Saisie de cocaïne pure à l’aéroport de Bamako

Une jeune sénégalaise répondant au nom de Maguette Thiam a été arrêtée à  l’aéroport international de Bamako-Sénou en début de semaine. Elle venait de Lomé via Addis Abeba à  bord d’un vol d’Ethiopian Airlines et devait rallier Dakar par la voie terrestre. C’’est grâce à  la coopération entre la Cellule Aéroportuaire Anti-Trafics/Antenne de l’Office Central des stupéfiants (CAAT/AOCS) et les autres aéroports que la jeune dame a été interpellée et fouillée, a indiqué le capitaine Alhader Yoro Maà¯ga, Chef de la CAAT/AOCS. « Au cours de la fouille, nous avons constaté que dans son sac à  dos, il y avait un cartable et une doublure dans le croisement intérieur du sac. Après avoir déchiré la doublure, nous avons trouvé un premier paquet. Une autre plaque a été dissimulée dans le cartable que nous avons déchiré. Une analyse rapide a révélé une réaction à  la cocaà¯ne » a expliqué le capitaine Alhader Yoro Maà¯ga. Les deux plaques pèsent 1.689kg. La deuxième affaire concerne deux Nigérians, l’un en en provenance de Sao Paulo et l’autre de Rio de Janeiro. Tous deux ont transité par Lisbonne avant de débarquer à  Bamako. A leur arrivée à  l’aéroport vers 1h40, ils ont été ciblés et soumis à  un test urinaire. Lors de l’interrogatoire, Obirefu et Adiegwa ont déclaré avoir avalé des capsules contenant de la cocaà¯ne et pèsent entre 17 et 20g. Ils n’ont pas fini de faire ressortir toutes les capsules contenant de la cocaà¯ne pure au moment o๠la saisie a été présentée à  la presse qui en a dénombré une centaine. « C’’est après l’enquête qu’on pourra peser le tout et donner le poids réel » a poursuivi le capitaine. La jeune sénégalaise est actuellement à  la disposition de la justice, les deux autres le seront, lorsque l’enquête préliminaire sera terminée. Quelle est la destination finale des saisies ? « Beaucoup s’interrogent sur la fiabilité des saisies. La lutte contre la drogue est une chaà®ne. Après l’interpellation, la justice fait son travail, les saisies sont mises sous scellé et envoyées à  la direction de la pharmacie et du médicament pour destruction, mais d’abord un test d’échantillonnage est fait pour vérifier si C’’est ce qui a été réellement saisi » a déclaré M. Kanouté, chargé de communication à  la direction de l’office central des stupéfiants. Pour plus d’efficacité, les agents demandent des meilleures conditions de travail notamment la motivation pour éviter la tentation, surtout que les saisies se font tout le temps. « Ceux qui sont dans la lutte contre les stupéfiants et leur famille sont exposés à  tout, même au narcotrafiquant. Si le personnel est bien motivé, ça va les mettre à  l’abri de beaucoup de choses » a souligné le capitaine. Actuellement le kilo de cocaà¯ne sur le marché européen varie en 60 et 70 Millions de FCFA a ajouté le chef de la CAAT.

L’intervention française perturbe le trafic de cocaïne vers l’Europe

Le conflit au Mali a des répercutions sur le trafic de cocaà¯ne. Il perturbe l’une des grandes voies d’acheminement qui traverse le Sahel vers l’Europe. Mais les trafiquants se seraient déjà  adaptés en modifiant leurs trajets. Depuis une dizaine d’années, l’Afrique de l’Ouest est devenue une des plaques tournantes du trafic de cocaà¯ne latino-américaine vers l’Europe, profitant de la pauvreté et de la faiblesse étatique des pays de la région. La drogue arrive par bateau dans le golfe de Guinée ou par avion par des vols directs Venezuela-Mauritanie ou Mali, avant d’être stockée puis redistribuée, par la route, notamment via le Sahel, vers les rives sud de la Méditerranée. « Autoroute A-10 » : c’est le surnom donné par les spécialistes à  la plus importante voie d’acheminement de la drogue, le long du 10è parallèle, avant de remonter à  travers le désert vers l’Europe. Un rapport de 2009 de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) évaluait à  quelque 250 tonnes la quantité de cocaà¯ne qui avait déjà  transité par cette voie. 10% de la cocaà¯ne arrivant en Europe passerait par l’Afrique Selon Alain Rodier, directeur de recherches au Centre français de recherches sur le renseignement (CF2R), 10% de la cocaà¯ne arrivant en Europe passe par l’Afrique. Cet ancien officier de renseignement ajoute que les révolutions arabes en Tunisie et en Libye, puis le conflit au Mali, ont déstabilisé les routes de la cocaà¯ne mais que les trafiquants, « démontrant leur capacité d’anticipation, continuent à  faire leur business en passant par d’autres routes ». Pour Mathieu Guidère, universitaire et islamologue, l’intervention militaire française au Mali a été un « coup de pied dans la fourmilière qui a totalement perturbé les trafics de drogue, d’armes et d’immigration clandestine dans la région, faisant éclater tous les réseaux qui passaient par le nord du Mali ». 10% pour les mouvements islamistes Tous les trafiquants payaient aux mouvements islamistes un droit de passage de 10% calculé sur la valeur globale de la cargaison, « certains groupes armés assurant en plus – contre rémunération – une protection du convoi », explique ce chercheur. Dans la région, poursuit Mathieu Guidère, « tout le monde a fichu le camp mais chacun essaie de reconstituer ses filières d’acheminement de drogue ou d’armes ».

