Connect 4 Climate : La jeunesse africaine célébrée à Durban

l’événement a célébré et présenté les énergies créatives des jeunes africains âgés de 13 à  35 ans, qui ont contribué avec 639 photos et 47 vidéos, pour répondre à  des questions clés, notamment Comment le changement climatique est-il en train d’affecter l’Afrique ? Votre pays ? Votre communauté ? Vous, vos amis et votre famille ? « La compétition C4C représentait en premier lieu un effort pour faire entendre la voix de la jeunesse africaine et d’exploiter leurs talents créatifs en vue de trouver des solutions intelligentes pour le climat de demain », a déclaré Andrew Steer, l’envoyé spécial de la Banque Mondiale sur le changement climatique. « Leur réponse a été enthousiaste, et les photos et vidéos que nous voyons aujourd’hui démontrent clairement que, même si les gouvernements discutent du changement climatique, les peuples agissent sur le terrain et obtiennent des résultats. » La jeunesse Africaine gagne à  Durban Les 54 gagnants viennent de 20 pays africains, notamment l’Angola, le Benin, le Cameroun, le Tchad, l’à‰gypte, l’à‰rythrée, la Gambie, le Kenya, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, le Maroc, le Niger, le Rwanda, l’Afrique du Sud, la Somalie, le Soudan, la Tunisie, l’Ouganda et la Zambie. Les prix comprennent des sacs à  dos solaires, des caméras et des appareils photos numériques, et des tablettes tactiles. Selon Monique Barbut, PDG et présidente de Global Environment Facility, un sponsor du C4C, a déclaré : « Le C4C est une source d’inspiration pour ceux qui sont souvent considérés comme trop jeunes pour être écoutés. Désormais, de jeunes africains peuvent accéder à  des audiences mondiales au travers de cette nouvelle plate-forme. Je suis convaincue que la recherche de solutions pour les défis du changement climatique d’aujourd’hui doit inclure ceux qui en subissent les conséquences les plus importantes et qui ont le plus à  contribuer à  travers leurs actes quotidiens. Ce sont eux les jeunes parties prenantes. » Ces jeunes ont envoyé des histoires sur le changement climatique dans l’une des six catégories : agriculture, énergie, forêts, genre, santé et eau. La réponse à  cette compétition a été impressionnante avec la participation de photographes et de réalisateurs en herbe dans chaque pays du continent africain. Parmi les photographies gagnantes, des images fortes de sécheresse et d’inondation, ainsi que des solutions novatrices comme des panneaux solaires, des réchauds écologiques et des projets de déforestation entre autres. Campagne Globale La campagne C4C rassemble plus de 110 partenaires, y compris des organisations internationales, des réseaux sociaux, des agences de l’ONU, la société civile, notamment des institutions académiques, ainsi que des mouvements de la jeunesse et des représentants du secteur privé. Depuis son lancement au mois de septembre, le C4C a rassemblé une communauté Facebook de plus de 100 000 partisans avec des connexions en ligne hebdomadaires de six millions. Le Ministère italien de l’environnement est l’un des partenaires principaux et l’un membre fondateur de cette initiative. Dans son message, H.E. Corrado Clini, le ministre italien de l’environnement récemment nommé, a déclaré : « Le panorama des réseaux sociaux évolue rapidement et cela représente une excellente opportunité pour une discussion, un plaidoyer et une communication à  l’échelle internationale. La campagne C4C amplifie les idées locales et permet aux décideurs politiques d’écouter et d’apprendre grâce aux innovations qui surviennent dans toute l’Afrique, et permet de rassembler des citoyens engagés en matière d’environnement aux quatre coins du globe. » Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour La Banque Mondiale.

Etes-vous prêts pour Connect4Climate ?

