Burkina Faso: Chérif Sy élu président du Conseil national de transition

« Aucun effort ne sera ménagé pour jouer la partition qui est celle de l’institution », a-t-il aussitôt promis. Après la validation des membres du parlement de transition par le bureau d’âge, Chérif Sy a été élu par ses pairs par 71 voix, contre 14 pour son adversaire, Ibrahim Koné. Il y a eu 2 abstentions, un bulletin nul et 2 bulletins contre. Organe législatif, le CNT vient ainsi compléter l’architecture de la charte de la transition et de la constitution du 2 juin 1991 du Burkina Faso. La cérémonie marquant l’installation des membres du CNT et de l’élection de son président a connu la présence du Premier ministre%2

MNLA : Ibrahim Ag Mohamed Assaleh claque la porte

Au fil des évènements qui ont émaillé le nord du Mali, après l’attaque de Ménaka le 17 janvier 2012, par les rebelles touaregs, des dissensions sont apparues très vite au sein du MNLA partagé entre sa branche radicale armée et sa branche diplomatique qu’incarnait Ibrahim Ag Mohamed Assaleh sur le futur statut de l’Azawad. Si le MNLA a depuis le début, joué un jeu trouble et servi d’instrument pour la France à  Kidal en nouant des alliances douteuses avec les mouvements djihadistes du Nord du Mali, il vient de perdre l’une de ses têtes. Ibrahim Ag Mohamed Assaleh claque la porte du MNLA et pour l’ancien chargé des relations extérieures, C’’est une nouvelle page qui s’ouvre puisqu’il compte lancer sa propre organisation, soutenu par une majorité des cadres du MNLA. Guerre froide Le fond de la divergence entre Bilal Ag Cherif leader du MNLA et Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, est sous tendue par des vues opposées sur les négociations avec le gouvernement malien. Si Bilal Ag Cherif, a récemment sollicité la médiation marocaine, en rencontrant le roi Mohamed VI à  Rabat le 31 janvier dernier, Assaleh, se rapproche plutôt d’Alger o๠il compte annoncer le lancement de son mouvement : , a confé Ibrahim Ag Mohamed Assaleh à  l’hebdomadaire Jeune Afrique. En outre, Assaleh juge qu’Alger est un partenaire incontournable dans la résolution de la crise et l’explique en ces termes : Ce futur mouvement politi-co militaire devrait compter près de 8000 combattants et serait d’ores et déjà  soutenu par autorités algériennes. Pour Ibrahim Mohamed Ag Assaled, l’accord de paix signé à  Ouagadougou avec le gouvernement malien doit aboutir. l’ex responsable du MNLA ne déroge pas aux principes de l’intégrité territoriale clairement défendue par Bamako et parle plutôt : . A suivre…

