Circulation alternée : Un dispositif à parfaire

Mis en place le 19 août 2019, le dispositif de la circulation alternée semble plutôt satisfaisant pour nombre d’usagers. 90%, selon le ministère des Transports et de la mobilité urbaine. Cependant, à quelques jours des fêtes de fin d’année, il fait encore faire face à quelques difficultés : diminution de l’effectif des policiers, voies de contournement peu adaptées ou persistance de certains comportements incivils.

Depuis sa mise en œuvre, ce sont au total 3 bilans qui ont été dressés de la circulation alternée, explique M. Amadou Maïga, Conseiller technique du ministère des Transports et de la mobilité urbaine. Le premier, une dizaine de jours après son lancement, pour constater d’éventuels dysfonctionnements, le deuxième pour évaluer les changements amenés avec la rentrée des classes, en octobre, et le troisième, il y a peu de temps. Tous satisfaisants, selon le ministère.

Chargée de la mise en œuvre, la police a signalé quelques soucis majeurs. Ils concernent notamment le retour le soir des usagers venant de Koulikoro vers le centre ville. Sur la voie de contournement prévue pour leur circulation, « certains riverains avaient mis des ralentisseurs sans autorisation. Il y avait aussi des cages pour les animaux domestiques, et les véhicules de transport en commun « SOTRAMA » roulaient à vive allure », explique le Commissaire divisionnaire Abdoulaye Coulibaly, Commandant de la Compagnie de circulation routière (CCR). Cette contrainte a été levée par des échanges entre la CCR et les principaux syndicats de transport routier.

Difficultés persistantes

Mais les difficultés persistent sur la « voie de retour qui quitte le Rail da et passe par Banconi pour aller en Commune I », ajoute M. Maiga. Déjà très dégradée par l’hivernage, la voie s’est davantage rétrécie parce que certains commerçants s’y sont installés. « Nous travaillons actuellement avec le Gouvernorat à des actions» afin de dégager cette voie, assure M. Maiga.

Un deuxième problème concerne la station SMC de Magnambougou, vers laquelle convergent 6 voies. Le déploiement d’un agent permet de réguler la circulation à ce niveau depuis plus d’un mois.

Déploiement supplémentaire d’agents également au marché de Diafarana, à Ouolofobougou, où il y a des difficultés l’après-midi au départ de Bolibana.

Si le dispositif enregistre « peu de plaintes », la réduction de l’effectif de 150 à 70 éléments n’arrange pas les choses. Un encadrement est nécessaire pour « améliorer le dispositif », selon M. Maiga. Le comportement des usagers est « essentiel » : ils doivent respecter des règles de la circulation, conclut le Commandant de la CCR.

Boubacar Diallo

Délit de fuite: il s’enfuit vers la mort

Excès de vitesse. C’est la cause majeure des accidents de la route au Mali. Ajouté au manque de courtoisie et l’incivisme notoire, on obtient un coktail détonnant qui fait des centaines de morts chaque année sur nos routes. Un nom, malheureusement, s’est ajouté à  la liste ce matin. Même si au moment o๠nous publions cet article, nous ne connaissons pas l’identité du jeune homme décédé cet après-midi au volant de son véhicule, on connait les circonstances du drame. Selon plusieurs témoins, présents aux abords du véhicule fortement endommagé, le véhicule venait d’être impliqué dans un accrochage au niveau du monument de l’Obélisuqe (Bougie ba)sur l’avenue de la Nation à  l’ACI 2000. Le conducteur renverse un motocycliste, mais ne s’arrête pas. Alors que les témoins accourent pour porter secours à  l’accidenté qui est au sol, on entend le fracas de la tôle froissée, un autre accident vient d’avoir lieu. Cette fois-ci à  côté des locaux du concessionnaire automobile CFAO. Les plus curieux se rendent sur les lieux pour découvrir avec stupéfaction que c’est le conducteur auteur du délit de fuite quelques minutes plus tot qui vient de rentrer en collision avec un arbre. Mort sur le coup. Un taxi est garé à  côté, son conducteur explique que l’autre conducteur arrivait à  vive allure du monument de l’Obélisque et que c’est en voulant l’éviter qu’il a perdu le contrôle du véhicule et a cogné l’arbre.La police et la gendarmerie se sont rendus sur les lieux de l’accident et le corps du malheureux a été enlevé pour être remis à  ses proches. Nul ne connait l’avenir, mais nombreux sont ceux qui ont déclaré sur place que s’il s’était arrêté, peut-être que…Peut-être n’avait-il pas de permis de conduire, peut-être n’était-il pas le propriétaire du véhicule (certains pensent avoir reconnu un mécanicien)… Prudence sur la route.

