En 2013, la première greffe d’un coeur artificiel réussie !

L’année 2013 fut difficile et longue sur la planète terre et les grandes puissances ont tremblé cette année. La mort de Nelson MANDELA sera l’un des faits les plus marquants de l’année. La disparition du baobab modèle restera gravée dans les annales tout comme la naissance du bébé de Kate et William en Angleterre. Ces événements suivis aux Etats-Unis n’ont pas éclipsé l’attentat de Boston et les controverses sur le budget de la première puissance mondiale. A ses côtés, la Chine a sacrifié Boxilai pour envoyer des signaux aux activistes pendant qu’en Russie, Poutine libérait KHODORKOVSKI tout en courtisant l’Ukraine tenue de rester dans le giron soviétique au grand désespoir de l’Union Européenne. La même Russie refuse de lâcher Bachar El Assad avec la Syrie en proie à  une guerre interminable et l’Iran qui a fini par se débarrasser d’Ahmedinejad. l’alternance en Iran est peut-être l’une des notes positives de cette année d’autant qu’au Moyen-Orient, palestiniens et israéliens sont dans une spirale de violence à  surveiller de très près. Tout comme ces deux peuples, le pire a été frôlé entre les deux Corée qui se regardent toujours en chiens de faà¯ence. Le monde tremble Loin de là , en Amérique du sud, le Brésil a failli basculer du fait d’une population hostile à  la facture insolente des infrastructures du mondial de football de l’été prochain. Scénario similaire en Argentine o๠la présidente peine à  satisfaire les couches défavorisées que supporte le successeur de Benoit XVI, le Pape François élu par plusieurs magazines homme de l’année. Sans passer sous silence la mort d’Hugo Chavez, l’on notera la chute de Berlusconi en Italie, la destitution de Morsi, pourtant démocratiquement élu en Egypte, la liste macabre d’hommes politiques abattus en Tunisie, le pouvoir vacillant de Bouteflika en Algérie, les enlèvements de Boko Haram au Nigéria et au Cameroun et la prouesse d’Uhuru Kenyatta devenu président pour éviter la Cour Pénale Internationale.2013, C’’est aussi et surtout la guerre au Mali qui perdure malgré l’opération Serval. En sport, les amateurs de tennis et de football ont vu Roger Federrer perdre plusieurs places au classement ATP et Lionel Messi multiplier les absences sur les pelouses. Ces stars au chéquier fourni pourront durant leur moment de spleen réécouter les classiques de la voix puissante de Whitney Houston disparue quelques mois avant le pèlerinage à  la Mecque du rappeur Akon. Greffe d’un C’œur artificiel, une lueur d’espoir Une note heureuse ou plutôt une note d’espoir pour terminer, 2013 restera l’année de la première greffe artificielle réussie du C’œur. L’implantation d’un coeur artificiel chez un patient, réalisée le 18 décembre à  Paris par le professeur Christian Latrémouille et son équipe, constitue une triple prouesse : médicale, puisque c’est une première mondiale ; économique, car elle associe recherche scientifique et innovation industrielle et financière.

Vidéo : Le collectif « Cri de Coeur » dresse l’état des lieux de la situation humanitaire à Youwarou

Cette vidéo montre des images de la mission d’assistance humanitaire du collectif Cri de Coeur dans la ville de Youwarou située dans la région de Mopti. L’état des enfants malnutris, le cheptel décimé ou les populations privées de soins de santé ou de nourriture sont évoquées dans ces images qui peuvent choquer.

90 jours d’occupation du Nord, c’en est assez!

