Qui à la Présidence du Conseil Economique, Social et Culturel du Mali?

Bittar accusé d’autopromotion Selon certains témoins, Bittar ne fait pas l’unanimité au milieu des hommes d’affaires « Il est de notoriété publique que la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali est détournée de ses véritables missions. C’’est d’ailleurs ce que le secteur privé, dans une écrasante majorité, reproche à  Bittar, en plus du fait qu’il parle trop, et ne rate jamais l’occasion de faire son autopromotion devant un micro, sans compter ses discours trop longs parfois teintés de propos vexants. Tout le monde se rappelle la scène cocasse d’un président de la CCIM chargé de veiller aux intérêts de commerçants et autres industriels ressortissants, mais qui s’en va les taxer de fraudeurs en donnant un dossier au Chef de l’Etat, devant les opérateurs économiques hébétés », martèle un opérateur économique; D’aucuns pensent que sa candidature relève de la provocation face à  ses adversaires qui ont perdu lors des élections de la présidence à  la chambre de Commerce et d’Industrie en 2006. Pour d’autres, Bittar serait l’unique candidat sérieux à  briguer la présidence du CESC. Le cheval blanc a fait ses preuve au niveau de la chambre du commerce, en donnant une bonne image au commerce Malien. « Les autres candidats sont là  pour la route à  Bittar » soutient un homme d’affaires. Selon une source,le chef du gouvernement, Modibo Sidibé aurait déjà  envoyé le projet de décret au président de la république en vue de l’élection d’un nouveau président. Zoom sur le CESC Depuis le 24 septembre dernier, il n’existe plus de bureau du conseil économique social et culturel (CESC).Or selon les textes qui régissent l’institution, l’élection d’un nouveau président devait avoir lieu le 24 septembre. Histoire d’éviter une paralysie de cette istitution. Car elle a compétence sur bien des aspects du développement économique, social et culturel du Mali. Il participe à  toute commission d’intérêt national à  caractère économique,social et culturel. Le (CESC) est la 8éme institution de la République après le Haut Conseil des collectivités territoriales. Dans l’article 108 de la constitution du Mali, le Conseil économique, social et culturel est obligatoirement consulté sur tout projet de loi de finances, tout projet de plan ou de programme économique, social et culturel ainsi que sur toutes les dispositions législatives à  caractère fiscal, économique, social et culturel. Rappelons que les membres du (CESC) comme le stipule l’article 110 de la constitution, sont composés des représentants des syndicats ; d’associations, de groupements socio-professionnels élus par leurs associations ou groupements d’origine ; les représentants des collectivités désignés par leurs pairs ; sans oublier les représentants des Maliens établis à  l’extérieur. En plus de ces membres, le CESC à  des membres associés qui des cadres supérieurs de l’état dans le domaine économique, social et culturel Dans le bureau du CESC, seuls le président et le vice président sont élus pour cinq ans. Les présidents des différentes commissions sont élus pour une année renouvelable. l’article 112 de la constitution du Mali protége les membres du CESC de toute poursuite judiciaire lors des séances du conseil;

La Chambre de Commerce et d’industrie du Mali (CCIM) renforce sa capacité consulaire

Renforcer la capacité des Chambres Consulaires Pour ce faire, des élus consulaires Français ont été retenus pour animer cette formation notamment M. Jean Michel Laurent, Aline Book dans les trois pays. Objectif : outiller les élus afin de promouvoir les affaires dans un monde économique glissant. Pendant quatre jours, les consulaires vont acquérir de l’expérience de leurs collègues venus de la France. Jeamille Bittar, Président de la Chambre de commerce du Mali a survolé l’histoire de la création de la conférence permanente des chambres consulaires Africaines et Francophones. Selon lui, cette Chambre a été crée en 1973 à  l’initiative du président George Pompidou, de Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Houphouà«t Boigny de la Côte D’ivoire. Elle a pour mission de renforcer les relations économiques entre les chambres de commerce et d’industrie francophones. « Lorsqu’on sait que le Mali figure parmi les membres fondateurs de la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones, et a aussi participé à  travers feu El Hadj Dosolo Traoré (premier président de la CCIM) aux premières assises en juin 1974, cette initiative est la bienvenue », rappelle Jeamille Bittar. « l’importance de cette rencontre nous a conduit à  renforcer l’Union des chambres consulaires, à  partager avec l’Assemblée permanente des Chambres d’Agriculture du Mali, (APECAM), l’Assemblée Permanente des Chambres de Métier du Mali, le Conseil Malien des Chargeurs, des Transporteurs routiers, les bénéfices de l’atelier car toutes les chambres rencontrent les mêmes difficultés »; Au cours de cette formation, les animateurs mettront l’accent sur les institutions consulaires, leur organisation et les missions fondamentales. l’accent sera particulierment mis sur le rôle des conseils, des représentations de formations d’information et surtout, la gestion des établissements que l’Etat accorde aux chambres consulaires dans sa politique de concession. Une formation pour booster les affaires A signaler aussi que cette formation constitue pour le monde des affaires un espoir car l’attente des plus hautes autorités a l’endroit des institutions consulaires est forte selon Jeamille Bittar. Notons que le Mali a toujours été un pays ou l’activité commerciale reste surtout exercée par les nationaux et avec la privatisation de l’économie, inscrite dans le programme du développement économique et social (PDES) du Président de la République du Mali. Quant au Secrétaire Général du Ministère de l’Investissement et du Commerce, cette formation est une opportunité pour faire les institutions consulaires, une réelle force de proposition.