Les grands chantiers

Route Bamako – Koulikoro

Le samedi 31 octobre 2015, le Président de la République, accompagné de membres de son gouvernement, procédait au lancement officiel des travaux d’aménagement en 2 x 2 voies de la route Bamako – Koulikoro (45 km). Ce projet a entre autres pour objectif d’assurer le désenclavement de Koulikoro par un renforcement des liaisons routières avec Bamako et par une possibilité d’accès direct vers les capitales et ports du Sud.

Durement endommagé par les allers-retours qu’effectuent les camions transportant du sable entre Koulikoro et Bamako, un aménagement de ce tronçon s’imposait donc pour la quiétude des usagers. Au-delà, il devrait permettre également de développer les potentialités industrielles de Koulikoro et de redynamiser le trafic fluvial.

Les populations ne pourront que se réjouir à la fin des travaux, prévue pour 2018, qui avanceraient de manière satisfaisante. S’inscrivant dans le cadre du Programme d’infrastructures routières structurantes (PARIS) du gouvernement,  la nouvelle route entend insuffler une nouvelle dynamique et permettre le développement futur de Bamako vers l’est, en déplaçant les sites industriels hors des zones d’habitation, en particulier les industries au stockage à risques.

Par ce projet, le gouvernement malien et son partenaire, la Banque ouest africaine de développement (BOAD), entendent améliorer la sécurité routière et le confort des passagers, leur assurer un gain de temps et contribuer à la diminution du coût des transports en commun.

 2ème pont de Kayes

Censés débuter en novembre 2016, les travaux de construction du deuxième pont de Kayes ont finalement démarré en février 2017. Les populations de la ville peuvent souffler, leur requête a été entendue. C’est donc pour rassurer les Kayésiens, mais aussi dans le cadre de la Politique nationale des transports, des infrastructures de transports et du désenclavement (PNTITD) que la construction de ce deuxième pont a été programmée. L’objectif est de réaliser d’ici 2019 la construction de ce 2ème pont et de ses voies d’accès afin d’améliorer la sécurité, le confort et le cadre de vie des populations.

Les travaux sont répartis en deux volets. Le premier concerne la construction proprement dite du pont, qui sera long de 532 mètres et le second volet est constitué par les travaux d’aménagement des routes d’accès à l’ouvrage. 16 kilomètres de voies seront aménagés pour fluidifier la circulation et accroître les potentialités commerciales de la région.

Ce nouveau pont devrait éviter au premier d’être surchargé par le trafic et lui permettre de faire une cure de jouvence bien méritée. C’est aussi dans le souci d’éviter toute interruption de trafic sur la RN1, un important axe routier par lequel de nombreux véhicules transportant des marchandises venant du Sénégal passent. Cette construction bienvenue y apporte une solution.

 Tronçon routier Léré – Niafunké

Réhabiliter le tronçon Léré – Niafunké pour contribuer à la croissance économique, au renforcement de la cohésion et à la sécurité nationale, telles sont, entre autres, les raisons qui ont motivé ce projet, relancé en décembre 2014 (484 kilomètres), après une interruption du fait de la situation sécuritaire dans la zone. Le développement de cette partie du réseau routier au niveau national va améliorer les performances du secteur du transport. Longue de 121 km, la route Léré – Niafunké est une portion d’un projet de plus grande envergure : la route Tombouctou- Goma Coura. Encore appelée la « route du Sahel », elle doit relier la Région de Tombouctou à celles de Mopti et Ségou par le bitume en offrant toutes les commodités de circulation et de sécurité. Le tout premier lancement des travaux de cette gigantesque infrastructure avait été effectué en novembre 2010, pour un délai d’exécution cumulé d’environ 50 mois pour l’ensemble des travaux.

Le tronçon Léré-Niafunké traverse plusieurs villages dont les plus importants sont Tirna, Diartou, Sambani, Kawinza, Coconto, Farana, Soumpi, Kassoum et Korientze. La réhabilitation de cette route est une partie du projet de réhabilitation de la route Goma Ccoura – Tombouctou. L’entreprise française Sogea-Satom est en charge des travaux et devrait livrer le tronçon après 25 mois de travaux.

