Lancement du recensement général des entreprises au Congo

Une opération de recensement général des entreprises du Congo a été lancée, vendredi à Brazzaville, en vue de permettre à l’Etat de disposer d’une base de données mises sur les sociétés évoluant dans le pays.Selon la ministre du Plan et de la Statistique, Olga Ghislaine Ebouka Babakas, « cette investigation statistique, longue et coûteuse, la première du genre, consiste à recueillir des informations de toutes les unités économiques sur l’ensemble du territoire. Elle produira un système intégré de statistiques d’entreprises ».

« Il s’agit, a-t-elle expliqué, d’un répertoire de référence devant servir de base de sondage aux enquêtes d’entreprises, permettant ainsi d’actualiser et d’élaborer les indicateurs structurels et conjoncturels pour une meilleure prise de décision ».

 Le recensement vise aussi à identifier les branches d’activités porteuses de l’économie, à suivre et à évaluer les mesures d’accompagnement de l’entrepreneuriat sur les incitations économiques, les zones économiques, pour promouvoir la diversification de l’économie.

Les pouvoirs publics pourront à terme mieux orienter les politiques de promotion des entreprises. Pour leur part, les opérateurs économiques sauront guider leurs décisions d’investissements et d’identification des partenaires.

Cette opération concerne les unités économiques exerçant dans un local ou site aménagé, tenant ou non une comptabilité quelle que soit leur taille (boutique, salon de coiffure, atelier de couture, garage auto et moto, dépôt de planches, etc.), les établissements publics exerçant une activité marchande, les coopératives, les groupements d’intérêt économique ainsi que les associations qui exercent formellement une activité.

C’est depuis 2016 que l’Institut national de la statistique avait commencé, dans le cadre de ses activités ponctuelles, les travaux préparatoires à ce recensement, à travers l’élaboration des documents méthodologiques et des outils de collecte des données.

Cette opération  se réalise grâce à l’appui de la Banque mondiale à travers le Projet de renforcement des capacités en statistique.

RDC : Félix Tshisekedi contre un mauvais usage des réseaux sociaux

Le président congolais, Félix Tshisekedi a mis en garde les professionnels des médias contre le mauvais usage des réseaux sociaux, dans son intervention à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, vendredi 03 mai à Kinshasa.Invité par l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), le chef de l’Etat a rappelé aux journalistes qu’ils ont  le « droit d’être protégés, de parler librement ou d’investiguer », mais également « le devoir d’observer l’éthique et la déontologie pour exercer ce noble métier » aujourd’hui menacé par les réseaux sociaux.

Félix Tshisekedi a  promis des concertations prochaines avec la profession pour voir comment améliorer les conditions de travail  du journaliste dans ce pays.

Auparavant, le président de l’UNPC, Boucard Kasonga Tshilunde avait indiqué, dans son discours, que « les médias congolais sont à l’agonie, les organes de presse sont en faillite ».

Il a en outre dénoncé le fait que la loi sur l’exercice de la liberté de la presse ne soit appliquée que « quand il faut sanctionner les journalistes » alors qu’elle prévoit également des aides à la presse.

Dans un communiqué diffusé à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, l’ONG Journaliste en danger « JED » qui a fait un réquisitoire du régime du président Joseph Kabila, écrit « qu’après 18 ans de pouvoir, le président Kabila a laissé derrière lui une presse moribonde, des médias sinistrés, et des journalistes livrés à la violence d’Etat ».

Considérée comme l’un des pires pays en Afrique pour les journalistes, la RD Congo occupe la 154è place sur 180 pays, dans le dernier classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporters sans Frontières (RSF-Paris), rappelle JED.

Au total, au moins 14 journalistes ou professionnels des médias ont été tués dans des conditions qui n’ont jamais été clairement élucidées, écrit cette ONG qui demande, par conséquent,  aux nouvelles autorités du pays de rouvrir les procès de tous les journalistes assassinés sous l’ancien régime  afin que les principaux suspects répondent enfin de leurs actes.

Tchad: la presse privée dénonce la « sorcellerie politique »

Des responsables d’organes de presse privés tchadiens ont organisé, vendredi à N’Djaména, un sit-in devant l’hôtel où la journée mondiale de la liberté de presse a été commémorée, pour laisser entendre leur colère contre ce qu’ils appellent la « sorcellerie politique ».Pancartes en main, directeurs de publication et rédacteurs en chef sont restés sur l’esplanade de l’hôtel pour dénoncer ce qu’ils appellent « une sorcellerie politique contre la presse privée ».

Sur leurs pancartes, on pouvait lire : « Non à ces injures incessantes à l’endroit des organes de presse privée. C’en est de trop », « subvention des médias ou rien », « la commémoration d’une journée  de liberté de la presse n’est pas une occasion de partager des pécules ».

L’un des manifestants, Juda Allahoundoum, directeur de publication de l’hebdomadaire Le visionnaire, a déclaré sans plus de détails « qu’ils sont mécontents et ont exprimé leur mécontentement à travers ce sit-in ».

Certains responsables des organes de presse regrettent que depuis quelques années, le gouvernement ne donne plus l’aide à la presse alors qu’il continue à décaisser la subvention des partis politiques et autres organisations.

Dans son discours lors de la célébration de la journée mondiale de la liberté de presse, le ministre de la Communication, Oumar Yaya Hissein a promis de transmettre les doléances des médias tchadiens aux plus hautes autorités de la République pour qu’une suite leur soit donnée.

Gabon : le ministre du Pétrole dément la liquidation de deux sociétés d’Etat

Le ministre gabonais du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangi Ambouroue a formellement démenti l’information selon laquelle la Société gabonaise de raffinage (Sogara) et la Gabon Oil Company (GOC) sont en phase de liquidation.Cité par un communiqué dont APA a reçu copie jeudi soir, Pascal Houangi Ambouroue a martelé que  « les rumeurs de la supposée liquidation de la GOC et de la Sogara ne relèvent pas du cahier de charges du FMI. Autrement dit, ces allégations constituent tout simplement de l’intox relayée sur les réseaux sociaux ».

Véhiculées pas les réseaux sociaux et certains médias en ligne gabonais, les rumeurs sont parties d’un récent séjour dans le pays d’une mission effectuée du Fonds monétaire international (FMI) pour répandre l’information selon laquelle ordre aurait été donné au gouvernement de liquider  la Sogara et la GOC, deux entreprises d’Etat.

En réponse, M. Ambouroue a déclaré : « le FMI n’a pas vocation à se substituer à un Etat mais à l’accompagner pour le développement inclusif par des politiques porteuses de croissance ».

Cameroun: le conflit séparatiste a fait 1850 morts en 20 mois (ONG)

Le conflit séparatiste anglophone, qui sévit depuis octobre 2016 dans les régions camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, a déjà fait 1850 morts, 530.000 déplacés internes et des dizaines de milliers de réfugiés en 20 mois, selon le rapport publié jeudi par l’organisation non gouvernementale (ONG) International Crisis Group (ICG).Le rapport dont APA a obtenu copie met en lumière l’intransigeance des belligérants qui, selon les rapporteurs, «risque de générer de nouvelles violences et de prolonger le conflit, qu’aucun camp ne semble en mesure de remporter militairement dans la courte durée».

À en croire ICG, sept milices armées sont actuellement en position de force dans la majorité des localités rurales des deux régions, contre un pouvoir refusant toute discussion sur la forme de l’État et la réforme des institutions, proposant en revanche une décentralisation qui ne confère ni un financement adéquat, ni une autonomie suffisante aux collectivités territoriales décentralisées (communes et régions), et prévoit d’organiser les premières élections régionales de l’histoire du pays cette année.