Mohamed VI, héritier moderne de la dynastie Alaouite

Son père Feu Hassan II a lui régné de 1961 à  1999; D’après la tradition, Mohamed Vi est issu comme ses pères de la lignée des Alaouites, originaire de Yanboô An Nakhil, une petite oasis de la côte d’Arabie, sur la mer Rouge, qui serait descendante directe du prophète Mahomet par la voie de sa fille Fatima Zahra, épouse d’Ali l’un des compagnons du Prophète(PSL). Ce sont des donc des chérifiens ou communément, des descendants du prophète de l’Islam, ce qui confère aux souverains marocains, le titre suprême de Commandeurs des croyants. Mohamed VI, héritier d’Hassan II Mohammed VI est né le 21 août 1963 à  Rabat, et est devenu le roi du Maroc depuis le 23 juillet 1999. Dès son plus jeune âge, il est souvent chargé par son père (Feu Hassan II), de nombreuses missions auprès des chefs d’à‰tat. Il a ainsi participé à  plusieurs conférences internationales et régionales. Sa première mission officielle à  l’étranger a lieu le 6 avril 1974, quand il représente Hassan II lors des obsèques du président français, Georges Pompidou. Du 23 au 30 juillet 1980, il effectue une tournée dans plusieurs pays africains et rencontre les présidents Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Ahmed Sékou Touré de Guinée, Félix Houphouà«t-Boigny de la Côte d’Ivoire, Ahmadou Ahidjo du Cameroun et Shehu Shagari du Nigeria. Il leur remet des messages personnels du roi Hassan II. Le 18 mars 1982, il est nommé président du Comité d’organisation des IXe jeux méditerranéens de Casablanca. Le 10 mars 1983, il préside la délégation marocaine aux travaux du VIIe sommet des pays Non-Alignés à  New Delhi et prononce un important discours dans lequel il rappelle les positions du Maroc à  l’égard de diverses questions arabes, africaines et internationales. Le 21 septembre 1983, le prince héritier préside la délégation marocaine aux travaux du comité de mise en œuvre de l’Organisation de l’unité africaine sur le Sahara à  Addis-Abeba. Le 26 novembre 1985, il est nommé, par le souverain, coordonnateur des bureaux et services de l’à‰tat-Major général des Forces armées royales. Le 26 novembre 1985, il est nommé, par le souverain, coordonnateur des bureaux et services de l’à‰tat-Major général des Forces armées royales. Du 11 au 18 mars 1986, le prince héritier effectue une visite officielle en Arabie saoudite. Du 7 au 21 mars 1987, Il se déplace en visite officielle au Japon. Le 23 février 1989, il représente le roi Hassan II aux obsèques de l’empereur du Japon Hirohito. Le 29 octobre 1993, il obtient, à  l’université de Nice Sophia-Antipolis en France, le titre de docteur en droit avec la mention « très honorable », suite à  une thèse intitulée « La coopération entre la Communauté à‰conomique Européenne et l’Union du Maghreb Arabe ». Le 12 juillet 1994, il est promu, par son père, au grade de général de division. Le 12 avril 1994, il préside l’ouverture des travaux de la conférence ministérielle du GATT à  Marrakech. Le 4 mai 1994, il participe aux travaux de la réunion du groupe consultatif, à  Genève, à  l’occasion de la Commémoration du 50e anniversaire de la constitution de l’ONU. Le 12 janvier 1995, il préside l’ouverture des travaux de la Commission nationale pour la commémoration du 50e anniversaire de l’ONU. Du 21 au 27 juin 1997, il représente le roi Hassan II aux travaux de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur l’Environnement intitulée « Le Sommet de la Terre ». Après le décès d’Hassan II le 23 juillet 1999, il est proclamé roi du Maroc. Son intronisation est célébrée le 30 juillet 1999. Le 22 juin 2000, il a été nommé docteur honoris causa par l’Université George Washington. Coté famille, le 21 mars 2002, après des fiançailles prononcées le 12 octobre 2011, Mohammed VI a épousé dans l’intimité Salma Bennani, issue de la classe moyenne de Fès, à  laquelle il a accordé le titre de princesse avec le prédicat d’Altesse royale. Leurs noces furent officiellement célébrées à  Rabat les 12, 13 et 14 juillet 2002. Le couple royal a donné naissance à  deux enfants : Le prince Moulay El Hassan, prince héritier, né le 8 mai 2003 ; La princesse Lalla Khadija, née le 28 février 2007.

