Prévention routière : les jeunes de la commune IV en action

Les jeunes de la commune IV du district de Bamako font œuvre utile. En partenariat avec l’ANASER, le Conseil national de la jeunesse de la commune IV a lancé depuis le samedi, 23 août 2014, une vaste opération d’information et sensibilisation dans ladite commune. Dénommé » Ba Gnoumankè( qui pourrait signifier le bon serviteur en français), l’opération qui se poursuit jusqu’au vendredi, 29 août 2014, concerne au total 9 ronds-points ou intersections à  travers la commune. Un accent particulier est mis sur la route nationale 5 (la route de Guinée Conakry) qui a la triste réputation d’être l’une des routes les plus ‘’accidentogènes » du pays. Sur cette voie, les ronds-points du Motel, de Woyowayanko, du poste de contrôle de Sébénicoro, les intersections du Camp-Para et de l’Usine Céramique à  djicoroni-Para et la passerelle de Sébénicoro sont ainsi retenus en plus des ronds points de la place CAN et Cabral en Hamdallaye ACI et Lafiabougou. l’objectif est de réduire le cycle infernal des accidents de la circulation qui cause de nombreux décès. Il s’agit, selon les organisateurs d’aider les usagers de la circulation à  prévenir les accidents et de sauver leur vie. « Les accidents mortels se multiplient sur les routes notamment la RN5 depuis la destruction des ralentisseurs de vitesse après l’élection du président de la République. « Je viens juste d’être un témoin oculaire d’un accident sur cette voie. Il s’agit de se mobiliser et d’agir pour réduire des cas d’accidents », témoigne Oumar Sidibé, le coordinateur technique de l’opération et également chargé de sport, culture et loisirs au bureau communal du Conseil national des jeunes. Messages forts Pour cette opération citoyenne, 30 jeunes de la commune retenus sur 150 et formés par l’ANASER sur le code la route, sont déployés pour les besoins de l’opération de 8h à  10 h. Formant un groupe de trois personnes dans les ronds-points, ces jeunes gens, à  l’aide d’un mégaphone et d’une pancarte véhiculent des messages forts sur les précautions et les bons comportements à  adopter dans la circulation pour éviter les accidents. « La route fait des ravages surtout chez les jeunes motocyclistes. Allons-y doucement pour éviter les accidents » « Respectons-le code la route, portons les casques et nous arriverons paisiblement à  destination », « roulez-doucement, respectez les piétons et vous éviterez les accidents » sont entre autres messages relayés en langue nationale Bambara à  l’aide du mégaphone. Pour l’instant l’opération se déroule sans incidents sous la protection d’un policier par rond-point. Le coordinateur Oumar Sidibé se dit satisfait du déroulement et indique que l’initiative pourrait être renouvelée autant de fois que le besoin se fera sentir. Pour leur part, les usagers de la circulation accueillent favorablement cette opération des jeunes de la commune IV. Pour les personnes interrogées, cette initiative salutaire contribuera sans doute à  réduire de façon considérablement les accidents de la circulation sur la route en commune IV et partout dans le pays.

Mon carnet de route vers Faléa…

Il était une fois une carte de la DNR, la Direction Nationale des Routes du Mali :Bamako – Kita, vous enjambez le Bakoye, Tambaga, puis le Bafing. Vous êtes persuadé que la route bitumée vous emmènera jusqu’à  destination, l’aire protégée de Faléa. Mais la fin du monde vous attend à  Dabia, sous le nom charmant de RL 46, 49 km de piste en terre-limon poussiéreuse, de dolérites, de côtes qui se prennent pour des fromagers, de bosses et de trous qui séparent vos chairs de vos os, et les dabas se mettent à  creuser en rythme sous vos pneus, comme si elles y cherchaient l’or. Le camp Iamgold vous éblouit avant de vous plonger dans la nuit de Brekégnin. Bienvenue à  « La pierre jolie » ! Une famille d’antilopes, Acelapus Major, vous dira Salif Kanouté, grand forestier dans l’âme, vient saluer le soleil couchant à  vos côtés. Et vous voilà  devant l’eau : la Falémé, petit ruban qui se prend pour un fleuve et que l’on passe à  gué, allègrement – à  Tabakoto, oui. Mais à  Fadougou, la Falémé empoisonnée de cyanure et de mercure vous résisterait. Vous auriez dû poursuivre votre route, tranquilles, jusqu’à  Kéniéba, et atteindre Faléa par les radiers et les ponts. Mais l’eau vous aurait barré la route : elle vous retient côté Mali. Parce que là -bas, à  Faléa, le Mali a oublié qu’il avait un pays, le Pays Foulawa, il n’entend plus ses flûtes. Mais comment font les autres fleuves ? Le Niger se laisse caresser le dos par un bac de quarante tonnes à  Koulikoro-le Sénégal se laisse faire à  Bafoulabé ; le Bani aussi, à  Djenné ; à  Sorokoro, l’eau est docile ; à  Béléko, Diafarabé ….. Joueurs de flûtes, soufflez plus fort ! Tapez du pied et dites-le aux autres. Tourterelles dialankhés, allez roucouler dans les oreilles du Préfet de Kéniéba, poussez les chèvres peulhes jusque dans la cour du Gouverneur de Kayes ! Que les femmes bambaras empoignent leurs marmites pour cogner dessus, que tous les enfants de Faléa tapent dans leurs mains pour faire entendre le tapage jusqu’à  Bamako, dans les oreilles de ceux qui savent, qui peuvent, qui sont responsables de leur devenir, qui ont été choisis parmi tous pour préserver leur vie, celle de Maliens ordinaires, oubliés aujourd’hui, mais acteurs, décideurs, demain. Vingt et-un villages de terre, paille et bambou. Mais ne vous y fiez pas : bauxite, or, uranium, la commune vendue aux miniers, plus de droit de surface. Et pas un franc CFA pour gratter une côte, mettre à  l’eau un bac, construire un petit pont ? Je vais vous confier un secret : depuis le 13 décembre 2005, l’Inacom (Industries Navales et Constructions Métalliques) de Koulikoro, m’a délicatement déposé dans la cour de la subdivision des Routes de Kéniéba, comme un cadeau de Noà«l. J’y dors encore, en vrac, comme un objet perdu puisque personne n’est venu me réclamer. Qui suis-je ? Un flambant bac automoteur de vingt tonnes, prêt à  vous faire traverser la Falémé, là  o๠vous le déciderez. Mais chut ! Ne le répétez-pas, depuis plus de huit ans, je suis payé pour dormir, avec vos sous : 301 825 000 CFA. l’ARACF (Association des Ressortissants et Amis de Faléa, faleadounia@yahoo.fr) se bat courageusement pour me mettre à  l’eau et en marche, mais la route lui résiste, les fonctionnaires rechignent, les députés se taisent. Et les femmes de Faléa continuent à  accoucher, à  la torche, n’hésitant pas à  perdre leur vie sur la route, pour en donner une autre, si Dieu le veut. A Faléa, de simples gens ? Des Maliens ordinaires ? Ce sont tous des Prosopis Africana, ces arbres rouges, les plus costauds de la savane ; quand le fer les touche, des étincelles en sortent. Monsieur le nouveau ministre de l’à‰quipement, des Transports et du Désenclavement, un feu d’artifice vous y attend. Nous croyons en vous, ne nous décevez pas. Le petit arbuste aux fleurs roses croisé au beau milieu de la savane sèche, ne le supporterait pas.

Dépotoir de Lafiabougou: une montagne d’ordures en plein coeur de Bamako

Quartier résidentiel et cité des affaires, l’ACI 2000 peine à  panser sa plaie : un dépotoir d’ordures en pleine ville et de surcroit contigu au cimetière de Lafiabougou. Silencieusement, les morts doivent s’interroger sur ce manque de respect des vivants et Jules Koné vendeur de médicaments traditionnels le dit bien « mourir et être enterré dans ce cimetière C’’est mourir deux fois. Les autorités n’ont aucun respect pour nos morts, voyez vous-même, les mauvaises odeurs vous asphyxient ». Ces dires de Koné sont corroborés par un petit garçon freluquet qui fouille les décombres avec des mains nues envahies par des plaies de toutes sortes et une poitrine bourdonnante. Il dit travailler dans le dépotoir à  l’instar de sa mère qui récupère des objets jetés pour les recycler et les vendre afin de subvenir aux besoins de la famille. Effectivement, des voix de femmes attirent notre attention. Il faut se boucher les narines pour enjamber les monticules d’ordures et rejoindre ce groupe de récupératrices. Elles achètent les chargements des charrettes qui collectent les ordures ménagères. Selon la provenance, elles savent si le chargement contient des ordures importantes, bien triées, commercialisables et donc rentables ou des ordures de pauvres. Kouttoum, la trentaine révolue, le visage rabougri par des années de bêche avoue « faire ce travail pour subvenir aux besoins de la famille. Je ne peux ni voler ni me prostituer alors je viens ici à  l’aube pour avoir des objets recyclables. Je rentre à  la mi-journée pour tout rincer et mes enfants se chargent de la commercialisation». 36 millions pour un bout de route pavée Monsieur Nimaga, gérant de cybercafé rencontré sur place nous a confié, dépité « je travaille ici depuis plus de six ans et chaque jour nous nous posons des questions sur ce monticule d’ordures. Au début C’’était un dépôt transitoire et face à  l’inertie des autorités, cela a pris des proportions incommensurables. IBK a été député de la commune 4 et président de l’Assemblée mais il ne s’est jamais intéressé à  cette plaie de l’ACI 2000 or les quartiers de Koda, Djikoroni, Lafiabougou, Sébénikoro, ACI 2000 et une partie de Hamdallaye viennent enterrer leurs morts ici. Avec l’élection de Moussa Mara à  la tête de l’institution municipale, nous pensions qu’il allait prendre le problème à  bras le corps mais rien ». Un propriétaire de salon couture ayant pignon sur rue non loin du dépotoir enfonce le clou « Moussa Mara a bien travaillé hein, il a mobilisé, tenez-vous bien, 36 millions pour faire sur trois ans ce petit bout de route pavée qui sépare le cimetière et le dépotoir. Il a clôturé le site et nous a refilé le monstre avant d’aller se réfugier au gouvernement ». Joint au téléphone sur conseils des riverains, un libyen logeant autrefois en face du dépotoir explique « avoir déménagé suite à  des maladies pulmonaires, aux odeurs pestilentielles, à  la misère ambiante, à  l’insécurité grandissante et à  cette cohabitation cynique entre les morts, les miséreux et la bourgeoisie nouvelle de l’ACI 2000 ». Le ressortissant libyen espère que « le ministre solutionnera ce problème qui le suit et qui en réalité entre dans ses prérogatives de ministre de la ville ». Pourquoi pas une conférence interministérielle ? Justement, nous nous sommes rendus une seconde fois sur les lieux mais cette fois nuitamment pour vérifier les arguments des autorités municipales qui disent « vouloir en finir avec le dépotoir ». Effectivement, à  partir de vingt et une heures, près de douze camions-benne en file indienne viennent enlever grâce à  une pelleteuse les ordures. l’opération entamée il y a plusieurs semaines ne donne pas encore les résultats escomptés d’autant que les tonnes d’ordures évacuées vers Samaya sont remplacées le matin par d’autres. Babel Thiam, tailleur ayant son atelier de couture à  un jet d’encre du dépotoir clôt le débat « si le président IBK et le ministre Moussa Mara respectent les morts et veulent prouver qu’ils pensent au bonheur des Maliens, ils ont l’occasion de le faire avec la fermeture pure et simple de ce dépotoir dont on dit, je n’en suis pas sûr et il est difficile de le vérifier, que le terrain appartiendrait à  l’actuelle première dame. La commune 4 qui a porté au pouvoir trois présidents ne mérite pas d’héberger un site aussi répugnant ». Affirmatif quand on sait que les morts méritent plus de respect et à  ce titre les ministres de la santé, de l’assainissement, de l’environnement, de la sécurité et des affaires religieuses doivent se pencher sur la question pour en finir avec ces déchets solides qui minent la vie des riverains. Quoi dire de plus ? Ce dépotoir qui pose des problèmes de santé publique, d’insécurité, de morale et de respect des normes urbaines doit disparaà®tre de la carte de la commune IV. C’’est une bombe sociale latente et les autorités le savent bien puisqu’il est déconseillé de s’aventurer seul aux abords du cimetière à  certaines heures de la nuit. Emoussant et non marrant, ce dépotoir doit être déporté, n’est–ce pas Moussa Mara!