Le conflit en cours, selon l’ONG, met également en lumière les carences du modèle de gouvernance centraliste camerounais, et interpelle les autorités gouvernementales sur la nécessité d’une meilleure prise en compte des minorités, des héritages coloniaux et des spécificités culturelles, ainsi que le besoin d’une redistribution plus juste et équitable des richesses du Cameroun.

Entre la sécession voulue par les séparatistes et la décentralisation en trompe-l’œil que propose Yaoundé, des solutions médianes doivent, selon ICG, être explorées pour conférer plus d’autonomie aux régions, les Nations Unies, l’Union africaine, l’Église catholique et la Suisse semblant les mieux placées pour jouer ce rôle, les parties au conflit les percevant comme moins partisanes.

Acteurs camerounais et internationaux devraient ainsi pousser les deux camps à des concessions, en menaçant de sanctions ceux qui feraient obstacle au dialogue et en récompensant les moins intransigeants, le gouvernement devant à terme améliorer, pour sa part, le cadre légal de la décentralisation afin d’accorder une plus grande autonomie aux communes et régions.

La combinaison de pressions internes et internationales, insiste le rapport, pourrait amener le gouvernement et les séparatistes à de telles concessions en même temps que, au niveau international, l’idée serait de récompenser les parties qui acceptent de modérer leurs positions et de sanctionner celles qui maintiennent une ligne plus raide.

Si certains séparatistes se montrent intransigeants, d’autres, estime l’ONG, pourraient accepter un dialogue avec l’État camerounais en présence d’un médiateur international, sur le fédéralisme ou une décentralisation effective, qui conférerait une autonomie et un financement adéquat aux régions, et garantirait le respect des spécificités anglophones en matière judiciaire et éducative.

De même, si le gouvernement camerounais semble exclure le fédéralisme, il pourrait en revanche consentir au régionalisme ou à une décentralisation effective, qui passerait par une modification du cadre législatif.

Mercredi, note-t-on, la Conférence épiscopale du Cameroun (Cenc) avait déjà, à l’ouverture de la 44ème session de son assemblée plénière à Yaoundé, la capitale du pays, dénoncé le refus du président de la République, Paul Biya, de recevoir les évêques pour une médiation dans la crise anglophone.

Le président de ladite institution, Samuel Kléda, a ainsi déploré le manque de volonté politique du pouvoir dans la recherche d’une solution pacifique audit conflit armé.

«Maintes fois, nous avons appelé les acteurs de la crise dans les régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest pour se parler. Nous avons constitué une équipe d’évêques. Nous n’avons jamais été écoutés. Nous avons demandé à être reçus par les autorités du pouvoir. Nous n’avons jamais été reçus par la plus haute autorité de ce pays. Tout dialogue est rejeté. La situation qui prévaut dans notre pays fait terriblement peur aux Camerounais. Sachons-le, le Cameroun avant la crise ne sera pas le Cameroun après la crise», a conclu le non mois évêque de la métropole économique, Douala, appelé dès cette semaine à passer la main à la présidence de la CENC.

Le gouvernement congolais invité à stopper « la spirale de son endettement »

La coalition congolaise « Publiez ce que vous payez-Congo », une ONG de veille sur la défense des droits économiques des Congolais, a dans une note dont APA a eu copie jeudi, appelé le gouvernement à « stopper la spirale de l’endettement du Congo », l’invitant notamment à privilégier « des solutions urgentes de nature à assainir les finances ».Dans la note, « Publiez ce que vous payez-Congo » estime qu’il « est urgent pour le gouvernement congolais de prévenir et de mettre un terme au cycle actuel d’endettement ».

Pour cette coalition, « le gouvernement gagnerait (…) à se préoccuper des solutions urgentes de nature à assainir les finances et de s’assurer que la situation financière actuelle ne soit pas aggravée par un endettement supplémentaire ». Selon elle, cela ne garantirait pas « l’accès à l’électricité et à la réduction du chômage de masse ».

Par ailleurs, ladite organisation se dit préoccupée par la signature de nouveaux accords de prêt avec le gouvernement chinois. Ils concernent notamment l’accord visant à renforcer la capacité énergétique de la centrale électrique d’Imboulou (nord de Brazzaville), la construction de la centrale électrique de Sounda d’une capacité de près de 1000 MW (département du kouilou au sud du Congo), ainsi que le projet de la construction d’une zone économique.

Devant ces faits, cette coalition demande au gouvernement congolais « d’améliorer et de renforcer la transparence sur les négociations en cours entre la Chine et le Congo en vue du rééchelonnement de la dette, en ce qui concerne notamment la nature des concessions accordées par les deux parties. »

« Publiez ce que vous payez-Congo » invite également le gouvernement congolais à la publication des préfinancements pétroliers opérés ces dernières années avec, Glencore, Gunvor etc.

L’ONG justifie ces exigences par les désagréments des précédents accords signés avec la partie chinoise, notamment l’accord portant sur le partenariat stratégique entre la Chine et le Congo en 2000.

Biya invite les Camerounais à utiliser leur liberté pour ériger une nation

Le président Paul Biya, dans un tweet posté jeudi, a demandé à ses compatriotes de profiter de la liberté dont ils jouissent pour « servir des causes justes », notamment la construction de la nation camerounaise.Dans son message posté à quelques jours du 47e anniversaire de l’avènement de l’Etat unitaire du Cameroun, le président de la République insiste sur la nécessité pour ses compatriotes de préserver leurs acquis et, au besoin, d’exprimer leurs « divergences dans la tolérance ».

« On peut parfaitement s’exprimer sans dresser des barricades, sans détruire, sans saccager », souligne Paul Biya, ajoutant toutefois que le fait de « s’exprimer par des actes de vandalisme, par des manifestations illégales, des revendications intempestives, par le chahut et par le désordre n’est pas digne ».

Depuis l’élection présidentielle d’octobre 2018, Paul Biya, 86 ans, réélu pour un mandat de sept ans avec 71,28% des suffrages, fait l’objet de plusieurs critiques de la part de ses opposants.

Après 37 ans au pouvoir, il est également de plus en plus contesté par ses compatriotes vivant à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.

Cameroun : des associations islamiques dénoncent la hausse du coût du Hadj

Des associations islamiques du Cameroun ont, dans une déclaration reçue jeudi à APA, dénoncé l’augmentation de près de 300.000 FCFA apportée sur le coût du pèlerinage à la Mecque, appelant la Commission nationale du hadj (CNH) à « surseoir » à cette mesure.A en croire l’Association des jeunes musulmans du Cameroun et la Commission du croissant lunaire, les candidats au Hadj 2019 débourseront 2.529.000 FCFA, soit une augmentation de plus de 287.000 FCFA par rapport au coût du Hadj de l’année dernière.

« Nous pensons qu’à défaut de baisser le séjour des pèlerins camerounais en Arabie Saoudite, il faut reconduire le coût de la dernière édition », ont soutenu ces organisations dans leur déclaration.

Ainsi pour ces associations, il est important de tenir compte des préoccupations des uns et des autres. « Toute hausse du coût liée au pèlerinage devrait d’abord faire l’objet d’une concertation préalable », préconisent les associations islamiques avant d’appeler les autorités à prendre toutes les dispositions nécessaires pour que « le hadj ne soit pas plus cher chez nous ».

