Pèlerinage 2014: un pactole de plus d’un milliard pour les agences

Le pèlerinage à  la Mecque est l’un des cinq piliers de l’Islam. Il est recommandé mais pas obligatoire du fait de son coût onéreux. En conséquence, il demeure une traite pour les voyagistes qui profitent du mois de ramadan pour lancer leur campagne de communication en direction des potentiels candidats. Les voyagistes agréés pour le business du pèlerinage sont au nombre de cent dix au Mali. Constitué en agence, chaque voyagiste jette son va-tout dans la communication pour séduire environ cinq cents clients. La télévision, l’affichage, la radio et la presse sont inondés de publicité ayant trait aux inscriptions mais que proposent les agences de voyage ? Les voyagistes mettent en avant leur agrément IATA pour exhiber une crédibilité et un sérieux certifiés par un organisme international. Chacun se targue d’avoir été félicité par les autorités saoudiennes pour sa bonne campagne précédente. Chaque voyagiste communique sur le confort de ses avions, la qualité de ses encadreurs, ses bus climatisés entre Jeddah et Médine, sa franchise bagages, son hébergement de qualité et la proximité de ses résidences avec la grande mosquée des lieux saints. s’agissant du tarif, les 2 800 000 francs exigés sont pratiqués par toutes les agences de voyage qui cachent certaines vérités. En vérité, le point focal du pèlerinage reste la Maison du Hadj au Centre Islamique de Hamdallaye. Ici, la formation des pèlerins permet à  tous les candidats au départ de comprendre les procédures et les secrets du pèlerinage. l’Etat qui commercialise mille places met dans ce centre toutes les informations importantes à  la disposition du pèlerin. Mieux, l’Etat a des tarifs moins chers puisqu’il demande 2 740 000 francs pour le pèlerinage aux lieux saints. Ce business d’environ un milliard et demi de francs CFA aiguise bien des appétits et les voyagistes privés profitent de la faible communication commerciale de l’Etat pour gagner de bonnes parts de marché. Les premiers vols sont prévus vers le 12 septembre et les retours à  la mi-octobre.

Kenya: des islamistes font au moins 30 morts dans l’attaque d’un centre commercial

Un commando d’islamistes somaliens shebab a pris d’assaut samedi un centre commercial de luxe à  Nairobi, tuant au moins 30 personnes parmi la foule des riches clients kényans et expatriés. Une dizaine d’assaillants masqués, selon des sources policières, ont fait irruption à  la mi-journée dans le centre commercial bondé à  cette heure du « Westgate Mall », semant la mort et le chaos parmi les familles en train de faire leurs courses et les badauds attablés aux terrasses de cafés. Ils ont ouvert le feu à  l’arme automatique et à  la grenade sur la foule cosmopolite -Africains, Indiens et Occidentaux- des clients et les employés du centre, un imposant bâtiment rectangulaire de quatre étages, l’un des lieux de promenade préféré des classes aisées de Nairobi. Les shebab somaliens, liés à  Al-Qaà¯da, ont revendiqué l’attaque en fin de journée, alors que les affrontements se poursuivaient encore au Westgate entre forces de sécurité et assaillants retranchés dans l’un des étages. « Les moujahidines ont pénétré aujourd’hui vers midi dans Westgate. Ils ont tué plus de 100 infidèles kényans et la bataille se poursuit », ont affirmé les islamistes sur leur compte twitter, une revendication ensuite confirmée dans un communiqué. « Nous vous avions prévenu » Ils ont justifié l’attentat comme des représailles à  l’intervention de l’armée kényane depuis deux ans dans le sud de la Somalie contre le groupe islamiste, rappelant avoir « prévenu le Kenya à  de l’attentat le plus meurtrier nombreuses reprises ». « Ce que les Kényans voient à  Westgate, c’est de la justice punitive pour les crimes commis par leurs soldats » en Somalie « contre les musulmans », ont-ils écrit. « Le message que nous envoyons au gouvernement et à  la population kényane est et sera toujours le même: retirez toutes vos forces de notre pays », ajoutent les shebab. L’armée kényane était entrée en Somalie en 2011 et se maintient depuis dans le sud du pays, dans le cadre d’une force africaine soutenant le gouvernement somalien qui a infligé de nombreuses défaites aux islamistes. L’attaque de ce samedi pourrait être l’attentat le plus meurtrier dans la capitale kényane depuis une attaque-suicide d’al-Qaà¯da en août 1998 contre l’ambassade américaine de Nairobi, qui avait fait plus de 200 morts. Selon un témoin, les assaillants, parlant l’arabe ou le somali, ont « exécuté » des clients.

Et voici le nouveau centre commercial de Bamako !