Ibrahim Sarr : « Il faut que la commune de Hawa Dembaya rentre dans ses droits »

Jouranldumali.com : Quels peuvent être les impacts du barrage de Felou sur votre localité? Ibrahim Sarr : Avec le relèvement du seuil, nous voyons de moins en moins de chutes. On se demande si cela n’aurait pas d’impact sur l’environnement. Aujourd’hui, avec toute cette mesure de sécurité autour de l’ouvrage, qui est normal bien entendu, est-ce qu’on pourrait toujours continuer à  recevoir des touristes. Je peux dire que cela peut être considéré comme un impact négatif. Nous devons donc trouver une solution avec la SOGEM, l’OMVS, ne serait- ce qu’aménager un espace qui puisse permettre aux visiteurs de venir sans pour autant poser un acte quelconque à  la sécurité de l’ouvrage. Ensuite, cette forte attente de ressource issue de reversement de patente à  la commune pourrait être difficile à  négocier avec les autorités de l’OMVS et éventuellement avec l’Etat. Nous comptons sur la promptitude du président Ibrahim Boubacar Keita qui porte une attention particulière au développement des collectivités territoriales, donc à  la décentralisation. Nous pensons qu’il va nous aider à  défendre ce dossier auprès de l’OMVS pour compenser ce manque à  gagner que nous attendons avec impatience. Quatre ans après la pose de la 1ere pierre du barrage de Felou, est-ce que, le jeunes ont eu du travail ? Est-ce que l’OMVS a versé la patente à  votre commune et quel est le montant de la compensation ? Durant trois années successives jusqu’en 2012, l’OMVS nous a accompagnés en apportant ce manque à  gagner qui est de 3.5 millions par an, mais en 2013, on a pas reçu ce montant. Quant à  la création d’emploi, nous devons reconnaà®tre aussi que dans le cadre de la construction de l’ouvrage, plus de 60% de la main d’œuvre non qualifiée était de la commune. l’apport de l’OMVS dans ce domaine a été conséquent. Par contre, en ce qui concerne les autres mesures d’accompagnement qui devraient se faire dans le cadre du projet de Felou, notamment l’électrification des villages, la création de périmètre maraà®chers pour les femmes, la création de centre pour les jeunes, etc., le tout pour un montant de trois milliards, nous sommes à  moins de 3% de réalisation. A ce niveau, C’’est une déception pour la commune et nous continuons à  engager un plaidoyer auprès de l’OMVS et de ses partenaires. Nous comptons aussi sur l’accompagnement de l’Etat pour que la commune puisse rentrer dans ses droits, C’’est un engagement qui a été pris par le conseil des ministres de l’OMVS donc qui engage l’OMVS et l’état malien.

Législatives moroses en commune I et II

Dans les centres de vote sillonnés en commune I et II le constat était général : faible mobilisation. Pas de bousculade devant les bureaux de vote, les petits regroupements se faisaient rares. Les différents candidats avaient de la peine à  convaincre les électeurs à  accomplir leur devoir civique. « Je vais voter en tant que citoyen sinon je n’ai pas de candidat », disait un jeune devant le centre de Doumanzana. Dans ce centre qui compte 58 bureaux de vote dont 5 étaient sous des hangars, les électeurs venaient au compte-goutte le matin vers 10h. Les centres pour la plupart étaient remplis de délégués, de suppléants et d’observateurs. D’autres jeunes rodaient autour du centre avec leurs cartes d’électeurs à  la recherche d’un « acheteur de conscience ». Ici, pas d’incidence majeure sauf que la présidente du bureau de vote numéro N°005 aurait remplacé un assesseur sur la liste par un ancien assesseur non figurant sur la liste de décision. « Je suis venu depuis 7 heures avant même la présidente du bureau qui m’a remplacé par quelqu’un d’autre sans motif » déplore le jeune. A korofina Nord, Boulkassoubougou, Hippodrome et Fadjiguila, la démotivation des électeurs était perceptible dans les bureaux de vote o๠somnolaient des assesseurs et délégués faute d’électeurs. Cependant, à  Missira, Medina Coura et Quinzambougou, l’affluence était acceptable car ici le fils du président était en lice. Il est à  noter une légère mobilisation des femmes contrairement aux hommes

Législatives en commune 6 : l’affluence n’y est pas !

A l’entrée de l’Institut des Jeunes Aveugles (IJA), un attroupement est visible. Ce sont les délégués des partis politiques qui doivent assister au déroulement du scrutin dans les bureaux de vote. « Nous sommes ici pour dispatcher les délégués entre leurs bureaux de vote. Les délégués peuvent aussi avoir des substituts » explique Tidiani Kéà¯ta, délégué. D’un pas lent il se dirige vers le bureau de vote numéro 16. Les votants arrivent au compte-goutte dans les bureaux de vote. Les 25 bureaux que compte le centre de l’IJA sont dans le même cas. Yaya Diarra est le président du bureau numéro 16, « il bientôt 9h, nous avons eu 5 à  6 votants. Il n’y a pas d’affluence. Je crois que la constitution de certaines listes est contestée par les électeurs. Ceci pourrait expliquer le manque d’engouement de la population pour venir voter » témoigne-t-il. A 8h20, dans le BV 16, seule une personne a mis son bulletin dans l’urne. Les trente minutes qui ont suivi, quatre autres votants se sont relayés dans l’isoloir pour accomplir leur devoir citoyen. Anne-Marie Diarra est âgée d’environs 70 ans, elle vient de voter dans le bureau de vote numéro 8 à  l’IJA. Selon elle, il n’y aura pas d’affluence aujourd’hui. « Nous voulons un changement pour le pays. C’’est pour cela que je suis venue voter pour les personnes qui peuvent apporter une solution, C’’est-à -dire les députés. Ils doivent nous aider à  voter les bonnes lois pour que le pays aille de l’avant. Ce sont eux qui nous représentent. J’espère que les gens vont venir voter massivement, dans ma famille J’ai eu du mal à  convaincre les membres pour qu’ils viennent accomplir ce devoir mais J’ai de l’espoir. Ils viendront sûrement un peu plus tard » affirme-t-elle. Les observateurs sont sur place pour s’enquérir de la situation. Les bureaux de vote ont pu ouvrir à  8h comme prévu. Selon cet observateur « il se peut qu’il y ait moins d’affluence pour ce scrutin car les populations ne font pas confiance aux politiciens » se désole-t-il. D’ici la mi-journée, la donne pourrait changer. Le constat de manque d’affluence est fait également dans les communes 2 et 4 selon des confrères.

Législatives 2013: l’alliance PARENA-PDES en commune I

Les militants du Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES) et du Parti pour la renaissance nationale (Parena) sont venus nombreux sur le terrain de Djélibougou pour soutenir leurs candidats dans cette commune o๠la bataille s’annonce rude avec le plus grand nombre de listes du District de Bamako. Selon la candidate du PDES, Fatoumata Sacko, ces législatives seront « l’occasion pour l’ensemble des candidats, d’être confrontés au verdict des urnes dans la transparence. Et ceci pour la pérennité des institutions ». « Elles mettront en compétition des femmes, des hommes et de jeunes qui aspirent chacune et chacun à  sa manière, selon sa vision, ses convictions et son programme à  servir ses concitoyens » a t-elle poursuivi. Par ailleurs, elle explique que l’engagement idéologique d’une organisation politique nécessite une approche basée sur le principe de la parité femmes et hommes à  divers niveaux de prises de décisions. Quant au candidat du Parena, Amadou Coulibaly, il a invité à  la mobilisation des femmes et des jeunes pour un vote massif afin d’assurer une victoire éclatante à  cette élection législative. « Nous sommes convaincus que nous avons fait le choix des candidats qui ont les meilleurs programmes », a témoigné N’Diaye Bah vice-president du PDES.

Commune IV : bras de fer au RPM pour l’hémicycle

Prévue hier, C’’est finalement ce mercredi que la section de la commune IV du parti Rassemblement pour le Mali(RPM) tiendra sa conférence de section. l’enjeu de ces assises est l’élection des deux candidats qui vont défendre les couleurs du parti dans la commune pour les élections législatives du 24 novembre 2013. Ils sont quatre candidats en lice. Il s’agit de Bandjougou Diakité (Djicoroni-Para), Mme Cissé Korotomou Diarra dite Tati (Lafiabougou), Dramane Mallé (Hamdallaye) et Moussa Diarra( Sébénicoro). Bras de fer Selon nos informations, le candidat de Djicoroni-Para, Bandiougou Diakité, assureur de son état, et Dramane Mallé, ancien assistant parlementaire de l’ex-député Abdrahamane Sylla actuellement ministre, ont la faveur des militants pour leur travail remarquable sur le terrain au compte du parti. Mais il nous revient que des ténors du parti du tisserand notamment le ministre des Maliens de l’extérieur, Abdrahamane Sylla, Bakary Issa Kéita, secrétaire général de la section de la commune IV et l’ancien maire de la commune IV, Issa Guindo veulent imposer la candidate Tati. «Â Ils veulent nous imposer un choix, ce qui est contraire au principe sacro-saint de la démocratie qu’on veut fouler aux pieds pour ses désirs. La conférence est souveraine, on ne doit pas exercer sur lui aucune pression dans son choix », rouspète un délégué à  la conférence. Autre imposition dénoncée par des militants est relative au choix d’un membre du mouvement Sabati qui formera un ticket avec le candidat parti. Ces impositions ont été rejetées par des participants à  la conférence de section. Conséquence : la conférence de section a été reportée à  ce mercredi. Selon un participant aux assises d’hier qui a requis l’anonymat, les débats ont achoppé sur la tentative d’écarter certains candidats. En effet il est reproché, à  tort, à  Bandjougou Diakité d’être nouveau dans le parti. Moussa Diarra avait été déclaré forclos pour avoir présenté le chèque de 5 millions, la caution à  payer par les candidats, à  la place des espèces sonnantes et trébuchantes. Quant Dramane Mallé, on a voulu l’écarter car il habite Hamdallaye, le même quartier que le candidat de Sabati. Toutes ces manœuvres, dit-on, visent à  disqualifier les autres candidats pour retenir Tati. «Â En 2007 on a imposé Abdrahamane Sylla au détriment de Tati. Et on veut lui rendre aujourd’hui la monnaie de la pièce », déclare un militant du parti en commune IV qui indique qu’une imposition risque de réduire les chances du parti lors du scrutin. La rencontre de cet après-midi s’annonce âpre entre des cadres du parti déterminé à  placer leurs pions et des militants qui ne sont pas prêts à  se laisser faire. De belles empoignades en perspective.

