Six chefs d’Etat attendus aux obsèques d’Etienne Tshisekedi, jeudi

Six chefs de l’Etat africains sont attendus aux obsèques de l’opposant et ancien Premier ministre, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, père de l’actuel président de la République, décédé à Bruxelles, en Belgique, le 01er février 2017 des suites d’une embolie pulmonaire à l’âge de 84 ans.Ces six chefs d’Etat sont le Congolais Dénis Sassou Nguesso, l’Angolais Joao Lourenco, le Zambien Edgar Lungu, le Togolais Faure Gnassigbe, le Guinéen Alpha Condé et le Rwandais Paul Kagame.

Au programme de ces obsèques qui vont se dérouler du 30 mai au 01er juin à Kinshasa, il est notamment prévu l’arrivée de la dépouille le 30 mai ainsi que des hommages officiels le vendredi 31 mai au stade des Martyrs avant l’inhumation prévue le samedi 01er juin au mausolée spécialement conçu à cet effet dans la commune de la N’sele, à l’Est de Kinshasa.

Le gouvernement a décrété que la journée du jeudi 30 mai sera « chômée et payée » à Kinshasa afin de permettre à la population de réserver « un accueil digne » au premier ministre honoraire Etienne Tshisekedi.

Cent trois agents de la Minusca décédées dans l’exercice de leur mandat

Au total, 103 personnes travaillant pour la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) ont perdu la vie dans l’exercice de leur mandat de protection des populations en détresse, a déclaré, mercredi à Bangui, le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique, Mankeur Ndiaye.Il s’exprimait à l’occasion de la célébration de la journée internationale des casques bleus instituée en 1948 par les Nations Unies pour honorer le travail de maintien de la paix qu’assurent certaines personnes dans le monde.

Quelque 12.000 casques bleus appuyant le rétablissement de l’autorité de l’État et qui assurent en même temps la sécurité des populations souvent attaquées par des groupes armés qui dominent en RCA sont actuellement déployés sur l’ensemble du territoire national.

Outre la mission de maintien de la paix, les casques bleus apportent des soins ou suppléent l’État dans certaines activités de survie des populations grâce aux activités civilo-militaires.

8500 athlètes attendus à la 3ème édition des 10 km de Port-Gentil

Quelque 8500 athlètes, dont des célèbres marathoniens de l’Afrique de l’est prendront part à la 3ème édition des 10 km de Port-Gentil, la capitale économique du Gabon, prévue le 30 juin 2019, a appris APA mercredi auprès de son comité d’organisation.Chez les hommes, on retrouvera cette année le vainqueur en titre de l’épreuve l’Ougandais Kortek Maxwell qui s’est imposé l’an passé en 28’03. Il a par ailleurs remporté cette même année les  10 km de Santos (Brésil) en 27’22.

Le Kenyan Korio Alex, détenteur du record du 10km de Port-Gentil depuis la 1ère édition (en 27’48) et 3ème du podium de l’édition 2018 en 28’21, sera également présent.

Le Kenyan Kipkoech Vedic, l’homme à surveiller lors de cette 3ème édition, affiche des temps de référence de très haut-niveau : 3ème du 10km de Valencia (Espagne) en 27’25 ; 3ème du 10km de Laredo (USA) en 27’37.

Un autre Kenyan, Ngeno Benard, présente également un beau palmarès avec notamment des victoires sur le 10km de Mobile 2018 en 27’45, sur le Semi-Marathon de Zallaq (Brunei) 2019 en 59’47 et également sur le Semi- Marathon d’Istanbul (Turquie) 2019 en 59’56.

L’Ougandais Bushendich Mande, vainqueur du 10km de Brunssum (Hollande) 2019 en 27’56, sera présent avec l’ambition de faire mieux que l’an passé : il avait terminé au pied du podium du 10km de Port-Gentil 2018, à la 4ème place en 28’58.

Chez les femmes, on retrouvera un groupe avec des temps de références impressionnants, composé notamment de la titulaire du record de l’épreuve 31’36, la Kenyane Chepngetich Ruth qui avait remporté la 1ère édition du 10km de la capitale économique gabonaise. Elle a également terminé 3ème de l’épreuve l’an passé en 32’30. Elle a par ailleurs remporté le dernier Marathon de Dubaï (UAE) en 2h 17’08 ».

Face à elle, ses compatriotes Chirchir Evaline, 3ème au 10km de Valence (Espagne) 2019 en 30’43 ; Jepchirchir Peres championne du monde du Semi-Marathon en 2016 et Vainqueur du 10km de Prague (République Tchèque)) 2015 en 30’55 ; et Tuei Sandra 2ème au dernier 10km de Port-Gentil en 31’46 et vainqueur du 10km de Valence (Espagne) 2018 en 30’57.

RCA : plus de 600 mille élèves à l’assaut du Certificat du Fondamental 1

Plus de six cents mille élèves centrafricains ont démarré, ce mercredi, l’examen du Certificat du Fondamental I, diplôme qui sanctionne la fin des études primaires.Ces candidats répartis dans plusieurs centres ont entamé l’examen par les épreuves écrites du français et des mathématiques. Les épreuves orales composées de la lecture et de la récitation sont prévues vendredi prochain.

Pour Gilbert Sélonkoué, directeur général de l’enseignement primaire et secondaire, le dispositif nécessaire pour la sécurité des candidats a été mis en place avec l’appui de la MINUSCA, la mission onusienne dans le pays, pour aider à la bonne tenue de cet examen.

La capitale Bangui compte à elle seule plus de 27 mille candidats. Ajoutons que le lundi dernier ces mêmes candidats ont composé le concours d’entrée en sixième dont le succès donne l’accès au collège et lycée.

Tchad : près de 4000 candidats au recrutement d’enseignants

Au total, 3898 candidats ont passé, mercredi à Ndjamena, le test de recrutement des enseignants scientifiques, organisé par le ministère de l’Education nationale.Les candidats à cet examen ont composé dans les lycées techniques Félix Eboue et N’djari.

Sur les 3898 candidats, 1439 seront sélectionnés en vue de signer un contrat avec l’Etat tchadien. Ils seront ensuite affectés dans les régions où ils ont déposé leurs dossiers pour ce recrutement.

Les besoins sont ainsi répartis : 37% de places sont accordées aux candidats de la discipline Mathématiques, 31% pour la Physique-Chimie, 28% pour la Science de la vie et de la terre (SVT) et 4% pour les informaticiens et les techniciens en informatique.

C’est la première fois que l’Etat organise un test de recrutement pour la contractualisation des enseignants. Selon des sources proches du ministère de l’Education nationale, le contrat n’a pas une durée « clairement définie », mais « l’Etat peut le résilier à tout moment en cas de difficultés financières ou tout autre ».

Certains candidats ont signalé n’avoir pas vu leur nom sur la liste des postulants, mais le coordonnateur du pool d’inspecteurs pour la ville de N’Djamena, Mahamat Alhabib Bahar les a exhortés déposer une requête afin que la coordination puisse statuer sur leur cas.

