Budget citoyen : qu’est-ce que c’est ?

C’’était le mercredi 11 mars 2015 en présence Bacary Coulibaly sous directeur du cadrage du budget, Mariam Diawara de Demesso, Souleymane Dembélé vice président du GSB . Dans le cadre de la mise en œuvre des activités sur le suivi efficace des ressources allouées à  l’équité du Genre et à  l’autonomisation des femmes, le groupe de Suivi Budgétaire (GSB- Mali) en partenariat avec ONU femmes, a organisé un espace contact d’informations et d’échanges sur le budget citoyens 2015 . Selon Bacary Coulibaly de la direction du budget non moins le conférencier principal, le budget citoyen a pour objectif de faire comprendre aux citoyens contribuables le processus de préparation du budget citoyen afin de pouvoir l’influencer dans le sens des besoins des citoyens. « l’objectif visé par cette rencontre d’information est de partager avec les organisations faitière de la société civiles, les partenaires, les autorités politiques, administratifs et les média. Selon lui la différence entre le budget d’Etat et le budget citoyen réside dans l’adaptation du budget d’Etat au langage citoyen. C’est-à -dire faire de telle sorte que le citoyen lambda puisse comprendre le budget à  travers les débats, les conférences, les ateliers etc, explique –t-il. Trois elements fondamentaux interviennent dans le calcul des recettes indique le résumé de la loi des finances 2015. Les derniers chiffres connus des recettes fiscales, l’accroissement probable du produit intérieur but(PIB) au cours de l’année à  venir et les effets de modifications de la législation fiscale intervenue en cours d’année. Cette année les recettes du budget général sont prévues à  1 621,8 milliards contre 1558,8 milliards de FCFA en 2014 en augmentation de 4, 0%. Les recettes des budget annexes s’élèveront à  5, 3 milliards en 2015 contre 4, 7 milliards en 2014 . Quand aux comptes spéciaux du Trésor, ils sont estimés à  87, 4 milliards en 2015 contre 96,5 milliards en 2014 . Les recettes du budget général proviennent de sources internes et externes.

Participation citoyenne : « Signons la pétition! »

Pousser les Maliens à  s’impliquer et à  peser dans les débats qui s’ouvrent sur la situation au nord, voilà  le but poursuivi par les initiateurs de cette pétition. « Le Mali traverse en ce moment, une période très difficile de son histoire. La cause : l’occupation des territoires du Nord-Mali par les groupes terroristes et des narcotrafiquants » peut-on lire dans l’appel lancé sur internet et les réseaux sociaux. Depuis quelques jours, les citoyens maliens et les amis du Mali donc la possibilité d’appuyer en la signant un texte intitulé « Pétition pour une meilleure prise en compte des opinions citoyennes à  l’occasion des négociations en passe de s’ouvrir avec les groupes rebelles et terroristes (MNLA, Ansar-Din, MUJAO) du Nord du Mali». l’objectif visé est d’atteindre deux Mille (2000) signatures pour les trois (3) prochaines semaines. Adressé au Président de la République par intérim, le texte émane de « citoyens, maliens et africains, des amis du mali, établis ou vivant au Mali et ailleurs, épris de paix, de justice mais déterminés à  propager l’idée du « vivre ensemble ». Ceux-ci rappellent tout d’abord les heures difficiles que vit le Mali depuis le mois de janvier 2012 avec les premières attaques rebelles au nord et leurs conséquences. Les régions Nord du Mali, sont aujourd’hui « attaquées et gangrenées, en prise directe avec des activités terroristes et criminelles, avec son cortège de rapt et de narcotrafic ». Le Mali contraint de négocier La pétition rappelle que la communauté internationale a très vite réagi et décidé d’appuyer le Mali dans la reconquête de son territoire aujourd’hui occupé. Avant de changer de discours. Aujourd’hui, « la Communauté Internationale, plutôt favorable au dialogue à  tout va, donne l’impression de reculer et de donner des signes de renonciations quant à  l’option militaire qui était dite imminente ». Pour les auteurs du texte, une telle tendance et attitude est « fort regrettable voire dommageable pour la paix dans cette région du sahel ». Les négociations, entamées depuis quelques jours à  Ouagadougou ne reflètent pas la volonté du peuple. « Les citoyens et le peuple maliens, concernés au premier chef par cette crise et les modalités éventuelles de son règlement, les citoyens d’Afrique, amis du Mali et tous les peuples épris de paix et de justice, qui ont aussi besoin de savoir, n’entendent et ne voient rien venir du côté du Mali, ni par rapport au contexte, ni par rapport au cadre, encore moins par rapport au contenu éventuel de la négociation qui s’ouvre » peut-on encore lire. « Le Maliba indivisible et laà¯c » Or, le temps presse et il est plus que jamais important pour les dirigeants de la transition de prendre « soin d’informer le peuple sur certains aspects afin d’éviter les erreurs du passé ». Les signataires de la pétition exigent donc « absolument et préalablement à  toute négociation », la fin des exactions et les violations de libertés individuelles et collectives au nord Mali ainsi que la prise de mesures visant à  retrouver les victimes et poursuivre les coupables. Ne devront prendre part aux négociations en cours que «les seules personnes ou groupes de personnes, ressortissants du Mali, mais ayant préalablement et formellement renoncé à  l’usage des armes ou de la force militaire comme moyen d’expression politique ou de revendications vis-à -vis de l’Etat du Mali, reconnu le caractère unitaire, indivisible et laà¯que de la République du Mali, entre autres… Lancée le 07 décembre dernier, la pétition pour une implication citoyenne a reçu un accueil positif sur internet o๠elle a déjà  été signée par plus de 450 personnes (chiffre du 11 décembre). l’initiative est saluée par cette jeune internaute qui estime qu’elle « vient à  point nommé et c’est main dans la main que nous pourrions sortir le Mali de cette impasse ». Habibata Konaté, membre d’une organisation de jeunes en appelle aux Maliennes et Maliens de laisser leurs différents de côté, en rappelant toutefois que « l’intégrité territoriale et le caractère laà¯c de notre Maliba ne sont pas négociables ». Pour lire et/ou signer la pétition : http://www.petitionduweb.com/voirpetition.php?petition=37248