Commune IV : les citoyens paieront plus de taxes en 2013

La Commune IV, tout comme les autres collectivités du district, ont pris la mauvaise habitude de vivre avec des revenus extraordinaires. C’’est pourquoi, compte tenu des investissements dans cette collectivité, Moussa Mara, maire de la Commune IV, et son équipe se disent contraints de faire recours à  l’augmentation des taxes. C’’est sur la base de la loi 9605, fixant les ressources des communes de Bamako, que la Mairie urbaine entend hausser 1/3 des domaines de taxations. La mesure concernera les bars, hôtels, restaurants, ateliers de menuiserie, de soudure, de coiffures, les kiosques… La rencontre du Conseil municipal, qui s’est tenue il y a quelques jours août dans les locaux de la Mairie de la Commune IV du District de Bamako, a permis la révision des taxes à  partir de l’année 2013. « Nous avons souhaité qu’il faut les revoir pour mieux accompagner le développement dans  notre Commune. Les revoir en tenant compte des réalités, des potentialités des différents services, des différents contribuables. Et surtout, des difficultés rencontrées  par le service de recouvrement », indique Moussa Mara. «Â Cette mesure, explique le maire Moussa Mara, visera à  réparer des injustices. «Â C’’est pour réparer une injustice fiscale qui faisait que la boulangerie qui ne fait que du pain payait la même taxe que celle qui fait aussi de la pâtisserie ». Taxes collectives Pour lui, cette mesure concerne la vente des boissons alcoolisées ou fermentées (60.000 à  75.000 FCFA), les taxes sur l’ouverture des hôtels, bars, restaurants (200.000 à  240.000 FCFA), l’installation de garages (18.000 à  24.000 FCFA), l’installation de hangar de 1 à  6m2 (16.500 à  18.000), de bornes fontaines (10.000 à  18.000 FCFA), les installations fixes montées sur citernes souterraines (15.000 à  18000 FCFA), pompes mélangeurs (10.000 à  18.000 FCFA). Même si cette décision a été prise à  l’issue d’intenses pourparlers entre les autorités de la Mairie et les acteurs eux mêmes (la population), force est de signaler certains hôteliers sont réfractaires à  la mesure. « l’attitude de la Mairie est trop abusive. Par ces temps de crise, rien n’est facile pour nous. Et puis, nous n’avons pas été associés à  la décision », s’exclame le gérant du bar hôtel « Soleil », sise à  l’ACI 2000. De l’analyse des autorités de la Mairie, une partie de la population rechigne à  payer les taxes quand bien même ils n’ont aucun mal à  le faire. « Nous n’avons pas fixé de taxes que les gens ne peuvent pas payer. Nous avons fait des études économiques la dessus. Et on connait le potentiel des activités des uns et des autres… ». La loi qui fixe le code des collectivités territoriales confèrent aux communes une marge de manœuvre leur permettant de décider eux même d’un schéma de développement. Or, la décision d’augmenter les taxes avait été prise depuis 2010. Elle n’attendait donc que d’être appliquée.Soulignons, par ailleurs, que la décision des autorités de la commune IV de porter plus haut les taxes viserait aussi à  compenser les revenus que devraient générer les réserves foncières.

Niouma-Nakama, l’oubliée de la République

Natif de Niamou, Falaye Kéà¯ta est un jeune conseiller communal à  la mairie de Niouma-Nakama dans le cercle de Kati. Elu sur la liste de l’Union des patriotes pour la République (URP), Falaye Kéà¯ta est le président de la Commission santé du conseil. Battu de justesse par le candidat du Rpm au poste de maire, ce jeune nourrit des noble ambitions pour sa commune. Malgré de maigres ressources, il multiplie les initiatives comme la construction d’un centre de santé. Son engagement à  promouvoir le développement de cette commune fait de lui l’une des personnalités politiques incontournables sur place. Président de la commission de contrôle national des jeunes de l’URP,Falaye Kéà¯ta est reconnu comme très actif. Secrétaire général du bureau provisoire du réseau national des jeunes conseillers communaux du Mali, il nous parle des difficultés auxquelles sa localité est confrontée. Journaldumali : Pouvez-vous nous présenter votre commune ? La commune rurale de Niouma-Nakama est située à  128 km de Bamako, non loin de la frontière de la Guinée-Conakry , dans l’ex-arrondissement de Siby, cercle de Kati, région de Koulikoro. Avec une population de 10.000 âmes, la commune Niouma-Nakama est composée de neuf villages. Les principales activités de la population sont axées sur l’agriculture, l’orpaillage traditionnel, l’élevage et le commerce. De quoi souffrent les habitants de cette commune située à  l’ouest à  moins de 150 km de Bamako ? l’accessibilité de ma commune constitue le problème le plus sérieux dont les habitants souffrent. La seule route qui lie la commune à  d’autres est impraticable. Pendant l’hivernage, le déplacement est un véritable casse-tête. La population consent d’énormes sacrifices pour aller dans les autres localités. C’’est donc un parcours de combattants de se déplacer. Il faut s’y rendre pour mesurer la souffrance endurée par la population. l’aménagement de l’unique voie d’accès est une préoccupation de l’ensemble des populations. Aujourd’hui, la construction d’un pont sur le petit fleuve (Baléda) coupe le sommeil aux populations. Lorsqu’il pleut énormément, aucun véhicule ne peut traverser le fleuve. Il faut attendre des heures pour y passer. Il arrive même que des passagers passent la nuit au bord du fleuve. Après les 50 ans de l’indépendance de notre chère Mali, les habitants de Sobra et Niouma-Nakama ne reçoivent ni le signal de la radio ni celui de la télévision nationale. A mon avis, cela est inadmissible et incompréhensible. Nous écoutons les informations par la radio de la Guinée-Conakry , de Radio Canada, de Radio Chine, de RFI… C’’est très tôt le matin et le soir, que les gens peuvent écouter la radio nationale. Quant à  la télévision, son signal est quasi inaccessible. Sur le plan de l’éducation, la commune n’a que des écoles communautaires à  l’exception de deux établissements publics. Chaque fin de mois, ce sont des parents qui cotisent pour payer les enseignants. Les plus démunis ne peuvent pas scolariser leurs enfants. D’autre part, nous n’avons pas d’eau potable. Et cela nous préoccupe énormément. Nous demandons aux autorités et aux partenaires de se tourner vers nous pour aider la population. Je ne peux pas comprendre qu’après 50 ans d’indépendance, ma commune située à  moins de 150 Km de la capitale reste en marge du développement. Nous sommes les oubliés de la République ! Je profite de l’occasion que vous m’offrez pour demander aux autorités nationales de porter leur regard sur notre commune afin d’aider les populations à  mieux y vivre. Que pensez-vous du couplage au 1er tour de l’élection présidentielle au référendum ? En tant qu’élu, J’estime qu’il faut une réflexion bien mûrie par rapport à  ces élections qui sont très importantes. Les autorités ne devraient pas coupler l’élection présidentielle au référendum. Je pense qu’il revient au nouveau président d’organiser le référendum et de mettre en application les réformes. Ce n’est pas une élection à  négliger mais plutôt à  prendre avec le plus grand sérieux. Les Maliens ont faim et n’ont pas les moyens. La santé, l’emploi des jeunes et la sécurité alimentaire constituent des préoccupations nationales. On ne peut pas continuer à  nous montrer de grands champs de riz alors que le prix du riz reste très élevé au marché.

Jeunesse, drogue, élections: Le CNJ pousse la réflexion

Organisée par le conseil communal du CNJ-Mali, cette conférence s’inscrivait dans le cadre des activités du 12 août, marquant la célébration de la Journée Internationale de la Jeunesse(JIJ). Pour le maire de la commune II, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des débats, il s’agit de thèmes aussi pertinents que d’actualité. Selon Youssouf Coulibaly, les prochaines élections de 2012 représentent des enjeux énormes pour la jeunesse de notre pays. Pour l’élu, celle-ci est fortement interpellée, et a pour obligation de jouer le rôle qui est le sien dans l’ancrage de la démocratie et du processus électoral dans notre pays. s’agissant de la drogue, le maire de la commune II a recommandé une prise de conscience de la jeunesse face à  la menace de la consommation de cette substance. « La drogue tue la jeunesse d’un pays » D’entrée de jeu, le conférencier, Sarmoye Boussaken, définit la drogue comme une substance de nuisance physique, dont le consommateur éprouve une sensation de plénitude, de puissance, une impression de ne manquer de rien. Au Mali, en l’absence de structure de désintoxication, il est difficile d’établir la proportion de jeunes victimes de la consommation de la drogue. Cependant, explique le conférencier, les jeunes représentent la plus grande tranche de consommateurs. Et généralement, ce sont ceux compris entre 15 et 25 ans qui en sont les plus vulnérables. Selon M. Boussakein, il existe plusieurs types de drogues, et chaque drogue présente un potentiel de nuisance différent. « Les drogues sont capables de léser certains organes, notamment le cerveau, entraà®nant une confusion mentale et pouvant aller jusqu’à  la mort par overdose. Elle a une nuisance psychique, définie par la dépendance. La toxicomanie est une pathologie qui nécessite un traitement à  long terme » a expliqué le conférencier. Qui regrette que si le phénomène n’a pas encore la même proportion au Mali que dans certains pays, il soit tout de même en pleine expansion. En témoigne, dit-il, l’affaire du Boeing de Tarkint (au Nord du Mali) contenant des tonnes de drogues. Pour lui, l’urgence recommande des actions fortes dans le mécanisme de lutte. Selon Sarmoye Boussakein, au Mali l’instrument répressif a pris le dessus sur la sensibilisation. Or, il faut d’abord mettre l’accent sur la sensibilisation à  travers plusieurs canaux de communication. « Il existe beaucoup de consommateurs qui ne savent pas malheureusement que la drogue est formellement interdite par la loi, et ils ignorent complètement l’impact réel de la consommation sur leur organisme. Ceci est une insuffisance qui doit se corriger par la sensibilisation » a recommandé le conférencier. « Au Mali, la fraude caractérise nos élections » Le second thème de cette conférence-débats a porté sur « Election et fraude ». Il a permis au conférencier, Dr Modibo Soumaré, de se plancher longuement sur les tares de notre démocratie en matière électorale. Le conférencier définit la fraude comme l’utilisation de moyens illicites pour nuire à  autrui afin de parvenir à  ses fins. Cette pratique, qui est formellement réprimée par la loi, caractérise malheureusement nos élections depuis 1992. « De notre accession à  la démocratie à  ce jour, nos différentes élections ont été entachées de fraudes. Cette pratique, très honteuse est un handicap sérieux pour notre démocratie. Elle a creusé en effet le fossé entre l’homme politique et les électeurs », a déploré Dr Modibo Soumaré. Selon le conférencier, non moins président de l’URP (Union des Patriotes pour le République), en élections il existe plusieurs types de fraudes, et elles concernent plusieurs étapes du processus des élections : de l’inscription sur les listes électorales au comptage des voix, en passant par le déroulement des opérations de vote. La fraude électorale, renforcée de nos jours par l’achat de conscience, constitue une des plaies de notre démocratie, regrette Dr Soumaré pour qui aucune élection au Mali n’a été crédible et transparente. Le président de l’URP a, au cours de sa communication, eu des propos très durs contre la Cour constitutionnelle, chargée de la validation définitive des élections. Selon le conférencier, « cette institution s’est érigée en faiseur de députés ». « Lorsque dans une élection, on estime la fraude à  plus de 500.000 voix, les élections doivent être reprises dans cette circonscription. Quand le vote est discrédité, C’’est la démocratie qui en souffre. Il est important aujourd’hui d’engager la réflexion sur le rôle de la Cour constitutionnelle » a martelé le président de l’URP. Qui propose comme solutions à  la fraude électorale, la fiabilité des listes et du fichier pendant les élections, la formation plus pointue des présidents des bureaux de vote, l’annulation du vote par témoignage, la moralisation des dépenses électorales chez les candidats », etc. Selon le conférencier, qui a lancé un appel à  la prise de conscience chez les jeunes, l’application de ces mesures est un passage obligé pour la crédibilité de notre démocratie.