 

 

Rentrée scolaire 2014-2015 : les chantiers du département de l’Education nationale

Dans le souci d’améliorer la qualité de l’enseignement de façon durable et rapide, le ministère de l’éducation nationale prévoit des mesures aussi urgentes et volontaristes. On peut retenir au nombre de celles-ci : la fourniture de manuels scolaires et de matériels didactiques. Selon la déclaration de madame le ministre de l’Education nationale, Mme Togola Jacqueline Nana à  l’occasion de la rentrée scolaire 2014-2015, le gouvernement se propose de doter les élèves de l’enseignement fondamental classique de 21 700 manuels, de l’enseignement fondamental à  curriculum de 11 955 manuels, des medersas de 15 000 manuels, de l’enseignement secondaire général de 31 817 manuels, et de l’enseignement secondaire professionnel de 8 860 manuels. Suivi et évaluation Pour toujours renforcer la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage, un accent sera mis sur le contrôle pédagogique et le suivi-évaluation des établissements aussi bien publics que privés. Ce, par le truchement du renforcement des Centres d’Animation Pédagogique (CAP) et l’opérationnalisation de l’Inspection Générale de l’Education Nationale (IGEN) et des Inspections pédagogiques régionales d’Enseignement secondaire (IPRES). Une attention accrue sera accordée aux écoles privées très souvent au centre des dérapages. « En ce qui concerne les établissements privés, l’adoption d’un cahier de charges et le contrôle de l’effectivité de son application constitueront des garanties pour l’amélioration des prestations dans ces établissements », précise la déclaration du ministre. l’amélioration de la qualité de formation va requérir également la construction et le recrutement d’enseignant. « La construction des Instituts de Formation Professionnelle (IFP) de Diabaly et de Konobougou dans l’Académie d’Enseignement (AE) de Ségou ; la construction et l’équipement de 801 salles de classe, 161 bureaux-magasins, 534 blocs de trois latrines ; la réhabilitation de 200 salles de classe ; la distribution de 2000 malles scientifiques aux écoles des régions de Sikasso, Mopti et Tombouctou pour assurer la promotion de l’enseignement des sciences ; la construction et l’équipement des lycées de Djénné, Barouéli, Tominian, Gourma Rharouss, respectivement dans les Académies d’Enseignement de Mopti, Ségou, San et Tombouctou ; le recrutement de 4 062 enseignants (dont 3 861 pour le fondamental) ; l’intégration de 252 maà®tres des écoles communautaires et 140 éducateurs/animateurs» sont entre autres illustrations de cette dynamique. La gestion des flux a été pendant longtemps une épine dans le pied de l’école malienne. Le département à  tenté d’en atténuer les effets cette année. En effet sur les 84.360 élèves titulaires du Diplôme d’études fondamentales (DEF), 28.436 élèves, soit 34%, sont orientés au public. Soit la capacité maximale des établissements publics. Pendant ce temps ils sont 55.924 élèves orientés au privé soit 66%. Il faut préciser dans cet ensemble, l’Enseignement technique et professionnel reçoit 42% des effectifs orientés tandis que les orientés dans l’enseignement secondaire général représentent 58%.

