football au Cameroun. Avec ses cinq sacres, il est le 2e pays le plus titré derrière l’Egypte, sept sacres.

Signe des temps, les gadgets à l’effigie des Lions indomptables sont peu demandés.     

« Il faut reconnaître que ce n’est pas encore la grande effervescence parmi les supporters. Le marché n’est pas particulièrement animé. Depuis deux jours, j’ai vendu des gadgets pour moins de 20 000 FCFA», affirme ce vendeur rencontré au centre commercial du quartier « Akwa » de Douala.

Pour le moment, « les gens ne se bousculent pas pour acheter les maillots, les drapeaux, les fanions, et tout autre gadget. On se demande vraiment si le Cameroun participe à cette compétition », s’étrangle Pierrot, un commerçant qui se dit «déçu» d’avoir vendu « moins de dix gadgets pour 50 000 FCFA depuis quatre jours».

Pourtant, certains mordus du ballon se montrent moins pessimistes et soutiennent  que « les choses vont aller de mieux en mieux, surtout avec l’entrée en compétion des grandes équipes » dont les Lions indomptables.

« En dehors de l’Egypte qui a joué le match d’ouverture hier  (1-0 devant le Zimbabwe), les favoris sont encore en attente. Avec l’entrée en compétition des cadors comme le Cameroun, le Nigeria, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Maroc, tout laisse croire que la compétition va s’animer », souligne Abdoulaye, «convaincu que la compétition sera alléchante ».

Décortiquant le match d’ouverture, certains férus se disent  « déçus par le jeu moyen de l’Egypte dont on croyait qu’elle ferait d’une bouchée le Zimbabwe».  Pour ce chroniqueur sportif, il faut peut-être voir dans les difficultés de la bande à Mo Salah une « indication de ce que sera cette CAN, une compétition où les outsiders pourront sérieusement se mesurer aux favoris ».

Can : les Lions indomptables de Cameroun en Egypte sur fond d’un profond malaise

Les joueurs de l’équipe nationale de football du Cameroun, arrivés vendredi soir en Egypte après avoir «décidé de mettre fin à toutes négociations», vont devoir participer à la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) «Égypte 2019», sur fond d’un profond malaise né d’une éprouvante séquence de réclamation de primes.Au terme de longs conciliabules ayant retardé d’une journée leur départ pour Ismailia, où est logé le groupe F de ladite compétition, ils affirment, dans une lettre collective à leurs compatriotes, avoir décliné l’offre des pouvoirs publics de leur octroyer une prime pour le premier match, qui les oppose mardi prochain à la Guinée-Bissau.

Estimant que cette proposition «ne correspond pas à l’esprit des problèmes» soulevés, ils se sont décidés à prendre, vendredi soir, la route de l’Égypte «avec la détermination de donner le meilleur» d’eux-mêmes et de «faire rayonner le football camerounais».

Pour les «Lions indomptables», beaucoup de choses doivent changer dans l’organisation du sport-roi dans leur pays : «De génération en génération, nous faisons l’objet des mêmes problèmes. Il est temps d’adopter une approche plus professionnelle qui respecte les sportifs et les garde motivés à jouer pour le Cameroun.»

Se fondant sur l’esprit et la lettre du décret présidentiel portant organisation et fonctionnement des sélections de football, les protestataires avaient, jeudi dernier, refusé d’embarquer pour la Can. Ils réclamaient chacun 40 millions de FCFA et non les 20 millions virés dans leurs comptes bancaires.

Déplorant le déficit et le manque de communication entre les joueurs et les instances dirigeantes du football camerounais, ils avaient, dans une première lettre à leurs compatriotes, souhaité «que les générations futures ne fassent pas les frais du mépris affiché à [leur] endroit et à l’endroit de [leurs] aînés», une inorganisation ayant valu aux «Lions indomptables» le refus de certains joueurs à l’instar de Joël Matip, Stéphane Mbia et Nicolas Nkoulou.

Après la confrontation avec la Guinée Bissau, les Lions indomptables affronteront le Ghana et le Bénin respectivement les 29 juin et 2 juillet, pour le compte du premier tour de la Can égyptienne.

Cameroun : le philippin ICTSI, nouveau concessionnaire du terminal à conteneurs de Kribi (officiel)

Le groupe philippin International Container Terminal Services (Ictsi) a été désigné concessionnaire du terminal à conteneurs du port autonome de Kribi (PAK) situé à quelque 300 kilomètres au Sud de la capitale camerounaise, Yaoundé, selon un communiqué signé de la direction générale de ladite place reçu vendredi à APA.Depuis juillet 2018, les activités de développement, d’exploitation et de maintenance de cette infrastructure étaient, en attendant la sélection d’un opérateur de référence, gérées par un consortium de neuf opérateurs économiques locaux, constitué autour du Kribi Polyvalent Multiple Operators (Kpmo).

