Autorités intérimaires: la société civile s’en mêle

Le président du Forum des Organisations de la Société Civile, Mamoutou Diabate a fustigé le fait que la loi intérimaire votée par les députés légitime les groupes armés au détriment des élus locaux issus des classes politiques. Selon lui, cette situation peut entraà®ner la substitution des groupes armés aux partis politiques . « La position de faiblesse dans laquelle l’Etat se trouve sur le terrain, l’absence des partis politiques dans le mode de désignation des autorités intérimaires, créent une situation de domination des groupes armés, qui en fait, obtiennent ainsi toute la latitude d’imposer leurs choix dans la désignation desdites autorités », indique le Forum de la société civile. l’ancien p=Premier ministre Moussa Mara, s’était lui aussi démarqué de la majorité présidentielle en exprimant ses inquiétudes sur loi passé à  l’Assemblée Nationale. Selon M. Mara, la mise en place des Autorités intérimaires ne doit pas être systématique au niveau des 4 régions de Gao, Ménaka, Taoudéni et Tombouctou (ni pour les régions, ni pour les cercles et encore moins pour les communes). Pour Kidal, il est clair qu’elles seront nécessaires car les collectivités de cette région ne sont plus fonctionnelles poursuit –t-il. Dans l’esprit de la loi, l’à‰tat doit apprécier pour chacun des Conseils régionaux, des conseils de cercle et des conseils communaux, leur fonctionnalité et évaluer la mise en place d’autorités intérimaires au contenu et aux pouvoirs remaniés. « Il convient d’alléger les pouvoirs des organes transitoires mis en place et de les ramener à  ceux des collectivités actuelles auxquels on pourrait ajouter la facilitation de la mise en œuvre de l’Accord de paix. Les nombreux nouveaux pouvoirs à  transférer aux collectivités devront l’être dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de paix et surtout exercés par des organes légitimes et élus » déclare –t-il. Au regard des inquiétudes, du forum des organisations de la société civile, l’ancien premier ministre Moussa Mara, le rejet de l’opposition concernant la loi sur les autorités intérimaires, le président de la république va –t- il renvoyer cette loi à  une deuxieme relecture à  l’Assemblée Nationale du Mali.

1 milliard de Fcfa pour 105 organisations de la société civile

Doté d’un fonds commun de presque 15 millions d’euros, (soit presque 10 milliards de FCFA) mis à  disposition par le Canada, le Danemark, la Suède, la Suisse et par l’Union Européenne (UE) qui en est le gestionnaire, le programme PAOSCII est un programme multi bailleurs. En effet, ouvert du 4 mai au 18 juin 2015, l’appel à  proposition N°3 représente un effort financier d’un milliard de Fcfa mis à  disposition pour appuyer les organisations de la société civile sur l’ensemble du territoire national afin qu’elles puissent participer aux activités de développement au niveau local. Les actions prioritaires sollicitées par cet appel ont pour objectif d’accroà®tre chez le citoyen lambda l’appropriation des actions de contrôle citoyen, de plaidoyer, de dialogue politique, de gouvernance à  travers la réalisation d’études et analyses des politiques de développement. Pour permettre aux cent cinq (105) organisations bénéficiaires de rentrer en possession de leur dû, une cérémonie de signature des contrats de subvention a été initiée hier mardi 22 mars 2016 à  l’hôtel Salam. La cérémonie a été présidée par Abdramane Sylla, ministre des affaires étrangères en présence des représentants de l’Union Européenne, la Suède et autres. Le ministre a souhaité que les fonds qui seront alloués soient utilisés à  bon escient par les bénéficiaires qui ont à  travers leur représentante rassurer le Abdramane Sylla de leur bonne foi à  Âœuvrer dans le cadre du développement local.

Pour la paix au Mali, la société civile en tournée internationale

La délégation a quitté Bamako hier dimanche. Objectif de la mission, chercher des appuis auprès des amis du Mali afin de résoudre la crise dans le nord du pays. Première étape de la tournée, la France. A Paris, »nous allons rencontrer des responsables politiques français, européens, des religieux comme nous, pour demander de l’aide pour trouver une solution à  la crise dans le nord du Mali », a déclaré Mahmoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM). « En France, nous allons rencontrer Mme Annick Girardin, secrétaire d’Etat au Développement et à  la Francophonie, des responsables du ministère des Affaires étrangères et du Développement international, du ministère de l’Intérieur, ainsi que des responsables de la Conférence des évêques de France », a ajouté l’Imam Dicko. Des rencontres sont également prévues avec des responsables de la Fédération protestante de France, de l’Union des mosquées de France et de l’Observatoire de la laà¯cité. Les discussions dont la reprise est prévue à  Alger début février risquent de pâtir de la dégradation ces derniers jours de la situation dans le nord du pays. Il urge de trouver une solution pour que les armes se taisent, afin que les négociations se tiennent dans la sérénité. L’appui de toutes les bonnes volontés ne serait pas de trop pour influer sur les parties. « Il faut que les autorités institutionnelles et religieuses de l’Europe nous aident encore une fois.[…]Bien sûr qu’il faut le dialogue. La situation, aujourd’hui, se dégrade tous les jours et il ne faut pas entretenir cette crise qui n’a que trop duré. », a poursuivi M. Dicko. La délégation est composée de personnalités telles que le Président du Haut Conseil Islamique, l’archevêque de Bamako, l’ancien Premier ministre Ag Amani, le prêcheur Chérif Ousmane Madani Haà¯dara ainsi que le président de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) et la présidente des Organisations féminines du Mali. Les étapes suivantes sont la Belgique et l’Allemagne.

Pourparlers d’Alger : la société civile donne de la voix

Après deux jours d’atermoiements, les pourparlers inclusifs inter-maliens en Alger sont finalement entrés dans le vif du sujet hier jeudi 4 septembre 2014 avec l’entame de la première phase. Consacrée aux préoccupations de la société civile des différentes communautés, cette phase se poursuivra pour le reste de la semaine. Les communautés des groupes armés et du gouvernement malien ont commencé à  travailler dans les quatre groupes thématiques. Ainsi la matinée a été consacrée au premier groupe thématique relatif aux questions politiques et institutionnelles et au troisième groupe thématique relatif au développement économique et social. l’après-midi a vu le passage du deuxième groupe thématique axé autour de la défense et la sécurité et le quatrième groupe lié à  la réconciliation, la justice et questions humanitaires. Cette phase qui donne le ton aux travaux permettra au gouvernement malien, à  l’équipe de la médiation et les groupes armés d’écouter les 54 représentants de la société civile, de recueillir leurs préoccupations et leurs aspirations profondes qui seront prises en charge pendant les négociations. Réquisitoire Les discussions du groupe thématique relatif aux questions politiques et institutionnelles étaient placées hier matin sous la direction de la médiation algérienne en présence des ministres maliens des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, de l’Intérieur, Sada Samaké, de la Décentralisation et de la Politique de la ville, Ousmane Sy. Pendant deux heures d’horloge, la société civile des différentes parties ont, dans un esprit courtois, énoncé les préoccupations et aspirations de leurs communautés respectives. Les représentants de la société civile de la coordination des groupes politico-armés de l’Azawad qui regroupe le MNLA, MAA dissident et le HCUA ont axé leurs interventions autour d’un réquisitoire sévère contre l’Etat malien considéré à  tort ou à  raison comme responsable de tous les maux dont souffre le nord du Mali. Une stratégie toute trouvée pour demander purement et simplement au Mali de laisser les régions du nord s’autogérer ou encore décider de leur destin. Abdel Karim Al Madagha du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), a accusé l’Etat malien de ne pas respecter ses engagements par la violation ou la non-application des accords passés avant de d’indiquer que les communautés du nord aspirent aujourd’hui à  avoir l’indépendance. Pour Medhi Ould Chabani, refugié en Mauritanie une large décentralisation ne saurait être une solution à  la crise du nord, seul un statut particulier des régions du nord constituera, selon lui, la solution au problème. Le représentant de la société civile des signataires de la plateforme d’Alger comprenant la CPA, le CM-FPR et le MAA, Azzaz a, sans renoncer à  l’idée d’accorder des faveurs aux régions du nord, appelé les différentes parties à  faire preuve de sagesse. Car, a-t-il soutenu, seule la paix est la voie du salut. La même idée d’une paix nécessaire pour le développent du pays a été développée par Mme Aziza Mint Mohamed, représentant de la société civile du gouvernement du Mali. « Au moment o๠on vous parle, les populations du nord comme du sud du Mali ont l’oreille tendue avec l’espoir d’entendre un seul mot : la paix, la fin définitive des hostilités. Assez d’égrener les déclarations de principe et sans lendemain. Je n’invente en disant que C’’est dans nos têtes, dans nos esprits que sont nés les conflits et que nous devons créer la paix dans nos têtes, dans nos esprits », a-t-elle déclaré avant que Modibo Sidibé ne remette à  l’équipe de médiation un document qui comporte les propositions et préoccupations de la société civile du gouvernement du Mali.

Brèves : le mouvement « An Tôrola » se mobilise !

Face à  la presse, le mouvement a présenté l’architecture générale, les projets de textes législatifs et réglementaires relatifs à  son mouvement. Le Mali traverse l’une des graves crises de son existence. Plus que jamais les fils et les filles du pays veulent apporter leur solution à  la sortie de crise. Les politiques et la société civile se mobilisent, et dans cet élan de solidarité, le nouveau mouvement Alliance patriotique « An Tôrola » s’active. « An Tôrola » qui signifie en langue bambara « on en a marre » veut apporter sa pierre à  l’édifice Mali. Contrôler les actions du gouvernement et sensibiliser les populations sur la consolidation de la démocratie sont entre autres objectifs que s’est donné ce nouveau mouvement. l’objectif de l’organisation est de faire du dialogue social un outil incontournable pour le développement intercommunautaire. « Une des voies sûres pour rendre la bonne gouvernance effective et totale au Mali est l’éveil des consciences de la société civile. Avec la création de ce mouvement, nous avons fait un pas vers ce processus souhaité », a estimé Mamadou Niaré, président du mouvement. Présent à  la rencontre, le Maire de Bozola, Binafou Coulibaly, n’a pas manqué de soutenir les jeunes et d’ajouter que les moyens d’actions des jeunes doivent être les voies légales et la sensibilisation. La société civile s’engage pour le retour de la paix La société civile malienne s’engage pour une résolution définitive de la crise malienne. Elle l’a fait savoir dans une déclaration à  la maison de la presse du Mali. Suite aux évènements survenus dans notre pays les 17 et 21 mai dernier, la société civile n’a pas voulu rester inactive. Le forum des OSC, cap Mali, Complexe Infa plus, la plateforme des cadres, et les leaders des Keltamashek, représenté par Mohamed Ag Amani, invitent le gouvernement malien et la communauté internationale à  une implication effective et responsable dans le processus de dialogue et de réconciliation. Tout en dénonçant l’absence d’une démarche cohérente et inclusive dans la résolution des crises politico sécuritaires des indépendances à  nos jours, elle a invité les participants à  rejeter la partition du pays. En plus de la déclaration, la société civile envisage d’autres activités pour une sortie de crise. C’’est ainsi, qu’elle projette de rencontrer les plus hautes autorités comme le ministre des Affaires étrangères.