« Avion de la drogue » au Mali: six suspects recherchés

Le Mali recherche six personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’affaire d’un avion chargé de cocaà¯ne qui avait atterri en novembre 2009 dans la région de Gao (nord), ont indiqué jeudi à  l’AFP des sources proches de l’enquête, après l’interpellation de deux suspects. Les six suspects sont en fuite et certains d’entre eux sont de richissimes commerçants, ont indiqué différentes sources sécuritaires suivant l’enquête et des personnes très proches du dossier. Pour le moment, « nous avons écouté et relâché des élus, des protagonistes. Personne ne sera protégé, le gouvernement nous a donné le feu vert sur l’affaire », a déclaré un enquêteur, sans donner de nombre. Mercredi, plusieurs sources avaient révélé à  l’AFP l’arrestation de deux hommes considérés comme de « grands suspects » dans le cadre de l’enquête, sans indiquer leur identité ni la date de leur interpellation. Sur des photos prises après leur arrestation et montrées à  l’AFP, on voit un quinquagénaire chauve et un quadragénaire à  la petite moustache, tous deux de peau claire, vêtus de boubous. Il s’agit de « Didi Ould Mohamed, originaire du Sahara occidental ayant également la nationalité malienne, et Mohamed Ould Sidi Hamed, de nationalité malienne », a précisé jeudi à  l’AFP une des sources proches du dossier. Les deux hommes se présentaient comme des commerçants. Didi Ould Mohamed, natif de Lâayoune (Sahara occidental), vivait entre les camps de Tindouf (extrême sud-ouest algérien) et le Mali, o๠il a de la famille, selon les différents interlocuteurs interrogés par l’AFP. Il maà®trise « parfaitement l’espagnol » et « l’enquête cherche à  confirmer son rôle entre cartel de drogue latino-américain et filière de trafiquants en Afrique de l’Ouest », a expliqué une des sources. Les services de sécurité étrangers ont mis à  la disposition du Mali des éléments « accablants » sur les deux hommes, qui étaient en cours de vérification. Près de dix personnes ont été arrêtées au Mali dans le cadre de l’enquête sur cette affaire. Parmi elles, figure un pilote français, appréhendé le 7 mars et soupçonné d’être impliqué dans divers trafics de drogue. Début novembre 2009, un Boeing 727 venant du Venezuela et transportant de « la cocaà¯ne et d’autres produits illicites », selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), avait atterri dans la région de Gao. L’appareil avait déchargé son contenu puis avait été incendié par ses utilisateurs, selon des recoupements de l’AFP. L’Afrique de l’Ouest est présentée comme un point de transit important dans le commerce de drogue d’Amérique latine vers l’Europe. Plusieurs bandes de trafiquants sévissent dans le Sahara, de l’Algérie à  la Mauritanie en passant par le Mali et le Niger.