UA : les grands chantiers de Malabo

Fonds monétaire africain Dans ces grands chantiers, un projet de protocole sur la création du Fonds monétaire africain est en gestation. Ce protocole sera soumis à  l’appréciation des présidents africains. En plus de ce projet, les leaders des pays africains doivent se pencher sur la Convention de l’Union africaine sur la Cybersécurité et le projet de Convention sur la Coopération transfrontalière (Convention de Niamey). L’implantation de lignes ferroviaires continentales à  grande vitesse figurent aussi au programme des discussions, des lignes qui devraient relier tous les grands centres économiques africains sur, environ 30 000km pour toute l’Afrique. Selon le commissaire de l’UA, El Ham Ibrahim, les Etats Africains ne doivent plus hésiter à  investir dans ces projets pour prétendre à  un développement durable :
«Il existe de belles opportunités pour que nous investissions notre propre argent et non celui des investisseurs hors d’Afrique. Des études ont montré que les pays africains ont investi trop d’argent à  l’extérieur du continent», lance encore El Ham Ibrahim aux journalistes. Le grand retour de l’Egypte Depuis quinze ans, l’Union africaine observe une règle stricte : à  chaque fois qu’un pays est frappé par un coup d’Etat ou un changement de gouvernement anticonstitutionnel, ledit pays est suspendu, il ne peut plus siéger à  l’UA. Or, en juillet 2013, chacun sait qu’en Egypte, ce n’est pas seulement la rue qui a renversé le président élu Mohamed Morsi ; l’armée a joué un rôle décisif. Et pourtant, onze mois plus tard, ce pays revient à  l’Union africaine par la grande porte, avec en tête l’ancien chef d’état-major de l’armée Abdel Fattah al-Sissi, fraà®chement élu président. Pour justifier l’acceptation de ce retour express, les délégations africaines avancent deux raisons. Un : depuis les printemps arabes de 2011, il est des changements anticonstitutionnels qui rejoignent la volonté populaire, et qu’il est donc difficile de condamner. C’’est notamment la thèse du ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui n’hésite pas à  dire que la doctrine de l’UA doit être affinée. Deux, et cela en découle : Abdel Fattah al-Sissi vient d’être élu à  une écrasante majorité. En somme, le peuple égyptien a choisi. Le Sommet de l’UA de Malabo va aussi discuter des conflits qui minent le continent, des conflits qui ont trop souvent freiné la vision continentale de la prospérité économique de l’Afrique.

