Nouveau look pour Kabala

Sise à  Kabala (15 km de Bamako), le Centre «Â Ousmane Traoré » est le cadre o๠sont internés l’ensemble des équipes nationales afin de les préparer à  diverses compétitions. Très souvent, il est inapproprié pour les unes ou les autres. Ce qui pousse les équipes à  élire domicile, le plus souvent, à  l’extérieur à  coup de grands frais pour réussir une bonne préparation. Pour donc, minimiser le coût de la préparation des sélections nationales et offrir une vitrine malienne aux délégations sportives étrangères, le Gouvernement s’est résolu à  investir dans ce centre. «Â C’’est désormais la vision du Ministère de la Jeunesse et des Sports par rapport à  l’exploitation du Centre d’Entraà®nement pour Sportifs d’Elite de Kabala. l’ambition est donc d’en faire aujourd’hui un centre convivial susceptible d’accueillir non seulement toutes les sélections nationales en préparation, mais aussi celles d’autres pays de passage au Mali », souligne un communiqué du département des sports. La concrétisation de ce rêve nécessite sans doute un investissement à  hauteur de souhait dans ce centre réalisé dans le cadre de la CAN « Mali 2002 »… Préparer la CAN 2013 Les futurs échéances sportives, notamment la CAN «Afrique du Sud 2013 », offrent au Département l’opportunité d’ouvrir ce gigantesque chantier de rénovation. Elle sera marquée par la réalisation de nouvelles infrastructures dans l’enceinte dudit centre. Ainsi, que près de 100 millions de F CFA viennent d’être investis dans d’importants travaux afin de relever le standing des infrastructures existantes. Les travaux ont porté sur la rénovation de la literie et du rééquipement des différents salons, la plomberie, l’électricité, le renforcement de la pelouse du terrain d’entraà®nement de foot, l’entretien du plancher de la salle multisports, le perfectionnement des équipements indispensables à  l’utilisation des NTIC’… «l’Etat a consenti de gros efforts pour offrir un cadre idéal aux Equipes nationales afin de préparer leurs compétitions dans le maximum de confort et de sérénité. Il s’agit maintenant de mettre ensemble nos énergies pour que ce sacrifice puisse produire les effets escomptés», se réjouit Moussa Konaté, 1er vice-président de la Fédération malienne de football (MALIFOOT). « Que de travail réalisé en un temps record! », s’exclame un habitant de Kabala, admirant et saluant l’effort consenti par le gouvernement à  travers le Ministère de la Jeunesse et des Sports. La presse malienne, ayant effectué ce mercredi, le déplacement sur le site a eu droit à  une visite guidée conduite par Mohamed Kélétigui Dembélé, Directeur du Centre «Ousmane Traoré». Elle se fera sans doute les échos des efforts déployés dans la rénovation du prestigieux Centre sportif. Le président de l’Association des Journalistes Sportifs du Mali (AJSM), Oumar Baba Traoré, a donné l’assurance que le soutien et l’accompagnement de la presse sportive ne fera jamais aux autorités maliennes pour bâtir une grande nation sportive. Aux différentes sélections nationales de jouer leur partition !

Modibo Sidibé : « Le Mali est un pays béni et fondé sur des valeurs culturelles »

Une lecture du coran a réuni vendredi dernier, diverses personnalités du monde politique et de la société civile, comme Modibo Sangaré, président de l’UMPR, Aboubacar Macalou, candidat aux élections présidentielles, le Dr Hamidou Traoré, et Idrissa Diarra, Imam du centre islamique. A cette lecture, figurait aussi l’ancien premier ministre, Modibo Sidibé. Introduite par une Fatiha, la journée avait pour objectif de prier pour le Mali pour la tenue d’élections transparentes, libres et crédibles en 2012. Il s’agissait aussi pour les initiateurs de prier pour renforcer la paix et la stabilité dans le pays. l’occasion a été bonne pour les différents intervenants de souligner le destin tragique de Mouammar Kadhafi tombé sous les balles de l’OTAN. Selon le Dr Hamidou Traoré, fils de l’imam de Lafiabougou, ce vendredi était un jour sacré qui coà¯ncidait avec le triptyque 11è jour du 11ème mois de l’année 2011. Un tel phénomène ne se produit qu’une seule tous les cent ans. C’’était l’ occasion pour prier le bon Dieu afin qu’il préserve le Mali des instabilités surtout dans le cadre des élections générales de 2012. l’enjeu était grand, au regard de ce qui s’est passé dans les pays voisins. Il faut préserver le Mali des situations désastreuses à  travers la multiplication, le renforcement de la stabilité et de la paix, gage de tout développement. Ce rôle selon les organisateurs incombe aux fidèles musulmans. Hommage à  Khaddafi Pour l’imam Idriss Diarra du centre Islamique d’Hamdallaye, un vibrant hommage doit être rendu à  Mouammar Kadhafi pour son soutien inestimable à  la religion musulmane en Afrique en général et au Mali en particulier. Il a ensuite formulé des vœux pour le repos de son âme. Ibrahim Touré, représentant de la famille fondatrice de Bamako était lui contre l’organisation de la première conférence des travailleurs de sexe à  Bamako, et a déclaré que Bamako ne méritait pas d’abriter une conférence jugée «satanique ». Revenant sur la journée de prière, ces sommités ont imploré la grâce divine afin d’éviter à  la ville de Bamako toute pratique incompatible avec la religion. Modibo Sangaré président du parti UMPR, connu pour son attachement à  la religion a salué cette initiative parce que selon lui, les maliens aiment leur patrie. l’invité de marque de cette journée de prière a été Modibo Sidibé, l’ancien premier ministre et probable candidat aux élections présidentielles de 2012. En boubou blanc au présidium, il était entouré de chefs religieux. Prenant la parole, l’ancien PM a remercié les organisateurs de cette journée de prière très importante. Selon le fils du capitaine Sidibé, le Mali est un vieux pays fondé sur les valeurs culturelles. Un pays qui a toujours servi de modèle pour sa stabilité. En Bref  «Â notre pays, le Mali, est un pays béni par Dieu et fondé sur les valeurs culturelles traditionnelles. Nous saisissons cette journée de prière pour demander la grâce de Dieu pour la tenue d’élections transparentes et libres dans les mois à  venir. La cérémonie a été clôturée la récitation de la Fatiha par Abdramane Diabaté devant un publique composé de jeunes et de femmes.

Badougou Djoliba : Revoilà le Centre de Formation professionnelle !

