Coupes Africaines des Clubs : Le Djoliba et Réal haut la main

Le week-end dernier a été marqué en football par les matches retour des compétions africaines. Les clubs maliens ont connu des fortunes diverses. Si le Djoliba et le Réal de Bamako franchissent l’étape suivante, le stade malien de Bamako et le Club Olympique de Bamako (COB) sont passés à  la trappe. Les deux clubs qui recevaient ont su tirer leur épingle du jeu en validant leur ticket pour le tour prochain des compétitions. La bonne note est à  attribuer au Réal qui a créé la sensation, en ligue des champions, en éliminant l’ogre nigérian, Eyimba. La victoire étriquée (1-0) du vainqueur de la ligue des champions d’Afrique en 2003 et 2004 n’aura pas suffi. Au finish les Rouges et Noirs se qualifient grâce à  leur victoire acquise de haute lutte et contre toute attente au Nigéria au match aller, sur le score de 2-1. Auréolés du statut de tombeurs des FAR du Maroc et d’Eyimba, les protégés de Nouhoum Diané sont désormais requinqués à  bloc pour la suite de la compétition. La probable prochaine victime de l’équipe de Djicoroni-Para s’appelle l’Espérance de Tunis, un autre grand nom du football africain. Le Djoliba haut la main Pari gagné également pour le Djoliba de Bamako. La marée rouge a emporté hier CS Don Bosco de la RDC, battu par la plus petite des marques, c’est-à -dire 1-0. Voilà  qui a suffi au bonheur des Rouges, battus à  l’aller 2-1, pour jouer les 8ème de finale de la coupe de la Confédération. Haro sur les voyageurs. Le Stade malien et le Club Olympique de Bamako COB respectivement en voyage au Soudan et en Côte d’Ivoire, ont été éliminés après leur contre-performance dans la capitale malienne. En ligue des champions, les Blancs de Bamako savaient que leurs chances étaient minces après le nul vierge face à  Al-Hilal la semaine dernière à  Bamako. Le miracle n’a pas eu lieu pour Pascal Janin et sa team. Ils se sont inclinés sur le score de 2-0. Le COB a connu la même fortune que le Stade malien. Déjà  fragilisé par une défaite à  domicile, 2-0, face à  l’Asec, les olympiens, effectuaient un voyage périlleux. Malgré nul (1-1), le parcours s’arrête pour eux pour cette coupe de la Confédération.

Présidentielle 2012 : Modibo Sidibé fin prêt ?

Est-ce la fin de 2 ans de rumeurs sur l’ambition de l’énigmatique Modibo Sidibé à  la présidentielle 2012 ? Proches, amis, partisans, tous réclamaient la candidature de l’homme. Mais il n’avait rien dit à  personne. Face aux sollicitations, Modibo Sidibé, haut cadre de l’Etat, avait simplement répondu qu’il allait réfléchir…». Comme pour prendre le temps de s’enraciner avec l’aide des clubs et associations et d’autres appuis plus solides. A-t-il finalement obtenu ces appuis ? Modibo Sidibé, l’homme d’Alpha Oumar Konaré et ATT ! l’homme à  la carrière administrative longue et riche, sera une grosse pointure parmi les candidats favoris à  l‘élection présidentielle 2012. La floraison de clubs et associations de soutien qui poussent comme des champignons au Mali comme à  l’extérieur, sont quelques atouts qui militent en sa faveur. Ministre dix ans durant sous le régime d’Alpha Oumar Konaré, secrétaire général de la présidence de la république sous ATT pendant 7ans , premier ministre du 26 septembre 2007 au 30 mars 2011, Modibo Sidibé aura gravi toutes les marches de la sphère administrative. Sauf une ! En démissionnant de la police pour se mettre à  la disposition de ses fans et amis qui ne cessent de le réclamer, l’enfant du capitaine Mamadou Sidibé, frère cadet de l’ancien candidat à  l’élection présidentielle Mandé Sidibé, et désormais ancien flic que nombre nos concitoyens considéraient comme celui à  même de parachever les œuvres titanesques entamées par Alpha Omar Konaré et Amadou Toumani Touré va-t-il enfin se hisser au sommet de Koulouba ? Il faut maintenant s’attendre à  une nouvelle donne dans le paysage politique avec cette démission qui pourrait bien susciter l’appel de certains partis politiques vers Modibo Sidibé. Le caractère et la et sa discrétion de l’homme lui ont conféré la stature d’un homme d’Etat aux yeux de beaucoup de Maliens.