Quelque 2839 Camerounais, selon la CNH, feront le pèlerinage à la Mecque en 2019, soit une hausse de 350 pèlerins par rapport à 2018.

Social et crise anglophone en vedette dans les journaux camerounais

La condition du travailleur, dans un environnement économique et politique difficile, revient dans les colonnes de plusieurs journaux camerounais parus jeudi, au même titre que la grogne des chefs traditionnels du Sud-Ouest anglophone contre le gouverneur de leur région.Comment réussit-on à vivre avec 36.270 FCFA de revenus mensuels ? Telle est la grave question que Le Jour soumet au débat, au lendemain de la 133ème édition de la Fête internationale du travail. Ce montant, explique la publication, représente en effet le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) du pays, autant dire une misère, permettant à peine d’assurer le loyer d’une modeste chambre, la facture d’eau et d’électricité pour recommencer le cycle de la précarité.

L’humour aide certains à vivre face aux difficultés du quotidien, constate la publication, dans un contexte marqué par une vie de plus en plus chère et un pouvoir d’achat qui rétrécit au fil des années, et où tomber malade est quasiment synonyme de mort assurée.

Le travail ne nourrit pas son homme dans ce pays, constate également Mutations, reconnaissant toute de même quelques améliorations de pensions notées ces dernières années à l’instar du relèvement des pensions de vieillesse, de la hausse des pensions familiales ainsi que de la hausse du Smig, qui jusqu’en 2014 était de 28.215 FCFA.

Et parmi les catégories considérées comme les plus à plaindre au Cameroun, Émergencecite les employés de maisons, véritables bêtes de somme dont le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, plaide la cause.

Dans les colonnes de Défis Actuels le même chef de département fait l’état des lieux du domaine dont il a la charge et énonce les perspectives, dont le leitmotiv consiste à renforcer le cadre juridique dédié à la santé et la sécurité au travail.

Pendant ce temps, The Guardian Post, présentant les grandes lignes d’un rapport sur le sujet, note que les décès liés au travail sont en hausse au Cameroun, les domaines les plus touchés étant, selon Le Financier d’Afrique, le bâtiment et travaux publics (BTP) et les transports.

D’où sans doute cet engagement des pouvoirs publics, des salariés et des syndicats, réitéré la veille et que traduit le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune en grande manchette par ce titre : «1er mai 2019 : mobilisation pour le travail décent».

«Le travail décent étant une affaire de tous, le gouvernement est plus que jamais déterminé à contribuer à l’amélioration de la situation professionnelle des travailleurs.»

Le 1er mai 2019 était la fête du Travail «in-décent», tacle L’Actualité, qui pour sa part a recensé les mouvements d’humeur et les menaces de grèves à travers le Cameroun.

En matière d’intégration socioprofessionnelle, Le Quotidien de l’Économie a choisi de se pencher sur ce qu’il considère comme le calvaire des stagiaires, ces jeunes en quête de titularisation et dont le menu quotidien est l’arbitraire, eux qui souvent sont taillables et corvéables, occupent parfois des postes de responsabilité pendant des années sans le moindre contrat de travail, avec le fort risque d’être mis à la porte sans préavis ni droit à la moindre incartade.

Le gros problème, explique Mutations, c’est que la notion de dialogue social n’est qu’une vue de l’esprit dans le pays, tant persistent les points d’achoppements entre le gouvernement et ses partenaires sociaux.

Sur un autre plan, Le Jour annonce que le Hadj coûtera plus cher cette année aux fidèles musulmans, évoquant une augmentation des tarifs pour le voyage sur les Lieux saints de l’ordre de 287.000 FCFA par rapport à 2018, une mesure gouvernementale que dénoncent déjà les associations islamiques.

«Le Cameroun pratique le prix du Hadj le plus cher en Afrique, dénonce un candidat au voyage cité par la publication. C’est une honte, pour un gouvernement qui veut s’enrichir sur le dos de son peuple. La Commission nationale du Hadj est devenue une institution commerciale. C’est décevant.»

Et les fidèles musulmans ne semblent pas au bout des mauvaises surprises, si l’on en croit Forum Libre qui annonce une pénurie, combinée à une hausse vertigineuse des prix du sucre à l’échelle nationale, à quelques jours du début de la période de ramadan.

Pourtant, soupire Défis Actuels, la Société sucrière du Cameroun (Sosucam) a récemment effectué d’importants investissements pour garantir une autosuffisance de cette denrée sur le marché national pour les années à venir.

Le sucre n’est pas le seul secteur qui connaît une inflation, complète Émergence, révélant que le gouvernement s’apprête à procéder à une augmentation générale des prix des produits de première nécessité

Et revoici l’interminable conflit sécessionniste anglophone qui revient hanter les colonnes du même quotidien à capitaux privés, qui se fait l’écho du coup de sang des chefs traditionnels du Sud-Ouest vis-à-vis du gouverneur de la région, Bernard Okalia Bilaï.

À l’origine de leur colère, une instruction de l’autorité administrative les contraignant, sous peine de destitution, de mobiliser leurs communautés pour le défilé du 20 mai prochain marquant la Fête nationale.

Feu contre feu, traduit The Guardian Post : les chefs du Sud-Ouest ripostent, et annoncent qu’ils ne respecteront pas son ordre, l’accusant par ailleurs de tenir un discours de haine et de tentative de traîner l’institution traditionnelle dans la boue.

Vers une grève de huit jours à la CAMAIR-CO

Un collectif de cinq syndicats de la Compagnie nationale de transport aérien du Cameroun (CAMAIR-CO) a décrété à partir de jeudi un mot d’ordre de grève de 8 jours en vue d’obtenir l’amélioration des conditions de travail des employés, a appris APA ce mardi de sources syndicales.Ainsi, le Directeur général de la CAMAIR-CO, Ernest Dikoum, a reçu un préavis de grève signé par le Syndicat national du personnel navigant et commercial (SNPCN), le Syndicat national des travailleurs des transports aériens (STTA), le Syndicat national des travailleurs de l’aviation au sol (SYNTAS), le Syndicat des personnels du transport aérien et activités connexes (SNPTA) et le Syndicat des pilotes de lignes et ingénieurs navigants de l’aviation civile du Cameroun (SPINAC).

Au total, dix-sept griefs ont été mentionnés par les syndicats, dont les plus importants sont « la paupérisation du personnel dont les arriérés de salaires atteignent désormais 3 mois, la perte progressive de la clientèle de la compagnie due à une exploitation devenue incertaine, la dégradation d’un service à bord inadapté et au rabais entraînant la colère des passagers et l’accroissement de la pénibilité du travail des navigants à bord, pas de vision, ni projet définitif arrêté qui offrent la moindre visibilité sur l’avenir de la compagnie nationale, etc. »

Toutefois, les syndicats qui se disent « disposés au dialogue et à la concertation », ont fait savoir que si leurs principales revendications sont prises en compte, ils peuvent surseoir à leur mot d’ordre.

Il s’agit du paiement sans délai des 3 mois d’arriérés de salaire, de la réhabilitation de la flotte de la compagnie B767, B737 et MA60, de l’aboutissement du Code de rémunérations chiffré et négocié, du paiement de la médecine du travail, de la prime d’assurance multirisque professionnelle des navigants et de l’assurance maladie pour tout le personnel.