C’’est fait. La rentrée annuelle de la Formation professionnelle sera désormais symbolisée à  travers une journée. C’’est le village de Badougou Djoliba qui a abrité hier la première édition de la Rentrée professionnelle. C’’était en présence de nombreuses personnalités dont le chef de l’Etat Amadou Toumani Touré. Tout le village de Badougou Djoliba s’était donné rendez-vous, ce lundi 14 novembre à  la place de la Formation professionnelle. Si certains étaient là  pour assister à  l’institutionnalisation d’une journée dédiée à  la Formation professionnelle, d’autres par contre étaient là  pour savourer les temps forts de la réouverture du légendaire Centre de Formation professionnelle de la localité. Le Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle dans le cadre de ses missions de formation et d’offre d’emploi ayant été informé de l’existence du centre a dépêché le 11 janvier 2006 une mission de reconnaissance du site. A l’issue de cette mission, la Direction nationale de la formation professionnelle a recherché le financement de la reconstruction du centre auprès du budget spécial d’investissement. Ainsi à  la date d’aujourd’hui, trois blocs d’ateliers sont construits et équipés (mécanique, forge et BTP), le logement du gardien, le local groupe électrogène. Cette première partie a coûté 27 millions. Ainsi, les travaux réalisés ont rendu possible le démarrage des activités de formation au niveau du centre. Après une concertation avec les communautés, il a été retenu d’ouvrir les filières suivantes : la mécanique automobile et des engins à  deux roues, la construction métallique, la maçonnerie et le maraà®chage avec un effectif de 25 apprenants par filière. La cérémonie d’ouverture a été marquée par plusieurs interventions dont celle du chef de l’Etat qui dans son allocution a signifié combien le Centre de Formation professionnelle comptait dans le développement local. Rappelons que la fermeture de l’unique Centre de Formation professionnelle de la localité avait plongé la population dans un véritable chaos. En effet, ce Centre avait été crée pour développer les compétences des jeunes de la cité et des villages voisins du Mandé. Avec le concours de la Coopération Américaine, quatre corps y ont été développés : Maçonnerie, Forge, Menuiserie et Mécanique Auto. Créé en 1963, le Centre comptait 60 apprenants répartis entre trois filières (20 maçons, 20 menuisiers et 20 mécaniciens). Formés par seulement trois formateurs, les élèves venaient des villages comme Kamalé, Nafadji, Kirina, Boala, Samanyana et Djoliba. Toute chose qui a permis à  la population de bénéficier des bienfaits de ce Centre. Seulement voilà . En 1967, la structure ferma ses portes faute d’appui logistiques conséquents.

Et voici le nouveau centre commercial de Bamako !

C’’était une journée bien remplie pour Amadou Toumani Touré. Après l’inauguration du 3è pont de Bamako, le président de la république a procédé à  celle du centre commercial et du parking à  étages ce jeudi, 51è anniversaire de l’indépendance du Mali. Ce joyau architectural est situé sur la route Karamoko Diaby et près de la Grande Poste de Bamako. Son confort, son élégance et sa fonctionnalité, qui traduisent à  la fois, la modernité, le prestige et l’innovation au Mali, est conforme aux normes des grands centres commerciaux internationaux. Le centre est bâti sur une superficie de 4703 m2. Il comprend deux bâtiments reliés par une passerelle. Le premier bâtiment appelé centre commercial est à  5 niveaux, dont un sous-sol d’une surface de 1442 m2, qui comprend 42 places et stationnement de véhicules, un rez- de chaussée, une mezzanine et deux étages, comprenant 71 espaces commerciaux d’une surface allant de 18 m2 à  340 m2, au total 4650m2 . Quant au second bâtiment, le parking a étages, il est implanté au nord du centre commercial. Au total, l’ensemble du complexe offre une capacité de stationnement de 212 places de voitures. Par ailleurs, le complexe comprend deux locaux techniques équipements, un groupe électrogène de 830 KVA et un poste de transformateur MT/BT de 630 KVA. Un coût de réalisation de 7 milliards La réalisation du joyau a été assurée par l’agence de cession immobilière (ACI) sur un préfinancement par l’entreprise chinoise (CHECEC) d’un montant de 7 milliards de FCFA et dans un délai de 18 mois. Pour Jeamille Bittar, président de la chambre du commerce et d’industrie du Mali(CCIM), le président de la république ATT a su transformer les interrogations des commerçants en réalité ; « Vous avez su donner de l’espoir aux opérateurs maliens, du commerçant détaillant, au grossiste, au boutiquier sans oublier les paysans, les artisans, les artistes et les hommes de culture » a-t-il déclaré. Selon le maire du district de Bamako, Adama Sangaré, il est incontestable que ce centre commercial, avec ses multiples espaces commerciaux bien achalandés et son parking en étage témoigne d’une qualité et d’une esthétique rares. Le stationnement sur le site, devrait satisfaire la clientèle concrète et désengorger le centre ville. Pour le président, Amadou Toumani Touré C’’est une fierté pour le Mali. 

A la découverte de « Soleil d’Afrique »

En prenant l’initiative de la création de cet espace, le groupe d’artistes plasticiens (initiateur dudit projet, ne pouvaient être mieux inspirés. Ce centre culturel moderne se veut une opportunité de promotion et de valorisation des jeunes artistes tant au Mali qu’à  l’étranger afin d’améliorer leurs conditions de vie ainsi que la qualité de leur art. Un projet novateur Crée en 1999 avec le soutien financier de la Fondation Prins Claus des Pays-Bas, le Centre culturel «Â Soleil d’Afrique » constitue une fierté de l’art malien. l’objectif visé par la structure et ses initiateurs est d’offrir aux artistes plasticiens, notamment de la jeune génération, la possibilité de s’épanouir, de découvrir et de se faire connaà®tre à  travers des ateliers nationaux et internationaux, des expositions, des débats et des formations. Espace de rencontre o๠l’échange d’idées est un facteur de stimulation la création artistique, le Centre «Â Soleil d’Afrique », revêt le cadre de formation et de recherche pour plus des 60% des jeunes artistes. «Â C’’est véritablement une chance pour la promotion de l’initiative et de l’expression culturelles dans notre pays » explique le 10 août dernier ce jeune artiste burkinabé venu à  Bamako pour prendre part à  deux semaines de formation sur la réalisation de spots publicitaires. De la sculpture à  la peinture, en passant par les multimédias, tous les domaines des arts plastiques sont représentés et offre des opportunités de formation à  plusieurs autres artistes de la sous-région : Togo, Bénin, Burkina Faso, Sénégal, etc. Ce centre est unique en son genre sur la scène culturelle de notre pays. Le choix du nom n’est nullement fortuit, comme nous l’explique du Centre, Hama Goro. Pour lui, à  travers ce nom il s’agit de mettre en relief le rayonnement de l’Afrique à  travers la richesse de son patrimoine artistique et culturel. «Â Il fournit un terrain de création fertile aux artistes maliens. Et pour le centre, les échanges de l’intérieur et de l’extérieur s’inscrivent dans une continuité plutôt qu’une rupture. l’importance des échanges est primordiale particulièrement pour les jeunes artistes, o๠l’ouverture sur le monde semble être une nécessité. Cela, en terme de perspectives économiques que de curiosité intellectuelle » explique M. Goro. Au service de l’art contemporain De sa création à  nos jours, les activités du centre se sont concentrées sur des problématiques et des enjeux contemporains, tels que l’environnement et le besoin de réalisation et de recyclage, l’échange culturel sud-sud, la transformation des matières traditionnelles comme le bogolan et son impact culturel. Le centre met également sur pied des ateliers de formation et de renforcement des capacités en multimédia et en arts plastiques, ainsi que des ateliers, des discussions et des débats concernant les problématiques et enjeux de l’art et la société contemporaine. l’arbre ne doit, cependant, pas cacher la forêt. Car l’une des principales difficultés de ce Centre, regrette son directeur, reste liée au financement de ses activités et à  l’autonomie financière de la structure. Soleil d’Afrique, comme à  l’image du secteur culturel de façon général, doit faire face à  la dure réalité de la problématique de financement. Mais en attendant, l’existence du Centre est un coup de pousse aux initiatives de valorisation de la culture au Mali et dans la sous-région. Comme pour dire que si le Centre n’existait pas, il fallait le créer.

