Les optimistes vivent vieux!

Les chantres de l’optimisme peuvent se targuer d’avoir un meilleur taux de “bon » cholestérol, affirment des chercheurs de la Harvard School of Public Health. Le « bon cholestérol » est formé de lipoprotéines HDL (ou HDL cholestérol) qui protègent le C’œur et aident à  se débarrasser du « mauvais » cholestérol. Ce dernier, également appelé LDL cholestérol, a au contraire tendance à  se déposer sur les artères, facteur de risque cardiovasculaire. Penser positif favoriserait aussi un niveau plus faible de triglycérides, ces composés lipidiques (des graisses) qui apportent de l’énergie à  notre organisme. Quand ces acides gras sont surabondants, ils augmentent aussi le risque de maladies cardiovasculaires. Les chercheurs ont constaté que chaque augmentation de 5 points sur l’échelle de l’optimisme se traduisait par une hausse du bon cholestérol à  hauteur d’un milligramme par décilitre. Les optimistes ont une bonne hygiène de vie Plus on voit la vie en rose, plus on protège nos artères ! Le lien de cause à  effet n’est pas si évident. Les chercheurs subodorent que les optimistes ont tendance à  manger équilibré et à  surveiller leur poids. On sait en effet qu’une alimentation trop riche en mauvaises graisses et en sucres rapides favorise la hausse des taux de cholestérol (et de mauvais cholestérol) et de triglycérides. l’optimisme est bon pour le C’œur et le pessimisme un poison ? Pas si simple. Les études se contredisent. Le risque d’infarctus serait plus élevé chez les personnes déprimées, selon certaines études. Mais rien ne prouve qu’un pessimiste qui basculerait dans l’optimisme diminue ses risques cardiaques, tempèrent les chercheurs britanniques. Si vous penchez plutôt vers le pessimisme, ne changez rien alors. Il paraà®t que cela permet de vivre plus longtemps.

Maladies Cardiovasculaires : Les Maliens très exposés au risque

Douleurs thoraciques Les maladies cardio-vasculaires concernent le C’œur et la circulation sanguine. Dans les pays occidentaux, l’expression la plus courante est la maladie coronaire, responsable de l’angine de la poitrine ou encore des infarctus. Au Mali, cette maladie engendre 20 à  30% des consultations dans les services d’urgences. Ce qui en fait un vrai problème de santé publique. Selon le Dr Sangaré, la maladie cardiovasculaire se manifeste par la douleur thoracique. Un symptôme pouvant être révélateur d’une atteinte grave et dont le traitement devient une urgence. Il y’a deux types de douleurs thoraciques : la douleur thoracique traumatique d’origine cardio-vasculaire, c’est-à -dire la maladie du C’œur. Et la douleur non traumatique d’origine digestive. Pour le Docteur Sangaré, les personnes les plus exposées à  la maladie cardiovasculaire sont les gros fumeurs, les hypertendus et les obèses, précisément « les jeunes-vieux » aux alentours de la quarantaine. Contrairement aux femmes, les problèmes surviennent après la ménopause, à  partir de 55 ans. Le docteur Sangaré explique que la femme produit des hormones qui la protègent contre cette maladie. Par ailleurs, il existe aussi des douleurs thoraciques chez les personnes qui font de l’ulcère d’estomac en bref des maladies digestives. Enfin, cette douleur thoracique n’a rien à  voir avec les problèmes cardio-vasculaires. « Toute douleur thoracique suspecte et prolongée (plus d’une dizaine de minutes) doit faire alerter les secours médicalisés. Les causes sont extrêmement variées ». Une consultation médicale est le plus souvent nécessaire. Au Mali on peut appeler les pompiers pour de pareilles situations. Comment survient l’arrêt cardiaque Par l’occlusion d’un vaisseau ou d’une artère qui irrigue le C’œur et qui peut être partielle ou totale. En terme médical, on appel ça l’infarctus du myocarde. Le médecin cardiologue ajoute que le tabagisme constitue un facteur de risque pour l’intégrité de l’artère, la coagulation et la tension, et favorise l’athérosclérose. « Le risque cardiovasculaire du tabac est un risque cumulatif sur plusieurs années. D’o๠l’inquiétude des cardiologues devant la recrudescence du tabagisme des jeunes et des femmes, qui promet davantage de jeunes cardiaques et de sexe féminin » poursuit –t-il. Il en est de même pour le cholestérol qui est un corps gras, constituant l’essentiel des membranes veineuses et précurseur de nombreuses hormones. Il est transporté dans le sang par des microparticules. Le risque est la formation d’une plaque bloquant la circulation sanguine. l’hypertension aussi est un facteur à  risque. Elle est liée à  une élévation permanente de la pression que les contractions du C’œur produisent dans les grosses artères , ce qui peut provoque l’arrêt cardiaque. Elle est à  l’origine de graves complications sur trois organes majeurs : le C’œur, le cerveau et le rein. Comment traiter cette maladie ? Au Mali, il y a deux types de traitements selon le Docteur Sangaré : un traitement médical et instrumental, urgent avec un médicament appelé « thrombolytiques » à  administrer avant la 3e heure pour dissoudre le caillot le sang dans sa circulation. Pour avoir ce médicament, il faut une commande dans la sous région, car on ne le trouve pas toujours dans les pharmacies maliennes. Pis les prix sont entre 300 000 et 250 000 F. Grâce au gouvernement, le prix de ce médicament est revenu à  60 000 FCFA. Pour le deuxième type traitement, il s’agit de la phase instrumentale qui nécessite l’opération du C’œur. Au Mali, cette opération n’est pas encore possible faute d’infrastructures spécialisées . Selon le cardiologue, un centre de cardiologie est en élaboration et de jeunes médecins sont en formation. Enfin pour prévenir cette maladie, le docteur conseille de se faire dépister pour l’hypertension, l’obésité, et surtout d’éviter le tabac.