Ce qui attend le futur Président de la République

Si la sécurité a été le thème le plus largement brandi par les différents candidats à  l’élection présidentielle, ce sera sans aucun doute la priorité numéro Un pour le prochain président élu de la République du Mali. Le premier magistrat du pays, devra donc sécuriser des frontières poreuses contre la menace islamiste, pas totalement circonscrite malgré l’opération Serval. Même si François Hollande a déclaré que l’objectif était atteint, le danger peut venir de l’Algérie voisine, o๠de nombreux djihadistes ont fui ou encore de la Mauritanie o๠sont réfugiés des rebelles du MNLA et aussi du Niger voisin, pas à  l’abri d’attaques islamistes venant de Lybie. Reconstruire l’armée malienne Kidal reste l’épine dans le pied du futur chef de l’Etat, chef suprême des armées. Une armée à  reconstruire et à  doter un fort sens patriotique. La formation des européens, ne suffira pas ou la présence des soldats de la Minusma ou de la Misma. A terme, le futur président de la République devra revoir toute la hiérachie de cette armée destructurée, nommer des généraux de poids et surtout revoir les conditions de recrutement et de rémunération des soldats maliens. Revaloriser leur statut pour asseoir la souveraineté et l’intégrité territoriale du Mali. Un candidat déclarait qu’il y avait un manque d’attention sur cette armée malienne qui a pourtant combattu vaillament sur d’autres fronts en Afrique subsaharienne… A côté de cette armée à  refonder, le dialogue avec le Nord devra se poursuivre. Un cadre de concertation ayant déjà  été posé, le Mali à  travers une armée puissante sera en mesure d’imposer son autorité aux groupes sécessionnistes puisque d’après les autorités de transition, l’intégrité du territoire n’est pas négotiable. Le prochain président devra trouver les arguments pour calmer les vélléités identitaires, afin d’amorcer un développement adéquat des régions nord du Mali. Consolider les institutions de la République Une question qui se posera sans doute au nouvel élu de la nation, sera la consolidation de nos institutions mises à  mal par le coup d’Etat du 22 Mars. Il faudra sans doute revoir la Constitution de 1992 afin de la doter d’instruments plus solides, de réels contre pouvoirs et de régulateurs de l’appareil étatique pour éviter un autre scénario catastrophe. Sortir d’un régime hyper présidentiel pour réequilibrer les différents pouvoirs législatifs et judiciaires. Un référendum pourrait être un moyen de questionner les Maliens sur une réforme de cette constitution vieille de vingt ans et refonder une démocratie nouvelle au pays de Soundjata. Relancer l’économie et les investissements D’après un expert de la banque mondiale, la crise politique post 22 Mars 2012, n’aura fait qu’aggraver une croissance malienne déjà  au ralenti, mais elle devrait tourner autour de 5% cette année. Reste les investissements extérieurs qui se sont stoppés et qu’il faudra rebooster, l’aide aux PME et PMI pour stimuler l’économie intérieure et augmenter le pouvoir d’achat des Maliens, les aides à  la création d’entreprises, à  défaut de l’argent des bailleurs internationaux. Favoriser le tourisme du Sud à  défaut de celui du nord. Le guichet unique qui avait permis d’améliorer le climat des affaires reste un bon instrument, malgré une faiblesse du taux de bancarisation, et c’est toute la politique de stimulation de l’économie qu’il faudra ré envisager. Augmenter le budget de l’Etat à  2000 milliards, un budget déjà  réduit de moitié par la crise, c’est la promesse audacieuse d’un candidat, mais comment ? La sécurité alimentaire reste aussi un chantier prioritaire de l’économie, une agriculture qui devra permettre d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et le développement d’industries de transformation compétitives dans la zone Uemoa. Le chantier de l’Education Il faudra un talent fou, et des idées novatrices au futur chef de l’Etat pour refonder l’éducation malienne. Le taux de 13% du dernier bac prouve encore une fois que l’apprentissage reste de qualité médiocre. Le statut des enseignants, des maà®tres devra être revu tout comme la création de nouvelles université en région pour désengorger Bamako. La formation d’universitaires pour former une élite capable de diriger. Les crises qui ont agité l’école malienne, grèves et l’AEEM sont autant de problèmes à  résoudre une bonne fois pour toutes et éviter que déferle un raz de marée d’élèves et d’étudiants maliens dans les rues de Bamako. A défaut d’un forum sur l’éducation, qui n’aura pas abouti dans ses recommandations, un autre cadre de concertation s’impose entre les différents corps de l’Education, parents y compris. Tout comme la dotation financière de ce secteur clé du développement économique et social d’une nation. Tendre la main à  la jeunesse en mal de perspectives d’avenir, aux jeunes diplômés qui ne trouvent pas de travail. Le président devra trouver une formule rapide et adaptée pour éviter les grèves et manifestations à  répétition à  Bamako ou ailleurs. Bonne gouvernance et lutte contre la corruption Un slogan de campagne également. Certains candidats ont promis un assainissement des finances publiques, soumises à  la corruption, la gabegie, les pots de vins ou les détournements de fonds étrangers. Le prochain président devra tirer deux leçons. Celle de l’affaire du Fonds mondial de lutte contre le Sida, le VIH Sida et le paludisme et revoir l’utilité d’un instrument comme le Bureau du vérificateur général. Des nombreuses affaires et irrégularités de gestion classées sans suite à  l’impartialité d’une justice forte soumise à  la volonté du chef de l’Etat, il y a un long chemin à  parcourir. Fermeté, rigueur seront les maà®tres mots en dépit d’un système fortement corrompu. La tâche ne sera pas aisée. Santé et assainissement Les deux vont de pairs. L’un des gros problèmes à  Bamako reste l’urbanisation anarchique. Des nostalgiques diront que l’ancien régime a construit des routes, ponts et édifices, mais le malien lambda vous dira qu’il ne mange pas trois fois par jour et ne se soigne pas comme il faut. C’est tout le schéma urbain de Bamako qu’il faudra revoir, l’assainissement qui entraà®ne les maladies en saison des pluies. A l’intérieur du pays, poursuivre la construction des routes et désenclaver l’hinterland malien, favoriser les échanges commerciaux. Reste l’accès aux soins de santé, les taux de mortalité maternelle et néonatale encore trop élevés au Mali. La lutte contre la paludisme, autant de chantiers qui sont cruciaux, car sans une bonne santé, pas d’éducation, ni de travail. Alors, pour celui, qui aux sortir des urnes, remportera le suffrage des Maliens, il faudra très vite oublier les slogans de campagne pour véritablement amorcer les conditions du bonheur des Maliens et en faire une démocratie réelle et solide, basée sur une économie compétitive dans la sous région ouest-africaine.

Afrobasket Féminin 2011 : Les chantiers au pas de charge !