L’offre de Ictsi a ainsi été jugée meilleure que la proposition du groupement marocain Marsa Maroc/AIIF3, qui était son seul concurrent dans le cadre d’un appel d’offres international restreint, auquel n’ont par ailleurs pas répondu les groupements Coega Development Corporation/Transnet, Medlog/Wide Ressources Limited et Port d’Anvers/Sinotrans/Comexas Afrique.

La gestion du terminal polyvalent du PAK avait préalablement été confiée à la société française Necotrans, sous redressement judiciaire, dont le gouvernement a fini par constater la «défaillance» et qui, depuis septembre 2015 aux côtés de Kpmo, en était attributaire du volet exploitation et maintenance.

Prenant acte des graves difficultés économiques et financières rencontrées par l’opérateur le président Paul Biya, avait demandé, en août 2017, au Premier ministre de «constater la carence du groupement», demandé sa «mise à l’écart pure et simple» et prescrit au chef du gouvernement de proposer des solutions alternatives pour un démarrage rapide des activités sur ledit terminal.

Mis en service en mars 2018, cette place portuaire a revendiqué, au terme de 12 mois d’activités, le traitement de quelques 165.000 conteneurs et le paiement de 400 millions FCFA d’impôts et taxes à l’administration fiscale.

Can 2019 : les Lions indomptables du Cameroun toujours bloqués à Yaoundé

Les joueurs de l’équipe nationale de football du Cameroun qui refusent depuis hier jeudi d’embarquer pour l’Egypte, persistent encore ce vendredi matin dans leur attitude, clamant qu’ils ne se rendront à la phase finale de la 32e édition Coupe d’Afrique des nations qu’avec le doublement de leurs primes de participation à cette manifestation qui démarre dans la soirée.Ainsi, au moment où le service de la communication du ministère des Sports (Minsep) affirmait qu’une somme de 20 millions FCFA avait été intégralement versée dans les comptes bancaires de chacun des joueurs, des discussions se poursuivaient sur la question entre leurs délégués et les autorités sportives.

Dans une mise au point collective reçue par APA, les Lions indomptables précisent qu’au départ de leur club, beaucoup parmi eux ont dû payer, entièrement ou partiellement, leur billet d’avion pour le stage pour la mise au vert en Espagne, puis au Qatar, au cours de laquelle personne n’a touché de prime de présence.

Rappelant les termes du décret présidentiel portant fonctionnement des sélections nationales, ils reconnaissent avoir accepté, en 2017 et «au regard de la situation socioéconomique qui prévalait alors», que leurs primes de match soient de 25% en prévision de la Can 2019, dont l’organisation fut finalement retirée au Cameroun.

«Nous déplorons le déficit et le manque de communication entre les joueurs et les instances dirigeantes du football camerounais», écrivent-ils, souhaitant par ailleurs «que les générations futures ne fassent pas les frais du mépris affiché à [leur] endroit et à l’endroit de [leurs] aînés». Cette inorganisation, précisent les protestataires, a valu aux «Lions indomptables» le refus de certains joueurs à l’instar de Joël Matip, Stéphane Mbia et Nicolas Nkoulou.

Selon un communiqué du Minsep, en cas de victoire finale, chaque joueur camerounais touchera 54.500 000 FCFA, l’ensemble des primes, y compris celles du staff, atteignant plus de 2 milliards FCFA dans le budget de la participation du pays à la CAN, soit environ 80% de l’enveloppe globale.

En Égypte, les champions d’Afrique en titre évolueront à Ismaïlia dans le groupe F en compagnie du Bénin, du Ghana et de la Guinée-Bissau.

L’Africa Banking Forum pour une inclusion financière en Afrique

Les participants à la 11è édition de l’Africa Banking Forum (ABF) qui se tient depuis jeudi à Douala à l’initiative de l’organisme marocain i-conférences, ont plaidé pour une inclusion financière en vue de favoriser le développement du continent africain.Axé sur le thème « Ba banque catalyseur de l’émergence africaine », le forum veut définir des plans d’actions et programmes visant le financement de l’activité économique et l’accompagnement de la croissance.

Procédant à l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère des Finances, Gilbert Didier Edoa a appelé à « un système de financement fort pour soutenir les économies africaines », ce qui selon lui, suppose « un secteur bancaire sain et efficace ».

« Dans ce contexte, a-t-il dit, les banques doivent prôner la transparence, la prévention, l’éthique, le développement des infrastructures et la protection des épargnants ».

Appelant à un secteur privé fort comme « moteur de développement », l’orateur a invité les banques à mettre sur pied des mécanismes de financement clairs pour le développement des Petites et moyennes entreprises sur qui reposent la plupart des économies africaines.

Selon la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) l’Afrique qui représente 17% de la population mondiale est l’une des régions du continent où la croissance économique présage de bonnes perspectives, soit 3,8% en 2018.

