50è Session du CILSS: Bamako, capitale du Sahel

Cette réunion importante sera suivie le 15 avril prochain par la 17è conférence des chefs et de gouvernement du CILSS. Ces différentes réunions seront l’occasion pour les chefs de l’Etat et de gouvernement des Etats membres du CILSS, de dresser le bilan de l’organisation depuis la dernière conférence tenue en juillet 2013 à  NDJAMENA et les grandes orientales stratégiques pour les années à  venir. Plan quinquennal 2015-2019 La 50eme session ordinaire du conseil des ministres se penchera sur des questions comme la signature de la seconde convention révisée, le CORESA révisé, la révision de la politique de rémunération, la révision du niveau de contribution des Etats membres au fonctionnement du CILSS, le processus de rapprochement CILSS-CEDEAO, les arriérés de paiement et contributions des Etats membres, la construction du siège de l’INSAH et la nomination d’un Auditeur interne. C’’est ainsi que Mme Rosine Baiwong Djibergui AMANE , ministre de l’agriculture et de l’environnement du Tchad, ministre Coordinateur du CILSS, a invité ces collègues à  examiner toutes ces questions avec la plus grande attention afin de faire des propositions pertinentes au sommet des chefs d’Etats : «Nos délibérations devront permettre aux chefs d’Etats et de gouvernement, de prendre des engagements forts pour valider le plan quinquennal 2015-2019 et envoyer un signal percutant à  l’endroit des partenaires techniques et financiers pour leur soutien et accompagnement dans la réalisation de cet ambitieux programme. Elle a appelé ces collègues ministres à  résoudre définitivement la question de la convention. Et à  adopter les outils de gestion des ressources humaines pour assurer la pérennité de l’emploi au CILSS. Pour sa part, Bocary Tréta ministre du développement rural, a indiqué que les Etats ont connu ces dernières années des crises alimentaires qui ont pu être gérées de façon satisfaisante, grâce à  la capacité d’anticipation développée par le CILSS, à  travers ses outils et ses instruments d’information et de gestion des crises alimentaires. Les partenaires techniques et financiers notamment la CEDEAO, l’UEMOA, la BAD ont rassuré les ministres de leur accompagnement sur les différents programmes du CILSS avant de leur suggérer également le suivi et l’évaluation de l’institution dans ses activités.

Douentza remercie ses bons samaritains

Samedi, 26 octobre 2013, la place d’indépendance de Douentza a été le théâtre de la cérémonie de remerciement et de reconnaissance des actions menées par le comité de crise et de la brigade de vigilance pendant l’occupation de la ville par les groupes armés terroristes. La cérémonie était présidée par le Préfet de Cercle Monsieur Issaka BATHILY. On notait la présence des représentants des quartiers de la ville et de représentants des 21 villages de la commune, à  savoir le chef de village, un représentant des jeunes et une représentante des femmes, les membres du comité de crise et une foule nombreuse. La cérémonie a été marquée par les témoignages de la Préfecture, de la Mairie et de notables de la commune, qui ont tenus à  rappeler d’une manière solennelle les actions menées par le comité de crise et la brigade de vigilance durant l’occupation. Le comité et la brigade de vigilance, composée au total de dix-neuf personnes, ont été mis en place en juin 2012 suivant l’occupation de la commune par les rebelles du MNLA. Parmi les réalisations du comité de crise, on compte l’assistance aux élèves et aux maitres afin de permettre la poursuite des classes et la participation aux examens au même moment que les écoles des zones non occupées. Sur le plan de la santé, le comité a mobilisé la population autour des activités de vaccination et a facilité les évacuations d’urgence vers Mopti. En termes d’assistance humanitaire, le comité a accompagné les ONG dans la distribution des vivres et autres produits. Le Préfet de Douentza a salué dans son intervention le courage et l’abnégation des membres du comité de crise et de la brigade de vigilance et a loué les divers services qu’ils ont rendus à  la population. Selon ses dires, cette cérémonie se voulait avant tout une marque de reconnaissance de l’Etat aux citoyens qui se sont mobilisés d’une façon ou d’une autre durant l’occupation pour assister les populations, souvent au péril de leur vie. Il a également invité chaque citoyen à  s’inscrire dans la dynamique de dialogue, de paix et de réconciliation affirmée par le Gouvernement. De passage, le Préfet a loué le travail remarquable des forces armées maliennes, de la MINUSMA et de la force Serval pour la sécurisation des personnes et leurs biens. Il a décerné au nom de la République du Mali une attestation de reconnaissance à  tous les membres du comité de crise et de la brigade de vigilance. Le Président du comité de crise, monsieur Sidy CISSE, s’est dit honoré par l’organisation d’une telle cérémonie, et a adressé la reconnaissance à  l’Etat pour cette initiative. Une mention spéciale a été adressée au Programme d’Appui à  la Transition au Mali (PAT-Mali) pour son assistance financière et technique à  l’organisation de cet événement. La cérémonie s’est achevée par le partage d’un déjeuner bien garni au bureau de la préfecture.