Stabilité institutionnelle : « Goree Institute » outille la société civile malienne

Sous la houlette de l’organisation indépendante panafricaine « Goree Institute », ledit atelier a réuni des acteurs de la société civile malienne. En vue d’appuyer le processus de stabilisation du Mali, le Programme Alliance des initiatives africaines pour la paix et la stabilité en Afrique de l’Ouest a organisé cette rencontre. l’objectif est de former les organisations de la société civile malienne sur la stabilité des institutions et la sécurité humaine en vue de leur permettre de s’approprier les outils de prévention de conflits pour parvenir de manière efficace à  la stabilisation des sociétés maliennes contribuant ainsi à  la construction de la nation elle-même. Durant les deux premières journées, les échanges et les travaux de groupes ont principalement porté sur l’évaluation des institutions maliennes. Sur cette question, Odile Tendeng, coordinatrice de Goree Institute, dira qu’il y a beaucoup d’amélioration à  faire pour renforcer certaines institutions maliennes dont le plus important est d’amener la société civile à  jouer son rôle de contre-pouvoir de manière positive. «Le problème est que la société civile pense que certaines questions relatives à  une révision de la constitution relèvent de la compétence des politiques. Certes C’’est l’affaire des politiciens, mais C’’est aussi notre affaire, car nous devons non seulement prévenir, mais aussi nous devons être les sentinelles des Institutions», affirme-t-elle. Une initiative à  saluer A son tour, Aly Arboncana Maà¯ga, Secrétaire de la coordination régionale des actions des ONG de Gao (CRA/ONG-GAO), n’a pas manqué de saluer cette initiative, surtout à  une période o๠le Mali traverse une crise multidimensionnelle. Selon lui, il est impératif que la société civile mesure les impacts qui peuvent agir sur les institutions et la sécurité humaine. «Nous devons prévenir et nous donner les moyens d’adopter des stratégies adaptées et efficaces pour la stabilité de nos institutions», indiquera-t-il. Cet atelier, faudrait-il le souligner, est le fruit d’une enquête menée dans la sous-région par « Goree Institute ». Cette enquête a pour but d’identifier les difficultés auxquelles les sociétés civiles du Mali, du Sénégal, de la Guinée-Bissau, de la Guinée Conakry, de la Côte d’Ivoire, sont confrontées dans l’accomplissement de leur mission, en rapport avec les textes en vigueur dans l’espace communautaire Cedeao. Notons que cet atelier s’est tenu en deux temps. D’abord une formation de trois jours portant sur le thème « stabilité institutionnelle et sécurité humaine». Ensuite, au quatrième jour, est organisé un plaidoyer sur « la fin de la corruption et la promotion de la bonne gouvernance». Une vision qui cadre avec les ambitions du président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keà¯ta.

Tech Camp 2014 : un concentré de technologie au service de la société civile

Prenez des bloggeurs, des activistes, des militants de la société civile. Ajoutez-y quelques ONG, des journalistes, un web marketeur, un slameur engagé et des formateurs de talent, cela vous donne le Tech Camp. Un concentré de savoir et de technologie au service de la société civile et qui a lieu dans plusieurs villes du monde de Sao Paulo au Brésil à  Manille aux Phillipines. Plusieurs questions. Quel webcitoyen êtes-vous ? Comment impactez-vous grâce aux réseaux sociaux comme facebook, twitter ou Whats App pour changer un monde qui évolue à  une vitesse cosmique. Désormais, la communauté virtuelle a pris le pas. Donne le ton du changement comme le Printemps Arabe l’a fait. Le président Obama est intimement convaincu que C’’est de la base que tout part vers le sommet. Il sait de quoi il parle. Pour y arriver, une société civile forte, des « ordinary people », socle des changements positifs dans les communautés mondiales. Alors n’attendez plus tout des autres et agissez à  votre niveau ! Les participants à  ce premier Tech Camp viennent de neuf pays. Mali, Guinée, Niger, Côte d’Ivoire, Togo, RDC, USA, Sénégal et France. Les formateurs s’appellent Nick, Nana, Nora, Boubacar, Coumba, Renaud, Bacely, Mohamed et Fatouma. Diaby Mohamed se définit lui comme un « futuristic dreamer » ou rêveur du futur et révolutionne son quotidien grâce aux technologies. Il ne fait que ça. A Abidjan, il planche 26h sur 24, sur le comment et le pourquoi, mais aussi la nécessité de bâtir une communauté virtuelle. Et comment gagner de l’argent, beaucoup d’argent grâce au mobile money ou au crowdfunding. En clair, vous avez un projet ? Vous pouvez le faire financer par le monde entier grâce à  des portails comme Indiegogo.com ou kickstart.com etC’… Il suffit que ce projet bien ficelé capte l’attention d’un bailleur du fin fond du Dakota… Pour Renaud, le Offline, est une autre manière de consulter du contenu comme wikisource en étant hors ligne. Oui, C’’est faisable sans forcément être connecté. Kiwix, vous connaissez ? A découvrir d’urgence. Et Wikipédia connu pour enrichir et partager son savoir. « l’Afrique deviendra alors cette communauté globale, indépendante et non plus ce terrain de jeux au service des puissances étrangères, prêche pour sa part Cyriac, tête pensante de ConciergeOvillage, qui en passant, fait la promo de wikidata et autres outils pour faire le maximum de buzzzzz… Tout ça, C’’est beau hein ? Malheureusement, force est de constater que nous n’avons pas tous un smartphone ou une connexion haut débit. Alors comment faire ? Diabi, architecte du système informatique et qui nous vient de Paris a une réponse : « Pas besoin de se tracasser, on peut faire fort avec très peu, rien que sur l’Afrique, la couverture cellulaire 1G/2G est de 700 millions de citoyens ». C’’est simple, le sms, l’envoi et la réception de contenus productifs, ça cartonne. Au pays de Mandela, propose du mentorat de jeunes et d’éducateurs et à  Accra au Ghana, Wordreader propose l’alphabétisation de base au moyen de liseuses électroniques. A destination des masses populaires. Grâce à  cet apprentissage mobile, on décentralise le savoir qui n’est plus l’apanage des institutions classiques d’éducation, mais est in fine démocratisé à  travers les sms. Pareil pour Nick, concepteur de Textit.in, un service de messagerie qui offre des contenus utiles, pédagogiques et même de santé à  destination de tous, femmes en tête. Exemple : « Bonjour Salie, n’oubliez pas le vaccin anti polio de Momo aujourd’hui. Nous sommes le 23 février… ». Une manière de reconnecter des mères trop occupés et qui ont besoin d’un petit rappel. Et ça marche sans se ruiner avec un téléphone dernière génération. La 1G et la 2G suffisent largement. Pour Fatouma Harber, les choses se sont passées autrement. La jeune citoyenne de Tombouctou, a attiré l’attention du département d’Etat américain, par un, devinez quoi, un tweet ! Dans lequel, elle dénonçait les atrocités commises à  Tombouctou par les jihadistes en 2012 et dans l’anonymat le plus total. Résultat : Barack Obama himself a lu ce tweet. Du coup, les américains ont soutenu et facilité l’intervention française au Mali. Et depuis Fatouma Harber essaie à  travers son blog de fair bouger sa communauté. Un seul clic a suffi. Si malgré tout, vous n’êtes toujours pas familiers avec les réseaux sociaux, la e-life et compagnie, Bacely de Côte d’Ivoire se fera un plaisir de vous initier. Le jeune CEO de SocialSpot, a dans sa boite plusieurs tours de magie. Tels Doodle, Asana, Trello, google agenda, des outils de planification pour lancer une activité et la mener au succès total. Formidable non ? En fin de compte, que vous soyez un novice en matière de Technologie et contenus web, vous allez très vite prendre la mesure dans le village interplanétaire. Vous n’avez pas le choix en fait et la technologie, C’’est quand même super ! Tellement génial à  condition bien sûr de savoir en sortir. Pour les participants à  ce premier Tech Camp, il s’agit en définitive de trouver de solutions durables à  nos problèmes quotidiens. Comment faire la promotion de nos organisations via les technologies, comment lutter contre la corruption petite ou grande et travailler avec le gouvernement ! Les convaincre de nous faire confiance et avoir l’info. Mais ne soyons pas toujours dans la posture de recevoir au risque d’être instrumentalisés et créons notre propre communauté d’influence. C’’est la seule façon d’être entendu librement pour devenir de vrais soldats de la société civile globalisée, celle dont rêve Barack Obama pour construire des démocraties millénaires en Afrique.