Toutefois, il faut une meilleure organisation du secteur bancaire pour que le taux bancarisation en Afrique qui tourne autour de 20% puisse s’améliorer.

«Affaires», politique, économie et foot en couverture des journaux camerounais

Les petits scandales du landernau politique s’affichent en couverture des journaux camerounais parus jeudi, avec juste à côté les inquiétudes liées à l’incendie de l’unité de raffinage du pétrole ainsi que la participation de la sélection, tenante du titre, à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football «Égypte 2019».Qu’arrive-t-il à l’Assemblée nationale du Cameroun? La question fait l’objet d’un appel en couverture du quotidien à capitaux privés The Guardian Post à propos de la suspension temporaire, la veille, du «tout-puissant» secrétaire général de la Chambre basse, Désiré Geoffroy Mbock.

L’homme, indique la publication de langue anglaise, se donnait pour mission de traquer la circulation de l’argent sale ainsi que les recrutements frauduleux a finalement été écarté par son patron, Cavaye Yeguie Djibril.

C’est justement le titulaire du perchoir qui trône en couverture de Mutations qui, sous le titre «Assemblée nationale : Cavayeland», rappelle les différends entre celui qui occupe sans discontinuer le perchoir depuis 1992 et ses secrétaires généraux successifs et dont la dernière victime, accusée de non-respect de la hiérarchie et connue pour être un manager rigoureux, a eu le tort d’aller farfouiller dans les faux diplômes des personnels proches de la hiérarchie.

Plus encore, complète la publication mais aussi son confrère The Post, M. Mbock, dans le cadre d’une contre-expertise, avait découvert des incohérences s’agissant des frais d’assurance, suite au grave incendie survenu en mi-novembre 2017 à l’Assemblée nationale.

D’autres citoyens qui passent actuellement de mauvais moments, ce sont les populations du Nord-Ouest, une région en proie à la guerre sécessionniste anglophone qui, selon la deuxième publication citée, crient leur ras le bol des violentes aux autorités, exigeant également, avant le dialogue inclusif promis par le pouvoir, la reconstruction de leur habitat, la reconstitution de leurs réserves de vivres ainsi que des matelas afin de retrouver un semblant de vie normale.

En dehors du conflit sécessionniste, renchérit Le Quotidien de l’Économie, se fondant sur un rapport gouvernemental, les crises sécuritaires contre la secte islamiste Boko Haram, dans l’Extrême-Nord et celle des zones anglophones, ont coûté 32 milliards FCFA supplémentaires à l’État en 2018.

L’armée, également, paye le lourd tribut de cette instabilité, écrit Baromètre Communautaire, rappelant que ce corps, par ailleurs désormais dévolu aux tâches de développement socioéconomique, ne cesse de perdre des hommes à l’instar des 17 morts enregistrés récemment à Darak après un assaut jihadiste.

La preuve que le sacrifice suprême des soldats est reconnu, complète L’Anecdote, c’est que le président Paul Biya a, justement, décrété une journée de deuil national pour ce vendredi, en mémoire des hommes tombés sur le champ de bataille.

Et s’il y en a d’autres de qui les Camerounais attendent des sacrifices en terme d’effort, c’est bien des «Lions indomptables» du football qui quittent le pays dans la soirée pour l’Égypte, où ils auront à défense leur titre en Coupe d’Afrique des nations (CAN) et que Aurore Plus invite à la vigilance, car des équipes de seconde zone leur ont toujours donné du fil à retordre, «comme ce fut le cas il y a quelques années face au Cap-Vert».

Le Cameroun sera l’équipe à abattre, confirme Mutations : battus par les Lions indomptables au Gabon en 2017, le Ghana et la Guinée-Bissau ont à cœur de prendre leur revanche dans la poule F, complétée par le Bénin.

Le champion d’Afrique a pour principale ambition la reconquête du titre remporté il y a deux ans et, bien que jugée moins douée que la précédente, la génération actuelle repose sur une brochette de joueurs talentueux ayant fait leurs preuves dans différentes arènes internationales, ose le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune.

Parmi les autres favoris de la compétition, énonce Aurore Plus, il y a le Sénégal avec son attaquant fétiche Sadio Mané, le Maroc conduit par le «sorcier blanc» Hervé Renard, l’Algérie menée par Riyad Mahrez et Yacine Brahimi, la Côte-d’Ivoire de Nicolas Pépé ou encore le Ghana, qui devra compter une fois de plus sur les frères Ayew et sur Asamoah Gyan.

«Nous avons travaillé à mettre sur pied un groupe complet et compétitif. Notre état d’esprit est bon, nous sommes concentrés», rassure, dans les colonnes de Défis Actuels, le coach Clarence Seedorf.