Fémafoot: liste des membres du Comité exécutif

Boubacar Diarra: Président Boukary Sidibé: 1er vice-président Salaha Baby: 2e vice-président Kassoum Coulibaly: 3e vice-président Bassalifou Sylla: Commission Centrale des Questions juridiques Sékou Kéita: Commission Centrale du Statut du joueur Sidi Békaye Magassa: Commission Centrale d’Ethique et du Fair-Play Dramane Danté: Commission Centrale des Arbitres Adama Sangaré: Commission Centrale de Médecine Sportive Mamoutou Touré: Commission Centrale du Foot Professionnel Hassane Cissé: Commission Centrale du Foot Amateur Fatou Camara: Commission Centrale du Foot Féminin Abéta AG Seydou: Commission Centrale des Jeunes Sékou Massiré Sylla: Commission Centrale du Futsal et du Beach Soccer Cheick Oumar Soumounou: Commission Centrale du Foot Corporatif Mohamed Seyba Soumano: Commission Centrale Sponsoring, Marketing et Télévision Manfa Kéita: Commission Centrale des Médias Souleymane Magassouba: Commission Centrale d’organisation Moussa Traoré: Commission Centrale de Sécurité Mahamoud Haà¯dara: Commission Centrale Technique et de Développement Yéli Sissoko: Commission Centrale des Finances

Qu’adviendra t-il des membres du Comité de réforme l’armée ?

Après l’élection du nouveau président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, le comité de réforme et de suivi de l’armée avait les allures d’une coquille vide. Beaucoup de compatriotes s’interrogeaient sur son utilité. Ils sont désormais édifiés. En effet ledit comité sera tout simplement dissout. C’’est du moins l’une des grandes décisions annoncées par IBK lors de son adresse à  la nation mercredi. « J’ai d’ailleurs instruit au gouvernement de procéder sans délai à  la liquidation des comptes et l’établissement du procès verbal de dissolution du Comité Militaire Pour la Réforme des Forces de Sécurité et de Défense. Que la hiérarchie prévale ! Que les chefs militaires s’assument ! Que la chaà®ne de commandement se fasse obéir ou qu’elle s’avoue impuissante et incompétente, alors ce qui doit être fait le sera, et ce sans délai. » Réaction des membres du Comité Cette décision est plutôt bien accueillie par certains membres du comité. « On est en phase avec le président de la République. Sa décision est d’autant plus sage que le désordre s’installait au comité avec des soldats indisciplinés. De plus en plus on tendait vers une espèce de far-West », laisse entendre un proche du comité de réforme et de suivi de l’armée qui reconnaà®t à  mots voilés que le travail au comité était une sinécure. La mesure présidentielle, expliquent des sources au comité, permettra de diligenter le processus de redéploiement des membres du comité. En effet, une rencontre a eu lieu le mercredi 2 octobre entre le général Amadou Haya Sanogo et plusieurs membres du comité. Parmi les sujets abordés figurait en bonne place, la question du reploiement des membres. La décision de redéploiement est avalisée par les nouvelles autorités qui doivent en principe la signer bientôt. Ainsi les membres seront déployés à  l’extérieur dans les ambassades, consulats… ou au Mali dans les ministères ou autres services selon leur profil ou qualification. Selon des informations dignes de foi, le Gal Amadou Haya Sanogo pourrait être nommé comme Conseiller spécial du président de la République, chargé des questions militaires.

