Cameroun : BGFIBank augmente de 87.5% son bénéfice net

La BGFIBank, dans un communiqué parvenu ce mardi à APA, annonce avoir réalisé un bénéfice net de 15, 2 milliards de FCFA de FCFA au terme de l’exercice 2018, soit une augmentation de 87,5% par rapport à l’exercice 2017.Ces chiffres ont été publiés après l’Assemblée générale des actionnaires de BGFIBank Gabon qui s’est tenue le vendredi le 17 mai 2019 au siège social de la banque, à Libreville sous la présidence de Henri Claude Oyima, président du Conseil d’administration, précise la note.

Au terme de cette Assemblée générale, il est ressorti que BGFIBank Gabon a réalisé un total de bilan de 1 109 130 356 295 FCFA, en augmentation de 2%, des crédits à la clientèle de 719 123 379 631 FCFA en augmentation de 7%, des dépôts de la clientèle de 914 188 960 322 FCFA en augmentation de 5,6%, des capitaux propres de 100 023 121 399 FCFA et un bénéfice net de l’exercice de 15 233 980 690 FCFA en augmentation de 87,5% par rapport à l’exercice 2017.

Partant de là, BGFIBank Gabon soutient avoir « poursuivi sa croissance en 2018 avec des performances qui lui ont permis de consolider sa solidité financière et son positionnement sur ses principaux marchés ».

L’Assemblée générale a décidé la distribution d’un dividende brut par action de 1 900 FCFA représentant un montant global de 10 242 894 300 FCFA.

Après avoir procédé à la nomination des administrateurs, l’Assemblée générale a enregistré la décision de la Commission bancaire d’Afrique centrale (COBAC) portant autorisation préalable pour l’augmentation du capital social de la banque.

Cameroun : 334 entreprises exclues de la soumission à la commande publique (officiel)

Le ministre camerounais en charge des Marchés publics (Minmap), Ibrahim Talba Malla, a publié mardi une liste de 334 entreprises et prestataires interdits de soumissionner à la commande publique pour une durée de 2 ans. Selon le gouvernement, ces derniers sont coupables d’avoir abandonné les marchés qui leur étaient attribués au cours des exercices allant de 2014 à 2017.

Pendant la période de suspension, ces sociétés ne pourront ni faire acte de candidature, ni co-traiter encore moins sous-traiter, sauf dérogation spéciale, tout ou partie des prestations objet de la commande publique.

En début février dernier, le Minmap avait accordé un délai de 21 jours calendaires auxdits opérateurs, majoritairement des petites et moyennes entreprises (PME) locales exerçant dans la construction, la réhabilitation, la fourniture de matériels, l’équipement ou encore la réalisation de forages.

La décision visait à procéder à la reprise des prestations dont l’effectivité devait être attestée par un ordre de service dûment signé par le maître d’ouvrage ou le maître d’ouvrage délégué.

En avril 2016, 122 sociétés défaillantes avaient été résiliées, avec toutes les conséquences réglementaires du point de vue de l’exclusion de la commande publique pour une durée de 2 ans, dans le cadre du processus d’assainissement des marchés publics.

Un an auparavant, 114 cas de chantiers abandonnés ont été recensés et 78 marchés résiliés au Cameroun, selon les données officielles.

Gabon : 1500 enfants bénéficient d’actes de naissance

Les autorités des communes de Libreville, Owendo et Akanda, sur demande du ministère de la Santé, de la protection sociale et de la solidarité nationale, ont établi 1500 actes de naissance pour des enfants ne possédant pas d’état-civil.La cérémonie de remise de ces actes de naissance a été présidée, vendredi dernier, par le ministre de la Santé, de la protection sociale et de la solidarité nationale, Jonathan Ntoutoume Ngome. C’était à l’occasion de la célébration de la journée nationale de la solidarité dont le thème était : « Redonnons la dignité à ceux qui l’ont perdue ».

Au Gabon, de nombreux enfants n’ont pas d’actes de naissance car leurs parents ne disposent pas de moyens financiers pour honorer les frais exigés par les hôpitaux lors de la déclaration de naissance.

Par ailleurs, Jonathan Ntoutoume Ngome a profité de la journée nationale de la solidarité pour distribuer des cartes d’assurance-maladie à des enfants.

Le Gabon, à travers la Caisse nationale assurance-maladie et de garantie sociale (CNAMGS), assure une couverture médicale à moindre coût à toute sa population.

En Afrique subsaharienne, ce pays est considéré comme un pionnier dans ce domaine.

Une religieuse égorgée en Centrafrique

Une religieuse de la communauté des filles de Jésus de Massac a été égorgée à Nola, ville située à l’ouest de la Centrafrique, a appris APA ce mardi de source sécuritaire.Agée de 77 ans,  Sœur Inès Nieves Sancho a été sauvagement tuée hier lundi juste derrière la maison de la communauté des filles de Jésus de Massac, précise la source, ajoutant que pour l’heure on ne dispose d’aucune autre information sur ce crime odieux.

Jean Marque Djokou, le député de Nola I, a pour sa part déploré la récurrence des assassinats dans sa ville, non sans pointer du doigt le trafic d’organes humains que l’on y constate, de même que les crimes rituels.

Par conséquent, M. Djokou a demandé au gouvernement de diligenter une enquête pour que l’assassinat de la religieuse ne reste pas impuni.

La sœur Inès Nieves Sancho résidait depuis 1996 à Nola où elle prodiguait des soins à la population.

La France mobilise 300 millions d’euros pour divers projets en RDC

La France va financer la feuille de route du nouveau partenariat avec la RD Congo à hauteur de 300 millions d’euros qui seront affectés en priorité aux secteurs de l’éducation, de la santé et de la sécurité, a annoncé lundi le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, à l’issue de ses entretiens avec le président Félix Tshisekedi.Dans le communiqué conjoint signé à l’occasion de la première visite d’un ministre français des Affaires étrangères en RD Congo depuis sept ans, il est relevé qu’en matière de l’éducation, la coopération française a notamment déjà permis la construction de 700 salles de classe et le financement des salaires de 30.000 enseignants congolais depuis 2013.

La France et la RD Congo  ont décidé de donner une nouvelle dimension à cette coopération, notamment pour former les élites de demain dont la RDC a besoin, indique le communiqué, qui précise que cela passera par un appui renforcé aux grandes écoles de formation de l’Administration congolaise, dont l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), l’Institut national de formation judiciaire (INAFORJ) et l’Académie Diplomatique.

