Travaux du seuil de Djenné : satisfecit des partenaires financiers

Le PDI BS a pour objectif de contribuer à  l’accroissement de la sécurité alimentaire et à  la réduction de la pauvreté. Il couvre trois zones à  savoir : la zone de Maninkoura ou intervenait le projet d’aménagement du périmètre irrigué de Maninkoura, la zone du Moyen Bani ou intervenait le projet de mise en valeur des plaines du Moyen Bani et la Zone de Djenné dans la région de Mopti. La mise en œuvre de cet important projet permettra la mise en valeur d’environ 25 000 ha de terres rizicoles en submersion contrôlée, 1673 ha de riziculture sous maà®trise totale de l’eau. Au total il est attendu du projet, une production additionnelle annuelle de 52 000 tonnes de paddy, 3620 tonnes de légumes, 588 tonnes de viandes bovines, 6000 litres de lait et 880 tonnes de poisson. En somme, le programme touchera directement 52 000 exploitants, soit quelque 100 000 personnes. Le financement du programme est assuré par un pool de bailleurs de fonds constitué de la BAD, la BADEA, la BID, la BDIC, la BOAD, le FIDA, le FKDEA, le fonds de l’OPEP, le FS, la Banque mondiale, le FIDA et le budget national du Mali. Lancé en 2009, ce projet a connu une perturbation avec la suspension du principal bailleur, la BAD et autres partenaires à  cause de la crise. A ce jour, à  part la BOAD qui n’a pas encore élaboré le programme, les autres partenaires financiers maintiennent leur participation au financement du programme. Ce qui fait dire au coordinateur du PDI BS que cette mission avait pour objectif principal d’assurer une meilleure coordination des partenaires du programme en vue d’harmoniser les interventions. Spécifiquement, il s’agit de mettre au même niveau d’information, l’ensemble des partenaires du programme par rapport à  l’état d’avancement ; examiner la proposition de révision de la liste des biens et services et arrêter définitivement les domaines d’intervention de chaque partenaire, examiner les difficultés qui entravent la mise en œuvre du programme et proposer des solutions concrètes d’amélioration etc. La visite des chantiers a commencé par le site de construction du barrage seuil de Djenné jusqu’au casier de Djenné en passant par les voies d’accès. Une vue d’ensemble du chantier prouve à  suffisance l’avancée des travaux assurés par CGC. Le taux d’exécution est de 42% pour un délai consommé de 40 % selon le coordinateur du PDI BS, Lassana Touré. Selon un technicien rencontré sur le chantier, l’entreprise prévoit de faire les travaux en deux phases et en une phase intermédiaire. La première phase termine dans la période 2013-2014, la phase d’intermédiaire sera le prolongement du batardeau et la dernière phase du seuil est prévue pour la période 2015. Le financement de cette partie du projet est assuré par le FAD, FKDEA, BADEA, BIDC, Fonds saoudien. Au terme de cette visite à  Djenné, les partenaires financiers sous la houlette de Macky Dioum, représentant de la BAD a exprimé saa satisfaction sur l’état d’avancement des travaux. « Nous sommes satisfaits de ceux que nous avons vu sur le terrain par rapport à  l’exécution des travaux », a-t-il dit. Ils ont aussi félicité EGK, une entreprise locale pour son sérieux dans le bon déroulement des travaux d’exécution. Les voies d’accès du seuil de Djenné Après la visite des travaux du barrage, la délégation est également allée sur les voies d’accès du seuil rive gauche et droite. Cette partie est financée par la banque islamique de développement. Le taux d’exécution est de 38,70% pour un délai consommé de 34%. Il en est de même pour la voie d’accès du seuil rive gauche o๠les travaux ont beaucoup avancé. Dans ce même lot, les travaux d’aménagement du périmètre de Sarantomo et l’ouvrage du Pondori sont en cours. A signaler que dans la réalisation du seuil de Djenné deux villages ont été déplacés. En dédommagement le programme a aménagé et viabilisé deux sites sur lesquels la délégation s’est rendue. Le Casier de Djenné Il est situé dans le lot 1 pour le compte du projet de développement agricole de Djenné (PDA Djenné) dans le cadre du programme de développement de l’irrigation dans le bassin du Bani et à  Selingué (PDI BS). Les travaux sont financés par la banque islamique de développement(BID) à  hauteur de 80% et le budget national à  20%. Ces travaux sont exécutés par l’entreprise d’EGK. A souligner que la représentante de la BOAD a affirmé que son institution élaborera le programme à  la fin du mois de janvier 2014. Quant au représentant de la BAD, il a rassuré la partie malienne qu’en cas de non engagement de certains partenaires, la BAD est prête à  prendre le relais. Cette mission était composée du coordinateur PDI BS, Lassana Touré, du représentant de la Banque africain du développement (BAD), des représentants de la banque islamique de développement (BID), du représentant de la banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) sans oublier les représentants du département de tutelle.