Pétrole tchadien : 11,58 milliards F CFA de droits de transit pour le Cameroun (exploitant)

Le pétrole tchadien a généré pour le Cameroun des droits de transit évalués à 11,58 milliards F CFA au 1er trimestre 2019 contre 8,38 milliards F CFA sur la même période de l’année précédente, soit une hausse de 38,19 %, rapporte dans un communiqué reçu mercredi à APA, le Comité de pilotage et de suivi des pipelines.Du 1er au 30 avril 2019, le volume cumulé des enlèvements du brut tchadien au terminal de Kribi (sud) a atteint 15,13 millions de barils contre 12,07 millions de barils au 1er trimestre 2018. Au cours de cette année, le Trésor camerounais a engrangé 30 milliards F CFA de recettes sur cet ouvrage mis en service le 24 juillet 2003.

L’oléoduc, à cheval entre le Cameroun et le Tchad, couvre une distance de 1080 kilomètres dont 900 dans le territoire camerounais. Cette infrastructure est exploitée par Cameroon Oil Transportation Company (Cotco) et par Tchad Oil Transportation Company (Totco), des filiales du pétrolier américain ExxonMobil.

Les droits de transit de ce pipeline ont récemment fait l’objet d’une révision à travers une convention d’établissement signée en fin septembre 2018. Celle-ci a fait passer le baril de 1,30 (762 F CFA) à 1,32 dollar US (774 F CFA) jusqu’au 30 septembre 2023.

Avec cette approche sur le long terme basée sur la négociation à un taux fixe des frais de transit par baril, ExxonMobil espère « avoir une source sûre de revenus plutôt que d’être à la merci des prix parfois volatiles du pétrole ».

Le Gouvernement tchadien a pour «priorités» l’organisation des élections (Déby)

Les « priorités » du gouvernement tchadien sont notamment d’organiser cette année des élections inscrites « dans le strict respect des textes » réglementaires, a déclaré, mercredi à N’Djaména, le président Idriss Déby, révélant que dans le cadre de ces consultations l’Etat débloquera sur fonds propres une enveloppe de 30 milliards de FCFA.Concernant cette contribution étatique, des premiers décaissements ont été faits en faveur de Commission électorale nationale indépendante (Céni) et du  Bureau permanent des élections qui ont reçu respectivement 900.000.000 FCFA et 436.640.000  FCFA, a affirmé le chef de l’Etat, au cours d’une audience accordée aux membres de la Céni et du Cadre du dialogue.

«Les démarches sont entreprises auprès de nos partenaires traditionnels pour la mobilisation du gap potentiel des budgets de ces élections », a-t-il ajouté non sans relever : « nous ne sommes qu’au stade des annonces d’intention de contributions, (et) le Gouvernement ne désespère pas de voir ce gap comblé à l’effet de nous accompagner à créer dans notre pays les conditions qui s’accordent avec les principes universels d’organisation du suffrage universel, selon les règles démocratiques ».

Tout en invitant la « CENI à redoubler d’efforts, pour se montrer digne de la confiance qui lui est accordée, pour l’organisation dans les meilleurs délais des élections annoncées », le président Déby a fait part de sa conviction que « des élections libres, démocratiques et transparentes que tout le monde appelle de tous ses vœux, ne peuvent être que le fruit de l’action déterminée de toutes les parties prenantes au processus ».

Le limogeage du Dg de la Camair-Co alimente les journaux camerounais

Le limogeage, la veille du directeur général de la Cameroon Airilines Corporation (Camair-Co), Ernest Dikoum, est en vedette dans les journaux du pays parus mardi.La compagnie aérienne nationale a de nouveaux dirigeants, annonce sobrement le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune : le président du conseil d’administration (PCA), Louis Georges Njipendi, cède son fauteuil au ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe et prend les commandes de la maison avec pour adjoint Max Constant Mve.

C’est «le crash managérial à Camair-Co», s’exclame The Guardian Post quand son confrère, Émergence, rappelle que l’entreprise accueille en 8 ans d’existence son 6ème directeur général, les chances de succès du nouveau venu étant par ailleurs fortement compromises.

Le directeur général de cette compagnie, qui n’a véritablement jamais réussi à décoller, est sur un siège essentiellement éjectable, convient Camer Press sauf que, rappelle finement Le Quotidien de l’Économie, sous le titre «Ernest Dikoum, l’incompris», le partant cède le poste à un PCA qui lui donnait régulièrement son quitus de bonne gestion depuis 33 mois.

C’est que M. Dikoum, explique Le Jour, laisse une boîte aussi sinistrée qu’il l’avait trouvée, c’est-à-dire une compagnie sans flotte ni perspective, avec toujours les mêmes intrigues. Un constat que confirme Le Messager, à savoir que la Camair-Co «bat de l’aile».

Sans aucun doute, renchérit InfoMatin, c’est «la mafia» qui a obtenu la tête de M. Dikoum, aux commandes d’une société sinistrée et ayant régulièrement refusé d’exécuter des ordres de décaissement obéissant invariablement à la même mécanique : une sortie de fonds dont une partie prend des destinations inconnues.

«Mafia» est le mot qui revient également dans les colonnes du bihebdomadaire Aurore Plus, qui évoque «une caste dépensière» ayant pris en otage une compagnie sinistrée congénitale, qui n’a jamais véritablement réussi à trouver la vitesse de croisière.

«On en vient jusqu’à oublier qu’en 2016, le président Paul Biya avait adopté un plan de redressement proposé par le fameux cabinet Boeing Consulting, à la demande du gouvernement camerounais. Présenté par le gouvernement comme une panacée, ledit plan prévoyait un accompagnement de 18 mois, le déblocage d’une enveloppe de 60 milliards FCFA, le renforcement de la flotte à 14 avions. On promettait, entre autres, la relance des vols domestiques, l’ouverture de 5 dessertes intercontinentales et de 13 destinations régionales.»

D’une flotte de 6 avions, rappelle cette publication, Camair-Co revendique désormais un seul Modern ARK 60 (MA60) de fabrication chinoise, les autres appareils (un Boeing 767-300 ER, deux Boeing 737-700, un MA60 et un Bombardier Q400) étant hors service depuis des mois.

«Air bricole», «grand rafistolage» sont les termes choisis par Mutations pour qualifier la situation : une entreprise à genoux et asphyxiée par une dette estimée à 35 milliards FCFA, une chute libre, l’annulation des vols devenue un fait banal, menaces de grève à répétition du personnel, un problème plus systémique que managérial.

Mais la tâche ne semble pas effrayer le nouveau pilote Louis Georges Njipendi, qui, dans Cameroon Tribune, reconnaît certes de nombreux défis à relever mais rassure : «On va vraiment aller à l’intérieur pour voir quels sont les véritables problèmes, les étudier pour pouvoir y apporter des solutions. Mais cela doit se faire rapidement.»