Complexe commercial de Bamako : bientôt la fin des travaux

En avril 2010, le président de la république posait la première pierre du nouveau complexe commerciale et du parking à  étage à  l’ACI 2000 au centre-ville de Bamako. Les travaux prendront fin dans deux mois après avoir accusé un léger retard à  cause des modifications apportées en cours de construction. Ce jeudi, le ministre du logement, des affaires foncières et de l’urbanisme, Mme Gakou Salamata Fofana, et celui de l’industrie des investissement et du commerce, Ahmadou Abdoulaye Diallo, accompagnés du président de la CCIM, Jeamille Bittar ont visité le chantier. Initialement prévu pour la fin du mois de mars, l’achèvement du chantier a été repoussé à  deux mois, le temps pour l’entreprise CHECHECK de mettre les dernières touches. Au lieu de 18 mois, le chantier sera donc réalisé en 20 mois. Selon l’entrepreneur, ce retard est dû à  des modifications apportées au projet initial. Ce qui a également entrainé une augmentation du cout de projet passé de 6 milliards à  7, 6 milliard de FCFA. Les deux ministres ainsi que le président de la CCIM, et le PDG de l’ACI, Yacouba Diallo ont eu droit à  en visite guidée du chantier avec l’architecte Alhouseyeni Touré du bureau d’étude ARCADE et Mahamane Maiga architecte de l’Agence de cession immobilière(ACI). Ils se sont dits satisfaits du niveau d’exécution des travaux. Un parking à  étage pour 211 véhicules Le nouveau centre commercial ultramoderne de l’ACI est situé au grand marché de Bamako, rue Karamoko Diaby, à  côté de la Poste. Il est composé de bâtiments séparés reliés par une passerelle au premier étage. Le premier bâtiment destiné au commerce couvre plus de 6000 m2 et comprend un sous-sol servant de parking avec une capacité de 42 voitures, un ré de chaussé, une mezzanine et deux étages pour un total de 64 boutiques, deux cafés, 3 galeries et deux grands escaliers roulants. Le bâtiment est doté de systèmes d’aération naturelle et comporte un total de 38 toilettes. Le deuxième bâtiment est un parking de 4000 m2 avec sous-sol et RDC + 3. Il a une capacité de 166 voitures ; l’accès à  ses parking à  étages se fera à  partir deux extrêmes est et ouest du bâtiment à  travers des passerelles. Au total, le parking de l’immeuble aura une capacité d’accueil de 211 voitures. Ce qui contribuera à  désengorger le centre-ville et à  résoudre l’épineux problème de stationnement dans le centre-ville de Bamako. Mme Gakou Salimata Fofana, s’est dit satisfaite du niveau d’avancement des travaux et de la qualité de l’installation qui sera bientôt mise à  la disposition des opérateurs économiques. Le président de la CCIM, Jeamille Bittar, soulignera que ces investissements de l’ACI, qui interviennent après ceux des opérateurs économiques eux-mêmes, contribueront à  améliorer le cadre d’exercice des opérateurs maliens. Il a rappelé que le marché de Bamako est un marché vétuste, donc des infrastructures de ce genre y sont les bienvenues. Il a surtout apprécié la réalisation du parking à  étages, une première dans notre pays et qui fera tâche d’huile avec éventuellement des parkings privés qui pourront voir le jour. «Le centre commercial de l’ACI va accompagner le processus de modernisation de notre commerce interne qui se fixe comme objectif de vendre des produits locaux labélisés « made in Mali ».

EU-Mali : Gagnant-gagnant grâce à l’AGOA

l’agence pour la promotion des investissements (API), en collaboration avec le ministère de l’industrie, des investissements et du commerce du Mali, tient les 26 et 27 janvier, un atelier de formation pour le renforcement des capacités des entreprises exportatrices maliennes. Les secteurs cibles pour cette session sont l’artisanat et le karité. Notons que l’AGOA est une loi qui a été mise en place en 2000 par les Etats Unis, dans le souci d’aider certains pays africains à  avoir un accès facile au marché américain. Ces pays sont actuellement au nombre de 38 dont le Mali. Et il y a trois mois, un centre de ressources AGOA a été créé à  Bamako. C’’est cette nouvelle structure, dans le cadre de son plan d’action 2011, qui a initié cette formation. Pendant ces deux jours, une cinquantaine d’entreprises maliennes verront leurs capacités renforcées dans le domaine de la gestion d’entreprises, la certification, l’emballage, l’étiquetage, le sanitaires et le phytosanitaire, la préparation à  l’exportation, les nouvelles techniques de l’information et de la communication. En plus de ces généralités, des thèmes seront développés autour des opportunités qu’offre l’AGOA et des procédures d’exportation sous son régime. Améliorer la compétitivité des exportations Des groupes de travail seront formés à  l’issue de l’atelier. Ils auront pour tâche de définir des pistes pour lancer des stratégies sectorielles d’exportation et améliorer la compétitivité des exportations maliennes. La directrice de l’USAID Mali, Mme Rebecca Black rappelle que les 38 pays africains bénéficiant des programmes de l’OGOA exportent plus de 6400 produits vers les Etats unis.. Au compte de l’année 2010, l’Afrique a exporté plus de 50 milliards de dollars de produits. l’AGOA a sans aucun doute, profité aux pays africains en accordant à  des milliers d’entrepreneurs, des opportunités d’exportation pour le développement de leurs entreprises. Celles-ci ont a leur tour, créé des milliers d’emplois dans divers secteurs. Rebecca Black estime que « le fait d’encourager la collaboration entre les secteurs public et privé et la mise en œuvre des stratégies d’exportation, boosteront la compétitivité du Mali sur les marchés internationaux. » Pour l’atteinte de ces objectifs, il est impératif que tous les acteurs jouent leur rôle. Le gouvernement doit créer un environnement favorable à  l’industrialisation et les entrepreneurs de leur côté, doivent développer leurs exportations. La directrice de l’USAID explique que malgré les défis auxquels le Mali fait face, notamment les coûts élevés de transaction, il faut assurer l’approvisionnement des acheteurs et des investisseurs en produits. La directrice de l’organisation West Africa Trade Hub rappelle les opportunités d’accès au marché américain. « Nous reconnaissons tous les difficultés du secteur privé. Ces difficultés de décroissance économique posent des contraintes», a-t-elle déclaré avant d’indiquer que ces contraintes peuvent être résolues à  travers la collaboration entre gouvernement et secteur privé. Les milieux d’affaires du Mali sont mieux imprégnés des avantages de l’AGOA et des possibilités d’assistance qu’offre le centre des ressources à  leur endroit. Les structures bénéficiaires sont entre autres : le centre national de promotion de l’artisanat, l’assemblée permanente des chambres des métiers du Mali, le programme de compétitivité et de diversification agricole, l’initiative intégrée pour la croissance économique au Mali…