Cimenterie de Dio : le chantier avance à un rythme soutenu

l’usine de Dio sera bâtie sur environ 15 hectares qui recevront ces unités de broyage et d’entreposage du ciment produit sur le site d’Astro à  Gangontérie. Une prévision de 1 200.000 tonnes par an Un projet initié par la société indienne WACEM (Cimenterie Ouest africaine, en français). La cimenterie de Dio est l’une des composantes d’un projet qui prévoit la réalisation de deux unités à  Dio et à  Gangontérie dans le cercle de Kayes. C’’est le 23 décembre 2008 que notre pays et la société indienne West african cement (Wacem) ont signé la convention d’établissement de la cimenterie. Celle-ci prévoit que la production de l’usine sera de 800.000 tonnes la première année, 900.000 tonnes la deuxième année, avant d’atteindre 1 million de tonnes la troisième année de production. Cette capacité sera portée ensuite à  1,2 million de tonnes en fonction des résultats d’exploitation du dépôt de calcaire. Le coût global est de 66 milliards Toute chose qui demande un coût exorbitant, ce projet est estimé à  environ 66 milliards Fcfa, dont un apport personnel d’environ 20 milliards Fcfa de la Société Diamond cement Mali (l’entreprise gérante du projet). Sur le chantier, de nombreux ouvriers maliens et expatriés, notamment togolais, s’activent à  effectuer le chantier. l’unité industrielle a crée environ près de 600 emplois et de développer de nombreuses activités commerciales connexes, notamment la restauration, l’utilisation de la main d’œuvre locale pour la manutention. A la date d’aujourd’hui, plus de vingt cinq entreprises dont cinq entreprises togolaises utilisant plus de 600 ouvriers opérant à  Astro et à  Dio en vue de parachever les travaux de construction de l’usine d’Astro et du centre de broyage de Dio. Une avancée satisfaisante Démarré le 1er juillet 2009, les travaux se poursuivent normalement sans aucune difficulté majeure. Le taux d’exécution est 45 % selon le technicien. Ce que constate le ministre après avoir sillonné le chantier. « Ces travaux sont aujourd’hui réalisés à  hauteur de plus de 45 %, je suis particulièrement fier de constater qu’une bonne partie des bras valides de Dio, Diago, Gangonterie, Diamou et Bafoulabé sont recrutés par Diamond Cement Mali et sont tous impliqués dans les travaux de construction de la cimenterie ». Dans le cadre de sa participation au développement local, WACEM S A s’engage à  participer, dans des conditions bien définies de commun accord avec l’Etat Malien, aux activités de développement des zones d’implantation de la cimenterie, conformément aux objectifs de la politique de décentralisation et aux objectifs de la politique nationale d’aménagement du territoire. Le ministre a invité une fois de plus les populations résidentes à  s’impliquer totalement à  la réalisation de ce projet et à  assurer une surveillance totale pour mieux sécuriser cette cimenterie intégrée en cours de réalisation. « Il est vrai que l’ensemble du Mali bénéficiera des retombées de cette entreprise industrielle. Cependant les populations locales seront les premières, comme C’’est le cas aujourd’hui, à  profiter des bienfaits de ce projet. » 2011, les premiers sacs Le premier sac sera remis à  ATT en janvier et non septembre 2011. Encourageant WACEM pour les travaux déjà  réalisés, le ministre a exhorté à  accélérer et préserver dans l’effort pour le respect des engagements pris afin que le premier sac de ciment puisse être remis au président de la république. Une nouvelle proposition a été faite par les responsables de Diamond cement Mali qui ont promis que le premier sac de ciment sera produit janvier et non en septembre 2011 vu le rythme soutenu des travaux. La fin des travaux d’installation est prévue pour fin 2010.