Dans le secteur de la santé, le communiqué mentionne l’appui  renforcé aux hôpitaux de référence, en particulier dans le domaine de la santé maternelle et infantile. L’épidémie Ebola qui touche particulièrement Beni, Butembo et une partie de l’Ituri à l’Est de la RD Congo depuis presque dix mois est une priorité majeure dans le cadre de ce nouveau partenariat entre la RD Congo et la France.

La stabilisation de la RD Congo, notamment sa partie est, passe par une ambitieuse réforme du secteur de la sécurité et un renforcement des capacités des forces armées de la RDC (FARDC), conclut le communiqué.

Sylvestre Ilunga Ilunkamba, nouveau Premier ministre de la RDC

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi a nommé, lundi, Sylvestre Ilunga Ilunkamba Premier ministre, annonce la présidence de la République.Un peu plus tôt dans la journée, le chef du gouvernement sortant, Bruno Tshibala, avait remis sa démission à Félix Tshisekedi.

Cameroun : célébration des 47 ans de l’unité nationale sur fond de malaise

La célébration, lundi par le Cameroun, de la 47ème édition de la Fête de l’unité nationale placée sous le thème : «Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans sa marche résolue vers l’émergence», est marquée par un vent de malaise, consécutif à une crise armée née de revendications sécessionnistes dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.Après 21 mois d’un conflit ayant déjà fait près de 2000 morts, quelque 550.000 déplacés internes ainsi que des dizaines de milliers de réfugiés, le pouvoir de Yaoundé a, ces dernières semaines, laissé entrevoir un espoir de paix en évoquant un éventuel dialogue avec les séparatistes, à condition que ne soit pas évoquée la possible partition du pays.

 Ainsi, le Premier ministre Joseph Dion Ngute, lui-même natif du Sud-Ouest, envoyé spécial du président Paul Biya, a sillonné, pendant huit jours, les zones en conflit afin d’échanger avec toutes les couches sociales, aux fins d’établir les bases d’un dialogue que le régime veut inclusif.

Le chef du gouvernement n’a cependant, selon les informations rendus publiques par les médias, rencontré aucun leader sécessionniste ni aucun chef des sept milices luttant pour l’indépendance des régions anglophones lors de son passage dans les zones en conflit. Toutefois, il a rencontré toutes les forces vives locales.

 Ces multiples contacts sont par ailleurs intervenus à l’heure où le gouvernement, sous la pression et les menaces de sanctions de la communauté internationale, particulièrement des États-Unis, de la Grande Bretagne et de l’Union européenne, semble avoir jeté son dévolu sur la Chine et la Russie, qui le 13 mai dernier, à l’occasion d’une réunion informelle du Conseil de sécurité des Nations Unies, ont mis en garde contre toute ingérence étrangère dans la crise anglophone.

Pendant ce temps, Paul Biya a, depuis près d’un mois, multiplié les messages d’apaisement sur les réseaux sociaux à l’endroit de ses compatriotes à l’instar de celui diffusé sur Twitter à la veille de la Fête nationale : «Recherchons dans nos différences, ce qui peut nous enrichir mutuellement et nous unir davantage… Patriotisme, respect de l’autorité, attachement à la justice, ardeur au travail, vous devez préserver ces valeurs…»

 Les grandes inconnues, à propos du dialogue souhaité par le pouvoir avec la sécessionnistes anglophones, demeurent pour l’instant les interlocuteurs, la forme, la date, le lieu ainsi que les thématiques.

 La date du 20 mai, justement, matérialise la tenue du référendum ayant abouti à l’unification du pays jadis sous colonisation anglophone et francophone. Les sécessionnistes, mais aussi plusieurs élites du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, continuent de considérer cette consultation populaire comme un marché de dupes au détriment de la communauté anglophone.

Denis Sassou-N’Guesso en visite de quatre jours à Moscou

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, entame ce lundi, une visite officielle de quatre jours en Russie durant laquelle il sera reçu en audience par son homologue, Vladimir Poutine.Prévu au Kremlin, ce  tête à tête est l’un des temps forts de cette visite, souligne le programme officiel non sans ajouter que les deux dirigeants échangeront notamment sur le premier sommet Russie-Afrique, prévu à l’automne 2019.

 Cette audience, note le programme, sera suivie d’une réunion élargie aux délégations des deux chefs d’Etat.

Par ailleurs, le chef de l’Etat congolais s’adressera à la Douma (Parlement russe) le 22 mai 2019 avant de rencontrer les hommes d’affaires russes, à qui il présentera les opportunités
d’investissement qu’offre le Congo.

En hommage aux soldats soviétiques tués durant la grande guerre patriotique (1941-1945), Denis Sassou-N’Guesso déposera une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu, située sous les murs du Kremlin.

A la faveur de cette visite, le Congo et la Russie pourraient signer plusieurs accords de coopération dont celui du gazoduc entre Pointe-Noire et Ouesso. La mise en œuvre de ce projet devrait permettre au Congo d’assurer la disponibilité des produits pétroliers sur tout le territoire national.

Les échanges entre le Congo et la Russie sont passés de 3 milliards de dollars en 2011 à 11,5 milliards de dollars en 2014.

La Russie a, dans le passé, formé plusieurs cadres congolais mais aussi des militaires et policiers qui continuent d’ailleurs à bénéficier de la formation russe.

Plus 3000 jeunes Congolais apprennent le russe, grâce notamment au centre culturel russe de Brazzaville.

RDC : Moïse Katumbi de retour au pays après trois ans d’exil

L’opposant congolais Moïse Katumbi, en exil depuis près de trois ans en Europe, a regagné ce lundi son pays, notamment son fief de Lubumbashi (Katanga) où il a reçu un accueil populaire à sa descente d’avion.Selon JeuneAfrique, M. Katumbi a été accueilli par plusieurs milliers de personnes qui s’étaient rassemblées à l’aéroport de Lubumbashi dès les premières heures de la matinée.

Son jet privé s’est posé à 11 h45 locales à l’aéroport international de Luano, où l’attendaient plusieurs responsables de la coalition Lamuka – dont il est le coordinateur. Martin Fayulu, Adolphe Muzito, Jean-Pierre Bemba et Freddy Matungulu, les ténors de la coalition, se sont fait représenter.

Par ailleurs, a annoncé JeuneAfrique, le président du club de football Tout-Puissant Mazembe tiendra ce soir un meeting dans cette ville, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, dont il fut le gouverneur (2007 – 2015).

