Me Mamadou Konaté à la tête de la Commission Nationale de l’OHADA

Me Mamadou KONATE, a été désigné, le 07 Novembre2014, membre de la Commission Nationale pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) du Mali, en qualité de représentant du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme. A ce titre, il est nommé Président de la Commission Nationale OHADA du Mali, conformément aux dispositions de l’article 4 du Décret n°95-­‐012/P-­‐RM du 11 janvier 1995, ratifiant le traité du 17 Octobre 1993 relatif à  l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique. En attendant la nomination des autres membres de la CN-­‐OHADA du Mali, Maitre KONATE s’attèle à  réunir les éléments nécessaires pour préparer un véritable plan d’actions qui lancera les activités de la CN-­‐OHADA du Mali Pour mémoire, la CN-­‐OHADA a pour mission de servir de relais entre les organes et les institutions de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires(OHADA) et les acteurs nationaux impliqués dans la mise en œuvre et le développement du droit des affaires OHADA.

Commission d’enquête parlementaire : jeter la lumière sur Kidal

Cette commission devrait être mise sur pied le 12 juin 2014 et sera dirigée par l’honorable Adama Kané, informe la presse locale. La commission sera composée de 7 membres pour le RPM, 2 pour l’APM, 2 pour l’ADEMA, 2 pour le VRD (opposition), et 1 pour l’alliance Fare-Sadi. Une commission dans laquelle l’opposition aura la charge d’être le rapporteur comme en dispose le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Dans sa sortie lors de la rencontre avec les femmes de son parti ASMA CFP, il y a peu, Soumeylou Boubeye Maiga, ex ministre de la défense, a montré qu’il n’entendait pas porter seul le chapeau de la déroute de l’armée malienne face aux groupes armés le 21 Mai dernier : “De la tragédie qui nous est arrivé, on attend beaucoup de choses. Je suis persuadé que l’histoire rétablira les faits un jour…Dans l’action publique, J’ai toujours considéré qu’il y a ceux qui montent la garde et ceux qui cherchent les tribunes. Nous, nous montons la garde, quoi qu’il arrive. Souvent, sous les tribunes, il y a des abris; donc on peut passer d’une tribune à  un abri. La distance n’est pas grande; ceux qui cherchent les tribunes sont aussi dans les abris” a lancé l’ancien ministre de la Défense. S’il est désormais avéré que Soumeylou Boubèye Maiga a démissionné pour sauver d’autres têtes, il a déclaré qu’il n’accepterait jamais que des hommes politiques se servent de la tête des autres pour en tirer un quelconque avantage politique.  » Des militaires ont perdu la vie dans cet événement regrettable et une enquête viendra établir les responsabilités. Car aucune déclaration gouvernementale n’a pu éclairer les maliens sur ce qui C’’est réellement passé ce jour là « , a t-il aussi déploré. Aujourd’hui, les Maliens et la classe politique attendent de cette enquête des éclairages sur les atrocités de Kidal. Après la lourde défaite de notre armée face aux rebelles du MNLA, Soumeylou Boubèye Maiga a été remplacé à  la tête du ministère de la défense et des anciens combattants par le colonel à  la retraite Bah NDaw.

Karim Keita : « Il est dommage que le Mali ne soit pas suivi par la communauté internationale »

Journaldumali.com : Que regard portez-vous sur les évènements de Kidal? Karim Keita: Le Premier ministre a pu se rendre à  Kidal qui fait partie du Mali et C’’est déjà  un premier pas. Nous pensons que le reste doit suivre. Un diplomate affirmait qu’il y avait une montée en puissance de l’armée malienne au nord. En tant que président de la Commission Défense, partagez-vous ce sentiment ? l’armée malienne monte en puissance pas seulement au nord, mais sur tout le territoire malien. Elle doit aller partout et n’a pas besoin de permission pour se rendre partout dans le Mali. Que faut-il penser de la situation du gouvernorat de Kidal ? C’’est fâcheux. Regrettable. On voit là  qu’il y a une volonté de l’autre partie de ne pas aller à  la paix et je pense que C’’est dommage que l’Etat malien ne soit pas suivi par la communauté internationale et cela depuis quelques mois. l’Etat malien veut aller à  la paix, mais les groupes entre eux se divisent et ne veulent pas aller à  cette paix. Nous sommes entrain de voir comment les unir entre eux, pour passer à  des pourparlers inclusifs rapidement. Par contre, il est inadmissible que le chef du gouvernement ne puisse pas se rendre sur n’importe quelle partie du territoire malien. Cette visite du PM à  Kidal a crée l’euphorie. Kidal est-elle vraiment libre ? Kidal est entrain d’être libéré mais ne crions pas victoire trop vite. On doit juste pouvoir se rendre partout au Mali, C’’est tout. C’’est ce qu’a prouvé le Premier ministre Mara. Quel rôle joue la commission Défense de l’Assemblée nationale ? Une commission défense est le tunnel entre l’exécutif et le législatif concernant la défense, la sécurité et la protection civile. Notre rôle est de contrôler l’action du gouvernement sur ces points. J’avoue que nous avons changé d’approche pour devenir une cellule de réflexion, d’accompagnement, une cellule qui vient en complément à  l’exécutif et à  nos forces de défense et de sécurité. Il nous faut des forces aujourd’hui de défense et d’anticipation comme je l’ai dit dans mon intervention lors de la DPG. Plus que jamais nous devons développer le renseignement, l’analyse, la quête de données dans la lutte que nous menons contre le terrorisme. Notre armée fait aujourd’hui face à  un ennemi d’un genre nouveau qui n’est pas identifiable, n’a pas d’uniformes. Cela revient à  combattre sa propre ombre et ce n’est pas du tout facile. Le renseignement est le maillon faible ? Comment faire pour développer ce renseignement ? Il faut des ressources humaines. Il faut quitter le renseignement classique. Ce sont des phases par laquelle nous passons tous. Lors de la grande guerre, la France a été défaite par les allemandes en six semaines. Le temps qu’elle se remette à  niveau, il lui a fallu près de deux ans. l’armée américaine, la plus puissante et qui a l’arme nucléaire a été atteinte dans son C’œur avec le 11 septembre 2001. Vous voyez qu’on a affaire à  un genre nouveau de menaces. Donc nous sommes entrain de réformer nos forces de défense et voir comment changer d’approche. Sur le plan financier, d’après le PM, il manque 65 milliards pour mieux doter l’armée. Le Mali a-t-il assez doté son armée ? Absolument. Mieux, il faut une revalorisation des primes et des salaires de nos militaires qui ne sont pas dans les conditions idoines. Pour remettre la hargne de vaincre, le feu intérieur chez nos militaires, il faut qu’on essaie d’améliorer leurs conditions de vie et de salaire. Et bien sûr doter l’armée de plus de moyens. En outre, avec l’action du Premier Ministre Mara à  Kidal, le moral de l’armée est désormais décuplé.

Commission Vérité, Justice et Réconciliation, mode d’emploi

La Commission Vérité, justice et réconciliation tarde à  se mettre en branle et cela depuis la transition, lorsqu’elle a été mise en place sous le nom de Commission Dialogue et Réconciliation(C. Mais les choses semblent vouloir bouger ces derniers temps. En décembre dernier, le pouvoir a décidé de restructurer la CDR en Commission Vérité, Justice et Réconciliation. Parmi ces missions phares, contribuer à  instaurer une paix durable par la recherche de la vérité et enquêter sur les violations graves des droits de l’homme commises envers les femmes et les enfants par des mesures de réparation. D’un autre côté, la commission sera également chargée de mener des enquêtes sur les cas d’atteinte à  la mémoire individuelle et collective et au patrimoine culturel, suite aux destructions sur de nombreux mausolées à  Tombouctou et ailleurs. Dialogue inter et intracommunautaire Pour la nouvelle commission, qui intègre le mot « Justice » désormais, il s’agira de faciliter ce dialogue intra et inter communautaire entre les populations et le dialogue entre l’Etat et les populations, promouvoir auprès des communautés le respect de l’Etat de droit, des valeurs républicaines, démocratiques, socioculturelles. Une tâche pour le moins herculéenne, quant on sait les blessures et les ranC’œurs issues des querelles historiques entre communautés ethniques du Mali. L’affrontement entre peuls et Touaregs à  Tamkoutat le 6 février dernier, a sans doute mis un coup d’accélérateur au processus de réconciliation nationale, comme un signal quant à  l’implosion potentielle de cette relative accalmie au sein des communautés du nord. En effet, les députés devront ce vendredi plancher sur les statuts et les missions de la Commission Vérité Justice et réconciliation en plénière à  l’Assemblée Nationale, mais beaucoup émettent de nombreuses réserves quant à  son efficacité. « En réalité, la commission n’a jamais pu démarrer ses travaux en raison du timing, de la stabilisation en cours au Mali, puis l’installation du nouveau pouvoir. Tous ces éléments ont en quelque sorte retardé la mise en œuvre du processus », explique Mme Coulibaly, chargée de communication à  ladite commission. Autre point de discorde, la Commission devra enquêter sur les conflits allant de 1960, depuis la période de l’indépendance à  nos jours, ce qui fait à  dire à  certains, qu’elle doit uniquement se concentrer sur la période 2012-2013, au plus fort de l’occupation djihadiste au Nord du Mali. Rendez-vous en plénière.