Nouveau centre de collecte de lait à Tienfala

Améliorer l’approvisionnement de Bamako et Koulikoro en lait frais local Modibo SIDIBE a coupé le ruban symbolique marquant ainsi le démarrage des activités du nouveau centre de collecte de lait à  Tienfala. La cérémonie s’est dérouleé en présence du Ministre de l’Elevage et de la pêche, de plusieurs autres membres du Gouvernement, des autorités administratives et politiques de la région de koulikoro et des membres de la société coopérative laitière de Tienfala. Ce nouveau centre de collecte financé à  hauteur de 50 millions sur fonds propres de l’Etat malien, a été possible grâce aux ressources affectés suite à  la vente de 51% du capital de la SOTELMA. Situé opportunément dans le grand bassin laitier à  mi chemin entre les agglomérations de Bamako et Koulikoro, il facilitera la collecte du lait produit par les éleveurs et son acheminement rapide vers les unités de transformation. Selon le Ministre de l’Elevage, 41 centres seront réalisés d’ici fin 2011. Les installations comprennent plusieurs salles pour la réception, le traitement le stockage et la vente du lait. 14 autres sont attendus bientôt car leurs travaux sont à  75% d’avancement. Rentabiliser la grande production locale Le Maire de la commune, après avoir salué le geste du Gouvernement, a annoncé l’apport du partenaire Quatar Charity au conseil communal pour 2 millions CFA et un véhicule pour le fonctionnement du centre. La Présidente de la Société Coopérative des producteurs de lait a informé que la commune dispose d’un potentiel de 5000 litres par jour. La coopérative a une centaine d’adhérents, 6 emplois avec un capital de plus de 4 millions CFA. Le nouveau centre déjà  reçoit en moyenne 500 litres par jour. Tout en promettant une gestion judicieuse du nouveau centre, la Présidente n’a pas manqué de demander au Gouvernement des subventions pour les intrants afin de soutenir les éleveurs dans la commune. Dans son intervention, le Premier ministre a souligné l’importance que le Président de la République accorde à  la filière lait. Il a présenté la démarche du Gouvernement qui est déjà  à  l’œuvre à  travers plusieurs initiatives sur le terrain. Tout en donnant l’assurance de l’accompagnement de l’Etat aux acteurs du secteur, comme C’’est le cas déjà  avec la culture fourragère, le Chef du Gouvernement a lancé un appel pour la bonne collaboration et le climat d’entente entre éleveurs et agriculteurs qui œuvrent tous pour la prospérité alimentaire dans notre Pays. Apres les différents allocutions et la coupure du ruban symbolique, les personnalités présentes ont visité les locaux du centre.

Diré obtient un centre de santé de référence (Csréf) tout neuf

Selon le Ministre de la santé, la réalisation du centre de santé de référence de Diré s’inscrit en droite ligne des préoccupations du PRODESS. Il s’agit, entre autres, de réduire la morbidité et la mortalité liées aux principales maladies en favorisant l’accessibilité géographique aux services de santé de qualité. Né de la fusion de l’hôpital Secondaire de DIRE et du Centre de Santé de DIRE suite à  la reforme hospitalière, le Csréf de Diré joue le rôle de 1ère Référence pour les CSCOM du Cercle. Ainsi pour les travaux de mise à  niveau, il a été réalisé de nouvelles constructions, des réhabilitations et une extension. Les nouvelles constructions ont concerné les blocs de la consultation, la maternité, l’hospitalisation, la médecine, le service tuberculeux, la buanderie, la morgue, le box gardien, les latrines, le parking, l’entité accompagnant et la clôture. Quant aux réhabilitations, elles ont touché le bloc opératoire, l’hospitalisation chirurgie, l’administration, la radio-imagerie, l’unité chaine de froid, le logement des médecins, l’hospitalisation maternité, le bureau des entrées, le Labo-pharmacie, l’atelier garage, le magasin et la cuisine. Il y a eu également l’aménagement de la cour et l’implantation d’espaces verts. Le coût global de cette nouvelle fierté des habitants du cercle de Diré est d’environ 608 millions francs CFA, entièrement financés sur le budget national. Ce montant est réparti entre les travaux de construction pour 434 millions, et les équipements composés de mobiliers de bureau et médical, de fluides médiaux et de matériels d’imagerie médicale pour 174 millions. Le Csréf rénové de Diré a été baptisé du nom du médecin colonel Pierre DEPINAY qui a acquis une grande réputation dans les contrées du nord, singulièrement comme chirurgien émérite. Aujourd’hui, Pierre repose au cimetière de Diré tout juste derrière le Csréf, et cela conformément à  ses vœux de vivant.