Anniversaire du PDES : Semega met les choses au clair

Issu du Mouvement citoyen, Ahmed Diane Semega, l’actuel ministre de l’équipement et des transports et ses amis ont porté sur fonts baptismaux le 17 juillet 2010, le parti du Développement économique et de la solidarité(PDES). Un an après, la formation continue son implamtation à  l’intérieur du Mali et selon le président du parti, le défi est de taille. Pour commémorer le 1er anniversaire du parti, les responsables étaient face à  la presse lundi 18 juillet 2011. Avant cette rencontre, des leaders s’étaient aussi donnés rendez-vous à  l’ACI pour l’inauguration de leur siège et faire le bilan d’un an d’existence. Relations Bittar/Semega Interrogé sur ses prétentions à  l’élection présidentielle de 2012, Semega est clair : «Â Je n’ai jamais dit à  qui que ce soit que je suis candidat. Pour moi, tout est clair dans mon esprit, les gens racontent trop d’histoires. On me taxe souvent d’être le plus riche du Mali mais je n’ai pas d’arrières pensées politiciennes… ». Sur ses rapports avec Jeamille Bittar, 1er vice président du parti, il rétorque : «Â Souvent, les gens me mettent en opposition avec mon jeune frère Bittar, il n’en est rien du tout. Ce qui est vrai, dans les discussions, on peut avoir des divergences de vues sur certains points précis mais on arrive toujours à  se mettre d’accord ». Est ce à  dire qu’il n’est pas candidat ? Alors que le président ATT a déclaré qu’aucun membre du Gouvernement Kaà¯dama Sidibé ne pourrait être candidat, Ahmed Diane Séméga se défend :  » Je n’ai jamais dit à  personne que je suis candidat à  quoi que ce soit « . Avant d’ajouter que « Le PDES est un parti sérieux qui travaille pour avoir son porte-drapeau en 2012… C’est vrai qu’il y a des divergences au sein du PDES. Et la question de candidature n’est pas tabou dans notre parti. Notre mission, c’est d’être soudé pour soutenir les actions d’ATT « . Rappelons que la réunion marathon qui a réuni les membres du Comité directeur national du PDES, ce jour-là , a été selon son président, entièrement consacrée à  la manière dont le parti va accompagner les réformes d’ATT et sensibiliser les populations en vue de l’adoption du projet de nouvelle Constitution. Rendez-vous en 2012.

Mouvement Citoyen : La montagne va t-elle accoucher d’une souris ?