198 milliards f cfa de redevance forestière au Cameroun

Les recettes perçues par le trésor public au titre de la Redevance forestière annuelle (RFA) au cours de ces quinze dernières années au Cameroun s’élèvent à 198 milliards de FCFA, a-t-on appris lundi auprès des services compétents du ministère des Forêts et de la Faune.Dans un rapport dont APA a pu obtenir une copie, ces ressources financières qui couvrent la période 2000-2016 confirment que le secteur forestier constitue la troisième ressource de l’Etat après les secteurs agricole et le pétrolier.

Sur cette enveloppe globale, 99 milliards de FCFA, soit 50% des revenus ont été reversés aux municipalités et aux communautés riveraines, conformément à la circulaire de 2015 qui attribue 50% de RFA à l’Etat et la moitié aux communes et aux riverains.

Les taxes forestières ont rapporté 23 milliards de FCFA dans les caisses de l’Etat en 2016, dont 4,1 milliards de FCFA représentant des taxes d’abattage.

Ces chiffres devraient être revus à la hausse avec de nouveaux investissements annoncés dans ce domaine de production, à travers notamment le Complexe industriel intégré de transformation de bois de Lomié (CIBLO) dans l’Est du pays.

L’espace forestier national s’étend sur 22 millions d’hectares, ce qui représente 46,25% de la superficie totale du pays.

Selon les dispositions réglementaires en vigueur, les communes et les sociétés d’exploitation forestière peuvent mener leurs activités sur une superficie de 17,5 millions d’hectares.

Tchad : la CENI annonce des législatives en 2019

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Kodi Mahamat a déclaré, lundi à N’Djaména, que son « institution s’engage à travailler avec méthode, célérité et dans la rigueur pour la tenue d’une compétition loyale en vue du renouvellement de la représentation nationale ».Depuis sa mise en place il y a deux mois, l’équipe dirigeante de la CENI qui faisait face à la presse, a évoqué pour la première la tenue des élections législatives en 2019 sans donner, ni le mois ni une date exacte.

« L’année 2019 est belle est bien une année électorale », a lancé Kodi Mahamat, avant d’ajouter que « le pari d’organiser des élections ne peut être tenu que si tous les différents acteurs du processus électoral collaborent activement avec la CENI pour réunir les conditions favorables à une compétition loyale ».

Tout en rassurant que le pari sera tenu à la satisfaction de tous, M. Kodi a reconnu que « le chronogramme des élections n’est toujours pas prêt pour des raisons de préparation ».

Face à la contestation de sa personne et des autres membres de l’institution, M. Kodi a appelé tous les acteurs politiques à s’engager aux côtés de la Ceni dans le processus enclenché et qui est désormais irréversible.

De ce fait, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) se dit prête à recevoir toutes suggestions, propositions et sollicitations pour la bonne marche du processus électoral.

Le drame de Paoua, sujet dominant dans la presse centrafricaine

Les journaux centrafricains de ce vendredi traitent principalement de la récente attaque sanglante du groupe rebelle 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) d’Abass Sidiki ayant causé la mort de 34 personnes dans les villages de Koundjili, Ndjondjom et Bohong, à Paoua (nord-ouest).Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH) informe que « le gouvernement lance à Abass Sidiki, chef des 3R un ultimatum de 3 jours pour livrer les auteurs de ces violences à la justice ».

Cet ultimatum « expire ce vendredi et les yeux sont tournés sur Sidiki », précise Nouvel Espoir. Pour sa part, Corbeau News souligne que « la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine), tout comme le gouvernement et quelques partis politiques, ont condamné l’attaque des 3R qu’ils qualifient de « barbare et inacceptable ».

L’événement annonce qu’ «une délégation gouvernementale est (attendue) à Paoua », avant de faire savoir que « le président de la République Faustin Archange Touadera a décrété 3 jours de deuil national en mémoire aux victimes de Paoua et de la Sœur Inès sauvagement assassinée à Nola, à l’ouest du pays ».

Sur un tout autre sujet, le RJDH fait remarquer que « 41 jours après son adoption par les députés, la loi portant sur le Code électoral de la Centrafrique n’est pas encore promulguée par le Chef de l’État ».

A en croire ce journal, « le gouvernement ne serait pas d’accord sur quelques amendements apportés par le parlement ». Pour L’Expansion, « l’article portant sur la démission du Président de la République six mois avant les élections » est le principal point qui retarde la promulgation de cette loi.

De l’avis d’un proche de Touadéra cité par L’Expansion, il s’agit là d’ « une machination politique dont l’objectif est de créer des troubles durant les élections et d’amorcer une crise électorale».

La diversité s’affiche en couverture des journaux camerounais

La crise anglophone continue de préoccuper les journaux camerounais parus vendredi, avec une incursion remarquée dans les sphères du social, de l’économie ou encore des infrastructures.La barbarie, dans le conflit sécessionniste des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, est montée d’un cran ces dernières semaines avec ce que le quotidien à capitaux privés Mutations qualifie de «spectacle des têtes coupées», des crimes par décapitation qui se banalisent, dont on exhibe les parties supérieures du corps sur les réseaux sociaux et sur la place publique comme des trophées de guerre.

Dans un communiqué dont se fait l’écho The Guardian Post, le syndicat des enseignants anglophones (Cattu) dit sa totale indignation, face aux attaques perpétrées contre les dispensateurs du savoir et dont l’un des membres, justement, a été égorgé en début de semaine à Bamenda (Nord-Ouest).

Depuis le début de conflit, en octobre 2016, les organisations de défense des droits de l’homme, dont les constats sont relayés par ce même quotidien de langue anglaise, ont recensé pas moins de 206 villages rasés en zone de conflit, la responsabilité de ces actes étant attribuée à la fois à l’armée régulière et aux milices séparatistes.

Ce qui est plus choquant encore, renchérit Le Jour, c’est ce «regard distant des Africains» face au drame, le principe de non ingérence faisant foi pour limiter les interventions à de simples déclarations n’ayant aucune incidence sur le théâtre des opérations.

«Qu’il s’agisse de l’Union africaine ou de ses États membres qui se disent amis du Cameroun, on peut convenir que laisser la crise perdurer, c’est prendre le risque de voir son aggravation et même son suintement, sur les pays voisins», met en garde l’historien et analyste politique Ahmadou Sehou.

C’est dans ce contexte d’incertitudes que le gouvernement, s’insurge Émergence, trouve le moyen de se donner en spectacle à travers le Premier ministre, Dion Ngute et le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, qui affichent des positions antinomiques quant aux discussions annoncées par le président Paul Biya sur la forme de l’État, remettant fortement en cause la volonté du pouvoir d’instaurer un dialogue sincère et inclusif de sortie de crise.

Le temps joue contre le sommet du pays, constate The Guardian Post, invitant l’exécutif à prendre d’urgence des mesures de confiance afin de stopper la violence, les morts, les réfugiés et les déplacés internes.

La polémique sur le sujet s’est transportée la veille en Conseil de cabinet, organe de coordination de l’action gouvernementale pendant lequel, selon Essingan, le chef du gouvernement a tenu à mettre le patron de l’Intérieur à sa place, lui rappelant le principe de la solidarité gouvernementale et l’invitant à la mesure.