ADEMA : le grand retour d’Abdel Kader

Le maire de la commune III, M. Abdel Kader Sidibé, a officiellement signé son retour dans la grande famille ADEMA-PASJ. La cérémonie a eu lieu lundi soir, 4 juillet, au siège du parti sous la présidence du maire du district de Bamako, M. Adama Sangaré. Pour lui, il n’a jamais quitté l’ADEMA. Se disant fier de ces retrouvailles, le maire de la commune III a expliqué que l’ADEMA restera sa famille. «Â Je suis disponible à  poursuivre avec les camardes le combat politique. Ce combat ne peut être gagné que dans l’union » a déclaré M. Sidibé. Quant au maire du district, Adama Sanagré, il a exprimé au nom du président du parti, la satisfaction du Comité exécutif à  recevoir le camarade. Pour lui, l’enjeu des élections générales de 2012 nécessite la cohésion et une convergence dans la lutte. Rappel Le maire Kader Sidibé a été exclu du parti, en 2010, avec son homologue de Kourouma Adama Diarra suite au contentieux électoral autour de l’élection du président de l’Association malienne des municipalités (AMM). M. Sidibé, qui avait posé sa candidature à  ce poste contre son camarade maire de la commune V, Aboubacar Bâh dit «Â Bill », s’était attiré les sanctions du Comité exécutif du parti pour «Â indiscipline ». Le maire de la commune III, qui a contesté le mode d’élection, a, au cours de la plénière, claqué la porte des travaux avec ses partisans. En dénonçant «Â une mascarade électorale visant à  imposer Bill à  la tête de l’institution ». Depuis ce temps, une bataille judiciaire a opposé les deux camps autour de la légitimité. Il aura fallu le verdict de la Cour suprême pour confirmer l’élection de «Â Bill » et la défaite, en effet, de Kader Sidibé. Un allié de poids pour Dioncounda ? Si à  la tribune de cette cérémonie, on n’explique pas le processus qui a abouti au retour de Kader Sidibé, tout porte à  croire qu’il n’est pas fortuit. Et sur la question, les langues se délirent. De sources bien informées, nous apprenons que ce come back est le fruit de plusieurs tractations entreprises par le président du parti Dioncounda Traoré, non moins candidat aux primaires ADEMA pour le choix du candidat à  l’élection présidentielle de 2012. Si le numéro un du parti n’a pu présider cette cérémonie de retour, il présidait les travaux de la plénière à  l’Assemblée nationale autour du projet de révision constitutionnelle. Une source nous explique dans la foulée, que le rapprochement de Kader au camp Dioncounda peut expliquer la raison de l’absence remarquée des barons du parti à  cette cérémonie. Une cérémonie à  laquelle aucun responsable du Comité exécutif n’a voulu prendre part. «Â Si Kader est proche de Dioncounda, explique notre source, je vois mal un Iba N’Diaye, Sékou Diakité (respectivement 1er et 2ème vice-président), ou encore Marimantia Diarra (secrétaire général), prendre part à  la cérémonie. Ils sont tous candidats, au même titre que Dioncounda. Et ils diront que ce n’est pas notre homme ». Si Kader Sidibé est effectivement un «Â homme de Dioncounda Traoré », son poids ne sera pas des moindres pendant les primaires. Il est l’un des plus vieux  maires du district de Bamako pour avoir brigué trois mandats à  la tête de la mairie de la commune III. Si sa gestion ne fait pas toujours l’unanimité chez les populations, les circonstances de sa réélection laissent conclure qu’il reste populaire malgré tout. Alors qu’il était inscrit en 10ème position sur la liste ADEMA aux communales de 2009, il se fait élire sans grande difficulté avec ses 14 conseillers recueillis au sortir des urnes. La réintégration de Kader est donc un coup politique réussi pour Dioncounda Traoré.

Commune IV : Moussa Mara s’attaque à l’hivernage

Trois mois après sa prise de fonction à  la tête de la Mairie de la Commune IV du District de Bamako, Moussa Mara estime que le chantier qui reste prioritaire pour lui et son équipe est de faire face à  l’hivernage et ses conséquences sur les populations. Ainsi les mesures prises par l’équipe communale de Moussa Mara, sont de pouvoir limiter au maximum les risques d’inondations ou autres désagréments inhérents à  l’hivernage, sur la population. La particularité de la Commune IV est qu’elle ne dispose pas suffisamment de caniveaux pouvant permettre l’écoulement des eaux. Ce sont seulement 4 quartiers qui en disposent, tandis que l’environnement de la colline de Lafiagougou représente un véritable danger faute de canaux d’écoulement. Les rares caniveaux dont disposent la Mairie sont des caniveaux ouverts dans lesquels les enfants et même les adultes arrivent à  tomber dedans. curage des caniveaux Les caniveaux recueillent aussi malheureusement une importante quantité de déchets solides. Ce qui fait qu’ils sont permanemment bouchés. C’’est pourquoi les rares caniveaux que comptent la commune n’arrivent pas à  jouer convenablement leur rôle. Selon le Maire, Moussa Mara, tous ces facteurs font que la commune connait des inondations. l’enjeu majeur pour la collectivité est donc d’arriver à  faire en sorte que les caniveaux qui existent jouent leur rôle. Donc le conseil communal a décidé de lancer chaque début d’hivernage l’opération « curage de caniveaux commando ». Selon le Maire, cette opération coûte entre 6 et 10 millions F CFA. Celle relative au présent hivernage remonte à  mai dernier. l’opération consiste à  recourir aux services de manœuvres et à  mobiliser la population. « La Mairie accompagne sur le plan matériel et logistique. Et nous demandons à  ce que chacun cure devant sa maison. l’opération suit son cour, et nous sommes convaincus qu’elle portera du fruit car la population nous fait confiance ». « Cette année, nous serons épargnés par des inondations principalement dues au manque d’écoulement des eaux de pluies », s’est félicité un riverain du Lycée Mamadou Sarr à  Lafiabougou. Chaque année, dit-il, la population souffre énormément du fait des inondations. Il faut faire en sorte que tous les obstacles relatifs aux mauvaises habitudes des populations et à  la nature soient levés. Toutefois, s’est félicité Moussa Mara, les choses avancent.

Côte d’Ivoire : L’ horreur des charniers de Yopougon

Les auteurs présumés des tueries auraient commis d’autres exactions dans leur fuite vers le Liberia, tuant 120 civils sur la côte. Le dernier bastion de Laurent Gbagbo à  Yopougon commence à  livrer ses plus terribles secrets. Guillaume Ngefa, directeur adjoint de la division des droits de l’homme de l’ONU en Côte d’Ivoire, a confirmé l’existence de « dix fosses communes » renfermant « 68 corps ». Les deux plus importantes d’entre elles contiennent l’une 31 et l’autre 21 cadavres. « On pense que les tueries ont été commises le 12 avril par des milices pro-Gbagbo », toutes les victimes étant des hommes, a indiqué à  New York le porte-parole adjoint de l’ONU, Farhan Haq. Ngefa affirme également que « toutes les victimes sont des hommes […] Ils ont été tués le 12 avril par des miliciens pro-Gbagbo et enterrés le jour même par des habitants. Ces miliciens, habillés en civil et armés de kalachnikovs, attaquaient les maisons par petits groupes ». Liste des victimes « Les corps n’ont pas été exhumés. Nous avons la liste des victimes et des témoignages […] Il faut l’autorisation des familles pour exhumer les corps, et aussi de la justice » ivoirienne, a-t-il souligné. Précisant que les faits s’étaient déroulés à  Yopougon, « dans le quartier de Doukouré qui était contrôlé par les miliciens pro-Gbagbo ». Selon le gouvernement, ce sont ces mêmes miliciens, flanqués de mercenaires libériens, qui ont commis des exactions après avoir été chassés de Yopougon par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), les 3 et 4 mai. Appartenance ethnique Quelque 120 civils ont été tués les 5 et 6 mai lors d’attaques menées le long du littoral ivoirien par des miliciens fidèles au président déchu Laurent Gbagbo et des mercenaires libériens fuyant Abidjan pour regagner leur région natale, a affirmé lundi le ministère de la Défense. Se dirigeant vers la frontière libérienne, les 5 et 6 mai, ces hommes armés ont tué 120 civils, parmi lesquels des femmes et des enfants, dans les villes d’Irobo, Grand Lahou, Fresco et dans la région de Sassandra, le long du littoral à  l’ouest d’Abidjan, selon le ministère. La plupart des victimes auraient été choisies en raison de leur appartenance ethnique, parmi les populations allogènes ou d’origine étrangère. Plus de 30 mercenaires et miliciens auraient été tués au cours des affrontements avec les forces de sécurité du président Ouattara, a indiqué le ministère. Mais ces affirmations n’étaient pas confirmées par une source indépendante.

Commune I : Vive tension, Mme Konté porte plainte contre le député Gassama Diaby

Après le vent de folie à  Doumanzana contre Mme Conté, maire de la commune I , les travailleurs de la mairie ont observé le 14 avril, un arrêt de travail pour protester contre l’atteinte à  l’intégrité physique de leur maire. Le 16 avril dernier vers 3 heures du matin, des individus non identifiés ont mis le feu au marché. Deux rangées des hangars et kiosques sont ainsi partis en fumée. Une grande déception était perceptible chez les commerçants détaillants de ce marché, situé à  quelques mètres du dépôt d‘ordures, qui fut à  l’origine des divergences entre Mme le maire et les riverains. On accuse maintenant les partisans de Mme Konté d’en être à  l’origine. Interrogée par nos soins, Mme le Maire réfute toute implication de la mairie ou de ses partisans dans cet incendie, et parle d’une conspiration à  son égard. Les commerçants- détaillants eux menacent de marcher sur la mairie et le domicile de Mme la maire. La tension était encore vive ce week-end. l’Etat responsable ? Au moment o๠le président ATT nomme une femme Premier ministre (la première dans l’histoire de notre pays), la seule femme maire du district de Bamako fait face depuis quelques jours à  la vindicte populaire, orchestrée dit-on, par des adversaires politiques prêts à  tout, ndlr le député de Yélimané Gassama Diaby. Retour sur le film d’une journée de chaos. De nombreux journaux de la place ont fait de larges commentaires la semaine dernière. La maire de la commune I, Mme Konté Fatoumata Doumbia, a bel et bien échappé à  une tentative de lynchage populaire mercredi dernier vers 8 heures sur une décharge d’ordures sise à  Doumanzana. A titre de rappel, cette décharge avait été créée par décision n° 009 /CI-DB du 19 juin 2001 à  la faveur du projet Basdab (Banconi Sanuya Dambé) de l’ONG « Action contre la faim ». De nombreux témoins de l’événement sont formels : Mme Konté n’a eu la vie sauve que grâce à  l’intervention de policiers dépêchés en urgence sur les lieux pour l’exfiltrer. Elle fut mise ensuite à  l’abri au commissariat du 6ème arrondissement en même temps que des agents de la mairie et des conseillers municipaux de la commune. Dans leur furie, les manifestants déchaà®nés ont pillé et brûlé le bureau du Collectif des groupements et intervenants de l’assainissement au Mali (Cogiam). Ils avaient même menacé de brûler les locaux de la mairie et le domicile du Maire. Le quatrième adjoint au maire, interrogé par certains confrères de la place, a indiqué que C’’est suite à  la demande des chefs de quartier que le maire voulait que les GIE continuent de déposer les ordures sur le site. Il a notamment accusé le « député étrangleur » alias Gassama Diaby, député de Yélimané, d’être le principal instigateur de cette vindicte populaire. Selon d’autres témoignages recueillis dans les locaux de la mairie, ces jeunes « incendiaires » ont été payés par le député pour commettre ces forfaits. En tout état de cause, le « cas » du député de Yélimané inquiète désormais de nombreux citoyens maliens désabusés par les excès d’un élu qui «Â n’en fait qu’à  sa tête », selon certains, et qui semble bénéficier de la mansuétude de nos plus hautes autorités politiques face à  ses agissements. En tout cas, Mme le maire aurait porté plainte contre le député Gassama. Les députés Adema demandent un peu d’humilité à  l’honorable. Des mesures prises urgentes prises par le gouverneur Quelques heures après le drame, le gouverneur du district, Souleymane Diabaté, ainsi que les autorités municipales du district et la maire de la commune I ont arrêté un certain nombre de mesures. Parmi celles-ci, la plus urgente est sans doute la sécurisation de la décharge pour permettre aux habitants de la zone d’y verser les ordures qui s’amoncellent dans les familles. Deux bulldozers ont commencé dès le lendemain à  pousser les ordures pour les verser dans le grand ravin creusé par l’ancienne carrière. La troisième mesure consistera à  situer les responsabilités des uns et des autres pour engager des poursuites judiciaires à  l’encontre des auteurs ou incitateurs des troubles à  l’ordre public. C’’est à  l’initiative des chefs de quartier de la commune qu’une réunion s’est tenue mardi dernier dans les locaux de la mairie. Au cours de cette rencontre, le maire a convenu avec ces autorités traditionnelles de la nécessité de continuer à  déposer les ordures dans la décharge tant qu’une solution n’est pas trouvée. En guise de protestation, la mairie est restée fermée au lendemain des événements. Actuellement la mairie repris service en commune I