Coupes africaines: Week-end de vérité pour les clubs maliens

Trois des quatre clubs maliens seront à  l’épreuve des joutes continentales ce week-end. Le Stade malien, seul club de notre pays détenteur d’un trophée africain, est de par son statut, exempté de l’examen préparatoire au niveau de la Ligue des champions. Tel n’est pas le cas de son co-licier malien et non moindre rival, le Djoliba qui doit rendre visite aux Sierra Léonais du East-end Lions. l’équipe de Hèrèmakono affronte donc ce samedi à  Freetown, une vielle connaissance du public sportif malien. En effet l’adversaire de l’équipe de Hèrèmakono avait été éliminée par le Stade malien, en 1994 en coupe des vainqueurs de coupe. Défaits (0-2) à  l’aller, les hommes du technicien Modibo Diawara ont gagné par le même score au stade Modibo Keà¯ta lors de la manche retour, grâce aux buts de Souleymane Sow (43e s/p) et Mahamadou Cissé dit Tostao, (90e), avant de s’imposer à  l’épreuve des tirs au but, (3 tirs réussis contre 2). Du Mighty Blackpool battu par le Djoliba (0-2) en 1975 à  l’équipe du Central parade mise en déroute par le COB, l’année dernière, (0-0 et 4-0), en passant par Old Edwardians surclassé par les Blancs, (0-3) en 1992, les équipes de la Sierra Leone ont toujours démontré une certaine identité de jeu. C’’est à  dire une remarquable fidélité à  un football technique, léché, trahi parfois par ses naà¯vetés défensives, mais qui n’abdiquent jamais de ses vertus collectives. Pour gagner ce pari difficile, il faudrait bien que les joueurs de l’entraineur Abdelmaleck évacuent complètement leurs doutes et fassent preuve de discipline de jeu et de cohérence dans leurs options tactiques. Le problème essentiel du Djoliba réside beaucoup plus au manque d’ambitions offensives de certains de ses animateurs de jeu qui se reposent (trop ?) longtemps sur la qualité de leur défense pour tenter de contrôler leurs adversaires. Du coup les Rouges deviennent les architectes de leur autodestruction. Ce qui est sûr le déplacement s’annonce périlleux pour les pensionnaires de Hèrèmakono, qui doivent puiser impérativement au fond de leurs tripes les ressources mentales et physiques nécessaires pour contrarier leurs adversaires de Freetown, trop souvent intraitables au stadium Siaka Stevens. Les Scorpions eux, ont quitté hier Bamako à  destination de Nouakchott pour défier les Mauritaniens du Tevragh Zeina, avec la volonté de ne pas rater leur grand retour sur la scène continentale. La dernière sortie africaine du Réal au passé brillant, remonte aux éliminatoires de la coupe des vainqueurs de coupe en 1997. l’équipe avait été dominée, (1-4) à  Rabat par les Forces armées royales du Maroc, (FAR) et a sauvé l’honneur au retour, en gagnant (1-0) au stade Modibo Keà¯ta. Un score trop insignifiant pour que les « Noirs et Blancs » puissent poursuivre l’aventure. Depuis, les héritiers de Metiou, Nani, Domingo, Fantamady Keà¯ta, Gouatigui, Amadou Samaké, Jardin, Vieux Pathé Diallo, Sidi Békaye Touré et autres, n’ont plus entrevu l’horizon des compétitions africaines. Il va falloir au Réal d’attaquer ce tour préliminaire de la coupe de la Confédération comme un mort de faim. C’’est à  dire avec efficacité, engagement mais aussi humilité. Les Scorpions, seul club invaincu du championnat national après 11 journées, pensent depuis quelques temps, beaucoup plus individuellement que collectivement. Les joueurs et le staff ne semblent pas faire tous les efforts nécessaires pour être meilleurs dans le jeu. Les Réalistes devront recouvrir toutes les vertus d’équipe au sens strict du terme, avant de s’aligner au stade municipal de Nouakchott face aux locaux du