Commission Dialogue et Réconciliation : les choses sérieuses ont commencé

Vite et bien ! C’’est la cadence que la Commission Dialogue et Réconciliation(C entend imprimer à  la tâche à  elle confiée. C’’est du moins l’impression apparue à  l’issue de sa toute première rencontre plénière, ce jeudi 2 mai 2013, à  son siège à  Koulouba. Au cours de cette rencontre, il a été surtout question du règlement intérieur de la Commission, de l’avant projet de programme d’activité et des visites protocolaires ou de courtoisie. Le secrétaire général de la Commission, Mamadou Diakité enverra à  tous les commissaires un projet de règlement intérieur au plus tard le lundi prochain pour examen et propositions en attendant de l’entériner éventuellement le mercredi prochain à  la faveur d’une autre rencontre à  cet effet. l’élaboration imminente de ce règlement intérieur a ceci d(important qu’il doit permettre de mieux définir et orienter le fonctionnement et les activités de la Commission. Pour les visites, Mohamed Salia Sokana souhaite que son équipe rende visite à  toutes les institutions de la République, les autorités religieuses, les notabilités… C’’est donc après avoir donné le tempo par ces activités protocolaires que la CDR amorcera la phase opérationnelle. une commission « d’écoute » Le président de la commission a souligné un certain nombre de valeurs devant caractériser les membres. Au nombre de celles-ci, il attache un intérêt appuyé à  l’écoute. « Même s’il faut prendre une année à  écouter, on le ferait. On est une commission d’écoute », affirme l’ancien ministre de la Défense avec force conviction. l’obligation de bons résultats est d’autant plus un défi à  relever pour Mohamed Salia Sokona que selon lui, tous les yeux sont rivés sur la commission tant à  l’intérieur qu’a l’extérieur. Et de se réjouir du fait que beaucoup d’organisations soient déjà  prêtes à  aider CDR dans sa mission. C’’est pourquoi il a invité les uns et les autres à  réfléchir à  des actions capables de mener la commission à  bon port. Un message entendu, car tous les commissaires ayant intervenus ont mesuré la portée de leur mission avant de faire des propositions dans le sens de l’amélioration d’un travail l’équipe. A noter que Mohamed Salia Sokona a informé ses collaborateurs de sa visite au médiateur de la Cédéao, le président burkinabé Blaise Compaoré ainsi que de l’audience qu’il a accordée à  Saà¯d Djinnit, le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest

CDR: Les acteurs du processus électoral sont sceptiques

Les acteurs du processus électoral, autant des partis politiques, de la société civile que des partenaires techniques et financiers ont tiré à  boulets rouges sur la CDR dans sa forme comme dans sa composition. Si certains n’hésitent pas à  la qualifier de ‘’commission de farce », ‘’de machin », d’autres y voient un regroupement discriminatoire et fantaisiste pour séduire la communauté internationale. Le secrétaire général de la commission, non moins ancien ministre, Modibo Diakité, était l’un des panélistes. Dans sa tentative de faire raisonner l’auditoire, il a été hué et chahuté et même offensé par certains intervenants qui ne voulaient rien n’entendre. Le modérateur a dû intervenir pour calmer les esprits. La tension était à  la mesure de la frustration des uns et des autres. Difficile réconciliation Piquant une colère noire, le député de Goundam s’est interrogé en ces termes : « pourquoi les populations, sédentaires dans leur majorité, ne figurent pas dans cette commission alors qu’une minorité ethnique y est représentée par quatre personnes ? Il s’agit des tamasheq et arabes. Ces gens vont parler de la réconciliation avec qui au nord ?» fustige-t-il. Cette commission, prévient un autre intervenant du nom d’Aghissa : « est un instrument qui peut démoraliser les militaires au front. J’ai fait des formations en Russie en stratégie de guerre même si je ne suis pas militaire, mais je pense qu’on ne doit pas parler de dialogue si, au même moment les militaires sont au front. à‡a peut les démoraliser » martèle t-il. Pour Adama Coulibaly de « l’appel du Mali », il vaut mieux parler de la justice que de parler de réconciliation. « Les personnes violées, amputées, lapidées ont plutôt besoin de la justice que de dialogue ou de la réconciliation ». D’autres intervenants vont plus loin en affirmant que la CDR est une commission imposée à  l’Etat malien par les puissances pour une sortie rapide de crise. C’’est le ministre de la Justice nigérienne, Marou Amadou, ancien président du Conseil national de la transition au Niger, qui a marqué les esprits dans la salle en expliquant l’expérience de son pays. à‰loquent et cohérent, le ministre a pu finalement calmer les esprits avant d’appeler les Maliens à  l’union, à  la vigilance et à  la cohésion. « La résolution de la crise dépend de l’attente à  Bamako. Il faut vite sortir de la transition. Une transition ne doit pas durer et elle ne fait pas de développement personnel » a-t-il conseillé.