Coopération et société en vedette dans la presse congolaise

Les quotidiens congolais parvenus jeudi à APA traitent principalement des questions de coopération, dont l’ouverture d’une semaine du Maroc au Congo, les interrogations sur le devenir de la loi sur les partis politiques au Congo et les concertations entre les populations du pool.«Semaine du Maroc : une bonne opportunité d’affaires », écrit le quotidien les dépêches de Brazzaville, soulignant que l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, a lancé le 18 juin à Brazzaville la première édition de cette manifestation marquée lors de sa première journée par une exposition d’objets d’art valorisant la richesse des deux pays.

Sur un autre sujet, le même journal fait écho du partenariat entre les Etats Unis et le Congo dans le domaine de la faune et la flore, rapportant que l’ambassade américaine et le ministère congolais de l’économie forestière ont souligné, lors de la célébration du 25-ème anniversaire du parc national Nouabalé-Ndoki, les efforts de préservation consentis par les deux pays à travers la Wildlife conservation society(WCS).

Par ailleurs, les dépêches de Brazzaville mettent en exergue l’intention des deux pays de consolider ce partenariat.

Pour sa part¸ Le Patriote s’interroge sur ce qu’est devenue la loi sur les partis politiques au Congo et relève que seuls 55 partis politiques sur les 200 recensés étaient conformes après une publication du ministère de l’Intérieur datant de trois ans.

La semaine africaine s’intéresse aux assises de la plateforme départementale du pool tenues du 12 au 13 juin. D’après le journal, elles se sont avéré une véritable palabre au cours de laquelle les fils et filles de cette localité ont échangé sans détour sur leur destin en jetant les bases d’une véritable paix.

Ces assises, renseigne La semaine africaine, se sont tenues en présence des chefs religieux du pool, des représentants du système des Nations unies au Congo et du gouvernement congolais, représenté par le haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants.

25% des Congolais atteints de la drépanocytose (ministère)

Vingt-cinq pour cent des Congolais sont atteints de la drépanocytose, selon les statistiques du ministère congolais de la Santé rendus publiques, mercredi à Brazzaville, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre cette pathologie.Selon le ministère de la santé, « 25% des Congolais sont touchés par la drépanocytose dans sa forme partielle et deux enfants sur cent sont atteints de sa forme totale ».

« Plus de 50 mille personnes (enfants et adultes) vivent sous cette forme totale, très symptomatique avec un risque élevé de mortalité durant la période infantile », a précisé notre source.

 

Centrafrique : la présidentielle fixée au 27 décembre 2020

Julius Gouade Baba, le rapporteur de l’Autorité nationale des élections (ANE) en Centrafrique a informé, mercredi à Bangui, que le premier tour de la présidentielle, qui sera couplée aux législatives, aura lieu le 27 décembre 2020.S’exprimant lors d’une conférence de presse, Julius Gouade Baba a ajouté que le second tour de l’élection présidentielle est prévu le 14 février 2021. Le rapporteur de l’ANE a reconnu que la tenue de la joute électorale nécessite un financement conséquent pour notamment l’enrôlement des électeurs et l’acquisition des matériels électoraux.

Cependant, le compte de l’ANE logé à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), n’est approvisionné par le gouvernement, a renseigné M. Baba. A en croire le rapporteur de l’ANE, même si un financement annuel de 500 millions F CFA est inscrit dans le budget, le gouvernement n’a rien versé depuis 2017.

Par conséquent, il a indiqué que l’ANE ne dispose pas de ressources financières indispensables à l’organisation des élections. Pour l’heure, l’Union européenne (UE) a promis une aide à la Centrafrique.

Cameroun : poursuite de la baisse des exportations de bananes

Les exportations de la banane ont continué de chuter en s’élevant à 16.135 tonnes au mois de mai contre 19.037 tonnes en avril, d’après des statistiques obtenues mercredi par APA auprès de l’Association bananière du Cameroun (ASSOBACAM).Estimée à près de 3000 tonnes de banane en l’espace d’un mois, cette diminution dans les exportations est la plus forte enregistrée jusqu’ici au Cameroun depuis le début de l’année.

Les exportations de bananes ont été l’œuvre de deux entreprises : la société des Plantations du Haut Penja (PHP), filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille, qui a exporté 14.639 tonnes de bananes et la société Boh Plantations qui en a exporté 1496 tonnes.

Comme c’est le cas depuis septembre 2018, l’entreprise publique, la Cameroon Development Corporation (CDC), manque à l’appel. Cette situation est une conséquence de la crise sociopolitique dans les régions (anglophones) du Nord-ouest et du Sud-ouest où se trouvent ses plantations.

Deuxième employeur après l’Etat avec 22.000 salariés, la CDC fonctionne au ralenti. Elle n’assure que 10% de ses capacités au point que la production bananière, qui était en moyenne de 16 000 tonnes par mois, tourne aujourd’hui autour de 1000 tonnes, d’après le rapport d’activités publié durant ce mois de juin.