Affaire du cargo de la drogue, Eric Vernay soutenu par la France

l’on se souvient des ces photos des morceaux de la carlingue calcinée de l’avion, surnommé «Â Air Cocaine », retrouvés dans le désert malien près de Gao, avec sa cargaison illicite mystérieusement disparue. Et sans que l’on puisse faire la lumière sur ce qui s’était réellement passé. Aujourd’hui, de nouveaux éléments viennent étayer l’affaire. Cette fois, C’’est Eric Vernay, un français qui est en cause. Interpellé le 8 mars dernier près de son domicile sis à  Torokorobougou par la Sécurité d’Etat, et remis à  Interpol-Mali, le cerveau présumé de cette affaire de trafic international de drogue a été déféré à  la prison centrale de Bamako le lendemain mercredi, informe l’Indépendant de ce lundi. Une interpellation, qui a aussitôt provoqué des réactions du côté français. Selon Bernard Valero, porte-parole du Quai D’Orsay, Bernard Valero « le dossier d’Eric Vernay, qui réside depuis plusieurs années au Mali, était suivi par le consulat de France à  Bamako dans le cadre de l’exercice normal de la protection consulaire « . Le contenu de cette protection consulaire ferait actuellement l’objet de discussions de haut niveau entre les autorités françaises et maliennes. Eric Vernet, est le DG de la société « AAA » Africa Air Assistance, une société spécialisée dans la maintenance et le trafic aérien, qui a été interdit de vols sur le territoire sénégalais pour opérations illicites, liées au trafic de drogue Mais elle continuait d’opérer des vols sur le territoire malien, et sans surveillance particulière, ce qui fait croire aux autorités qu’elle serait au coeur du trafic de drogue au Mali avec l’affaire du cargo. On cite également dans cette affaire, l’agence « Go-Voyages », victime collatérale, puisque AAA aurait obtenu des autorisations de l’ANAC (L’agence nationale pour l’aviation civile ), en usurpant ses documents. Des complices hauts placé? En interrogeant la directrice de l’ANAC, Mme Issabré, Interpol entend faire la lumière sur cette affaire et mesurer le degré d’implication de cet organisme chargé de délivrer les autorisations pour opérer et survoler le territoire malien. Selon lMme Hissabré, sa responsabilité se limiterait à  signer des documents, sur suggestion de ses services techniques. Selon certaines sources, elle aurait reçu un mot d’ordre « d’en haut » pour autoriser cet avion… Au-delà  des complicités à  établir et des coupables à  sanctionner, l’affaire Air Cocaine révèle surtout l’implication du Mali dans un trafic de drogue qui dépasse ses frontières, et s’étend à  la sous-région.

Le deal d’Al-Qaida au Sahel avec les cartels colombiens

Contrebande et rançons C’’est une jolie petite à®le de l’archipel des Bijagos, au large de a Guinée-Bissau. A peine un confetti, certes. Mais muni d’une piste d’aviation privée. l’endroit idéal pour un «sommet» top secret. Barons de la drogue colombiens, grands distributeurs africains, contrebandiers du «corridor sahélien» s’y sont entretenus fin octobre avec un certain Abdelkrim le Touareg, émir d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). C’’est du moins ce que la CIA aurait affirmé aux autorités, selon le quotidien France-Soir. Objectif: sécuriser le trafic de la cocaà¯ne colombienne ou vénézuélienne, qui est débarquée sur la côte ouest-africaine, stockée dans le nord du Mali, puis convoyée à  travers le désert du Sahara pour ensuite traverser la Méditerranée et envahir le marché européen. Car la «Sahel Connection» a subi un sérieux revers récemment, avec le coup de filet marocain contre des trafiquants qui avaient déjà  transporté 600 kg de coke. «Un pacte entre les narcos colombiens et l’Aqmi est plus que plausible», affirme à  Genève Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam). «D’un côté, les cartels de la drogue cherchent la protection de l’Aqmi, qui contrôle de vastes territoires du Sahara, connaà®t le terrain comme sa poche et dispose de complicités dans les polices, les armées et les douanes des pays que traversent les contrebandiers. De l’autre côté, les djihadistes diversifient autant que possible leurs sources de financement. Depuis longtemps, ils sont mêlés aux trafics d’armes mais aussi de sucre entre l’Algérie et le Sahel. Prises d’otages et demandes de rançons sont également devenues un business juteux depuis que l’Allemagne, la Suisse ou l’Espagne ont accepté de passer à  la caisse.» Une arme stupéfiante Mais C’’est bien le trafic de la drogue qui offre les meilleures perspectives. l’Aqmi aurait ainsi déjà  réussi à  engranger des millions et des millions de francs, qui serviront bien sûr à  financer leurs opérations terroristes. Car les liens entre narcotrafiquants et djihadistes ne datent pas d’hier. On se souvient par exemple de l’affaire «Air Cocaà¯ne»: en novembre 2009 un Boeing 727 atterrissait en catastrophe dans un champ de mines du nord malien. Avec à  son bord, paraà®t-il, dix tonnes de coke. Mais la marchandise aurait rapidement été déchargée par un commando de l’Aqmi. Puis l’avion, volontairement incendié. Reste une question: comment des islamistes peuvent-ils mouiller dans le trafic de stupéfiants, alors que pour les musulmans, la drogue est totalement «haram» (illicite)? «Toutes les grandes mosquées ont beau condamner à  la fois la consommation et le trafic, les djihadistes se réfèrent à  la fatwa du mollah Omar», explique Hasni Abidi. «Le chef taliban juge légitime tout ce qui sert à  affaiblir «l’ennemi lointain». La fin justifie les moyens.»