Discours du Président de la République à l’occasion de l’installation de la CDR

Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Messieurs les Chefs d’Institutions, Mesdames, Messieurs les membres du gouvernement, Madame, Messieurs les Anciens Premiers Ministres, Monsieur le Président de la Commission Dialogue et Réconciliation, Mesdames et Messieurs les Représentants des Chancelleries et des Institutions de Coopération bilatérale et multilatérale, Mesdames et Messieurs les membres de la Commission Dialogue et Réconciliation, Distingués invités, Mesdames, Messieurs, Chers amis ; C’’est à  la fois un agréable devoir et un réel plaisir pour moi, d’une part de vous féliciter chacun et chacune, du Président aux Commissaires, en passant par les vice-présidents, pour votre nomination au sein de la Commission Dialogue et Réconciliation et d’autre part, de vous installer officiellement aujourd’hui dans vos fonctions. M’adressant à  vous en particulier, Monsieur le Président de la Commission, je me réjouis des nombreuses appréciations qui ont accueilli votre désignation. Ces appréciations retiennent toutes un homme de consensus et d’écoute, un homme de confiance et de résultats, répondant aux aptitudes d’ensemble requises pour être à  la fois le bon chef, l’aiguilleur et le planton. Vous serez le bon chef par l’autorité et l’ascendant que confère votre riche parcours, vous le serez par la sûreté de vos jugements, par la qualité de vos arbitrages et par vos capacités d’écoute et d’anticipation. Vous serez l’aiguilleur parce que vous recevrez de nombreux acteurs, de nombreuses suggestions, de nombreuses propositions et de nombreuses réactions. Vous devrez retenir, orienter, moduler, orienter toutes ces contributions dans la direction qui nous permettra d’atteindre le plus vite possible les objectifs qui sont les nôtres. Vous serez le planton enfin parce que vous devrez porter partout la bonne parole, la bonne information, le bon argument sans jamais vous lasser ni céder au découragement. Assurément, Monsieur le Président de la Commission Dialogue et Réconciliation, ce n’est pas à  un banquet que vous convie la République. C’’est plutôt un sacerdoce qu’elle vous propose. Car vous veillerez, vous serez pris à  partie, on vous traitera de tous les noms, vos nerfs seront unis à  rude épreuve. Mais votre consolation, votre rétribution seront la confiance que la Nation et la République ont placée en vous et votre fierté sera la satisfaction qu’en retour vous leur apporterez. Monsieur le Président de la Commission Dialogue et Réconciliation, Vous et toutes les femmes et tous les hommes qui constituez cette Commission avez toutes et tous été choisis à  l’issue d’un processus exigeant et participatif tenant compte des qualifications, de la représentativité, de la crédibilité et de l’engagement pour un Mali libre indivisible et laà¯c. Participatif, le processus l’aura été, parce que toutes et tous, vous avez été proposés par les forces sociales : Organisations citoyennes, leaders communautaires, leaders d’opinion, autorités morales de toutes les régions et de tout le pays. C’’est pourquoi vous me permettrez, Mesdames et Messieurs, chers Invités, d’être quelque peu étonné quand une association comme le collectif des ressortissants du Nord Mali (le Coren), une association sérieuse et respectable s’il en est la première à  sonner la charge contre la CDR au prétexte qu’elle aurait été marginalisée, ne se reconnaitrait pas dans cette Commission et s’abstiendrait de toute relation avec cette Commission en des termes à  la limite de la courtoisie. (Le Président par intérim montre à  l’assistance la lettre que le Coren lui a envoyée et la commente). Comme vous le constatez, le Vice-président Mety Ag Mohamed Rissa et le Commissaire, Mohamed FallOuld Mohamed, ont bel et bien été proposés par le Coren ! Cette commission est constituée de 33 femmes et hommes choisis parmi plus de six cent propositions et candidatures. Ils ne sont pas dans cette commission parce qu’ils sont les meilleurs du pays. Mais ils y sont parce qu’ils sont parmi les meilleurs d’entre nous. Cette commission est constituée de 33 membres sur les 14 millions de Maliennes et de Maliens, 33 membres qui s’efforceront de les représenter et de les servir avec loyauté. Je voudrais donner ici l’assurance que nous n’avons voulu discriminer, diminuer ni exclure personne ! Mais aucune œuvre humaine n’est parfaite. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Commissaires, Votre commission revêt pour tous les Maliens une importante capitale, elle est la commission du salut et C’’est ce qui explique les inquiétudes, voire les frustrations de certains qui auraient souhaité en faire partie. C’’est dire que vous avez une obligation de partenariat stratégique et responsable avec des milliers de Maliens et de Maliennes qui n’ont pas eu la satisfaction d’être choisis, mais qui sont tout autant éligibles et tout autant acquis à  la cause de la Patrie. Votre mission est de rassembler pour le dialogue et d’œuvrer à  la réconciliation, à  la paix des C’œurs et des esprits. Le Mali, C’’est le Nord, C’’est le Sud, C’’est l’Est et C’’est l’Ouest. C’’est Tinzawaten, mais C’’est aussi Ambidédi, C’’est Zégoua, mais C’’est aussi Boujbéa. Le Mali est une chaine, une chaine de fraternité, une chaine de solidarité. Rendez, par votre dédicace, cette chaine encore plus solide. Faites en sorte que chaque maillon de cette chaine soit renforcé. Parce qu’une chaine a la force ou la faiblesse de chacun de ses maillons. Votre commission devra donc être un cadre, un creuset o๠tout porteur de solution ou de projet est le bienvenu. Le bienvenu pour la paix au Mali, le bienvenu pour la stabilité au Mali, le bienvenu pour l’intégrité du Mali, le bienvenu pour la laà¯cité de la République, le bienvenu pour la concorde et la solidarité dans la justice, le bienvenu enfin pour la marche en avant du Mali. Votre mission est de rassembler pour le dialogue et d’œuvrer à  la réconciliation. Mais le dialogue ne pourra s’établir qu’entre Maliens qui renoncent à  la partition du pays, qui renoncent à  imposer la charia et qui déposent les armes. Votre mission sera délicate et elle exigera de vous impartialité, responsabilité, rigueur et neutralité en plus d’un sens patriotique élevé et d’un profond attachement à  la justice. C’’est une mission que vous devrez mener en relation avec la médiation de la CEDEAO et en ne négligeant aucune facilitation d’o๠qu’elle vienne. Je voudrais demander solennellement à  toutes les Maliennes et à  tous les Maliens de vous apporter leur soutien. Car nous devons garder à  l’esprit d’o๠nous venons ! Quel était le calvaire du Mali toute l’année 2012. Quels étaient les risques qu’il courrait avant la date repère du 11 janvier 2013 et ces risques, C’’était la désintégration du pays, et o๠nous sommes aujourd’hui en termes de potentiel et d’opportunité de reconstruire la Nation et la réconcilier avec elle-même et avec ses ambitions. Dès lors, l’amour réel pour le Mali, sa paix, sa réconciliation et son progrès impliquent une grande capacité de tolérance et de pardon. Les temps graves que nous traversons ne sont ni ceux de la ranC’œur ni ceux de la vengeance. l’heure ne saurait être aux ressentiments personnels ni aux menées subversives. Les temps graves que nous traversons doivent être ceux du dépassement de soi, ceux d’un nouveau contrat social, ceux de la sincérité et de la seule sincérité avec la Nation et dans la collaboration avec la commission Dialogue et Réconciliation. C’’est cela qui rendra de nouveau possible les réciprocités sociales, humaines et économiques qui ont construit les sociétés complémentaires du Nord malien o๠le troupeau des Kel Tamasheq prospérera de nouveau le long des rizières Songhoy et o๠le sel des caravaniers arabes continuera d’être troqué contre le sorgho des sédentaires du Faguibine. Mesdames, Messieurs, Chers Invités, Inventer n’est pas forcement ce dont nous avons besoin. Ce qu’il nous faut, C’’est reproposer les pactes qui ont fait l’équilibre et la stabilité du passé. Car du terroir de Taoudéni au voisinage de Djallonbé dans la région de Mopti, il s’agissait du même continuum o๠la diversité n’empêchait pas la complémentarité et oà¹, malgré son identité, la communauté n’a jamais donné lieu au communautarisme qui est sans conteste un handicap pour la construction de la Nation. Historiquement, nous avons donc un précieux capital que nous devons défendre contre les terroristes, les narcotrafiquants et les criminels de tout bord. l’enjeu de l’Etat-Nation, c’est-à -dire notre mission de génération, n’est pas de gommer les spécificités et l’identité. Celles-ci sont à  préserver parce que source de la diversité qui a jusque-là  caractérisé notre pays et fait de lui une mosaà¯que de minorités plutôt qu’un pays o๠une majorité ethnique fait sa loi. l’expression par la violence, l’irrédentisme organisé par des groupuscules alliés objectifs des terroristes internationaux, des trafiquants de drogue et des grands criminels, ne doivent pas occulter un débat pertinent et profond sur l’intégration nationale, son état et ses préalables. Une intégration nationale de qualité, voici ce que commande la survie du Mali. La commission en plantera les jalons. Et parce qu’aujourd’hui, je suis comptable de l’état de la Nation et parce que la commission est un outil irremplaçable dans la dynamique de reconstruction sociale, morale et spirituelle de notre pays, je veillerai personnellement à  l’obligation de résultat qui lui incombe et, pareillement, je veillerai à  ce qu’elle puisse travailler dans les conditions de sérénité et de sécurité requises. Monsieur le Président de la Commission Dialogue et Réconciliation, Mesdames, Messieurs les Commissaires, Je sais pouvoir compter sur vous pour écouter, faire réfléchir, mettre en débat, analyser et synthétiser les apports de nos compatriotes afin de restaurer la confiance mutuelle, de susciter la tolérance et le pardon dans la justice et ramener la paix dans les C’œurs et les esprits. En retour, J’invite encore et encore tous nos compatriotes, toutes nos compatriotes à  l’intérieur comme à  l’extérieur, à  Kidal comme à  Kayes, partout au Mali, jeunes et vieux, femmes et hommes, à  apporter à  cette commission toute la sollicitude dont elle a besoin pour faire son travail. Son travail pour nos enfants, son travail pour nos épouses, son travail pour nos maris, son travail pour nos pères et nos mères. Son travail pour le Mali et sa renaissance. Ce Mali que le monde entier aide aujourd’hui dans un élan de solidarité sans précédent. En vous souhaitant bonne chance et beaucoup de courage, je vous renvoie à  l’exercice de vos fonctions et à  l’accomplissement de votre noble mission. Que le Tout Puissant vous inspire ! Vive le Mali un et indivisible ! Vive la Paix, la Concorde, la Justice et la Solidarité ! Que Dieu Bénisse le Mali. Merci !

Commission dialogue et réconciliation: les Maliens, pas en phase

Ironie de l’actualité sociopolitique malienne, la commission dialogue et réconciliation tant attendue semble porter en elle les germes d’une division future. Moins d’une semaine après la publication de la liste complète de la commission, l’équipe de Mohamed Salia Sokona est loin de faire rêver les Maliens. Les critiques fusent de partout pour dénoncer sa composition. Le reproche est fait à  la commission d’ignorer des franges importantes de la société et de retenir des hommes et des femmes n’ayant aucun mérite particulier. Le Collectif des ressortissants du Nord(COREN), le collectif des patriotes(COPA) et d’autres regroupements ethniques en l’occurrence les Bellahs et les Peuls ont fait part de leur indignation face à  la composition de la commission et émis des doutes quant à  sa capacité de réconcilier les Maliens. Certains vont jusqu’à  proposer au Président de la République de revoir sa copie afin de mettre des hommes à  la place qu’il faut. Autre grief, la commission ne comporterait aucun membre des organisations religieuses, pas plus que des représentants de l’association des communicateurs traditionnels. Une situation qui gêne quand on connaà®t le poids et l’influence des hommes de Dieu et des maà®tres de la parole dans la résolution des contentieux sociaux. Ce qu’ils en disent… Pour Mamadou Maà¯ga, un quinquagénaire au visage bouffé par la barbe, il est aberrant de constituer une commission sans un seul représentant du Haut conseil islamique(HCI). C’’est une volonté, conclut-il avec un brin fanatisme, de saboter la religion. La composition de la commission dialogue et réconciliation exaspère Kalifa Koné, comptable de son état, qui regrette le fait d’aller exhumer Mohamed Salia Sokona, un retraité et inconnu pour diriger une aussi importante commission. Tout aussi grincheux, Moussa Touré estime que la composition de la commission répond à  une logique de partage du gâteau. En plus de la composition, M.Touré désapprouve le nombre élevé des membres de la commission. « On aurait pu prendre une dizaine de personnes au lieu de plus d’une trentaine pour non seulement économiser les deniers publics mais aussi pour un résultat probant », analyse-t-il. Pour rappel, la commission est composée de 33 membres avec un budget de fonctionnement mensuel de 25 millions de FCFA.