Col Faguimba Kéïta : »Les accidents de la route ont fait 165 morts en 2013″

Quel bilan peut-on faire des interventions de la protection civile de Bamako durant l’année 2013? Les statistiques les plus récurrentes correspondent aux accidents de la route. En 2013, la Direction a enregistré 8.701 cas, avec environ 13.000 blessés graves, 165 décès et 12.000 autres blessés. En ce qui concerne les incendies, 438 feux et incendies ont été signalés, 61 blessés graves, 3 décès et 58 blessés. Du côté des secours à  victimes, l’on dénombre 400 interventions : 652 cas de blessés graves et 93 décès, 493 autres blessés. La Direction générale a fait de grandes interventions, comparativement à  2012 o๠les chiffres n’atteignaient pas ce niveau. Pourquoi cette hausse des chiffres? Il y a eu beaucoup de campagnes de sensibilisation, d’informations et même de formations. Malgré tout, les cas de décès sur la route sont encore élevés. Les premières victimes sont les jeunes. C’’est un problème d’éducation auquel les autorités doivent faire face et gérer avec la dernière rigueur. Nous formons et informons les jeunes concernant le respect du code de la route, le port du casque et ce qui s’en suit. A notre niveau, nous faisons ce que nous pouvons pour la formation et la sensibilisation. Je sais que la presse fait aussi ce qu’elle peut. Chacun doit prendre ses responsabilités, la jeunesse et les autorités. Quelles sont les difficultés rencontrées par la protection civile de Bamako actuellement? Notre première difficulté est liée au budget qui est insuffisant. Le budget trimestriel ne peut pas couvrir les besoins d’un seul mois. Cependant, nous nous appuyons sur certaines entités décentralisées, comme les collectivités, même si l’apport n’est pas assez significatif. Comme les autres services de sécurité, il y a un appui parallèle dont nous devons bénéficier. Nous réitérons notre demande aux collectivités de nous venir en aide. La mairie du district de Bamako fait sa part, mais les autres ne réagissent pas. La protection civile doit être incluse dans les dépenses des communes. Ce qui est selon ma compréhension une obligation. Le parc automobile de la protection civile est très vieillissant. Les véhicules sont utilisés tous les jours de l’année, du matin au soir. Ce sont des véhicules qui ne connaissent pas de repos, donc l’amortissement est rapide. De plus, le nombre d’automobiles est nettement insuffisant à  Bamako qui compte plus de deux millions d’habitants. Pour les secourir, nous avons deux compagnies, cinq centres de secours et deux postes de secours (Marakakoungo et Ouélessebougou) à  la sortie de la ville. Nous avons un effectif de plus 500 agents. Chacun des centres possède un véhicule de secours et une ambulance. Chacune des communes de Bamako doit avoir au moins deux centres de secours avec les moyens adéquats, malheureusement nous n’en sommes là  à  présent, même si l’effectif humain est là , le C’’est nettement insuffisant par rapport aux normes internationales car les services de secours doivent être le plus proche possible des populations.

Maliens de Bangui: la vague continue

Le centre d’accueil des rapatriés de la protection civile accueille ces personnes depuis l’arrivée du premier vol le 6 janvier dernier. « Nous avons beaucoup de difficultés ici. Les personnes qui sont arrivées avec le 3e et le 4e vol n’ont pas tous pu bénéficier de couverture. Je trouve cela très grave car les gens ont été obligés de dormir dehors avec le froid sans couverture » s’indigne Djédy Sylla, malien né à  Dar Salam, un quartier de Bamako. Le manque de couverture s’explique selon le directeur du centre d’accueil Nouhoum Coulibaly « nous avions prévu 500 couvertures puisqu’initialement, C’’était l’arrivée de ce nombre de personnes qui était prévue finalement on se trouve avec plus de 1 000 personnes ». D’autres nationalités ont pu être ramenées grâce à  ce quatrième vol, C’’est le cas d’Aliou Bila Diankado un Centrafricain. « Je me suis enregistré au consulat du Sénégal o๠les Maliens ont organisé l’évacuation de leurs ressortissants. Mes parents ont été tués, J’ai tout perdu. Avec la guerre en Centrafrique, je voulais quitter ce pays. Maintenant, je voudrais regagner le Sénégal puisque J’ai des parents là  bas. Mais pour le moment, je ne sais pas comment faire pour y aller » explique-t-il. Quatre burkinabé, 24 Sénégalais et 6 Gambiens ont pu être identifiés. Ils ont tous été accueillis à  l’aéroport par les représentants de leurs pays au Mali. Leur cas sera géré selon ce qui est prévu, ainsi leur rapatriement vers leurs pays d’origine pourra être organisé. De nombreux Maliens, parmi ces rapatriés sont nés et ont grandi en Centrafrique, C’’est le d’Hussein Diabaté, « je ne sais pas o๠se trouve ma famille, nous sommes en train d’effectuer les recherches. Cependant, la difficulté que J’ai C’’est que les responsables du centre m’avaient demandé de quitter. Je leur ai expliqué que je ne pourrai pas quitter du jour au lendemain. Mons souhait est que le gouvernement nous trouve un logement en attendant que je retrouve ma famille et que je décroche un emploi » raconte-t-il, les yeux rougis par des nuits blanches. Des difficultés pour se loger « Si je pense que ces gens là  ont quitté l’enfer et ici encore, ils sont en train de vivre un autre enfer, cela me rend très triste. Moi-même J’étais en Centrafrique, je suis arrivé par le premier vol. Actuellement, je vis chez mon frère, nous sommes huit à  dormir dans la même chambre mais cela n’est pas grave en soi. Ce qui est important C’’est de retrouver sa famille. Un monsieur est ici, sa famille est venue le récupérer hier, soir mais il a du retourner car cette dernière dit ne pas disposer d’assez de places pour le garder avec ses deux filles et son épouse » relate Amadou Tiocary. Ce monsieur d’une quarantaine d’années dont parle Amadou Tiocary, n’a pas voulu se prêter à  nos questions, il a secoué la tête à  la question de savoir s’il voulait parler. De nombreux cas sont constatés sur le terrain. Les jeunes, pour se soutenir entre eux, et oublier les douleurs vécues en RCA, font du thé et se racontent des blagues. Souvent ce sont plutôt des souvenirs douloureux qui reviennent malgré tout. « Il s’est passé beaucoup de choses cruelles. Même les raconter est traumatisant » se remémore Amadou Tiocary. La récupération des bagages est une étape avant que certains puissent retrouver leurs familles ou même rester au centre d’accueil en attendant. « Chacun dispose d’un numéro inscrit sur son laissez-passer, C’’est grâce à  cela que les bagages sont délivrés. Certains ne disposent pas de numéro, dans ces cas là , une vérification est effectuée et la personne qui arrive à  identifier ce qui se trouve effectivement dans le bagage en question sera en possession de celui-ci » explique Nouhoum Coulibaly, directeur du centre d’accueil des rapatriés de la protection civile. D’autres vols pourront être affrétés pour ramener des Maliens à  Bamako. Il est à  noter qu’environ 2000 autres Maliens sont en Centrafrique. Ceux de la capitale Bangui se sont réfugiés dans le consulat du Sénégal, d’autres vivent dans des provinces du pays.

Accueil des Maliens de Bangui à Bamako

Des valises étaient entassées dans la cour de la direction de la protection civile, des petits groupes de femmes se formaient ça et là  dans la cour. Des hommes se hâtent, des papiers à  la main. Ce sont les Maliens qui ont été rapatriés de Bangui vers Bamako. Ils sont Un peu plus de 600 personnes, en majorité des femmes et des enfants à  bénéficier de l’aide du gouvernement du Mali d’être évacués de Bangui, en pleine guerre. Fatoumata est coiffeuse, âgée d’une trentaine d’années, elle est née à  Bangui. « J’avais mon salon de coiffure, je travaillais maintenant j’ai tout perdu. Je suis venue à  Bamako grâce au convoi du gouvernement. Ici, je n’ai pas de famille. Je ne sais pas encore quoi faire ». Arrivée dans le second convoi affrété par le gouvernement malien, Fatoumata garde espoir et espère pouvoir continuer son métier de coiffeuse à  Bamako. Des milliers de maliens attendent encore à  Bangui, dans l’espoir d’être rapatriés un jour. Ceux qui ont pu atteindre Bamako, ont chacun, une histoire gravée, un souvenir de Bangui, souvent des plus amers. C’est la cas de Hawa Guindo, cette dame est mère de huit enfants. Deux d’entre eux sont portés disparus depuis plusieurs semaines. Elle a du rentrer sans avoir aucune nouvelle d’eux « mon fils de 14 ans et ma fille de 12 ans ont disparu, je ne sais si on les retrouvera un jour. La Centrafrique est sens dessus dessous. Mon mari attend à  l’aéroport et j’espère qu’il rentrera un jour comme nous » explique-t-elle, pensive. Le centre d’accueil des rapatriés de la protection civile est le lieu o๠toutes ces personnes ont trouvé refuge en attendant mieux « dans les conditions normales, ils passent trois jours ici. Il peut arriver exceptionnellement que des réfugiés restent pendant un mois » éclaire Nouhoum Coulibaly, directeur dudit centre. Mamadou Dia a vécu à . Bangui pendant 26ans. « J’ai décidé de rentrer définitivement au Mali en 2010 car je voyais que la Centrafrique n’était pas stable.Dans les deux convois j’ai accueilli une douzaine de personnes des parents proches et des voisins. J’ai aussi aidé d’autres à  retrouver leurs parents ici « commente-t-il. Hormis ces convois,quatre Maliens ont pu regagner Bamako par voie terrestre. Ils sont passés par Accra. Selon le directeur du centre d’accueil des rapatriés, tous ont regagné leurs domiciles d’accueil.

Législatives 2013 : le NDI plaide pour un vote massif des déplacés et réfugiés

Un vote massif des refugiés et déplacés aux élections législatives tel est l’objectif d’une rencontre entre partis politiques et OSC organisée par National Democratic Institute(NDI) jeudi 7 novembre. Il s’agit d’aider les partis politiques et les organisations de la société civile à  encourager par la sensibilisation et à  favoriser par des mécanismes appropriés, le vote des réfugiés et des déplacés ayant procédé aux transferts au cours des élections législatives de 2013. Spécifiquement, il s’agit aussi d’informer sur les nouvelles dispositions prises par les pouvoirs publics afin de faciliter le retour et le vote des réfugiés et des déplacés chez eux. Selon le directeur NDI, il faut aider les partis politiques à  intégrer le vote des déplacées et des réfugiés dans les outils de surveillance et de sensibilisation électorales. Pour Sinkoro Doumbia chef de cabinet du ministre de l’administration territoriale, des mesures ont été prises au niveau de l’administration pour que les personnes déplacées et refugiées puissent accomplir leur devoir de citoyenneté. A l’approche de l’élection présidentielle de juillet 2013, ils étaient quelques 8148 personnes rentrées par leurs propres moyens, enregistrés dans les régions maliennes de Gao, de Mopti et de Tombouctou. Cependant, seuls quelques centaines de refugiés maliens en exil, ont pu voter lors de l’élection présidentielle. Un chiffre bien peu élevé par rapport au nombre de personnes ayant le droit de vote.