IBK dissout le comité de réforme de l’armée pour de bon

Capitaine à  l’époque, Amadou Haya Sanogo avait été nommé président de ce comité de réforme de l’armée par un décret du président par intérim Dioncounda Traoré daté du 8 août 2012. Il a été officiellement installé dans ses fonctions le 13 février 2013 lors d’une cérémonie au palais de la présidence à  Bamako. « Le chef a parlé, et les militaires ne parlent jamais après le chef », a-t-il expliqué, devant le président Dioncounda Traoré, qui avait déclaré à  la presse, que le capitaine Sanogo, en tant que formateur, avait l’étoffe nécessaire pour mener à  bien la mission qui lui a été confiée. « Le capitaine Sanogo a été choisi compte tenu de ses qualités personnelles. (…) Ce comité n’a aucune vocation politique. Le pouvoir politique, C’’est le pouvoir politique ; le pouvoir législatif, C’’est le pouvoir législatif ; et l’armée, C’’est l’armée. Et par les temps qui courent, l’armée a un rôle éminent à  jouer » avait affirmé Dioncounda Traoré. Sanogo n’est plus le chef de ce comité depuis août 2013 Son salaire à  la tête de ce comité avait défrayé la chronique dans les médias. Il se paierait des émoluments atteignant 4 millions de francs CFA sans compter les autres avantages. Promu général de corps d’armée le 14 août 2013, Amadou Haya Sanogo n’était plus le chef du comité chargé de réformer l’armée malienne. Le conseil des ministres du 28 août 2013 « a été informé de l’abrogation du décret portant nomination du général de corps d’armée Amadou Haya Sanogo en qualité de président du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité » du Mali, indiquait le compte-rendu de cette réunion. C’’est un proche du Gal Sanogo, le colonel Mohamed Diallo qui assurait l’intérim. Il a été blessé lors de la fronde à  Kati, ville garnison près de Bamako le 30 septembre dernier. Les mutins n’auraient pas apprécié le fait de ne pas être promus au grade supérieur contrairement à  d’autres putschistes de 2012. « Que les chefs militaires s’assument » ! « (…) Vous imaginez aisément l’indignation et l’humiliation que me causent les évènements dont Kati est le triste théâtre depuis lundi. Une investigation est en cours sur les raisons et les acteurs de cette gifle à  la nation au moment, je le répète, o๠les soldats d’autres nations, quittant leurs pays et leurs familles, sont sur notre sol, pour nous défendre, et cela parfois jusqu’au sacrifice suprême (…) Pour l’armée républicaine promise et attendue comme pour les autres segments de la nation, il n’est guère de salut en dehors de l’ascenseur républicain. » a martelé le président Ibrahima Boubacar Keita lors de son adresse à  la nation le 2 octobre. « J’ai d’ailleurs instruit au gouvernement de procéder sans délai à  la liquidation des comptes et l’établissement du procès verbal de dissolution du Comité Militaire Pour la Reforme des Forces de Sécurité et de Défense. Que la hiérarchie prévale ! Que les chefs militaires s’assument ! Que la chaà®ne de commandement se fasse obéir ou qu’elle s’avoue impuissante et incompétente, alors ce qui doit être fait le sera, et ce sans délai » a poursuivi le président.

Le comité de réforme de l’armée dissous

Le décret a été abrogé lors du dernier conseil des ministres de la Transition qu’a présidé le président par intérim Dioncounda Traoré le 28 Août 2013. Aussi le conseil au chapitre des mesures de la présidence indique sans autre précision : « avoir été informé de l’abrogation du décret portant nomination du général de corps d’armée Amadou Haya Sanogo en qualité de président du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité ». Pour rappel, le Général Sanogo, alors capitaine et auteur du Coup d’Etat du 22 Mars 2012, avait été nommé Président du Comité de réforme de l’armée par un décret de Dioncounda Traoré en date du 8 août 2012 et officiellement installé dans ses fonctions en février 2013. Avec la fin de la transition, le comité n’a plus lieu d’être et sera dissous, précise un militaire de Sanogo. Qui a été promu au titre de Général de corps d’Arme 4 étoiles, par le Conseil des Ministres du 14 Août dernier, une décision prise à  titre exceptionnel et qui avait fait couler beaucoup d’encre. Certains estimant qu’un putschiste ne méritait pas une telle promotion, d’autres jugeant que c’est la digne récompense de celui qui a renversé ATT. Du reste, si le comité est dissous, les nouvelles autorités devront poursuivre la réforme de l’armée, avec les partenaires internationaux comme l’Union européenne, qui ont déjà  commencé une mission dans ce sens, avec l’EUTM Mali. L’armée malienne encore éprouvée par les évènements du nord en Mars Avril 2012, a encore du chemin à  faire. Le Comité de réformes que dirigeait Sanogo, n’était finalement qu’un instrument de la transition. « Malgré sa dissolution, le Général Sanogo entend bien rester dans le jeu politique au Mali », conclut un observateur politique.