Libre circulation des céréales: les barrages doivent disparaître

Voici un entretien de Diénéba DEME-DIALLO, réalisé avec Salihou Guiro, consultant chargé de la facilitation du commerce et du transport dans le cadre de ce projet. Journaldumali.com : Quels sont les obstacles au libre commerce de céréales dans la sous-région ? Salihou Guiro : Il y a plusieurs obstacles notamment, la création de barrages inutiles sur les routes qui mènent aux pays transfrontaliers. Normalement, il n’y a que trois contrôles, ici, à  la frontière et à  l’arrivée. Tous les autres barrages doivent disparaà®tre. C’’est cela qui crée la spéculation sur les marchés ensuite, car si les commerçants sont obligés de payer des dessous de table aux agents en uniforme anarchiquement déployés sur le terrain, les conséquences vont se sentir sur les prix au marché. Il faut que cela cesse. C’’est pour cela que nous avons associé tous les acteurs aux formations que nous dispensons afin que chacun puisse prendre ses responsabilités : opérateurs économiques, agents en uniforme, transformateurs, etc. [Quelle est la particularité du Mali concernant les obstacles au commerce de céréales ?] Le Mali n’a pas de particularité. Dans ce cas là , ces obstacles au commerce de céréales sont partagés par tous les pays membres de l’Uémoa et de la Cédéao. Chaque pays dans certaines circonstances recourt aux interdictions d’exportation. Selon la réglementation de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce), il y a une procédure pour instituer une telle interdiction. Mais dans nos pays, ces interdictions sont verbales, non écrites. Cela dissuade nos opérateurs économiques de vendre les produits agricoles en générale et en particulier les céréales dans les autres pays de la sous-région. Quel intérêt y a-t-il à  supprimer les entraves au commerce de céréales ? Les enjeux de la suppression de ces obstacles C’’est d’abord de contribuer à  la sécurité alimentaire. s’il n’y a pas d’entraves, les produits peuvent circuler librement dans tous les pays. Les pays côtiers exportent des féculents vers les pays du Sahel et les pays du Sahel exportent des céréales. Quand il y a des marchés, les gens investiront plus dans l’agriculture et dans notre cas dans la production des céréales. Ceci aide à  tirer l’agriculture vers le haut. Parce que si les ventes ne sont pas assurées, le paysan ne voit pas d’intérêt à  accroà®tre, sa production, ni sa productivité. Quelles sont les avancées réalisées après les discussions des différentes parties prenantes sur cet aspect ? Les avancées C’’est d’abord d’être parvenu à  mettre ensemble les opérateurs économiques qui partagent les mêmes difficultés, commerçants de bétails, commerçants de céréales, avec les transformateurs, les industriels. Eux qui connaissent tous les mêmes difficultés sur le corridor. Il s’agit de les former aux règles du commerce, de renforcer leurs capacités pour qu’ils puissent défendre leurs droits ainsi que leurs obligations. l’intérêt C’’est aussi de sensibiliser et d’informer les autorités publiques sur les enjeux de ces entraves au commerce. O๠en est l’adoptions des textes pour la libre circulation des céréales en Afrique de l’Ouest ? Les textes sont déjà  adoptés depuis longtemps. C’’est dans les différents traités de l’Uémoa et la Cédéao, la libre circulation des produits alimentaires produits dans la communauté. Pendant un bon moment certains pays appliquaient la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée), maintenant elle est supprimée partout. Il n’y a pas de TVA ni de droits de douane sur les produits agricoles que nos cultivateurs produisent et qui doivent circuler librement dans les pays de la sous-région. Il n’y a que des formalités, par exemple les trois contrôles routiers effectués au Mali, à  la frontière et à  l’arrivée des marchandises dans le pays de destination. Parmi les résultats attendus, il y a la tenue de l’assemblée générale constitutive de l’association malienne pour la fluidité du commerce Dans le programme de travail, il s’agissait d’une proposition d’alliance entre les acteurs du secteur céréalier et les autres parties prenantes. Finalement, C’’est un comité qui a été mis en place. Un comité qui comprend les acteurs céréaliers et des partenaires comme le Grand Moulin du Mali, Bramali, qui transforment des produits céréaliers. Ils vont vers la mise en place de l’alliance. Quelle est la prochaine étape du projet IICEM ? Nous allons accompagner autant que possible la mise en place de cette alliance si les délais le permettent car le projet IICEM tire vers sa fin, il va fermer en fin d’année 2013. Un autre projet reprendra le flambeau.