Cocaïne au Nord : Silence, ici,on planifie un trafic

Comme on aime le dire en langage Africain : « toujours pour le voleur, un seul jour pour le propriétaire ». Et les Maliens ne cessent de se poser des tas de questions : Est ce le manque de sécurité qui se fait grandissant dans le Nord Mali ? Est ce une faible implication des autorités ? Dans tous les cas, C’’est une véritable affaire d’état qui ne dit pas son nom, sinon comment comprendre la circulation d’une si grande quantité de drogue sous le ciel Malien et pourquoi ce silence des autorités Maliennes face à  la situation ? Un ressortissant de Mopti raconte : « moi ça ne m’étonne pas qu’un bœing transportant de la cocaà¯ne s’écrase au Nord, J’ai plusieurs fois vu tard dans la nuit, des 4à—4 remplies d’armes et escortées par des hommes en tenue, se diriger vers un dépôt qui se trouve derrière la gare routière de Mopti. J’ai tenté en vain d’en savoir plus mais un jour, J’ai failli y laisser ma peau. Je me suis alors précipité pour en parler à  un colonel de la gendarmerie que je connais très bien et je vous assure que ma surprise fut grande face à  sa réponse. Etant sur le toit de sa maison tout en regardant la direction que je lui avait indiqué, il me dit : «Â petit, je ne suis qu’un verre face à  un caillou, je le touche, il m’écrase, il me touche, je m’écrase ». je me suis posé beaucoup de questions et cette histoire s’est passée au moment o๠les rebelles tuaient nos frères comme des moutons sans qu’ils n’aient le droit de se défendre. La population malienne et les ressortissants étrangers sont inquiets de l’indifférence des autorités Maliennes face à  certaines situations. Les rebelles décident de mettre en danger la vie de milliers de personnes, et le 5 novembre 2009, ce Boeing vénézuélien retrouvé incendié à  14 km de la ville de Gao, s’ajoute à  la psychose ambiante. Le Tourisme s’en ressentira certainement et il ne fait plus de doute que le Nord Mali est devenu une zone à  risque, o๠toutes les dérives sont désormais possibles. Une situation à  surveiller de très près et face à  la menace terroriste.