Ce que le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, lui, retient de ces assises de l’exécutif est l’ouverture d’une réflexion sur la maîtrise des dépenses d’investissement dans le secteur névralgique du réseau routier national.

L’une des mesures de cette approche, répondent en écho Émergence et Le Quotidien de l’Économie, est le projet de mise sur pied d’une usine locale de production du bitume, qui s’il aboutissait impacterait positivement sur les coûts finaux des infrastructures.

À fond sur le social, L’œil du Sahel se penche sur la hausse du prix du kilogramme de viande de bœuf sur le marché, en cette période de ramadan pour la communauté musulmane : entre 200 et 300 FCFA de renchérissement dans les marchés de la capitale, Yaoundé, du fait de la demande devenue supérieure à l’offre.

«Actuellement, c’est le jeûne du ramadan qui conditionne le prix de la viande de bœuf sur le marché, explique Saliou, un boucher dans les colonnes du tri-hebdomadaire régional. Plus la demande est élevée, plus les enchères grimpent. Et ces prix varient d’un marché à l’autre. Pour dire qu’il n’y a pas de prix standard.»

Kinshasa, hôte de la 48ème réunion du Comité consultatif de l’Unsac

La 48ème réunion du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (Unsac) se tiendra du 27 au 31 mai 2019 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), annonce un communiqué du Bureau régional des nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca) reçu vendredi à APA.Selon la note, les Etats membres évalueront la mise en œuvre des recommandations de la précédente session, tenue à Ndjamena (Tchad) en décembre 2018, et échangeront des informations et des analyses sur la situation géopolitique et sécuritaire de la sous-région.

Les discussions sur ce dernier point seront soutenues par un rapport ad hoc du secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sur les récents développements politiques et institutionnels en Afrique centrale ainsi que sur les enjeux liés à la gouvernance, aux processus électoraux, à la situation humanitaire, aux droits de l’homme et à la sécurité intérieure et transfrontalière.

Plusieurs autres questions importantes figurent également à l’ordre du jour de la réunion de Kinshasa. Il s’agit, entre autres, des activités des groupes terroristes dans la sous-région, y compris Boko Haram et l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), le mercenariat et le crime transnational organisé, la piraterie maritime dans le golfe de Guinée, le trafic illicite des ressources naturelles, la libre circulation des personnes, la réforme du secteur de la sécurité et l’impact sécuritaire des conflits liés à la transhumance et au pastoralisme.

Ce dernier sujet sera au centre d’un atelier qui se tiendra en marge de la 48e réunion de l’Unsac, du 26 au 27 mai courant. Il sera suivi par une rencontre des points focaux de l’UNSAC puis celle des experts, du 28 au 30 mai prochain.

La session ministérielle du Comité, quant à elle, aura lieu le 31 mai. Celle-ci regroupe les ministres des Affaires étrangères et autres chefs de délégation comprenant généralement des représentants des ministères en charge de la Sécurité, de l’Intérieur, de l’Immigration ou de la Défense. Le Représentant spécial et chef de l’Unoca, François Louncény Fall, y prendra également part.

Plusieurs autres entités onusiennes et des représentants des organisations sous régionales, régionales et internationales, y compris celles ayant le statut d’observateur au Comité, présenteront des exposés rendant compte de leurs contributions aux efforts de paix et de sécurité en Afrique centrale.

La première partie des travaux du comité sera dirigée par le ministre tchadien des Affaires étrangères, président en exercice du comité depuis la 47e réunion tenue à Ndjamena du 3 au 7 décembre 2018. Il cèdera ensuite le fauteuil à son homologue de la RDC, qui assurera la présidence tournante de l’Unsac pendant les six prochains mois.

Mis en place en 1992 par une résolution de l’Assemblée générale de l’Onu, le comité comprend les onze pays membres de l’espace CEEAC : Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine (RCA), Congo,  République démocratique du Congo (RDC), Gabon,  Guinée équatoriale, Rwanda, Sao Tomé et Principe et  Tchad. 

Son siège est à Libreville, la capitale gabonaise, et son Secrétariat est assuré par l’Unoca.

Cameroun : 23 Lionnes indomptables sélectionnées pour le Mondial 2019

L’entraîneur de la sélection féminine de football du Cameroun, Alain Djeumfa, a rendu publique, ce vendredi, une liste de 23 joueuses sélectionnées pour la Coupe du monde 2019 qui se disputera en France du 7 juin au 7 juillet.Les Lionnes indomptables sont actuellement en Espagne où elles effectuent leur mise au vert jusqu’au 6 juin. Les Camerounaises se sont inclinées sur le score de quatre buts à zéro, le 17 mai dernier, contre les Ibériques en match de préparation. Quatre jours plus tard, elles avaient battu le club de Levante sur le même score.

 Au Mondial 2019, les protégées du coach Alain Djeumfa sont logées dans le groupe E qu’elles partagent avec le Canada, la Nouvelle-Zélande et les Pays-Bas.

La liste des 23 Lionnes indomptables :

Gardiennes: Annette Flore Ngo Ndom (Amazones FAP, Cameroun), Marthe Omgmahan (Awa Girls, Cameroun), Isabelle Mambingo (Sinshine Queen’s, Nigeria).

Défenseuses: Augustine Edjangue (Arna Bjornar, Norvège), Falone Meffoumetou (Guingamp, France), Yvonne Leuko (Strasbourg, France), Isis Sonkeng (Amazones FAP, Cameroun), Christine Mani (AS Lorraine, France), Aurielle Owona (Dijon, France), Estelle Laura Johnson (Sky Blue, États-Unis).

Milieux de terrain: Raïssa Feudjio (Tenerife, Espagne), Charlène Meyong (Louves Minproff, Cameroun), Geneviève Ngo Mbeleck (Amazones FAP, Cameroun), Jeannette Ngock Yango (US Saint-Malo, France), Marlyse Ngo Ndoumbouck (AS Nancy, France), Thérèse Abena Ninon (Louves Minproff, Cameroun).

Attaquantes: Gabrielle Aboudi Onguene (CSKA Moscou, Russie), Henriette Akaba (Amazones FAP, Cameroun), Gaëlle Enganamouit, Madeleine Ngono Mani (Ambilly FC, France), Alexandra Takounda (Éclair, Cameroun), Nchout Ajara (Valerenga, Norvège), Michaela-Batya Abam (Paric FC, France).

Tchad: le Conseil islamique regrette les affrontements meurtriers à l’est du pays

Le deuxième vice-président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Tchad (CSAI), Cheikh Ahmat Nour Mahamat Al-Hilou a regretté, jeudi à N’Djaména, les affrontements sanglants entre musulmans qui ont fait plusieurs morts dans deux régions de l’est du pays.Dans une déclaration à la presse, Al-Hilou a invité les belligérants à conformer aux ordres de Dieu et à mettre fin à la crise. Le CSAI qui dit avoir suivi avec beaucoup de regrets ces évènements malheureux, « ne comprend pas, comment des musulmans se battent avec mort d’hommes en ce mois béni du ramadan ».