Tevragh Zeina, pour cette manche aller. Il faudrait bien que les hommes du technicien Moussa Keita dit Dougoutigui prennent des risques et se rassurent physiquement et psychologiquement pour réaliser leurs intentions. Ce n’est pourtant un secret pour personne : les Scorpions, même s’ils se maintiennent dans le peloton de tête du classement, sont toujours en panne de rythme. C’’est une grande équipe mauritanienne très ambitieuse et joueuse qui s’alignera demain après-midi face au Réal. Dans tous les cas de figure, il appartient au Réal de s’offrir le maximum de chances de qualification au tour prochain dès demain en Mauritanie. Pour le CSK, le plan de route semble d’une simplicité effarante. Il s’agit pour les « Boys » de réaliser ce dimanche au stade Modibo Keita, face au Difaâ Hassani el Jadidi, (DHJ) du Maroc, leur match le plus parfait et le plus accompli, avec beaucoup de buts pour espérer survivre dans cette compétition lors de la manche retour. Car les équipes marocaines, par expérience, ne réussissent pas beaucoup aux clubs maliens. Le jeu du DHJ est assimilable à  celui de toutes les équipes marocaines. Il est fait d’abord de solidarité et d’engagement. Les visiteurs vont sans nul doute effectuer un pressing incessant et un combat de tous les instants. Il va avoir beaucoup de contacts mais peu d’illumination peut être, pour égayer le public du stade Modibo Keita. Le DHJ club foot (Difaâ Hassani el Jadidi) créé 1956, affiche un palmarès de 3 finales de la coupe du trône. Sur le reste du continent, ils seront quarante ce week-end sur la liste de départ de la coupe de la Confédération. Quarante qui rêveront d’épouser la même trajectoire que celle du FUS de Rabat vainqueur de la dernière édition. Lorsque le Fath Union Sport avait entamé la compétition à  la même époque par une défaite contre le Diaraf de Dakar (1-2) qui aurait pu imaginer que 17 matches plus tard, les Marocains recevraient le trophée le 4 décembre 2010 à  Sfax en Tunisie, avec à  la clé un chèque de 660.000 dollars ? La coupe de la Confédération a consacré les deux dernières années des outsiders, le FUS succédant au palmarès au Stade malien, premier club de notre pays à  inscrire son nom au palmarès d’une épreuve continentale. Les grands ou présumés tels ne sont plus assurés de dominer la compétition, se battant entre eux pour la victoire finale. De toutes les équipes présentes au coup d’envoi, l’Africa Sport d’Abidjan est la seule à  avoir remporté la défunte Coupe des vainqueurs de Coupe ainsi que la Super coupe et le Daring Club Motema Pembe, la Coupe des coupes. Les Aiglons ivoiriens partiront à  la recherche des temps glorieux avec, à  leur tête, l’Italien Gianni Bortoletto dont la mission est déjà  de passer le premier cap, le FC Séquence, un club guinéen parfaitement inconnu en Afrique. Les Congolais du DC Motema Pembe, eux, vont rendre visite à  Zanzibar pour y affronter le meilleur club de l’à®le, KMKM, club de la Marine. Parmi les autres rencontres du tour préliminaire, on suivra le match de Wits University avec le représentant réunionnais St.Marienne. Les Sud-Africains reviennent en coupe d’Afrique six ans après leur dernière apparition et avec beaucoup d’appréhension. Le club n’a pas signé une victoire en championnat au cours des huit dernières journées. On aura également un œil sur le duel fratricide entre les Highlanders de Bulawayo et les Nchanga Rangers de Kitwe. Les têtes de série, l’Etoile du Sahel de Sousse, Ismaà¯li, la JS Kabylie et le FUS ont été dispensées du tour préliminaire et rejoindront les quarante qualifiés directement en 1/16è de finale. Dimanche 30 janvier au stade Modibo Keà¯ta 16h : CSK-DHJ