« J’ai quitté le pays le 20 mai, je vais vous donner la date, je rentre le 20 mai à Lubumbashi. C’est définitif, le 20 mai, je suis à Lubumbashi », avait déclaré Katumbi sur RFI et France 24. D’après lui, c’est le harcèlement judiciaire du régime de l’ex-président Joseph Kabila (2001 – 2019) qui l’a l’empêché d’être candidat à la présidentielle.

Ayant finalement soutenu la candidature de Martin Fayulu, arrivé deuxième, Moïse Katumbi salue aujourd’hui le bilan de Félix Tshisekedi, au pouvoir en RDC depuis le 25 janvier 2019.

Cameroun : un mort dans l’explosion d’une grenade à Maroua

Une personne a trouvé la mort dans la ville de Maroua, après l’explosion d’une grenade survenue à proximité d’un cabaret fréquenté par des personnes aisées de cette localité de l’extrême nord du Cameroun, a appris APA de sources sécuritaires.Survenu dimanche soir peu après la rupture du jeûne, ce drame a également fait une trentaine de blessés, dont cinq qualifiés de «graves».  Les circonstances de cette explosion ayant eu lieu dans une zone fortement islamisée n’ont pas encore été élucidées.

Relativement épargnée par le terrorisme, Maroua demeure néanmoins le chef-lieu d’une région fortement meurtrie par les incursions de la secte islamiste Boko Haram qui écume la zone du Lac Tchad.

Ces dernières semaines, le mouvement jihadiste, donné pour moribond pendant un trimestre, a repris de la vigueur avec des assauts armés à l’instar de l’attaque à lui attribuée le 12 mai dernier à Goshi (département du Mayo-Tsanaga) et au cours de laquelle 67 maisons, 11 magasins de stockage de denrées alimentaires ainsi qu’une église ont été incendiés.

RCA : Bruce Abdoulaye nouveau sélectionneur de l’équipe nationale locale

Arrivé à Bangui mardi, le franco-congolais Bruce Abdoulaye a paraphé ce jeudi à Bangui un contrat le liant avec la fédération centrafricaine de football pour diriger les Fauves de Bas Oubangui de football.

Les termes du contrat ni le salaire du nouveau sélectionneur local de la Centrafrique ne sont pas dévoilés. Toutefois, si Bruce Abdoulaye arrive a qualifié l’équipe locale au CHAN, il pourra prétendre diriger l’équipe A de la Centrafrique.

Bruce Abdoulaye s’est vu assigner comme mission de qualifier la RCA à la phase finale du prochain Championnat d’Afrique des Nations de football (CHAN) qui sera organisé en 2020 au Cameroun.

En prélude à cette compétition, la République Centrafricaine affrontera en premier tour des qualifications dans la zone centre, le Tchad. En cas de qualification au second tour, la RCA jouera face au vainqueur de la rencontre entre Sao Tomé et Principe et RD Congo pour un ticket au CHAN.

Bruce Abdoulaye s’est dit confiant de cet objectif à cause des différentes formations d’entraineurs de football qu’il a suivi en France et de son passage comme entraineur de certains clubs de 1èreet 2ème division en France.

Cependant, il demande aux joueurs qui seront sélectionnés de beaucoup travailler pour la réussite de sa mission et hisser haut le football centrafricain.

Bruce Abdoulaye doit rapidement composer une équipe technique qui peut l’appuyer à mettre sur pied une nouvelle équipe nationale B, afin de démarrer les éliminatoires de CHAN.

Cameroun : 17,38 milliards FCFA de l’IDA pour la dépense publique et la statistique

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a signé un décret paru jeudi, habilitant le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire à signer, avec l’Association internationale pour le développement (IDA, groupe Banque mondiale), un accord de crédit d’un montant de 17,38 milliards FCFA destiné au financement du projet d’amélioration de la dépense publique et du système statistique du pays.Ledit projet, selon le gouvernement, vise l’harmonisation des systèmes de suivi-évaluation au niveau des projets à financement extérieur bénéficiant de l’appui de la Banque mondiale, d’une part, mais aussi l’informatisation/automatisation dudit système.

Le Cameroun, à travers ce financement, envisage aussi la mise en place d’un système informatique de suivi-évaluation des projets à financement extérieur avec une phase pilote uniquement limitée aux projets bénéficiant de l’appui de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD).

Selon un rapport d’évaluation publié en 2016 par cette dernière institution, justement, le cadre juridique du pays demeure incomplet en matière de gestion des finances publiques, en même temps qu’il est constaté une absence de stratégies sectorielles et de plans d’actions prioritaires, toutes choses qui ne facilitent pas le suivi et le contrôle de l’exécution budgétaire.

Le président de la Bad en visite de travail au Tchad

Le président de la Banque africaine de développement (Bad), Akinwumi Adesina, accompagné d’une forte délégation a entamé, jeudi à N’Djaména, une visite de travail de 48 heures au Tchad, a constaté APA.Akinwumi Adesina a été accueilli à l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djaména par le ministre tchadien de l’Économie et de la Planification du développement, Issa Doubragne.

Dans sa première déclaration, le président de la Banque africaine de développement (Bad) a souligné qu’il est venu au Tchad pour deux raisons. La première, selon M. Adesina, c’est « pour dire merci au grand frère Idriss Déby pour le travail qu’il effectue dans son pays et dans la sous-région, surtout dans le domaine sécuritaire qui est très important pour le développement ».

A en croire Akinwumi Adesina, la seconde raison est qu’il doit « discuter avec le président Déby sur le financement du Tchad et l’engagement de la Bad dans la région dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture et de l’énergie ».

Plusieurs rencontres entre le président de la Bad et le chef de l’Etat Idriss Déby sont prévues durant ce séjour.

Congo : des retraités dénoncent le non-paiement de leurs pensions

Une coordination des associations, forte de près de trente mille retraités de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) du Congo, a, dans un communiqué reçu jeudi à APA, dénoncé ses multiples arriérés de pension au moment où les fonctionnaires perçoivent leur solde.Ainsi, ils s’élèvent contre le fait qu’on ait viré les salaires du mois d’avril des fonctionnaires sans en faire autant pour eux.

« Nous continuons à croupir dans la misère (…), nous ne pouvons pas accepter qu’on ne nous paye pas nos pensions », a confié à APA  Henri Bossenga, un des responsables de la coordination.

Très  remonté contre le Trésor congolais, il a martelé : « Nous sommes en 2019 et la CRF peine à payer les pensions de 2018 ».

Les retraités de la CRF cumulent dix-huit à dix-neuf mois d’arriérés de pensions, une situation que les autorités expliquent par les difficultés  économiques du Congo.