Violences interethniques en RDC : plus de 300 000 déplacés en deux semaines (HCR)

Les nombreuses attaques entre les groupes ethniques Hema et Lendu dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) auraient déplacé plus de 300 000 personnes depuis début juin, rapporte un communiqué du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) reçu mercredi à APA.« La situation dans la province de l’Ituri (nord-est) s’est dégradée depuis le milieu de la semaine dernière, avec de nombreuses attaques entre les groupes ethniques Hema et Lendu », souligne le HCR, précisant que les deux communautés ont formé des groupes d’autodéfense et sont impliquées dans des meurtres motivés par la revanche.

Par ailleurs, des déplacements massifs de populations fuyant les attaques et contre-attaques dans le territoire de Djugu, ont été signalés dans trois des cinq territoires administratifs de l’Ituri : Djugu, Mahagi et Irumu.

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés dit en outre craindre que cette escalade fasse basculer de vastes régions de la province dans un cycle de violence.

« Nous demeurons vivement préoccupés pour la sécurité des civils après avoir reçu des informations faisant état de meurtres, d’enlèvements, de mutilations et de violences sexuelles perpétrés contre des personnes », a notamment dit le porte-parole du HCR, Babar Baloch, cité dans le communiqué.

Des opérations militaires seraient actuellement en cours dans le territoire de Djugu pour tenter de maitriser la situation, soutient l’agence onusienne.

Les attaques interethniques entre les deux communautés avaient entraîné des déplacements massifs à la fin 2017 et au début 2018, mais la situation s’était calmée. De nouveaux déplacements ont été récemment observés, principalement dans les provinces de l’est de la RDC, y compris les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

La RDC avec environ 4,5 millions de déplacés internes est le troisième pays au monde avec plus de déplacés internes, derrière la Colombie (près de 8 millions) et la Syrie (plus de 6 millions).

La Bourse d’Afrique centrale sera opérationnelle en juillet (régulateur)

La Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC) sera opérationnelle à partir du 05 juillet 2019 à Douala, au Cameroun, a annoncé la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF).Il s’agit là, d’après une note dont APA a obtenu une copie mardi, de la principale décision à l’issue de la session ordinaire du collège de la COSUMAF tenue le 12 juin 2019 à Ndjamena, au Tchad, session notamment marquée par la prestation de serment de nouveaux membres du Collège ainsi qu’un atelier regroupant les différents acteurs, investisseurs et émetteurs de la place financière du Tchad.

« S’agissant de la fusion physique et institutionnelle des deux bourses Douala stock exchange (DSX) et BVMAC), les derniers réglages de diligences restantes sont en cours et aboutiront début juillet 2019 sous la coordination de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) » a déclaré Nagoum Yamassoum le président de la COSUMAF.

En attendant la tenue des Assemblées générales extraordinaires de la BVMAC et de la DSX, relatives à la validation du traité de fusion le 1 er juillet 2019, « il a été proposé que la nouvelle Bourse unifiée soit effective au plus tard le 05 juillet 2019 à Douala siège de la future bourse unifiée », a-t-il indiqué.

Sur la base de ce chronogramme, le régulateur a affirmé que « la réalisation de ces différentes actions devra définitivement sceller l’unification du marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) confirmant ainsi la dynamique observée depuis le 11 avril 2018, date de la signature de la convention de coopération et d’échange d’informations entre la Commission des 3 Marchés Financiers du Cameroun (CMF) et la COSUMAF ».

Pour mémoire, depuis 2016, dans un contexte de réduction drastique des recettes budgétaires, les pays de la sous-région ont adopté le Programme des Réformes Economiques et Financières de la CEMAC (PREF-CEMAC) en vue de restructurer les économies de la CEMAC à travers une profonde diversification des sources de financement des Etats et des entreprises.

Dans cette perspective, « le marché financier sous- régional a été placé au cœur de la stratégie de relance économique de nos pays. C’est à ce titre, que le marché financier est consacré comme maillon essentiel et canal privilégié de financement des dynamiques communautaires » a insisté M. Yamassoum.

C’est lors de sa session extraordinaire du 31 octobre 2017, à Ndjamena, au Tchad que la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC a scellé l’unification des marchés financiers de la sous-région, en établissant le siège de l’Autorité unique de régulation à Libreville au Gabon, celui de la Bourse régionale des valeurs mobilières à Douala au Cameroun et en désignant la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) en qualité de Dépositaire Central des titres, à titre transitoire.

Après le lancement des activités de la COSUMAF en en mars dernier à Libreville, le début des activités de la BVMAC en juillet prochain à Douala marquera définitivement l’unification de la bourse d’Afrique centrale.