Foot, violences et social en couverture des journaux camerounais

Le nouveau titre de champion d’Afrique de football des U17 s’affiche en couverture des journaux camerounais parus mardi, au même titre que des sujets liés à l’insécurité et au social.Il y a de la joie, en couverture du quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune et de son confrère Émergence, qui célèbrent à leur façon le retour triomphal au bercail, la veille, de la sélection des moins de 17 ans, victorieuse en Tanzanie de la Coupe africaine de la catégorie.

Malgré la pluie qui a arrosé la capitale, Yaoundé une bonne partie de la matinée, les jeunes «Lions indomptables», relatent les deux publications, ont été chaleureusement accueillis par les populations pendant leur tour de ville.

Derrière ce parcours sans faute durant la compétition, se cache un homme, l’entraîneur Thomas Libiih dont la deuxième publication citée dresse le portrait : vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) seniors 1998 en tant que joueur, l’ex-défenseur marque des points sur le banc en qualifiant aussi son équipe à la Coupe du monde U17, qu’il avait lui-même disputée en 1990 et en 1994, réussissant par la même occasion à accrocher une 2ème étoile africaine sur le maillot des jeunes «Lions».

Passés ces quelques moments de félicité, on replonge aussitôt dans la grisaille quotidienne marquée, en grande manchette de Le Jour, par cette guerre aux gendarmes corrompus lancée par le secrétariat d’État à la Défense (SED) qui, passée l’étape de la sensibilisation, a lancé un numéro vert ouvert au public en vue de dénoncer les actes de prévarication, d’abus d’autorité et de torture.

Appelez donc le «1501», exhorte Cameroon Tribune, expliquant qu’environ 600 appels de dénonciation ont été enregistrés depuis la mise en service dudit numéro, voici une année, une initiative qui vient s’ajouter à la panoplie des mesures déjà prise en interne à l’encontre des personnels indélicats.

À ce jour, précise, dans les colonnes de Le Jour, commandant du poste de commandement opérationnel (Pcops), le colonel Georges Parfait Nana II, la gendarmerie a réussi à établir un lien direct avec les populations, la nature des plaintes concernant majoritairement l’extorsion de fonds lors des contrôles routiers, les gardes à vue abusives, la disparition des procédures avec destruction des preuves, ainsi que le mauvais accueil dans les unités.

L’heure étant à la tolérance zéro, 100 sanctions ont été prononcées à ce jour avec, dans la plupart des cas, une inscription dans le dossier disciplinaire entraînant la perte de promotion, de stage, avancement et autres, sans oublier les gendarmes véreux ayant été mutés, relevés de leurs fonctions, sous le coup d’un avertissement ou d’un procès devant le tribunal militaire.

Sous le titre «Boko Haram : saison mortelle», Mutations s’intéresse à la recrudescence, depuis le début de l’année, des attaques meurtrières attribuées à la secte islamiste dans le septentrion, des attaques qui ne sont que les relents de celles que le mouvement jihadiste mène dans tous les pays limitrophes du Lac Tchad.

«Malgré l’obstination des autorités administratives à clamer à longueur de journée que ‘’la situation est sous contrôle », toutes choses qui ont fait baisser la vigilance des populations, des comités d’autodéfense et des forces de défense, Boko Haram multiplie les attaques, gagne du terrain à nouveau. Pour le plus grand malheur des résilientes populations, déjà meurtries par une pauvreté et un sous-développement ambiants.»

Dans cet Extrême-Nord où règne le terrorisme, sévit également une maladie qu’InfoMatin qualifie de problème de santé publique : se fondant sur les statistiques du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), le quotidien à capitaux privés indique que le taux de mortalité dû à la malaria est passé de 2639 décès soit, 12,4% en 2016, à 3263 décès, soit 14,3% en 2018, représentant une hausse de mortalité de 1,9% en deux ans, malgré les efforts, tant des pouvoirs publics que des organismes privés.

Anticipant sur la Fête internationale du travail, qui sera célébrée mercredi, Le Messager, s’agissant du travail décent, constate que «le Cameroun est sur un volcan» : en l’absence de dialogue, de sécurité et de protection sociale, le pays baigne dans un environnement des plus délétères, avec des mouvements d’humeur susceptibles de dégénérer à déflagration nationale à tout moment.

Ouverture à Abidjan de la 8è édition des marchés financiers africains

La huitième édition du séminaire dénommé « Bâtir les marchés financiers africains» ou Building african financial markets séminar (BAFM) s’est ouverte, jeudi à Abidjan, en présence du Vice-Président ivoirien, Daniel Kablan Duncan autour du thème, « le capital humain, un pilier de la compétitivité des marchés de capitaux », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dans son adresse devant les acteurs de différents marchés financiers africains que sont notamment les organismes de régulation, les représentants des bourses de valeurs, les intermédiaires financiers, les courtiers, M. Duncan a salué l’Association des bourses de valeurs africaines (ASEA) pour cette initiative qui se tient dans un contexte marqué par un « regain de la croissance économique» en Afrique.

 Soulignant la pertinence du thème de cette édition qui «interpelle », le vice-président ivoirien a estimé que « nous devrons tirer profit du dynamisme de la jeunesse».

« Les bourses africaines sont une des clés de la transformation (…) », a-t-il poursuivi, souhaitant que les travaux de ce rendez-vous d’Abidjan aboutissent à des «solutions innovantes et pratiques». « L’Etat de Côte d’Ivoire jouera à fonds sa participation », a promis Daniel Kablan Duncan.

Auparavant, le président du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Mamadou Ndiaye a soutenu que cet événement dont la 7ème édition s’est tenue à la Bourse de Nairobi au Kenya, «constitue une  véritable opportunité» pour les différents acteurs du marché financier africain.

Pour lui, cette rencontre doit être un « creuset d’échanges et de partage d’informations» afin de promouvoir le développement de ce marché. « Les expériences internationales montrent que les marchés financiers jouent un rôle important dans l’intégration », a ajouté  M. Ndiaye, exhortant les bourses africaines  à poursuivre le projet d’interconnexion des bourses africaines.

Le Président de l’ASEA, Karim Hajji, également Directeur général de la Bourse de Casablanca et le Directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) commune aux huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) Dr Kossi Edoh Amenounvé, ont successivement mis en exergue les enjeux de cette rencontre et les défis à relever par le marché financier africain.   

« Pendant deux jours, Abidjan sera la capitale boursière de notre continent avec la présence des dirigeants des principales bourses africaines représentant plus de 1 100 milliards de dollars de capitalisation », a indiqué le Directeur général de la BRVM.

Dans l’environnement des marchés sujets à des mutations permanentes, à des fluctuations et à une volatilité très forte, le rôle du capital humain est encore plus crucial, a expliqué Dr Amenounvé, car, a-t-il ajouté, « les professionnels des marchés sont des gestionnaires, des courtiers, des conseillers dont les actes quotidiens peuvent avoir un impact sur la vie des entreprises ».  

« C’est donc conscient de l’enjeu, que représente la professionnalisation des métiers de la bourse pour un développement plus harmonieux des marchés de capitaux, que l’ASEA en a fait l’un de ses objectifs stratégiques pour la période 2018-2022 », a conclu le patron de la BRVM.

Zone CEMAC : forte hausse des transactions de monnaie électronique

Les transactions de monnaie électronique dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), qui s’élèvent à 8 296 milliards F CFA en 2018, ont connu une forte hausse, a appris APA ce jeudi auprès du Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (Gimac).Les transactions de monnaie électronique, avec un cumul de 8 296 milliards F CFA en 2018, ont quasiment doublé puisqu’elles s’élevaient à 4 700 milliards F CFA en 2017. Le Directeur Général du Gimac, Valentin Mbozo’o, a indiqué que ces transactions concernent l’ensemble des douze opérateurs mobiles de la zone Cemac.