Présidentielle 2013 : les 11 critères pour être président de la république

C’est à  l’occasion d’une rencontre avec la presse le samedi dernier 22 juin que la société civile malienne a dressé le portrait-robot de l’homme ou de l afemme qu’il faut à  la tête du Mali. la conférence de presse a eu lieu à  son siège à  Faladjè – Sokoro. Selon le président du Forum des organisations de la société civile, Mamoutou Diabaté, C’’est dans un contexte particulier que le Mali s’apprête à  organiser ce mois de juillet le premier tour de l’élection présidentielle sur toute l’étendue du territoire national. Il importe dès lors, a-t-il souligné, de réussir cette élection en mettant en œuvre des démarches individuelles et collectives pour une plus grande participation des citoyens au scrutin. l’interpellation des candidats vise à  informer et à  sensibiliser les populations sur les propositions de programmes des personnes désirant briguer la magistrature suprême. l’enjeu est de mettre en lumière les projets de société proposés par les candidats et de chercher à  les engager sur les enjeux prioritaires des organisations de la société civile. Les 11 critères à  remplir Selon les Organisations de la société civile, le candidat idéal à  l’élection présidentielle de 2013 doit remplir onze critères : 1-un candidat porteur de changement capable de proposer des alternatives dans le domaine socioéconomique et qui fera du Mali un pays émergent ; 2- un candidat qui a des connaissances approfondies du Mali et qui est proche des populations ; 3-un candidat qui a le sens affiché de l’intégrité territoriale et de la sauvegarde de l’unité nationale et capable de mettre à  la disposition du pays une armée républicaine forte ; 4-un candidat n’ayant pas été membre (ministre, secrétaire général, chef de cabinet, conseiller) des gouvernements de transition issus de la crise de 2012 ; 5-un candidat exempt de tout reproche de corruption et de délinquance financière. Il ou elle n’a jamais été associé à  des scandales financiers, de détournement d’argent ; 6-un candidat qui jouit d’une bonne moralité : n’ayant jamais été associé à  des abus sexuels ou autres comportements immoraux. C’’est une personne dont l’éthique (sens de respect) du bien commun n’a jamais été contestée publiquement ; 7-un candidat doté d’une bonne culture démocratique: ayant toujours publiquement défendu les valeurs sociétales, de la laà¯cité, des libertés religieuses et des acquis démocratiques du Mali (respect des la constitution et de la séparation des pouvoirs) ; 8-un candidat qui a un bon background et une audience nationale et internationale avec un niveau académique d’au moins Bac plus 4, et des compétences techniques avérées, ainsi qu’une expérience très solide de la gestion des affaires de l’Etat et ayant fait ses preuves tant au niveau national qu’international ; 9-un candidat n’ayant pas effectué de transhumance politique mais étant resté fidèle à  ses idéaux et convictions : n’avoir pas passé d’un parti à  autre en tant qu’élu ; 10-un candidat qui a une bonne capacité managériale : avoir du charisme, savoir diriger une équipe et disposer d’une capacité d’écoute des autres y compris ses propres adversaires, que ce soit en matière politique ou autres ; 11-un candidat sensible aux questions de droits de l’homme et de l’approche genre

La société civile du Sahel au chevet du Mali

Se tenir debout aux côtés du peuple malien et montrer son implication dans la recherche de solutions pérennes pour la gestion de la crise que traverse le pays, c’est là  le sens qu’ont donné les organisateurs à  la rencontre qui s’est ouverte ce 16 juin à  Alger. A l’origine de cette manifestation de solidarité, le réseau algérien des amis du peuple malien qui a invité pas moins de 123 représentants d’organisations de la société civile des pays du Sahel à  y participer. Le dialogue, la réconciliation et le rôle de la société civile au Mali seront au centre des échanges de cette conférence qui durera deux jours. « Le terrorisme et le crime transfrontaliers et le rôle de la société civile dans la prévention contre ces phénomènes », « la citoyenneté, la stabilité et la solidarité entre les peuples de la région », les réfugiés, la crise humanitaire au Sahel et la condition de la femme dans la région, seront également au menu de la rencontre, selon Mohamed Mahrez Lamari, porte-parole du réseau algérien des amis du peuple malien. Les Algériens ont l’expérience pour aider les Maliens l’Algérie devrait jouer les premiers rôles pour contribuer aux solutions de la crise malienne actuelle et préserver la stabilité de la région du Sahel a affirmé le président du Conseil régional de Kidal, Homeny B. Maiga, quelques heures avant l’ouverture de la rencontre. « Il ne peut y avoir de solution globale à  la crise au Mali sans consulter les représentants de la société civile, puisque ce sont eux qui peuvent exprimer ce qu’endurent les populations locales et leurs attentes dans ce qui se dessine pour l’avenir du pays. », a-t-il déclaré à  l’APS. « Nous avons sollicité l’Algérie depuis longtemps et nous espérons à  l’occasion de cette conférence internationale profiter de ses conseils.» La délégation malienne de plusieurs dizaines de membres et conduite par l’Imam Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil Islamique était allée se recueilli hier au Sanctuaire des Martyrs (Riadh El Feth) en déposant une gerbe de fleurs avant de visiter le musée du Moudjahid. Vendredi dernier, cheikh Dicko, avait affirmé à  Alger que le peuple malien était « un peuple opprimé qui vit dans des conditions déplorables depuis plus de deux décennies » au cours desquelles l’Algérie a joué un rôle « efficace » dans sa résistance et dans l’amélioration de sa situation.

Bientôt une conférence de la Société civile du Sahel pour le Mali

« Nous ne pouvions pas rester les bras croisés face à  ce qui se joue au Mali ». C’est par ces mots que le Dr Saà¯d Ayachi, ancien parlementaire et membre de la société civile algérienne a expliqué la genèse de la conférence internationale de solidarité de la société civile du sahel avec le Mali qui se tiendra du 14 au 17 juin prochain. A la tête d’une délégation du Réseau Algérien de solidarité avec le peuple malien, il a rencontré la semaine dernière les autorités et la société civile malienne avant d’échanger avec la presse ce vendredi 17 mai 2013 à  l’hôtel de l’Amitié de Bamako. A ses cotés, l’ancien Ambassadeur du Mali, Cheick Oumar Diarrah et Ali Sahel de la société civile Algérienne. Une conférence pour renforcer la société civile africaine La Conférence d’Alger a pour objectif de regrouper la société civile et de la « remettre dans son rôle ». En effet, selon le conférencier, la société civile africaine s’est fourvoyée dans des combats qui ne sont pas les siens, en l’occurrence sur le front politique. Dans certains pays, elle s’est même érigée en force politique d’opposition alors qu’elle doit être « un groupe de pression, une force de proposition » selon le Dr Ayachi.  » Il faut donc que nous prenions la place qui est la notre et que les société civile malienne et algérienne attitrent ensemble l’attention des autorités sur les priorités » a déclaré le conférencier pour qui en Afrique il y a toujours eu une société civile qui aidait les dirigeants à  rester au plus près des préoccupations du peuple. A Alger, il sera bien entendu question de la crise spécifique du Mali. « Nous avions nous même traversé dans les années 1990, une tragédie nationale ayant causé 200 milles morts et 20 milliards de dollars. Il n’est pas normal qu’il ait le feu chez le voisin et de rester les bras croisés. Nous avions été et nous sommes inquiets pour le Mali notre voisin. Nous avons une dette envers le Mali parce qu’il a ouvert son territoire pour nous pendant notre guerre de libération » a déclaré l’ancien parlementaire. C’’est en ces termes que l’ancien parlementaire, Dr Saà¯d Ayachi, acteur de la société civile algérienne a commencé son allocution. Concernant la conférence internationale de solidarité de la société civile du sahel avec le Mali qui se tiendra du 14 au 17 juin prochain à  Alger, Dr Saà¯d Ayachi a fait savoir qu’elle regroupera sept pays qui sont l’Algérie, le Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Burkina Faso et le Tchad.

Société civile malienne : immobile et aphone

La société civile est ce secteur de la vie sociale regroupant des organisations ayant pour but de soutenir l’Etat, de mieux prendre en charge les domaines souvent laissés en friche par celui-ci. Elle se caractérise par sa pugnacité, son engagement et surtout son autosuffisance et son indépendance vis-à -vis de l’Etat pour mener à  bien ses entreprises. Or le triste constat est que la société civile, version malienne, est à  mille lieues de s’inscrire dans cette dynamique. Du moins dans une large mesure. Au contraire, elle s’est longtemps inféodée au pouvoir pour des raisons inavouées. Ces dernières années, certains leaders de la société civile au Mali se sont illustrés, mais de la mauvaise manière. Ces acteurs ont en effet développé des capacités de s’acoquiner au pouvoir en place en toute ignorance que cela compromet sérieusement leur lutte pour le bien-être des populations. Quoi de plus intriguant que de voir une personne se coiffer de la double casquette de leader d’une organisation de la société civile et de président ou vice-président d’une institution ou encore président du conseil d’administration d’un service public. C’’est à  dire être juge et partie. Un pari perdu d’avance ? En tout cas le résultat d’un tel mélange pour le moins hétérogène ne peut qu’être décevant. Les Maliens laissés pour compte! Devant la montée en flèche des prix des denrées de premières nécessité et autres mesures de l’Etat ayant des répercutions difficiles sur le commun des Maliens, les acteurs de la société civile ont, dans la plupart des cas, brillé par leur mutisme et leur apathie. Ce, à  telle enseigne que les Maliens se demandent s’ils sont bien là  pour la défense des intérêts des masses populaires. La récente augmentation de l’eau et l’électricité par la société Energie du Mali (EDM S.A) et la hausse des prix des transports en commun n’ont pas pu faire sortir les associations de défense des consommateurs de leur léthargie. Face à  la déliquescence de l’éducation au Mali, la réaction de la société civile est pour le moins mitigée. La société civile malienne n’a pas su véritablement gagner le pari de se poser en force de propositions alternatives pour les citoyens dans leur orientation économique, sociale et politique. Par exemple, la période électorale est un moment idéal pour les acteurs de la société civile de se mettre en valeur à  travers une vaste campagne d’information, d’éducation et de sensibilisation en faveur des électeurs pas souvent imprégnés des enjeux électoraux. Beaucoup d’électeurs pourraient ainsi éviter être mieux informés et faire un choix judicieux. La société civile sénégalaise a brillamment relevé ce défi lors des élections présidentielles de 2012 qui porté Macky Sall au pouvoir. Un exemple que la société civile du Mali pourra et devra suivre à  l’occasion des élections prévues au mois de juillet prochain. Pour, enfin, redorer son blason !