Tout en présentant ses condoléances aux familles endeuillées, le Conseil islamique a appelé à la cessation des hostilités et demande aux deux communautés en conflit de revenir à la raison.

Le vice-président du Conseil islamique, Cheikh Ahmat Nour Mahamat Al-Hilou a ainsi instruit ses bureaux provinciaux et les prédicateurs des régions concernées de prêcher les paroles religieuses pour que la situation redevienne normale.

Cameroun : dématérialisation des services de la Caisse de sécurité sociale

La Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) a franchi un cap dans la dématérialisation et la digitalisation de ses services, en optant pour le paiement électronique des assurés sociaux, a appris APA jeudi auprès de cette entreprise publique.Avec cette numérisation, les cotisations sociales et les allocations familiales se paient par mobile money.

Une innovation matérialisée par la signature d’un double accord de partenariat entre la CNPS et Orange Cameroun et qui concerne deux prestations majeures, en l’occurrence, 41% pour les prestations familiales qui représentent 41% et les pensions vieillesse, invalidité et décès qui couvrent 42% de l’activité.

Saluant des avancées de la CNPS dans le paiement électronique, les responsables de cette entreprise publique ont indiqué qu’actuellement, c’est près d’un millier de clients qui peuvent être payés à travers mobile money.

Au sujet de l’Assurance volontaire, la CNPS compte 161 216 assurés venant des secteurs formel et informel, alors que les récents chiffres de l’Institut national de la statistique (INS) révèlent que 90% des travailleurs du Cameroun exercent dans le secteur informel, c’est-à-dire plus de 15 millions de personnes dépourvues de toute pension retraite.

Tour cycliste du Cameroun : une quinzaine de pays confirment leur participation

Une quinzaine de pays européens et africains, notamment, ont confirmé leur participation à la seizième édition du Tour cycliste international du Cameroun, prévue du 1er au 9 juin 2019, a appris APA jeudi auprès de la Fédération camerounaise de cyclisme (Fecacyclisme).Regroupés en neuf équipes, les coureurs de ces pays constituent le plus gros du contingent du tour qui se courra en huit étapes pour une distance de 1140 km.

Pour sa part, le Cameroun va présenter deux équipes composées de la sélection nationale et d’une équipe de la Société nationale des hydrocarbures (SNH).

En raison de la situation sécuritaire inquiétante dans certaines régions du pays, a précisé le comité d’organisation, seules six des dix régions que compte le Cameroun accueilleront la compétition.

Par ailleurs, des modifications ont été apportées sur la 6e étape. Prévue initialement dans la ville de Douala, celle-ci se fera désormais à travers une étape classique, notamment le tracé Douala-Tiko-Limbe reliant les régions du Littoral et du Sud-ouest.

A en croire le ministre des Sports et de l’Education physique, Narcisse Mouelle Kombi, le gouvernement a pris les dispositions nécessaires pour un bon déroulement de la compétition.

« Le tour cycliste a toujours été un événement sportif international majeur. Au fil des ans, il est devenu un instrument de promotion de l’image du Cameroun. C’est donc l’occasion idoine de montrer et de démontrer que le Cameroun à la capacité d’abriter et d’organiser avec succès les événements majeurs », a-t-il souligné.

Production de cacao : Barry Callebaut veut renforcer ses investissements au Cameroun

Antoine de Saint-Affrique, le Président Directeur Général du groupe Barry Callebaut, leader mondial de la transformation du cacao a annoncé, ce jeudi, le renforcement de ses investissements au Cameroun au terme d’un séjour de 48 heures dans ce pays.« Cette visite nous a permis de faire l’évaluation des activités du groupe Barry Callebaut qui contribue depuis plusieurs décennies au développement du Cameroun. Nous allons renforcer notre présence ici », a affirmé Antoine de Saint-Affrique.

Le Président Directeur Général du groupe Barry Callebaut, après avoir rencontré le chef de l’Etat Paul Biya, a mis le cap sur Douala où il a visité les installations de son entreprise. Barry Callebaut est le principal transformateur de cacao au Cameroun avec plus de 30 000 tonnes par an.

En 2015, plus de 5 milliards F CFA ont été investis dans la modernisation et l’extension des usines de broyage de fèves de cacao. A court terme, ces nouvelles acquisitions devraient permettre de traiter annuellement 70 000 tonnes de cacao.

Le groupe Barry Callebaut exploite plus de 50 sites de production de cacao dans le monde et emploie 9 300 personnes.

RCA : le gouvernement et la Minusca réclament les auteurs du massacre de Paoua

Ange Maxime Kazagui, ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) ont condamné l’attaque des 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) ayant fait 34 morts mardi dernier dans les villages de Koundjili, Ndjondjom et Bohong, à Paoua (nord-ouest), non sans lancer un ultimatum au chef rebelle Abass Sidiki pour qu’il livre à la justice ses éléments identifiés comme les auteurs de cette tragédie.Selon la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca), qui dit avoir recueilli des informations auprès de sources locales, « les éléments des 3R auraient mené des attaques ciblées qui ont causé la mort d’au moins 34 civils dont 13 à Koundjili, 18 à Ndjondjom et 3 à Bohong ».

Le ministère centrafricain de la Communication et des Médias et la Minusca tenaient, hier mercredi à Bangui, une conférence de presse conjointe. Au cours de celle-ci, la mission onusienne a renseigné que « certaines victimes ont été ligotées avant d’être tuées. Trois personnes auraient également été blessées au cours de ces attaques. Les éléments des 3R ont aussi incendié trois maisons et emporté des bœufs appartenant aux populations ».

En outre, la Minusca a déploré « le caractère cruel et délibéré de ces attaques qui, en plus d’être planifiées et coordonnées, témoignent de l’intention des auteurs à infliger des atrocités entrainant la mort d’une large partie de la population ».

D’après la mission onusienne, « il s’agit là d’éléments constitutifs de crimes graves impliquant à la fois la responsabilité de leurs auteurs et d’Abass Sidiki, le chef des 3R ».

Par conséquent, elle exige d’Abass Sidiki « l’arrestation et la remise à la justice centrafricaine des auteurs et le démantèlement des bases de Letele et Boucaya, des villages de Paoua ».

A en croire la Minusca, ces attaques sont d’autant plus regrettables qu’elles « surviennent au moment où le gouvernement, avec l’appui de ses partenaires et l’adhésion progressive des populations, déploie des efforts pour une mise en œuvre effective de l’accord politique pour la paix et la réconciliation, cadre unique de promotion d’une paix et d’une stabilité durables tant attendues par les filles et les fils de la RCA ».

De son côté, Ange Maxime Kazagui a soutenu que « les représailles du groupe 3R, suite à l’assassinat d’un éleveur, sont disproportionnées et remettent en cause l’engagement de ce groupe armé signataire de l’accord de Khartoum du 6 février à mettre fin aux violences ».