Malgré la pluie qui a arrosé la capitale malienne toute la journée, des militants et sympathisants de cette association ont fait le déplacement pour soutenir les organisateurs. « Aujourd’hui 28 juin 2012, jour pour jour, cela fait 90 jours que les populations du Nord sont sous occupation. A l’heure o๠nous vous lisons cette déclaration, la situation sécuritaire au nord du Mali, particulièrement dans la ville de Gao, est tombée dans une situation dramatique sans précédent », souligne le collectif dans une déclaration signée de son président, Almahady Moustapha Cissé. Pour lui, cette action a été aussi initiée en réaction aux événements dont Gao a été le théâtre du 25 au 27 juin. Il s’agit notamment de l’assassinat d’un élu local (Idrissa Omorou), la répression dans le sang d’une marche pacifique de protestation des jeunes de la Cité des Askia, et les combats meurtriers entre le MUJAO et le MNLA chassé de Gao. « Déjà  frappées par deux années de pénurie alimentaire, les populations du nord subissent un double traumatisme psychologique et moral, réduites aux pires privations d’eau, de médicaments, d’électricité, d’aliments de subsistance, les populations sont au bord du gouffre et chaque heure qui passe asphyxie davantage », déplore M. Cissé. Ce collectif a été la première association à  envoyer une caravane humanitaire dans les régions occupées. « l’inertie et l’inaction du gouvernement de la République du Mali, l’attitude de la communauté internationale et le comportement ambigà¼e de certains pays voisins qui continuent à  servir de bases arrières aux mouvements armés », indique le Collectif. Il invite le gouvernement à  prendre les mesures urgentes pour mettre fin à  l’occupation et réitère son soutien aux populations du nord du Mali. « Nous souhaitons la libération sans délai des régions occupées, la poursuite et l’arrestation des auteurs et complices de ces atrocités et assassinats ainsi que leur traduction devant les institutions judiciaires compétentes, la prise en charge des victimes et leurs ayants droits », exige le collectif dans la déclaration remise aux participants du sit-in et à  la presse. Pour sortir le Mali de cette impasse politique et sécuritaire, le Collectif Cri de Coeur et ses partenaires appellent les Maliens à  « la cohésion et la solidarité ».

Téléthon pour le nord: plus de 36 millions récoltés

La fête de la Musique a rimé cette année avec élan de solidarité. AUDACITY Services et la Croix Rouge Malienne ont en effet choisi la soirée du 21 juin pour organiser un grand concert de collecte de fonds au profit des populations du nord du Mali dans le cadre de l’initiative « Un Geste de C’œur ». Et C’’est le Premier ministre de la transition au Mali, Cheick Modibo Diarra en personne, qui a présidé l’événement. Un parterre de personnalités politiques, du monde sportif, associatif et de nombreux artistes étaient présents dans la grande salle du Centre International de Conférences de Bamako. A l’origine de ce projet l’Union des associations des artistes producteurs et éditeurs du Mali, qui est présidée par Salif Kéita. Une pluie de dons Comme le dit un proverbe bamabara « quand on donne, cinq francs, C’’est beaucoup, cinq mille, ce n’est pas trop ! ». Et les maliens, quelques soient leurs ressources ont tenu à  dire à  leurs frères et sœurs du nord du pays qu’ils n’étaient pas oubliés. Du Premier Ministre qui a donné la somme de 10 millions de francs CFA aux jeunes écoliers qui se sont sans doute privés de leur gouter du lendemain pour offrir 100 francs, ils étaient des milliers à  se manifester. Les artistes eux aussi n’ont pas ménagé leur peine. Dans leurs prestations, toutes gracieusement offertes, ils ont passé des messages d’unité, de réconciliation, de paix pour le Mali. Salif Kéita, Babani Koné, Baba Salah, Aria Arby, Bako Dagno, Oumou Dédé Damba, Vieux Farka Touré, ont joué, cela va sans dire, leur rôle de leaders d’opinion, d’éveilleurs de conscience. La soirée qui a pris fin aux environs de 1 heure du matin a permis de récolter quelque 36,6 millions de franc CFA. Mais les personnes de bonne volonté sont appelées à  continuer à  se manifester. Pour être encore plus fédérateur, les organisateurs invitent le public bamakois à  un autre concert qui se tiendra le 30 juin prochain au Stade Modibo Kéita, au prix de 2 000 FCFA l’ entrée. Pour faire des dons Coordonnées bancaires Account Name : CRM POUR UN GESTE DU C’ŒUR Bank Code: ML 090 Branch Code: 01001 Account Number: 0010181500034628 Clé RIB: 37 Code Swift Ecobank: ECOCMLBA Ecobank Mali – BPE 1272, Bamako Mali