La Banque Mondiale, en association avec plus de 30 partenaires mondiaux, a lancé l’initiative Connect4Climate à  la mi-septembre 2011. La campagne vise au travers d’une compétition photo/vidéo à  sensibiliser la jeunesse africaine, de 13 à  30 ans sur les grands enjeux du changement climatique. Durban en ligne de mire Les participants à  la compétition sont ainsi invités à  partager leurs histoires personnelles et leurs solutions pour un changement dans une des six catégories Connect4Climate: 1) Agriculture; 2) à‰nergie; 3) Forêts; 4) Genre; 5) Santé; et 6) Eau. La compétition se clôturera le 15 novembre 2011. Les vainqueurs de la compétition seront annoncés à  la conférence sur les changements climatiques des nations unies à  Durban en Afrique du Sud en décembre 2011. Parmi les prix figureront des sacs-à -dos solaires, des caméras vidéo et des tablettes tactiles. Les meilleures propositions recevront les prix durant une cérémonie de haut niveau et seront exposés durant la conférence. Pour Obiageli Ezekwesili, vice-présidente de la région Afrique de la Banque Mondiale : « La compétition Connect4Climate est une occasion d’exploiter le riche potentiel de la jeunesse africaine – en leur offrant une plateforme à  travers nos sites internet et nos pages Facebook – non seulement pour exprimer les défis du changement climatique de leur point de vue, mais également pour utiliser leur considérable potentiel en tant qu’agents de changement social, afin de sensibiliser et mobiliser autour de l’adaptation et l’atténuation du climat en Afrique ». Alors qu’il lançait la compétition durant la Conférence Ministérielle Africaine sur l’environnement (CMAE) a Bamako aujourd’hui, l’envoyé spécial de la Banque Mondiale sur le climat Andrew Steer a précisé que “ à  travers l’Afrique, il existe de nombreux cas exemplaires en termes d’actions prises pour répondre aux dangers du changement climatique. Ces histoires devraient être vues, lues et entendues autant par les jeunes que par les vieux en Afrique et dans le monde entier » Plus de 30 partenaires Connect4Climate soutiennent la compétition et la campagne, y compris des organisations internationales, des réseaux sociaux, des agences de l’ONU, des ONG, des institutions académiques, ainsi que la société civile, les secteurs privés et publics et les mouvements de jeunesse. Rendez-vous sur le site www.connect4climate.org