Camair-Co suspend ses vols régionaux (agences de voyage)

La Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) a, depuis bientôt deux semaines, arrêté de desservir les destinations d’Abidjan (Côte d’Ivoire), Bangui (Centrafrique), Cotonou (Bénin), Dakar (Sénégal), Lagos (Nigeria), Libreville (Gabon) et N’Djamena (Tchad), a constaté APA dans plusieurs agences de voyage de la capitale du pays, Yaoundé.Ici et là, les employées préposées à la réservation des vols, sans davantage d’explications, conseillent fortement au candidat au voyage d’opter pour une autre compagnie, le service informatique y dédié, à la compagnie aérienne nationale, étant présenté comme «hors service».

Cette situation se confirme sur le site internet de la Camair-Co où, à la rubrique «Réserver», ou «Faire une réservation de voyage», s’affiche le message «Service momentanément suspendu».

Les multiples tentatives de APA, en vue d’obtenir des détails sur ce manquement, sont restées vaines pendant quatre jours, toutes les responsables joints au téléphone se refusant à tout commentaire alors que semble poindre un véritable malaise économique et social.

Le 9 avril dernier en effet, les délégués du personnel et membres de trois syndicats des travailleurs du transport aérien, ont saisi par écrit le directeur général, Ernest Dikoum, pour réclamer le paiement des salaires de février et mars 2019, s’émouvant en outre de la «mauvaise spirale» dans laquelle l’entreprise est désormais embarquée, une situation ayant plongé les employés «dans un état de précarité multiforme et croissante».

Qualifiant la situation de «très critique», les signataires du document invoquent l’impact négatif de cette précarité sur le moral, en général, et sur le rendement en entreprise, en particulier.

Les mêmes sont revenus à la charge le 24 avril 2019 à travers un préavis de grève, dans lequel ils dénonçaient notamment l’«inertie des instances décisionnelles et managériales face à la décrépitude de la compagnie», l’«arrêt quasi total de l’exploitation de la compagnie en raison des AOC [Certificat d’opérateur aérien] des ¾ de sa flotte dus au manque de moyens financier ».

Les syndicats constataient également la «perte progressive de la clientèle de la compagnie due à une exploitation devenue incertaine», la «dégradation d’un service de bord, inadapté et au rabais, entraînant la colère des passagers et l’accroissement de la pénibilité du travail des navigants à bord», sans oublier la «quasi-inexistence du Cargo, gisement de recettes, abandonné à la concurrence».

En mi-février dernier, pourtant, la direction générale de la Camair-Co, affirmait que la compagnie avait transporté quelque 350.000 passagers en 2018, contre près de 300.000 un an plus tôt, les recettes annuelles étant quant à elles passées de 16 à plus de 26 milliards FCFA pendant la même période.

En termes de perspectives de relance, Ernest Dikoum annonçait le transfert des biens de l’ancêtre Camair et de l’État à compagnie, l’ouverture du capital à travers un appel de fonds aux entreprises publiques et privées ainsi que le traitement d’une dette abyssale, soit 35 milliards FCFA à fin juillet 2016, pour une flotte de 5 appareils aujourd’hui quasiment décimée.

Cette entrée en zone de turbulences intervient également à l’heure où le plan de restructuration, proposé en 2015 par le cabinet Boeing Consulting, semble avoir été abandonné alors que, validée par le chef de l’État, la stratégie, pour un accompagnement de 18 mois, prévoyait notamment le déblocage d’une enveloppe de 60 milliards FCFA ainsi que le renforcement de la flotte à 14 avions.

Entreprise ayant pour unique actionnaire l’État du Cameroun, la Camair-Co, née sous les cendres de la Camair, a démarré ses opérations le 28 mars 2011 et a à ce jour connu six directeurs généraux.

Cameroun : le capitaine Moukanjo écarté de la CAN «Égypte 2019»

Le capitaine de la sélection camerounaise de football, Benjamin Moukandjo (Beijing Renhe, Chine), vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2017 au Gabon, ne figure pas sur la liste des 32 joueurs présélectionnés en vue de préparer le tournoi final de la 32ème édition de la même compétition qui se dispute du 21 juin au 19 juillet prochain en Égypte.L’attaquant, qui tutoie aujourd’hui la trentaine avait, début août 2018, piqué un coup de colère en constatant que le nouveau sélectionneur des «Lions indomptables», le Néerlandais Clarence Seedorf, avait décidé de se passer de ses services.

 «En mon âme et conscience, j’ai décidé de me retirer de l’équipe nationale du Cameroun», avait-il alors écrit dans un communiqué, estimant «injuste» l’argument avancé selon lequel les athlètes évoluant dans des «championnats exotiques» ne méritent pas d’être appelés pour déficit de compétitivité.

 «Mon niveau réel actuel, ainsi que celui d’autres coéquipiers, auraient dû d’abord être évalués sur le terrain avant toute prise de décision de mise à l’écart», avait argué Benjamin Moukandjo.

 Toujours est-il que l’attaquant Christian Bassogog (Henan Jianye, Chine), lui, a été appelé pour les préparatifs de la CAN «Égypte 2019», dans une liste où figurent également deux joueurs locaux : le milieu de terrain Ramses Akono (Eding Sport de la Lékié) et le gardien Simin Omossola (Coton Sport de Garoua).

 Parmi les revenants de ce groupe, dont les équilibres sont globalement respectés, on peut en outre citer l’attaquant Karl Toko Ekambi ((Villarreal, Espagne), qui sort de suspension mais également son alter ego Vincent Aboubakar (FC Porto, Portugal), victime d’une blessure l’ayant éloigné des stades pendant de longs mois.

 On rappelle que les «Lions indomptables», dont l’agenda de préparation n’est pas encore connu, évolueront dans le Groupe F de la CAN 2019 avec le Bénin, le Ghana et la Guinée Bissau.

Les 32 joueurs présélectionnés sont les suivants :

Gardiens de but : André Onana (Ajax Amsterdam, Pays-Bas), Fabrice Ondoa (KV Ostende, Belgique), Idriss Carlos Kameni (Fenerbahçe, Turquie), Simon Omossola (Coton Sport Garoua, Cameroun).

Défenseurs : Faï Collins (Standard de Liège, Belgique), Jérôme Onguene (Red Bull Slazburg, Autriche), Michael Ngadeu (Slavia Prague, République tchèque), Yaya Banana (Panionios, Grèce), Jean-Armel Kana Biyik (Kayserispor, Turquie), Gaëtan Bong (Brighton & Albion, Angleterre), Ambroise Oyongo Bitolo (Montpellier, France), Dawa Tchakonte (Mariupol, Ukraine), Jeando Fuchs (Sochaux FC, France).

