Internet mobile, votre cybercafé avec vous!

l’Internet est un réseau informatique qui relie des ordinateurs du monde entier entre eux et qui leur permet d’échanger des informations. Les données sont ainsi transmises par l’intermédiaire de lignes téléphoniques, de C’bles ou de satellites. Pour accéder à  Internet, l’utilisateur doit posséder un modem et être abonné à  un fournisseur d’accès à  Internet. Le modem est un appareil qui permet de recevoir et d’envoyer des données par l’intermédiaire d’une ligne téléphonique ou d’un C’ble. Le fournisseur d’accès met en contact l’ordinateur de l’abonné avec l’ensemble des autres ordinateurs connectés à  Internet. C’’est une sorte de porte d’entrée. Il peut également fournir à  l’internaute une ou plusieurs adresses électroniques avec hébergement des pages Web qu’il a créées. L’évolution des TIC a permis l’apparition de matériels avancés, nous facilitant particulièrement la vie.Il est aujourd’hui possible de se balader avec l’Internet au lieu d’aller passer des heures dans un cybercafé avec une connexion aléatoire et des frais assez importants. Cette nouvelle technologie, appelée clé mobile est disponible chez les deux opérateurs de téléphonie mobiles de notre pays, notamment la société Sotelma Malitel et Orange Mali. Chez Malitel C’’est « Internet Mobile +Modem » tandis que l’opérateur Orange Mali la « clé 3 G » plus ou encore « Internet every where ». Ces clés Internet offrent le même service que l’Internet qui fonctionne à  l’aide d’un C’ble réseau ou de la connexion wifi. Il s’agit notamment de l’envoi de courrier électronique, le transfert de fichiers, l’accès aux différentes banques de données du World Wide Web, les discussions, etc. Accessibilité= efficacité? 25 000 Fcfa. l’offre Internet « mobile + » de la Société Sotelma Malitel se présente sous forme d’un petit gadget. Le petit appareil dispose seulement d’une antenne et d’un petit C’ble qui permet de relier la clé à  l’ordinateur. Une fois opérationnelle, la clé établit la connexion avec une liaison montante 1,8 Mbt/s et une liaison descendante de 3,1Mbts/s. Lorsque l’appareil est relié à  votre ordinateur, il suffit d’attendre quelques secondes afin que celui-ci vous fournisse toutes les informations relatives à  votre compte pendant toute la durée de la connexion (temps, débit, signal, outils etc.) Dans notre pays la clé Internet Malitel, coûte 25 000 Fcfa. De même, la minute de navigation sur Internet coutent 5 Fcfa. Gaoussou Tangara est étudiant au conservatoire Art multimédia Balla Fasseké. Il possède une clé Internet Malitel. Il témoigne « Il ya deux mois J’ai acheté la clé Internet Malitel. Ce produit fonctionne chez moi sans aucun problème. Au paravent, je partais dans les cybercafés pour avoir accès à  l’Internet, mais de nos jours J’ai ma propre clé internet et il se suffit que je la recharge seulement avec une carte prépayé de 1000 Fcfa « An kas so » pour avoir l’accès facile à  l’internet. Avec ma clé, je fais des recherches sur Internet à  la maison, au grin et bien sûr à  l’école. Avec l’Internet mobile Malitel, je suis même capable de faire des Tchat en temps réel sur Facebook avec mes amis à  travers le monde », a commenté le jeune étudiant artiste « Je trouve que le coût est abordable car je peux télécharger des fichiers sans avoir utilisé beaucoup d’unités », a assuré notre interlocuteur. Quant à  la clé 3 G de l’opérateur de téléphone Orange, elle se présente sous forme d’un petit gadget semblable à  une clé USB.La clé « 3G » ou « Internet Everywere » est également comparable à  une sorte de modem sans fil de type Wi-Fi. Tout comme les téléphones portables, l’offre 3G plus est composé d’un emplacement réservé à  la carte SIM Pour installer votre clé 3G C’’est trois étapes qu’il faut suivre. La première consiste à  insérez la carte SIM Orange, à  l’intérieur de la clé 3G, à  l’emplacement prévu à  cet effet. La seconde étape est de contacter l’opérateur Orange Mali pour activer votre carte SIM. Quant à  la troisième étape, elle consiste à  brancher la clé « 3G » au port USB de votre ordinateur portable pour lancer votre navigateur et surfez. Nouhoum Samaké est un photographe professionnel à  l’Agence malienne de presse et de publicité. Il a acheté une clé 3 G plus d’Orange Mali à  30.000 Fcfa, il y’a 3 mois. Il explique : la clé « Internet Orange Every were » me permet, notamment au centre ville de la capitale, de répondre instantanément à  mes emails, de rechercher des informations dont J’ai immédiatement besoin. Mais l’envoi des photos, le téléchargement de certains fichiers ou encore la lecture des vidéos sur « Youtube » restent encore une contrainte », a dit notre interlocuteur. Il raconte : « Le mardi passé J’ai rechargé une carte de 10.000 Fcfa sur mon compte, après avoir envoyé 6 photos à  un ami, J’ai constaté qu’il n’avait plus rien sur mon compte. l’opérateur de téléphonie Orange doit revoir cet aspect » souhaite le photographe professionnel à  l’Amap. s’esprimant sur la couverture géographique du réseau, Nouhoum explique qu’une fois à  son domicile au q uartier Lafiabougou Taliko, il est confronté à  des ruptures de connexion. « Je peux faire 10 minutes sans pouvoir ouvrir mon compte », nous t-il confié. Nous n’avons pas pu connaitre le prix de la minute de connexion et les zones couvertes par le réseau « 3G plus ». Nos tentatives auprès de la société Orange Mali ont été vaines