Inter de Milan bat TP Mazembe en finale de la Coupe du Monde des Clubs

Après le championnat, la Coupe et la Supercoupe d’Italie et la Ligue des champions de l’UEFA, C’’est le cinquième titre des Milanais cette année. Logiquement annoncé comme le Petit Poucet de cette rencontre, Mazembe ne semble pourtant pas perdu dans le grand jardin du Zayed Sports City. Au contraire, les Corbeaux balisent le chemin vers la gloire lorsque Miala Nkulukuta frappe depuis l’aile droite, mais au-dessus (10′). Malheureusement pour les champions d’Afrique, ce ne sera que l’arbre qui cache la forêt. Car un autre Africain joue dans le camp d’en face, un certain Samuel Eto’o, qui adresse une passe lobée parfaite à  Goran Pandev. Le Macédonien remporte son face à  face avec Muteba Kidiaba d’un petit extérieur du gauche (13′, 0:1). La première graine de la victoire est plantée. Elle devient rapidement une belle plante lorsqu’Eto’o se trouve à  la conclusion d’un centre en retrait de Javier Zanetti. Son tir à  ras de terre bat Kidiaba pour la deuxième fois en quatre minutes, alors qu’il n’avait encaissé aucun but en deux matches (17′, 0:2). Il se montre en revanche impérial devant Diego Milito, parti à  la limite du hors jeu (24′). Ce sauvetage redonne du courage aux Congolais et Dioko Kaluyituka donne un coup de hache pour tenter d’entailler la confiance de l’Inter. Mais Julio Cesar se couche sur sa frappe à  ras de terre (32′). Deuxième encoche lorsque le centre de Mulota Kabangu file devant les bois italiens sans que Kaluyituka ne puisse réagir (36′). Heureusement pour les Corbeaux, Milito entretient le suspense malgré lui en mangeant la feuille lors d’un deuxième face-à -face avec Kidiaba (43′). l’Inter termine sa récolte Après avoir repris des forces, les Congolais reviennent décidés à  montrer de quel bois ils se chauffent, mais le coup franc direct de Kabangu est renvoyé par le mur intériste (49′). Comme en première période, l’Inter se montre patient, prend le temps de construire ses actions et en récolte presque les fruits. Maicon déborde côté droit mais touche du bois (60′) tandis que Milito continue sa vendange personnelle en ratant une tête à  bout portant (61′). Mazembe répond par une frappe du capitaine Kazembe Mihayo, mais Julio Cesar veille au grain (62′). Le TP remet ça peu après et C’’est cette fois Mukok Kanda, entré à  la pause, qui parvient à  frapper dans une forêt de jambes, mais Lucio écarte le danger (64′). Les bruyants supporters congolais s’enflamment encore Kaluyituka hérite d’un bon ballon, mais il manque son dribble devant le portier brésilien (75′). l’attaquant des Corbeaux se met encore en évidence à  la réception d’un centre de Kabangu, mais Julio Cesar a encore le bon réflexe, avant d’être suppléé par Ivan Cordoba (80′). Ce qui devait arriver arrive, le roseau milanais plie sans rompre, et Mazembe reçoit le retour de bâton. A peine entré en jeu, le Français Jonathan Biabiany hérite d’un ballon de Dejan Stankovic par-dessus la défense, élimine Kidiaba et finit le travail (85′, 0:3). La moisson milanaise est terminée et Javier Zanetti peut tranquillement aller soulever son cinquième trophée de l’année. Après deux Coupes intercontinentales en 1964 et 1965, les Nerazzurri montent sur le toit du monde pour la troisième fois et succèdent au FC Barcelone.

TP Mazembé: L’exploit historique!