RD Congo : des miliciens « Mai-Mai » atteints d’Ebola internés à Beni

Douze miliciens « Mai-Mai » sont internés depuis deux jours dans le Centre de traitement de la maladie à virus Ebola (CTE) de Beni (Est du pays), a annoncé lundi au cours d’une causerie avec ses collaborateurs immédiats, le maire adjoint de cette ville martyre, Modeste Bwanakawa.L’épidémie d’Ebola se serait déclarée dans les maquis tenus par les miliciens « Mai Mai » dans les périphéries de la ville de Beni, a-t-il indiqué, informant que quatorze miliciens se sont présentés au CTE/Beni, mais seulement douze y sont restés tandis que les deux autres ont disparu dans la ville et sont actuellement recherchés.

Ce sont les chefs miliciens eux-mêmes qui ont pris l’initiative d’alerter les équipes de riposte par le biais des autorités urbaines de Beni, a indiqué le maire adjoint ajoutant que ces chefs miliciens se disent prêts à contribuer à l’éradication de cette maladie.

L’on soupçonne que les « Mai Mai » touchés  par Ebola figurent parmi  ceux qui auraient participé  aux  attaques contre les CTE de Katwa et l’hôpital de Butembo où ils auraient emporté des matelas et plusieurs autres effets utilisés par les malades internés.

Les problèmes d’ordre sécuritaire handicapent sérieusement les actions de la riposte contre Ebola, dont la 10ème éruption déclarée officiellement à l’Est de la RD Congo (Ituri et Nord-Kivu) depuis le 1er août 2018 a touché à ce jour 2.148 et fait 1.440 décès avec 588 personnes guéries.

Près de 1600 participants aux 14èmes jeux scolaires au Cameroun

Au total, 1400 athlètes et près de 200 encadreurs et responsables participent depuis ce dimanche à Maroua, dans la région de l’Extrême-nord, à la quatorzième édition des jeux scolaires ligue B, selon les chiffres communiqués par la Fédération nationale du sport scolaire (FENASSCO).Pour les jeux de cette année qui réunissent des élèves des établissements scolaires primaires provenant des dix régions du pays, les athlètes vont rivaliser de prouesse dans onze disciplines sportives, aussi bien en sports collectifs qu’individuels.

Au programme, il y a l’athlétisme, le badminton, la gymnastique, la lutte, le tennis de table, le football, le volley-ball, le handball, etc.

Le ministère de l’Education de base (MINEDUB) et la FENASSCO Ligue B ont assuré que les dispositions « appropriées ont été prises pour le bon déroulement de la compétition », en l’occurrence, le renforcement des mesures de sécurité pour faire face à d’éventuelles attaques de la secte terroriste Boko Haram.

A ce sujet, de nombreux éléments du Bataillon d’intervention rapide (BIR) sont déployés, ont indiqué les autorités.

Selon les organisateurs, les finales nationales ligue B vont se dérouler du 16 au 23 juin 2019 à Maroua et mettent l’accent sur « la paix, le multiculturalisme et l’intégration nationale ».

La FENASSCO Ligue A dont les finales se sont déroulées en avril dernier avec plus de 2000 participants regroupent les élèves des établissements secondaires provenant de toutes les régions du pays.

Le Cameroun veut lever 20 milliards FCFA sur le marché de la Cemac

L’État camerounais procède, mercredi prochain, à une émission de bons du Trésor assimilables (BTA) de l’ordre de 20 milliards FCFA sur le marché de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), selon un communiqué du ministère des Finances (Minfi) parvenu à APA.Cette opération de titres dématérialisés se déroulera auprès de 17 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du pays émetteur, du Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad.

Selon une ordonnance signée le 29 mai dernier par le président Paul Biya, modifiant et complétant certaines dispositions de la Loi de finances de l’exercice en cours, le Cameroun lancera en 2019 des émissions de titres publics pour montant totale de 350 milliards FCFA, pour un budget qui passe de 4850,5 milliards à 5212 milliards FCFA.

Ce glissement, bien que n’étant pas formulé ainsi, vise répondre aux critères du Fonds monétaire international (FMI) avec lequel le pays est sous programme triennal de réformes appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC).

Depuis 2010, année de son émission obligataire inaugurale sur son marché financier domestique, le Cameroun a, selon les données du Minfi, mobilisé un montant de 2616,31 milliards FCFA à travers ses diverses interventions sur le marché des capitaux.

Il a ainsi levé un total de 1370,96 milliards FCFA sur le marché monétaire de la Beac dont 1322,28 milliards FCFA de BTA et 48,68 milliards FCFA d’obligations du Trésor assimilables (OTA) et, sur les marchés financiers national et international, a collecté respectivement 795 milliards FCFA mobilisés par emprunt obligataire, et 450,35 milliards FCFA à travers une émission d’Eurobond.