Le ministre de la jeunesse et des sports, Djiguiba Keà¯ta dit «Â P.P.R » et celui de l’équipement, Hamed Diane Séméga se sont rendus sur les chantiers hier mardi 23 août. Au Pavillon des sports et au Palais des sports situé à  l’ACI, les deux ministres ont constaté avec satisfaction «Â la bonne évolution des travaux ». La réception officielle du Pavillon des Sports (1 500 places) du Stade Modibo Kéita sera effectuée sans doute le 31 août 2011, rassure-t-on au terme de la visite. Quant à  la salle multifonctionnelle (3 000 places) du Stade du 26 Mars, elle devrait être opérationnelle à  partir du 15 septembre 2011. Le ministre de la jeunesse et des sports, ainsi que son homologue de l’équipement et des transports n’ont pas caché leur satisfaction par rapport à  l’Etat d’avancement des travaux des différents chantiers. «Il est vrai que nous nous retrouvons sur le fil du rasoir, mais nous sommes toujours dans le timing fixé à  l’entreprise Qilu pour la finition des deux salles. Aujourd’hui, toutes les contraintes, aussi bien financières qu’administratives, sont levées. Rien ne doit donc contrarier la bonne marche des chantiers. Nous seront prêts dans les délais, Inch Allah», a assuré le ministre Djiguiba Kéita dans une interview accordée à  la presse à  la fin de la visite. Mais, si M. Kéita et Séméga ont été émerveillés par l’architecture du futur Palais des Sports de la capitale, ils ont déploré et ont fermement condamné les dégâts subits par le Stade du 26 mars par des supporters mécontents de la défaite de leur club. En effet, le 25 mai 2011, ce joyau du sport malien avait subi de sérieux dommages causés par des supporters en colère à  l’issue du match de championnat national, Stade Malien de Bamako-Djoliba AC (1-0). Si une première estimation avait fixé les dommages à  un peu plus de 7 millions (7 038 437 F CFA), les réparations nécessaires sont présentement évaluées à  près de 19 millions de F CFA. Un montant qui sera à  la charge de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT), organisatrice de la rencontre. Quitte à  elle de se retourner contre les vandales. «Pour ce qui est de mon Département, celui qui casse assurera la réparation», a martelé M. Djiguiba Kéita interrogé par des confrères.

Campus et CNOU de Kabala : Les chantiers en bonne voie

Pour cette visite, première du genre sur le chantier de la Cité universitaire et celui du Centre national des œuvres universitaires CNOU à  Kabala dans la commune rurale de Kalabancoro (cercle de Kati) le PM s’est montrée enthousiaste. Le taux d’exécution des travaux est évalué à  30% et déjà  plusieurs bâtiments sont sortis de terre. Après la présentation de la maquette de la future cité, le Premier ministre a visité les 4 blocs d’hébergement d’une capacité de 1020 places chacun. Elle a aussi visité d’autres blocs comprenant le restaurant, la cafétéria centrale, les boutiques, l’infirmerie et la pharmacie, la salle de sport polyvalente, les voiries et réseaux divers. La fin des travaux de la Cité universitaire est pour le moment prévue pour le 30 mars 2012. A la direction du CNOU les travaux ont également beaucoup progressé. Ils sont précisément exécutés à  hauteur de 80%, la fin des travaux étant fixée au 30 octobre prochain. Bâtis sur une superficie totale de 103 hectares, les chantiers de la Cité universitaire et le Centre national des œuvres universitaires de Kabala sont réalisés par l’Entreprise des travaux routiers et bâtiments (ETROBAT), l’Entreprise de construction « Nioncondèmè  » (ECONI) et la COMATEXIBAT-SA . Par ailleurs, il est prévu de bitumer la voie d’accès aux deux sites qui est longue de 10 kilomètres environ. Après la visite des chantiers, le chef du gouvernement a tenu une réunion à  la Cité universitaire au cours de laquelle les intervenants ont apprécié l’état d’avancement des travaux sur les deux chantiers. Dans son intervention, le maire de la commune rurale de Kalabancoro, Issa Bocar Ballo, s’est réjoui de la construction de ces infrastructures dans sa commune. Pour lui la réalisation de ces infrastructures permettra non seulement désenclaver sa commune, mais aussi de lutter contre l’insécurité dans notre commune. Notons que la construction d’une nouvelle Cité universitaire et d’un nouveau Centre national des œuvres universitaires est un projet de construction et d’équipement initié par le gouvernement à  travers le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le projet vise à  mettre à  la disposition de l’Université de Bamako des cités universitaires de 6000 places dont 4000 places sur la rive droite et 2000 places sur la rive gauche sur un site de 50 hectares à  Kati.