Chantier du 3è pont : Où en sont les travaux ?

7 mois de retard dans les travaux Malgré les 7 mois de retard accusés lors du démarrage des travaux, on aperçoit des avancées réelles sur le site. Les travaux se font sur deux zones : la zone Est (coté Missabougou) et la zone ouest (coté Sotuba). En effet, les dalles ont été préfabriquées. Les poteaux principaux, sont sortis de terre. Selon un ingénieur du chantier, les travaux de la zone Missabougou sont dans un état relativement avancé par rapport à  ceux de la zone Sotuba. Transfert de technologie ? Le projet de construction du 3ème pont fait suite à  panoplie de réalisations faites par la République populaire de Chine au bénéfice du Mali. Au delà  de sa réalisation, le projet sous la houlette de la Société CGGC a permis la formation de la main d’œuvre malienne, ainsi que la création d’emplois au Mali. Mais y a t-il un véritable transfert de technologie réelle ? Chargée de la mise en œuvre du projet de construction du 3ème pont, la Société CGGC de la Chine travaille d’arrache pied pour concrétiser cet objectif. Le Directeur de la CGGC, Ma Jiangquan, estime que tout se déroulera dans les délais prévus dans le contrat. En effet, contrairement à  ce qui est véhiculé auprès de l’opinion, le contrat signé entre l’Etat malien et la Chine prévoit la réception du futur pont en 2012 et non en septembre 2010 pour le cinquantenaire du Mali.Pour Ma Jiangquan, en 2010 on ne verra que l’ossature du pont. Conditions de travail sur le chantier Contrairement à  certains ouvriers qui estiment être lésés dans leur droit en matière de sécurité sur le chantier, la Direction du chantier a laissé entendre que toutes les conditions sont réunies pour sécuriser les travailleurs. La preuve, « le seul cas d’accident de travail qui est survenu, a été entièrement pris en charge par la Direction » a signalé le chef du personnel. En outre, a indiqué Ma Jiangquan sont payés à  temps et leurs droits sont assurés. Des difficultés jalonnent inévitablement les étapes du travail, mais nous avons toujours agi pour que les problèmes ne s’amoncèlent pas. Nos réunions journalières entrent dans ce contexte ». Dans le souci de coordonner les différentes activités, éviter les dérapages et circonscrire les blocages survenus ça et là , à  divers niveaux, sur le chantier, la Direction de CGGC organise tous les jours (en fin de journée) une séance de réunion à  laquelle participent tous les chefs d’équipe oeuvrant sur le chantier. Au nombre des difficultés, le directeur du chantier a laissé entendre que l’aspect communication a parfois constitué un facteur préjudiciable au bon déroulement des travaux. Car, dit-il, le rôle qui incombe au traducteur est souvent difficile, et mieux, ces derniers ne sont pas en nombre suffisant sur le chantier. « Mais nous avons toujours su gérer au mieux les malentendus. L’avis des ouvriers Interrogé par nos soins, le chef du personnel, Mamadou Coulibaly, a indiqué que jusque là , aucun travailleur n’est venu se plaindre auprès de lui pour mauvais traitements. Et que toutes les conditions sont réunies pour sécuriser l’ouvrier. Certains travailleurs nous ont pourtant signalé sur le chantier qu’ils sont mal payés, à  raison de 1400 francs par jour, et que l’insécurité de l’emploi leur fait peur : « Nous pouvons être renvoyés à  tout moment ! », estime l’un deux. Le payment des salaires se fait sans bulletins et pour les cotisations de l’INPS, le chef du personnel a assuré que des dispositions sont entrain d’être prises pour y remédier.