Sidafoot 2012 : sous le signe du pardon et de la réconciliation

Selon l’initiateur de Sidafoot, Bouba Fané, par ailleurs directeur de l’agence «Â Mali Evènements », le sceau de la lutte contre le Sida doit être un facteur de cohésion et de réconciliation pour les Maliens. «Â Nous nous sommes dit qu’il fallait créer un évènement en lien avec les stars du ballon rond en l’inscrivant dans le cadre de la lutte contre la pandémie qu’est le VIH Sida », indique t-il. La nuit Sidafoot Œuvrant mains dans les mains avec le Haut conseil national de lutte contre le Sida (Hcnls), Bouba Fané, indique que les innovations de la présente édition sont importantes. «Â Les joueurs de football sont des vrais stars d’autant qu’ils sont très aimés par les populations jeunes ». «Â Nous avons approché les anciens et nouveaux talents du foot pour les intéresser au projet Sidafoot en espérant qu’ils serviront de vecteur pour lancer des messages forts dans le cadre de la lutte contre le Sida ». Au menu de cette 2 édition, la nuit du Sidafoot qui aura lieu au « Byblos » à  Bamako. Elle sera suivie mardi par le match gala qui opposera les anciens joueurs internationaux à  l’Association des journalistes sportifs du Mali (Ajsm). Une grande nuit de diner gala clôturera la 2ème édition de Sidafoot dans un hôtel de la place. «Â Le public invité sera habillé en blanc qui est la couleur du pardon et de la réconciliation. Nous voulons que tous les Maliens se réconcilient à  travers cet évènement. Surtout que l’avenir revient à  nous les jeunes ». Comme moyen efficace de lutte contre le Sida, l’initiateur de Sidafoot estime que le dépistage vaut mieux. l’initiateur de Sidafoot indique tout de même que l’organisation de la présente édition n’a pas été facile à  cause de la crise que le Mali traverse. «Â Nous avons grouillé pour que des stars acceptent de venir. Les internationaux maliens Seydou Keà¯ta, Kalifa Coulibaly, Cheick Fantamadi ainsi que les anciens comme Daouda Diakité, Mahamadou Diarra dit Maha seront de la partie. à‡a sera une véritable fête du football ».

Cri de coeur, c’est parti pour le 2è convoi !

Le convoi humanitaire en direction des régions nord du pays a quitté samedi 12 mai 2012 Bamako pour Tombouctou et Gao. Coordonné par le Haut Conseil Islamique (HCI), l’événement s’est déroulé devant le stade du 26 mars, en présence de plusieurs personnalités au nombre desquelles El Hadj Mohamoud Dicko, président du HCI, Cheich Chérif Madani Haà¯dara, le leader de Ançardine, Ichiaka Traoré, le président de l’AMUPI. Les Associations et ONG nationales, qui ont collecté des dons, étaient également présentes à  la cérémonie. Il s’agit notamment du Collectif Cri de C’œur, de la Croix Rouge, du COREN (Collectif des Ressortissants du Nord). Aussi, a-t-on noté la présence de quelques membres du cabinet du Ministère de l’Action Humanitaire, de la Solidarité et des Personnes Agées, mais aussi de la Direction National du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées. D’une durée d’environ une semaine, le convoi humanitaire, composé d’une dizaine de véhicules (camions remorques, bus, minibus, véhicules 4X4), acheminera, dans premier temps, vers le septentrion malien quelque 180 tonnes de vivres, médicaments et autres provisions collectés par les différentes associations. Selon Aboubacar Camara, le président de la Commission « Solidarité avec le Nord » au niveau du HCI, GAO recevra 80 tonnes, Tombouctou 60 tonnes et Kidal 40 tonnes. Avant que le convoi ne s’ébranle, le président du Haut Conseil Islamique, El Hadj Mohamoud Dicko, C’’est avec « un pincement au C’œur » qu’il préside cette cérémonie. « La cause qui nous réunie n’est pas du tout réjouissante. Elle est plutôt douloureuse ». Pour l’imam Dicko, la situation de « nos frères » au nord est plus que « désastreuse » et « dramatique ». Appelant les maliens « à  avoir la foi », car la « situation n’est guère désespérée ». Il a appelé les maliens à  un « sursaut national » ne devant compter sur leurs propres forces, d’autant que l’aide extérieur n’est qu’un appoint. Le président du Haut Conseil Islamique n’a pas manqué de remercier le gouvernement malien pour son appui. Mais aussi les autres donateurs, notamment musulmans pour leur « générosité ». M. Dicko a enfin invité les occupants du nord à  plus de retenu, non sans saluer leur bonne volonté pour l’acceptation du convoi humanitaire. La cérémonie a été marquée la lecture du coran et des bénédictions, prononcées par le leader religieux de Ançardine Cheich Chérif Madani Haà¯dara.