 Milieux de terrain : Frank Zambo Anguissa (Fulham FC, Angleterre), Pierre Kunde (FC Mayence, Allemagne), Georges Mandjeck (Maccabi Haifa, Israël), Arnaud Djoum (Hearts FC, Ecosse), Wilfrid Kaptoum (Real Betis Seville, Espagne), Petrus Boumal (FC Oural, Russie), Pierre Ramses Akono (Eding Sport, Cameroun).

Attaquants : Paul Georges Ntep (Wolfsburg, Allemagne), Fabrice Olinga (Royal Excel Mouscron, Belgique), Stéphane Bahoken (SCO Angers, France), Jacques Zoua Daogari (Astra Giurgiu, Roumanie), Clinton Njie (Olympique de Marseille, France), Christian Bassogog (Henan Jianye, Chine), Eric Choupo-Moting (PSG, France), Joël Tagueu (Maritimo, Portugal), Vincent Aboubakar (FC Porto, Portugal), Edgar Salli (Nuremberg, Allemagne), Jean-Pierre Nsame (Young Boys, Suisse), Karl Toko Ekambi (Villarreal, Espagne), Olivier Boumal (Panionios, Grèce), Nicolas Moumi Ngamaleu (Young Boys, Suisse).

 

Tchad: des produits alimentaires exonérés de TVA et de droits de douane

Un arrêté signé par les ministres des Finances, Mahamat Allali Abakar et par celui du Commerce, Ahmat Mahamat Bachir exonére certains produits alimentaires de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et droits de douane.Les produits concernés par cette décision sont le riz, la farine, l’huile et les pâtes alimentaires.

Les responsables des Douanes et Impôts sont instruits de mettre en œuvre cette décision qui intervient quelques jours après le lancement de l’opération « juste prix » par la Chambre de commerce consistant à réduire de 15% certains produits alimentaires de première nécessité.

Crise anglophone : le PM camerounais intensifie des contacts en zone sécessionniste

Le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, achève dimanche quatre jours de consultations dans la région anglophone du Nord-Ouest, destinée à identifier les conditions et les protagonistes pour un possible dialogue en vue d’un retour à une paix durable dans cette partie du pays, secouée depuis octobre 2016 par un violent conflit sécessionniste.Cette mission lui a déjà permis d’échanger avec des leaders politiques, élus locaux et parlementaires, aussi bien du régime que de l’opposition mais également avec des élites, dignitaires religieux et traditionnels, responsables de la société civile et autres groupes communautaires.

À ses interlocuteurs, le chef du gouvernement, formellement mandaté par le président Paul Biya, a indiqué que le pouvoir était prêt à organiser un dialogue formel pour résoudre la crise sécessionniste, hormis le débat touchant à la sécession du pays.

Vendredi dernier, au terme des échanges avec le dirigeant du Front social démocratique (SDF), le premier parti de l’opposition parlementaire son leader, Ni John Fru Ndi, a proposé ses bons offices au pouvoir comme médiateur de la paix.

Hormis la nomination d’un médiateur de la crise et l’acceptation des observateurs aux pourparlers, il demande la libération immédiate de tous les prisonniers politiques incarcérés dans le cadre de cette crise, mais aussi le report des élections régionales, municipales et législatives prévues cette année, et qui «ne sauraient se tenir dans les conditions actuelles dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, prévues cette année et qui, dans l’esprit du SDF, doivent avoir lieu après le retour effectif de la paix dans ces deux régions.

Joseph Dion Ngute et son imposante délégation gouvernementale doivent, dès lundi, entamer le même type de contacts dans le Sud-Ouest, aujourd’hui considéré comme l’épicentre de la revendication séparatiste.

Un rapport, publié début mai dernier par l’organisation non gouvernementale International Crisis Group (ICG), indique que la crise anglophone, qui oppose actuellement les forces gouvernementales à 7 milices, a en 20 mois fait 1850 morts, plus de 170 villages détruits, 530.000 déplacés internes et 35.000 réfugiés au Nigeria voisin, avec en prime une majorité d’écoles fermées en zone sous conflit armé.

« L’UE attachée au respect de l’intégrité territoriale du Cameroun » (Diplomate)

Le chef de Délégation de l’Union européenne (UE) au Cameroun, Hans Peter Schadek a réitéré la position de l’UE pour le respect de l’intégrité territoriale de ce pays, avant d’exprimer sa préoccupation par rapport à la situation humanitaire et le niveau de violence dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest.« L’UE est fermement attachée au respect de l’intégrité territoriale du Cameroun, de même qu’elle est foncièrement attachée aux valeurs des Droits de l’Homme et des principes démocratiques », a-t-il indiqué le diplomate européen, cité par la presse locale de ce week-end.

Selon lui, « sur ces questions, nous sommes d’ailleurs engagés dans un dialogue régulier avec les autorités camerounaises et cela fait partie de notre partenariat. C’est un dialogue ouvert et confiant ».

Au regard de la situation désastreuse qui sévit sur le terrain avec à la clé 1850 morts selon les chiffres officiels, M. Schadek a indiqué qu’à travers ce dialogue, les deux parties donnent leurs points de vue respectifs et échangent sur les voies et moyens de sortir de la situation actuelle.

Pour trouver une solution efficace et pérenne à cette crise interne, Hans Peter Schadek a estimé qu’il revient aux Camerounais eux-mêmes d’en apporter une réponse appropriée.

« Nous n’avons pas, s’agissant d’un dialogue sur la situation dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest, de solution toute faite, à importer de l’extérieur. C’est d’abord aux Camerounais de définir les contours d’un tel dialogue et de trouver une voie de sortie de la situation actuelle ».

« Nous restons évidemment attentifs aux questions humanitaires et de droits de l’Homme dans ce contexte, et nous nous tenons prêts à être utiles, comme d’autres acteurs, en cas de besoin d’autant que nous appuyons déjà la réponse humanitaire en cours », a conclu Le chef de Délégation de l’Union européenne (UE) au Cameroun, Hans Peter Schadek.

L’Office du baccalauréat opte pour la numérisation des examens au Cameroun

L’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) a opté pour la numérisation des sessions d’examens dés cette année, notamment le processus de délibération des examens organisés sous sa supervision, a-t-on appris samedi au terme d’un atelier sur la simulation et la concertation avec les maillons de la chaîne des examens.Cette initiative, a expliqué le directeur général de l’OBC, Etienne Roger Minkoulou, a pour but d’améliorer les sessions d’examens dont la phase décisive démarre dans les prochains jours.