Le véhicule de la Maire de la Commune I de Bamako incendié par des manifestants en colère

Le député de Yélimané, Mamadou Awa Gassama Diaby (URD), se plaignait depuis plusieurs jours des fumées provenant du dépôt d’ordure jouxtant son domicile, et qui noircissaient les murs de sa maison. En guise de représailles, ce dernier aurait mobilisé des voisins, jeunes et étudiants du quartier pour se plaindre auprès de la maire de la commune, Madame Konté Fatoumata Doumbia, membre de l’Adema. Cette dernière, s’est faite accompagnée le mercredi 13 avril 2011 par les chefs de quartiers pour se rendre au domicile du député Gassama et tenter de calmer les esprits. Ils furent interpellés avec une grande hostilité par les soutiens de Gassama, qui iront jusqu’à  brûler le véhicule de la mairesse. Madame Kondé courut alors se réfugier à  son domicile, poursuivie par les révoltés, qui mirent également le feu à  sa villa. Elle ne dut son salut qu’à  une sortie précipitée par la fenêtre! Visiblement très motivés, le groupe d’incendiaires se dirigea vers la mairie aux environ de 16h, avec l’intention ferme d’y mettre le feu. C’est alors que les forces de l’ordre interviendront, empêchant un nouvel incendie en bouclant le périmètre de la mairie de la Commune I. Au moment o๠nous publions cet article, aucune information ne nous est parvenue sur les personnes qui auraient été interpellées par la police, ni sur les probables poursuites judiciaires.

Commune IV : Moussa Mara déclare un patrimoine de près de 500 millions

Moussa Mara n’a décidément pas froid aux yeux ! Ni peur de choquer ou remuer quelques esprits, en déclarant son patrimoine personnel. Au nom de la bonne gouvernance, a t-il souligné, le maire réhabilité de la Commune IV de Bamako, et président du parti YELEMA, a rendu public ses biens pour une valeur de 523 millions de francs CFA. De quoi donner le vertige, pour celui se prépare pour les échéances présidentielles de 2012. Et afin d’éviter les accusations de corruption, un mal persistant au Mali, ou toute mise en demeure, à  l’instar de l’ancien Vérificateur général, Moussa Mara prend les devants. Il n’en est pas à  son premier coup d’essai. Selon le journal l’Indépendant, la déclaration du Maire stipule ceci :  » La présente déclaration est un acte volontaire de Monsieur Moussa Mara, maire de la commune IV du district de Bamako, qui déclara la situation de ses biens et de ses dettes à  la date du mercredi 16 Mars 2011, date de son entrée en fonction ». Ensuite l’interessé, se justifiera au nom de l’exigence minimale de transparence, qui sied à  toute personnalité publique. Cela dans le but de renforcer la confiance entre élu et électeurs… Une confiance, poursuit la déclaration, qui est indispensable à  la construction collective et à  toute démarche participative vers le développement et le progrès. Actif et passif Au titre de ses biens personnels, Moussa Mara possède une maison bâtie sur deux titres fonciers à  Kalanbancoro- Dougacoro, un autre terrain hypothéqué en garantie d’un emprunt bancaire, un terrain d’un hectare à  Zorokoro, dans le cercle de Kati, et plusieurs autres terrains, toujours sous hypothèque bancaire. Le Maire possède par ailleurs deux véhicules, de type Mercedes et Wolkswagen, des actions à  la BDM SA et 150 actions à  ladite Société Diarra représentant 15% du capital de l’entreprise. 7, c’est le nombre de comptes bancaires au nom de Moussa Mara, à  la BDM, Ecobank, la BICIM, la BNDA, la BHM et la Banque Atlantique. Ce qui équivaut en tout à  environ 523 millions de nos francs. Au titre des dettes du maire, elles se divisent en un emprunt de 40 millions auprès de la BICIM pour la construction de la maison de Kalabancoro, et trois autres emprunts respectivement de 16, 15 et 7 millions environ. Après soustraction, la valeur du patrimoine du maire revient à  un actif d’environ 440 millions de francs. Une déclaration sur l’honneur atteste de ces chiffres, désormais connus de tous et rendus public ce jour dans les médias et vérifiables également par expertise. Une déclaration que le Maire s’engage à  effectuer chaque année. Décidément Moussa Mara est un maire pas comme les autres !

Commune IV : Moussa Mara récupère son fauteuil de maire

Ce matin, vers 9 heures, on ne savait pas qui de Moussa Mara, du parti YELEMA ou de Alfousseni Kanté, candidat de l’Adema PASJ, allait diriger la future équipe municipale de la Commune IV pour les cinq années à  venir. Le regroupement favorable à  Moussa Mara, comptait théoriquement 29 conseillers tandis qu’ Alfousseini Kanté de l’Adema pouvait lui compter sur 12 conseillers. Cela veut dire que l’écart était grand. Malgré tout, le duel s’annonçait serré et l’attente expliquait la présence massive des militants à  la mairie de la commune IV. Les supporters de Moussa Mara, étaient les plus nombreux à  se mobiliser, et avaient déjà  fait monter la pression avant le déroulement du vote. Les forces de l’ordre massivement déployées sur le lieu ont elles tenu les curieux à  distance. Le vote a commencé vers 9h00 après vérification des mandats des conseillers par le représentant du gouverneur du district de Bamako. Cette fois-ci, les 41 conseillers étaient présents. A l’issue du vote, Moussa Mara a été élu avec une majorité écrasante de 28 voix contre 13 pour son adversaire Alfousseini Kanté. Samuel Diarra de l’URD a lui été élu 1er adjoint, tandis que le poste de 2è adjoint est revenu à  Mamadou Kanouté du MPR. Les 3è, 4è et 5è adjoints sont respectivement Mody Sacko du PDES, Sirima Badjili et Issa Sidibé de YELEMA. Aussitôt le décompte des voix achevé, la nouvelle de l’élection de Moussa Mara s’est répandue dans tout Bamako et ses militants sont descendus dans la rue pour manifester leur joie. Nous y reviendrons.

L’union sacrée autour de Moussa Mara

Avant sa prise de fonction qui n’attend plus que l’arrêté du Gouverneur, le leader du parti « Yelema » Moussa Mara, grand vainqueur des partielles en Commune IV tend la main aux autres formations politiques. En signant un accord de gestion concertée de la Commune IV, l’Adema, le Pdes, le Mpr et l’Urd s’allient à  Yelema pour réaliser ses ambitions en faveur de la commune. Dans son intervention, le futur maire de la commune IV du district de Bamako, Moussa Mara, dira qu’en votant pour ces différentes listes, les électeurs de la commune ont indiqué clairement leur volonté. Celle de voir ces partis se mettre ensemble afin de travailler pour le bien-être populations.  » Se mettre ensemble, c’est accepter de partager ; se mettre ensemble, c’est considérer l’autre comme un partenaire ; se mettre ensemble c’est accepter de dépasser les adversités stériles « , a-t-il déclaré. Il a alors appelé les uns et les autres à  une collaboration sincère tout en plaidaant pour que les conseillers se départissent des étiquettes partisanes pour se donner la main. Pour Moussa Mara, cette coalition n’est contre personne. Elle est pour le rassemblement et pour développement de la commune, pour le mieux-être des habitants. Le document a été signé par les élus des partis Yéléma, PDES, MPR et Adéma qui ont tous obtenus des conseillers aux élections partielles du 6 février 2011.C’’est une coalition de 33 conseillers qui a été créée pour s’occuper des affaires des populations de la Commune IV. Le RPM, avec ses 8 conseillers, se retrouve isolé. Les signataires du protocole d’accord se sont engagés à  le respecter jusqu’au bout donnant ainsi toutes les chances au président du parti Yéléma, Moussa Mara de retrouver son fauteuil perdu en 2010 par suite d’une décision judiciaire. Pour rappel, les élections communales partielles de la Commune IV du dimanche 6 février 2011 ont livré leur verdict le 8 février 2011. Sans grande surprise, C’’est le parti Yéléma de Moussa Mara qui a confirmé sa suprématie en enlevant 19 des 41 sièges à  pourvoir contre 14 en 2009. Il s’est ainsi imposé largement contre son rival le RPM d’IBK qui vient en seconde position avec seulement 8 conseillers contre 11 en 2009. l’Adéma réalise le même score que 2009 ; à  savoir 6 élus et se classe 3e de la compétition. Le MPR et le nouveau venu qu’est le PDES arrivent en 4e position avec chacun 3 conseillers. Le MPR de Choguel K. Maà¯ga réalise le même score qu’il y a deux ans alors que l’URD qui ferme la marche avec 2 conseillers est en régression puisqu’en 2009, le parti s’était octroyé 4 élus. C’’est Kaoural Renouveau qui a été le grand perdant puisque cette association a perdu les 3 conseillers qu’elle avait engrangés, il y a deux ans.

Moussa Mara:  » Notre victoire de 2009 est ainsi confirmée ! « 

Journaldumali.com : Quels sont à  présent vos sentiments à  l’issue de ce scrutin sanctionné par votre réélection à  la mairie de la Commune IV ? Moussa Mara : Pour mes sentiments, je dirais tout d’abord que c’est des sentiments de satisfaction, parce que notre liste est arrivée en tête à  l’issue des élections. Ce qui confirme notre victoire de 2009 et montre l’adhésion de la population à  notre projet. En même temps, je dirai un sentiment de conscience pleine de la tâche. La population nous a fait confiance non pas pour nos beaux yeux. Ils attendent énormément de notre liste. Par rapport à  nos projets, par rapport à  nos réalisations de 2009. Nous mesurons à  sa juste valeur le niveau de l’attente de la population à  l’égard de notre mandat et de notre liste. Sentiment de satisfaction et sentiment de mesure et d’humilité vis-à -vis de l’ampleur des défis auxquels nous ferons face. Journaldumali.com : Parlant de l’annulation des élections, n’aviez vous pas eu des inquiétudes du moment o๠les élections devaient être reprises ? Moussa Mara : Au moment de l’annulation des résultats, nous avions dit que nous respectons la décision de la justice. Nous sommes légaliste, nous sommes républicains. Nous nous devons de respecter la loi et ceux qui disent la loi. Ceci dit, nous n’avons eu aucune inquiétude puisse que nous savions le niveau de l’adhésion des populations à  notre groupe, et nous savions qu’en cas d’élection, nous avons bien des raisons d’espérer. Et C’’est ce qui vient d’être confirmé par les résultats. Journaldumali.com : Quel a été le secret de la liste «Â Yelema », laquelle, contrairement aux autres partis en lice, n’a pas fait de boucan lors de la période préélectorale ? Moussa Mara : Il n’y a pas de secret ! vous savez, il faut être capable de porter un projet et de le partager avec ceux qui doivent en bénéficier. Nous avons un projet, nous avons un programme. J’ai eu la chance en 2009 de l’avoir entamé avec des résultats tangibles. La population qui est bien consciente et capable de discernement a compris et nous a suivi en renouvelant sa confiance pour que nous puissions poursuivre le chemin que nous avions si bien entamé. Journaldumali.com : Pouvez-vous nous rappeler les axes majeurs de votre politique en faveur de la Commune IV ? Moussa Mara : Nous avons quatre grands axes. Le premier axe, C’’est celui de la gouvernance et de la coparticipation de la population dans la bataille du développement. En outre, nous œuvrerons à  ce qu’il y ait plus de transparence, plus d’équité, plus de justice et de coaction. Et pour cause, nous sommes détenteur d’un mandat qui nous a été confié. On nous envoyé en mission et nous nous devons de rendre compte de l’exécution de notre mission. Mieux, nous travaillons main dans la main avec ceux qui nous ont envoyé en mission, puisse que la collectivité C’’est l’œuvre de nous tous. Le second axe C’’est celui du respect des règles par tout le monde pour que règnent légalité et solidarité dans notre commune. Toutes les règles relatives à  l’occupation de l’espace, aux voisinages, aux nuisances, doivent être respectées par tous. Je crois que toute commune doit veiller à  cela. l’axe de la gestion foncière me parait très essentiel. Il a deux objectifs, à  savoir, le redressement de tous les tords causés aux plus démunis dans la mesure du possible et la préservation des places publiques dans la commune. La politique axée sur l’emploi des jeunes intervient en dernière position. Il s’agira de mettre en marche un système de formation continue des jeunes, d’apprentissage, de financement de projet, d’accès plus facile aux stages à  l’emploi vis-à -vis des grandes entreprises qu’abrite la commune. Tout cela est conçu dans l’idéal que la commune génère des revenus en créant de la richesse. Bref, nous entendons poursuivre ce que nous commencé. Journaldumali.com : Moussa Mara a-t-il des ambitions présidentielles pour 2012 ? Moussa Mara : Je ne suis pas encore rentré dans la commune et vous me demandez si je veux aller au-delà  de la commune. Non ! Un pas avant l’autre. Nous avons devant nous un mandat important, une confiance accordée par des milliers de citoyens. Nous ne devons pas utiliser leurs voix comme un escalier ou comme un marchepied. Pour l’instant, nous nous consacrons à  la commune. Le temps viendra o๠nous nous prononcerons sur d’autres ambitions du parti Yelema. «Â Inchallah ! »