25 millions par mois pour la Commission dialogue et réconciliation

C’’est par le décret N°2013-308 P/RM du 02 avril que le président de la République, le Premier ministre et le ministre de l’économie, des finances et du budget ont décidé d’octroyer des avantages aux membres et aux personnels de la Commission dialogue et réconciliation. Un million six cent cinquante mille francs (1 650 000) Cfa par mois pour le président de la Commission dialogue et réconciliation, un million deux cent mille (1 200 000) pour chacun des deux vice-présidents, cinq cent cinquante mille (550 000) pour chacun des trente commissaires, par mois. Ces avantages se composent d’une indemnité principale et d’indemnités complémentaires au titre du logement et des communications téléphoniques. En attendant les frais de carburant et les dépenses en eau et électricité, cela représente la bagatelle de plus de vingt-cinq (25) millions de Fcfa par mois.Des indemnités de logement sont exclusivement octroyées au président, aux vice-présidents, au secrétaire général et aux secrétaires généraux adjoints. Les autres commissaires n’y ont pas droit. Contestation Cette nouvelle ouverture budgétaire intervient au moment o๠4 millions de Fcfa mensuel sont destinés à  la réforme de l’armée malienne… Pendant ce temps, la liste de commissaires est contestée par le collectif des ressortissants du Nord (Coren). Vendredi, le collectif a tenu une conférence de presse pour dénoncer la liste. Le président du Coren Malick Alhousseyni, estime que la Commission dialogue et réconciliation prépare des négociations avec des groupes terroristes tels que le Mnla, Ansar Dine et le Mujao. A en croire le président du Collectif, certains membres de ces groupes armés siégeraient au sein de la Commission. «Nous nous connaissons entre nous», a précisé Malick Alhousseyni. Les populations du Nord connaissent la moralité de chacun, a-t-il affirmé, tout en ajoutant ne pas vouloir citer de noms. Ceci pousse ce collectif à  dénoncer la représentativité de la Commission au sein de laquelle il reconnait pourtant avoir deux membres.

Commission dialogue et réconciliation : à quoi ça sert?

Les haines et les disparités ne doivent plus avoir leur place dans la société malienne. C’’est dans le cadre de la recherche d’une paix durable et de la réconciliation nationale, que la Feuille de route pour la Transition approuvée par l’Assemblée nationale le 29 janvier 2013 a prévu la création d’une Commission Dialogue et Réconciliation. Ceci, en vue de faciliter la recherche des voies et moyens susceptibles de sortir le Mali des crises récurrentes qu’il connaà®t. Trois personnalités pour promouvoir le « vivre ensemble » Cette structure est chargée de permettre aux Maliens de se parler entre eux, pour que « le vivre ensemble » redevienne une réalité. Elle est chargée, entre autres, de recenser les forces politiques et sociales concernées par le processus de dialogue et de réconciliation, d’identifier les groupes armés éligibles au dialogue conformément à  la Feuille de route pour la Transition, d’enregistrer les cas de violation des droits de l’homme commis dans le pays du début des hostilités jusqu’à  la reconquête totale du pays, de proposer les moyens de toute nature susceptibles de contribuer à  surmonter les traumatismes subis par les victimes, d’identifier et de faire des propositions pour la réalisation des actions destinées à  renforcer la cohésion sociale et l’unité nationale. Les trois premiers visages de la Commission dialogue et réconciliation ne sont plus inconnus. La présidence de la commission revient à  un ancien ministre et ambassadeur. Certes, un homme habitué aux médiations. Le premier vice-président est une femme, sa nomination affiche une volonté de mettre la femme au centre du dialogue et de la réconciliation au Mali en cette période critique. Le second, un Touareg, encore un autre symbole qui va dans le sens de la promotion de la cohésion sociale. En définitive, cette structure est née pour aider les Maliens à  pardonner. Les autorités se positionnent également pour punir les coupables. Les populations du Nord du Mali doivent surmonter les traumatismes survenus au cours de ces mois de crise sans précédant. Le plus important est que les Maliens, toute ethnie confondue, se donnent la main et aillent de l’avant pour éviter tout nouveau déchirement.

Commission Dialogue et Réconciliation : premières nominations

Selon le gouvernement malien, la CDR, qui sera composée de 30 membres, a pour mission de « rechercher, par le dialogue, la réconciliation entre toutes les communautés maliennes ». Elle sera également chargée de « recenser les forces politiques et sociales concernées par le processus de dialogue de réconciliation » dans ce pays déchiré par des attaques contre l’armée entre janvier et mars 2012, suivies d’une occupation pendant plusieurs mois du vaste Nord par des groupes armés incluant rebelles touareg et djihadistes. Les djihadistes avaient fini par évincer leurs ex-alliés rebelles touareg des zones sous leur contrôle. Trois nominations Le président de la « Commission dialogue et réconciliation », Mohamed Salia Sokona , a une réputation d’homme consensuel. Ce fonctionnaire retraité est aussi un ancien ministre malien de la Défense. Il fut également ambassadeur du Mali en France. Un de ses anciens collaborateurs le qualifie d’homme réservé, mais qui a le sens de l’organisation. Une femme dans la Commission Dans sa tâche de président, il sera assisté de deux vice-présidents, un homme et une femme. Cette dernière se nomme Traoré Oumou Touré . Son statut exacte est celui de présidente de la Coordination des associations féminines du Mali (CAFO). Sa nomination est ici perçue comme une volonté des décideurs de mettre la femme au centre de ce processus de dialogue et de réconciliation nationale. Oumou Touré est connue pour être une militante de la société civile. Avant sa nomination, elle a tenu de nombreuses conférences sur l’implication des femmes dans le processus de paix et de réconciliation mais aussi dans leur rôle dans les élections générales futures à  venir. Le second vice-président de la commission est un Touareg malien originaire de la région de Kidal : Méti ag-Mohamed Rhissa. Il s’agit d’un ancien professeur de français qui a très rapidement intégré le corps de la douanes. Aujourd’hui, il a le grade de lieutenant-colonel. On le dit modéré. Sa nomination peut faciliter le dialogue entre tous les fils d’un même pays, mais qui viennent de différents horizons.