C’’était une journée bien remplie pour Amadou Toumani Touré. Après l’inauguration du 3è pont de Bamako, le président de la république a procédé à  celle du centre commercial et du parking à  étages ce jeudi, 51è anniversaire de l’indépendance du Mali. Ce joyau architectural est situé sur la route Karamoko Diaby et près de la Grande Poste de Bamako. Son confort, son élégance et sa fonctionnalité, qui traduisent à  la fois, la modernité, le prestige et l’innovation au Mali, est conforme aux normes des grands centres commerciaux internationaux. Le centre est bâti sur une superficie de 4703 m2. Il comprend deux bâtiments reliés par une passerelle. Le premier bâtiment appelé centre commercial est à  5 niveaux, dont un sous-sol d’une surface de 1442 m2, qui comprend 42 places et stationnement de véhicules, un rez- de chaussée, une mezzanine et deux étages, comprenant 71 espaces commerciaux d’une surface allant de 18 m2 à  340 m2, au total 4650m2 . Quant au second bâtiment, le parking a étages, il est implanté au nord du centre commercial. Au total, l’ensemble du complexe offre une capacité de stationnement de 212 places de voitures. Par ailleurs, le complexe comprend deux locaux techniques équipements, un groupe électrogène de 830 KVA et un poste de transformateur MT/BT de 630 KVA. Un coût de réalisation de 7 milliards La réalisation du joyau a été assurée par l’agence de cession immobilière (ACI) sur un préfinancement par l’entreprise chinoise (CHECEC) d’un montant de 7 milliards de FCFA et dans un délai de 18 mois. Pour Jeamille Bittar, président de la chambre du commerce et d’industrie du Mali(CCIM), le président de la république ATT a su transformer les interrogations des commerçants en réalité ; « Vous avez su donner de l’espoir aux opérateurs maliens, du commerçant détaillant, au grossiste, au boutiquier sans oublier les paysans, les artisans, les artistes et les hommes de culture » a-t-il déclaré. Selon le maire du district de Bamako, Adama Sangaré, il est incontestable que ce centre commercial, avec ses multiples espaces commerciaux bien achalandés et son parking en étage témoigne d’une qualité et d’une esthétique rares. Le stationnement sur le site, devrait satisfaire la clientèle concrète et désengorger le centre ville. Pour le président, Amadou Toumani Touré C’’est une fierté pour le Mali. 

Complexe commercial de Bamako : bientôt la fin des travaux

En avril 2010, le président de la république posait la première pierre du nouveau complexe commerciale et du parking à  étage à  l’ACI 2000 au centre-ville de Bamako. Les travaux prendront fin dans deux mois après avoir accusé un léger retard à  cause des modifications apportées en cours de construction. Ce jeudi, le ministre du logement, des affaires foncières et de l’urbanisme, Mme Gakou Salamata Fofana, et celui de l’industrie des investissement et du commerce, Ahmadou Abdoulaye Diallo, accompagnés du président de la CCIM, Jeamille Bittar ont visité le chantier. Initialement prévu pour la fin du mois de mars, l’achèvement du chantier a été repoussé à  deux mois, le temps pour l’entreprise CHECHECK de mettre les dernières touches. Au lieu de 18 mois, le chantier sera donc réalisé en 20 mois. Selon l’entrepreneur, ce retard est dû à  des modifications apportées au projet initial. Ce qui a également entrainé une augmentation du cout de projet passé de 6 milliards à  7, 6 milliard de FCFA. Les deux ministres ainsi que le président de la CCIM, et le PDG de l’ACI, Yacouba Diallo ont eu droit à  en visite guidée du chantier avec l’architecte Alhouseyeni Touré du bureau d’étude ARCADE et Mahamane Maiga architecte de l’Agence de cession immobilière(ACI). Ils se sont dits satisfaits du niveau d’exécution des travaux. Un parking à  étage pour 211 véhicules Le nouveau centre commercial ultramoderne de l’ACI est situé au grand marché de Bamako, rue Karamoko Diaby, à  côté de la Poste. Il est composé de bâtiments séparés reliés par une passerelle au premier étage. Le premier bâtiment destiné au commerce couvre plus de 6000 m2 et comprend un sous-sol servant de parking avec une capacité de 42 voitures, un ré de chaussé, une mezzanine et deux étages pour un total de 64 boutiques, deux cafés, 3 galeries et deux grands escaliers roulants. Le bâtiment est doté de systèmes d’aération naturelle et comporte un total de 38 toilettes. Le deuxième bâtiment est un parking de 4000 m2 avec sous-sol et RDC + 3. Il a une capacité de 166 voitures ; l’accès à  ses parking à  étages se fera à  partir deux extrêmes est et ouest du bâtiment à  travers des passerelles. Au total, le parking de l’immeuble aura une capacité d’accueil de 211 voitures. Ce qui contribuera à  désengorger le centre-ville et à  résoudre l’épineux problème de stationnement dans le centre-ville de Bamako. Mme Gakou Salimata Fofana, s’est dit satisfaite du niveau d’avancement des travaux et de la qualité de l’installation qui sera bientôt mise à  la disposition des opérateurs économiques. Le président de la CCIM, Jeamille Bittar, soulignera que ces investissements de l’ACI, qui interviennent après ceux des opérateurs économiques eux-mêmes, contribueront à  améliorer le cadre d’exercice des opérateurs maliens. Il a rappelé que le marché de Bamako est un marché vétuste, donc des infrastructures de ce genre y sont les bienvenues. Il a surtout apprécié la réalisation du parking à  étages, une première dans notre pays et qui fera tâche d’huile avec éventuellement des parkings privés qui pourront voir le jour. «Le centre commercial de l’ACI va accompagner le processus de modernisation de notre commerce interne qui se fixe comme objectif de vendre des produits locaux labélisés « made in Mali ».