Réhabilitation du marché de Kalaban-coro : le maire Issa Ballo s’engage

La réhabilitation du marché de Kalaban-coro procède de la volonté de l’actuelle équipe communale, à  ériger un marché moderne, tout en imprimant un visage nouveau à  cette infrastructure, de manière à  qu’elle devienne une vitrine pour la commune. Rénovation A coeur ouvert, le maire de la Commune rurale de Kalaban-coro a bien voulu nous entretenir sur la situation qui prévaut autour de la réhabilitation du marché central de la Commune. Insalubre et dangereux, ce marché se devait d’être entièrement réaménagé à  l’image des autres marchés du district. C’’est pourquoi, l’actuel conseil communal piloté par le maire Issa Ballo n’a pas lésiné sur les moyens pour passer à  la matérialisation d’un vieux projet. « Nous voulons l’assainir et rendre les places viables, en sécurisant les biens ». l’élu a laissé entendre que des travaux de ce genre créent forcement des mécontents. Mais, là  n’est pas le problème. En effet, C’’est l’ensemble des forces vives de la Commune qui, au départ, avaient adhéré à  l’idée de réfection du marché. Pour un travail qui a été initié depuis 2005, de surcroà®t, sous les auspices de l’ancienne équipe communale, il n’en fallait pas plus pour passer à  son exécution. « C’’est depuis 2005 que l’ancien conseil communal a délibéré sur l’aménagement de ce marché », a-t-il rappelé. Concertations Mais avant, des réunions de sensibilisation ont été initiées par l’ancien chef de village de Kalaban-coro en vue de faire comprendre à  la population les retombées du réaménagement du marché. Compte tenu de certaines situations, l’aménagement du marché constituait une véritable nécessité, tous se sont accordés qu’il fallait réaménager ce marché. Il servait de dépotoir pour les habitants de l’ancien village de Kalaban-coro. Pis, toutes les familles qui l’environnent y déversaient leurs ordures. D’o๠il arborait une insalubrité manifeste. Selon le maire Ballo, le chef de village, les élus communaux, la population, les commerçants, tous étaient d’accord avec la réhabilitation du marché. l’administration compétente qui doit vérifier les actes communaux a approuvé l’initiative. Il ne restait qu’à  passer à  l’exécution. Comment comprendre qu’ils étaient pour, mais aujourd’hui ils font le volte face. Avant de démarrer les travaux, le maire affirme avoir fait un travail de sensibilisation de 3 mois « afin de prier la population à  adhérer à  un projet qu’elle avait bien accepté au départ ». Selon le maire C’’est seulement une poignée de familles qui était finalement opposée au projet. « Nous avons combien ces dernières ont été montées contre nous par de politiciens aigris, et des grands malheureux des récentes élections communales. Mais C’’est en vain qu’ils réussiront, car on ne peut pas combattre le progrès ». Le maire est investi d’une mission. Le maire ne peut pas poser des actes unilatéraux dans sa commune. Il se fait le devoir de converger avec toute l’équipe communale. « Une fois qu’un projet a fait objet de délibération, il avait force de loi. En fait, quand J’arrivais à  la tête de la Mairie, tous les travaux d’attribution étaient finis, il ne restait qu’à  faire l’attribution du marché. Et C’’est ce à  quoi nous nous sommes attelés, car le projet ne devrait pas périr », indiqua-t-il. En effet, ce marché était resté dans sa forme artisanale. Pour le maire, C’’était honteux de maintenir ce marché dans sa forme artisanale. Fustigeant le leadership des équipes communales antérieures, le maire pense la situation du marché était sous tendue par une irresponsabilité manifeste. Tout en réitérant son appel à  l’endroit de la population, le maire insistera qu’« il faut accepter le changement… Nous ne sommes pas contre quelqu’un mais nous nous battons pour le developpement de la commune de Kalaban-coro. Personne d’autre ne viendra la bâtir à  notre place. Nous ne sommes pas contre l’intérêt de quelqu’un mais nous nous battons pour l’intérêt général.» Le lycée public, les écoles fondamentales de Kalaban-coro Koulouba, de Tienbani, et de Guana semblent à  l’actif de cet élu, qui dit avoir posé énormément d’actes avant son élection. «Â… Je le dis haut et fort ». « Si je n’arrivais pas à  être élu maire, ça serait une grave ingratitude de la part de la commune », dira-t-il. « Et ce n’est pas parce qu’aujourd’hui je suis maire que je vais me mettre contre l’intérêt général de la communauté. Mais je combattrai avec véhémence les ennemis de la commune ». Plus que jamais, le maire Ballo est fondé à  croire que ce sont les hommes politiques qui ont manipulé la population. « Après avoir perdu lors des dernières élections, ils ont formé un bloc contre mois. Mais jamais ils ne réussiront à  me détourner de mon objectif, c’est-à -dire, servir l’intérêt général », avertit-il.

Transhumance politique : Une cinquantaine de militants virent à l’Adema

Le parti de l’Abeille courtisé Les militants et militantes de 12 sections de l’ADEMA-PASJ de la commune II ont pris d’assaut le stade Omnisport Modibo Keà¯ta pour leur conférence de cadres qui avait pour thème « le renforcement du parti dans la commune ». Cette rencontre a enregistré l’adhésion d’une cinquantaine de militant venus de divers partis, principalement du MPR, de l’URD, et du PCR. Une candidature interne pour le parti Adema Pour la circonstance, le secrétaire général des jeunes, Aliou Kasongué, a exprimé ainsi qu’à  la à  la date d’aujourd’hui, 47 comités jeunes, 12 sous-sections et une section composée des jeunes intellectuels, dynamiques ont été mis en place dans l’entente et dans la cohésion. Pour lui, cette cohésion a permis à  la section d’atteindre un résultat encourageant : 14 conseillers municipaux dont le maire principal, le 1er, le 2ème et le 4ème adjoint ; 7 maires délégués et 2 conseillères du district. Aliou Kasongué a relevé des défis auxquels ils sont confrontés. Il s’agit du rassemblement des militants ; la réhabilitation des valeurs du travail, de l’effort, du mérite, du respect, de l’exigence du changement ; la création de l’emploi des jeunes ; la protection de l’environnement et la lutte contre l’insécurité. Il a soutenu que leur objectif fondamental demeure la reconquête du pouvoir en 2012. Avant de souhaiter une candidature interne du parti pour la présidentielle de 2012. Adhésion à  l’Adema, un trophée A deux ans des échéances électorales, l’adhésion des membres d’un autre parti à  l’ADEMA est perçue comme une victoire en commune II. La présidente du mouvement des femmes, Wologuème Fatoumata Diarra, a magnifié le succès électoral du parti sur l’ensemble du territoire et particulièrement en commune II. Selon elle, ce résultat ne pourrait être obtenu sans le concours et les efforts de chaque militante et militant de l’ensemble des sous-sections, des responsables du parti et surtout de Sékou Diakité pour son soutien sans faille. Elle a indiqué que les femmes de la commune II sont plus que jamais réconfortées au sortir du 1er congrès ordinaire du mouvement national des femmes ADEMA. Congrès au cours duquel les femmes de la commune II ont eu droit à  5 postes au sein du bureau national. Malgré ce succès, les femmes ont exprimé d’énormes besoins notamment en terme de positionnement de femmes sur les listes électorales ; de formation à  la base en matière de politique ; de formation en alphabétisation, en AGR et en NTIC ; de partenariat avec d’autres partis et ONG et d’accès au microcrédit. Et enfin la section ADEMA de la Commune II a présenté les noms des nouveaux arrivants et leurs partis d’origine, une victoire selon eux.

Marche de soutien à Moussa Mara : « Tout sauf la délégation spéciale, une machination politico-juridique ! »

Moussa Mara demeure Maire de la commune IV Les jeunes, les aà®nés, l’association des femmes veuves, les délégués de la coordination de soutien à  Mara et les chefs de quartiers s’étaient donnés rendez-vous sur le terrain Chaba Sangaré à  Lafiabougou le 10 février. Objectif : apporter leur soutien à  Moussa Mara mais aussi montrer leur indignation face à  l’annulation de la victoire du maire élu, et aboutissant à  la mise en place de la délégation spéciale. Pour éviter tout dérapage, un impressionnant dispositif sécuritaire de police, a été déployé au meeting. On pouvait lire sur le visage des uns et des autres la détermination sans faille pour la cause de leur mentor, Moussa Mara. « Sans Moussa Mara, pas de maire en commune IV ! » scandaient les femmes pancartes en mains et sur lesquelles, on pouvait lire  » Moussa Mara demeure Maire » ! Les notables au C’œur de la riposte Comme à  l’accoutumée, la parole a été donnée aux notables et aux représentants des femmes pour exprimer leur soutien à  la cause de Mara. Pour eux, la volonté des électeurs qui ont choisi Mara, dont la méthode de travail a été appréciée par tous, doit primer. Selon eux, Mara a, en neuf mois, fait ce que certains n’ont pas pu faire en cinq voire dix ans. La représentante des femmes dira que la personne de Mara dérange certains qui ne veulent pas le voir amorcer le développement de sa commune. C’’est pourquoi, il a appelé les femmes à  être derrière leurs enfants pour protester contre la venue d’une délégation spéciale. « Nous allons déloger de gré ou dde force la délégation spéciale » Voila ce qu’a lancé la jeunesse en soutien à  Moussa Mara lors du meeting. Les intervenants, au nom de la jeunesse des quartiers de Lafiabougou, Hamdallaye, Kalaban, à  l’image de Martin Traoré, ont été durs dans leurs propos. Pour eux, « Tout sauf la délégation spéciale ! »qu’ils jugent être une machination politico- judiciaire », selon Martin Traoré, et qui va contre les intérêts de la commune IV. Ainsi,ont-ils invité les participants du meeting à  transmettre l’information à  tous les jeunes de la commune pour qu’ils soient mobilisés le jour o๠la délégation spéciale prendra fonction. « Nous n’allons jamais accepter la prise de fonction de cette Délégation spéciale. s’ils s’installent à  la mairie, nous les délogeront de gré ou de force, même s’il faut y laisser notre vie. Nous n’avons peur de rien. Le président a oublié qu’il est passé par une transition et une insurrection. Il doit faire attention face à  cette commune IV, qui est une localité o๠les grands guerriers sont passés; à  l’image de Samory Touré. Nous n’allons pas accepter une délégation spéciale. On se rappelle que la précédente délégation spéciale n’a pas laissé de bons souvenirs, car il s’agissait de mépris ». Les intervenants ont rappelé le bilan de l’ancien Conseil municipal qu’ils ont jugé catastrophique en terme de mauvaise gestion des ressources et de spéculation foncière. Avant d’ajouter que l’équipe Mara est une chance pour la commune IV de retrouver sa valeur d’atan.