TP Mazembe sur el toà®t du monde Qui l’eut crut ? l’Afrique aura désormais une légende de plus et pas des moindres! Le Tout Puissant Mazembe est depuis hier la première équipe du continent à  jouer une finale de la coupe du monde des clubs.Impérial face aux Sud-américains du Sporting Club Internacional Porto Alegre du Brésil, les Corbeaux ont exploité leur réalisme. Deux splendides buts œuvres de Patou KABANGU à  la 53e minute et Alain KALUYITUKA à  la 86e minute ; une enroulé du numéro 11 qui ne donnera aucune chance au gardien brésilien regardant sans arguments comment la balle mourait au fond des filets et à  5 minutes de la fin, le numéro 15 d’un passement de jambes exceptionnel tire puissamment dans l’angle fermé de RENAN pour un deuxième but anéantissant les espoirs des Brésiliens à  la découverte de la magique équipe du TP Mazembe. Derrière ce réalisme des Corbeaux d’Afrique, le Sporting Club Porto Alegre aura bien possédé la balle, bénéficier les occasions les plus tranches, ignorant que le dernier rempart du TP Mazembe, le gardien Robert KIDIABA pouvait à  lui seul démontrer sa classe en stoppant net toutes tentatives adverses. Faire briller les couleurs du continent En attendant de connaà®tre leur adversaire de samedi, qui sera le vainqueur de la rencontre Inter Milan-Seongnam Ilhwa, les Corbeaux savouraient leur réussite. A commencer par leur gardien Robert Kidiaba, auteur hier de plusieurs parades déterminantes en première période, alors que le score était encore nul et vierge. Et dire que l’international congolais avait décidé de raccrocher les gants l’an passé à  pareille époque, après son expulsion face à  Auckland City. Mais le grand Robert a finalement rempilé pour le plus grand bonheur du Tout Puissant, et du public, qui a pu admirer sa célébration spectaculaire des buts de son équipe. « Je voulais effacer ce mauvais souvenir et aider mon équipe plutôt que la pénaliser. Mais il ne faut pas retenir les performances d’un joueur. C’’est une équipe soudée et bien préparée qui a réalisé cet exploit. Nous sommes fiers de porter haut les couleurs de l’Afrique », a déclaré Kidiaba à FIFA.com après la rencontre. « On imagine que tout le peuple congolais, et J’espère africain, est derrière nous, comme tout le continent a soutenu le Ghana en Afrique du Sud. l’Afrique devait vivre une grande année 2010, mais la Coupe du monde a été un peu décevante pour les équipes africaines. Mais le Ghana nous a montré la voie. Nous sommes désormais en finale et la Coupe nous tend les bras. On espère avoir le bras assez long pour l’attraper », a conclu le portier. Sans sombrer dans le triomphalisme, son entraà®neur, Lamine Ndiaye, ne disait pas autre chose. Arrivé en septembre dernier pour remplacer Diego Garzitto, le technicien sénégalais a transformé un club poussif en phase de poules de la C1 en machine de guerre. « C’est quelque chose de spécial pour nous. Nous sommes ici pour représenter l’Afrique. Par conséquent, je suis sûr que toute l’Afrique sera fière de notre travail. Nous avons cru en nos chances. En remportant cette demi-finale, nous avons démontré que nos joueurs avaient un niveau très élevé. C’est une victoire formidable. C’est magnifique pour les joueurs, pour le peuple congolais et pour l’Afrique. Tout le continent peut être fier de cette équipe », a déclaré l’ancien sélectionneur des Lions de la Teranga après la rencontre.