Le mois de la solidarité décrié par la société civile

C’’est parti pour la 12ème édition du mois de la solidarité. Comme chaque mois d’octobre, le ministère de la Solidarité apporte un peu d’aide à  ceux qui en ont le plus besoin. «Â Ce mois vise à  perpétuer une valeur fondamentale de la société malienne », selon le secrétaire général du ministère, Amadou Rouamba. Sans surprise, l’édition de cette année (« solidarité et paix pour un Mali indivisible ») sera en partie consacrée aux populations du nord. La crise du nord a entrainé le déplacement de centaines de milliers de ressortissants de cette zone vers des cieux plus cléments. Une visite chez Ba Sokona Keita, 127 ans Compte tenu de la morosité économique actuelle, l’Etat a cependant dû revoir à  la baisse l’enveloppe consacrée à  l’événement (100 millions contre 120 millions en 2011). Selon une source officielle, la contribution de la société civile est de l’ordre de 950 millions. Contrairement aux éditions précédentes, cette 18ème édition n’enregistrera pas de parrainage mais sera marquée par une visite de courtoisie chez le plus âgé des Maliens : la doyenne Ba Sokona Keita, habitante de Bamako. Par le passé, cette vielle dame avait reçu un chariot, des tapis de prière, une maison et des enveloppes. Agée de 127 ans, Mme Keita a aujourd’hui trois filles et 26 petites filles. Un événement insignifiant ? Largement médiatisé, ce mois de la solidarité n’enthousiasme pas tout le monde. «Â Ce sont des dons qui ne permettent pas aux bénéficiaires d’investir dans des projets afin de gagner leur vie » regrette le responsable d’une organisation de la société civile. Nombre de Maliens laissent entendre que cet événement n’a pas de sens si les autorités se contentent d’offrir des vivres d’une quantité insignifiante et d’apporter une assistance financière symbolique aux personnes défavorisées devant les medias à  des fins politiques. Même son de cloche chez les organisations d’handicapés que nous avons rencontrées. Elles estiment sous couvert d’anonymat qu’«Â avec le dernier régime, la solidarité a perdu toutes ses vertus. C’’est du folklore maintenant. Nous voulons que les autorités s’attèlent plutôt à  créer des emplois, qu’on finance nos projets pour que nous puissions faire des activités génératrices de revenus ».

La société civile malienne lance le Pacte Environnemental

Les organisations de la société civile réunies au Sein du Forum des OSC du Mali a lancé à  l’occasion du Forum Environnemental National Annuel(FENA) une initiative visant à  ériger la cause environnementale en priorité nationale. Le « Pacte Environnemental » présenté ce 31 janvier 2012 lors d’un atelier est un document appelant les maliens et particulièrement les décideurs politiques à  un engagement plus poussé en faveur de la préservation de l’environnement et la promotion du développement durable. La rencontre qui s’est déroulée au siège de la Fédération malienne des personnes handicapées (Femaph) était présidée par le président du Forum des organisations de la société civile (FOSC) Adama Diakité, le Secrétaire Exécutif de Mali-Folkcenter Ousmane Ouattara, et Ibrahim Diallo de « Seco-Ong », en présence plusieurs représentants d’organisations non gouvernementales nationales. « La préservation de l’environnement et du patrimoine constitue un enjeu national…Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé et les politiques publiques doivent promouvoir au développement durable dans tous les domaines », s’accordent à  dire les organisations de la société civile. La société civile malienne entend ainsi faire adhérer les candidats à  l’élection présidentielle de 2012, à  un Pacte environnemental qui fait ressortir tous les enjeux environnementaux auxquels le Mali est confronté et des pistes de solutions pour y faire face efficacement. l’initiative procède, selon le président des Organisations de la société civile (OSC), de la volonté de contribuer au renforcement du rôle d’acteur, d’analyse, de négociation et de proposition des OSC en vue d’améliorer les politiques et les programmes de développement. Ainsi, la société civile est déterminée à  ne plus rester en marge des grands débats de la nation. Ibrahim Diallo du « Seco-Ong » a souligné que le rôle de la société civile est de conscientiser, modérer, et de sensibiliser. Le «Pacte Environnemental» est érigé autour de 10 principes pouvant servir de matière pour les candidats à  la présidentielle en vue d’enrichir leur programme de société. Les Organisations présentes à  la rencontre, une cinquantaine, ont toutes signé une pétition appelant à  une large adhésion autour du pacte sur le site de la société civile (www.pactenvironnement.societecivilemali.org). Le Forum environnemental annuel l’atelier a permis au secrétaire exécutif de Mali-Folkecenter de présenter le programme de la 5ème édition du Forum environnemental annuel (FENA). Prévu du 9 au 11 février 2012, autour du thème : «Changement climatique et développement durable», cette édition sera meublée par des tribunes d’échanges entre les hommes politiques et les populations rurales, les jeunes, ainsi que des expositions… Ousmane Ouattara note que de plus en plus la société civile se fait entendre dans les débats autour des questions de développement. Le FENA offrira cette année encore l’opportunité de réfléchir pour poser ensemble les bases d’un Mali meilleur pour les générations présentes et futures. A noter le FENA a pour but de démontrer tout l’engagement de la société civile dans la vie économique et sociale du pays.

Libye: le spectre d’une guerre civile à la somalienne

Mais que se passe-t-il au sein de la rébellion libyenne? Une semaine après l’assassinat du général Abdel Fattah Younes, le Conseil national de transition (CNT) vient d’annoncer la dissolution de son Comité exécutif, autrement dit l’une des pièces maà®tresses de son fonctionnement et de sa gestion des zones dites «libérées». Pour les soutiens acharnés du CNT, parmi lesquels nombre de chancelleries du Golfe, le Français Bernard-Henri Levy mais aussi plusieurs analystes de la chaà®ne Al-Jazeera, il ne s’agirait que d’une réorganisation technique destinée à  faire en sorte que l’action politique et militaire du CNT soit plus cohérente, plus efficace et qu’elle efface le mauvais effet provoqué par la mort, toujours inexpliquée, du général Younès. Dans le même temps, les porte-parole de la rébellion souhaitent que cette réorganisation ne soit pas exploitée pour faire oublier que le régime de Kadhafi n’est plus capable de mener des opérations militaires de grande envergure. Le CNT au bord de l’implosion Il reste que cette dissolution fait non seulement désordre mais pourrait bien annoncer d’autres ruptures au sein de la rébellion. En effet, tout se passe comme si deux crises majeures se déroulaient en même temps. En premier lieu, les troupes qui se battent sur le terrain s’estiment de moins en moins représentées par le CNT et lui reprochent même son inefficacité en matière d’obtention d’armes lourdes auprès des Occidentaux et des pays du Golfe. De même, les nominations récentes d’ambassadeurs du Conseil de transition dans les principales capitales européennes n’a semble-t-il pas été du goût de toutes les factions qui le composent.«Plus le CNT va déployer des efforts à  l’étranger en envoyant des émissaires et des représentants permanents et plus les chefs militaires qui se battent sur le terrain vont avoir l’impression de se faire berner. La recomposition du conseil n’est rien d’autre que l’habituel affrontement entre militaires et civiles», analyse un diplomate algérien pour qui «d’autres règlements de compte sont inévitables même si la rébellion contre Kadhafi va continuer». La seconde crise est liée à  l’existence d’une importante ligne de faille entre islamistes et non-islamistes laquelle diviserait le CNT. Après avoir minimisé leur influence au sein de cette instance, les membres de la coalition internationale s’inquiètent de l’importance que commencent à  prendre les groupes de combattants rebelles qui se revendiquent du salafisme ou qui se disent proches du mouvement des Frères musulmans. Pour l’heure, rien ne prouve que ces factions n’aient rien à  voir avec Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi) comme l’affirme le régime de Kadhafi et comme le laissent entendre les autorités algériennes. Pour autant, alors que rien n’est encore réglé en Irak et en Afghanistan, l’administration américaine s’inquiète de plus en plus quant à  la perspective de voir ces alliés du moment devenir ses ennemis de demain. Du coup, Washington pèse de plus en plus sur le CNT afin qu’il mette de l’ordre dans ses affaires et qu’il présente un visage plus convenable. Des pressions amicales qui entretiennent les tensions au sein du CNT. La menace d’une guerre civile multidimensionnelle Dans une situation qui correspond à  une partition de fait —le CNT a ses relations diplomatiques et le régime de Kadhafi est encore loin d’être isolé notamment en Afrique et Amérique latine— il y a donc de fortes chances pour que la guerre civile devienne multidimensionnelle. Outre l’affrontement entre pro et anti-Kadhafi, on ne peut plus exclure que des factions, aujourd’hui encore unies au sein du CNT, puissent s’opposer les unes aux autres en ayant recours, le cas échéant, aux armes un peu à  l’image de ce qui s’est passé en Somalie à  la fin des années 1980. Un scénario catastrophe dont ne veulent absolument pas les membres de l’Otan car il remettrait en cause l’image d’une rébellion unie et solidaire contre Kadhafi. Mais, dans le même temps, la coalition aura beaucoup de difficultés à  maintenir la cohésion du CNT sans donner l’impression que ce dernier n’est rien d’autre qu’une marionnette entre ses mains. Cela d’autant que l’intervention de l’Otan est de moins en moins acceptée dans le monde arabe et que chaque jour qui passe redonne du crédit à  Kadhafi et à  sa posture de héros arabe et africain assailli par les forces impérialistes.