Climategate : Au-delà des commissions d’enquête

Deux comités britanniques, un comité néerlandais et un comité du Sénat américain ont enquêté sur le « Climategate » (la révélation par des emails que les scientifiques du Climate Research Unit (CRU) de l’Université d’East Anglia ont caché des données et saboté la publication de recherche d’autres scientifiques remettant en cause la version officielle du réchauffement climatique). Les trois premiers comités ont tiré les oreilles des scientifiques du CRU et de leurs collaborateurs – dont Phil Jones, Michael Mann, Keith Briffa et Kevin Trenberth – sans les traiter purement et simplement de fraudeurs. Le Rapport minoritaire du Comité sur l’environnement et des travaux publics du Sénat américain a cependant accusé les scientifiques de (a) entrave à  la diffusion des données et d’informations préjudiciables ; (b) manipulation de données pour tirer des conclusions préconçues ; (c) collusion à  la pression d’éditeurs de journaux qui ont publié des travaux mettant en doute le « consensus » climatologique ; et (d) avoir assumé des rôles militants pour influencer le processus politique. En fin de compte, deux choses sont claires. Premièrement, il est grotesque que les militants prétendent que la science établit un réchauffement global catastrophique : les emails révèlent des doutes et des oppositions, même parmi les vrais croyants du CRU. Deuxièmement, le Groupe d’experts intergouvernemental sur le changement climatique doit désavouer ses conclusions établies en 2001 — basées sur le « graphique en crosse de hockey » de Michael Mann utilisant des données basées sur les cernes des arbres — que le monde est aujourd’hui plus chaud qu’il ne l’a jamais été. Les données dendrochronologiques après 1961 indiquent un refroidissement, mais les températures réelles montrent un réchauffement. Ainsi, Jones a eu recours au « truc » d’entrelacer les données sur les cernes allant jusqu’à  1961 avec des températures effectives après 1961, fabriquant ainsi une tendance à  la hausse de la température constante au 20ème siècle. Cet entrelacement est malhonnête et une insulte à  la science. Pourtant, l’enquête indépendante ne l’a pas condamné, démontrant combien il est facile pour les enquêteurs-militants de pardonner les transgressions qui favorisent leurs propres desseins. Le GIEC doit revenir au consensus scientifique antérieur – défendu depuis son premier rapport en 1990 jusqu’à  2001 – que l’optimum climatique médiéval de l’an 800 à  1300 – bien avant que les combustibles fossiles n’aient été extraits – a été plus chaud qu’aujourd’hui. Ce n’est pas pratique pour les militants climatiques qui accusent les combustibles fossiles du réchauffement. Mais cela offrira aux citoyens des informations dont ils ont besoin avant de décider de dépenser des milliards dans la lutte contre un problème qui n’est peut-être pas réel. Pour faire la lumière sur ces deux questions, il est opportun de citer quelques-uns des mails. Phil Jones (à  propos des requêtes du sceptique McIntyre). « J’ai échangé quelques mails avec lui il y a quelques années quand il a voulu obtenir toutes les données de stations températures que nous utilisons ici au CRU. Je me suis caché derrière le fait que certaines données avaient été reçues de particuliers et non pas directement de services météorologiques à  travers le Global Telecommunications Service (GTS) ou par l’intermédiaire du GCOS. » Keith Briffa. « Je sais qu’il y a des pressions pour présenter une histoire bien lisse en ce qui concerne le réchauffement apparemment sans précédent depuis mille ans ou plus dans les variables muettes, mais en réalité, la situation n’est pas aussi simple. Nous n’avons pas beaucoup de variables muettes pour ces dates et celles que nous avons (au moins un nombre important de variables provenant des arbres) montrent un changement inattendu qui ne correspond pas au réchauffement récent… » Phil Jones. « La communauté scientifique s’en serait prise à  moi en termes non équivoques si je disais que le monde a refroidi depuis 1998. OK, il l’a fait, mais ce ne sont que sept années de données et elles ne sont pas statistiquement significatives. ». Trenberth, UCAR, 12 octobre 2009, « Nous ne pouvons pas expliquer l’absence de réchauffement pour le moment et il est ridicule que nous ne puissions pas. » Arrêt du réchauffement climatique ? Professeur Mojib Latif, un membre du GIEC, a récemment déclaré, « pour le moment, le réchauffement climatique s’est arrêté, et il peut même y avoir un certain refroidissement » Rompant avec l’orthodoxie du changement climatique, il a déclaré que les cycles d’oscillation nord-Atlantique (NAO) étaient probablement responsables d’une certaine partie du puissant réchauffement climatique mondial vu au cours des trois dernières décennies. La NAO entrerait maintenant dans une phase plus froide (New Scientist, septembre 2009). Le National Research Council nommé par le Congrès américain a conclu que « les incertitudes substantielles dans l’évaluation quantitative des changements de température à  grande échelle à  la surface autour de l’an 1600 ont diminué notre confiance en cette conclusion (la crosse de hockey) par rapport au niveau élevé de confiance que nous accordons au Petit à‚ge glaciaire et au réchauffement du 20e siècle. Encore moins de confiance peut être accordée aux conclusions de Mann et coll. (1999) que les années 1990 sont susceptibles d’être la décennie la plus chaude, et 1998 l’année la plus chaude depuis un millénaire. » Le Climategate fortifie mes propres convictions d’agnostique critique sur le réchauffement climatique. Nous en savons si peu sur la météo ou le climat que nous ne pouvons pas prédire la température dans cinq jours, et encore moins dans un siècle. Cela signifie également que nous en savons trop peu pour écarter les estimations vagues – comme les six scénarios du GIEC – d’une possible catastrophe. l’argument en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique ne repose pas sur des preuves établies de réchauffement, mais sur une assurance contre une catastrophe qui peut ne pas se produire. Si le public décide de dépenser un milliard de dollars dans une telle assurance spéculative, qu’il en soit ainsi. Je doute que ce soit le cas lorsque les gens apprendront que les prévisions catastrophiques du réchauffement climatique proviennent de vagues estimations, et pas d’une science établie.