Coupe Africaine des Clubs : les derniers résultats

Les 3 clubs maliens figurant dans la course de la Coupe CAF ont à  présent des postures qui diffèrent. Ils ont connu diverses fortunes le week-end dernier. C’’est le Club olympique de Bamako qui mord la poussière, après un brillant début de compétition. Le Djoliba AC qualifié Le Djoliba qui représentait le Mali en ligue des Champions se déplaçait à  Dakar pour affronter la linguère de Saint-Louis du Sénégal. Vainqueurs au match aller à  Bamako (1-0), le Djoliba se devait de conserver le résultat ou s’imposer. Au terme d’une bataille sans merci, la Linguère du Sénégal marque son seul but de la partie par Moussa Baye Thiam à  la 39ème minute. Le Sénégal réfait ainsi son retard. Ce qui va conduire les deux équipes à  la séance des tirs au but. Et C’’est le Djoliba qui au bout du compte se qualifiera en réussissant 4 tirs contre 3. Le Djoliba qui revient de très loin est ainsi propulsé en huitième de finale. Mais là  à  ce niveau, C’’est un grand défi qui les attend, car le prochain adversaire du Djoliba s’appelle le Tout Puissant Mazembé de la République démocratique du Congo (détenteur du trophée et vainqueur de la Super Coupe d’Afrique). Le match aller se disputera le week-end des 23, 24 et 25 avril et le retour 7, 8, 9 mai 2010 à  Kinshasa. Le Stade malien, fort de son statut de leader se le disputait avec Sewé Sports d’Abidjan (Cote d’ivoire). Le match aller qui s’est déroulé à  Abidjan a été douloureux pour les Blancs de Bamako qui ont encaissé 2 buts (0-2). Un devoir de victoire s’imposait donc aux poulains de Djibril Dramé. Dans un Stade Modibo Keita archi-comble de supporteurs des Blancs, le Stade s’affirme dès les premières minutes en ouvrant le score à  la 20ème minute. Une œuvre bien concrétisée par Cheibane Traoré. (1-0). La bataille du Stade De retour des vestiaires, le Stade intervient à  nouveau pour corser l’addition à  la 64ème minute du jeu. C’’est à  l’épreuve des tirs au but que les Blancs décrocheront leur ticket pour les huitièmes de finale en marquant 4 tirs contre 3 pour Sewé. C’’est dire que le vainqueur 2010 de la Coupe CAF poursuit sa belle aventure. Son prochain rival sera le USF (Union sportive Fath) de Rabat (Maroc). Le match aller est prévu à  Rabat le week-end des 23, 24 et 25 avril et le match retour 7, 8 et 9 mai prochain à  Bamako. Le COB éliminé Quant aux olympiens, le COB, ils ont leur dernier adieu à  la compétition, suite à  leur débâcle contre le Primeiro d’Agosto d’Angola (3-0) à  Luanda. Le sort du COB semblait déjà  scellé dès le match aller à  Bamako, ou les hommes de Ibrim Diallo ont concédé le nul (0-0). Désormais, il faudra retenir que le Mali ne compte que deux représentants dans la course vers le prestigieux trophée de la CAF.