Les chantiers du PDES : pour le bien-être de la population ?

Aujourd’hui, certains actes posés par ATT illustrent bien l’objectif fixé par le PDES. Certains jugent alors que le peuple malien est en train de sortir de l’ornière. Cela à  travers les différentes réalisations du Président ATT. Des réalisations contenues dans le Programme de Développement, Economique et Social (PDES) et grâce auxquelles les électeurs maliens ont renouvelé leur confiance en réélisant ATT en 2007 pour un autre mandat de cinq ans. Le PDES en six axes clés Ce Projet de Développement Economique et Social (PDES) s’articule autour de six axes prioritaires d’intervention : mieux organiser l’action publique pour soutenir les autres composantes du programme ; améliorer la production primaire et assurer la sécurité alimentaire ; mettre en place un environnement propice à  l’émergence et au développement du secteur privé ; insérer les femmes et les jeunes dans les circuits productifs ; développer les secteurs sociaux ; procéder aux indispensables réformes de société. Au niveau du département de l’Agriculture, beaucoup d’efforts ont été consentis. Après plusieurs mois de travaux, le Mali est doté aujourd’hui d’une usine d’assemblage de tracteurs à  Samanko. Avec cette modernisation, c’est la révolution agricole qui est en marche au Mali. Comme l’a dit le Président de la République, au cours de l’une de ses multiples visites à  l’intérieur du pays :  » J’ai fait plus de trente kilomètres. J’ai vu des paysans en train de cultiver partout mais j’ai été surpris de ne pas voir aucun tracteur. Je dis que c’est insupportable ! Il faut vite trouver une solution à  ce problème « . La solution a d’ailleurs été vite trouvée. Aujourd’hui, le secteur ne connaà®t pratiquement aucune difficulté en matière de matériels agricoles avec l’inauguration de cette usine, il y a moins de deux mois. En matière de logements sociaux, le président de la république a promis la réalisation 10 000 logements pour son deuxième mandant. Plus de 5000 ont été déjà  réalisés. Le lundi dernier à  l’occasion de l’anniversaire de l’an II de son deuxième mandat, Att a remis 866 clés de logements aux heureux bénéficiaires à  Tabacoro (Bamako) et 60 clés à  ceux de Mopti le 4 juin. Au niveau des transports, l’aéroport de Bamako-Sénou connaà®t actuellement d’intenses travaux pour répondre aux normes internationales. Des mesures sécuritaires renforcées en ressources humaines et en matériel de surveillance de dernière génération. Avec cette rénovation, l’aéroport de Kayes sera prêt pour les vols internationaux ! Toujours dans le cadre de l’exécution du PDES, un nouveau pont sera entièrement financé par la République populaire de Chine. Un pays qui entretient de très bonnes relations avec le Mali et dont le Président ATT a su tirer un partenariat basé sur la coopération. Sans oublier la construction de la première phase de l’échangeur multiple au niveau du Monument de la Paix. Malgré les efforts du président pour le bien être de la population, le Mali reste considéré comme l’un des pays les plus pauvres de la planète. Et pour cause, manger à  sa faim est encore un luxe pour certains, avoir de l’eau potable dans les régions, une réalité tangible. Quant au chômage des jeunes, il est criant !