Commission Dialogue et Réconciliation : mettre enfin les Maliens face à face

A défaut des concertations nationales tant repoussées, la feuille de route de la Transition, adoptée le 29 janvier 2013 vient de proposer l’établissement d’une commission Dialogue et réconciliation nationale, à  l’issue du Conseil des Ministres du 6 Mars. Cela s’avère nécessaire à  l’heure o๠la division règne au Mali. Division politique, mais aussi division sociale avec la menace d’une guerre civile au nord, entre populations d’une même nation mais d’ethnie différentes. Des exactions de toutes sortes ont été dénoncées par les collectifs de ressortissants du nord, les communautés arabes, inquiètes de la tournure ethnique que prennent les choses, suite à  l’intervention française au Mali. Sans compter la propagande menée par le MNLA, porte-voix déclaré du peuple Touaregs. Et d’un côté, ceux qui crient à  la discrimination des fameux «Â hommes bleus » du désert et que la France aura toujours soutenu et ceux qui clament que le Mali est un et indivisible. «Â Mais parmi les assaillants, il n’y a pas que des touaregs, cessons les amalgames. Ce sont ces mêmes avec qui nous mangions ensemble hier sur une natte, qui nous assaillent aujourd‘hui. Pourquoi ? », s’interrogeait Oumou Sall Seck, maire de la commune de Goundam. «Â C’’est toute une famille qui prend Kidal en otage, contre l’avis de la population », lance la député de Bourem, Mme Haidara Aichata Cissé, virulente contre le danger de la propagande pro MNLA. «Â  Aux Maliens de se parler, de se convaincre… », lance t-elle encore. Autant dire qu’il ne faudra pas seulement réconcilier le nord avec le sud mais le Nord avec le Nord. Mettre ensemble touaregs et arabes du MIA. Touaregs et Sonhrais. Sonrhais et peuls. Bellas et bambaras etc… Comprendre pourquoi certains sont passés du côté de la rébellion en oubliant l’idéal patriotique d’une seule et même nation. Il faudra sans doute remonter encore plus loin aux premières heures de l’indépendance, quand Modibo Keita, matait la première rébellion et apaiser l’esprit de vengeance des descendants de ces rebelles. Décortiquer le mal, toucher du doigt la plaie laissée par le passé. Tâche ardue. Ouvrir le dialogue national Voilà  tout le défi de cette Commission Dialogue et réconciliation. Un exercice qu’avait déjà  initié la Coalition pour le Mali, lors du forum des peuples du nord en fin 2012. Consacré pour une durée de deux ans, ladite commission devra sortir du simple projet de décret et toucher du doigt l’âme des Maliens, mettre les Maliens face à  eux-mêmes. Sur le plan législatif, elle aura à  : – recenser les forces politiques et sociales concernées par le processus de dialogue et de réconciliation ; – identifier les groupes armés éligibles au dialogue conformément à  la Feuille de Route pour la Transition ; – enregistrer les cas de violation des droits de l’homme commis dans le pays au début des hostilités jusqu’à  la reconquête totale du pays ; – proposer les moyens de toute nature susceptibles de contribuer à  surmonter les traumatismes subis par les victimes ; – identifier et de faire des propositions pour la réalisation des actions destinées à  renforcer la cohésion sociale et l’unité nationale. Placée auprès du Président de la République par intérim, la commission sera composée «d’un Président, de deux vice-présidents, et de trente commissaires», qui seront prochainement désignés par le président malien par intérim, Dioncounda Traoré qui avait déclaré fin janvier qu’au sein de la communauté touareg, «le seul groupe avec lequel nous pouvons envisager des négociations C’’est certainement le MNLA (Mouvement de libération national de l’Azawad, rébellion), à  condition que le MNLA renonce à  toutes ces prétentions territoriales».

Commission Ad’Hoc : le ministère des Sports joue à Mr Propre

Au département de la jeunesse et des sports, la rupture semble de plus en plus s’instaurer avec l’ancien système. Pour une meilleure organisation et rentabilité des rencontres internationales de football à  Bamako, le Ministère de la Jeunesse et des Sports, et la Fédération Malienne de Football ont procédé à  la mise en place d’une nouvelle Commission Ad’Hoc. Après trois matchs-test, ladite Commission a tenu ce mardi un point de presse sous la Coprésidence du Ministre de la Jeunesse et des Sports et du Président de la Fédération Malienne de Football. Le Ministre et ses collaborateurs étaient là  pour rendre compte de la gestion de la Commission ad hoc mise en place suite à  la suspension de l’ancienne commission d’organisation des matchs de football accusée de malversations. Déficit Alors que les précédents matchs accusaient des déficits, les 3 matchs test organisés sous la houlette de la Commission Ad’ hoc ont généré 32 millions de FCFA. En effet, si les matchs Djoliba-Stade et Djoliba-Léopard du Congo ont respectivement généré 13 millions dont plus de 4 millions de dépenses, et plus de 6 millions dont 3 millions de dépenses, la rencontre Mali-Botswana a procuré à  l’Etat 19 millions de F CFA. Soit, pour les 3 matchs, un total de 32 millions de F CFA. Un pactole que ne pouvaient atteindre les recettes annuelles. Un flou émaillait la gestion de l’ancienne Commission d’organisation accusée de malversations et de détournement. Conséquence de sa révocation. « Depuis mon arrivée à  la tête du département, un seul match n’a pu couvrir les dépenses. Tous les matchs sans exception étaient déficitaires », regrette le nouvel homme fort du département des sports. Et Hamèye Founé de poursuivre, « Je vais gérer ce problème sans état d’âme. Quiconque se rendra coupable de détournement ira s’expliquer devant la justice », menace le ministre qui rappelle que l’Etat veut reprendre toute sa place dans la gestion du football au Mali. Sans afficher une volonté de chasse aux sorcières, le ministre pense avoir pris la décision la plus draconienne en balayant purement et simplement ladite Commission. « Je ne peux pas situer les responsabilités individuellement ». La nouvelle Commission, rassure le ministre, « travaillera à  la mise en place d’un système fiable de contrôle des billets ». Outre la sécurisation des lieux, la nouvelle Commission veillera à  la confection et à  la vente des billets. Se réjouissant des mesures du département de tutelle et du fait que le football concoure à  la sécurité et à  la paix sociale, le président de la Fédération malienne de football, Amadou Kolado Cissé, invite les amoureux de ce sport à  s’investir matériellement pour son développement. « Si nous voulons une politique de développement du foot il faut accepter de débourser. Au Mali, chacun aime le spectacle mais personne ne veut payer », indique-t-il.

Afrobasket féminin 2011 : la Commission d’organisation en place

Cette rencontre avait pour but de donner la composition de la Commission ainsi que la mission qui lui a été assignée. Elle a été créée sous l’égide du Ministre de la Jeunesse et des Sports par décision N°021/ MJS-SG du 19 mai 2011 et aura pour tâche d’assurer la coordination de l’organisation technique, matérielle et financière de l’Afrobasket 2011. La Commission Nationale d’Organisation (CNO) se chargera de préparer le bon déroulement du tournoi, en rapport avec la Fédération malienne de basketball ainsi que le Secrétariat Général de Fiba-Afrique. Elle mobilisera les ressources humaines, matérielles et financières nécessaires à  la réussite de l’évènement. Pour le Président de la CNO, le Mali sera fin prêt pour accueillir cette fête de la balle au panier. A l’en croire, tout échec est synonyme de déshonneur pour notre pays. A noter que deux stades sont finalement retenus pour abriter la compétition. Etant donné que le futur Palais des Sports, d’un coût de plus de 9 milliards, ne sera plus dans le délai, le Mali s’est engagé à  construire une nouvelle salle au Stade du 26 Mars et à  rénover le Pavillon du Stade Modibo Kéà¯ta. Selon Ouédraogo, les travaux sont réalisés à  62% et une Commission interministérielle a été également mise en place pour prendre en compte toutes les questions liées à  l’organisation. Pour les matériaux qui seront importés, le Point focal de Fiba-Afrique, Salamatou Maà¯ga alias «Bébé» a indiqué qu’ils seront tous acheminés à  Bamako avant le 31 juillet 2011. Quant à  la préparation de l’équipe du Mali, les responsables de la Fédération ont assuré que toutes les dispositions ont été prises pour que les Aigles aient une très bonne préparation. Le manager, Hervé Coudray attendu dans les prochains jours, regroupera ses poulains du 19 au 28 juin, avant de s’envoler pour une série de stages en juillet-oaût avec les 15 joueuses retenues en Tunisie, en Suisse et en France. Salifou Telly a, au nom du sponsor officiel Orange-Mali, indiqué que sa Direction entend faire de l’Afrobasket 2011 un évènement majeur à  dimension nationale. «En tant que partenaire stratégique, C’’est notre honneur qui est en jeu. En plus de la mission qui a été assignée à  la Commission Nationale d’Organisation, nous allons tout mettre en œuvre pour que les Maliens ressentent cette fête africaine de la balle au panier de Kayes à  Kidal», a rassuré Telly. Il est à  retenir que le lancement officiel et le tirage au sort de l’Afrobasket 2011 est prévu le 25 juin prochain au CICB et regroupera 200 personnes.