Anneau Sotrama:Dégagez la voie!

C’’est avec un ouf de soulagement que les usagers de cet axe routier qui traverse le grand marché de Bamako du Square Patrice Lumumba au Railda ont constaté le changement. Plus de commerçantes installées à  même la chaussée, plus de pousse-pousse garé au beau milieu d’un carrefour, plus de piétons trottinant allégrement sur le goudron, les trottoirs étant réservés aux étals des marchands…Fini, tout ça, nous promettent la mairie du district de Bamako et le gouvernorat qui ont lancé depuis le vendredi 30 septembre une opération conjointe visant à  la fluidité de la circulation au niveau de l’axe plus connu sous le nom de « Anneau sotrama ». Le but est avant tout de redonner à  ce tronçon sa vocation première, le transport. Il est vrai que la situation était devenue critique. Il n’y avait plus moyen de se déplacer sur cette voie, tant les embouteillages étaient nombreux et les accidents quasi quotidiens. C’’est donc un nouveau visage que présente aujourd’hui l’endroit. Mais… Les commerçants dégagés se sont agglutinés sur les trottoirs réservés aux piétons. Conséquences, ils encombrent le passage, mais en plus barrent l’accès aux boutiques qui sont le long de l’axe et séparées depuis quelques mois de la chaussée par une grille. « C’’est un vrai manque à  gagner pour nous. Avant, les clientes pouvaient rentrer dans la boutique en flânant, même si elles n’avaient pas prévu d’acheter des produits. Aujourd’hui non seulement avec la grille, les gens ne viennent plus mais en plus des gens sont assis entre nous et les clients pour vendre », se plaint un commerçant de cosmétiques qui salue cependant la libération de la voie. Les vendeurs à  la sauvette se défendent. « Nous avons aussi le droit de nous asseoir dans le marché pour vendre ! Notre pitance quotidienne en dépend, o๠voulez-vous qu’on aille ? De plus, on paie nous aussi les taxes à  la Mairie ! », nous dit un vendeur de chaussures installé tout contre la grille. « Qu’on nous trouve une bonne place, et on s’en ira d’ici » ajoute-t-il. De plus, un étranger en visite à  Bamako et qui se rendrait à  l’ « Artisanat » se croirait dans une ville assiégée ! Près d’une centaine d’éléments de la police et de la garde ont été mobilisés pour veiller à  la bonne application de cette mesure d’évacuation des squatters. Ils sont postés tous les deux mètres et doivent rappeler à  l’ordre tous ceux qui font semblant d’ignorer (ou qui vraiment ne le savent pas, ce qui serait difficile) que les choses ont changé. Le problème est que ce déploiement ne peut, ne doit pas durer dans le temps. Ce n’est pas une très belle image de notre capitale, et chacun doit faire un effort de civisme pour que l’Anneau Sotrama, créé pour désengorger le centre-ville et faciliter l’accès aux usagers, puisse être remplir sa fonction. Attention aussi aux conducteurs qui à  présent traversent le marché en grande vitesse. l’Anneau Sotrama n’est pas une autoroute ! Respecter les limitations de vitesse et faire montre de prudence, C’’est éviter les accidents, protéger sa vie et celles des autres.