Le fruit de ces levées de fonds a été consacré, en grande partie, pour 44,29% au secteur de l’eau et de l’énergie, 28,29% aux infrastructures routières et ouvrages d’art, et 13,46% à la construction et la réhabilitation des infrastructures sportives.

Grâce à la dynamique favorable de l’activité économique nationale non pétrolière, qui devrait se poursuivre, le Cameroun prévoit une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel non pétrolier à 5% en 2019 contre 4,2% en 2018 et 3,5% un an auparavant, et à 5,4% en moyenne entre 2020 et 2021.

Tchad: création d’une nouvelle coordination générale de l’opposition

Des partis politiques tchadiens, réunis samedi en plénière, ont crée une nouvelle Coordination générale de l’opposition (CGO), dont le coordonnateur est le député Saleh Kebzabo.Contacté par APA, le premier rapporteur de la CGO, le député Clément Djimet Bagaou a fait savoir que 90% des partis politiques de l’opposition sont dans la nouvelle structure. 

« Cette coordination englobe la majorité de regroupements des partis de l’opposition. L’objectif est d’avoir une synergie d’action, parler d’une seule voix, travailler en synergie et surtout avoir un cadre de toute de l’opposition pour se retrouver facilement », a-t-il expliqué. 

Il a ajouté: « Nous ne voulons pas continuer dans la division de regroupements des partis politiques de l’opposition. On a eu trop de division en oubliant même qu’on devrait travailler ensemble pour le bien-être de la population ».

Le nouveau chef de file de l’opposition, Felix Romadoumngar Nialbé a affirmé que « l’opposition démocratique tchadienne ne saurait être un démon à deux ou trois têtes ».

La nouvelle Coordination générale de l’opposition est dirigée par un bureau de cinq membres. 

Les flux financiers illicites font 50 milliards de dollars par an en Afrique (expert)

Les pertes subies chaque année par l’Afrique, en termes de flux financiers illicites, représentent 50 milliards de dollars comparés aux 46 milliards de dollars reçus en 2012) au titre de l’aide publique au développement, a confié à APA Ervice Tchouata, conseiller du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales.Interrogé en marge de la 34ème conférence annuelle du Cercle de réflexion et d’échange des dirigeants des administrations fiscales (Credaf), tenue du 10 au 13 juin 2019 dans la capitale camerounaise, Yaoundé, l’expert affirme que ces estimations sont sans doute en deçà de la réalité, face à un système de données inexistant pour tous les pays du continent.

L’étude de ce phénomène, explique Ervice Tchouata, exclut souvent certaines formes de flux financiers qui par nature sont secrets et ne peuvent de ce fait être correctement estimés à l’instar des sommes résultant de la corruption et du trafic de drogues, de la traite des personnes ou encore du trafic des armes à feu.

Partant de là, il a appelé au renforcement de la transparence et à la coopération fiscale internationale à travers la mise en place des conditions nécessaires pour l’échange automatique de renseignements au moyen d’outils numériques, le développement de la culture de l’échange de renseignement à des fins fiscales.

De même, M. Tchouata préconise le renforcement du cadre juridique dans le but de garantir la disponibilité et l’accès aux informations pertinentes à des fins fiscales, l’adaptation de l’organisation des administrations fiscales aux fins de permettre l’échange des renseignements, mais également le renforcement des capacités des agents des services fiscaux.

Cameroun : augmentation des clients actifs d’Eneo (rapport)

L’opérateur d’électricité Energy of Cameroon (Eneo) a revendiqué, dans un rapport reçu à APA, plus de 1,204 million de clients actifs à fin avril 2019, en croissance de 6,6% par rapport à l’année d’avant correspondant à 29.487 nouveaux branchements réalisés, une augmentation de 27,4%.Ceci correspond à 89% de branchements réalisés dans les délais, soit une hausse de 15,7% par rapport à 2018 pour une durée moyenne de réalisation des branchements qui passe de 18 jours en 2018 à 4 jours en 2019, avec par ailleurs 7961 autres clients en instance de branchement.

Eneo confesse toutefois un taux de surfacturation et autres anomalies en légère hausse, plusieurs cas de délais irréguliers de coupure après dépôt effectif des factures ainsi qu’une baisse sensible du taux de traitement des réclamations.

Dans le même temps, l’opérateur affirme avoir enregistré une détérioration de la qualité de l’énergie servie aux usagers au cours des derniers mois : bien que les travaux sur le réseau aient été intensifiés, il est noté une augmentation des microcoupures de moins d’une heure, avec une moyenne de plus de deux chaque jour à travers le réseau.

De manière générale, explique-t-il, les délais de reprise se sont rallongés du fait des difficultés d’accès dans certaines parties du pays, de la situation sécuritaire dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sous conflit séparatiste, des problèmes d’approvisionnement en poteaux-bois, mais également du manque de devises destinées à payer les fournisseurs à l’étranger.