Poursuivant, M. Mbozo’o a fait savoir que « pour tenir compte de l’évolution du paysage en termes de nouveaux instruments de paiement, avec le développement exponentiel du Mobile Money, technologie épousant mieux que la carte les modes de vie des populations de la Cemac ainsi que des transferts d’argent, le Gimac s’est doté d’un plan stratégique triennal 2018-2020, reposant essentiellement sur la mise en œuvre de l’interopérabilité des mobiles, ainsi que l’intégration des transferts d’argent pour une convergence des transactions Carte, Mobile et Transferts ».

Une classification de ces opérations financières montre que les transactions de monnaie électronique à travers le Mobile Money représentant 99 % de l’activité.

Dans l’optique de mieux organiser le secteur monétique dans la sous-région, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a pris, en août dernier, une décision relative à la définition de l’étendue de l’interopérabilité et l’interbancarité des systèmes de paiement monétique dans la zone Cemac.

Congo : le Sénat exhorte le gouvernement à résoudre les problèmes sociaux

Le Sénat, chambre haute du parlement congolais, a lors d’une rencontre avec le gouvernement, demandé à ce dernier de consolider la paix en trouvant des solutions aux problèmes sociaux qui secouent actuellement ce pays de l’Afrique centrale.Durant la rencontre qui a eu lieu mercredi à Brazzaville,  le président du Sénat, Pierre Ngollo, et ses collaborateurs, ont face à la délégation gouvernementale, conduite par le Premier ministre, Clément Mouambar, soulevé plusieurs questions liées notamment à la grève des anciens travailleurs de l’ex-ONPT (Office national des postes et télécommunications) qui réclament le paiement de leurs pensions de retraite, à la grogne à l’Université Marien-Ngouabi et au mouvement de protestation contre la cherté des tarifs des péages sur l’axe Brazzaville-Pointe-Noire.

A l’issue de la réunion, ls sénateurs et le gouvernement ont conclu que les prix des péages sont « anormaux » et impactent négativement toute l’économie du pays, notamment le panier de la ménagère.

Pour les anciens travailleurs de l’ex-ONPT, les deux parties ont soutenu qu’au nom de la solidarité nationale, ils doivent bénéficier de leurs pensions de retraite.

A propos de la grogne à l’Université Marien-Ngouabi, le Sénat a demandé au gouvernement d’anticiper sur cette question afin d’apaiser le climat social.

Marche contre la pénurie de gaz : une dizaine de personnes arrêtées à N’Djaména

La police a tué dans l’œuf une marche de protestation contre la pénurie de gaz au Tchad en procédant ce jeudi matin à l’arrestation d’une dizaine de personnes qui voulaient manifester en s’ébranlant du siège de l’Assemblée nationale jusqu’à Gassi, un quartier de N’Djaména, la capitale tchadienne, a constaté APA sur place.L’échec de cette manifestation est due en partie aux dissensions notées chez ses initiateurs. En effet, là où certains d’entre eux ont appelé au maintien  de la marche, d’autres se prononçaient pour son annulation.

A ce propos, le président du collectif contre la vie chère, Ndingamnyal Versinis, après une brève arrestation à la police, a publié un communiqué dans lequel il affirme que le gouvernement « a plaidé pour le report de la manifestation ».

Visiblement acquis à cette éventualité, Versinis invite les tenants de la marche à visiter la raffinerie où les techniciens s’activent à produire en quantité suffisante du gaz.

Economie et diplomatie au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais de ce jeudi traitent essentiellement du soutien au Congo par la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) pour les projets d’infrastructures sanitaires et de la menace d’expulsion de 75 étudiants congolais en formation à La Havane (Cuba).« Infrastructures sanitaires : la BDEAC accorde 18 milliards F CFA au Congo pour deux importants projets », informe le journal Les Dépêches de Brazzaville. Le quotidien national indique qu’ « à l’issue de son récent Conseil d’administration, tenu à Malabo (Guinée équatoriale), la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a admis de créditer 12 milliards F CFA pour le CHU-Brazzaville et 6 milliards F CFA en faveur de l’usine d’emballage des produits pharmaceutiques à Ollombo ».

Le journal Les Dépêches de Brazzaville souligne que « l’appui financier de la BDEAC vient à point nommé pour le CHU-Brazzaville en pleine restructuration ».

Pour sa part, Le Patriote annonce un « chambardement dans l’opposition congolaise ». Selon ce journal, « des jeunes leaders des différentes franges de l’opposition s’apprêtent à quitter les vieux pour créer un nouveau mouvement politique qui se veut sain, décomplexé et adapté au combat et aux évolutions politiques actuelles ».

La semaine africaine s’intéresse au mouvement d’humeur des étudiants congolais en formation à La Havane (Cuba) pour réclamer le paiement de leurs bourses. Ce journal indique qu’« une délégation congolaise conduite par Jean Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, s’est rendue à Cuba le 15 avril dernier, pour faire le point sur la situation ».

Les étudiants congolais à Cuba ont manifesté leur colère le 8 avril dernier. Ainsi, la semaine africaine renseigne que « Jean Claude Gakosso a présenté les excuses officielles du Congo à Cuba ». Mais ce pays n’a pas caché son désagrément et a exigé des sanctions contre les fauteurs de troubles », ajoute ce journal.

De son côté, Le Patriote a publié une liste de près de 75 étudiants congolais en formation à Cuba considérés comme les meneurs de ce mouvement et menacés d’expulsion.

« 75 étudiants congolais en formation à Cuba, meneurs présumés des mouvements ayant secoué différents établissements universitaires à Cuba courent le risque d’être rapatriés. Cette mesure lourde de conséquences, aussi bien pour les familles que pour le pays, serait actuellement en discussion entre les autorités congolaises et cubaines », précise ce journal.

L’école supérieure de BGFIbank dans le top 8 des grandes écoles commerciales en Afrique

BGFI business school (BBS), l’établissement supérieur de BGFIBank arrive en 6ème position sur huit écoles supérieures de commerce, selon un classement établi par l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique parcouru mercredi par APA.BBS a depuis sa création réussi à insérer 69,4% des étudiants dans la vie active. L’aventure avait débuté par un centre de formation qui s’est transformé en 2011 en une école de commerce.

BBS qui forme dans les métiers de la banque, de finance et assurance, bénéficie d’une forte qualité pédagogique. Elle compte près de 70 intervenants professionnels.

Selon ce classement, les établissements du Sénégal (BEM, IAM, ISM et Sup de co) arrivent en première position. Elles sont suivies de la Cote d’ivoire avec un seul établissement (HEC Abidjan), deux écoles camerounaise bouclent le classement. Il s’agit de Saint Jérôme Management Sciences and Business school et de l’Institut universitaire du golfe.

 

Le FMI salue la politique économique du Cameroun

Corinne Delechat, cheffe de mission du Fonds monétaire internationale (FMI), s’est félicitée des stratégies économiques du Cameroun qui, a-t-elle estimé, participent fortement au renforcement de la Banque des États de l’Afrique Centrale (Beac).« Le Cameroun continue d’avoir une stratégie qui porte ses fruits. Ce pays a contribué, de façon considérable, à la reconstitution des réserves de change de la Beac grâce aux efforts de consolidation budgétaire et à l’amélioration des recettes non pétrolières », a déclaré Corinne Delechat, lors d’une conférence de presse donnée mardi à Douala.