Accord de Ouaga: le comité de suivi appelle à l’apaisement

Les discussions ont duré toute la journée du lundi 22 juillet. Et comme le souligne le communiqué final, les arrangements sécuritaires, la mise en œuvre de l’accord et notamment les mesures de confiance entre gouvernement et touaregs, la réconciliation, la justice et la mobilisation financière et technique ont également été abordés. Le comité a lancé un appel à  l’apaisement et à  la retenue, en s’abstenant à  des actes ou de propos de nature à  inciter à  la violence, à  la haine ou à  toute confrontation inter communautaire. Il demande aux parties concernées d’accélérer l’application de l’accord de Ouagadougou et de respecter les engagements pris. Difficulté dans la mise en application de l’accord La mise en application de l’accord, se heurte à  des difficultés, notamment ce qu’on appelle les mesures de confiance entre le gouvernement malien et la rébellion touarègue. Les retards dans l’application de l’accord, et la présence de nombreux hommes armés non cantonnés font planer quelques réserves sur la stabilité de la zone. Il est à  noter qu’en fin de semaine dernière, des incidents ont eu lieu à  Kidal et Tessalit dans le Nord du Mali, le fief du MNLA. Des heurts entre populations touaregues et populations noires ont fait quatre morts, et des agents électoraux ont été enlevés puis relâchés. Le MNLA nie toute implication dans ces événements. Mais il est clair que la tension est toujours présente à  Kidal, à  l’approche du scrutin. l’administration n’est à  ce jour que partiellement retournée dans la ville, et la campagne électorale y est presque inexistante. Ont pris part à  la rencontre, des représentants du gouvernement malien, du MNLA , du haut conseil pour l’unité de l’Azawad, ainsi que de toutes les parties médiatrices, entre autres les Nations Unies, l’Union Européenne, les pays voisins du Mali, ou encore la CEDEAO.

Une Burundaise élue au comité exécutif de la FIFA

La Burundaise Lydia Nsekera 46 ans,est devenue la première femme dans l’histoire élue pour quatre ans au comité exécutif (gouvernement du football mondial) de la Fifa, ce vendredi 31 mai lors du Congrès de l’àŽle Maurice, tandis que deux autres femmes y ont été cooptées pour un an. Moya Dodd (Australie) et Sonia Bien-Aime (Turks-et-Caà¯cos) ont elles été cooptées pour un an. l’an dernier, au Congrès de Budapest, Lydia Nsekera, déjà , avait été la première femme à  entrer au «comex», mais en étant seulement cooptée pour un an. C’’est donc une première historique qui a eu lieu à  l’Ile Maurice avec cette élection d’une femme dans l’organe décisionnaire de la Fifa pour un mandat de quatre ans. C’’est aussi la première fois que trois femmes y entrent en même temps, alors qu’il n’y en avait encore aucune il y a deux ans. C’’est un pas de plus vers la parité à  la Fifa même s’il reste du chemin (24 membres dans le «comex»). «Une femme avait été cooptée l’an dernier pour un an au comité exécutif et cette année, une femme a rejoint officiellement le comité exécutif en étant élue, avec deux autres cooptées. Il nous a fallu 109 ans pour en arriver là », a commenté le président de la Fifa, Joseph Blatter. Blatter a ensuite loué le «courage» de la Fifa pour ouvrir son gouvernement aux femmes, contrairement à  «l’UEFA». «l’UEFA avait quatre sièges à  renouveler maintenant, ils auraient pu mettre des femmes, ils n’ont pas le courage. Ils ont mis des hommes, des bons, certes, mais nous, nous ouvrons aux femmes», a-t-il réagi.

Le scandaleux salaire du capitaine !

