« Demisenw Joyoro » : 100 millions pour le Nord

A peine l’option militaire matérialisée pour déloger les groupes rebelles du nord, la jeunesse malienne ménage sa monture. C’’est dans le souci de contribuer aux efforts de guerre et d’aider à  l’amélioration des conditions de vie de l’armée nationale que la Plateforme des Fédérations et associations nationales de la jeunesse du Mali crée sa chaine de solidarité. Pour ce faire elle a initié un projet dénommé «Â Demisenw Joyoro », ou encore «Â la contribution de la jeunesse » qui démarrera du 20 janvier pour finir le 20 avril 2013. Ledit Projet s’emploiera à  la mise en œuvre de deux activités principales. A savoir, une campagne de don de sang suivi d’une collecte de fonds et de dons. Il ciblera la jeunesse o๠qu’elle soit. Ainsi, «les organisations de jeunesse, les Ecoliers ou étudiants, les syndicats, l’administration publique… », nul ne sera en reste, assure le coordinateur national de «Â Demisenw Joyoro », Sory Traoré. Lancement, le 20 janvier Le choix du 20 janvier, comme date pour le lancement de l’opération, est loin d’être fortuit pour les responsables du Projet. Traoré Coumba Bah, responsable de la communication du Projet, soutien qu’il faut absolument cette date, anniversaire de la création de l’armée malienne, pour marquer le lancement du Projet. Pour la réussite de l’opération plusieurs commissions sont crées non seulement au niveau national mais aussi au niveau local et régional. Pour le coordinateur national, le département de la jeunesse jouera un rôle de facilitateur, d’appui conseil et de relai institutionnel jusqu’au niveau régional et local. Conscient que les jeunes doivent jouer leur partition, les responsables du projet «Â Demisenw joyoro » ne doutent pas des objectifs fixés. Le Président de la commission Collecte de fonds et de dons, Abdrahamane Coulibaly, se veut convaincant sur la traçabilité et la moralité qui émaillera des dons perçus. «Â Toute contribution de jeunes est validée par la remise d’un reçu numéroté », précise-t-il avant d’ajouter que «Â les fonds collectés sont versés dans le compte bancaire ouvert au nom de l’opération ». l’autre volet du projet, C’’est la mobilisation des jeunes en faveur d’une opération don de sang. Ainsi les poches de sang récoltées pourraient énormément servir, en cas de guerre ou non. En plus des activités qui émailleront le projet, il sera procédé à  la collecte de dons d’autres natures et la mise en place d’un dispositif de communication…

Mariya TV : la chaîne de télévision pour femmes voilées

l’annonce a fait l’effet d’une bombe dans les médias occidentaux et chez les musulmans modérés. Un cheikh Salafiste a lancé une chaà®ne de télévision avec pour seules journalistes et invitées des femmes complètement voilées. A l’antenne, présentatrices et invitées doivent porter le voile islamique intégral. La chaà®ne prévoit 6 heures de programmes par jour sur la vie matrimoniale des femmes musulmanes rigoristes. Selon le site d’information égyptien Ahram Online , la chaà®ne Mariya, vient du nom de l’une des épouses du prophète Mahomet, une esclave égyptienne copte offerte par le roi d’à‰gypte. Cette chaà®ne ultraconservatrice diffusait déjà  des émissions dans lesquelles n’apparaissaient que des femmes voilées. Les présentatrices ne seront pas les seules à  se couvrir intégralement: toute l’équipe devra se plier à  la règle vestimentaire. Même les personnes interviewées devront porter le voile intégral. A la question de savoir et si l’on ne trouve pas d’experte voilée, Mariya a tout prévu: « Soit la personne sollicitée acceptera de mettre le niqab le temps de l’interview, soit son visage sera flouté » Confirme un responsable. [B Le Niqab : l’expression de la liberté d’expression ? ] Pas question de voir un seul homme, que ce soit sur le plateau ou dans les coulisses. Seul le propriétaire de la chaà®ne, le salafiste Cheikh Abu Islam Ahmad Abd Allah, jouera à  titre exceptionnel un rôle consultatif dans la programmation. Au programme, émissions pour enfants, émissions de couture, débats sur les relations, comédie politique. « Nous avons tout ce dont une femme peut avoir besoin », selon Abeer Shaheer, principale présentatrice de la chaà®ne. « Le principal but de la chaà®ne est de prouver à  la société qu’il y a des femmes en niqab qui sont actives, qui peuvent jouer un rôle dans la société et réussir, devenir docteur, ingénieur ou une personnalité médiatique reconnue », renchérit-elle. La chaà®ne veut avant tout éduquer sur l’islam. Elle s’adresse particulièrement aux jeunes égyptiennes pour « les pousser à  devenir vertueuses », selon el-Cheikha Safaa Refai, l’une des dirigeantes. Selon de nombreux observateurs, la naissance d’une chaà®ne de télévision comme « Mariya » est l’exemple par excellence de la liberté d’expression qui se vit désormais en Egypte. Une liberté revendiquée durant la révolution egyptienne qui a vu le depart d’Hosni Moubarak . Par contre, d’autres craignent que la chaà®ne soit un signe avant-coureur d’une montée de l’islamisme, d’autant plus que le président égyptien Mohamed Morsi est issu du parti politique des Frères musulmans.