New York : le centre Culturel Lobbo Traoré inauguré

Le centre culturel Lobbo Traoré, du nom de la première dame du Mali, est situé dans le Bronx, l’une des cinq principales circonscriptions administratives de New York. Ce centre est une initiative de Mme Sy Assétou Traoré, malienne de la diaspora américaine qui reste malgré la distance, très rattaché à  la culture malienne. Lobbo à  New York La première dame était représentée par le Ministre de l’artisanat et du tourisme, Mr N’diaye Bah. Celui-ci indique « la ville de New York avec sa dizaine de millions d’habitants, est avant tout, la ville malienne des Etats Unis car, elle enregistre environs 10.000 maliens. » Il rappelle que ce centre culturel est le tout premier à  l’extérieur du Mali. Cette énorme représentation de la culture malienne, représente sans nul doute, une fierté pour les maliens de l’extérieur. Il constituera une sorte de retour aux sources et permettra aux enfants nés là  bas, de ne pas perdre de vue, ce qu’est leur identité culturelle, leurs mœurs, coutumes et tradition dans sa globalité. Par ailleurs, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée dans l’immense salle de la mairie de New York en présence bien entendu du maire, Mr Michael Bloomberg. Le chargé de communication du ministère de l’artisanat, Mr Ousmane Kanté précise que « C’’est la première fois la municipalité de New York met cette salle, et de manière gracieuse, à  la disposition d’une communauté africaine vivant sur place. » C’’est donc un honneur pour le Mali et les maliens de New York de se voir ainsi gratifié. Un riche patrimoine culturel Pour l’inauguration du centre, étaient présents une vingtaine d’épouses d’ambassadeurs, de diplomates et de personnalités municipales. Cette forte présence féminine témoigne aisément du combat, de la bravoure et de la lutte permanente des femmes pour la préservation de nos valeurs traditionnelles. Une multitude de chants et danses du terroir malien se sont succédés sur la scène, suivi d’un défilé de mode montrant le riche patrimoine vestimentaire du Mali (du nord au sud, d’est en ouest). l’initiatrice du centre, Mme Sy précise que « ce centre va contribuer à  éduquer les enfants maliens nés sur place, afin qu’ils puissent connaà®tre les us et coutumes de leurs parents. Et au-delà  des enfants qui pourront apprendre le français et nos langues nationales, ce nouveau centre pourra aussi contribuer à  renseigner les autres visiteurs, sur la riche histoire du Mali. Et cela, tout en faisant la promotion de la destination du pays de l’Afrique authentique». Mr Kanté estime que le Mali vient d’ouvrir une porte l’Amérique. Une porte qui selon lui, favorisera les échanges culturels entre Maliens et Américains.

Un centre hospitalier pour soigner la fistule au Mali : l’apport d’Inner Wheel International

C’’est à  Djélibougou en commune I que la cérémonie s’est déroulée en présence de la Mme le Maire Mme Conté Fatoumata Doumbia Un centre hospitalier de 751 millions de FCFA En effet, engagée dans le combat contre la fistule, INNER WHEEL entend venir au secours prioritairement aux 900 cas de femmes fistuleuses recensées dans les 8 pays membres de l’organisation. C’’est dans ce cadre que les épouses des rotariens ont initié cet ambitieux projet pour la population de la commune I. Un centre qui sera réalisé sur terrain de 700 m2, composé d’un bloc d’entré, de6 blocs de consultations y compris l’administration, un bloc de l’imagerie à  savoir la radiographie, le scanner et les échographie etc. Avec un bloc « Inner Wheel » qui recevra les médecins du monde pour former les agents du nouveau centre. Le coût de réalisation est estimé 751 millions de Francs CFA.. La population de la commune I aux anges Le chef du quartier de Djélibougou a souhaité la bienvenue au public composé d’invités de marque tels que Mme Keita Aminata Maiga, épouse de l’ancien premier ministre IBK. « Nous sommes heureux du choix porté sur notre quartier pour la construction du centre de santé. Je manque de mots pour remercier ce geste humanitaire à  l’endroit de notre population, que Dieu vous bénisse et vous accompagne pour tous ce que vous faites dans la vie », a déclaré le chef du quartier. Après l’honneur est venu à  Mme le Maire de remercier la chefferie pour son implication dans l’acquisition du terrain sur lequel le centre sera réalisé.. Prenant la parole, Madame SEYE Mariam TRAORE d’Inner Wheel, se dit émue de la réalisation de ce projet. « Nous construisons ce centre, même si C’’est pierre par pierre nous le ferons. C’’est notre engagement et notre combat pour lutter contre la fistule », a déclaré la Gouverneur Mariam Sèye. Pour sa part, Dioncounda Traoré, après avoir procédé à  la pose de la première en compagnie du Maire a précisé que ce centre signifiait espoir pour les femmes fistuleuses : « Il va permettre non seulement de soigner ces femmes mais aussi la population de la commune I. C’’est un sentiment de reconnaissance que j’éprouve à  l’endroit d’Inner Wheel et des autorités communales pour la réalisation de ce projet.. » La cérémonie s’est déroulée sous les notes musicale de l’artiste Malienne Tata Bambo Kouyaté, résidente du quartier.

Hôpital de Gao : Un besoin urgent de spécialistes

De dispensaire à  hôpital central l’hôpital de Gao dispose d’un personnel global de 178 personnes dont, sept (17) médecins. Le chef du service radiographie/échographie, de l’hôpital central de Gao, le Dr Moussa Maà¯ga explique que « pendant l’époque coloniale, C’’était juste un dispensaire o๠les populations locales et riveraines venaient se faire soigner avec les moyens de bord. Ce n’est qu’en 1972 qu’il sera érigé en hôpital. » Puis en 2003, il est devenu Etablissement Public à  caractère Hospitalier (EPH). Difficultés rencontrées Gao il faut le rappeler, est situé au Nord du Mali et à  environ 1300 km de Bamako la capitale. C’’est donc une zone enclavée et confrontée à  de sérieux problèmes à  cause de son éloignement. Par ailleurs, le Dr Maà¯ga déplore le manque de spécialistes au sein de l’hôpital. Il explique que tous les médecins de l’hôpital sont à  la base, des médecins généralistes. « C’’est vrai que nous avons un très bon un gynécologue et un chirurgien, mais, nous n’en avons pas dans certaines médecines spécialisées. » La structure manque donc de neuphrologue et de cardiologues. Il y a également un besoin urgent de traumatologues. Hors, le Dr précise qu’une majeure partie de la population de Gao souffre d’hypertension. Gao étant une zone désertique, le climat est plus propice à  la consommation de sel et de viande. Signalons que ce sont les complications ces maladies qui provoquent les accidents vasculaires cérébraux. Les accidents de la circulation sont aussi monnaie courante dans la cité des Askia, comme l’indique le Dr Maà¯ga. Et il n’existe aucun scanner au sein de l’hôpital. Les malades sont obligatoirement évacués sur Bamako. Là  encore, se pose un autre problème qui est d’ordre financier. En effet, l’évacuation d’un malade à  partir de l’ambulance coûterait un peu plus de 300.000 FCFA. D’autant que l’hôpital ne dispose que d’une seule ambulance. Pour le cas du VIH/SIDA, Gao enregistre entre 1,1 de taux de décès par an. Quand la télémédecine sauve des vies La télémédecine qui est cette technique de traitement médical à  distance, est pratiquée au Mali depuis quelques années maintenant. C’’est à  cette technique que fait recours, l’hôpital de la cité dans la majeure partie de cas et ce, depuis trois ans. Surtout, en ce qui concerne les accidents de la circulation. l’hôpital est donc abonné au réseau de téléradiologie qui il faut le dire, sauve de nombreuses vies et évite des déplacements de 24h de route et fait économiser. Et cela n’est pas pour déplaire aux malades et parents de malades qui le plus souvent, n’ont pas assez de moyens financiers. Par ailleurs, l’hôpital a aussi besoin de bloc obstétrical. Le Dr Maà¯ga insiste sur le fait que, « quelque soit la formation que reçoit un médecin généraliste, il ne pourra jamais remplacer un spécialiste. Il y a toujours une excellence qui prédomine. » Par ailleurs, le seul anesthésiste médical de l’hôpital doit partir à  la retraite sous peu. On imagine alors mal, comment se feront les interventions chirurgicales surtout que, selon les dires du Dr Maà¯ga, aucun remplaçant n’est prévu après son départ. Visite du ministre à  l’hôpital de Gao Il y a environ deux semaines, le ministre de la santé Mr Oumar Ibrahim Touré a visité l’hôpital de la cité des Askias. Le Dr Maà¯ga explique que ce dernier a constaté les carences et besoins à  combler. « Nous avons demandé qu’on nous forme, nous les jeunes médecins. Parce que généralement, tous les spécialistes préfèrent rester dans la capitale. Parce que Gao est une zone désertique assez difficile.». L’hôpital est jumellé au Centre Hospitalier de Vierzon en France depuis 2002. Ce jumellage est très prometteur et a donné plusieurs bons résultats. Le ministre se serait donc engagé à  former ces jeunes médecins de Gao.