Il a aussi souligné que cette tuerie est « inacceptable », avant de promettre que « l’acte ne restera pas impuni ». Enfin, le ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement a demandé aux 3R de démanteler les barrières illégales installées à Paoua.

Crise anglophone et économie en vitrine dans les journaux camerounais

Devenue incontournable dans les contenus des médias, la crise sécessionniste anglophone, ses horreurs et les espoirs s’inscrit encore en sujet principal dans les journaux camerounais parus jeudi, qui se penchent accessoirement sur des sujets d’économie.Après l’horreur, c’est l’horreur, s’indigne d’entrée de jeu Émergence, commentant la vidéo de l’assassinat de sang-froid, la veille à Bamenda (Nord-Ouest), d’un enseignant d’histoire-géographie sauvagement décapité par un présumé combattant séparatiste.

Dimanche, déjà dans la localité de Muyuka (Sud-Ouest), rappelle The Post, un bébé avait été criblé de balles dans son berceau par des hommes en tenue, un acte barbare attribué par la famille aux forces de défense et de sécurité, et qui a suscité une indignation nationale.

C’est sur ces entrefaites que le gouvernement a fait une sortie qualifiée de «controversée» par Le Jour, affirmant, selon une analyse minutieuse de spécialistes, que la blessure sur la tête du nouveau-né lui avait été infligée par une arme blanche, et non par une munition.

Le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, rejette en bloc les accusations portées contre l’armée camerounaise, traduit Mutations, l’acte criminel ayant été selon lui commis par un groupe d’individus armés de fusils de chasse de calibre 12 et d’armes blanches, qui a investi le domicile d’un ancien rebelle sécessionniste aujourd’hui repenti et qui, alerté de l’expédition punitive de ses anciens compagnons de guerre, et pris de panique, a dû quitter précipitamment son domicile avec son épouse et deux de ses enfants sans avoir pu emmener avec eux leur fillette âgée de 4 mois.

Le même démenti gouvernemental, qui évoque la « manipulation de l’opinion », est relayé par Le Quotidien, Cameroon Tribune, La République et The Guardian Post.

Au-delà des actes barbares et de la polémique sur leurs auteurs, c’est la méthode du gouvernement pour sortir de la crise anglophone qui questionne, soupire, dans les colonnes de Défis Actuels, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition), Maurice Kamto, par ailleurs incarcéré pour organisation de manifestations illégales.

Le même homme, en compagnie de quelques compagnon d’infortune, s’affiche en couverture de Le Jour pour proposer des solutions à la guerre sécessionniste anglophone : libération immédiate et sans conditions des prisonniers politiques, mise en œuvre de moyens d’évaluation de l’état de santé des concernés, cessez-le-feu, cantonnement des milices, amnistie intégrale, levée de l’interdiction des manifestations politiques, libre exercice des libertés et droits fondamentaux.

Place au dialogue national inclusif ! tonne Diapason qui, après un inventaire non exhaustif des pertes socio-économiques, estime qu’il est temps de réunir toutes les forces vives du pays pour anticiper et résoudre, définitivement et efficacement, toutes les crises actuelles et latentes.

Le sujet, reprend le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, était au menu, la veille, de l’audience accordée par le président Paul Biya à l’ambassadeur de Suisse à Yaoundé, Pietro Lazzeri, qui a «réitéré la volonté et l’engagement de son pays à accompagner le gouvernement camerounais dans la recherche des solutions à la crise sociopolitique» dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

La même publication, sur le front social, s’intéresse à la décision gouvernementale portant résiliation de contrats de prestations de marchés publics et visant 334 entreprises, ayant abandonné les chantiers dont elles avaient la charge entre 2014 et 2016.

À en croire les réactions de bon nombre de prestataires frappés par cette suspension, la décision du ministère des Marchés publics n’est pas fondée sur des preuves concrètes, analyse InfoMatin, s’interrogeant lourdement non seulement sur la crédibilité des entreprises sanctionnées, mais aussi sur les procédures d’attribution des marchés publics au Cameroun.

Le Quotidien de l’Économie et Le Financier d’Afrique, pour leur part, s’intéressent aux préoccupations du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) face à la crise des devises, dont le rationnement de fait est désormais imposé aux entreprises pour le règlement de leurs transactions internationales.

Le Cameroun s’engage dans la création du marché unique africain du transport (officiel)

Le gouvernement de la République du Cameroun a annoncé, mercredi dans un communiqué reçu à APA, avoir acté son engagement pour la création du marché du transport unique en Afrique (Mutaa).C’est Jean Ernest Ngalle Bibehe, le ministre des Transports qui a paraphé le document d’engagement du Cameroun. Dès lors, ce pays a promis de participer et d’appliquer les décisions de la 24ème session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Union africaine (UA), visant à libéraliser le marché du secteur aérien sur le continent et à lancer un marché unique en 2019. 

Le Mutaa constitue un projet phare de l’Agenda 2063 de l’UA. Outre le marché unifié, la libéralisation de l’aviation civile sur le continent, l’impulsion de l’intégration économique et l’adoption d’un passeport africain sont également recherchées. 

Le nouveau marché compte aussi libéraliser le commerce des services, renforcer la libre circulation des marchandises, améliorer les investissements transfrontaliers dans l’industrie, reconnaître le statut des compagnies aériennes communautaires appartenant à des ressortissants africains et dotées d’agences de supervision de la sécurité. 

Le Cameroun lance une émission d’obligations du Trésor de 100 milliards FCFA

L’Etat camerounais a procédé, mercredi, à une émission d’obligations du Trésor assimilables (OTA) de l’ordre de 100 milliards FCFA sur le marché de la Banque des États de l’Afrique centrale, selon un communiqué parvenu le même jour à APA.Cette opération, qui semble bouleverser le chronogramme préalablement annoncé par le gouvernement et qui prévoyait une levée totale de fonds de 150 milliards FCFA réparties en trois opérations d’égale valeur, pour le compte du 2ème trimestre de l’année en cours, se déroulera auprès de 16 spécialistes en valeurs du Trésor du pays émetteur, du Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad.

Pour une maturité de 3 ans et un taux d’intérêt à 4%, les fonds mobilisés à travers cette émission serviront prioritairement au financement de projets inscrits dans la Loi de finances 2019, ainsi que certaines autres opérations dont les décomptes sont en instance au Trésor.

Il convient de noter que la Loi de finances 2019 fixe l’enveloppe budgétaire de l’État camerounais en recettes et dépenses à 4850,5 milliards FCFA, dont 260 milliards de ressources prévisionnelles destinées au financement des projets d’investissements, à collecter à travers le recours aux émissions de titres publics.

Depuis 2010, année de son émission obligataire inaugurale sur son marché financier domestique, le pays a, selon les données du ministère des Finances, mobilisé un montant de 2616,31milliards FCFA à travers ses diverses interventions sur le marché des capitaux.