Le Collectif « Plus jamais ça » se donne la main pour le nord

Il est 15 h ce mercredi au pied du monument de l’indépendance de Bamako. Ce n’est pas le soleil de plomb qui a dissuadé cette chaà®ne humaine de jeunes prête à  témoigner sa solidarité aux populations du nord. «Â Chaine de solidarité », C’’est le nom du mouvement initié par le Collectif «Â Plus jamais ça ». Un collectif crée au lendemain du coup d’Etat du 22 mars 2012.  » Un seul Mali, uni et indivisible » Des jeunes, représentant leurs associations arrivaient les uns après les autres et des artistes comme Amkoullel, tenaient la foule en haleine. Ces groupes de jeunes étaient composés par les Sofas de la République, le collectif Cri du C’œur, «Â Global Shapers, » le Collectif des ressortissants du nord (Coren). Sur les banderoles : «Â Nous voulons un seul Mali, uni et solidaire ! », «Â Mon corps a mal au nord ! »Â… « Mon corps a mal au nord » Bravant le soleil, les jeunes formant une chaà®ne, ont parcouru une belle distance sur le Boulevard de l’indépendance en faveur de la paix et de la stabilité au Mali. Pour Birama Konaré, l’un des concepteurs du collectif «Â Plus jamais ça », l’évènement est important à  plus d’un titre. «Â Il nous permet de mobiliser la jeunesse autour de nous, et autour d’un concept de chaine humaine. l’idée C’’est de se mobiliser, se donner la main pour dire aux populations du nord que nous ne les oublions pas. Nous portons en nous des messages forts. Notre corps va mal parce qu’une partie de la population est en souffrance « . Représentant du réseau «Â Global Shapers », Mahamadou Kane pense que «Â C’’est un devoir pour les jeunes leaders d’être solidaire envers les populations du nord Mali au regard du drame qu’elles vivent ». «Â Les Sofas de la République en action »Â  Invités à  cette Chaine de solidarité, le Mouvement des Sofas de la République souhaite éviter la fracture sociale au Mali : «Â Quelque soit les conséquences de cette partition du territoire, nous demeurerons unis, un et indivisible dans nos C’œurs. Nous allons défendre la République, la remettre sur les rails et de veiller à  ce qu’elle ne fasse plus l’objet d’attaque militaire, idéologique ou autre ». Leur porte-parole, Ras Bathily, reconnait que la situation actuelle du Mali favorise la renaissance d’un sentiment de nationalisme. Les Sofas, regroupant en leur sein des artistes comme Amkoullel, Master Soumi, Ramsès etc. Ils promettent de mener des activités jusqu’au retour de l’intégrité territoriale et des élections crédibles. «Â Sensibilisation non stop »Â  l’importance de la République démocratique, des droits de l’Homme seront au menu des prochaines activités, selon Eva Faba Kourouma, membre du collectif : «Â Nos projets futurs seront basés sur la sensibilisation. Il faut conscientiser la population malienne sur l’importance de l’union dans la résolution complète de cette crise ».

Ministar : l’émission des « graines de star » sur Africable

Ministar est l’émission de télévision qui déchaà®ne les passions des téléspectateurs juniors de la chaà®ne du continent Africable, depuis un mois maintenant Pour la première fois, en cinq ans d’existence, Africable initie une émission de téléréalité en faveur des enfants. Sur une multitude d’enfants présélectionnés, une dizaine ont été retenus pour disputer les différents « primes shows ». Et pendant lesquels les jeunes graines de stars, se livrent à  des prestations scéniques de chants et de danses. La téléréalité pour les tous petits Les dix lauréats dont un seul garçon, ont été présentés pour la première fois au public, le samedi 25 juillet 2009 lors du premier prime time, à  la Cité des enfants de Bamako. Ministar est présentée par la célèbre griotte malienne et non moins défenseur des enfants Astan Kida et l’animatrice de télé Rokia Koné. Les enfants sont encadrés par des spécialistes de la musique malienne, un chorégraphe, et une équipe dynamique chargée de leur encadrement socio-éducatif au quotidien. Signalons que les  » primes time » se déroulent tous les samedis au Palais de la culture Amadou Hampathé Bâh et sont ensuite diffusés sur Africable, le dimanche à  partir de 17h. à€ l’issue de chaque prime, deux candidats sont nominés. Au prime suivant, l’un des deux nominés est éliminé. Les enfants sont notés comme suit : Les votes par sms, additionnés aux points du jury sont ensuite totalisés pour faire la moyenne. Le vote par sms compte à  60 % et celui du jury à  40 %. Chaque candidat a un numéro : K1, K2, K3 etc… Ils s’appellent Sata Samaké, Oumou Kouyaté, Lala Kouyaté, Moriba Traoré, Wassa Coulibaly, Souadou Babily Kanouté, Salimata Kouyaté, Djessou Diawara, Nassira Diarra, Fatoumata Traoré. Ils ont entre 8 et 14 ans et sont tous scolarisés. Plus que six candidats en lice Samedi dernier, a eu lieu le cinquième prime de Ministar. Les candidats ne sont plus qu’au nombre de six. De leurs début à  maintenant, on constate une nette amélioration au niveau des interprétations. Ils sont très assidus et se perfectionnent dans leurs imitations. Certains parmi eux sont enfants de célèbres artistes maliens et interprètent les chansons de leurs parents. On peut citer Mabara Soumano, Fati nationale, Ami Sacko… entre autres. Le lauréat 2009 de Ministar empochera le rondelette somme de 1 millions de FCFA en plus de nombreux petits lots d’accompagnement. Alors, qui de Mabaro Soumano ou d’Ami Sacko remportera la finale, à  moins qu’une mini graine de star, ne vienne tous les détrôner…