Diplomatie : les trois chantiers d’ATT à la tête de l’UEMOA

A l’heure o๠le Président de la Commission de l’UEMOA, Soumaà¯la Cissé, devait rencontrer le Président ATT à  Koulouba (rencontre prévue le 12 juin), les économies des huit pays de l’Union (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo) sont durement frappées par la chute des cours des matières premières, par la baisse des transferts effectués par les migrants, sans parler du pétrole, dont l’envolée en 2008 a fortement grevé les budgets nationaux. Résultat, les objectifs de croissance de la zone UEMOA ne seront sans doute pas atteints. Mais pour le Président Amadou Toumani Touré (ATT), qui préside l’institution au nom du Mali depuis mai 2009, les grands chantiers se trouvent ailleurs. En effet, la diplomatie risque d’être mise à  rude épreuve, tant les crises politiques sont nombreuses dans la sous région. La Guinée-Bissau, le pouvoir aux narcotrafiquants Dernier pays à  avoir rejoint l’UEMOA en 1997, la Guinée Bissau est dirigée par un président intérimaire, Raimundo Pereira, depuis l’assassinat le 2 mars 2009 de Nino Vieira qui avait été élu en 2005. Non encore élucidée, cette disparition a suivi celle du chef d’Etat major, lui aussi assassiné. Aujourd’hui, la situation dans cette ancienne colonie portugaise indépendante depuis 1974 est explosive. Faute d’Etat, le pays est devenu une plaque tournante de la drogue en Afrique, et « les narcotrafiquants ont acquis un tel pouvoir qu’ils sont capables de faire assassiner n’importe quel haut responsable qui les empêcherait de se livrer à  leurs trafics », se lamente un diplomate de la place. Pour preuve, deux candidats à  la présidentielle ont été tués au début du mois de juin. l’élection devrait malgré tout se tenir le 28 juin, sous les regards inquiets de la communauté internationale, à  commencer par les dirigeants de l’UEMOA. Niger, un 3ème mandat à  tout prix La tentative du Président nigérien, Mamadou Tandja, de modifier la constitution de son pays pour briguer un troisième mandat est un autre dossier sensible. La tension devrait monter petit à  petit d’ici le référendum constitutionnel du 4 août, tellement les antagonismes sont forts entre les tenants du mouvement Tazartché (« continuité », en haoussa), soutiens de Mamadou Tandja, et les opposants politiques associés à  une bonne partie de la société civile. Et si la situation devait dégénérer, une médiation de l’UEMOA sera sans doute sollicitée. Pas facile à  gérer pour ATT, soldat de la démocratie, qui a bâti son image sur le respect des institutions. Pourra-t-il intervenir sans donner l’impression de prendre parti ? Les deux présidents qui se connaissent bien possèdent plusieurs points communs. Outre le fait d’être des militaires retraités, ils sont tous deux confrontés à  une rébellion touarègue. Mais leur approche diverge, puisqu’ATT a longtemps privilégié le dialogue, alors que Tandja combat les rebelles depuis le début. Gageons que la relation personnelle entre les deux chefs d’Etat sera un facteur clef dans la résolution des conflits à  venir. Côte d’Ivoire, ou l’intenable élection En crise depuis septembre 2002, date le l’éclatement de la rébellion du Nord, la Côte d’ivoire n’en finit pas de se réconcilier. Maintes fois reportée, la date de l’élection présidentielle a été fixée au 29 novembre 2009, et devrait opposer les trois crocodiles du marigot politique ivoirien : le président Laurent Gbagbo (FPI), face aux deux opposants Alassane Dramane Ouattara (R, et Henri Konan Bédié (PDCI). Toutefois, beaucoup d’observateurs doutent que cette consultation tant attendue ne se déroule sans heurts, si bien qu’elle recueillera toute l’attention de la communauté internationale. Concerné au premier chef, le Mali, qui a beaucoup pâti de la crise ivoirienne, devrait prendre toute sa part à  la médiation, mais avec l’handicap d’être accusé de parti-pris, compte tenu des liens avec les populations du Nord de la Côte d’Ivoire, plutôt favorables au candidat du RDR. Nul doute qu’ATT devra faire preuve d’un talent de médiateur hors pair pour déminer ces dossiers périlleux. Pour la présidence de l’UEMOA, qui devrait durer un an, il s’appuiera sur Moctar Ouane, titulaire du portefeuille des affaires étrangères depuis 2002, et réputé comme l’un de ses ministres les plus talentueux. Il pourra sans doute aussi compter sur Soumaà¯la Cissé, président de la Commission, l’organe exécutif de l’UEMOA. Cette période ne devrait pas manquer de rapprocher les deux hommes, rivaux en 2002, alliés en 2007, et peut être à  nouveau en 2012.