UEMOA : Soumaila Cissé dresse son bilan de fin de mission

Hôtel Laico Amitié de Bamako. Un cadre feutré pour convier la presse. Ainsi Soumaila Cissé, habitué de l’exercice, s’est dit heureux d’échanger avec la presse malienne sur les résultats de son mandat à  la tête de l’Uemoa. Alors que la dernière conférence des chefs d’états présidée par le Togolais Faure Gnassingbé n’a encore pas donné le nom de son remplaçant, Soumaila Cissé que les militants de l’URD, attendent impatiemment à  Bamako, restera président de la Commission de l’Uemoa, jusqu’ au 1er septembre, date à  laquelle, un nouveau nom sera connu. A côté de lui Seydou Sissouma, le nouveau commissaire Malien à  l’Uemoa qui prendra également fonction à  cette même période. En attendant, il s’est agi de faire le bilan en matière d’intégration africaine. Les chantiers de l’Uemoa Rappelons le l’UEMOA a été institué le 10 janvier 1994 par le traité de Dakar et regroupe 8 pays, que sont le Sénégal, le Mali, le Niger, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée Bissau et le Burkina Faso, siège de l’organisation. Avant toute interrogation, Soumaila Cissé a planté le décor en resituant la création de l’Uemoa dans un contexte de dévaluation du Franc CFA, au début des années 90, avec comme défi majeur de consolider le nouveau franc qu’avaient en commun les pays de l’Union. Une période surtout marquée par des mécanismes de compensation financière vis-à -vis des pays touchés par la dévaluation et qui ont porté sur près de 40 milliards concernant le Mali. Il fallait aussi mettre en place les différents organes de l’Uemoa, la chambre consulaire, le Comité Interparlementaire, qui a son siège à  Bamako en attendant l‘achèvement du nouveau parlement dont le budget s‘élève à  près de 15 milliards. Une seconde phase a consisté à  identifier et à  combler les attentes des populations en matière d’intégration. Celle-ci se décline en plusieurs programmes décennaux économiques, portant sur les infrastructures, les axes routiers, de chemins de fer, le développement des ressources agricoles, la mise en place d’une politique commune, l’exploitation énergétique, la libre circulation des biens et des personnes dans l’Union. Des chantiers dont le président de la Commission s’est dit satisfait et qui doivent être consolidés au quotidien. 113 milliards pour le Mali Pour le cas du Mali, l’Uemoa a investi près de 113 milliards dans cet hinterland et y a surtout développé les infrastructures, a rappelé Soumaila Cissé, comme l’axe routier entre le Mali et la Côte d’Ivoire via Sikasso. Celui avec le Burkina Faso, les interconnexions et les postes frontières, le tout financé par des prêts à  taux bas et des financements supplémentaires de la CEDEAO et des Etats-Unis. Sur le plan agricole, un investissement de 11 milliards de francs dans la zone Office du Niger. Une centrale de 60 Mégawatts, l’initiative pour l’énergie à  hauteur de 20 milliards de francs pour doter les populations en électricité pour ne citer que ces chantiers etC’… Un bilan questionné Après un exposé bref, Soumaila Cissé, qui aime la précision a donné voix à  la presse, qui n’a pas manqué d’évoquer les défis et les réussites du Malien à  l’Uemoa. « En plus de permettre de rapprocher les populations, nous avons des programmes pour l’accès à  l’eau, l’énergie, l’agriculture, les routes etC’…3000 forages ont été réalisés dans l’espace de l’UEMOA dont 454 rien qu’ au Mali. Pour résumer, de l’agriculture à  l’ hydraulique, l’énergie , l’élevage, la communication, les problèmes de santé comme le sida, le paludisme et les ressources humaines, l’Uemoa a investi plus de 400 milliards de francs CFA. ». Le bilan est jugé relativement satisfaisant. Mais l’interviewé n’a pas échappé aux questions concernant son avenir politique au Mali. « Le lieu n’est pas propice pour débattre ce sujet, je viendrais et J’organiserai la conférence de presse pour toutes les questions liée à  la politique » a-t-il déclaré en souriant. Le timing ne fait donc pas peur à  Soumaila Cissé, qui rentrera au bercail en temps voulu. « D’ici là , le parti avance, consolide ses bases, poursuit son travail d’implantation, et cela n’a jamais aussi bien marché que lorsque J’étais pas là . », a souligné le président de la Commission, serein. l’Uemoa de 2011 à  2020 Arrivant en fin de mandat, Soumaila Cissé prêche désormais pour la réflexion sur l‘avenir de l‘Union. « Il faut repenser l’Union, redéfinir les rôles, que doit être la Commission en 2011? ». Pour cela, un plan stratégique portant sur la période 2011-2020 a été élaboré. Surtout, la Paix et la Sécurité sont des axes majeurs, sur lesquels se penche désormais l’Union après la crise Ivoirienne et la dernière conférence des chefs d‘états à  Lomé. Le poids ce de pays qui sort d’une grave crise politique équivaut à  un peu plus de 40% du PIB de l’Union, C’’est dire tout l’enjeu des questions de sécurité, pour pérenniser le développement de l’Union. Par ailleurs, le droit d’établissement, facteur d’intégration qui permet à  un avocat malien d’aller travailler au Sénégal, au Burkina Faso ou ailleurs reste un axe du programme de l’UEMOA qui est la libre circulation des personnes. A l’issue de la conférence, un cocktail a réuni les journalistes autour du président de la Commission, qui comme à  son habitude, a continué le débat en off. Une ambiance conviviale pour intéresser le plus grand nombre à  cette jeune institution régionale qui entend peser sur l’avenir économique du continent. Et tandis que la bataille fait rage entre un candidat d’un pays émergent et une européenne pour la direction du FMI, Soumaila Cissé se dit confiant en l’avenir de l’Union économique et monétaire ouest-africaine; Nous sommes à  milles lieux d’imaginer un Africain à  la tête du FMI. Qui sait, ce sera peut être notre compatriote, un jour… D’ici là , il y a beaucoup à  faire…

Uemoa : Qui succèdera à Soumaila Cissé ?

Très attendu des populations de l’Union, la session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) se tiendra ce 30 mai à  Lomé au Togo. En effet, cette instance réunit les ministres en charge des Finances des huit pays membres que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. La tenue du sommet de Lomé a été décidée le 22 janvier dernier à  Bamako (Mali) par le 15-ème sommet ordinaire de l’UEMOA. Faut-il rappeller que lors du sommet de Bamako la crise politique ivoirienne dominait avec ses répercussions sur le fonctionnement de l’Union et la situation économique, financière et monétaire, ainsi que ses effets sur la situation sociale dans la zone. Mandats à  terme Les mandats des huit commissaires désignés par leurs pays respectifs sont arrivés à  terme, dont celui du président de la Commission, et doivent être renouvelés.C’est ainsi que les dirigeants avaient pris acte de l’expiration du mandat du président de la Commission, Soumaà¯la Cissé, et avait décidé de le proroger jusqu’au sommet extraordinaire de Lomé. Selon une source, le Mali designera l’ex responsable de la cellule communication de la présidence, Seydou Cissouma en qualité de commissaire à  l’Uemoa. Pour la présidence de la commission de l’Union, un large éventail de candidats sénégalais, bissau-guinéen et nigérien sont annoncés à  la course. Par ailleurs, comme il fallait s’y attendre, le sommet extraordinaire de Lomé devra également désigner le nouveau gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Ouest (Bceao). Il reviendra à  la Côte d’Ivoire, selon nos sources, de proposer un candidat au poste de gouverneur de la Banque centrale. Car selon une coutume, le Sénégal abrite le siège de la BCEAO et le poste de gouverneur revient à  la Côte d’Ivoire. Ce pays représente l’Etat membre le plus prospère de l’Union. Son Produit intérieur brut (PIB) est de 10.925 milliards de FCFA sur les 32.637,2 milliards crédités à  l’ensemble de l’UEMOA. Notons que depuis le sommet de Bamako, le Burkinabé Jean-Baptiste Compaoré, vice-gouverneur de la BCEAO, assure l’intérim du titulaire. Le gouverneur Philippe-Henri Dacoury-Tabley venait de démissionner, et pour cause Ivoirien payait les dommages collatéraux de la crise entre l’ex-régime ivoirien de Laurent Gbagbo et le reste de l’Union.