Accès Internet au Mali

Le fait d’envoyer un message à  quelqu’un qui se trouve à  l’autre bout du monde en un laps de temps en y joignant n’importe quel fichier sans pour autant songer à  la poste ou au transport, est un avantage que nous procure l’International Network ou Internet. Depuis les années 1960, les têtes pensantes se bousculaient aux Etats-Unis pour établir cette possibilité révolutionnaire qui n’avait à  l’époque qu’un objectif militaire. Malgré tout,l’ARPANET a été mis à  la disposition des grandes universités du pays de l’oncle SAM. Ce fut donc le début d’une nouvelle expérimentation des structures interconnectées à  travers les machines. La fracture numérique  » Sud-sud » Après quelques années, les grandes puissances se sont partagées cette nouvelle donne. Aujourd’hui la grande différence entre pays développés et moins développés en matière d’équipement et d’accès à  l’Internet, est ce qu’on a appelé « la Fracture Numérique ou le fossé numérique ». Au Mali, l’appropriation de l’Internet est plus qu’une nécessité. Les autorités ont très tôt adhéré à  l’accès à  l’Internet. Mais le paradoxe se situait au niveau du coût de la connexion malgré les avantages que le projet baptisé « Initiative Leiland » a offert à  20 pays bénéficiaires. Le projet a été proposé par le gouvernement américain à  travers l’USAID et C’’est par lui que la Sotelma est parvenue à  installer le « Nœud national » pour la connectivité. De 1997 en 2004, le coût de la connexion demeurait encore exorbitant pour le citoyen moyen. De Kayes à  Kidal, on parle encore de « fracture sud–sud » c’est-à -dire la fracture numérique existant sur un même territoire. l’on se souvient qu’il fallait payer parfois 5000 fCfa pour une heure de connexion dans certains cybers de Bamako. Sans parler du casse-tête qu’on subossait à  essayer de surfer à  partir d’un modem Sotelma ou d’autres fournisseurs d’accès. Ces fournisseurs facturaient parfois les cybers, entreprises ou particuliers, jusqu’à  500 000 fCfa ou plus, pour un mois de connexion. Une pléthore de fournisseurs d’accès : vive la concurrence ! Face à  cette réalité, la connexion était encore un luxe au Mali. C’’est à  l’arrivée d’IKATEL, aujourd’hui Orange, que les choses ont commencé à  se normaliser sous l’effet de la concurrence et malgré les acrobaties de la société civile. De ALI (Accès Libre à  l’Internet) en passant par ILAFIA, WASSA, IKAHOME, l’Internet sur téléphone portable sans oublier la réduction considérable que Orange a apporté aux cybers café connectés sur son réseau…, on peut considérer que dans l’ensemble, la connexion n’est pas toujours pas à  la portée du citoyen lambda. Un coût de connexion variable selon les zones Il y a de quoi être fier, partant de l’initiative du gouvernement qui a fourni certains lycées et seconds cycles en accès Internet et à  moindre coût, environ 100f par heure. Mais le débit de la connexion dans ces établissements laisse à  désirer. Il y a des cybers café qui ont complètement cassé le prix à  300f Cfa l’heure, ou la demi heure à  150f CFA. C’’est le cas du cyber BIC de Niarela ou le Centre Awa Keita de Bolibana. Dans les régions, le coût de la connexion n’est pas encore stable. A Ségou par exemple, le cyber du Meruba fait 600f l’heure tandis que celui de la Sotelma fait 1000f Cfa. A Kidal, le cyber de la maison du Luxembourg coute 500 francs. A noter que le centre de Kidal est subventionné par un bailleur. La présence des Centres Multimédia Communautaire (CMC) et des (CLIC) Centre Local d’Information et de Communication a favorisé la vulgarisation de l’Internet au niveau des populations et a surtout facilité l’accès de celles-ci à  cet outil d’apprentissage. A quand le haut débit partout ? Il est important de souligner que les cybers de la Sotelma et d’Orange- Mali sont actuellement les plus chers du pays. Ils ont pour argument que C’’est dû au fait qu’ils offrent le confort dans leurs cybers en plus d’une connexion haut-débit. N’est-il pas temps pour le Comité de Régulation des Télécommunications de nous édifier sur le terme « Haut débit » ? Parce qu’au Mali, il suffit d’arriver à  126 kilo bits/seconde (unité de mesure de la connexion) pour parler de haut débit. Aujourd’hui, beaucoup d’efforts ont été faits par le gouvernement malien, la société civile et le secteur privé dans l’appropriation de l’Internet. Alors, à  quand le haut débit, version 100 Méga bits ?