Alors que les Maliens subissent les aléas de la crise économique, le salaire du capitaine Sanogo, fraà®chement investi à  la tête du comité de réformes de l’armée défraie la chronique dans les médias. Et pour cause, Sanogo déjà  largement servi depuis le coup d’Etat du 22 Mars, se paierait des émoluments atteignant 4 millions de francs CFA sans compter les autres avantages : Finalement, le capitaine Sanogo se retrouve avec près de 4 millions Fcfa par mois, auxquels il faut ajouter plein d’autres avantages. Le salaire se divise ainsi : un traitement mensuel de 2 500 000 Fcfa. Il faudra y ajouter une indemnité de responsabilité de 300 000 Fcfa, une prime de sujétion pour risques de 250 000 Fcfa, une indemnité de logement de 500 000 Fcfa, une indemnité forfaitaire d’entretien, au titre de la consommation d’eau, d’électricité et de téléphone de 400 000 Fcfa. Ce qui équivaut à  près de 4 millions Fcfa par mois (exactement 3 950 000 Fcfa par mois). Sans oublier le véhicule de fonction, la gratuité des soins et examens médiaux, un régime d’assurance couvrant les accidents de transport par voie aérienne ou de surface. En plus, lui comme le vice-président, le secrétaire général, les présidents de commission, les chefs de bureau et de cellule, devront recevoir à  l’avance un mois de traitement net sous forme de prime d’installation. Une rémunération de nature à  créer l’ire au sein de la population. « Si on a voulu tenir le capitaine dans ce poste, le prix à  payer dépasser toutes les injustices », commente ce journaliste en poste à  Bamako. Le salaire de celui qui un moment fut affublé du titre éphèmère d’ex Chef d’Etat par la CEDEAO dépasse toutes les supputations. Finalement, faire un coup d’Etat rapporte beaucoup et pendant que le budget de l’Etat est réduit de moitié et que des élections se préparent, il faut se demander si le capitaine avait vraiment besoin de tous ces avantages. Mais il ne devra pas oublier que malgré l’uniforme et les pluies de CFA, un auteur de coups d’Etat est passible de sanctions et cela à  vie !

Sanogo officiellement investi à la tête du Comité militaire de réformes de l’armée

Officiellement investi Président du Comité militaire de la réforme des forces de défense et de sécurité par le président de la république, ce mercredi à  Koulouba, en présence des hauts gradés de l’armée, et des présidents d’institutions, Amadou Haya Sanogo, le capitaine putschiste a déclaré, ne pas souhaiter passer un seul instant de plus à  la tête de l’entité après la période de transition… On croit volontiers, celui qui un moment fut affublé du statut et privilèges d’ex chef d’Etat par la CEDEAO. Mais solennelle, la cérémonie d’investiture s’est déroulée dans une salle tenue à  l’écart des journalistes à  Koulouba. Après leur sortie de la salle, une copie du discours du capitaine sanogo que nous nous sommes procurés, explique son engagement à  donner une armée digne de ce nom au Mali et placée sous les ors du Président de la République du Mali. Dans cette déclaration le capitaine Sanogo s’adresse au Président de la République par intérim ainsi, « votre engagement personnel, votre clairvoyance et votre sens élevé du devenir de nos forces de défenses et de sécurité, socle de toute grande nation et de toute grande démocratie, vous procédiez conformément à  l’accord précité à  la création du comité militaires de suivi de la reforme des forces de défense et de sécurité par la loi n° 12-26/AN –RM du 29 juin 2012 ». Réformes durables ? Le comité militaire de réformes, en question aurait pour mission participer à  l’élaboration du programme de réformes des forces de défense et de sécurité en collaboration avec les ministres chargés de la défense et de la sécurité, d’assurer le suivi de la mise en œuvre de ces réformes, de procéder à  leur évaluation, autant dire les douze travaux d‘Hercule. Fier, le capitaine Amadou Haya Sanogo, s’est dit conscient de l’ampleur de la tâche et de cette lourde responsabilité à  lui confiée : « Soyez rassuré qu’en ma qualité de formateur dans le domaine de la réforme du secteur de sécurité, je ne ménagerai aucun effort pour la réussite de la mission ». l’ex homme fort de Kati a même joué du zèle : « Je vous rassure excellence monsieur le Président de la République et Chef suprême des armées, que je ne souhaiterais pas passer un seul instant de trop à  la tête de l’entité après cette période de transition au cours de laquelle J’aurai eu le privilège de la conduire à  vos cotés et sous vos ordres ». A son tour, Dioncounda Traoré s’est lui voulu clair : « Ce comité n’est pas issu du Coup d’Etat du 22 mars et n’est pas non plus le prolongement du CNRDRE. Il est à  la fois composé de militaires et des civils ». Sa mission, si l’on en croit le professeur Dioncouda Traoré, serait à  long terme de doter le Mali d’une armée professionnelle et républicaine mais surtout opérationnelle très vite, cela au moment o๠des formateurs de l’Union européenne sont arrivés à  Bamako pour justement restaurer une partie de cette armée désagrégée et sans lien de confiance, ce que camoufle Dioncounda par une diplomatie dans laquelle il excelle : « J’ai confiance en la qualité des militaires qui ont montré leur abnégation et leur depassement. Je sais que le capitaine Sanogo, en sa qualité formateur pourra bien manager ce comité ». Attendons de voir…

Le CNRDRE devient le CMSRFDS !