Réforme constitutionnelle: la grogne de « SOS démocratie »

141 pour, 3 contre et 1 abstention le projet de loi portant révision de la constitution a adopté le mardi 02 juillet 2011 à  l’hémicycle. Après avoir passé des mois à  contester la pertinence et le contenu du projet de loi portant révision de la Constitution de 1992, les députés maliens l’ont fait passer comme lettre à  la poste. Mais la société civile ne l’entend pas de cette oreille et entend bien manifester son mécontentement. « SOS démocratie » et une frange importante de la société affirment leur détermination à  faire échec par tous les moyens au referendum constitutionnel annoncé. Y compris s’emparer de la rue pour élever la contestation populaire. l’atmosphère politique risque de devenir irrespirable avec les questions du fichier électoral, et de la composition de la CENI qui ne sont pas encore réglées. Il faut craindre de revoir le scenario du mouvement de contestation de la rue du code de la famille voté par les députés. On se souvient en effet, qu’il y a tout juste une année, le vote du code de la famille avait suscite un tôlé des associations musulmanes qui ont estimé, que ce texte qu’ils ont d’ailleurs jugé satanique, bafouait l’héritage culturel et religieux des populations maliennes. Le texte avait fini par être retiré de l’arsenal juridique par le président ATT face à  la pression de la rue. La nouvelle constitution qui prend à  présent le chemin vers le référendum va-t-elle échapper à  la loi de la rue ? Une remise en cause des acquis de Mars 91 Selon le quotidien malien « Info matin », un appel a été lancé par la coalition « SOS démocratie » composée de partis, associations politiques et structures de la société civile, dont les membres étaient réunis, le samedi dernier à  la Pyramide du souvenir de Bamako. Autour des Ali Nouhoum Diallo, Abdou Traoré dit Diop Daniel Amagoin Tessougué et des militants de la liberté démocratique, plusieurs acteurs politiques et de la société civile ont dit publiquement leur refus de cautionner ces reformes constitutionnelles qu’ils ont qualifié d’inopportunes et dangereuses pour les avancées démocratique du pays. Il est reproché à  ces reformes institutionnelles de constituer une remise en cause fondamentale des acquis de mars 1991. Et pour cause la coalition, dans une déclaration qu’elle s’apprête à  rendre publique, soutient clairement que ces reformes décriées « introduisent une inégalité entre les citoyens, notamment à  travers l’introduction d’une notion de discrimination dite positive, et l’exclusion des binationaux de la candidature pour les élections présidentielles ». Ce n’est pas tout. Ces reformes institutionnelles toujours selon la Coalition, renforcent excessivement les pouvoirs du Président de la République, et compromettent ainsi dangereusement l’équilibre des pouvoirs partant la démocratie et l’Etat de droit. Pour ce mouvement, qui exige le retrait de ces reformes, celles-ci ne visent qu’ « un accroissement exponentiel et injustifié de la dépense publique, par une augmentation du nombre des institutions (Instauration du sénat) toutes choses qui ne répondent à  des réels besoins ». De ce fait, les membres de la coalition « SOS démocratie » disent non à  la révision de la Constitution qui s’apparente, selon eux, «à  une remise de cause du fait majoritaire et de l’indépendance des institutions».

Quotas à la CENI : l’opposition tempête !

l’opposition s’apprête à  porter plainte devant le Tribunal administratif pour «Â violation de la loi électorale » dans la mise en place de nouvelle Commission nationale électorale indépendante, CENI. Les discussions entre majorité et opposition sont au point mort depuis quelques jours sur la question. A ce jour, les différents acteurs peinent à  trouver un consensus autour des quotas de représentativité. Et la rencontre prévue ce mercredi 13 juillet pour la reprise des discussions, ne présage pas d’un consensus entre les protagonistes. Violation de la loi électorale .C’’est la répartition de ces places qui provoque aujourd’hui de chaudes empoignades entre majorité et opposition. En la matière, la loi électorale tranche sans équivoque : elle stipule le «Â partage équitable » entre les deux camps. Or dans la forme actuelle, la majorité présidentielle semble vouloir de se tailler la part du lion, en raflant les 9 sièges, accordant un seul siège à  l’opposition. Pour le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance, SADI, il s’agit d’un «Â putsch contre l’opposition ». «Â Notre démarche est claire, nous voulons appliquer les dispositions prévues dans la loi électorale. Il ne sera pas question pour nous de laisser la CENI entre les mains des partis de la majorité pour organiser la fraude électorale en 2012 », a prévenu l’administrateur du parti SADI, M. Sidi Ongoà¯ba. Pour qui le blocage tient à  la volonté des partis de la majorité présidentielle de violer les textes. Faux ! rétorque le camp majoritaire. Qui brandit l’argument suivant : le statut de majorité doit accorder plus de sièges à  leur camp dans la nouvelle CENI. Joint par téléphone, le secrétaire à  la communication de l’ADEMA-PASJ (qui préside le Comité pour le choix des quotas) n’a pas voulu répondre à  nos sollicitations. Entre temps, C’’est un dialogue de sourds qui s’installe entre les deux camps. Et le risque d’un blocage est inévitable. Les élections de toutes les incertitudes Cette divergence entre les acteurs éclate au grand jour au moment oà¹, le 8 juillet dernier, une réunion au gouvernorat regroupait les différentes parties (société civile et partis politiques) autour de la question. Cette réunion a abouti à  la mise en place d’un Comité pour le choix des quotas, présidé par le 1er vice-président de l’ADEMA-PASJ, Ibrahima N’Diaye. Il est secondé, selon les dispositions de la loi électorale, par un membre de l’opposition, représentée par Sidi Ongoà¯ba. Ce Comité, précise-t-on, devrait, en principe, adopter son rapport ce mercredi 13 juillet à  17 heures au gouvernorat du district. D’ores et déjà , de fortes inquiétudes demeurent quant à  son adoption au regard des divergences de positions. Aux dernières nouvelles, nous apprenons de sources informées, que l’opposition s’apprête attaquer la décision en justice. En plus du parti SADI, d’autres partis dits de l’opposition sont favorables à  cette démarche. Il s’agit, entre autres, de RDR, le BARA, l’UMPR, etc. Ils devront constituer un pôle pour attaquer la majorité devant le Tribunal administratif. La tension autour des quotas à  la CENI intervient dans un contexte très particulier du processus électoral de 2012. Alors les partis peinent à  s’accorder sur un fichier électoral, le bras de fer autour de la CENI vient en rajouter au cafouillage dans le calendrier des prochaines consultations électorales. On se rappelle que le vendredi dernier, 32 partis politiques avaient fait bloc pour exiger un fichier biométrique. Au moment oà¹, en face, l’ADEMA, le PDES, parmi d’autres et le Comité des experts, optent pour le RACE. C’’est donc dans cette situation de forte contradiction que le Mali s’apprête à  organiser, dans dix mois, les élections générales de 2012. Va-t-on vers un report ? Les observateurs n’excluent pas l’hypothèse.

Les « OSC » à Budapest !

Il se veut un cadre de concertation et d’échanges, est une initiative du groupe des ambassadeurs de la société civile de Bamako avec l’appui de la délégation de l’Union européenne du Mali. l’objectif de cet atelier était, d’une part, de faire la restitution dudit dialogue à  un large éventail des organisations de la société civile africaines à  quelques semaines de la clôture de la rencontre de Budapest, prévue le 18 mai prochain. D’autre part, il s’agissait de recueillir les observations des participants et leurs commentaires en vue d’enrichir la participation des représentants des organisations de la société civile (OSC) africaines à  Budapest. l’atelier de Bamako devra donc permettre de baliser le terrain pour les organisations de société civile en vue de la conférence finale de Budapest prévue dans quelques jours. Les recommandations issues des deux jours de travaux constitueront la feuille de route desdites organisations pour cette conférence. Pendant deux jours de travaux, la trentaine de participants venus divers horizons ont débattu des questions liées au rôle et à  la valeur ajoutée des OSC et des associations libres dans la coopération extérieure de la Commission européenne. Aussi, la rencontre de Bamako a permis de débattre de la complémentarité et la cohérence dans la cadre de l’agenda sur l’efficacité de l’aide, et les mécanismes d’acheminement de cette aide. Au terme des deux jours de travaux et d’échanges autour des questions inscrites à  l’ordre du jour, les participants ont recommandé, à  l’endroit de la Commission européenne, la poursuite du dialogue structuré après la conférence finale de Budapest, la mise en place d’un mécanisme de suivi des conclusions de celle-ci, l’appui aux initiatives des OSC en matière de renforcement des capacités, la formation, l’utilisation des ressources humaines de qualité, etc. A l’endroit des pays partenaires, la rencontre de Bamako a demandé l’instauration d’un environnement favorable aux OSC et aux associations libres à  travers des cadres politiques et juridiques appropriés au développement, aux activités et la mise en place de financements publics. l’atelier de Bamako a aussi décidé de la tenue d’un atelier de réflexion sur les modalités de représentation des OSC aux niveaux national et africain, la mise en place d’un cadre favorisant la synergie d’action entre les OSC et associations libres, l’instauration d’un dispositif de capitalisation et d’échanges, la mise en place d’un dispositif «Â baromètre » de suivi de l’évolution des conditions favorables aux OSC et aux associations libres dans les pays africains. Selon Mamadou Faye, ambassadeur de la société civile africaine, a constaté au cours de la conférence de presse de clôture, que cet atelier est d’une importance capitale. Pour lui, le problème demeure en ce qui concerne la capitalisation des travaux sur le dialogue structuré et de la détermination de son apport aux plans social, politique, économique et culturel. «Â La dialogue structuré s’inscrit dans la logique de l’agenda de la réflexion sur l’efficacité de l’aide et se veut à  cet égard inclusif. Il se déroule selon le programme établi depuis mars 2010, comprenant des séminaires régionaux et des sessions de travail à  Bruxelles » a déclaré M ; Faye.

Exit Gbagbo ! Welcome ADO ?