Maouloud 2014 : le secret de la forte mobilisation d’Ançar Dine

Le stade du 26 Mars était plein à  craquer dans la nuit du 13 janvier et il était difficile de se frayer un chemin pour y prendre place. Ils sont venus de partout pour célébrer la naissance du prophète Mahomet (PSL), autour de leur guide spirituel Cherif Ousmane Madani Haidara dit « Bani ». Auparavant, l’évènement se déroulait au stade omnisport Modibo Keita de Bamako. Malheureusement en 2011, 36 fidèles ont trouvé la mort lors d’une bousculade. Depuis lors, c’est le stade du 26 mars avec une capacité de 50.000 places qui abrite cette cérémonie avec des mesures sécuritaires renforcées. Cette forte mobilisation autour de ce grand prêcheur suscite beaucoup d’interrogations chez des observateurs de vie politique et religieuse. Selon le président de la Fédération d’Ancar Dine Adama Diawara, malien basé en Cote d’Ivoire, on dénombre environ 2,5 millions membres dans le monde. La fédération a un secrétariat exécutif ou chaque membre du bureau joue pleinement son rôle dans l’organisation du Maouloud et Ziara à  Tamani chez Ousmane Cherif Haidara. Une bonne organisation Aujourd’hui, la réussite de cette grande mobilisation réside dans sa bonne organisation. D’après Adama Diawara, il existe aussi une caisse d’épargne servant d’abri financier aux membres. A cela s’ajoute l’agence de voyage Cherifila, la boulangerie, des centres de santé, des restaurants, etc. Ançar Dine emploie plus d’une cinquantaine de personnes. « La mobilisation de près de soixante mille personnes n’est qu’une petite affaire pour la Fédération qui compte plus de deux millions de fidèles » a déclaré Yaya Guindo membre d’Ancar Dine. Cette année, les fidèles sont venus de 24 pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie. Et les autorités maliennes ne sont pas restées en marge de la cérémonie, ce qui explique la forte présence des membres du gouvernement du Mali. Le guide Cherif Madani Haidara a prêché pour la paix, la réconciliation la justice sociale et la bonne gouvernance. Selon Bani, c’est le soubassement de la stabilité et du développement d’une nation. « Il faut que les autorités actuelles retiennent cela s’ils veulent durer aux affaires », a-t-il dit. Il s’est appesanti sur l’équité de la justice. « La justice ne doit pas être seulement au service et en faveur des riches au détriment des pauvres, elle doit être rendue conformément à  la loi », a affirmé le guide d’Ançar Dine International.

Grande prière musulmane de soutien à l’armée malienne

Dans toutes les mosquées de Bamako, les prêches ce vendredi étaient consacrées au soutien à  l’armée malienne qui tient tête aux islamistes déterminés à  descendre sur Mopti. Les prières de ce vendredi étaient émouvantes avec des fidèles musulmans réunis dans une seule intention, une seule voix, celle de réciter des versets coraniques pour demander la bénédiction du seigneur sur Konan. « Nous implorons Dieu de nous aider à  faire face aux ennemis du Mali qui veulent une autre pratique de l’islam qui s’inscrit dans la charia pure et dure. Dieu ne laissera jamais tomber le Mali dans la main des terroristes et des groupes armés. Notre pays est béni. Il est la terre natale des saints et érudits ». Voilà  en substance le prêche l’imam de la mosquée d’Hamadalye ce vendredi. l’initiative est du leader religieux Ousmane Cherif Madani Haidara qui était face à  la presse le jeudi 10 janvier 2013 à  la maison de la presse. Paroles de religieux Le leader Ousmane Madani Haidara a vite réagi lorsque l’information de la prise de Konan par les islamistes est tombée jeudi.  » l’avancée des islamistes sur le Mali doit provoquer un sursaut d’orgueil chez tous les musulmans du Mali. l’heure est grave, les fideles musulmans doivent faire l’union sacrée autour de l’armée malienne », a t-il dit. Très touché par le revers de l’armée malienne, le leader religieux jure que le Mali reprendra sa revanche et les musulmans accompagneront l’armée au front par les bénédictions. Liant la parole à  l’acte, Ousmane Cherif Haidara déclare que son association contribuera à  l’effort de guerre avec une somme 10 millions. D’autre sujets abordés par le leader religieux, étaient les menaces de mort des islamistes à  son endroit. « Les gens qui veulent ma mort sont à  Bamako et non au nord. D’ailleurs l’imam d’une certaine mosquée de la capitale fournit des informations aux islamistes au nord Mali » révèle t-il. La conférence a pris fin par une déclaration du groupement des leaders spirituels musulmans du Mali lue par l’imam de Torokorobougou, Mamadou Moussa Diallo. Dans cette déclaration on peut retenir que la pratique de l’islam dans notre pays a toujours été faite de façon pacifique car cette religion a été introduite dans le Mali par les érudits »Soufis », la forme la plus paisible et pacifique de la religion. « Le nord du Mali vit actuellement dans la désolation totale du fait des pratiques des forces rebelles sécessionnistes et exactions et actes de barbarie au nom de la charia. Face à  ces actes nous réitérons notre engagement à  soutenir la paix et la stabilité au Mali. Ainsi nous réaffirmons notre soutien à  l’armée malienne et nous appelons tous les Oulémas du Mali à  s’unir et à  faire des bénédictions pour notre pays ».