Le Comité National pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l’Etat (CNRDRE) n’existe plus. Le vendredi 29 juin, les députés ont en effet voté une loi portant création du Comité Militaire de Suivi de la Réforme des Forces de Défense et de Sécurité (CMSRFDS). Le projet de loi, défendu par le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Yamoussa Camara, a été voté à  l’unanimité des députés présents, soit 132 voix pour contre zéro abstention et zéro non. Cette structure a pour objectif la refonte du CNRDRE du Capitaine Amadou Haya Sanogo. C’’est la solution trouvée par le gouvernement pour « caser » les ex-putschistes, toujours très présent dans la vie politique du pays. Il faut signaler que cette mesure était prévue dans l’accord cadre du 1er avril entre l’ex-junte et la médiation de la CEDEAO. Pas tous d’accord Le vote à  l’unanimité de cette loi ne veut pas cependant pas dire qu’elle satisfasse tout le monde. Au sein même de l’Hémicycle, l’honorable Kassoum Tapo, par ailleurs membre du FDR la discute. Pour lui il faut associer le « CNRDRE au processus de reformes ». Il soutient que « ceux qui ont vécu ce mouvement insurrectionnel, ou cette mutinerie se souviennent, ce n’était pas un coup d’Etat. C’’est une mutinerie pour protester contre les conditions de travail de l’Armée». Au FDR, front des anti-putschistes, on pense au contraire qu’il faut mettre hors jeu ceux qui ont renversé le Président ATT. A quoi va servir le CMSRFDS ? Le Comité participera à  l’élaboration du programme de reforme des forces de défense et de sécurité, en collaboration avec les ministres en charge de la défense, et de la sécurité. Une fois le document prêt, il sera chargé du suivi des reformes et procédera à  leur évaluation. Le coup d’Etat du 22 mars, avait suivi une mutinerie de la garnison de Kati. Le Capitaine Amadou Haya Sanogo et ses camarades du CNRDRE reprochaient à  l’ex-régime d’avoir laissé l’armée s’effondrer face aux attaques des rebelles touaregs et leurs alliés. Le CMSRFDS sera l’occasion de corriger cet état de choses et de redonner au Mali, une armée digne de ce nom. Outre cette loi, les députés ont également voté à  l’unanimité, la loi d’indemnisation des victimes de guerre et du mouvement insurrectionnel du 22 mars dernier. Cependant, pour le moment, aucun montant n’a été avancé. Le projet de loi a été défendu par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Malick Coulibaly, pour qui cette loi s’inscrit « dans une droite ligne de l’apaisement. Il s’agit d’un sujet lié à  la sauvegarde de l’unité et la cohésion sociale ».

Elections 2012 : la machine est lancée!

La première réunion de prise de contact du comité interministériel des opérations référendaires et électorales s’est tenue ce mardi après-midi dans la salle de réunion de la Primature. Cette rencontre aura permis d’échanger sur les actions menées dans le cadre de l’exécution du RAVEC entres autres et d’examiner les avantages et les inconvénients d’un fichier électoral. Ce comité interministériel pour la préparation du processus électoral est présidé par le Premier ministre, tandis qu’un comité de pilotage est placée sous la responsabilité du Ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales. Outre le MATCL, les ministères concernés sont ceux en charge de la réforme de l’Etat, des Affaires étrangères, de la Défense et les anciens combattants, de la communication, de la Sécurité Intérieure et la Protection civile, de la justice, du budget, de l’Education. La délégation générale aux élections devra bientôt rejoindre la structure. Le Premier Ministre, Mme Cissé Mariam Kaidama Sidibé a déclaré qu’ « il revient à  ce Comité de donner les orientations en la matière, d’identifier et de veiller à  la mise en œuvre de toutes les mesures susceptibles de contribuer à  la bonne organisation du référendum et des élections et à  la mobilisation des ressources humaines et financières y afférentes ». Elle a donc appelé ses différents collaborateurs à  la synergie d’action pour arriver à  des élections fiables dont les résultats seront acceptés de tous et serviront à  la consolidation de la démocratie malienne. La réussite des élections de 2012 passe par l’amélioration du processus électoral d’o๠l’urgence à  entreprendre les réformes envisagées pour prendre en compte les préoccupations telles que la mise en place d’un fichier électoral fiable et une carte d’électeur sécurisée, le contrôle et la supervision indépendante des élections par la mise en place de structures performantes et appropriées, la rationalisation des coûts d’organisation de ces différents scrutins et le consensus des acteurs impliqués dans le processus (Partis Politiques, Administration, Société Civile, Partenaires Techniques et Financiers). Le Comité interministériel devra se réunir chaque semaine pour réaliser les objectifs qui lui ont été assignés. Voilà  qui devrait rassurer ceux qui craignaient le pire pour les échéances électorales à  venir.