Du Mouvement Citoyen au PDES ? La montagne va peut être accoucher d’une souris lorsque le tant attendu parti verra le jour dans les semaines à  venir, il s’agit là  du Mouvement citoyen dirigé par M AHMED Diane Semega, actuel Ministre de l’équipement et des transports. On attend donc de voir transformé ce mouvement qui a porté le président ATT à  la magistrature suprême depuis 2002, en parti politique. A en croire notre interlocuteur, les leaders du mouvement citoyen n’ont trouvé autre, que le sigle PDES, le projet de développement économique et social qui lie le président Touré aux Maliens. Ici, le PDES change de connotation, du Programme de Développement Economique et Social, il répond au Parti pour le Développement Economique et Social. Hasard ou coincidence ? Partis citoyens ? Il faut rappeler, qu’il y’a six ans, certains et non les moindres : Ousmane Ben Fana Traoré et autres Modibo Doumbia ont tenté l’expérience, mais ce fut peine perdue à  l’époque. Ceux-ci dans leur orgueil de bien faire ont opté pour le Parti Citoyen pour le Renouveau (PCR), ce parti a déjà  5 ans et oeuvre d’ailleurs pour le pouvoir en 2012. Quelques années après, l’ancien Ministre du Développement Social et des Personnes Agées, M Djibril Tangara s’est éclipsé après plusieurs tentatives de transformer le Mouvement Citoyen en parti politique, il est désormais le mentor du parti qu’il a lui-même créée : la force citoyenne et démocratique (FCD) Certes, ce parti verra le jour, mais, deux problèmes majeurs se poseront : Le retour probable de ceux qui étaient déjà  partis vers d’autres cieux mais en attendant le problème de leadership prendra le devant, car une fois transformé en parti, les premiers, des premières heures de ce mouvement réclameront la paternité et la part du lion sinon s’en orgueilleront d’avoir été fidèles au chef de l’état jusqu’ici. s’il en est ainsi, qu’adviendra t-il de ceux qui sont tombés de la dernière pluie suite à  des transformations de leur parti d’origine : il s’agit là  de N’diaye Bah et ses compagnons qui ont claqué la porte du CNID pour s’offrir aux services de ce fameux mouvement. Selon une source bien concordante, ce dernier s’aligne déjà  à  garder le même fauteuil qu’il avait de l’autre coté du CNID, c’est à  dire être le tout premier Secrétaire Général de ce parti qui naà®tra avec beaucoup de polémique. s’il y’a d’autre problèmes, C’’est certes la confusion qui naà®tra autour du sigle PDES, car en premier lieu, C’’est un contrat social que le président ATT se doit d’achever et pour lequel les Maliens lui ont prêté leur confiance et cette confusion n’exclut pas l’hypothèse que ceux là  voudront s’emparer du pouvoir sans déclaration. En second cas, cet attroupement autour de ce mouvement, sans leur coller l’étiquette « Tous ceux qui s’assemblent se ressemblent », à  l’heure venue, risquent d’être déçus. Politique Politicienne En politique, comme dans l’art, tout doit paraà®tre sans reproches, cette fois ci, eu égard aux mouvements et aux comportements de nos hommes, on peut d’avance affirmer que ce regroupement n’est qu’une verroterie, et qu’elle se brisera au moindre choc, du moins cette union n’est pas assez solide, du moment o๠on ne reconnaà®t plus les vrais militants des transhumants, et tout restera voilé jusqu’au partage de butin. Le silence d’ATT s’agissant du président ATT, il reconnaà®t l’effort de ceux qui l’ont aidé jusqu’ici, mais son silence par rapport aux prédateurs en dit beaucoup. Attendons de voir car en politique, tout change au fil des événements et on saura bien de quoi la montagne accouchera. D’une souris peut-être ?

Convention du Mouvement citoyen : quel bilan un an après ?

Lors de la conférence de presse animée dimanche dernier,le président du comité exécutif national (CENA) du Mouvement Citoyen, Ahmed Diane Semega s’est félicité des avancées enregistrées dans tous les secteurs socio-économiques du pays (agriculture, industrie, infrastructures). Le PDES ne s’arrête pas après ATT Voila la vision des cadres du PDES au delà  2012. Pour ce faire, ils entendent redynamiser toutes les structures de base. Cela passera par la conférence des jeunes et celle des femmes bientôt. Le choix d’hommes et de femmes valables s’impose désormais. En outre les membres du Mouvement Citoyen (MC) sont aussi reconnaissants du bien-fondé du PDES, qui a enregistré l’adhésion de nombreux Maliens. Un bilan peu élogieux l’année de réunification des associations au soutien à  ATT a coà¯ncidé avec les élections municipales d’avril 2009. C’’est en tant que force de coalition que le Mouvement Citoyen a affronté les élections communales du 26 avril 2009. Ces joutes électorales se sont soldées par un gros déboire pour le CENA, surtout dans le District de Bamako. Sur les 250 conseillers communaux que compte la capitale malienne, le Mouvement Citoyen n’a eu que quatre élus, respectivement en Commune III et un élu en Commune I. Cette contreperformance des amis du président de la République est dûe à  la démotivation des militants et responsables à  plusieurs niveaux et à  la désorganisation des structures du mouvement. En effet, pendant que des responsables du Mouvement Citoyen désertaient les rangs au profit des partis politiques, à  l’image de l’actuel maire de la Commune II, d’autres tels que Alexis Coulibaly de la Commune III, Modibo Diarra de la Commune V ont eu des promotions dans les hautes sphères de l’Etat. Pour combler le vide laissé par ceux-ci, la gestion des coordinations a été confiée de façon intérimaire à  des membres du CENA. Ceux-ci n’ont pas pu limiter les dégâts. Donner au PDES une grande visibilité Tel est l’objet de la réorganisation du mouvement citoyen pour mieux encourager les actions du PDES. Pour ce faire, le comité exécutif a initié une série de visites de contacts et d’échanges avec les coordinations des six communes du District. Ce travail a commencé le 15 décembre 2009 en Commune I pour s’achever le 20 décembre en Commune VI. Après l’exécution de ce programme, le CENA s’apprête à  renouveler les coordinations des six communes de Bamako, pour célébrer le cinquantenaire du Mali avec faste..