Spectaculaire accident de circulation  à l‘ACI 2000

Sur les circonstances de l’accident, les gendarmes sur place ont révélé que l’accident s’était produit à  8h25 ce matin. à€ cet instant, la conductrice, une femme militaire roulait sur l avenue du Mali en plein C’œur du quartier d‘affaires de l‘ACI 2000. D’autres témoins oculaires révèlent que la dame a tenté d’éviter des sacrifices jetés sur la route (œufs cassés). Une imprudence qui lui aurait fait perdre le contrôle de son véhicule immatriculée V 7262 MD de marque Toyota Starlette. l’engin a ensuite fini sa course dans le jardin séparant les deux voies de l‘avenue. Sur le lieu, on pouvait voir le véhicule endommagé entièrement retourné, les roues en l’air. Dans le feu de l’action, le véhicule a même percuté un poteau électrique avant de heurter une vieille dame qui faisait l’entretien du jardin. La foule de curieux qui a assisté à  l’accident a tout de suite alerté les sapeurs-pompiers qui se sont promptement déportés sur les lieux de l’accident. C’’est ainsi qu’ils ont extrait la conductrice gravement blessée et la vieille dame qui se tordait de douleurs. Les deux femmes ont été transportées d’urgence au CHU de l’hôpital Gabriel Touré o๠elles reçoivent actuellement des soins intensifs. [Insécurité routière ] l’insécurité routière est un phénomène récurrent à  Bamako, les accidents dans la capitale sont si fréquents qu’on y fait même plus attention. A l’ACI 2000, les automobilistes ignorent le danger et ont tendance à  se croire sur une autoroute et filer du fait des deux voies larges. Or les intersections d’o๠déboulent des motocyclistes sont sources de chocs potentiels. Ainsi des centaines de vie sont menacées chaque jour. Beaucoup s‘arrêtent en une fraction de seconde. Pour les conducteurs, la sensibilisation est nécessaire. Quant à  ceux qui jettent des sacrifices ( œufs cassés ) sur la route, ils ignorent les conséquences de leur geste. Ce matin, ce sont deux femmes qui ont apparemment été victimes. Du bon sens !

Grave accident de la circulation : Un gros porteur sème la mort au quartier Mali

Un spectaculaire accident de la circulation est survenu hier au niveau de la passerelle pour piétons du Quartier-Mali sur la rive droite du fleuve Niger à  Bamako. Un camion remorque d’immatriculation étrangère « LG-3024-B » a provoqué un carambolage impliquant six véhicules. l’accident a causé deux morts sur place. Deux personnes ont été grièvement blessées. Elles ont été transportées à  la clinique Pasteur o๠elles recevaient hier des soins intensifs. Des témoins rencontrés sur le lieu de l’accident ont donné leur version des circonstances du drame. Le commandant adjoint de la Compagnie de circulation routière (CCR), le commissaire Modibo Keà¯ta était présent sur les lieux avec ses hommes. Il explique que le gros porteur était en provenance de la voie qui va à  l’aéroport de Bamako-Sénou et qu’il se dirigeait vers le centre-ville. C’’est quand le véhicule dévalait la pente de la colline o๠se trouve l’hôtel Olympe pour monter sur l’échangeur du Quartier-Mali que ses freins auraient lâché. Sans contrôle, le mastodonte a alors percuté six voitures qu’il suivait. Un véhicule de type 4X4 a été complètement broyé. Deux de ses occupants ont été tués sur le coup. Tandis que deux autres passagers ont été gravement blessés. Les deux corps inanimés ont été amenés à  la morgue du Centre hospitalier universitaire (CHU), Gabriel Touré, tandis que les deux blessés graves ont été transportés à  la clinique Pasteur. Le commandant adjoint de la Compagnie de circulation routière, le commissaire Modibo Keà¯ta ne cachait pas sa colère. Selon lui, cet accident pose une fois de plus la problématique de la circulation de ces types de véhicule dans la capitale. Il rappelle que dans les textes, les gros porteurs ne sont autorisés à  circuler dans la ville que de minuit à  6 heures du matin, les jours ouvrables. Mais le week-end, ils sont autorisés de 10 à  16 heures. « Il nous faut trouver la bonne formule pour les empêcher de faire autant de dégâts qu’ils le font actuellement », estime Modibo Keita. Mesures de sécurité C’’est l’adjudant de police Bréhima Sissoko du commissariat du 4è Arrondissement qui a fait le constat de l’accident. Il confirme que le drame est lié à  un défaut de frein. Des badauds rencontrés sur place avaient dans un premier temps assuré que le chauffeur avait pris la fuite. Mais l’adjudant Bréhima Sissoko révèle qu’un conducteur est venu remettre les papiers du gros porteur au commissariat. Au moment o๠nous le rencontrions, il présumait que c’était le chauffeur du camion. Le bilan de l’accident aurait pu être plus lourd. Heureusement, les occupants des autres véhicules violemment heurtés s’en sont sortis miraculeusement. Certains saints et saufs et d’autres avec des blessures très légères. Comme Aboubacrine Ag Abdou qui n’en revenait toujours pas de ce qui lui était arrivé. Il conduisait ses trois enfants dans une Mercedes. Sa voiture a été touchée, mais ni lui, ni aucun des enfant n’ont été blessés. Le miraculé transportait dans le coffre de son véhicule, un bélier. Il l’a immolé sur place en guise de sacrifice pour remercier Dieu de lui avoir sauvé la vie. Effet du choc ressenti ? Sans doute. Apparemment très lucide, l’homme nous a expliqué le sens de son geste : « J’avais un bélier que je devais aller sacrifier. Après être passé aussi près de la mort, C’’était normal pour moi de faire ce sacrifice sur place pour rendre grâce à  Allah, le Tout-Puissant et le Miséricordieux ». Un réflexe bien compréhensif. Il va de soi que l’accident a provoqué un embouteillage monstre sur la voie qui passe par le pont Fahd. Un embouteillage aggravé par l’indiscipline des conducteurs, surtout ceux de minibus Sotrama et de taxis. Les autres devaient prendre leur mal en patience. l’on pouvait mettre deux heures entre la passerelle pour piéton du Quartier-Mali et le pont Fahd. La situation était aussi compliquée par la présence des agents de la Protection civile qui s’attelaient à  nettoyer le bitume sur lequel s’était déversée une grande quantité de gas-oil.