PADEC: Consolider des acquis

La rencontre était présidée par Amadou Rouamba, le secrétaire général du Ministère du Développement Social, de la Solidarité et des personnes Agées. Au cours de cette session, il a été procédé à  l’adoption du compte rendu de la 4ème session du Comité national de Pilotage, l’examen du point d’exécution des recommandations de la dernière réunion de ce même comité, les rapports annuels d’activités 2010 et 2011. Comme signifié par M. Rouamba, au cours de la cérémonie d’ouverture, malgré certaines difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du projet, des réalisations concrètes ont été enregistrées par le Projet au cours de l’année 2010, notamment. Il s’agit, entre autres, de la mobilisation de l’épargne locale et l’appui à  la promotion et au développement des AGR par l’octroi de prêts pour un montant supérieur à  1.400.000.000 FCFA par les caisses d’épargne et de crédit. La réalisation de 45 microprojets et en cours de 72 autres microprojets. Il a rappelé que le taux de décaissement du Projet est en progrès avec un taux global de 45,89% dont 94,28% de la contrepartie du Mali et 34,59% de la BAD. Par ailleurs, le taux d’exécution physique du Projet est de 58,23% à  la date du 31 décembre 2010. Pour 2011, le PADEC s’attèlera au renforcement des capacités d’intervention et d’organisation des populations bénéficiaires, des communes et des services techniques régionaux et locaux de l’Etat, la réalisation de 290 microprojets socioéconomiques de base, le renforcement et l’extension des services de micro finance par la mobilisation de l’épargne locale et l’octroi de prêts de plus de 2 milliards FCFA pour le financement des AGR. Il y a lieu de rappeler que le PADEC, né sur les cendres du PRP (Projet de réduction de la Pauvreté), financé conjointement par la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Gouvernement du Mali pour un coût global de 13 milliards de F CFA, a pour objectif de contribuer à  la réduction de la pauvreté dans notre pays. Il vise également au renforcement des capacités institutionnelles et génératrices de revenus des populations cibles, et de leur faciliter l’accès aux services socio-économiques de base. Prévu pour cinq (5) ans, ce Projet comprend plusieurs composantes, à  savoir le renforcement des capacités et le développement des microprojets et des services financiers et la gestion du projet. Sa zone d’intervention couvre les cercles de Kayes, Diéma, Nioro du Sahel, Kolokani, Banamba, Nara. Le PADEC, dirigé par l’ancienne Ministre Mme Sy Kadiatou Sow, a pu poursuivre ses interventions dans 6 cercles et dans 35 des 38 communes couvertes par le PRP. Il a pu les étendre à  18 nouvelles Communes non couvertes dans ces cercles, soit au total 53 Communes et 505 villages avec une population d’environ 350 000 habitants. La stratégie d’intervention du PADEC est basée sur l’approche participative. Ce qui du point de vue de ses initiateurs permet de répondre aux besoins exprimés par les populations cibles, créant ainsi des synergies entre les différents intervenants à  savoir les communautés villageoises, les Communes, les ONG, les Services Financiers Décentralisés (SFD), les services techniques et les entreprises.