Bamako : une grande marche avec la bénédiction du Cherif de Nioro

Si le sit-in des organisations regroupant les deux COPAM, IBK MALI 2012 MP22 et autres ne comptait hier quelques élèves, celui d’aujourd’hui a vu une plus grande participation, notamment celle des adeptes du Cherif de Nioro. Il était facile de les identifier à  travers leur accoutrement maure et la barbe sous la tête rasée. Aba Touré, un adepte du Cherif témoigne que la raison de leur «présence à  cette marche est de soutenir l’idée de la tenue des assisses nationales. Sinon nous ne sommes ni des partis politiques ni faisant partis à  un mouvement quelconque » affirme –t-il. Un soutien à  l’armée et aux concertations Le représentant officiel du Cherif de Nioro, Sidi Ahmed Sy a soutenu dans son intervention que la tenue des assisses nationales est l’un des vœux du Chérif. « Le Cherif pense que l’armée malienne a besoin des moyens et des équipements pour se battre contre les islamistes. Elle n’a pas besoin de l’aide des forces internationales pour libérer le nord Mali, il suffit de les équiper »a-t-il déclaré. Dans cette même lancée que Docteur Oumar Mariko sous les ovations des manifestants a salué la présence des adeptes de Cherif à  leurs cotés. Il revient à  sa traditionnelle critique contre le gouvernement de la transition pour ses manœuvres politiques contre le peuple malien. Oumar Mariko affirme que Dioncounda Traoré est un stratège qui a fait sauter Cheick Modibo Diarra sous le prétexte de la lenteur de la tenue des concertations nationales. « La réalité est que Dioncounda et ses acolytes ne veulent pas des assisses nationales. Ils sont des imposteurs. Seule la paix et la quiétude se trouvent dans les assisses nationales », soutient Dr Mariko. Concernant la libération du nord le président du parti SADI soutient que l’armée a déjà  commencé la guerre sans la CEDEAO. « Grâce à  nos différentes manifestations, nous avons pu obtenir la libération de nos armes bloquées sans l’aide de Dioncounda ni la CEDEAO. Et aujourd’hui l’armée malienne s’engage la guerre contre les islamistes sans l’aide de la CEDEAO » déclare t-il. Le MP22 redonne de la voie Dans cette foule, le Mouvement Populaire du 22 mars à  travers sa présidente le professeur Rokia Sanogo a laissé entendre son message. Selon elle, depuis les événements intervenus le 22 mars 2012 qui ont mis fin à  20 ans de mauvaise politique et de démocratie de façade, le MP22 a salué le sursaut national salutaire des forces saines et patriotiques de l’armée malienne. « Le MP22 s’étonne que les autorités fassent l’impasse sur les concertations nationales souveraines pour le changement qui seules peuvent dessiner l’avenir immédiat de notre chère partie. Non à  une feuille de route adoptée par l’assemblée nationale sortante qui n’a plus ni l’égalité ni légitimité. Non à  une feuille de route définie par toute autre voie. Oui à  une feuille de route issue des concertations nationales souveraines pour le changement », déclare –t- elle devant la foule très enthousiaste. « Vive les concertations nationales, à  bas le gouvernement de la transition » voila ce qu’on pouvait lire sur les banderoles des marcheurs ce matin. La manifestation a quitté la place de la liberté pour le boulevard d l’indépendance en passant devant le cinéma Babemba. A signaler que cette marche était sous surveillance policière et d’autres corps. Pour rappel le gouvernement du Mali a fermé les écoles pour éviter les dérapages de ses manifestations qui ont paralysé la ville de Bamako hier mercredi. Modibo Fofana.