La mission du Fonds monétaire internationale (FMI) qu’elle dirige séjournera au Cameroun jusqu’au 3 mai prochain dans le cadre de la quatrième revue du Programme économique et financier appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC).

En outre, Corinne Delechat a relevé qu’« au niveau des dépenses, on a constaté des efforts de rationalisation depuis le début du programme » triennal adopté en juin 2017. Le FMI a déjà octroyé au Cameroun un appui financier cumulé de 245 milliards F CFA au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) sur un total de 396 milliards F CFA.

Le Cameroun a passé avec succès les trois premières revues menées par le FMI et renoué avec la croissance. En 2018, elle était de 3,8 % contre 3,2 %, l’année précédente.

La politique et l’économie font les choux gras de la presse camerounaise

Les journaux camerounais parus mardi reviennent largement sur la réponse du gouvernement aux injonctions du Parlement européen à propos de la dégradation de la situation sociopolitique, non sans abandonner la sphère économique également en ébullition.C’est une réplique que le gouvernement, à travers son Porte-parole, René Emmanuel Sadi, a apporté en début de semaine aux eurodéputés qui, rappelle The Guardian Post, ont massivement condamné la répression contre les partis politiques de l’opposition, l’usage disproportionné de la force par l’Armée dans la crise anglophone et, d’une manière générale, la dégradation de la situation des droits de l’Homme et des libertés.

Yaoundé, résume Repères, s’élève radicalement contre cette résolution du Parlement européen et exprime son indignation face à un acte empreint de partialité, qui s’apparente à une kyrielle de contrevérités, d’affirmations gratuites, de récriminations infondées et d’injonctions assorties de chantage, dirigés contre les autorités et les forces de défense et de sécurité.

L’hebdomadaire satirique Le Popoli, avec une caricature grinçante en couverture, représente le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, portant sur ses genoux le président Paul Biya avec derrière lui son collègue de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguie Djibril, l’œil mauvais et muni d’un coutelas avec cette bulle : «Ooh le joli bébé… On veut nous l’abîmer !»

Au sujet d’un supposé « calendrier de déstabilisation des régimes africains » par l’Occident, La Primeur de l’info a cette réplique gouailleuse dans laquelle il mêle le sobriquet du président de la République : «Attention, Popol est un os très dur à croquer !»

Dans un bel ensemble, Essingan, InfoMatin, Le Pélican, La Météo, Le Soir et Tribune d’Afrique, semblent avoir trouvé la bête noire qui se cache derrière le rapport ayant valu une charge en règle des eurodéputés contre le Cameroun : le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition) dont le leader, Maurice Kamto, des collaborateurs et sympathisants sont aujourd’hui devant les tribunaux pour, entre autres organisation de manifestations illégales.

Il se trouve, expliquent ces journaux, que le rappeur Valsero actuellement en détention, est l’amant de la Suédoise Erja Kaikkonen, Conseillère politique, chef de la section politique de la délégation de l’Union européenne au Cameroun.

C’est elle, renseigne InfoMatin, qui a placé la bombe à sous-munitions dans le placard pour une histoire de galipettes : « le leader du MRC, autant que ses compagnons d’infortune ou encore la crise anglophone, ne sont en réalité que l’arbre qui cache la forêt ». En effet, à en croire ce journal, la rédactrice en chef des résolutions du Parlement européen, Erja Kaikkonen, voudrait se servir de leur cause pour faire libérer son amant Valsero.

De son côté Mutations constate que le président Paul Biya « remue désormais la fibre patriotique et plaide pour l’édification d’une communauté nationale » pour faire face aux pressions extérieures et à la montée du tribalisme.

De l’avis du journal Émergence, le chef de l’État est en train de tomber dans le piège des Occidentaux, lui qui, depuis la résurgence des crises sociopolitiques, avait opté pour une ligne dure.

Abordant les questions économiques en rapport avec la 4ème revue du Programme économique et financier appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC), ce même journal relaie la déclaration de la cheffe de mission du Fonds monétaire internationale (FMI), Corinne Delechat : « le Cameroun a enregistré une nette progression au niveau des recettes non pétrolières, toute chose qui favorise un élargissement de la base des ressources financières ».

Cameroon Tribune décerne un satisfecit là où pour Le Quotidien de l’Économie, le pays devra satisfaire 34 points décisifs pour emporter l’adhésion, à son programme triennal, de l’institution de Bretton Woods qui lui a déjà octroyé un appui financier cumulé de 245 milliards F CFA au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) sur un total de 396 milliards F CFA.

Jusqu’ici, salue Repères, le Cameroun a passé les trois premières revues menées par le FMI et renoué avec la croissance, évaluée à 3,8 % en 2018 contre 3,2 %, l’année précédente.

Après avoir validé la 3ème revue, rappelle InfoMatin, le FMI recommande au Cameroun la poursuite du plan d’ajustement budgétaire en vue de renforcer les mesures visant à soutenir la stabilité macroéconomique à travers des réformes macroéconomiques pour une plus grande discipline budgétaire et une viabilité de la dette publique, estimée à 34 % du Produit intérieur brut (PIB).

CEMAC : 11 milliards de FCFA de bénéfice net pour la BDEAC

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a réalisé un bénéfice net bancaire (BNP) de 11 milliards de FCFA en 2018 contre 2,3 milliards de FCFA l’année précédente, soit une augmentation de 8,7 milliards de FCFA.D’après les données publiées par l’institution financière et dont APA a obtenu copie mardi, cette hausse repose essentiellement sur les méthodes managériales mises en place par les dirigeants et la « bonne dynamique » des principaux indicateurs de gestion.

« Ce résultat qui a quasiment été multiplié par cinq en comparaison au résultat enregistré en 2017, illustre la bonne qualité du portefeuille et des transactions effectuées par la banque en 2018 et la maîtrise des charges d’exploitation », s’est félicité le Conseil d’administration la BDEAC, réuni le 19 avril 2019 à Brazzaville (Congo).

Dans les détails, la marge d’activité bancaire s’élève à 19,401 milliards de FCFA en 2018 contre 14,103 milliards FCFA en 2017, soit une augmentation de 5,3 milliards de FCFA en valeur relative et une augmentation de 24 % en valeur absolue.

Par ailleurs, le résultat d’exploitation est passé de 8,469 milliards de FCFA en 2018 à 3,082 milliards de FCFA un an plus tôt, soit presque trois fois mieux en l’espace d’un an.

Il y a quelques années, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) qui est l’un des actionnaires majeurs de la BDEAC, a injecté une enveloppe de 400 milliards de FCFA pour permettre à cette banque de « financer véritablement le développement » dans les six Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Les financements ont notamment porté sur l’agriculture, l’eau, l’énergie, les infrastructures et les transports.

Athlétisme: Hamad Kalkaba réélu à la tête de la CAA pour 4 ans

Candidat à sa propre succession, le Camerounais Hamad Kalkaba Malboum a été réélu président de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA) à l’issue du 28è congrès de cette instance, tenu lundi à Abidjan.Le colonel Hamad Kalkaba a récolté 44 voix contre 7 pour son adversaire,  le Tunisien  Khaled Ahmed au terme du vote qui s’est déroulé dans un excellent esprit.

Les assises de la CAA terminées, place aux Championnats d’Afrique U18-20 qui s’ouvriront, mardi, au stade Houphouët-Boigny à partir de 14h (heures locales et GMT).