Nord Mali : une zone du trafic de drogue en Afrique

Silence des Autorités maliennes A l’heure ou nous écrivons, les autorités Maliennes n’ont fait aucune déclaration sur cette affaire. A Dakar, Alexandre Schmidt de l’office des Nations Unies sur les drogues et le crime(ONDC), a pourtant déclaré l’existence d’un réseau international de trafic de drogue dans le Nord Mali et qui ne fait l’objet d’aucun doute. Ce dernier n’est pas passé par quatre chemins pour faire cette révélation qui semble laisser indifférent les autorités Maliennes. «Â Un Boeing parti du Venezuela a atterri sur une piste artisanale à  15 km de Gao (nord-est) avant de décharger de la cocaà¯ne et d’autres produits illicites », a indiqué le responsable régional de l’ONUDC Alexandre Schmidt lors d’une rencontre avec la presse. «Â Il a ensuite voulu décoller et s’est écrasé le 5 novembre », a-t-il ajouté. La quantité de drogue n’est pas connue. Mais, il a estimé qu’un Boeing peut transporter 10 tonnes de cocaà¯ne. Selon lui, la drogue n’a pas été retrouvée, l’agence internationale Interpol a été saisie et une enquête est en cours. Mais, il a indiqué que la carcasse de l’avion a été incendiée par les trafiquants pour faire disparaà®tre toutes les traces. Cet accident est-il un crash anodin ? Non! Répliquent certains analystes à  la déclaration faite par le responsable régional de l’ONUCI à  Dakar. Le mystérieux cargo de Bourem s’est normalement posé avant d’être incendié par les membres de l’équipage eux-mêmes et pour un but évident : faire disparaà®tre toutes traces compromettantes  de leur passage. Ils ont réussi. La très puissante organisation CAMORRA est semble-t-il passée par là », affirment d’autres sources. Une information à  confirmer… Nord Mali : zone de trafic illicite Selon les informations, il n’ y avait pas la moindre victime aussi bien à  l’intérieur de l’engin que dans les environs. Cette spécificité ne pouvait passer anodine pour les observateurs du Sahara malien. Pourtant d’autres sont convaincus qu’il s’agit d’un redécollage raté à  l’instar des multiples cargos qui atterrissent souvent sur les pistes naturelles du Tilemsi et larguent des cargaisons illicites. Il s’agirait, pour le crash de Gao à  Bourem, jeudi dernier, d’un équipage de narcotrafiquants colombiens, en l’occurrence des branches maliennes de la Camorra, ( mafia Sicilienne ) pour qui le Sahara malien est devenu un eldorado incomparable ces dernières années (…) Et, dans le but de détruire tous les indices possibles des origines, les trafiquants ont choisi d’incendier l’engin avant de s’évaporer dans la nature désertique. Ou sont ces narcotrafiquants à  l’heure actuelle ? La sous région Ouest Africaine, une plaque tournante La Mauritanie, l’Algérie et le Niger sont des pays frontaliers du Mali au nord et pourraient servir de destination pour ces narcotrafiquants afin d’y évacuer leurs marchandises. La bande sahélo saharienne est connue pour la trafic d’armes, le terrorisme et la drogue, qui viennent ternir l’image du Septentrion Malien. Un trafic qui semble échapper aux autorités Maliennes.

Crash du Boeing à Gao : plus de dix tonnes de cocaine à bord

Le Boeing venait du Vénézuela en Amérique Latine et c’est en ratant son décollage dans les environs de Gao, en 5è région du Mali qu’il s’est crashé. l’information a été rendue publique par l’agence France Presse, hier lundi. L’avion qui s’était posé sur une piste de Gao, aurait déchargé de la cocaine et d’autres substances illégales, avant de tenter un décollage qui a échoué, d’o๠le crash, une information relayée par un mmebre de l’Office des Nations-Unies sur les drogues et le crime (ONUDC) à  Dakar. Quant à  la quantité de drogue contenue dans l’appareil, elle est estimée à  plus de 10 tonnes, affirme, un expert » Ce genre de boeing, peut transporter plus de dix tonnes de cocaine ». Que faisait cet avion dans la zone ? O๠allait-il ? Autant de questions qui restent sans réponse, sauf celle d’un moyen de transport servant à  acheminer la drogue. A l’heure actuelle, on ne dispose pas d’informations quant à  la livraison effectuée au Mali. Mais Interpol a ouvert une enquête internationale. Ces derniers temps, l’Afrique de l’Ouest est devenue une plaque tournante du trafic de drogue, avec de nombreux pays de la sous région impliqués. Mais cette affaire du crash de Gao laisse perplewe les experts, car le mystère demeure autour de cet avion. Qui en sont les commanditaires ? Les destinataires, quant on sait que cette drogue transite vers le Nord et l’Europe o๠se trouvent les principaux clients ? Impliquer les Etats A part constater les dégâts, les autorités semblent pour l’instant insensibles à  la question du trafic de drogue. Certains pensant sans doute que leur zone n’est qu’un transit mais ce trafic génère des fonds colossaux et croisent des intérêts puissants de barons de la drogue. Il y a lieu de prendre la question à  bras le corps. Et la chose avait été soulignée l’an dernier lors du sommet de la CEDEAO à  Praia au Cap-Vert. Parce qu’il ne s’agit pas seulement du Mali mais de toute la sous région Ouest-Africaine. A part le capitaine Dadis Camara, en Guinée, qui en a fait son cheval de bataille, la question reste peu posée par nos chefs d’états Africains. Ce crash est l’occasion de remettre la question du trafic sur la table, avec celui des armes qui transite par le Nord du Mali. C’est aussi une affaire de sécurité nationale. Après les terroristes, voilà  que les barons de la poudre envahissent notre désert…