A travers John Dube et Wilcocks, le Pr. Chérif Keita fait découvrir l’Afrique du Sud aux Maliens

En partenariat avec les éditions Cauris, l’espace culturel Blonba a consacré une soirée à  Chérif Keita, célèbre réalisateur malien, pour la projection d’un film mémorable. De nombreuses personnalités y ont tenu à  être témoin de l’évènement. Faire découvrir l’Afrique du Sud aux Maliens l’objectif de cette projection était de faire découvrir aux maliens, l’impressionnant talent de cet jeune aventurier malien, qui au départ, s’est persuadé du rayonnement de la culture universelle. Parti du principe que « nul n’est prophète chez soi », l’homme s’est lancé dans une vaste aventure mondiale qui l’a conduit (dès l’age de 18 ans) aux Etats-Unis d’Amériques. Plus tard, ses pas le guideront dans la République Zoulou, l’Afrique du sud. Dans son chef d’œuvre, le réalisateur fait l’apologie, et démystifie les origines profondes de deux familles sud-africaines qui se sont fait distinguer à  travers des valeurs humanistes rares : les familles Wilcocks, et Dube. Le public venu nombreux à  Blonba était visiblement fasciné de la production de Chérif Keita. En fait, voilà  un homme dont la passion l’a conduit au bien delà  du microcosme malien.Comme toutes recherches, l’homme n’a pas hésité à  descendre dans les tranchées pour s’abreuver dans l’immense culture sud-africaine. Chérif Keita a merveilleusement rapproché l’Afrique du sud des autres nations, dont principalement les Etats-Unis d’Amérique. Et mieux, il s’est dit, au départ, inspiré par l’anecdotique expérience de son père. Le réalisateur a démontré dans son œuvre le rôle prépondérant que John Dube a joué dans l’implantation de l’ANC. En effet, C’’est John Dube qui fut le tout premier président (de 1912 à  1917) de ce légendaire parti politique sud-africain. Après avoir cartonné au pays Zoulou, les films ont connu un foudroyant succès à  travers le monde, à  travers de nombreuses distinctions. De longues années de recherche Ces réalisations sont l’œuvre de longues années de recherches entamées en 2006. Celui que toute l’Afrique du sud appelle « le Zoulou malien » aura appris aux citoyens sud-africains un pan important de leur histoire. Quand je commençais à  découvrir les familles Dube et Wilcocks, comme une toison de neige, un grand changement spirituel est survenu dans ma vie. « Ce sont les dieux quoi ont guidé mes pas vers l’Afrique du sud. A travers cette réalisation, J’entend marquer, avec énergie, mon adhésion à  la vision de liberté et d’humanité. Et je suis plus qu’heureux d’avoir établi le lien de similarité entre ces deux familles et la mienne ». Le réalisateur indiquera que sa production a eu de nombreuses retombées politiques et sociales. En effet, de la réalisation du film, il s’en est sorti de grandes décisions politiques en Afrique de sud. Pour sa part, la directrice des éditions Cauris, Mme Dramé Kadiatou Konaré, saluera l’enthousiasme qui a caractérisé le réalisateur dans les différents compartiments de ses recherches. Selon Mme Dramé, Cherrif joue véritablement un rôle de passerelle entre l’Afrique du Sud et les Etats-Unis. Celui qu’elle appelle « le Pasteur de culture » est, dit-elle, un citoyen du monde qui joue merveilleusement son rôle. Pour le Pr Keita, c’est simple : « Cette histoire me fait communier avec l’esprit de son père, dont le décès coà¯ncidait miraculeusement avec son séjour sud-africain. J’ai compris que son défunt père avait quelque chose de commun avec John Dube. C’’est pourquoi J’ai entamé des recherches qui au bout du compte m’ont donné raison ». Agé de plus de 50 ans, Chérif Keita a derrière lui, 12 années de carrières dans la réalisation.