Présidentielle en Guinée : Un Malien à la tête de la commission électorale

Dans la soirée de mardi, le général président de la Guinée Conakry, Sékouba Konaté a signé un décret portant nomination du général Siaka Toumani Sangaré à  la tête de la CENI. Cette décision survient à  quelques jours de la présidentielle du 24 octobre prochain et répond favorablement à  la condition posée par l’ancien premier ministre Cellou Dalein Diallo, arrivé en tête au premier tour. Le général Sangaré est membre de l’organisation internationale de la francophonie et consultant à  la CENI guinéenne. Un pays sous tension permanente Il faut dire que ces derniers jours, la tension s’est faite intense dans ce pays o๠la stabilité politique reste très fragile. Depuis 1958, le pays n’avait jamais connu de régime démocratique ; Toujours dirigé par des militaires. Ainsi le 27 juin dernier, les guinéens sont sortis nombreux pour aller voter. Un grand moments pour bon nombre d’entre eux et qualifié de vote historique par l’ensemble de la communauté internationale. Le candidat de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFGD) Cellou Dalein est arrivé en tête avec plus de 39% des voix contre plus de 18% pour l’opposant historique Alpha Condé du rassemblement du peuple de Guinée (RPG). Cependant, tout le monde était loin de s’imaginer que le second tour prendrait autant de temps avant de se tenir. Les recours en justice ralentiront les préparatifs la ralentiront le second scrutin avec des protestations et mécontentements de certains candidats malheureux. Et après la confirmation des résultats de la CENI par la cour constitutionnelle, un autre problème s’est posé. Celui notamment de la poursuite en justice du défunt président de la commission Ben Sékou Sylla, accusé de fraude. Celui-ci avait d’ailleurs été condamné à  une année de prison quelques jours avant son décès. Une CENI à  bout de souffle Après le décès de Ben Sékou Sylla, Adja Mame Camara prendra la tête de la commission nationale électorale. Mais elle n’y restera pas très longtemps, remplacée quelques semaines plus tard par Louncény Camara élu par 17 des 25 membres de la commission. Son élection selon lui est tout à  fait légitime car choisie par la majorité des membres. Mais très vite, les politiques guinéens réussiront à  mettre cette commission à  leur solde. Les mésententes iront croissantes. Ainsi, Louncény Camara est de plus en plus désavoué par certains de ses pairs. Il se dira d’ailleurs prêt à  aller à  de nouvelles élections si les 2/3 des membres de la CENI le demandaient suite aux pressions intenses. Il sera également accusé par le candidat Cellou Dalein Diallo d’être à  la solde de son adversaire Alpha Condé. Cellou menacera même de ne pas participer au scrutin du dimanche prochain si Louncény Camara n’est pas remplacé. Violences dans les rues de Conakry Des partisans de l’ancien premier ministre sont descendus dans les rues hier à  Conakry pour manifester contre le maintien du président de la CENI. Ils seront très vite dispersés par la police qui tirera selon des témoins, à  balles réelles sur les manifestants. Il y aurait eu trois morts, une trentaine de blessés dont une dizaine d’adolescents et des viols. C’’est suite à  cette violente répression que le président Sékouba Konaté signera le décret de nomination du militaire malien Toumani Sangaré, et ses deux vices présidents Louncény Camara et Adja Mame Camara. Cette décision permettra probablement de sauver le second tour certes, mais était-ce vraiment la solution finale pour ramener le pays vers une stabilité politique ?

Côte d’Ivoire : La création d’une commission d’enquête rencontre des obstacles

Il y a une dizaine de jours, le chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo a demandé l’ouverture d’une enquête sur son ministre de l’intérieur Désiré Tagro et le premier ministre Soro Guillaume. Les rasions évoquées par Gbagbo concernaient notamment, des soupçons de fraude, corruption et détournement d’argent. l’opposition demande la création d’une commission d’enquête parlementaire Lors de la session parlementaire de ce mardi 29 juin, les députés de l’opposition ont demandé la création d’une enquête parlementaire par rapport à  l’affaire Tagro. Le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Coulibaly est le principal instigateur de cette commission d’enquête. La session s’est déroulée en présence des vices présidents de l’assemblée, des présidents de commissions et des présidents de groupes parlementaires. Cependant, la mise en place de la dite commission s’est vue confrontée à  un certain nombre de procédures. La stratégie anti-corruption rencontre des obstacles Les députés ivoiriens veulent mettre en place, des stratégies anti-corruption. Ils se basent essentiellement sur de présumés soupçons de corruptions au concours d’entrée à  l’école nationale de police. Certains font même état de discrimination raciale et de favoritisme ethnique. Le nom du ministre de l’intérieur apparait également dans ce dossier. Cependant, les parlementaires sont confrontés à  des problèmes de procédure. En effet, ils sont obligés conformément à  la loi, de demander l’aval du ministère de la justice afin de pouvoir ouvrir leur commission d’enquête. Par ailleurs, une enquête judiciaire est déjà  en cours sur la demande du président Gbagbo. Il a en effet demandé au procureur de la république, de se charger d’enquêter sur son ministre de l’intérieur et tous ceux qui sont de loin ou de prêt, concernés par l’affaire. Le ministère de la justice devra donc tenir compte de cette enquête du parquet avant d’accorder l’ouverture d’une enquête parlementaire. Une difficulté de taille. C’’est probablement ce qui amènera les parlementaires à  se mettre au travail avec des commissions techniques. Ils ont également ouvert un dossier pour vérifier si les entrées à  l’école nationale d’administration (ENA), l’école de police et celle de la gendarmerie ont été conditionné à  d’éventuels versements d’argent. Sans oublier les considérations ethniques. Par ailleurs, les parlementaires ont mis sur la table, des questions relatives aux trafics de diamants, d’or et de cacao, dans les zones contrôlées par l’ex-rébellion des forces nouvelles dirigées par le premier ministre Soro Guillaume. A cela s’ajoutent, les attributions de marchés dans le secteur la téléphonie mobile et sur le foncier urbain à  Abidjan (capitale économique su pays). A la fin de cette journée parlementaire, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Mamadou Coulibaly a tenu à  préciser qu’ « il faut aspirer à  la propreté, C’’est derrière cet idéal que nous devons courir. »

Grève des services de santé : retour au calme

Les syndicalistes ont décrété cet arrêt de travail estimant que l’Etat refuse de satisfaire leurs revendications. Le calme règne dans les hôpitaux La grève a été bien suivie mercredi dernier dans les centres hospitalo-universitaires et dans les centres de santé de référence de la capitale. Un calme inhabituel régnait dans les différents CHU. Les blouses blanches étaient quasiment absentes à  l’exception des équipes de garde chargées d’assurer le service minimum. A l’hôpital Gabriel Touré, des patients ont été surpris par le débrayage. Des visiteurs tournaient en rond pour s’entendre répéter que la grève est illimitée.. La déception des accompagnants patients était grande. « Le médecin est l’espoir du malade, une grève de la santé n’est jamais une bonne chose », lancera une dame au chevet de sa mère. Les malades n’avaient pas accès aux consultations générales ou spécialisées, aux analyses et autres examens radiographiques des jours normaux. Mais les urgences étaient gérées par les équipes de garde qui assuraient le service minimum dans toutes les unités. Face à  cette grève qui paralysait les structures sanitaires, la commission de conciliation a mené une médiation pour faire revenir les syndicalistes à  de meilleurs sentiments. Levée de la grève La grève qui opposait ces derniers temps, le syndicat de la santé et l’action sociale au gouvernement, une issue favorable suite à  la médiation d’une commission de conciliation. Pour rappel, le syndicat qui regroupait les agents sanitaires et ceux du développement social ont déposé un préavis de grève illimité à  compter du mercredi 24 février 2010 à  00h jusqu’à  la satisfaction totale du procès verbal de conciliation du 14 août 2009 et de l’annulation des décisions d’affection des agents du développement social pour faits de grèves. (Cette revendication figurait parmi les agents de revendications du 14 août). A ce titre, les agents de concialition qui se sont réunis les 19, 22, 23 février au département de la santé ont donné satisfaction aux différents points de discorde. En effet, le procès verbal de conciliation comportait neuf points par rapports auxquels la commission a constaté les avancées suivantes. Quant à  l’augmentation des taux de primes, les projets de décret ont été adoptés par le conseil des ministres du 17 février dernier et les départements concernés ont d’ores et déjà , instruit la prise en charge dans le salaire du mois de mars prochain. Les rappels d’août à  février 2010 seront payés avant décembre de l’année en cours. Concernant le deuxième point du préavis de grève, la commission constate une différence entre les points de vues et propose de prendre en charge la gestion de ce problème et malgré toutes ces avancées, le syndicat n’est pas entièrement satisfait de la mise en œuvre des points d’accords du Procès Verbal du 14 août 2009.En tout cas, pour le moment les syndicalistes et le gouvernement comptent souffler dans la même trompette pour le bonheur de la population.