« Il était question qu’on interroge la qualité des applications numériques mise à la disposition de l’implémentation des actions des examens lors de la session précédente. Ceci afin qu’on puisse les améliorer au cours de la session de 2019 », a-t-il indiqué.

Dans la pratique, il est question, a-t-il ajouté, que « nous ayons des applications adaptées aux résultats issus de cette concertation avec tous les maillons de la chaîne des délibérations avec entre autres recommandations en amont, de gérer les absences des candidats ou les démissions, de renforcer les capacités des teneurs de procès-verbaux numériques ».

A en croire les responsables de cette structure publique, l’intégration du numérique dans l’implémentation des actions liées aux examens de l’OBC n’est pas seulement une affaire de délibérations. Le processus commence à partir des inscriptions et sera poursuivi jusqu’à la proclamation des résultats.

Toutefois, a relevé le directeur général de l’OBC, « nous voulons apporter une nouveauté en ce qui concerne par exemple, les relevés de notes car nous n’aurons plus que des relevés de note des enseignants qui sont dans les salles de correction et aussi que ces relevés soient accompagnés des relevés de notes numériques pour que les délibérations ne soient plus qu’une histoire de vérification ».

La numérisation des examens estime-t-on devrait aider à résoudre le problème des erreurs sur les listes et celui des notes.

Avec ce système, « il sera désormais question de confrontation entre ce qui est écrit dans les relevés de notes, ce que nous allons mettre dans le procès-verbal et ce que nous avons déjà dans notre environnement numérique », a rassuré M. Minkoulou.

Cameroun : les activités économiques «faiblement intégrées» (Rapport)

Le Cameroun, avec des activités économiques «très faiblement intégrées», présente «une domination en trompe l’œil» sur les marchés d’Afrique centrale, à cause notamment de la taille potentielle en volume de son marché d’acheteurs, révèlent les conclusions du rapport sur le Plan directeur national d’industrialisation du pays rendu public ce vendredi par le gouvernement.Le commerce et l’agriculture vivrière sont les deux principales branches créatrices de richesses de l’économie du pays depuis 1993, mais ces deux branches font de lui une économie fortement spéculative et plus précisément de «comptoir».

« Avec une stratégie basée sur les volumes des matières premières brutes exportées et des filières industrielles atrophiées, la sensibilité du Cameroun aux différents chocs est maximale », constate le document parvenu à APA.

En plus des chocs auxquels le Cameroun a dû faire face, les bases elles-mêmes de la compétitivité industrielle, à l’échelle mondiale, ont été modifiées avec le passage de 1 à 4 critères complexes.

La conjonction des chocs et cette modification ont surpris les autorités et, vu les efforts que déploient les anciens outsiders (Afrique, Asie, Amérique latine), le Cameroun, alerte le rapport, risque de se laisser reléguer dans une position de «dernier de la classe» pour une durée indéterminée.

Le risque majeur à éviter étant celui «de l’esclave qui change de maître» en devenant à nouveau le pourvoyeur en matières premières de l’Asie, dans un contexte plus vicieux.

Avec une base de production déjà moins diversifiée en 1993 et qui s’est resserrée davantage, l’économie camerounaise renoue avec une croissance positive, plafonnée cependant à 5% jusqu’en 2001, date depuis laquelle elle décline lentement pour graviter jusqu’à ce jour autour de 4%, avec un creux de 3% en 2003 lié à un brusque déficit d’énergie électrique.

Le contexte sera nécessairement plus vicieux, insiste le rapport, car autant dans les années pré-1990 les ressources naturelles du Cameroun avaient une forte valeur marchande, autant, dans le monde post 2005, leur valeur monétaire est des plus faibles, sans oublier la tendance lourde, dans les pays industrialisés, de trouver des substituts à ces mêmes produits.

Avec pour objectif majeur de rompre avec l’économie rentière des produits primaires et reconquérir le leadership industriel du continent, l’ambition du pays, désormais déclinée par le gouvernement, est ainsi de moderniser l’économie et accélérer sa croissance (2010-2019), atteindre le niveau de pays à revenu intermédiaire (2020-2027), devenir un nouveau pays industrialisé et un pays émergent (2028-2035) avec une part du secteur secondaire à plus de 40% du PIB, une valeur ajoutée manufacturière à plus de 25% du PIB et la valeur des produits manufacturés à plus de 50% des exportations.

L’État doit, pour ce faire, opérer intrinsèquement sa propre métamorphose pour canaliser et accompagner toutes les forces vives productives vers l’économie de la connaissance, dont la révolution numérique et les technologies de l’information et de la communication (TIC) en constituent les principaux ressorts, ainsi que le moteur de la croissance.

Afin d’opérer un changement radical du mode opératoire dans le champ de la reconstruction industrielle nationale, le Cameroun doit, conclut le rapport, reformuler son périmètre industriel, réorganiser sa logique d’intervention bâtie sur 3 sanctuaires (numérique, agro-industrie, énergie) et 5 piliers industriels stratégiques (textile/confection/cuir, mines et la métallurgie, forêt/bois, hydrocarbures et pétrochimie, chimie et pharmacie).

Cette stratégie repose également sur 2 socles (infrastructures et financement et 1 voile +veille stratégique et intelligence économique+) avec un positionnement stratégique sur les marchés de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et le Nigeria voisin, assorti d’une « architecture de combat » tournée vers trois défis à relever dans la région Afrique centrale et le Nigeria, à savoir devenir le commutateur, le nourricier et l’équipementier.

Cameroun : renforcement des mesures de sécurité à la frontière avec la Centrafrique (officiel)

Les autorités camerounaises ont annoncé vendredi le renforcement des mesures de sécurité à la frontière avec la République centrafricaine (RCA) en vue de contrer des incursions des bandes armées dans son territoire.Cette mesure, selon le gouverneur de la région de l’Est Grégoire Mvongo, s’explique par « la recrudescence de l’insécurité dans ce pays voisin qui a des répercussions au Cameroun ».

En tournée d’animation socio-économique dans le département de la Kadey qui partage une longue frontière avec la Centrafrique, il a souligné que « toutes les initiatives ont été prises pour que l’espace territorial national reste inviolé ».

En bonne intelligence avec les autorités centrafricaines, ce renforcement du dispositif sécuritaire veut éviter que des membres appartenant à des bandes armées centrafricaines puissent trouver refuge au Cameroun.