Habib Sissoko : « Au delà de ma personne, c’est le Mali qui est honoré! « 

En marge de l’Assemblée générale de l’Association des Comités nationaux olympiques (ACNO) qui s’est tenue la semaine dernière au Mexique, le président du CNOM, a reçu une distinction qui honore à  la toute la nation malienne. En effet, ce prix est donné à  toute personne, organisme ou organisation qui, de l’avis d’au moins deux tiers des membres, fait preuve d’excellence dans les services rendus à  l’Association et au Mouvement olympique en général. L’Association des comités olympiques nationaux regroupe en son sein 205 comités nationaux à  travers le monde. Selon les organisateurs de cet évènement, Habib Sylla a produit de bons résultats à  travers notamment le Judo qu’il n’a cessé de développer au Mali. M. Habib Sissoko se dit très ému et dédie ce prix au président de la République, pour son soutien au Sport. « Le Comité national olympique et sportif du Mali est fier d’être l’instrument d’un pays qui gagne. Pour gagner, il faut travailler, et en équipe. Le Comité national olympique et sportif du Mali restera toujours attaché aux valeurs de l’olympisme à  savoir, le travail, le courage, la solidarité et l’excellence. S’il plait à  Dieu, nous allons faire de grandes choses pour le Mali », a-t-il dit. Il faut rappeler que M. Habib a été promu en octobre 2008 au rang de directeur de développement de la Fédération internationale de Judo (FIJ). Auparavant, il a été président de l’Union africaine de Judo (UAJ), et ancien membre de la Commission de développement de l’ACOA (Association des CNO d’Afrique)… Une nouvelle compétition nationale Ne voulant pas s’arrêter en si bon chemin et reposer sur ses lauriers, le Comité national olympique et sportif (CNOSM) a décidé d’organiser cette année les Jeux Nationaux de la Jeunesse. « Les JNJ s’inscrivent dans la chaà®ne du Mouvement olympique. C’’est une compétition réservée aux moins de 20 ans qui vise deux objectifs : préparer les Jeux africains de la Jeunesse et les Jeux du CIO et inculquer les valeurs olympiques aux jeunes. Pour joindre l’utile à  l’agréable, nous avons décidé de placer cette première édition sous le signe du Cinquantenaire de notre pays », expliquera le président de la Commission d’organisation, Tidiane Niambélé. La date de la compétition n’est pas encore fixée définitivement, mais la commission d’organisation pense que les jeux se dérouleront dans la deuxième quinzaine du mois de décembre, probablement du 11 au 17. Cinq disciplines sont retenues pour cette première édition : l’athlétisme, le taekwondo, le karaté, le handball et le basket-ball.

25ème session du Comité Interparlementaire de l’UEMOA : le secteur privé et les armes chimiques au centre des débats

l’examen des avancées enregistrées dans la mise en œuvre des chantiers communautaires et du processus d’intégration sous-régionale est l’objectif principal de cette 25ème session ordinaire du Comité Interparlementaire (CIP) de l’UEMOA qui se tient présentement à  l’hôtel Laico Amitié de Bamako. Rapport annuel La présente session ordinaire de l’année intervient après la 14ème session de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA qui regroupe des parlementaires du Bénin, du Burkina Faso, de Cote d’ivoire de la Guinée Bissau, du Mali, du Sénégal et du Togo. Aussi, l’évènement fera le compte rendu des travaux de la 24ème session qui s’est tenue à  Cotonou du 1er au 12 août 2000, le rapport annuel sur les activités du CIP présenté par le président du Comité, l’élection du président du Comité, l’élection du président du CIP, les autres membres du bureaux des sous comités.Par ailleurs, la session fera une présentation du Rapport annuel de la Commission de l’UEMOA sur le fonctionnement et l’évaluation de l’Union par le président de la Commission, une communication sur les activités de la Chambre Consulaire régionale et sur les activités de l’organisation sur l’interdiction des armes chimiques, des armes chimiques, des informations sur l’Etat d’avancement de la construction du parlement et des questions d’actualité portant sur la situation sociopolitique dans les Etats membres. Intégration régionale En outre, au cours de cette 25ème session ordinaire, le Comité Interparlementaire de l’UEMOA fera le bilan des activités de l’année précédente, examinera avec le président de la Commission de l’UEMOA les avancées enregistrées dans la mise en œuvre des chantiers communautaires et du processus d’intégration sous régionale. l’intérêt des députés membres du CIP-UEMOA portera également sur les activités du secteur privé, en tant que moteur de l’économie sous régionale à  travers une communication du président de la Chambre consulaire régionale de l’UEMOA. Un autre sujet important sur lequel les députés vont se pencher, C’’est l’interdiction des armes chimiques qui fera l’objet d’une communication. Le Comité entre également en rapport avec les huit (8) parlements nationaux. Pour le compte de l’UEMOA, il procède à  l’observation des élections dans les pays de l’espace et intervient dans le processus de leur stabilisation sociopolitique, à  travers des initiatives de prévention et de règlement des crises par le conseil parlementaire pour la paix, structure créée en son sein. Rappelons que, depuis mars 1998, le Mali abrite le siège du Comité interparlementaire de l’UEMOA. La capitale malienne abritera également de futur parlement de l’Union dont la première pierre a été posée lors de la 14ème session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, le 20 février de cette année.