UNTM: les élections,  » pas sans nos frères du nord »

Ce mardi 30 avril, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) a tenu sa traditionnelle conférence de presse à  la veille de la fête du travail. c’était à  la bourse du travail avec trois points comme ordre du jour. Cette année tout comme l’année dernière, la célébration est marquée par la crise au Mali. « Nous sommes à  la commémoration de la fête du 1er mai, fête des travailleurs, les années se succèdent mais ne se ressemblent pas. Ce 1er mai 2013 constitue un espoir encore fragile pour le Mali » se désole le secrétaire général de l’UNTM Chaka Diakité. « Nous sommes à  la commémoration de la fête du 1er mai, fête des travailleurs, les années se succèdent mais ne se ressemblent pas. Selon Chaka Diakité, secrétaire général de l’union nationale des travailleurs du Mali, « ce 1er mai 2013 constitue un espoir encore fragile pour le Mali ». Le secrétaire général a soulevé certaines questions relatives à  la tenue de la présidentielle de juillet 2013. «Nous sommes prêts à  aller aux élections si toutes les prérogatives sont réunis. Une longue transition n’est jamais une bonne chose. Plus elle est courte, mieux la démocratie sera » a déclaré Chaka Diakité. Selon lui, le gouvernement et la commission Nationale électorale indépendante (CENI) devraient tenir le pari de bonnes conditions régulières et transparentes. Ceci afin de permettre aux citoyens et citoyennes de voter sans entrave sur la base d’un fichier électoral correct. La situation de Kidal est préoccupante selon M.Diakité. « Kidal demeure un imbroglio politique et militaire. Nous voulons aller aux élections mais pas sans nos frères de Kidal, qui sont aussi des républicains. Le Mali doit rassembler tous ses enfants à  l’heure o๠son destin est en jeu » explique-t-il. Le cas des réfugiés maliens dont le nombre s’élève à  près de 350 000 dans les pays voisins comme le Burkina, la Mauritanie et le Niger, doit être pris en compte selon le syndicat. « Nous sommes tenus de réfléchir à  la situation des réfugiés dans les camps des pays voisins et aux conditions de leur retour » se préoccupe-t-il. Le gouvernement malien a fixé le premier tour de la présidentielle au 7 juillet 2013 et le 2e tour est prévu pour le 21 du même mois. A trois mois de cette échéance, les Maliens sont en attente du fichier électoral et de la clôture du budget de l’élection qui s’élève à  65 milliards de FCFA.