Selon des sources, les deux pays qui se sont retrouvés en début de semaine à Bangui, la capitale de la RCA dans le cadre de la deuxième grande commission mixte Cameroun-Centrafrique, ont longuement échangé sur cette question.

Une décision qui découle des « derniers événements » en Centrafrique au mois de mars et d’avril 2019, où des divergences avaient apparu au sujet de la formation d’un gouvernement inclusif, poussant des milices, qui se sont senties « lésées », d’intensifier  des attaques armées et d’organiser le blocus du pays. Cela s’est traduit par une forte inflation.

Pour rallier Bangui, des camionneurs en provenance du Cameroun, où transitent plus de 80% du volume des exportations et des importations centrafricaines, affirment qu’ils dépensent parfois jusqu’à 5 millions de FCFA comme « frais de route » auprès des différentes bandes armées.

Tchad : l’activiste Kemaye inculpé de « complicité d’atteinte à l’ordre constitutionnel »

L’activiste Tokama Kemaye, arrêté le 25 avril dernier lors de la marche de protestation contre la pénurie du gaz, a été inculpé, vendredi, par le parquet d’instance de N’Djaména de « complicité d’atteinte à l’ordre constitutionnel », a appris APA.Tokama Kemaye incarcéré à la maison d’arrêt d’Amsinéné, un quartier périphérique de N’Djaména, risque une peine allant de 20 à 30 ans de prison, selon le code pénal tchadien.

Tokama Kémaye a été arrêté avec douze autres personnes, artistes et activistes pour avoir braver l’interdiction d’une marche contre la pénurie du gaz. En libérant ses codétenus, le procureur l’avait retenu pour, disait-il, « un autre dossier que la marche ».

Selon des sources judiciaires, la police a reçu d’une personne tierce un document daté du 4 août 2018 et dans lequel Tokama Kemaye est désigné « conseiller spécial chargé de mission auprès du secrétaire général » de la rébellion du CCMSR (Conseil de commandement militaire pour le salut de la République) ».

Après sa nomination, Kemaye a confié l’acte à une de ses proches, qui, à son tour, l’a passé à une autre femme, explique notre interlocuteur, soulignant que c’est de cette dernière qu’est venue la fuite.

BGFIBank va investir dans des secteurs structurants au Cameroun (Pdg)

Le Groupe BGFIBank s’est engagé à investir dans les secteurs structurants au Cameroun afin d’accompagner ce pays dans la réalisation du programme de son émergence économique, a déclaré, jeudi, son Président directeur général, Henri Claude Oyima.« Je suis venu confirmer l’accompagnement du Groupe BGFIBank dans la réalisation des projets structurants et bénéfiques aux populations du Cameroun », a-t-il dit au sortir d’une rencontre avec le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.

Expliquant à la presse les raisons de son séjour, M. Oyima a précisé que « cette visite intègre les relations de convivialité que nous entretenons avec les autorités des pays dans lesquels le Groupe BGFIBank est implanté ».

Dans ce contexte, a-t-il indiqué, « nous comptons intensifier notre engagement dans le financement des projets, et c’est d’ailleurs l’objet de cette rencontre » avec le chef du gouvernement.

Outre des assurances à investir dans les projets structurants aussi bien dans les secteurs énergétiques, de l’hydrologie, des transports ou des infrastructures, le PDG de ce groupe bancaire a annoncé l’extension du réseau bancaire à travers le pays, avec la création des nouvelles agences qui viendront s’ajouter sur la dizaine actuellement.

Premier Groupe bancaire au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et implanté dans 11 pays, BGFIBank a réalisé un total de bilan de 3 137 milliards de FCFA en 2018.

Des chiffres en augmentation de 5% par rapport à l’exercice précédent en phase avec les objectifs du Groupe inscrits dans le Projet d’Entreprise « Excellence 2020 ».

Transhumance en RCA : vers la création de deux comités de gestion des conflits

Vladimir Montero, le porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) a fait part de la création de deux comités de gestion des conflits de transhumance à Gamboula et à Ngbambang (ouest).Vladimir Montero, s’exprimant hier mercredi à Bangui, a soutenu que « ces instruments seront essentiels dans le dialogue intercommunautaire et la gestion pacifique des questions liées à la transhumance dans ces régions de Centrafrique ».

Toutefois, le porte-parole de la Minusca a exprimé sa préoccupation face à la récurrence des violations du droit international humanitaire consécutives aux attaques du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), dans la préfecture de la Nana Mambéré (ouest).

En effet, M. Montero a indiqué que le 22 avril dernier, dans le village de Boré (ouest), les éléments du FDPC ont kidnappé trois personnes avant d’incendier deux véhicules et deux motos. D’ailleurs, deux des trois personnes enlevées sont toujours en captivité.

Par conséquent, la Minusca rappelle aux leaders du FDPC que ces actes constituent des violations graves du droit international humanitaire et sont contraires à leurs engagements dans le cadre de l’Accord de paix signé le 6 février dernier à Bangui.

Le Congo dément les ONG fustigeant sa gouvernance forestière

Le gouvernement congolais, dans une déclaration rendue publique mercredi soir à Brazzaville, a rejeté en bloc les «attaques répétées de certaines ONG contre» sa «gouvernance forestière» , arguant que le but recherché par ces dernières est de «jeter le discrédit» sur le travail qu’il abat pour gérer les ressources du pays.Dans cette déclaration lue par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Lézin Moungalla, l’Etat congolais s’en prend d’abord à l’ONG « Environnemental Ivestigation Agency » qui, dans un document publié sous le titre « Commerce toxique : la criminalité forestière au Gabon et en république du Congo » indique avoir mené, entre 2013 et 2016, une enquête qui met en cause l’exploitation forestière au Congo et au Gabon.

Le gouvernement congolais jette le doute sur la matérialité et le sérieux des accusations péremptoires de l’ONG EIA, en soutenant que celle-ci attribue au Congo et au Gabon une superficie de 60% de la superficie des forêts du Bassin du Congo alors que les deux pays n’en détiennent que 20%.

A l’endroit de cette ONG qui qualifie de « laxistes et de moralité douteuse » les administrations en charge de réguler l’exploitation forestière au Congo, le gouvernement précise que « l’exploitation des ressources forestières au Congo n’est autorisée qu’au terme d’une procédure d’appel d’offres conformément à la loi n°16-2000 du 20 novembre portant code forestier au Congo ».

« La législation congolaise (…) oblige les exploitants à transformer sur place 85% de la production, le reliquat de 15% étant voué à l’exportation », ajoute le document.