Lutte contre la drépanocytose  au Mali : Un nouveau centre inauguré

100 millions de drépanocytaires dans le monde La drépanocytose est une maladie, qui touche 100 millions de personnes dans le monde. l’Afrique constitue un foyer originel, et paie un lourd tribut à  cette maladie. Au Mali, l’ampleur de la drépanocytose, se traduit par un taux de prévalence d’environ 12% de la population totale. Aussi, le risque pour un couple porteur de drépanocytose de donner naissance à  un enfant malade, est de 25 % à  chaque grossesse. La mortalité due à  cette maladie est de 50% avant l’âge de 5 ans, en l’absence de recours à  des soins appropriés. Parmi les enfants drépanocytaires reconnus, 52% ont un retard scolaire. La drépanocytose est ainsi vécue comme une maladie de la souffrance socio-psychologique, car les malades drépanocytaires, se considèrent comme des fardeaux pour leurs familles. Surtout que les crises douloureuses, surviennent de manière souvent imprévisible. Peu connue du grand public, la drépanocytose est un véritable problème de santé publique à  dimension médicale, humaine et sociale. A ce titre, elle nécessite la mise en œuvre de stratégies de prévention et de prise en charge spécifiques et durables. Un centre de pole d’excellence de la sous-région ouest Africaine au Mali Pour donner une réponse appropriée à  ce problème sanitaire, un centre d’excellence de la sous région dénommée le Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose inauguré le jeudi 21 janvier 2010 au point G par Amadou Toumani Touré, Président de la République du Mali. Ce Centre a pour mission de promouvoir la recherche sur la drépanocytose, la formation des professionnels de la santé au niveau national et international, l’information des malades et des familles, le dépistage, le conseil génétique, les soins et le suivi médical des drépanocytaires. A terme, il sera un pôle d’excellence de la sous région ouest africaine, quant à  la prise en charge globale de la drépanocytose, a confié Oumar Ibrahima Touré. Poursuivant son intervention le Ministre de la santé Oumar Ibrahima Touré dira : «Â l’érection du Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose au Mali comme Etablissement public à  caractère scientifique et technologique constitue une réponse appropriée à  ce problème prioritaire de santé. Première du genre en Afrique, la création du Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose s’inscrit en droite ligne des recommandations de la 59ème Assemblée mondiale de l’Organisation Mondiale de la Santé tenue en 2006. Elle s’inscrit également en droite ligne de la politique de lutte contre la pauvreté du Gouvernement de la République du Mali, à  travers notamment le Plan Décennal de Développement Sanitaire et Social. » D’une valeur de 700 millions de FCFA Rappelons que le Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose, est le résultat de l’engagement de l’Etat Malien et de la mairie du District de Bamako, mais aussi de l’appui d’un consortium de partenaires techniques et financiers. Il a coûté plus de 700 millions de francs CFA, en termes de construction et d’équipements. A signaler que la cérémonie d’inauguration a enregistré la présence du Premier Ministre Chef du Gouvernement, de la Première Dame Marraine de l’Association Malienne de Lutte contre la Drépanocytose, du Ministre de la santé, de membres du Gouvernement, de députés, des Ambassadeurs et Représentants des missions diplomatiques et consulaires au Mali, de Partenaires techniques et financiers, du Directeur général de la Fondation Fabre, du Gouverneur du district de Bamako, du Maire du District, et de nombreuses autres personnalités. Notons que les hommes, femmes et enfants du village de Point G ainsi que les parents des drépanocytaires, étaient sortis massivement, pour apporter un charme particulier à  la cérémonie.

Centre d’autopromotion des femmes de Bla : un espace de convivialité

Un centre d’information pour les femmes Ce centre d’autopromotion des femmes s’inscrit dans le cadre du programme de développement économique et social (PDES), dont l’une des préoccupations est l’épanouissement politique, économique, social et culturel de la femme. Selon Mme Maiga Sina Demba, ministre de la promotion de la femme et de l’enfant, ce centre en plus d’être un espace d’écoute et d’échange mutuel entre femmes, mets à  disposition de celles-ci des informations sur les textes juridiques tels que la loi d’orientation agricole, le code des personnes et de la famille, le suivi des enfants. A l’instar de toutes les autres femmes, les femmes de Bla ont soif d’apprendre des métiers modernes et porteur de débouchés, elles ont soif d’améliorer leur savoir-faire tout en préservant les métiers classiques, elles ont soif d’accorder la sécurité à  leurs enfants grâce au travail, et le centre d’autopromotion leur offre pas mal de réponses. Ce joyau architectural fait déjà  la fierté de la population de Bla en l’occurrence les femmes. Il est bâti sur une superficie totale d’ un hectare et composé d’un abri pour les plates formes multifonctionnelles, 2 ateliers multifonctionnels, 1 salle de formation, une garderie d’enfants… Sensibiliser sur le VIH SIDA Dans la foulée de l’inauguration du centre, Mme Maiga Sina Demba a procédé au lancement du projet « contribuer à  la réduction de la vulnérabilité des femmes et des jeunes de la campagne et des agglomérations périphériques au VIH Sida » en présence du coordonnateur de l’ONU Sida Mali Dr Yamina Chakkar. Comme son nom l’indique, ce projet vise à  réduire la vulnérabilité des femmes les plus démunies et leur faciliter l’accès aux services de prévention contre le Vih-Sida. Et selon Yamina Chakkar, ce projet est la contribution de l’ONUSIDA à  la réduction de la vulnérabilité des femmes au VIH SIDA et des jeunes filles. Il est élaboré par le ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille. Et il cible les femmes de Bla.