Des cris de joie dans Abidjan ! Un ouf de soulagement. Les Ivoiriens, avec la chute de Laurent Gbagbo entra-perçoivent désormais une lueur dans ce long tunnel noir qu’est devenue la Côte d’Ivoire, en dix ans de crise politique, émaillé d’affrontements, de morts et d’instabilité politique. Triste fin de règne pour un Homme, qui en dix ans de pouvoir, n’a rien pu faire pour son pays. Opposant historique à  Feu Félix Houphouet Boigny, Laurent Gbagbo se croyait investi d’une mission, lorsqu’il usurpa le pouvoir, en 2000, et résista de longues années, à  le conserver. Et lorsqu’enfin il se décida à  aller à  ces élections, maintes fois repoussées, celui qui prêchait la démocratie, la souveraineté de la Côte d’Ivoire, se transforma en despote mal éclairé et voulut coûte que coûte garder son fauteuil doré. Au détriment du peuple. La ruse est belle, mais toute ruse a une fin. Le verdict des urnes, fut alors refoulé, sauvagement, par des partisans sans honte qui invalidèrent un scrutin, largement suivi par la Communauté Internationale. Mais la chute de Laurent Gbagbo est d’une tristesse inavouable, tant il aurait lui même pu la prévoir. Lui et son épouse Simone, mauvaise conseillère certes, instigatrice des malheurs de son Homme. L’image est pathétique d’une femme à  terre, hagarde, surprise, apeurée, tant elle se croyait intouchable. Si le pouvoir aveugle les Hommes, il aura rendu malade le couple Gbagbo, qui laisse derrière lui des milliers de cadavres, un pays déchiré, divisé, une économie ruinée, un peuple meurtri par ses pertes. Réconciliation Nationale ? Voilà  le message lancé par Alassane Ouattara, désormais seul président légitime de la Côte d’Ivoire, mais avant toute réconiliation, il faut panser les blessures, faire le travail de mémoire, guérir les plaies. Alassane Ouattara qui court derrière ce pouvoir depuis des années, saura t-il gouverner avec sagesse ? Saura t-il réunir ce peuple brisé par des concepts sauvages tels que l’Ivoirité, rassembler le Nord et le Sud, ramener les étrangers travailleurs de Côte d’Ivoire. Pourra t-il redresser la barre d’une économie, larvée par la crise politique ? Le défi est immense pour la Côte d’Ivoire, pays prospère dans les années 90 et qu’Houphouet Boigny laissa aux mains de dirigeants immatures et assoiffés de pouvoir. Dix ans auront suffi à  détruite cet eldorado économique et financier, que les investisseurs ont fini par bouder. Mais les ressources sont là . L’espoir est-il cependant permis ?

Régions : Dans le Gourma Rharous, la population plaide pour sa sécurité

La construction d’une brigade dans cette localité a été saluée par plus d’un habitant de la commune rurale de Gossi (cercle de Gourma Rharous). Créée le 29 mars 2006, la Brigade territoriale de Gossi a une compétence territoriale de 15 000 km2 pour une population de 19 743 habitants. C’est en raison de l’état de vétusté très marquée des locaux qui abritaient cette unité, que le ministre de la sécurité intérieure et de la protection civile a pris l’engagement d’offrir aux gendarmes, un meilleur cadre de travail et d’améliorer leurs prestations. Nouvelle infrastructure Ainsi, le ministre a concrétisé sa promesse, en réalisant une majestueuse infrastructure dont le coût se chiffre à  42 millions de F cfa. Les bâtiments se composent de cinq bureaux, d’une salle de deux magasins, deux chambres de sûreté humanisées dont l’une pour homme et l’autre pour femme. Le Directeur national de la Gendarmerie a assuré que sa structure ne ménagera aucun effort pour l’accomplissement de sa mission de sécurité. Le ministre Gassama à  bâtons rompus avec la population L’un des temps forts du passage de la délégation ministérielle aura été la cérémonie d’échanges avec les populations de la zone du Gourma. La présence massive des autorités témoignait du climat d’harmonie qui caractérise leurs rapports avec les gendarmes. En effet, dans le Gourma, ce ne sont plus des caravanes et les groupes ethniques qui sont attaqués, mais des personnes. Du coup, le nombre d’agressions physiques a augmenté d’un cran. Ici des forains sont attaqués et dépouillés de leurs biens. Les cas de vol d’animaux sont légion. Afin de trouver une solution concertée, le ministre Sadio Gassama a ouvert le débat avec les notabilités et autres personnes ressources du Gourma. Un débat riche avec la population « Quelles sont les véritables raisons de l’insécurité ici au Gourma ? Quelles sont vos propositions pour pallier à  cet état de fait ?  » Telles sont les principales questions posées par le ministre Sadio Gassama à  la population du Gourma. La plupart des intervenants, dans leurs propos, ont qualifié le ministre de « Docteur » pour avoir ouvert un débat inédit avec la population. Ainsi, ils ont déploré l’insuffisance des forces de sécurité dans la zone. Ce qui fera suggérer aux autorités administratives, au ministre, la création d’une brigade territoriale à  Winerden (une localité qui souffre du fait d’attaques répétées). Prenant la parole, Sadio Gassama a laissé entendre que « les paisibles populations du Gourma ne méritent pas ce qu’elles sont entrain de subir. Certes, en notre qualité de responsable de la sécurité, nous avons l’obligation de réagir. Mais cela ne saurait se faire sans le concours des populations elles-mêmes. C’est pour cela que je vous exhorte à  dénoncer ces bandits…pour que la sécurité revienne ». Le chef de la sécurité intérieure s’est aussi engagé dans le renforcement du dispositif militaire à  travers la construction d’une brigade territoriale entre Gossi et Gourma Rharous. Rappelons qu’avant le Gourma, le ministre et sa délégation ont visité les chantiers du centre de secours et la brigade territoriale de Douentza. Les clés des deux chantiers seront remises à  la veille du 22 septembre selon les ingénieurs chargés des travaux.

Protection civile à Gao : Un nouveau siège pour la direction régionale

C’est dans une atmosphère de grand jour que le nouveau siège de la direction régionale a été inauguré. Créée il y’a deux ans, la Direction régionale de la protection civile ne disposait pas encore de siège. Cependant ses sollicitations n’ont fait que croà®tre. C’est pourquoi, le Ministère de la sécurité intérieure n’a pas lésiné sur les moyens pour doter la structure d’un siège flambant neuf. En effet, la ville de Gao, située au bord du fleuve niger, ploie sous le coup de noyades. Dans son mot de bienvenue, le maire de la Commune de Gao, Sadou Diallo reconnaitra que l’evènement est plein de signification, « tant il est porteur d’espoir pour toute une communauté « .  » Ce joyau offrira le cadre appropié pour un service au bénéfice des populations en proie aux sinistres de toute sorte, notamment les incendise et innondations. Le joyau architectural est une illustration de la volonté des autorités à  pallier aux souffrances des populations sur le plan du secourisme. Le directeur national de la protection civile, le colonel Mamadou Traoré a fait un rappel des tristes évènements qui ont motivé à  juste raison, la constructioon d’un siège pour la Direction régionale de la protection civile. L’incendie de Gao Au nombre de ces evènements, il faut citer les dégats causés à  l’époque par l’incendie du marché de légumes de Gao et qui avait risqué de se propager vers le marché « Washington ».Il a signalé que Kidal aura dans les prochains mois, le siège devant abriter la Direction régionale de la Protection civile. Le ministre Sadio Gassama, dans son discours, a laissé entendre que le rêve est devenu réalité à  Gao. Cette action, dit-il, s’inscrit en droite ligne de la poursuite des actions de développement, à  travers le renforcement du dispositif de protection. Avec un coût de réalisation de 187 millions, l’infrastructure est composée d’une salle de garde, du logement du directeur régional, de bureaux… Bref toutes les commodités pour que les forces de l’ordre arrivent à  jouer pleinement leur rôle. La Troupe de Gao, lauréat de la semaine régionale de jeunesse de Gao, a émerveillé l’assistance à  travers sa prestation.

A quoi sert la protection civile au Mali ?

Ces braves hommes sont envoyés se promener les bras ballants, sans aucun matériel leur permettant d’administrer les premiers secours aux malades (généralement accidentés). Manque de moyens Connu très souvent sous le vocable : « sapeur pompier », le jeune corps œuvre inlassablement au chevet des populations. Vu la noblesse de leur travail, en aucune manière, ces « pionniers pour la survie » ne sauraient être butés à  un problème de matériel. Leurs interventions en général n’apportent rien en terme de soins préliminaires avant l’évacuation des blessés à  l’hôpital. Victimes Le macabre épisode du jeune apprenti chauffeur qui a trouvé la mort (au cours d’un accident survenu sur le tronçon Bamako Sikasso, lors du transport de la mascotte de la biennale artistique), est encore frais dans les mémoires. En effet, la délégation du Ministère de la culture était escortée par une équipe de la protection civile qui n’avait rien (ni même du simple alcool) pour penser les blessures de l’accidenté et le maintenir en vie avant son évacuation à  l’hôpital. Selon des sources médicales, le malheureux apprenti aurait pu être sauvé s’il avait reçu des premiers soins. Or, le travail de la protection civile ne saurait se limiter uniquement au transport de malades, des « ramasseurs d’accidentés », comme disent certains. En terme de premiers soins, la Protection civile doit disposer du matériel de base. « Ils interviennent mais n’ont rien. l’étape des premiers soins est copieusement gommée. Ils n’ont que le véhicule pour soi disant maintenir le blessé en vie », déplore un citoyen. Recrutement Outre la création en son temps, de 4 Direction régionales (Kayes, Ségou, Sikasso, Mopti), des efforts colossaux ont été déployés pour le recrutement massif d’agents. La corporation se doit d’être soutenue car nul ne saurait nier le remarquable travail de terrain que ces agents accomplissent dans le sauvetage des vies humaines. Selon le Directeur régional de la protection civile du district, le Commandant Fagaba Keita, « les moyens matériels sont nettement insuffisants face à  l’immense travail de terrain auquel nous sommes conviés à  longueur de journée. Aujourd’hui, nous avons même un Ministère de tutelle, qui se démène autant qu’il peut pour fournir le minimum d’équipement ». Soutien des collectivités Mais là  o๠le bas blesse, C’’est le manque d’appui des collectivités. En effet, crée il y a 11 ans (en 1998), la Protection civile ne fonctionne à  présent que grâce à  un maigre soutien de l’Etat. Les collectivités, pour lesquelles ce corps a été mis sur orbite ne lui apportent, à  présent, aucune assistance quelconque. Même si à  présent certaines communes ont commencé des aides substantielles à  l’endroit de la Direction régionale de la protection civile de Bamako, (C’’est le cas de la Commune IV). Il est temps que le Collectivités accompagnent le service de la Protection civile dans sa mission. Sans quoi, ce jeune corps court le risque d’être inefficace, quand bien même il mérite des encouragements pour son remarquable dynamisme dans le sauvetage de vies humaines.