Accidents de la circulation : La pluie, facteur aggravant

La pluie est un facteur de risques quand on circule en voiture ou en engins à  deux roues. Les comportements des engins ne changent pas et C’’est aux conducteurs de s’adapter à  ce phénomène naturel tout en respectant les consignes de bonnes conduites. La pluie multiplie par 2 le risque d’accident Les conditions de circulation changent notablement par temps de pluie. Pour un maximum de sécurité, il est impératif de connaà®tre les mesures à  adopter sur une chaussée mouillée. La pluie multiplie par deux le risque d’accident ! Cette inflation s’explique par divers facteurs induits par les chaussées mouillées. Parmi les facteurs de risques en cette période hivernale, il s’agit des pneus usés à  50 % qui favorisent la perte d’adhérence sur la chaussée mouillée et le système de freinage. Le danger est accru sur les zones de descentes, précisément dans les virages, souvent glissants. Visibilité réduite Sous la pluie, la visibilité est réduite, modifie les distances et la perception des autres véhicules en rétrécissant le champ de vision. Les dépassements sont rendus difficiles par les rideaux d’eau projetés par les autres véhicules. l’imprudence de certains conducteurs de motos qui faufilent entre les véhicules constitue des facteurs aggravants d’accident. Dans cette circulation incertaine, il y’a aussi des conducteurs qui n’hésitent pas à  faire le forcing lorsque survient l’accident. Les conseils à  suivre pour conduire sous la pluie Pour réduire au minimum les risques, il est primordial de suivre les conseils suivants : Allumer les feux de croisement pour être vu, adopter une vitesse réduite, prévoir l’allongement conséquent de la distance de freinage : sur chaussée mouillée, celle-ci est multipliée par 2 au minimum. Respecter les distances de sécurité en roulant : maintenir toujours 2 traits (ou 2 secondes) derrière le véhicule qui précède. Vérifier l’usure des pneus et les changer lorsque la profondeur des sculptures atteint 1,6 mm. Réduire encore plus sa vitesse en cas de pluie violente.

Saint Sylvestre : Quelles mesures pour réguler la circulation routière ?