A l’ONG GREENPEACE Afrique qui exige du gouvernement congolais l’annulation de toutes les activités industrielles en cours et à venir affectant les tourbières de la Cuvette centrale, le gouvernement rétorque que « Le Bassin du Congo est le deuxième poumon écologique de la planète. Cette évidence oblige tout le monde, y compris ces ONG, à aborder ces questions avec responsabilité et sans démagogie ».

Le gouvernement rassure, par ailleurs, ses partenaires techniques et financiers que : « le Congo gère ses ressources naturelles de manière responsable (…), il a entrepris des efforts importants en matière d’aménagement forestier et de certification forestière. Il fait incontestablement partie des pionniers en matière de gestion durable des forêts ainsi que de la protection de la biodiversité ».

« Le gouvernement congolais, note le communiqué, n’a pas attendu les leçons que veut lui donner GREENPEACE Afrique pour mener (…) une politique volontariste combinant recherche de croissance économique et développement durable ».

Le président de la BAD attendu vendredi à Brazzaville

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), le Nigérian Akinwumi Adesina, est attendu vendredi à Brazzaville pour une visite de travail de deux jours durant laquelle il sera notamment reçu en en audience par le président Denis Sassou N’Guesso, et par le Premier ministre, Clément Mouamba.Selon un communiqué de l’institution financière reçu à APA, M. Adesina évoquera avec les autorités congolaises le partenariat de la BAD avec leur pays dans plusieurs domaines, notamment l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et  les transports.

Akinwumi Adesina aura également des entretiens avec les opérateurs économiques locaux et les partenaires au développement, ajoute le communiqué.

Les engagements du groupe de la BAD en faveur du Congo, renseigne le communiqué, sont estimés à quelque 280 millions de dollars, soit plus de 164 milliards de francs CFA en dons, prêts au secteur public et appui institutionnel.

Ce financement est supporté par les ressources de l’institution panafricaine à hauteur de 7,6% et de 92,4% par le Fonds africain de développement.

Selon le communique, cette visite dans la capitale congolaise du président de la BAD est la première étape d’une tournée qui le conduira respectivement au Tchad, au Cameroun, au Gabon, en Guinée équatoriale, en Centrafrique et en République démocratique du Congo.

Le port de Libreville inaugure son nouveau quai

Gabon spécial économique zone (GSEZ), l’entreprise en charge de la gestion du nouveau port de Libreville, a procédé, mercredi, à l’inauguration de son nouveau quai et de son terminal de pêche, a constaté APA.Cette extension de 300 mètres du quai devrait lui permettre d’accueillir des navires plus grands et de manière simultanée mais aussi d’optimiser la production de ce nouveau port mis en service en 2017 dans la zone d’Owendo au sud de Libreville.

L’extension du port a permis d’augmenter la profondeur du quai qui est désormais de 13 mètres, ce qui lui permet d’accueillir 3 navires de type PANAMAX avec une longueur totale de 720 mètres. Ainsi, le temps d’attente des navires entrants est considérablement réduit et cela renforce la compétitivité et les services du port.

Par ailleurs, les travaux d’extension ont permis de créer 150 emplois directs et 1200 emplois indirects, a affirmé le directeur général adjoint d’Olam Gabon, propriétaire de GSEZ, Théophile Ogandaga.

Selon ce dernier, ce projet d’extension procède de la volonté de GSEZ d’offrir les meilleurs infrastructures et services sur le marché national et international, à l’instar de son port minéralier et de sa zone économique spéciale située à 23 km au sud de la capitale gabonaise.

« L’extension du quai permettra le traitement de 5 millions de tonnes par an », a, en outre, affirmé M. Ogandaga.

L’inauguration du quai a été rehaussée par la présence du Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale qui était accompagné de plusieurs membres de son gouvernement.

Vers l’installation de 60 000 nouveaux compteurs d’électricité au Cameroun

Le concessionnaire du service d’électricité, la société Energy of Cameroun (ENEO) envisage l’installation de 60 000 nouveaux compteurs d’électricité dès cette année, a-t-on appris lundi de source interne à l’entreprise.Ce programme qui vise une amélioration de l’offre en électricité dans les ménages et les administrations prévoit l’installation de 20 000 compteurs prépayés et 40 000 compteurs communicants postpaid.

Selon le directeur général d’ENEO Joël Nana Kontchou ledit programme est en cours d’exécution. « En dépit des difficultés logistiques observées en début d’année 2019, le rythme d’exécution s’est fortement accéléré au cours des dernières semaines », a-t-il indiqué.

Sans préciser le nombre de compteurs déjà installés, le directeur général a révélé que « ce programme crée ainsi beaucoup d’espoir pour la réalisation de l’objectif annuel d’installation de 20 000 compteurs prépayés et 40 000 compteurs communicants postpaid ».

Les compteurs dits « intelligents » en cours d’installation sont liés au « Metering management system » (MMS), un système de télé-acquisition des index des compteurs permettant notamment de relever les index de compteur à distance. 

L’armée camerounaise libère sept otages dans le nord

Le Bataillon d’intervention rapide (Bir) a procédé à la libération de sept otages à Tibati (nord) après plus de deux semaines de captivité, a appris APA ce vendredi auprès du ministère de la Défense.« Nous remercions Dieu et à travers lui notre Armée qui a pu nous sortir de cet enfer. Notre vie ne tenait qu’à un fil lorsque elle nous a libérés des griffes de nos ravisseurs », a déclaré un otage.

Ces sept personnes ont été enlevées par des bandits de grand chemin qui sévissent dans la partie septentrionale du pays, notamment dans la région de l’Adamaoua, frontalière à la Centrafrique et au Nigeria.

Certains otages ont fait savoir que leurs ravisseurs menaçaient de les exécuter dès ce week-end si une rançon de 10 millions F CFA n’était pas payée. Selon des sources sécuritaires, au moins « quatre terroristes ont été neutralisés, des armes et des munitions ont été saisies » lors de l’opération de l’Armée.

Le porte-parole du ministère de la Défense a reconnu que cette zone est difficile à sécuriser à cause de « la complexité de la situation sécuritaire au Nigeria avec la secte terroriste Boko Haram et en Centrafrique avec les activités de bandes armées ».

La région de l’Adamaoua, située entre les parties méridionale et septentrionale du Cameroun, fait l’objet de nombreuses attaques et prises d’otages attribuées aux coupeurs de route qui opèrent entre le Cameroun, la Centrafrique, le Nigeria et le Tchad.