Mémorandum des Clubs de Ligue 1 sur le litige Sponsoring

Depuis la saison 2007- 2008, l’opérateur de téléphonie SOTELMA a décidé d’accompagner un certain nombre de clubs de ligue 1 dont le Stade Malien de Bamako, le Djoliba AC, le COB, le Onze Créateurs, l’AS Bakaridjan, l’AS Réal, le CSK et ce, pour des périodes allant de deux à  trois ans, soit jusqu’en 2011 pour la plupart des contrats. Après ces clubs, le même opérateur a étendu son accompagnement aux clubs de Ligue 1 restants ainsi qu’à  l’ensemble des huit ligues de football de notre Pays. A ce jour, la Sotelma est liée à  l’ensemble des 14 Clubs de Ligue 1 jouant le Championnat National du Mali. Les obligations qui incombent aux clubs engagés sont, entre autres : •Faire la promotion de la SOTELMA et de ses produits partout o๠ils sont amenés à  se produire (maillots, panneaux, banderoles, affiches etC’…) floqués au logo de SOTELMA. •Ne pas entrer en partenariat avec une autre entreprise du secteur des télécommunications. Le 5 janvier 2010 à  16 h 30 m, le Comité Exécutif convia en réunion, les 14 clubs de ligue 1 pour leur notifier son intention de s’engager avec l’opérateur de téléphonie Orange Mali pour une durée de cinq ans. A l’occasion, le comité exécutif a annoncé que le contrat qui le liera prochainement à  Orange Mali était confidentiel et que la seule rubrique pouvant intéresser les clubs de ligue 1 était l’enveloppe de 350 millions de francs CFA proposée par Orange pour le championnat et sur laquelle il se proposait de partager aux clubs, 136 millions de francs CFA soit 9,5 millions par club. Devant le rejet de cette proposition par les clubs, le CE réévalua cette masse à  partager à  175 millions de francs CFA soit 12,5 millions par clubs. Interrogé par les clubs sur le choix d’ORANGE, le CE a affirmé n’avoir reçu aucune offre formelle de la SOTELMA alors que le PV d’une réunion tenue entre le CE et la SOTELMA une heure avant la rencontre avec les clubs prouvait le contraire. Il convient de préciser que dans le même temps, chacun des clubs constituant la Ligue 1 était approché par la SOTELMA avec une offre nettement plus avantageuse. D’abord parce qu’elle offrait déjà  son accompagnement à  la moitié des clubs de L1 depuis 2008 ensuite parce qu’elle proposait 30 millions de francs CFA par an pour le Stade Malien de Bamako et le Djoliba et 22 millions par an à  chacun des douze autres clubs de L1 et cela sur les cinq prochaines années. En outre, la SOTELMA s’est engagée à  offrir deux jeux de maillots par an à  chacun des 14 clubs de Ligue 1 et à  verser un complément de 20 millions CFA par an à  chaque club engagé en compétitions de la CAF. Ces propositions étant à  l’évidence plus avantageuses, les clubs n’étant pas encore sous contrat avec la SOTELMA ont, à  leur tour, décidé de s’engager à  la suite de ceux qui étaient déjà  sous contrat avec pour conséquence, l’engagement de l’ensemble des clubs de L1 avec la SOTELMA. Obligations Dans une lettre datée du 09 Février 2010, le Collectif des clubs de Ligue 1 a informé le Comité Exécutif des relations contractuelles liant lesdits clubs à  la SOTELMA tout en précisant les obligations leur incombant à  ce titre. En réponse, par sa lettre du 18 Février 2010, le Comité Exécutif tout en félicitant les clubs n’a émis aucune réserve par rapport au contrat avec SOTELMA sauf a sollicité des clubs une rencontre destinée à  trouver une plateforme qui permettrait à  chaque partie d’honorer les engagements souscrits vis à  vis de son partenaire. Depuis, les membres du Collectif et ceux de la Fédération se sont rencontrés à  deux reprises sans solution possible au problème posé lié au refus de la Fédération de laisser les Clubs déployer des banderoles portant mention de la SOTELMA quand, dans le même temps, les matchs de Championnat se déroulent dans un environnement garni de panneaux ORANGE. Mieux, les banderoles attachées par les clubs à  l’occasion des matches sont enlevées voire confisquées par le service de maintien d’ordre sur instruction du Comité Exécutif donnant lieu à  des tiraillements avec les supporteurs chargés de cette tache. Si à  chaque occasion, les clubs ont accepté de reculer afin que les rencontres puissent se dérouler dans la sérénité, C’’était avec l’espoir que le Comité Exécutif comme il l’a promis, trouverait une solution acceptable pour tous. A l’évidence, le comportement de rupture affiché par le bureau fédéral ne milite pas en faveur d’une telle solution et les clubs ne sauraient sans risque d’engager leur responsabilité respective vis-à -vis de la SOTELMA se complaire d’une situation o๠ils sont non seulement empêchés d’honorer leurs engagements mais aussi, conduits à  jouer dans un environnement décoré du logo ORANGE concurrent de leur sponsor. Ce comportement qui manque de sagesse, peut aboutir à  tout moment à  des débordements incontrôlables dont on ne manquera pas de les tenir pour responsables et C’’est la raison pour laquelle et à  l’unanimité, les clubs de ligue 1 ont décidé de suspendre leur participation au Championnat en attendant la résolution de cette crise. A cet effet, ils ont sollicité la médiation du Comité National Olympique ainsi que celle du Ministre de la Jeunesse et des Sports afin qu’un dénouement heureux soit trouvé à  ce dossier dont la gestion par le Comité Exécutif peut susciter de nombreuses questions. Quand on sait que dans certains pays limitrophes o๠coexistent plusieurs sociétés de téléphonie qui sponsorisent le football, pourquoi n’avoir pas organisé un appel d’offres entre tous les partenaires intéressés pour donner à  la Fédération plus de moyens financiers? s’agissant du Championnat National et dans la mesure o๠l’ensemble des acteurs engagés sont sponsorisés par la SOTELMA et ce, dans des conditions plus avantageuses que celles offertes par le Comité Exécutif et son partenaire, est il concevable d’accorder à  ORANGE, concurrent du partenaire des clubs, une exclusivité sur le championnat voire plus de visibilité ? Pourquoi avoir retenu le moins disant quand on sait que l’enveloppe d’ORANGE était de 2,250 milliards alors que celle de la SOTELMA s’élevait à  2,635 milliards de FCFA.Quand une entreprise s’engage à  investir pour le développement de notre football et que l’instance dirigeante décide de l’affectation du montant, que peut il y avoir de confidentiel dans ce partenariat ? Si le contrat conclu par le Bureau fédéral avec ORANGE est confidentiel et considérant qu’un contrat ne peut s’opposer aux tiers que s’ils en ont connaissance, les clubs peuvent ils être engagés par un contrat dont ils ignorent le contenu et de plus conclu postérieurement à  celui signé par eux? Enfin, sur quel fondement juridique le Comité Exécutif se base-t-il pour prendre pour le compte des clubs des engagements en matière de sponsoring et vouloir leur imposer l’image de son partenaire ORANGE ? De la réponse à  toutes ces questions et d’autres qui ne sont pas ci-dessus exposées, dépend la résolution de cette crise dont la Fédération est seule responsable dans la mesure o๠faisant fi de l’opposition des clubs, elle s’est engagée avec ORANGE en sachant que l’ensemble des clubs de Ligue 1 était sous contrat avec la SOTELMA et certains depuis la saison 2007-2008 et que les engagements souscrits par lesdits clubs ne leur permettaient pas d’entrer en partenariat avec une autre entreprise de télécommunications.