Par ces temps, l’on assiste à  un balai de festivités marquant d’une part le terme de l’année écoulée, et d’autre part, l’entame de la nouvelle année. Mais le casse-tête demeure dans le rang des usagers de la circulation qui ne savent plus ou donner de la tête avec l’invasion dans les rues, de conducteurs de tout acabit. Mesures routières Si l’on en croit les responsables de la circulation routière, des mesures seront prises cette année pour apporter un changement significatif dans l’amélioration de la circulation. Avec les festivités de la Saint Sylvestre, l’effervescence sera fortement de mise dans les rues de Bamako ainsi que les capitales régionales du Mali. Comme d’habitude, le problème de fluidité de la circulation va inéluctablement se poser. Pour avoir d’amples informations sur les mesures prises par les forces de l’ordre pour désengorger la circulation, nous avons tendu notre micro au commandant Cheikné Magassouba, commissaire principal adjoint de la Compagnie de circulation routière (CCR). A entendre M Magassouba, le souci principal des forces de la sécurité routière demeure une meilleure régulation de la circulation. «Â Dans la capitale, une vingtaine de motos circuleront en assurant la permanence. Nous avons à  C’œur de permettre aux usagers de circuler sans être gênés. » Ainsi, dit-il, il sera procédé au renforcement du dispositif de sécurité routière. Même les périphéries de Bamako seront pris d’assaut par les agents qui seront déployés sur toute l’étendue de la capitale, d’autres sillonneront les artères de la ville de 31 décembre au 1er janvier. En terminant ses propos, M. Magassouba a conseillé aux usagers de rouler en toute prudence, d’être courtois, et de respecter le code de la route. Bamako en mode sécurité Quant aux agents de la protection civile, ils entendent prévenir les dangers. Par ailleurs, ils entendent diligenter les interventions afin que la sécurité des personnes soit assurée. Selon le capitaine Touré, de la station de Dravela, les véhicules seront déployés partout, surtout les diverses zones d’attraction de la capitale tel que l’hôtel Olympe, la Tour de l’Afrique, l’avenue de la Nation, la rue Blabla, la sphère de jeux appelée Lunar park… « Nous demandons aux populations de comprendre la mission à  nous confiée et de nous rendre la tache facile. Car bien souvent, les usagers de la circulation ne nous cèdent pas le passage en cas d’urgence ». En tout cas, il faut signaler que l’imprudence des usagers a toujours contribué aux accidents. Beaucoup de gens profitent des circonstances de fête et de réjouissance populaire pour se lancer avec des engins sur la route. D’o๠souvent la survenue d’accidents qui pouvaient être évités. Cependant, vu, l’engouement que les fêtes suscitent, certains usagers de la circulation s’abstiennent de faire le moindre déplacement, ces jours.

Rapport OPA : des conclusions accablantes pour le Mali

Le rapport est le résultat de la période du 1er avril au 30 juin 2009. Cette rencontre s’est déroulée dans les locaux de l’Hôtel Kempeski ce mardi 15 septembre. Tracasseries routières l’évaluation concernait les corridors Tema (Ghana) – Ouagadougou, Ouagadougou-Bamako et Lomé- Ouagadougou. Mais celui de Ouagadougou- Bamako a été jugé le plus difficile pour les transporteurs et les chauffeurs. Les tracasseries routières se sont accentuées en ce 2ème trimestre de 2009, qui consacre le 8ème rapport de l’OPA sur le corridor Bamako-Ouagadougou. Prélèvements illicites La baisse des activités de transport sur le même corridor semble avoir renchéri les taux des prélèvements illicites qui passent de 1631 FCFA au Togo à  11 400 FCFA au Mali aux 100km. Le nombre de poste de contrôle n’est pas épargné. Il varie entre 2 au Togo, au Burkina Faso et au Ghana et 7 au Mali. Le niveau élevé des prélèvements illicites est essentiellement imputable au Mali, qui avec 49 250 FCFA par voyage (dont 17 545 FCFA rien que sur le contrôle de la surcharge), bat le triste record des perceptions les plus élevées par pays et par corridor au cours d’un voyage, loin devant le Burkina Faso qui sur le même corridor enregistre 9980 FCFA de perception illicites par voyage. Les taux de prélèvements illicites sont rendus plus élevés par les extorsions consécutives à  l’application sur deux des trois corridors, de la réglementation sur la charge à  l’essieu et sans délivrance de reçus aux conducteurs dont les camions contreviennent à  la réglementation. Il faut rappeler que l’OPA sur les axes routiers a été mis en place en 2005 conjointement par l’UEMOA et la CEDEAO avec l’appui financier de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) et du Programme des Politiques de Transport en Afrique Subsarienne ( SSATP) de la Banque Mondiale. La partie technique est assurée par le Centre Ouest Africain pour le Commerce. Donc, l’objectif visé est la bonne gouvernance routière sur les axes routiers d’Afrique de l’Ouest. En plus des corridors cités plus haut, le programme doit s’étendre sur d’autres corridors comme Bamako-Dakar, Niamey-Cotonou et Ouagadougou-Abidjan.