Cri de cœur repart dans le Nord : « Assez de discours, les gens nous attendent ! »

Journaldumali.com : Comment est né le collectif Cri de C’œur ? De façon spontanée. Dès les attaques de Gao et Tombouctou, un groupe de jeunes pour la plupart originaires du nord du Mali, s’est rassemblé pour répondre aux demandes d’aide de nos parents et amis. Nous sommes tous des volontaires, la plupart d’entre nous n’ont jamais été membres d’une association. D’habitude, dans ce genre de situation l’aide humanitaire intervient très rapidement, au bout de 48h. Mais cette fois les populations sont restées plus de deux semaines, abandonnées à  elles-mêmes. D’o๠vient le nom du collectif ? Il vient des SMS que nous recevions de nos parents. Ils nous écrivaient : «Â Ecoutez nos cris et venez nous en aide ». «Â Assez de discours » De quels soutiens bénéficiez-vous ? Nous recevons l’appui de tous ceux qui veulent faire quelque chose. Le collectif rassemble des médecins, des journalistes, des opérateurs économiques. Notre message est un message d’action : «Â Assez de discours, les gens nous attendent et on besoin de nous ». Les gens nous ont écoutés et nous ont apporté leur soutien. Chacun a mis en marche son propre réseau et nous sommes arrivés à  mettre en place notre corridor. Personne ne nous finance, nous recevons des dons. La direction nationale de la santé, la direction de la pharmacie et du médicament, l’ordre des pharmaciens, l’ordre des médecins. Ce sont eux qui nous ont fait confiance et qui nous ont fourni les produits que nous avions demandé. Quelles actions avaient vous pu mener jusqu’à  présent ? Nous avons d’abord fait une marche pour attirer l’attention de l’opinion sur le drame qui se déroule au Nord. Suite à  cela, nous avons fait un sit-in à  la Tour de l’Afrique jusqu’au départ  du premier convoi humanitaire vers les zones en difficulté, le 13 avril. Nous avons collecté  essentiellement des médicaments. Quatorze personnes les ont acheminés à  Gao et 4 autres à  Tombouctou. Quelle situation y ont-ils trouvé ? Sur place, C’’était le chaos, la désolation. Il n’y avait plus aucune structure de soutien aux populations. A Gao, nous nous sommes appuyés sur les bonnes volontés qui sont restées sur place, essentiellement des médecins. Ils ont réussi à  récupérer une partie du matériel dérobé lors de l’attaque. Ils étaient soulagés de nous voir arriver avec des médicaments et du matériel. Ils ont pu venir en aide à  de nombreuses personnes, pour la plupart des femmes enceintes qui avaient besoin d’une césarienne. Vous n’avez rencontré aucun problème de sécurité ? Nous avions pris toutes les dispositions. De toute façon le transport interurbain est assuré. Nous avions des contacts avec la société civile et les quelques représentants de l’administration restés sur place. «Â Nous nous préparons à  repartir le 4 mai » Quelle est la prochaine étape ? Quand on a fait une réunion au retour du premier convoi, les volontaires ont déclaré qu’il fallait retourner sur place dès le lendemain. Ils ont été très touchés par la situation et par les appels des populations. Nous avons alors remis en branle le même réseau et nous nous préparons à  repartir le vendredi 4 mai. Nous allons mettre en place un roulement des médecins qui vont être sur place. Il y a des risques d’épidémies, des gens qui sont malades de tuberculose, de Sida, qui ont besoin d’assistance. La direction nationale de la santé se charge de la partie médicaments. Cela se chiffre en dizaines de millions de FCFA. Des partenaires nous ont offert des véhicules pour le corridor. Il reste à  organiser la logistique sur place. Nous devons prendre en charge le logement, la nourriture et les déplacements vers les centres de santé des villes voisines. Cela coutera environ 6 millions. «Â Un SMS pour soutenir le collectif » Comment soutenir votre action ? Le plus simple aujourd’hui C’’est le mécanisme de levée de fonds par SMS. Vous pouvez envoyez autant de fois que vous le pouvez MALI au 37 373 pour Orange et 35 373 pour Malitel. Le message coûte 300 francs. Tout est reversé au collectif. De nombreuses collectes s’organisent par ailleurs au nom des populations du Nord. Nous voulons dire à  leurs initiateurs que nous sommes des relais et qu’ils peuvent passer par nous pour faire parvenir ces fonds à  ceux qui en ont vraiment besoin.  