L’association Djoliba prône l’éducation « civique et politique »

Le lancement de cette activité, a fait l’objet d’une cérémonie officielle au Centre Djoliba hier Cette session du cours modulaire, 2ème du genre, procède de la volonté de la Direction du Centre Djoliba à  donner une formation d’envergure aux citoyens maliens. Ledit évènement, qui réponds à  un souci de consolidation de la jeune démocratie du Mali, s’étendra du 4 novembre au 23 décembre prochain au Centre Djoliba. «Â Démocratie oui ! Mais la formation du citoyen d’abord » En effet, l’éducation politique et civique est une composante majeure dans le plan stratégique de 2008-2010 du Centre Djoliba. «Â Conçu pour le raffermissement de la démocratie au Mali, ce plan stratégique met au centre la formation et la préparation du citoyen malien, à  jouer pleinement son rôle d’acteur de développement », a signalé le directeur général du Centre Djoliba, Jean De Dieu Dackouo. Selon M. Dackouo, l’idée d’asseoir un programme modulaire est survenu à  la suite d’une étude de formulation d’un programme de formation civique et politique en 2007 à  Ségou, Sikasso et dans le District de Bamako. Cette étude a fait plusieurs constats dont : la méconnaissance pour la plupart des citoyens de leurs droits et devoirs créant une situation sociale ou règnent «Â le laisser-aller et le laisser-faire », la méconnaissance par les citoyens des institutions, symboles et insignes de l’Etat (le drapeau et ou l’hymne nationale ne disent rien à  de nombreux citoyens). l’étude a, par ailleurs signalé le faible taux de participation aux différentes élections. Eduquer le citoyen Face à  ces manques qui touchent à  l’identité sociale et institutionnelle du pays, le DG du Centre Djoliba, a laissé entendre qu’il urgent de créer un cadre politique nouveau ou les acteurs comprendront leurs droits et devoirs et agiront en conformité avec ceux-ci. l’objectif du Centre Djoliba est d’agir en sorte que les citoyens soient en mesure d’analyser, de décider, d’agir et d’opérer les choix qu’il faut au moment qu’il faut , en pleine phase avec leurs droits et devoirs. «Â Il n’y a pas de développement économique durable sans une démocratie forte et donc des citoyens conscients de leurs droits et devoirs » a-t-il conclu. l’initiative accompagnée par les plus hautes autorités Saluant l’initiative, le représentant du Ministère de l’Administration territoriale, a indiqué qu’il s’agit là  d’une action innovatrice, « car la formation civique et politique du citoyen contribuera positivement à  la consolidation de notre démocratie. Plus de telles initiatives se multiplieront, plus notre processus démocratique offrira de réelles chances d’un développement durable ». Pour le représentant du Ministre Kafougouna, l’efficacité d’une démocratie repose sur la maturité politique des acteurs en place, et cette maturité ne s’acquiert fondamentalement que la formation des citoyens. En tout état de cause, ce cours modulaire initié par ADHD vient à  point nommé. Et pour cause, la Démocratie malienne, malgré son jeune age, a véritablement besoin d’une cure de jouvence.

Code de la famille : les religieux n’ont pas dit leur dernier mot

Sur les 1143 articles que comportent le nouveau code (adopté par les députés le 3 août), un certain nombre d’articles a provoqué l’ire des musulmans. Et pour cause ces articles seraient contraires aux lois fondamentales de l’Islam, mettant en déperdition les valeurs sociétales. Un code qui continue de créer la polémique Il n’est un secret pour personne que le nouveau code des personnes et de la famille continue de défrayer la chronique malienne. Et de susciter de sérieuses interrogations, au point que d’aucuns se demandent s’il fera l’objet d’une révision avant promulgation. Le débat sur le nouveau régime des personnes et de la famille ne faiblit pas, et n’a jamais autant gagné en ampleur que depuis la délibération des parlementaires sur la loi y affèrent. Deux semaines environ après le « coup de gourdin » des mots, la vague islamiste a décidé de donner de voix dans la capitale malienne. Apres une grande marche de protestation le samedi dernier et les fatwa des musulmans, de mosquée à  mosquée, les échos des protestations engendrées par la nouvelle loi, ont finalement amené à  l’organisation d’une conférence de presse. Selon Mahmoud Dicko, président du Haut conseil Islamique (HCI), quelques articles vont à  l’encontre des principes de l’islam, qui sont entre autres : « l’adoption par filiation confère à  l’enfant le nom de l’adoptant en cas d’adoption par les deux époux, le nom du mari »,« Le caractère laà¯c du mariage », « le futur époux, en principe, ne peut contracter mariage, en cas de dispense d’âge, sans le consentement de ses père et mère », « l’age de 18 ans fixé par le code ». Des articles, poursuit-il, qui ont atteint non seulement les règles fondamentales de la religion musulmane mais aussi les valeurs sociétales. Détaillant ces articles ,le secrétaire général du Haut conseil islamique, Mamadou Diamoutènè (par ailleurs docteur en mathématique appliquée) a expliqué que dans un pays musulman comme le notre, 90% sont musulmans. « le mariage ne doit pas être laà¯c mais plutôt celui religieux », a-t-il dit. En ce qui concerne la légitimité d’un enfant naturel, selon le code les enfants nés hors mariage, autres que ceux nés de relations incestueuses sont légitimés par le mariage de leurs père et mère, lorsque ceux-ci les ont légalement reconnu avant leur mariage ou lorsqu’ils les reconnaissent au moment de la célébration. Tout en fustigeant cette disposition du nouveau code, M.Diamoutène a scandé, à  cet effet que cet article viole gravement un dogme religieux musulman. Concernant, la filiation, le secrétaire général déverse sa colère en martelant que ce code a été très dur pour les parents. Les questions des confrères ont porté sur les enjeux d’une éventuelle promulgation du code par le président, les retards de la réaction des musulmans avant l’adoption du code, leur regard critique sur les députés. Un grand meeting pour protester En réponse M Dicko précise « en cas de promulgation, les musulmans se battront par tous les moyens légaux pour obtenir la révision du code ». Avant d’ajouter qu’ils ont souhaité rencontrer le président de la république avant qu’il parte ne voyage, « hélas nous n’avons pu le rencontrer » a déclaré Mahmoud. En conclusion, ils ont informé la presse la tenue d’un grand meeting de protestation qui se tiendra, samedi prochain, au stade du 26 mars.