Cinquantenaire du Mali, la jeunesse impliquée

A l’ouverture de la journée, étaient présents le Président de la commission d’organisation, Oumar Hamadoun Dicko, du Président du CNJ-Mali, Siriman Traoré et du représentant du ministère de la Jeunesse et du Sport, Drissa Guindo. Le Président du Conseil National de la jeunesse du Mali, Siriman Traoré, parler du cinquantenaire du Mali, C’’est parler des segments importants de l’histoire de notre pays. Et le président du CNJ-Mali d’assurer la disponibilité de la jeunesse malienne à  Âœuvrer pour la réussite de l’événement. La jeunesse, pivot du cinquantenaire Pour le président de la commission d’organisation du cinquantenaire, Oumar Hamadoun Dicko, la célébration des 50 ans de l’accession de notre pays à  la souveraineté nationale est une volonté politique forte du président de la République. La commission est composée de cinq personnes avec la représentation de 18 ministères, plus le gouverneur et le maire du district de Bamako. Selon Oumar Hamadoun Dicko, tout au long du cinquantenaire, l’accent sera mis sur les activités de communication qui constituent le premier axe. Il a cité la réalisation d’un documentaire sur l’histoire du Mali, le lancement du journal du cinquantenaire et la confection des agendas thématiques dans tous les ministères. Evoquant le deuxième axe concernant les activités civiques et citoyennes, le président de la commission d’organisation du cinquantenaire, a insisté : « nous voulons faire de l’année 2010, une année civique et citoyenne à  travers la valorisation de l’hymne national et du drapeau du Mali ». Des activités spécifiques pour la jeunesse Ce programme sera fait à  l’ensemble du territoire national. Par ailleurs, l’harmonisation des symboles de la république, la tenue d’une journée porte ouverte sur la présidence et des émissions débats sur les institutions du Mali, des activités spécifiques concernant la jeunesse et l’éducation civique. Mais aussi des hommages à  l’endroit des grands hommes. Une année de culture et d’art Oumar Hamadoun Dicko a souligné que l’année 2010 sera une année de culture et des arts. Au menu de ces activités, un hommage mérité sera rendu aux hommes de lettres, les nouveaux talents des jeunes seront invités et une activité de compétition sera organisée dans tous les domaines. Il y aura des journées thématiques jusqu’à  la veille du 22 septembre et du défilé civil et militaire du jour J. l’organisation d’un colloque sur les 50 ans du Mali parachèvera le programme. La semaine des pays amis sera elle couronnée par des activités culturelles et artistiques. Notons que la cérémonie a pris fin par la récitation de l’hymne national du Mali. L’hymne National du Mali l’hymne national du Mali compote quatre couplets et un refrain. Autant appel à  la défense de la patrie, au travail pour sa prospérité, que témoigne de l’attachement à  l’unité de l’Afrique toute entière, l’hymne national du Mali porte la marque de ces années exaltantes de l’histoire du Mali que furent les toutes premières années de l’indépendance . l’hymne dit la fierté d’un peuple ayant recouvré sa dignité et qui proclame son espérance et sa foi en un avenir radieux, dans un pays enfin libre et dans une Afrique « qui se lève enfin », pour marcher vers son unité et sa dignité. « Le Mali » est un vibrant appel au peuple malien pour le «rendez-vous de l’honneur », celui de la construction nationale et de la libération de l’Afrique.

Présidentielle gabonaise : l’annonce des résultats sème le trouble

La voix des urnes était attendue depuis mercredi soir. Des milliers de personnes s’étaient d’ailleurs rassemblées devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), o๠ils ont passé toute la nuit sans obtenir aucun résultat. Parmi eux figuraient l’opposant Pierre Mamboundou, candidat de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), élu avec 25,22% des suffrages et André Mba Obame, candidat de l’Alliance pour le Changement et la Restauration (ACR), élu avec 25,88% des suffrages. Libreville et Port-Gentil sous haute tension Après la proclamation des résultats ce jeudi, des mécontents se sont révoltés en menant des casses un peu partout dans la capitale, avec des dégradations de voitures, des barrages dressés ça et là . Non loin de là , à  150 km, le Consulat de France à  Port-Gentil a été brûlé et la prison centrale attaquée, entraà®nant la fuite de plusieurs détenus. Signalons que Port Gentil est le fief de l’opposant Pierre Mamboundou qui a d’ailleurs été grièvement blessé après avoir reçu un coup de crosse sur le visage, pendant que les policiers essayaient de disperser les manifestants. Le Secrétaire d’Etat à  la coopération de la France, Alain Joyandet, appelle au calme et assure que tous les ressortissants de France au Gabon, seront protégés. Il leur recommande de rester chez eux. Au lendemain des élections, les trois favoris s’étaient tous autoproclamés Président de la République. Ces déclarations n’ont pas arrangéles choses. Il fallait donc s’attendre à  ces troubles. C’’est d’ailleurs après ces déclarations que la présidente par intérim, Rose Francine Rogambé a demandé à  tous les candidats qui ne seraient pas élus, d’être de bons perdants. Certains s’accordent à  dire que le retard pris pour la sortie des résultats, est fait sciemment, dans le but de truquer les résultats en faveur du candidat du parti au pouvoir le PDG d’Ali Ben Bongo. Le parcours d’un homme Alain Bernard Bongo est devenu Ali Ben Bongo en 1973, après sa conversion à  l’Islam. Premier fils de son père et de la célèbre musicienne gabonaise Patience Dabani, il est né le 9 février 1959 à  Brazzaville (Congo). Après des études secondaires à  Neuilly-Sur-Seine (France), il a suivi des études supérieures à  l’Université de la Sorbonne (Paris). Ali intègre le PDG en 1981 et devient à  29 ans, Ministre des Affaires Etrangères du Gabon en 1988. l’année suivante, il est élu député de Bongoville, une province du pays. En 1999, il revient au gouvernement en tant que Ministre de la Défense jusqu’à  sa récente démission du Gouvernement pour se présenter aux élections de dimanche dernier. Après la proclamation des résultats, l’heureux élu a déclaré : « Je serai le Président de tous les Gabonais et je respecte mes concurrents car ils ont contribué à  l’expression de la démocratie ». Par ailleurs, les partisans de Pierre Mamboundou et André Mba Obame affirment que Bongo fils n’a pas gagné à  la régulière. Ils n’ont pas caché leur mécontentement.

Hausse du tarif de l’électricité : Qu’en pensent les citoyens ?

Selon des spécialites, la baisse du tarif ne serait possible qu’en 2011 avec l’interconnexion entre le mali et la cote d’ivoire avec le financement du PASE (Projet d’Appui au Secteur de l’Energie) à  hauteur de 60 milliards de francs CFA par la banque mondiale. Mais pour la hausse actuelle, qu’en pensent les citoyens ? Maurice DABO, Chef de famille. Cette hausse du prix du tarif de l’électricité s’explique par un fort laxisme par les autorités. Au départ on disait à  l’Etat de ne pas privatiser l’EDM. Un ancien responsable de l’entreprise disait que le Mali pouvait bien gérer l’EDM sans perte et il aurait été assassiné pour cela. C’’est pour vous dire que sans hausse déjà , nous traversons le calvaire et nous ne vivons que de coupures intempestives qui endommagent parfois nos appareils. Et pire, l’entreprise n’a jamais payé pour la réparation de ces appareils. Même en portant plainte rien n’en sort. Vous voyez déjà  comment nous sommes condamnés par l’EDM. JDM : Que comptez vous faire par rapport à  la hausse du tarif ? MD : J’envisage de consommer l’électricité rien que la nuit parce que ce qu’on gagne risque de ne pas assurer nos dépenses et le reste des charges. JDM : Que proposez vous pour sortir de cette situation ? Pour sortir de ce calvaire, je propose à  ce qu’on organise un grand débat au tour de ce problème. Et pourquoi ne pas misé sur l’énergie solaire ? C’’est le cas au Burkina mais pourquoi pas le Mali ? D’ailleurs même quand on parle d’électricité ce n’est qu’à  Bamako et les capitales régionales. Si non au-delà  de ces zones rares sont les localités desservies. Allez à  Kabala tout près vous saurez de quoi je parle. JDM : Le Mali vient d’avoir 60 milliards de nos francs à  travers la banque mondiale. Est-ce que cela a suscité chez vous une lueur d’espoir ? A mon avis ce fond sera mal géré et ne servira jamais à  l’énergie. J’appelle cette somme, une miette par rapport à  l’énergie et aux alligators qui l’ont déjà  partagé. Les pauvres continueront de payer le prix fort de la galère au Mali. Seydina Aliou Koné, gérant de cyber : Je consomme environ 150 000f CFA par mois rien que dans l’électricité. C’’est énorme pour mes charges. Vous savez mieux que moi que nul n’aime l’augmentation du tarif. Cela ne nous arrange pas nous les pauvres surtout en cette période de crise. JDM : Que comptez vous faire pour faire face à  cette situation ? Je compte investir dans les panneaux solaires. C’’est vrai qu’il est très cher mais il est mieux que EDM qui, J’en suis persuadé ne finira pas de nous dégoûter. Les coupures n’en finissent pas. Il y a des moments o๠nous allons au-delà  d’une heure de coupure et nous perdons des clients. Qu’est ce qu’ils nous veulent ces gens là . ? Sekou Tidiane Traoré dit Anglais, chargé de programme à  l’ONG AREM (Association pour la réhabilitation de l’environnement Malien) On ne peut pas se réjouir ou comprendre cette augmentation. Si l’on doit comprendre quelque chose C’’est peut être à  l’endroit des gros consommateurs. Je crois que le Malien moyen n’a besoin que de lumière et de sa télé. l’électricité n’est pas un luxe aujourd’hui mais une nécessité. Lénine disait que le développement est égal au taux d’électrification. Quand on prend le mot développement, C’’est pour parvenir au bonheur du peuple et non pas le contraire. Pour terminer, nous ne sommes pas contents de cette augmentation. Je demande à  nos autorités de demander aux gros consommateurs de payer plus mais qu’ils laissent les pauvres en paix.