Voeux 2010 : La société Civile Malienne présente ses doléances au Chef de l’Etat

Ils étaient nombreux à  avoir fait le déplacement ce matin au Palais de Koulouba, représentants de la société civile, associations, le réseau des communicateurs traditionnels malien ( Recotrade), et surtout la presse, et les télévisions ( ORTM et Africable ) pour présenter leurs vœux 2010 au chef de l’état. Parole à  la société civile Premier à  s’exprimer, Alaye Touré, Président du Conseil National de la Société Civile, a tenu exprimer ses voeux sincères lors de cette traditionnelle cérémonie et qui réunit tout ce que le Mali compte de personnalités culturelles, économiques et sociales. C’’est donc au nom de toutes ces personnes qu’Alaye Touré a transmis ses souhaits de prospérité au chef de l’état. Avant de pointer du doigt les défis qui incombent à  la société Malienne. Il a commencé par parler au nom des travailleurs de l’Huicoma (l’huilerie Cotonnière du Mali) dont les employés sont victimes d’un plan social et en sit-in depuis des mois à  la Bourse du Travail. Si le bilan de l’action de la société civile malienne est à  saluer, son représentant souligne la sensibilisation civique et patriotique qui incombe à  chacun. Au crible, il a repassé les problèmes de sécurité qui minent le Nord Mali, la sécurité alimentaire et les défis de l’agriculture en bonne voie sur 2009, la micro-finance et la mise en œuvre de la décentralisation active comme instruments de développement économique et social. Au plan santé, Alaye Touré a mentionné la mortalité maternelle et infantile ; Au chapitre social, l’insécurité routière, l’école Malienne en crise, le chômage des jeunes, le faible niveau scolaire et universitaire. Il a toute de même félicité la décision du président de renvoyer le code de la famille en 2è lecture avant de rappeler le rôle clé de la société civile dans la sensibilisation active face à  tous ces problèmes ! Att répond ATT en retour, a bien sûr loué l’action de la société civile et se veut optimiste face à  une presse sur le qui-vive. Dans le domaine de la santé, il rappelle la création de nombreux centres de santé, les nouveaux hôpitaux à  venir, les chantiers de construction du PDES ; s’il juge que l’engagement citoyen et patriotique fait défaut au Maliens, le président estime que beaucoup ont démissionné pour « instruire nos enfants », et il appelle toutes les bonnes volontés. Au passage, il salue les anciens présidents, sources d’expériences pour lui. Face à  la situation de l’Huicoma, ATT avoue l’échec de l‘état dans cette affaire et que la privatisation n’a pu redresser. Il préconise ensuite un changement de mentalité des travailleurs maliens, face à  de telles situations. Quid d’une solution ? Reste le flou autour des 180 milliards de la Sotelma : « On a l’impression que cette affaire ne finit pas, mais vous savez les 180 milliards ne sont pas chez moi, ils sont à  la banque centrale ! » lâche ATT laconique. Rires dans la salle. « On a quand même géré beaucoup plus que ça, » ajoute le président un tantinet ironique. Et de pointer les immenses efforts réalisés en matière d’agriculture, la mécanisation progressive, les 10 millions de tonnes d’objectifs de production bientôt atteints. Sans oublier au plan santé, les efforts du Mali dans la lutte contre la VIH sida, l’accès aux anti-rétroviraux malgré la stigmatisation sociale persistante. Au plan économique, ATT rappelle les efforts dans la lutte contre la délinquance fianncière et la corruption et invite cette société civile à  s’impliquer davantage dans la promotion de la citoyenneté active. Immanquablement, ATT a souligné concernant le Nord Mali, la tenue de cette conférence sur la bande sahélo-saharienne et dont on ignore toujours la date précise. Reste que le président se veut ferme et sans concessions sur la lutte contre le terrorisme rampant au Nord, et de citer l’humanitaire français Pierre Camatte, sont le véhicule aurait été retrouvé par les forces de l’ordre. l’enquête suit son cours et les enlèvements continuent…A quand la tenue du sommet ? Bravo à  la Jeunesse Sur sa lancée, ATT, pour finir, loue la jeunesse malienne, pivot du futur et les performances de sportifs comme Daba Modibo Keita, champion du monde de Taekwondo, le succès des Aiglonnes basketteuses en championnat Africain, les Aigles footballeurs qualifiés pour la CAN, le sacre du Stade Malien en Coupe CAF et bien sûr, le président finira par transmettre ses vœux à  l’ensemble des acteurs présents ce matin à  Koulouba, avant de rappeler les défis du Cinquantenaire, en 2010, année faste, qui tous l’espèrent, mettra le Mali en pleine lumière sur le plan de l’intégration Africaine. Les représentants de la presse s’expriment! Suivront les interventions de trois acteurs clés de la presse Malienne. Mme Jacqueline Togola du Conseil Supérieur de la Communication, qui soulignera, l’importance de la création d’une Haute Instance de régulation de l’audiovisuel et de la presse, afin d’assurer la liberté de cette presse mais aussi le rôle déontologique et engagé des médias Maliens. Avant elle, Abdoulaye Sidibé du Conseil National d’Egal accès aux médias d’états, souhaitera que : « nul ne soit lésé dans ces droits à  s’exprimer dans la presse publique », et appellera à  une rigueur professionnelle dans la presse ainsi qu’à  la mission de service public de l’audiovisuel malien, ce qui pourrait passer par la création d’une 2è chaà®ne nationale, au Mali, sauf que les finances manquent : Appelle lancé au chef de l’état ! Enfin, le nom moins charismatique président de la maison de la presse, Mr Makan Koné clôturera cette présentation de vœux, par un discours clair et concis. Au sortir des 3è journées de la communication, il a salué les travaux de l’ensemble des acteurs de la presse et qui ont mis en exergue de nombreux défis comme le statut précaire des journalistes maliens, l’ indexation de l’aide à  la presse au budget de l’état, ( une aide qui rappelons le, s’élève à  200 Millions de francs, insuffisante donc pour près de 350 organes de presse au Mali )… En retour, ATT promet, en son nom et au nom du gouvernement, son appui au secteur médiatique, véritable pivot de la démocratie et acteur clé dans sa consolidation. Une tâche qu’il s’assignera ainsi que son gouvernement. Et de clôturer en souhaitant ses vœux les meilleurs à  l’ensemble de la société civile Malienne. Séance de poignées de mains. ATT a le sourire ce matin. On admire une fois de plus, son magnifique boubou bleu avant d’aller papoter avec les confrères au cocktail prévu en notre honneur. Il faisait beau ce lundi à  Koulouba ! Meilleurs Voeux 2010 !

Renforcement des initiatives non étatiques : ARIANE fait ses bagages

Plus d’un milliards de FCFA d’investissement Pendant quatre années le programme a connu, selon ses initiateurs, une implication totale des bénéficiaires. ARIANE a subventionné au total 120 projets pour un montant global de 1.334.480.835 FCFA. Ces subventions ont été réalisées dans les domaines de la prévention et la gestion des conflits, l’exclusion sociale des groupes défavorisés, la démocratie et la gouvernance locale/l’accompagnement de la décentralisation, l’assainissement/la salubrité et l’hygiène, droit et citoyenneté, éducation civique, lutte contre la corruption et bonne gouvernance, femmes et société, insertion dans le monde de l’emploi, socialisation et cohésion sociale, information et communication. ARIANE referme ses portes Le coordinateur du projet ARIANE, Mr Koffi Awity, explique qu’au lancement officiel du projet le 05 juillet 2006, plus de 250 personnes étaient présentes : « Les gens étaient assez sceptiques par rapport à  la réalisation et à  la réussite de ce projet. Mais au fil du temps, avec la volonté d’aller de l’avant de tous les acteurs concernés et bénéficiaires, de nombreux défis ont été relevés. » Il a vivement remercié l’Union européenne pour son appui technique et permanent depuis le début. La société civile a selon lui, également contribué à  la pérennisation du programme, car elle n’a ménagé aucun effort pour les rappels à  l’ordre. Mr Awity précise que le programme a posé les bases nécessaires dans toutes les régions du pays et à  Bamako, permettant une continuation au-delà  du programme ARIANE. Pour sa part, le représentant de la société civile, Mr Hamidou Diarra a expliqué que le programme fut comme son nom l’indique, un projet de renforcement des initiatives non étatiques. Il le salue d’autant plus qu’il a permis à  plus de 160 bénéficiaires de jouir d’appuis techniques, financiers et parfois, matériels. « C’’est pour cette raison d’ailleurs, que J’ai un peu de peine à  voir la fin d’une collaboration aussi fructueuse qui a permis l’avènement du forum de la société civile malienne », a-t-il déclaré. La présidente du consortium, Mme Elodie Jaffé, explique : « O๠que nous regardions à  l’époque, il n’y avait pas d’expérience similaire connue, pas de chemin tracé. Et pourtant comme projet pilote, nous étions observés de toute part. Ainsi, quatre ans plus tard, nous sommes devenus l’équipe la plus sollicitée, et nous pouvons en être tous très fiers ». Et de conclure, « aujourd’hui ARIANE se termine, mais le chemin du succès ne s’arrête pas ici. » Implication personnelle du gouvernement et de l’UE Signalons que l’Union Européenne (UE) a joué un rôle capital dans la réalisation du programme. Le représentant de sa Commission au Mali, Mr Giacomo Durazzo, a salué la détermination et la capacité de la société civile malienne, à  être le moteur de son propre développement. Il a salué la bonne gouvernance au niveau local, régional et national. Permettant aux uns et autres, de soutenir les efforts déployés pour la lutte contre la pauvreté. Pour sa part, le représentant du ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Mr Sidiki Touré a indiqué que les objectifs d’ARIANE s’inscrivaient dans la droite ligne de ceux visés par l’Etat malien. Par ailleurs, quelques uns des bénéficiaires du programme étaient présents à  Bamako. Chacun exposait les résultats des ses travaux au cours de quatre années passées sous les ailes d’ARIANE. Il a permis un épanouissement certain et a fortement contribué à  la réduction de la pauvreté et à  la création d’emplois. ARIANE est intervenue à  Kayes, Koulikoro, Ségou, Sikasso, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal et bien entendu, dans le district de Bamako.