Attaque de Boko Haram au Cameroun : trois soldats tués et une dizaine de terroristes «anéantis»

Trois soldats camerounais ont été tués dans la localité de Sagmé (Extrême-nord), au cours d’une attaque perpétrée par la secte terroriste Boko Haram dont une dizaine d’éléments ont été «anéantis», a annoncé lundi le ministère de la Défense.Selon cette source, l’attaque a eu lieu hier dimanche et les trois éléments des forces de défense et de sécurité qui sont morts appartenaient au Bataillon d’intervention rapide (BIR). Cette unité d’élite est placée sous la coordination de la Force multinationale mixte (FMM) et son commandement en second est basé dans la ville de Mora.

En dehors de la dizaine de « terroristes anéantis », plus d’une vingtaine d’autres ont été arrêtés, de même que l’armée camerounaise aurait mis la main sur un important « arsenal de guerre », constitué d’armes et de munitions, indique le ministère de la Défense.

Selon ce dernier, du matériel roulant, notamment des motos, ont été saisis sur les terroristes, de même qu’au moins deux de leurs véhicules ont été détruits.

Depuis le début de cette année, c’est la première fois que Boko Haram a réussi à tuer trois soldats camerounais, ce qui démontre que malgré la réduction de sa capacité militaire, cette organisation terroriste a encore une réelle capacité de nuisance.  

 

 

Le Cameroun lance un appel à souscriptions pour 10 milliards FCFA

L’Etat du Cameroun procès, mercredi prochain, une émission de bons du Trésor assimilables (BTA) à 26 semaines, d’un montant de 10 milliards FCFA, sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), a appris APA dimanche auprès des services compétents du ministère des Finances.La souscription à ces titres dématérialisés se fera auprès de 17 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du pays émetteur mais aussi du Congo-Brazzaville, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad.

L’on note que les émissions de titres publics camerounais connaissent un engouement certain depuis le début de l’année, à l’exception notable la contre-performance enregistrée le 20 février dernier sur le même marché, soit 78,20% de taux de souscriptions lors d’une émission d’obligations du Trésor (OTA) de 20 milliards FCFA.

Le Cameroun prévoit, pour toute l’année 2019, des émissions de titres publics à hauteur de 260 milliards FCFA pour combler, en partie, un gap de 482 milliards FCFA sur des recettes budgétaires annuelles attendues de 3.991,1 milliards FCFA à travers les emprunts obligataires, des BTA et des OTA.

Le pays a aussi, ces dernières semaines, accéléré son programme de mobilisation de ressources financières afin de faire face aux tensions de trésorerie croissantes, dans un contexte de diminution des recettes pétrolières et de montée de l’insécurité,.

Tchad : un homme abattu devant la présidence par la garde présidentielle

Un homme a été abattu par la garde présidentielle tchadienne devant la présidence de la République, au petit matin de ce dimanche, a-t-on appris des sources hospitalières.La victime serait un cadre, chef comptable de la Caisse nationale de la prévoyance sociale (CNPS). Selon des témoignages, la victime à bord de sa voiture a emprunté l’avenue passant devant la présidence.

« Généralement, lorsque vous vous arrêtez brusquement, ou par mal chance votre véhicule tombe en panne devant la présidence, les éléments de la garde présidentielle vous tirent dessus sans chercher à savoir si vous avez fait exprès ou pas », a confié à APA, sous le sceau de l’anonymat, une source sécuritaire.

Le corps criblé des balles a été déposé à la morgue de l’Hôpital général de référence nationale (HGRN). Le constat a été fait par le substitut du procureur de la République du tribunal de grande instance de N’Djaména.

En 2018, la circulation sur l’avenue qui longe la présidence de la République a été interdite par la mairie de N’Djaména aux usagers avant de lever la mesure suite à l’embouteillage monstre que cela a provoqué dans la capitale.

La BAD déplore le «contexte sécuritaire volatile» des pays de l’Afrique centrale

La Banque africaine de développement (BAD) a, lors de la présentation de l’édition 2019 des rapports sur les perspectives économiques en Afrique, déploré vendredi à Yaoundé, la fragilité sociopolitique des pays de l’Afrique centrale qui entrave le développement de la sous-région.«La fragilité de l’Afrique centrale est caractérisée par un contexte sécuritaire volatile et une instabilité politique, résultant de l’éclatement de plusieurs conflits multiformes, notamment pour le contrôle des richesses naturelles», a déploré la BAD.

Pour cette institution financière continentale, «ces conflits ont été exacerbés par la faible capacité des Etats à faire face aux problèmes d’insécurité et de reconstruction, le niveau élevé de pauvreté des populations et le déficit de gouvernance».

Le rapport sur les perspectives régionales indique, qu’en 2018, la région Afrique centrale a connu une accélération de la croissance comparativement à 2017, avec un taux moyen de 2,2% contre 1,1% en 2017.

Cette croissance a été principalement soutenue par la revalorisation des prix des matières premières, principalement le pétrole.

Dans la perspective souhaitée de transformation structurelle soutenue par l’intégration régionale, la BAD a noté que l’Afrique centrale pourrait s’appuyer sur plusieurs piliers.

Il s’agit notamment de réduire la fragilité et de renforcer la résilience, d’accélérer la diversification économique des États membres pour réduire la fragilité induite par les chocs exogènes et de développer le système financier pour promouvoir la finance inclusive et l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes.

Les pays de la CEEAC devraient également renforcer l’état de droit, la connectivité des infrastructures d’énergie, de transport et de TIC pour accélérer leur développement.

De même, la BAD a insisté sur la mutualisation des forces entre États dans la formation du capital humain et la valorisation de leurs avantages comparatifs mais aussi l’accélération des conditions de mise en œuvre de la future zone de libre-échange continentale (ZLEC).

Tchad : prestation de serment des membres de la Commission électorale

Les membres de la Commission nationale électorale indépendante (CENI) ont prêté serment, jeudi, au cours d’une audience solennelle de la Cour suprême.Malgré la contestation de l’opposition démocratique, le président de la CENI, Kodi Mahamat et les trente membres sont installés.

Après l’ouverture de l’audience par le président de la Cour suprême, Samir Adam Annour, le procureur général, Mahamat Abdramane a, dans ses réquisitions, rappelé les dispositions légales qui encadrent l’exercice des membres de la CENI.

« Vous devriez être impartiaux pour ne pas favoriser l’un des partis au dépend des autres et être objectifs. En ce sens, vous ne devriez pas faire intervenir des éléments affectifs ou personnels dans l’exercice de votre mission générale qui concerne l’organisation, la supervision et le contrôle du déroulement de toutes les opérations des échéances électorales », a dit le procureur général Mahamat Abdramane.

« Vous devriez, a-t-il ajouté, faire respecter les dispositions des lois électorales, coordonner toutes les opérations relatives aux élections locales au niveau national et proclamer les résultats provisoires des élections ».

Le juge Mahamat Abdramane a appelé les membres de la CENI à remplir leurs missions avec efficacité et à afficher une réelle neutralité politique.

Les membres de la CENI ont été désignés le 21 février 2019.

La Compagnie sucrière du Tchad menace de fermer ses portes

La Compagnie Sucrière du Tchad (CST), située à Banda dans la province du Moyen Chari à l’extrême sud du pays, confrontée à une mévente de son sucre, au total 36 500 tonnes, menace de fermer ses ouvertes, a appris APA jeudi d’un communiqué de la société.Le directeur général adjoint de la CST, Emmanuel Castells a déclaré que depuis huit mois sa société n’arrive plus à vendre ses stocks de sacs de sucre.