Football : Femafoot vs Clubs de Ligue 1, le torchon brûle

Entre la Fédération Malienne de Football et les clubs, la tension est bien réelle. Selon nos sources, cette crise couvait depuis bien longtemps. Opposant la fédération aux 14 clubs de première division, ces derniers ont menacé de suspendre leur participation au championnat national. Boycott du championnat national Les prémices de cette menace ont été signalées le week-end dernier avec la double confrontation programmée à  Bamako par la Fédération. ASKO-Onze Créateurs et Réal-Bakaridjan. Un seul club s’y est présenté. « Dans une correspondance adressée à  la fédération, nous avions annoncé le boycott de la compétition tant qu’ils ne pourront honorer engagements vis-à -vis de leur sponsor, la Sotelma », affirme un président de club. En effet, au terme des contrats de sponsoring avec l’opérateur de téléphonie Sotelma, des obligations incombaient à  la Fédération Malienne de football, celles de faire la promotion de la Sotelma et de ses produits partout ou les clubs sont amenés à  se produire (maillots, panneaux, banderoles, affiches marqués au logo du partenaire). Ne pas entrer en partenariat avec une autre entreprise du secteur des télécommunications…etc.. Approché par nos soins, un président de club a signalé que « pour éviter la crise, nous avons sollicité la médiation du Comité national olympique et sportif (CNOS) et celle du ministre des sports. Malheureusement, cela a tourné à  l’échec. C’’est pourquoi, nous clubs de ligue 1, refusons de nous inscrire dans une démarche qui déboucherons sur du néant et à  notre dépend ». Les 14 clubs ont donc décidé de suspendre leur participation au championnat national « jusqu’à  la mise en place de conditions nous permettant de tenir nos obligations contractuelles ». La sotelma « trahie » ? D’autre part, la Sotelma, sponsor historique du football malien se dit trahie par la FMF, au profit de la Société Orange Mali. « Il y a un flou total dans la prise de position de la FMT et la Sotelma » estime le Secrétaire Général de la Sotelma, D. Sissoko. Or, dit-il, la Sotelma a toujours soutenu le football malien, à  travers la fédération. De plus en plus, nous nous sentons trahis par cette même fédération qui nous a caché qu’elle était en pourparlers avec la société Orange Mali ». Ce qui au yeux des responsables de la Sotelma n’est ni plus ni moins d’un acte d’ingratitude envers l’opérateur historique de télécommunications. La Femafoot et les 14 clubs n’ont pas réussi à  accorder leur violon. La réunion de conciliation qui s’est tenue mardi dernier, sous la présidence du ministre des Sports, a accouché d’une souris. Il est plus que jamais temps, pour les protagonistes de cette crise d’enterrer la hache de guerre pour le salut du football malien. Ce sport noble n’a nullement besoin d’un scénario conflictuel. Le Mali a d’énormes défis à  relever sur le plan international. Nul n’a intérêt aujourd’hui à  ce que le football coule !