En matière de sécurité, Eneo déplore 2 décès et 10 blessés dans le public, du fait de l’état du réseau électrique, correspondant à une baisse de 50% et 64% respectivement, pour les décès et les blessés par rapport à 2018.

Dans le même ordre d’idées, le rapport note une baisse de 31% des incidents dus aux matériels endommagés chez les consommateurs, de 75% des incidents dus à la surcharge des ouvrages, de 35% des incidents dus aux travaux programmés, réalisés surtout dans les métropoles politique et économique, Yaoundé et Douala respectivement, prioritairement sur le remplacement des matériels avariés et des supports.

Le Cameroun a amélioré de 0,69% son score en 2019 au chapitre du raccordement à l’électricité, dans le rapport «Doing Business» établi par la Banque mondiale sur le climat des affaires.

Cameroun : vers la ratification de l’accord de la Zone de libre-échange continentale

Le gouvernement camerounais a déposé un projet de loi à l’Assemblée nationale et au Sénat en vue de la ratification de l’accord portant création de la Zone de libre échange continentale (Zlec) a appris samedi APA de sources parlementaires.Ledit projet fait partie des trois projets déposés sur la table des députés réunis depuis lundi dernier respectivement à l’hémicycle du Palais des Verres de Ngoa-Ekellé et au Palais des Congrès à Yaoundé, dans le cadre de leur deuxième session ordinaire annuelle.

Cette ratification devrait permettre au Cameroun de renforcer sa coopération avec les autres pays du continent, de s’ouvrir à de nouveaux marchés, de maximiser ses ressources et d’approfondir l’intégration économique africaine à travers la création d’un marché unique.

Le 29 avril 2019, le seuil des 22 ratifications nécessaires pour son entrée en vigueur était franchi, d’où la démarche actuelle des autorités camerounaises de se conformer à cette disposition de l’Union africaine (UA).

Conformément à l’article 3 de cet accord signé par une quarantaine de pays dont le Cameroun le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda, « la Zone de libre échange continentale vise à créer un marché unique pour les marchandises et les services facilité par la circulation des personnes et des biens ».

L’objectif à terme étant d’approfondir l’intégration économique du continent conformément à la vision panafricaine d’une « Afrique intégrée, prospère et pacifique », telle qu’énoncée dans l’Agenda 2063.

Une Afrique intégrée économiquement à travers la création d’un marché libéralisé pour les marchandises et les services, la contribution à la circulation des capitaux et des personnes physiques et la facilitation des investissements entrent également dans les visées de la Zlec.

En plus de ces objectifs spécifiques, la Zlec vise à long terme, la création d’une union douanière continentale, la promotion et la réalisation du développement socio-économique inclusif, la promotion du genre et le renforcement de la compétitivité des économies des Etats aux niveaux continental et mondial.

Vers une nouvelle société étatique de transport urbain au Gabon

Une nouvelle société de transport urbain dénommée « Trans-urb » verra bientôt le jour au Gabon afin d’améliorer l’offre publique de transport collectif de masse, notamment à Libreville et sa périphérie, annonce le communiqué du conseil des ministres.Selon le communiqué reçu vendredi soir à APA, cette deuxième société de transport urbain sera dotée d’un parc de 300 autobus et créera 300 emplois directs et 200 emplois indirects.

Pour le gouvernement, la création de cette entreprise vient répondre avec efficacité à la forte demande due à l’explosion démographique de la capitale gabonaise qui compte un plus de la population totale du pays estimée à 1,8 million d’habitants.

Elle permettra aussi d’améliorer la fluidité du trafic avec la limitation de l’utilisation des véhicules individuels.

L’Etat annonce la création de cette seconde société alors que la première Société gabonaise de transport (Sogatra), n’arrive pas non seulement à répondre à la forte demande des clients, son parc automobile est réduit à moins d’une cinquantaine d’autobus.

Les employés estimés à plus de 1000 sont sans salaire depuis plusieurs mois.

RDC: réception officielle du Musée national

La Corée du Sud a procédé, vendredi à Kinshasa, à la remise officielle au gouvernement congolais des clés du bâtiment du Musée national de la RDC (MNRDC) construit grâce à un financement de l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) à hauteur de 21 millions USD.A cette occasion, la vice-présidente de KOICA, Baek Sook Hee qui a fait le déplacement de Kinshasa pour la circonstance, a souligné que ce bâtiment est le plus grand projet réalisé par son agence en Afrique.

Ce musée  va présenter la diversité de la culture congolaise tout en  créant un environnement pour l’éducation et un espace optimal pour permettre au peuple congolais d’apprendre et de mieux préserver son histoire.

Le MNRDC qui sera officiellement inauguré et ouvert au public au mois d’octobre prochain comprend notamment des salles d’exposition,  de stockage, de conférences et des cafétérias ainsi que  des bureaux et d’autres espaces aménagés dans l’enceinte du bâtiment.