« Cris du cœur » pour les populations du Nord

«La communauté internationale a abandonné nos parents, nos amis, mais nous ne resterons pas les bras croisés ». Ainsi s’exprimait ce vendredi après-midi, le porte-parole de Action Jeunes pour Sauver le Mali. Cette organisation a, une semaine durant, occupé le monument Tour de l’Afrique pour informe, sensibiliser, afin que les populations du Nord ne soient pas oubliées. Ce sit-in a attiré l’attention de nombreux maliens et amis de notre pays qui ont tenu à  apporter, qui du soutien moral, qui un appui financier à  cette initiative. Mais C’’est à  une œuvre de plus grande envergure que s’est associée l’AJSN en participant aux côtés du Collectif « Cris du C’œur » à  l’organisation de la caravane humanitaire en direction des régions du Nord. Pas question de rester les bras croisés Ils sont une vingtaine de jeunes volontaires bénévoles (exclusivement des hommes, pour des raisons de sécurité) qui vont convoyer, à  travers les 1500 km qui séparent Bamako de Tombouctou et Gao, des vivres et des médicaments. Il y a deux semaines, le président du Collectif « Cris du C’œur » lançait un appel à  la communauté nationale et internationale. La situation qu’il décrivait alors était catastrophique. Depuis, les choses se sont empirées. « A Gao, pas plus tard que ce matin, trois femmes sont mortes en couches, parce qu’il n’y avait pas le strict minimum nécessaire pour les accompagner. Et ces morts font suite à  celles d’hier et celles des jours d’avant » affirme Almehidi Cissé. Si cet appel ne semble guère avoir ému la communauté internationale, à  l’interieur du Mali, la générosité s’est mise en branle. De nombreuses bonnes volonté se sont mobilisées pour récolter des fonds, des médicaments, qui pour offrir des vivres ou de la logistique, afin de mettre en place au plus tôt cette caravane. Le COREN, l’association Agir et bien d’autres personnes connues ou anonymes ont soutenu l’initiative. Le Cheick Soufi Bilal a également participé au lancement aux côtés de personnalités comme l’artiste Tiken Jah Fakoly. Le premier camion est donc parti ce vendredi et les jeunes de «Cris de C’œur » espèrent qu’il sera suivi de nombreux autres. Côté sécurité, les jeunes qui participent à  cette aventure humaine n’ont aucune garantie. « Nous sommes en contact avec des ONG locales qui sur place se préparent pour nous accueillir. Mais sur le trajet, nous ne comptons que sur vos prières » assure le porte-parole du Collectif, M. Guindo. Des bénédictions, ils en ont reçu dès le départ avec les prières faites par l’assemblée, venue nombreuse saluer ces jeunes qui refusent de céder au fatalisme. Des jeunes qui, par leur action, montrent que le Mali est toujours debout et qu’il peut être fier de ses enfants.