Il dit constater avec regret que le marché du sucre tchadien est contrôlé par un lobby très puissant dont les acteurs se voient au-dessus des lois de la République. « Malgré la décision interdisant l’importation du sucre et sa vente dans certaines zones du pays, ces personnes continuent d’importer et vendre là où elles veulent. Il y a des gens qui importent du Soudan, d’autres importent depuis le port de Douala», a affirmé M. Castells.

Le sucre importé du Soudan, de l’Afrique du Sud, de l’Inde, de la Thaïlande, et du Brésil se vend moins cher (entre 26 000 f cfa à 28 000 f cfa le sac) que celui produit localement par la CST vendu à 32 000 f cfa le sac de 50kg.

Tout en trouvant que la CST est soumise à une concurrence déloyale, Emmanuel Castells a indiqué que son entreprise n’a plus de trésorerie pour honorer ses engagements salariaux avec ses employés et d’autres charges nécessaires pour la production du sucre.

« La compagnie ne peut plus verser des impôts à l’Etat tchadien. Elle ne collecte plus la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) faute de ventes depuis 8 mois. Si rien n’est fait dans les tous prochains jours pour stopper l’importation frauduleuse de sucre particulièrement dans le sud du Tchad, la CST menace de fermer ses portes et mettre au chômage ses 2063 travailleurs », a regretté Emmanuel Castells, son directeur adjoint.

Le gouvernement tchadien a pris une série de décisions pour donner du souffle à la CST pour pouvoir vendre son sucre notamment, lui accordant ainsi le marché de toutes les provinces du sud du pays.

Les députés des régions sud du pays, après une visite à la CST, ont recommandé à l’Etat tchadien de baisser le prix du sucre de la CST par la réduction des coûts de production et l’exonération de la TVA pour un prix équitable par rapport à la zone septentrionale.

De centaines d’employés ont été déjà mis au chômage avec la fermeture de l’usine de N’Djaména il y a une dizaine d’années.

Un mort et des maisons inondées, suite à une forte pluie à Brazzaville

Une pluie diluvienne s’est abattue ce week-end sur Brazzaville, faisant un mort et plusieurs maisons inondées dans le quartier « La Base », situé au septième arrondissement de la capitale congolaise.La victime, une sexagénaire dénommée Maman Henriette NGang, marchait sur un pont en bois pour rentrer à son domicile quand elle a été surprise par une forte pluie, samedi soir.  Ayant glissé, elle a perdu l’équilibre et est tombée dans une mare de boue surplombée par le pont, a confié à APA un habitant du quartier.

D’après un autre témoignage, ce sont les incessants aboiements  d’un chien qui ont suscité la curiosité des riverains du pont et permis la découverte du cops sans vie de la vieille femme, engluée dans la boue.

La dépouille mortelle a été déposée à la morgue par les services de la mairie de cet arrondissement. Par ailleurs, plusieurs maisons bordant les ruelles de cette zone du quartier ont été englouties par la boue, obligeant les sinistrés à s’abriter momentanément chez des voisins.

Ces sinistres, affectant à chaque pluie les quartiers de ce septième arrondissement, ne sont pas nouveaux dans cette localité dont le maire dit toujours attendre les financements de l’Etat pour y faire face.

Suite à ce drame, le gouvernement a annoncé la mise en place d’une commission chargée de faire face aux érosions dans les grandes villes du pays, notamment Brazzaville et Pointe-Noire.

Brazzaville accueille en juillet une conférence internationale sur le Vih/Sida

Une conférence internationale sur le Vih/Sida se tiendra du 8 au 9 juillet 2019 à Brazzaville, a appris APA auprès de ses organisateurs.Cette rencontre, selon le président du Parlement panafricain, Roger Nkodo Dang en visite au Congo, réunira les présidents des parlements  d’Afrique, les ministres de la Santé et des Finances, les partenaires impliqués dans le financement de la santé et la lutte  contre le Vih/sida et les experts de l’Onu-Sida en vue de chercher les  financements pour faire face à cette pandémie.

« Les participants vont pendant deux jours réfléchir sur les nouvelles stratégies de financement de la santé en Afrique à l’horizon 2020, mais aussi sur la sempiternelle question du Vih/Sida qui continue de tuer des millions d’Africains », a expliqué vendredi soir à la presse, le président du Parlement panafricain, Roger Nkodo Dang.

A son avis, « le plus souvent, la santé des Africains est financé de l’extérieur, mais à travers cette conférence, nous voulons trouver de sources de financements internes, innovantes et pérennes pour que les Africains puissent se soigner » eux-mêmes.

Écoles fermées : Les solutions tardent

Des milliers d’élèves restent  privés d’école au Mali. Près de six mois après la rentrée des classes sur toute l’étendue du territoire, nombreuses sont les écoles qui demeurent fermées, particulièrement dans les régions du nord et du centre du pays. À l’heure où l’éducation nationale est mise à rude épreuve et alors que l’issue même de l’année scolaire 2018 – 2019 semble plus que jamais compromise, la région de Koulikoro a récemment vu elle aussi certains de ses établissements scolaires fermer leurs portes.

Selon une source au ministère de l’Éducation nationale, le nombre d’écoles fermées au Mali au 28 février 2019 s’élevait à 850. Ces écoles se situent essentiellement au nord et au centre, et plus récemment à Toubacoro, dans la région de Koulikoro. La principale raison avancée pour la fermeture est l’insécurité et la menace terroriste.

À en croire l’Unicef, 257 000 enfants sont affectés par la fermeture des écoles, mais à cela il faut aussi ajouter tous les autres jeunes en âge d’aller à l’école qui sont hors du système scolaire pour d’autres raisons, comme la pauvreté chronique des ménages, le travail des enfants, les mariages précoces et le manque d’infrastructures scolaires.

En prenant en compte tous ces paramètres, la structure onusienne estime à 2 millions le nombre d’enfants actuellement hors des salles de classe et place la fermeture de nombreuses écoles dans un contexte plus large de « défis liés à la fourniture d’une éducation de qualité pour chaque fille et chaque garçon dans le pays ».

Solutions adaptées

Dans la région de Koulikoro, la situation des écoles fermées est complexe. « Plusieurs écoles qui étaient fermées l’année dernière sont désormais ouvertes, alors que d’autres écoles, ouvertes auparavant, sont désormais fermées », explique Eliane Luthi, chef de la communication d’Unicef Mali.

L’Unicef et l’ensemble des partenaires de l’éducation, y compris le gouvernement du Mali, sont très préoccupés par la fermeture des écoles dans le pays. C’est pourquoi, en appui au ministère de l’Éducation nationale, des solutions sont envisagées. « Sur le court terme, nous mettons en place des mécanismes ininterrompus pour les enfants dans les zones affectées, tels que des centres d’apprentissage communautaires », souligne Mme Luthi.

Mais, à long terme, pour atteindre l’objectif ultime d’une « éducation de qualité inclusive dans un environnement sain et protecteur », il est nécessaire, selon l’Unicef,  de comprendre les causes précises de la fermeture de chaque école et de  trouver des solutions adaptées à chaque communauté.

« En faisant cette analyse et en construisant ce dialogue, nous pourrons offrir une réponse éducative adéquate et adaptée à chaque communauté », conclut Eliane Luthi.