Il a ainsi levé un total de 1370,96 milliards FCFA sur le marché monétaire de la BEAC dont 1322,28 milliards FCFA de bons du Trésor assimilables (BTA) et 48,68 milliards FCFA d’OTA.

Sur les marchés financiers national et international, il a collecté respectivement 795 milliards FCFA mobilisés par emprunt obligataire, et 450,35 milliards FCFA à travers une émission d’Eurobond.

Le fruit de ces levées de fonds a été consacré, en grande partie, pour 44,29% au secteur de l’eau et de l’énergie, 28,29% aux infrastructures routières et ouvrages d’art, et 13,46% à la construction et la réhabilitation des infrastructures sportives.

Grâce à la dynamique favorable de l’activité économique nationale non pétrolière, qui devrait se poursuivre, le Cameroun prévoit une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel non pétrolier à 5% en 2019, et à 5,4% en moyenne entre 2020 et 2021, contre 4,2% en 2018 et 3,5% un an auparavant.

L’opposant Moïse Katumbi prêt à rencontrer le président Tshisekedi

L’opposant Moïse Katumbi Chapwe, renté le 20 mai 2019 au pays via Lubumbashi au terme d’un exil de trois, a déclaré, mercredi au cours d’une conférence de presse dans le chef-lieu du Haut Katanga, prêt à descendre à Kinshasa et à y rencontrer le président Félix Tshisekedi qu’il a qualifié de « frère ».Moïse Katumbi qui veut diriger une « opposition républicaine et exigeante » n’a cependant pas précisé la date de son arrivée dans la capitale ni celle du début de la tournée qu’il compte effectuer à travers toutes les provinces de la RD Congo.

L’ancien gouverneur du Katanga (2007-2015) a, par ailleurs, précisé qu’il ne fera pas partie du gouvernement, préférant se positionner dans l’opposition républicaine.

Moïse Katumbi qui n’avait pas pu se présenter à la présidentielle du 30 décembre 2018 avait soutenu la candidature de Martin Fayulu, arrivé deuxième derrière le président élu Félix Tshisekedi, selon les résultats proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et confirmés par la Cour constitutionnelle.

BGFIBank Gabon réalise un bénéfice net 87,5% en 2018

BGFIBank Gabon, la principale filiale du groupe BGFIBank, a enregistré un bénéfice en net de 87,5% en 2018, annonce l’institution bancaire dans un communiqué rendant compte de son conseil d’administration tenu le 17 mai dernier.Selon le communiqué, BGFIBank Gabon a poursuivi sa croissance en 2018 avec des performances qui lui ont permis de consolider sa solidité financière et son positionnement sur ses principaux marchés.

Il en résulte au terme de cette assemblée générale que BGFIBank Gabon a réalisé un total bilan 1 109 130 356 295 de FCFA, en augmentation de 2%, des crédits à la clientèle 719 123 379 631 de FCFA en augmentation de 7%, des dépôts de la clientèle 914 188 960 322 de FCFA en augmentation de 5,6%, des capitaux propres 100 023 121 399 de FCFA et un bénéfice net de l’exercice 15 233 980 690 de FCFA en augmentation de 87,5% par rapport à l’exercice 2017.

L’assemblée générale a décidé de la distribution d’un dividende brut par action 1 900 de FCFA, représentant un montant global 10 242 894 300 de FCFA.

Par ailleurs, l’assemblée générale a décidé de nommer Mme Ludwine Oyeni Amoni en qualité d’administrateur exécutif et M. Côme Tienta en qualité d’administrateur indépendant pour une durée de 6 ans.

Ligue 1 congolaise : DCMP bat Mont Bleu et se qualifie pour la Coupe de la CAF

Le DCMP de Kinshasa a battu, mercredi, en match retard de la 24ème édition de Ligue 1 de la RD Congo joué au stade Tata Raphael, l’équipe de Mont Bleu de Bunia par un but à zéro, obtenant ainsi une victoire qui lui permet de consolider sa troisième place avec 63 points.Le DCMP qui ne peut plus être rejoint par Maniema Union de Kindu au Maniema (57 points), qui a encore un dernier match à livrer, se qualifie ainsi pour la prochaine édiction de la Coupe de la CAF, comme le prévoient les règlements de football en RD Congo.

Le TP Mazembe qui a remporté cette 24ème édition de Ligue 1 avec un total de 83 points et l’AS V Club arrivée deuxième avec 74 représenteront la RD Congo à la prochaine édition de la Ligue des champions de la CAF.

Cameroun : 413 milliards de FCFA reversés au trésor public par la SNH

La Société nationale des hydrocarbures (SNH) a reversé une somme de 413,325 milliards de FCFA dans les caisses de l’Etat en 2018, au titre des ventes du gaz et de pétrole, a indiqué ce mercredi une note de l’entreprise publique.Des recettes en hausse de 64 milliards de FCFA par rapport à l’année 2017 où cette entreprise publique avait reversé 349,084 milliards de FCFA au trésor public.

Une augmentation des recettes qui s’explique entre autres, par une légère augmentation du cours du baril de pétrole sur le marché mondial, mais aussi par l’entrée en production de nouveaux champs pétrolifères ainsi que des investissements accrus pour la production du Gaz naturel liquéfié (GNL).

Se présentant comme « un moteur de développement » pour le Cameroun, « l’expertise commerciale de la SNH permet de vendre les bruts camerounais avec de faibles écarts par rapport aux cours mondiaux ».

A titre  d’illustration, le baril de pétrole de Brent se négocie sur le marché international à 71,31 dollars, le baril du brut camerounais est vendu à 71,32 dollars renseigne l’entreprise.

C’est ainsi que  la baisse des cours des produits pétroliers a provoqué une forte baisse du chiffre d’affaires de la SNH, passant  de 1 261 milliards de FCFA en 2014 à 813 milliards de FCFA en 2018.

La Société nationale des hydrocarbures a pour missions de promouvoir et valoriser le domaine minier national et également habilitée à accomplir avec le ministère des Finances, toutes les opérations financières.

 

Tchad : une commission pour récupérer les armes des civils

Le gouvernement tchadien a mis en place mercredi une commission dont la principale tâche est de récupérer toute arme illégalement détenue par un civil, une mesure faisant suite aux affrontements meurtriers entre les agriculteurs et éleveurs nomades dans les provinces du Ouaddaï et du Sila, à l’Est du pays.Composée des gardes forestiers, de la gendarmerie nationale et des forces armées, cette commission est placée sous la direction de deux officiers supérieurs. Elle va ainsi confisquer et collecter toute arme sans licence détenue par les personnes civiles.

« La force commune s’emploie à ramasser les armes sans autorisation auprès des citoyens et à les présenter au tribunal qui punira les contrevenants à cette décision, conformément à la décision signée par le ministre d’État et ministre secrétaire général de la présidence de la République », indique le décret instituant la commission.