Le CNE épinglé par le BVG : plus de 3 milliards de francs de manque à gagner

Le centre national de l’éducation (CNE),du ministère de l’éducation de base, de l’alphabétisation et des langues nationale, a fait l’objet d’un contrôle du bureau de vérificateur général (BVG ) dans son rapport 2008 . Les résultats sont amers : plus de 3 milliards de francs de manque à  gagner ! Un contrôle opéré par le bureau du Vérificateur Général Le récent rapport du BVG dénonce le non respect des dispositions au titre des dépenses effectuées dans l’année 2008 par l’éducation nationale du Mali. Est dénoncé une violation des clauses des marchés par la direction administrative et financière de ce centre ainsi que des insuffisances internes. Maintes dépenses ont été effectuées : Le BVG a constaté dans son rapport un montant précis de 2.446.41.274 FCFA de fraudes et 341 857 183 millions en mauvaise gestion. Au total, ce sont environ près de 3 milliards de francs de manque à  gagner. La direction administrative et financière du centre national pour l’éducation est mise en cause, faute d’imposer aux éditeurs, le respect des contrats de concessions. Explication du rapport : le ministère de l’éducation aurait acquis des manuels à  des prix plus élevés que ceux convenus dans les contrats de concession. Plus le montant indûment payé sur la période de vérification s’élève à  1,66 milliards de FCFA. Comme autre fait constaté, le rapport mentionne que le ministère n’a pas exigé que les éditeurs paient des redevances sur les manuels concédés, ce qui occasionne une perte de 400,02 millions de Fcfa. Violation des clauses des marchés A ce titre, la DAF est accusée d’une malversation financière. Selon le rapport, elle n’a pris des dispositions nécessaires pour exécuter correctement les marchés. Des manuels d’une valeur totale de 61,63 millions de FCFA déclarés livrés, dans les documents, n’ont pas été retrouvés dans les écoles concernées, précise le BVG. Ce qui résulte de pénalités de retard, soit 154,43 millions de FCFA, calculée par la DAF. Raison invoquées : les clauses des marchés ont été anormalement annulées par une décision du ministre en charge du département. De plus, en interne, le prix de certains manuels a augmenté d’une année à  l’autre, alors que les spécifications techniques n’ont pas changé, engendrant un surcroà®t de 159,26 million de FCFA. Au final, il est souhaité dans les recommandations du rapport que le recouvrement effectif de ces montants compromis, et qui s’élèvent à  environ 2,45 milliards, soit possible.

Don de sang : les volontaires manquent

Créé le 20 septembre 2000 et ratifié par l’assemblée nationale du Mali le 1er juin 2001, le centre national de transfusion sanguine (CNTS) reçoit quotidiennement des donneurs de sang. Cependant, ce ne sont pas tous des volontaires ! La plupart donnent le sang pour leurs parents malades. Selon la directrice adjointe du CNTS, le Dr Guindo Yacine Gakou, les donneurs volontaires sont peu nombreux. Ils représentent à  peine 25%. Le Dr Guindo explique : « Ce sont ces dons volontaires qui nous permettent de faire un stock suffisant et de qualité pour la distribution. Ces donneurs viennent régulièrement tous les 3 mois. C’’est la période comprise entre les dons réguliers de sang. Sur une centaine de donneurs par jour, la majorité vient uniquement pour des cas d’urgence. » Signalons que cette campagne est intemporelle. Elle se fait 7 jours sur 7 et 24h/24, durant les 12 mois de l’année. C’’est une campagne continuelle. Les poches de sang sont ensuite distribuées aux structures sanitaires publiques et privées après examens. Sur la centaine de poches traitées, juste une vingtaine est saine et ne comporte pas de maladies. Les maladies détectées sont le VIH/SIDA, l’hépatite B, l’hépatite C, la siphylis. Ils font aussi des systèmes ABO/Rhésus, c’est-à -dire, le groupage des systèmes de groupes sanguins ABO et Rhésus. Le CNTS dispose d’antennes régionales étendues sur tout le territoire national. Chaque région a un centre de don de sang permanent. Toutefois, il arrive que certaine localités manquent de sang, surtout dans les cas d’urgence. Elles sont alors fournies par les CNTS. Le sang traité et soigné est ensuite distribué au niveau des centres secondaires d’état civil, des cliniques et hôpitaux de Bamako. Le Dr Guindo précise : « La campagne demande des moyens financiers et techniques importants. Il est vrai que nous bénéficions d’un budget de l’Etat et nous avons le soutien du ministère de la santé. Mais cela reste encore insuffisant malheureusement. Les gens ne sont pas assez informés. Beaucoup ont peur de se faire dépister. Le sang donné est dépisté et traité en une semaine. Le donneur vient ainsi prendre ses résultats la semaine d’après. C’’est justement ce résultat qui leur fait peur. Ils ont peur de connaà®tre la maladie dépistée, si maladie il y a bien entendu. Or, si tout le monde refuse de donner son sang, finalement nous n’aurons plus de stock et il sera très difficile de garder le cap ». Le don de sang se fait entre 18 et 60 ans. Il se fait aussi au niveau des CSCOM, cliniques et hôpitaux. Don de sang et carême Le carême approchant, les dons risquent de diminuer énormément. Selon le Dr Guindo, la majeure partie des musulmans refusent des donner leur sang durant le mois de ramadan. « Chaque année, nous sommes confrontés à  ce problème. Ils affirment que l’Islam interdit toute transfusion lorsqu’on est à  jeûn. C’’est pour cette raison que nous nous sommes associés à  un groupe de musulmans afin qu’ils expliquent aux fidèles, qu’il le Coran n’exclut pas du tout cela. Ils avaient même donné l’exemple en se proposant comme donneurs volontaires l’année dernière. Mais les gens avaient du mal à  les croire. Pensant que C’’était juste un prétexte pour les empêcher de jeûner. Ce qui est vraiment dommage. » Des campagnes de sensibilisation doivent être régulièrement menées. Il faut que chacun comprenne que chaque goutte de sang donnés est une vie sauvée. Il ne faut pas nécessairement attendre d’avoir un proche malade pour se décider à  donner son sang. C’’est un devoir moral et humanitaire qu’on doit accomplir. La vie est sacrée !