BDM : La banque Malienne qui fait du chiffre

En effet, la Bdm a engrangé un bénéfice net d’exploitation de 6,047 milliards de Fcfa, soit une augmentation de plus de 21 % par rapport à  l’exercice précédent. Cette information a filtré à  la faveur de la 42ème session du Conseil d’administration tenu ce week-end. En effet, la Banque de développement du Mali (BDM-SA) a fortement progressé durant l’année écoulée. « 2010 a été une très bonne année », s’est exclamé une caissière qui se fie au nombreuses transactions de plus en plus accentués. La session a ainsi dégagé un bilan total de 404 milliards de Fcfa, soit une augmentation de 10 %. A la fin du mois de décembre 2009, le bilan était en effet évalué à  366 milliards de Fcfa. Durant cette session, les administrateurs ont examiné les comptes de l’exercice arrêté à  la date du 31 décembre 2010. Ils ont analysé le rapport de gestion et les modalités d’affectation du résultat bénéficiaire à  proposer à  l’Assemblée générale des actionnaires. Les administrateurs, avec à  leur tête Abdoulaye Daffé, ont constaté une progression de 9 % du produit net bancaire « PNB ». Celui-ci est passé de 19,4 milliards de Fcfa au 31 décembre 2009 à  21,1 milliards en décembre 2010. Ils ont relevé un bénéfice net d’exploitation de 6,047 milliards de Fcfa, soit une augmentation de plus de 21 % par rapport à  l’exercice 2009. De belles performances Ces performances ont permis aux administrateurs à  la direction générale et à  l’ensemble du personnel de la banque d’être félicité. En ouvrant les travaux de cette session, le président-directeur général de la Banque de développement du Mali, Abdoulaye Daffé, a les performances enrégistrées par son institution son quelque part imputables aux plus hautes autorités du pays, lesquelles, dit-il, « ont su créer et préserver l’espace de stabilité dans lequel s’exerce le métier de banquier ». Il a signalé que lorsque la paix et la tranquillité s’éloignent, l’activité bancaire régresse ou s’estompe. Abdoulaye Daffé a également mis l’accent sur l’apport du personnel et de la clientèle. « Nous avons l’obligation de faire face à  ces exigences en continuant à  faire preuve de plus d’ingéniosité et de créativité pour dégager les stratégies qui permettront la couverture à  moindre coût des besoins bancaires de nos concitoyens ». Selon le representant de l’Etat, « la Bdm est aujourd’hui utile, par ce qu’elle apporte comme soutien à  l’à‰tat, utile par ce qu’elle apporte au secteur privé, C’’est-à -dire au secteur agricole, au secteur industriel et au secteur commercial mais aussi à  celui des particuliers et des professions libérales ».

Hépatite B et C, deux pathologies sous silence.

Une personne sur douze dans le monde est atteinte d’hépatite B ou C. Selon les statistiques mondiales, près de 2 milliards de personnes sont touchées dont 400 millions sont des porteurs chroniques (40% de cirrhose) et 170 millions de personnes sont infectées sans le savoir… l’hépatite est une maladie dangereuse, correspondant à  une inflammation du foie et responsable de la destruction de cet organe. Les formes B et C au stade de la complication, peuvent provoquent le cancer du foie et exposer le malade à  une mort inévitable, à  moins qu’il ne dispose de moyens importants pour bénéficier d’une greffe. Le mode de transmission de cette maladie, la prise en charge du malade et les soins épidémiologiques sont des facteurs à  prendre à  compte. Selon Dr. Anselme Konaté, 92,7 % de maliens ont au moins des marqueurs sérologiques de l’hépatite virale B. D’après lui, le virus B peut résister au VIH Sida. l’hépatite se transmet par les voix sanguines et sexuelles. En plus de la salive, l’excision, la circoncision, le piercing, le tatouage, la morsure humaine sont des modes de transmission. La transmission mère-enfant elle se fait lors de l’accouchement. Seule la vaccination peut sauver les nouveaux nés et cela dès la naissance. On peut aussi prévenir l’hépatite par l’hygiène, la sécurité transfusionnelle, le port de gants entre autres. Des chiffres alarmants Lors d’une récente conférence de presse animée par le Pr. Moussa Maà¯ga, président de la SOMMAD (la société malienne de lutte contre les maladies de l’appareil digestif) avec le Pr. Cheick René Sidibé (premier gastro-entérologue du Mali), des chiffres alarmants ont été donnés : en 1992, 54,6% des étudiants en santé (20-30 ans) étaient Aghbs (est positif) et 21% porteurs du VIH. En 2003, on a compté au rang des nouvelles recrues de l’armée malienne 17,9 % de personnes infectées et 15,5 % des donneurs de sang étaient affectés. Le traitement normal de l’hépatite B ou C avec l’Interféron coûte entre 800 000 et 1 million de francs CFA selon le Pr. Moussa Maà¯ga. Face à  cette situation inquiétante, nos autorités appuyées par le laboratoire Roche, ont décidé de prendre en charge gratuitement le dépistage et la mise sous traitement des personnes infectées par l’hépatite B et C. Cette campagne lancée le 20 mai, s’est poursuivie jusqu’au 22 au Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré de Bamako. Elle vise surtout à  favoriser le dépistage des deux hépatites et la prise en en charge des cas détectés. Les cibles concernées sont les agents de la police, de l’armée, les étudiants en santé et le reste de la population. Ces trois jours de campagne ont ainsi permis aux bénéficiaires de connaà®tre leur statut sérologique face au virus de l’hépatite B et C.