Sécurité Routière : La bande cyclable réduit les accidents à Bamako

Nous sommes sur l’avenue de l’OUA à  l’intersection de Badalabougou à  la sortie du pont des martyrs. Il est 11h. Sous un soleil de plomb, l’inspecteur divisionnaire Oumar Haà¯dara et ses éléments régulent la circulation. Sur la chaussée dans les deux sens, on aperçoit des centaines de voitures. A côté, un attroupement des conducteurs de motos et vélos rappelant un jour de grande fête à  Ouaga (capitale des deux roues). Certains conducteurs sous informés, n’hésitent pas à  monter sur la chaussée. D’un coup de sifflet, les agents les interpellent. Les motos sont immobilisées, puis acheminées vers la compagnie de la sécurité routière. « A notre niveau, nous leur demandons tout simplement si leur vignettes sont à  jour. Ensuite, nous leur demandons d’aller chercher leur motos à  la compagnie », nous explique l’inspecteur Haà¯dara. Au même moment. Un monsieur, quinquagénaire, arrive sur sa « Yamaha Mate». Il est aussitôt immobilisé par un agent. Le policier met toute sa patience à  son service afin de lui expliquer l’infraction qu’il vient de commettre. l’usager reconnaà®t son tord mais repartir avec sa moto est un rêve. Il négocie fort sans convaincre. C’’est à  la compagnie qu’il viendra chercher sa moto en présentant une pièce d’identité de l’engin puis, il paiera une contravention de 5000FCFA. C’’est comme ça que ça marche. Interrogé, les quelques rares motocyclistes qui ont accepté de nous parler, estiment que C’’est une bonne chose en soit. Mais ils évoquent l’état délabré de la bande cyclable et l’absence totale de panneaux de signalisation. Depuis sa construction, l’axe dénommé Avenue de l’OUA est doté d’une chaussée (aller-retour) et d’un accotement muni de deux bandes cyclables. Très pratiquée, cette route est l’une des chaussées o๠le trafic est très dense aux heures de pointes. Le matin, les habitants de la rive droite viennent travailler au centre ville. Le soir ils rentrent chez eux. Cela a forcement des conséquences sur le trafic matin et soir. Les véhicules et les motos font une course interminable sur la chaussée. Par jour, on enregistrerait plusieurs accidents parfois mortels. Selon Cheikné Magassouba, commissaire principale de la compagnie de la sécurité routière, la moyenne était de 10 accidents entre 6h 30 et 12h 30 avant la mesure. Mais aujourd’hui, on a un accident en moyenne pendant le même intervalle. «Cette disposition obligeant les motocyclistes à  emprunter la chaussée était indispensable », nous dit un piéton témoin de plusieurs accidents mortels. C’’est donc pour réduire le nombre des accidents que les autorités ont décidé de séparer véhicules et engins à  deux roues. Les deux roues devront emprunter obligatoire la piste qui leur ait destinée. Et vu la sensibilité de la mesure, il a fallu une large campagne de sensibilisation auprès des usagers. Plus de six mois, nous a expliqué le commissaire Magassouba. Des éléments du groupement mobile de sécurité (GMS) étaient déployés en renfort pour demander aux conducteurs des petits engins de se réorienter sur la piste. Des messages diffusés dans la presse sont venus renforcer la campagne. Il fallait passer à  l’étape suivante qu’est la répression. Une phase que certains bamakois qualifient d’abus et de mesquineries. La répression mal comprise Nous joignons le ministère de l’Equipement et des Transports par rapport au mauvais état de la piste malgré la répression déclenchée par la police. «Nous avons eu des échanges sur l’entretien de la bande. Elle sera réparée dans le cadre du programme d’immatriculation des engins à  deux roues », a confié un cadre du ministère. Le programme d’immatriculation est un projet initié par le gouvernement pour diminuer les accidents de la circulation. Il concerne tout le pays et tous les engins à  deux roues. Un premier délai est passé sans épuiser le parc. Une seconde date fixée au 31 décembre, risque de passer inaperçue pour certains propriétaires qui n’ont toujours pas pris au sérieux le programme d’immatriculation