Les avocats de Moussa Mara face à la presse : « Nous ne pouvons nous taire sur les graves dysfonctionnements de la justice malienne ! « 

C’’est en ces termes que les avocats de Moussa Mara lors d’une conférence de presse ont réagi face à  la décision du Conseil des ministres de mettre en place la délégation spéciale censée dirigée la commune IV. Procédures pendantes à  la section administrative Cette conférence de presse avait pour but d’informer l’opinion nationale sur les nombreuse entorses et violations de la loi concernant l’annulation de la victoire de Moussa Mara, ex maire de la commune IV et la mise en place de la délégation spéciale à  la tête de la mairie de la commune IV. Face à  la presse Waly Diawara, David Sogoba, avocats, et Amadou Aya, le chargé de communication de Moussa Mara ont informé les journalistes sur les nombreuses violations de la loi qu’ils ont relevé devant les juridictions administratives. Tenez ! Le Conseil des ministres du mercredi 3 février 2010 dernier a adopté trois projets de décret portant nomination des membres des Délégations spéciales des communes de Toya (Cercle de Yélimané), Bourem (Cercle de Bourem), la Commune IV du District de Bamako. Pour ce qui concerne la Commune IV, la décision du Gouvernement fait suite à  l’arrêt de rejet en date du 22 décembre 2009 d’un recours en révision, alors que ce sont deux recours en révision qui ont été présentés par les conseils du Collectif. Selon les explications des avocats de Mr Mara, les juges avaient refusé de faire la jonction entre les deux recours pour vider le contentieux : « Avocats en charge des procédures pendantes devant la section administrative de la cour suprême, et au nom du collectif des élus membres du conseil communal de la commune IV, nous ne pouvons nous taire sur les graves dysfonctionnements de la justice d’une part et de l’administration en tant qu’autorité de tutelle, d’autre part » déplore Me Waly Diawara. Le recours en révision est suspensif Pour les avocats du collectif, le tribunal Administratif n’avait pas examiné toute la documentation électorale qui lui avait pourtant été fournie par l’administration. « Or il suffisait tout simplement d’effectuer les vérifications nécessaires et de confronter certains documents électoraux, notamment les Procès verbaux de certains bureaux de vote mis en cause avec le procès Verbal de la commission de centralisation comme nous l’avons fait pour nous rendre compte que les contestations n’étaient pas fondées » regrettent-ils. Continuant dans son intervention Me Diawara affirme : «la Section administrative de la Cour suprême doit obligatoirement se prononcer sur le contentieux électoral sous peine de déni de justice, un délit prévu et puni par l’article 155 du Code Pénal du Mali ». « Dans le cas qui nous intéresse, l’arrêt de la section administrative étant du 26 novembre 2009, le délai pour former un recours en révision expirait le 27 décembre 2009. C’’est dans ce contexte que le 22 décembre 2009, alors que le délai pour former un recours en révision était toujours ouvert, la cour a fait enrôler et par l’arrêt n° 311 du 22/12/09 et a rejeté le recours formé par l’étude de Maà®tre Mamadou Samaké, refusant catégoriquement d’y joindre celui de Maà®tre Waly Diawara, en dépit de la demande des avocats, a précisé Me Diawara. « l’Etat qui piétine ses propres lois est un Etat moribond » Concluant avec cette citation de Aimé Césaire, Mme Samaké ajoute : « qu’un Etat qui piétine ses propres lois est appelé un Etat moribond ». Les avocats ont annoncé une bataille juridique dans les jours, semaines et mois à  venir. En réponse à  la ré-élection de Moussa Mara, Amadou Aya assure que leur association a pris un engagement. A signaler qu’au moment ou les avocats du collectif animaient cette conférence, les partisans de Moussa Mara ont manifesté leur mécontentement dans la rue à  travers une marche symbolique.

Congrès des femmes de l’ Adema: duel dans la ruche

l’une est maire de la Commune I du district de Bamako, et l’autre est vice-présidente du Comité d’organisation du cinquantenaire du Mali. La troisième  » Fatoumata  » GUINDO, ministre porte-parole du gouvernement, a jeté l’éponge. s’il y a eu consensus autour du congrès ordinaire de la jeunesse du parti Adema du 23 au 24 janvier 2010, le 3 ème congrès ordinaire des femmes s’annonce rude. Prévu pour les 15 et 16 janvier, le congrès des femmes a été reporté au 6 février au centre international de conférence de Bamako. Depuis l’annonce de la tenue du congrès par le secrétaire général du parti Adema à  travers des lettres circulaires, le positionnement de la bataille semble déjà  enclenché au sein du mouvement des femmes, en témoigne les candidatures de ces deux baronnes. Ces deux amazones ont toutes un dénominateur commun : le changement de leadership. Mme Conté Fatoumata Doumbia, maire en commune I Professeur d’enseignement secondaire, spécialité histoire géographie, elle a formé beaucoup de jeunes cadres aux différents lycées du Mali. Piquée par le virus de la politique à  la faveur de l’avènement de la démocratie, elle a laissé la craie pour se lancer dans la marre aux diables. Selon une source Mme Konté, s’est révélée oratrice en Commune I, lors des débats sur l’opportunité de convoquer un congrès extraordinaire en 2000. Ses sorties, bien appréciées au cours des assemblées générales, lui ont permis d’être désignée, avec d’autres, au compte de sa commune. A l’issue de ce forum, elle se retrouvera membre du Comité Exécutif. Rapidement, les deux Soumaà¯la (Cissé et Boubèye Maà¯ga) la propulsent à  la présidence du Mouvement des femmes. Par ailleurs elle est secrétaire générale de l’association des municipalités du Mali(AMM). Mme Zouré Fadimata Maiga ou la force tranquille Administrative aux postes et services financiers, Mme Zouré est titulaire d’un master en management financier. Femme battante, engagée et ambitieuse, elle a longtemps milité en Commune VI, avant de retourner dans son Ménaka natal pour contribuer à  faire avancer les choses. Posant des actes louables dans sa localité, elle a été élue conseillère municipale dans cette commune. Membre du Comité Exécutif du Parti Africain pour la Solidarité et la Justice depuis 2004, Mme Zouré a été remarquée dans son combat de titan à  la réélection d’ATT en 2007, en mobilisant les femmes ADP qui ont payé la caution de 10 millions de FCFA pour la candidature du locataire de Koulouba. Mme Zouré a également une solide expérience de l’Etat, qu’elle a longuement pratiqué. En effet, elle a été Chef de cabinet au ministère de l’Economie, du Plan et de l’Intégration (1997-2000) et Chargée de mission au ministère du Développement Social (2000-2008). Depuis le 15 septembre dernier, elle est Vice-présidente du Comité d’organisation du Cinquantenaire de l’indépendance du Mali. Soutien à  la base Des sources proches du parti, assimilent toutes ces gesticulations à  la bataille de positionnement entre Mme Conté Fatoumata Doumbia et Mme Zouré Fadimata Maiga en vue de la présidence du mouvement des femmes. Quant Mme Zouré bénéficie le soutien de la base en raison de sa détermination pour la cause des femmes du parti, et son expérience en matière de gestion des affaire d’Etat, Mme Konté serait soutenue par certains barons de l’instance dirigeante pour barrer la route à  Mme Zouré soupçonnée d’avoir des liens avec le régime au pouvoir. Sinon Mme Konté fut la présidente du mouvement des femmes de l’Adema pendant quelques années. Ayant eu énormément de difficultés pour gérer ses sœurs, elle a fini par jeter l’éponge en 2003. Depuis, le Mouvement est paralysé. A la grande surprise des gens, Me Konté signe son retour pour ce poste alors Mme Zouré avait annoncé sa candidature depuis longtemps. Sans risque de se tromper, on peut dire que de belles empoignades sont en perspective pour le parti rouge blanc.

Renouvellement du bureau de la jeunesse ADEMA : Sidi Dagnoko, candidat à la présidence

Mais avant cette date, l’ensemble des sections jeunesse du parti doivent désigner leur candidat à  cette élection qui marquera un pas décisif pour l’ADEMA pour les élections présidentielles de 2012. Conférence de la section jeunesse C’’est dans ce cadre qu’a eu lieu, la conférence de la section IV de la jeunesse de l’ADEMA au cours de laquelle, Mr Sidi Dagnoko a été porté au poste de secrétaire général. Composé de 47 membres, le nouveau bureau de la section mis en place, sera désormais dirigé par Sidi Dagnoko pendant 5 ans. l’élection de Sidi Dagnoko n’a rien de surprenant, car son engagement auprès des jeunes a toujours été constant. «Â Nous devons travailler pour mériter la confiance que nos aà®nés placent en nous. Je me battrai dans toutes les zones du pays pour que triomphent les idéaux du parti Adema », déclarait M Dagnoko après son élection. Par ailleurs, l’objectif recherché par cette conférence de section est de positionner le jeune Sidi Dagnoko originaire de Bafoulabé, dans la course pour diriger le bureau National des jeunes de l’ADEMA lors du congrès les 22 et 23 janvier prochains. Sidi Dagnoko sera donc le candidat de la section jeunesse ADEMA de la Commune IV. Un parcours associatif Avec son humilité et sa grande modestie, ce jeune homme a derrière lui un remarquable talent de leader. Sidi Dagnoko a surtout fait ses classes dans le secteur associatif malien et l’entreprenariat. Il dirige plusieurs sociétés dans le secteur de l’industrie et de la communication (à  travers la brillante agence de communication, Spirit McCann). Hormis la politique, ce diplômé de l’ENA est titulaire d’une spécialisation en Commerce international. Il est aussi le vice président national de la jeune chambre internationale (JCI). Il avait précédemment été président de l’OLM Bamako Elite. Voilà  autant d’atouts qui militent en faveur d’un homme dont la priorité est de se positionner en rassembleur. Avec un réel charisme, Sidi Dagnoko est l’un des porte-voix d’une jeunesse ADEMA plutôt divisée.