Les horreurs de la crise anglophone en vedette dans les journaux camerounais

L’assassinat, dimanche à l’arme à feu et toujours pas élucidée, d’un bébé de 4 mois dans la localité de Muyuka (Sud-Ouest), dans une zone en proie à la crise sécessionniste anglophone, suscite un vif émoi dans les journaux camerounais publiés mercredi, reléguant au second plan les autres sujets d’actualité.Le visage horrifié d’une mère éplorée et qui circule sur les réseaux sociaux, s’affiche en couverture de Mutations et Le Jour. « Ils ont forcé la porte et tué mon bébé qui dormait dans son berceau, pendant que moi, j’étais à la cuisine… Je les ai suppliés, mais ils n’ont pas compris, ils parlaient en français», témoigne-t-elle.

Si la condamnation est unanime sur l’assassinat de Martha, des thèses s’affrontent néanmoins quant aux auteurs de cette boucherie, précise en ces termes la première publication citée : « en effet, pendant que certains indexent les forces de défense camerounaises, d’autres accusent plutôt les forces séparatistes ».

Cet acte est à la fois choquant et condamnable, s’insurge The Sun, se demandant comment des personnes réputées dotées de sens peuvent atteindre ce niveau de cruauté.

Cette mort brutale d’un nouveau-né, dans le Sud-Ouest intervient, rappelle Le Jour, moins de 72 heures après la visite du Premier ministre dans la région où, pendant quatre jours, il a parcouru plusieurs localités pour inviter les populations à œuvrer pour la paix, répétant sans cesse aux populations que le chef de l’État était prêt à l’ouverture d’un dialogue inclusif.

« Tirer sur un bébé de quatre mois a-t-il un sens ? Il y a quelques heures aujourd’hui, le 20 mai, Muyuka a vécu ça, tranche, dans une déclaration relayée par Repères, l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats et ex-candidat à la présidence de la République, Akere Muna. Voilà qui nous sommes, un pays où certaines vies n’ont pas d’importance. Un bébé est condamné à la peine capitale pour une vie non encore vécue. Tout simplement barbare !»

Sous le titre «le serial gaffeur», le bihebdomadaire, explique que le problème ce n’est pas le déni d’un tel drame, mais davantage l’absence de recul nécessaire permettant de mieux cerner les tenants et les aboutissants d’un accident, d’un acte commis de sang froid ou même d’une manipulation vite devenue virale sur la Toile, « et pour une personnalité de sa trempe, c’est un problème sérieux dans la mesure où d’aucuns prennent cette sortie pour argent comptant ».

Heureusement, soupirent InfoMatin, Le Jour et The Horizon, il existe encore, en régions anglophones, des élites œuvrant pour la stabilité à l’image du secrétaire d’État auprès du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Fuh Calistus Gentry, qui dans ces deux publications dit son soulagement de constater que beaucoup de jeunes intègrent, progressivement, les messages de paix et restent à l’écart de l’activisme séparatiste.

«La conséquence la plus immédiate de cette sensibilisation des élites à l’endroit de la jeunesse a eu pour effet que, lorsque de nombreux groupes terroristes s’y rendent, ils ne trouvent pas de base pour s’intégrer à la population locale », appuie le premier journal cité.

Les signaux sont prometteurs sur le front du conflit sécessionniste, convient le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune pour qui le message de paix du chef de l’État, transmis aux populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que les nombreux contacts avec les principales composantes, « ont dégagé une réelle volonté de retour à la normale ».

Dans un éditorial au vitriol intitulé « Paul Biya et les pyromanes », Cameroon Tribune s’en prend violemment au « génie destructeur de ceux qui se sont donné pour mission de répandre la chienlit sur toute initiative présidentielle ou gouvernementale visant à favoriser la paix, la croissance des affaires». «Pour ceux dont l’orgueil est blessé, parce qu’ils sont frustrés de ne pas être les héros du moment, les messies par qui la paix arrive, et qui la pourfendent pour cette raison même : il s’agit d’une tragique méprise. En famille saurait-il y avoir des gagnants et des perdants, à l’issue de la séance sous l’arbre à palabres ?», écrit l’éditorialiste.

Curieusement, l’un des fossoyeurs présumés d’une solution de paix, que L’Indépendant qualifie de « virus », vient de là où on s’y attend le moins : le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji en personne que l’hebdomadaire a accusé d’être aveuglé par des privilèges personnels et qui se démarque de la dynamique gouvernementale par des postures qui surfent sur la provocation, l’arrogance et l’opportunisme.

Le même est accusé, par Essingan, d’emboucher « la trompette du discours va-t-en-guerre au moment où, mis en mission par le chef de l’État, le Premier ministre Dion Ngute travaille à restaurer la confiance ».

Tout ceci relève de «la fausse querelle» entre les deux personnalités, tranche InfoMatin, procédant d’une stratégie tendant à saper tout effort d’un retour à la normale, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et davantage d’« une logique inspirée par les va-t-en guerre, pour qui le retour à la paix durable risquerait de compromettre des plans machiavéliques et des carrières ».

Le Cameroun cherche 10 milliards de FCFA sur le marché de la BEAC

L’Etat du Cameroun est reparti ce mercredi sur le marché dans la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) en vue de mobiliser 10 milliards de FCFA des Obligations du trésor assimilables (OTA) a appris APA du ministère des Finances.D’une maturité de trois ans, les souscriptions se feront auprès des banques et établissements financiers de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) agréés comme Spécialistes en valeurs du trésor (SVT).

 Pour cette émission de titres, dix-sept SVT en activité dans les six pays de la zone CEMAC prennent part  à l’opération.

 Les fonds levés seront affectés à la réalisation des projets de développement, dans les secteurs aussi variés que le développement urbain, l’eau et l’énergie, les infrastructures sportives, les projets inscrits sur le plan d’urgence triennal 2017-2019, les travaux publics…

 Pour ce deuxième trimestre, le Cameroun entend lever 200 milliards de FCFA dont 150 milliards de FCFA pour les OTA et 50 milliards de FCFA pour les Bons du trésor assimilables (BTA).

 Selon la Loi de finances 2019, le Cameroun projette de lever un montant total de 260 milliards FCFA.

RCA : 19 prisonniers s’évadent de la prison de Bossangoa

Dix-neuf détenus de la Gendarmerie territoriale de Bossangoa, une ville du centre nord située à plus de 300 km de Bangui, la capitale centrafricaine, se sont échappés de prison, a appris APA ce mardi de source sécuritaire.Les évasions ont eu lieu dimanche dernier à la brigade territoriale de Bossangoa. Parmi les fugitifs, il y a des personnes placées en garde à vue et des condamnés. 

Profitant du sous-effectif des gendarmes qui font office de gardes pénitenciers à l’heure du petit déjeuner, les prisonniers ont forcé un passage à travers les barbelés entourant la brigade pour s’enfuir. 

De son côté, Roger Ouilibozoumna, le Commandant de la brigade a saisi le Tribunal de grande instance de Bossangoa. Cette évasion de prisonniers à Bossangoa témoigne des criantes difficultés de l’Administration pénitentiaire en Centrafrique.