Les soutiens de Moussa Mara le lâchent pour rejoindre l’Adema

Une démission considérée par le chargé de communication de Mara comme «Â une goute d’eau dans l’océan ». C’’est-à -dire insignifiante face à  la popularité de Mara en commune VI. Il s’est entretenu avec nous ce matin dans son bureau à  la mairie de la commune IV. Un départ minimisé par le Camp Mara Cette démission des membres du Groupe de l’Indépendant Moussa Mara n’est un pas un coup dur pour l’ancien maire de la commune IV, contrairement à  ce que pensent beaucoup, explique Amadou Aya : «Â Mafing Dembélé qui se croyait coordinateur était désavoué par la base à  Lafiabougou. De même que Souleymane Sanogo qui était le seul à  ne pas être élu conseiller dans son fief à  Hamdallaye. Cheik Tidiane Keita qui est à  la base de l’annulation de la victoire ne figure sur la liste électorale. Leur démission est loin d’être un coup pour Mara, je le répète encore ». «Nous sommes élus sur la base d’un programme qui se résume à  quatre points : la bonne gestion foncière, le respect des textes et règlements, l’emploi des jeunes  et la gouvernance. Nous sommes entrain de préparer le recrutement de 50 jeunes pour leur formation en artisanat. Pour la bonne gouvernance, nous avons instauré la ponctualité, le confort dans la mairie. Actuellement au niveau de la mairie, il y’a un interphone et une connexion internet. Toutes nos actions sont conformes aux promesses données ». Dissension dans le camp Mara Dans une correspondance datant du 14 décembre 2009 et adressée à  Moussa Mara, le collectif des démissionnaires, représenté par Mafing Dembélé et Souleymane Sanogo, dénonce le contrat moral qui les liait au “Groupe Mara. Les raisons du divorce, selon le porte-parole des dissidents, Mafing Dembélé, dans une déclaration liminaire, expliquera les motivations profondes de leur adhésion massive au Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ) en commune IV du District de Bamako. «Â Notre décision d’inscrire nos actions dans un parti politique, dira-t-il, découle de notre conviction qu’il est indispensable et urgent d’aller vers des regroupements à  la base, en favorisant l’avènement des grands ensembles politiques tant au niveau national qu’africain». Et d’ajouter : « nos analyses politiques nous ont amené à  conclure que l’ADEMA est au plan national un des rares partis à  être de ce combat, un combat pour l’unité des forces vives de la nation». Selon Mafing Dembélé, l’ADEMA, bien que première force politique, n’a cessé de lancer des appels en faveur de la réunification et de l’unité nationale dans la lutte politique. Ce parti, explique-t-il, a de tout temps fait sien la conviction qu’ensemble, nous pourrons véritablement bâtir le Mali. « Aucune force, qu’elle quelle soit, ne pourra relever en singleton les énormes défis du développement économique, social et culturel de notre pays», indiquera-t-il. «C’’est pour toute ces raisons que, dans un microcosme politique marqué par une floraison de partis, notre choix de militer dans un grand ensemble politique a porté sur l’ADEMA », fera savoir le porte-parole des dissidents. l’Adema rallie Selon lui, l’officialisation de leur adhésion à  l’ADEMA, est l’aboutissement d’un long processus d’échanges et de concertations entamé depuis fort longtemps. Ce processus, révèle-t-il, a été concluant grâce à  la forte implication de la camarade Alima Traoré du bureau de la Section ADEMA, avec à  sa tête le Professeur Adama Tiémoko Diarra, qu’il salue pour son esprit d’ouverture et son sens élevé du dialogue politique. « Nous avons adhéré à  l’ADEMA compte tenu du rôle historique qu’il a joué dans l’avènement de la démocratie au Mali et du bilan élogieux qu’il a obtenu dans une période d’apprentissage démocratique très difficile», ajoutera le porte-parole des dissidents. En attendant, le clan Mara se veut soudé et fort face à  la tempête. .

Politique sanitaire du District de Bamako : Adama Sangaré pose des actes en commune I

Le maire au chevet des patients en commune I Dans l’objectif d’améliorer la couverture sanitaire, la mairie du district de Bamako ne cesse de poser des actes. La preuve, le maire Adama Sangaré a tenu sa promesse d’agrandir la pédiatrie du centre de santé de référence de Korofina en commune I avant de remettre 500 000 francs au responsable de ce centre. C’’était lors de sa traditionnelle présentation des vœux du rétablissement des patients. La mission du district sanitaire Le district sanitaire a pour mission la planification, l’animation et le contrôle des activités suivantes : il s’agit de déterminer des objectifs pluriannuels et annuels du district sanitaire dans le cadre des plans et programmes régionaux. Aussi, il faut améliorer la couverture sanitaire et d’offres de prestations de soins de santé, de disponibilité des produits pharmaceutiques et assimilés, le contrôle des établissements de santé et des établissements pharmaceutiques privés. à‰galement, il aussi s’agit de contrôler l’application des normes d’hygiène et de salubrité dans les domaines suivants : tels que le système de traitement et d’approvisionnement en eau potable, système d’évacuation et de traitement des eaux résiduelles, hygiène industrielle, hygiène des établissements de santé, des établissements classés, la salubrité dans le cadre des situations d’urgence et regroupement de population, enfin la collecte des données de statistique sanitaire. Il faut souligner que le district sanitaire est animé par une équipe cadre sous la responsabilité d’un médecin-chef nommé par décision du gouvernement de région sur proposition du Directeur régional de la santé. Pour accomplir cette mission du district sanitaire, le maire en compagnie de ses collaborateurs a envisagé d’agrandir la salle d’hospitalisation de la pédiatrie de Korofina en commune I Une tradition respectée par Adama Sangaré C’’est devenu une tradition chaque année, le maire et son équipe rendent visite aux différents centres de santé de référence des six communes de Bamako pour adresser des vœux rétablissements aux malades. Ils ont aussi visité la salle de pédiatrie en compagnie de la directrice régionale de la santé du district et du maire de la commune I, Mme Conté Fatoumata Doumbia. Il s’agissait surtout d’apporter un renfort moral aux patients mais aussi financier aux responsables de cette structure sanitaire. La directrice régionale de la santé Mme DIALLO Fanta Siby et le médecin chef du centre de santé, le Dr Moussa Diallo ont attiré l’attention du maire sur l’insuffisance en équipements, lits, magasins de stockage et instruments de travail. De son côté, Adama Sangaré a donné l’assurance d’agrandir la pédiatrie pour valoriser la mission du district sanitaire.

Médias : Bamako inaugure sa nouvelle maison de la presse 

Située au quartier Medina Coura en plein C’œur de la commune II. La réalisation de ce joyau architectural a coûté à  l’Etat malien un demi milliard de FCFA. Un engagement du gouvernement Le 3 mai 2008, le président de la république procédait à  la pose de la première pierre de l’édifice de la nouvelle maison de la presse. Ce mercredi 30 décembre 2009, ATT a fait l’honneur d’inaugurer le bâtiment flambant neuf dédié à  la presse malienne. Mme Diarra Mariam Flantié Diallo, ministre de la Communication et des Nouvelles technologies, a rappelé que cet édifice est la concrétisation d’un engagement du chef de l’état pour accompagner la grande famille des medias avec une nouvelle maison de la presse : «Â je saisis l’occasion pour remercier au nom de la grande famille de la communication, Amadou Toumani Touré, qui a traduit en acte concret sa volonté d’améliorer le cadre de travail des hommes de médias Maliens. Rappelons que l’ancienne maison de la presse, se trouvait à  Dar-Salam et ne payait pas de mine, avec des locaux vétustes et étroits pour l’ensemble des journalistes Maliens, même si elle était lieu d’échanges et de partage pour la profession. L’actuel président de la Maison de la presse, Mr Makan Koné n’a pas tari d’éloges à  l’endroit du président. Selon lui, ce geste prouve l’attachement du président à  la presse malienne et à  son développement. «Â Nous sommes reconnaissants de la sollicitude que vous ne cessez de témoigner à  l’endroit des hommes et des femmes de presse de notre pays. Vous êtes en droit d’attendre de nous que nous soyons des professionnels aptes à  contribuer au développement socio-économique et culturel de notre pays, ainsi qu’à  l’ancrage démocratique qui est une quête perpétuelle de non concitoyens ». La presse au service du Mali Profitant de cette occasion, Makan Koné a souligné que la presse n’est pas l’adversaire du gouvernement mais son allié et partenaire. Cette nouvelle maison de la presse devra ainsi servir édifice de centre d’excellence ou se tiendront des débats et échanges en tout genre. A l’ouverture de la cérémonie inaugurale, le maire de la commune II Issouf Coulibaly s’est réjoui du choix de sa commune pour abriter la nouvelle maison de la presse, à  côté de l’Assemblée Nationale et de la grande mosquée de Bamako. Cette nouvelle maison de la presse comporte un espace administratif et financier, un conseil d’administration, un espace de travail et de formation, une salle de conférences et des cyber-espaces qui permettront aux journalistes de faire des recherches, des travaux de montage radios et d’émissions. Après la coupure du ruban symbolique et la visite des locaux, le président et les membres du gouvernement ont souhaité Bon vent à  cette nouvelle maison de la presse !

Commune IV : Moussa Mara écarté de la mairie et lâché par les siens

Le Président de la Section Administrative de la Cour Suprême a donné son verdict mardi 22 décembre. Il a purement et simplement annulé la l’élection à  la mairie de la commune IV de l’indépendant Moussa Mara. Pour réclamer leur droit, les partisans du Maire se sont regroupés pour dénoncer le résultat dicté par le Président de l’audience, un regroupement qui avait peut-être pour objectif d’influencer sa décision. Peine perdue, l’accès aux locaux de la mairie leur a été interdit, étant déjà  encadrée par les agents de police avant même la décision. Par conséquent, la mairie sera gérée dès le lundi prochain par une administration provisoire pour une durée de 8 mois. Une nouvelle élection devrait se tenir durant ce temps pour désigner un autre maire avec une nouvelle équipe municipale. Rappel des faits Pour rappel, la Section Administrative de la Cour Suprême qui avait statué sur le contentieux électoral en Commune IV, dans son Arrêt N°294 du 26 Novembre 2009, avait annulé les résultats des élections communales du 26 Avril 2009. En réplique, la liste indépendante Moussa Mara et ses alliés politiques, dont le MPR, procédèrent à  un recours en révision dudit Arrêt, dès le lendemain. C’’est donc le jeudi 17 Décembre 2009 que les magistrats de la Section Administrative de la Cour Suprême s’étaient réunis en audience pour vider ledit contentieux. A l’ouverture du jugement, le Président de l’audience, M. Amadine Djibril Goro, a d’abord jugé la requête du recours en révision illisible et d’une mauvaise présentation. Ces propos ont été rejetés par les avocats de la défense en indiquant que le juge manquait tout simplement d’arguments. Aussi se justifièrent-ils en indiquant que s’il est vrai que ladite requête était réellement illisible, le Greffier en Chef allait demander aux conseillers de la défense de lui en délivrer une autre copie plus lisible. Mais malheureusement, tel n’a pas été le cas. Les avocats de la défense dénoncent et s’interrogent Dans leur plaidoirie, les avocats de la défense ont d’abord dénoncé la composition des membres de l’audience. Selon eux, le principe veut que les juges qui ont rendu l’Arrêt attaqué ne soient pas les mêmes qui doivent statuer sur le recours en révision n’a pas été respecté. Et pour cause, le juge qui était le Président rapporteur de l’Arrêt attaqué, se trouve également être le Président de l’audience… pour la révision du même Arrêt ! Aussi, les avocats, de poser la question : “Peut-on mettre en cause sa propre décision ? Difficile. C’’est pourquoi le principe exige une nouvelle composition des membres de la prochaine audience », ont’il expliqué.. Moussa lâché par ses partisans Les démissions et autres défections de ces derniers parmi les partisans du maire Mara ont beaucoup affaibli son camp. Ces démissionnaires ont semble t’il une opinion favorable sur l’Adema, le parti de l’abeille, o๠ils pourraient poser leur valise politique. s’ils sont acceptés, cela risquerait de renverser le rapport de force lors de l’organisation de nouvelles élections en Commune IV, en faveur de l’Adema. En effet, dans une correspondance datée du 14 Décembre 2009, l’association “Yèlèma“, le mouvement “J’aime ma Commune“ et la coalition “Jeunesse Action“ notifiaient leur démission collective au président du groupe Moussa Mara, tout en fustigeant le non respect des promesses électorales, la non implication de la base à  la gestion de la Commune… Aussi, les démissionnaires ont expliqué que leur motivation est de “tester leur compétence autrement” et … ailleurs surtout. Dans une autre correspondance intitulée “Demande d’Adhésion” datée du mercredi 16 Décembre 2009 et adressée au Secrétaire Général de la Section IV ADEMA-PASJ du District de Bamako, les démissionnaires du groupe Mara indiquaient en substance : « …Compte tenu du fait que l’ADEMA-PASJ, parti issu du mouvement démocratique, a joué un rôle historique dans l’avènement et la consolidation de la démocratie au Mali, et qui a fait d’importantes réalisations dans la Commune IV et pose des jalons majeurs d’un développement durable dans notre Commune, nous avons ainsi décidé d’adhérer en bloc à  ce grand parti ». Et ladite correspondance, de conclure : “En conséquence, nous venons, par la présente, vous soumettre cette demande, convaincus que cette requête retiendra l’attention du Bureau de la Section que vous avez l’honneur de diriger, et qu’une suite favorable et diligente lui sera réservée, nous vous assurons de notre disponibilité, de notre détermination et de notre engagement militant sans faille…”. Affaire à  suivre…Â