Législatives 2013: Karim Keita, candidat des jeunes en commune II

Il est le porte-étendard de la Voix du peuple, une association de son épouse. Même si l’annonce de sa candidature a suscité beaucoup de réactions, d’aucuns pensent que C’’est un jeune ambitieux qui se bat comme tout jeune ordinaire dans cette commune qu’il porte dans son C’œur depuis l’enfance. Dans les quartiers comme Hippodrome, Missira, Medina Coura, Quinzambougou, son nom est souvent cité dans les conversations. « Je vote Karim parce qu’il me paraà®t un jeune honnête et franc. Malgré son statut de fils du président, il reste égal à  lui-même. C’’est le candidat idéal pour la jeunesse dans la mesure o๠il est ouvert à  tout le monde  » témoigne Sekou Traoré, étudiant à  la FLASH.  » Bien qu’il n’habite pas en commune II, il a une grande ambition pour nous, c’est notre devoir de ne pas le décevoir. Il fera mieux que ceux qui se réclament les vrais fils du quartier » renchérit pour sa part, Djenebou Camara, promotrice d’un atelier de coiffure en commune II. Réduire le chômage des jeunes Engagés dans la course pour l’hémicycle, les candidats de la liste Rassemblement pour le Mali (RPM), Convergence pour le développement du Mali (Codem) et la Voix du peuple ont promis à  la jeunesse de la commune II, la réduction du chômage au cas o๠ils parvenaient à  atteindre leurs objectifs. Outre cet engagement, ils entendent donner plus de visibilité à  leur commune. l’annonce a été faite au cours d’un grand meeting organisée samedi dernier au terrain Sakaly. Devant une population qui était sortie massivement, Karim Kéà¯ta, a promis de jouer son rôle de député s’il est élu et a réaffirmé qu’il est « bel et bien de la commune II ». Par ailleurs, le député candidat Mamadou Niangadou, au cours de ce meeting, est revenu sur la gestion de son mandat. A l’en croire, il n’a jamais hésité à  utiliser ses propres moyens dans l’intérêt de sa population.

11è Journées nationales des communes : ATT plaide pour une réforme de la décentralisation

Dans une atmosphère totalement conviviale, les maires des 703 communes se sont réunis depuis hier à  Bamako. C’’était à  l’occasion de la Journée nationale des communes dont l’ouverture a été présidée par le chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré. Pour la circonstance, la salle principale du Centre international des conférences de Bamako a refusé du monde, certainement parce que cette fois-ci le thème choisi est : « Mali, dix ans de décentralisation : bilans et perspectives ». Un thème d’actualité, a jugé le président de la République. A bien des égards, le moment est propice à  la réflexion sur les forces et les insuffisances du processus de décentralisation. La rencontre permettra aux élus locaux d’examiner la pertinence du mode de gouvernance pour lequel notre peuple a opté en 1992. Aussi, ces derniers devront s’interroger les méthodes et les politiques mises en œuvre jusqu’ici pour administrer le pays, depuis l’avènement de la IIIè République. Selon ATT, le choix de ce mode de gouvernance vise à  obtenir au niveau local et régional, des performances bien meilleures, que celles réalisées jusque-là  par l’administration centrale, en matière de développement économique social et culturel. « A cet effet, le document cadre de Politique nationale de décentralisation qui couvre la période 2005/14, reflète les ambitions des pouvoirs publics et rappelle les objectifs assignés au processus ». Les bienfaits de la décentralisation Depuis l’instauration de la décentralisation, l’à‰tat malien a investi d’énormes ressources (propres ou obtenues des partenaires au développement) dans les régions, cercles et communes afin de faire de ces collectivités des pôles de développement porteurs de croissance. Ainsi, toutes les réalisations majeures et les chantiers en cours, à  Bamako et à  l’intérieur du pays, participent de cette politique volontariste de renforcement des infrastructures et équipements des collectivités territoriales pour le bien-être de la population. Une structure a même été créée pour arriver à  bout des objectifs. l’Agence nationale d’investissement des collectivités territoriales, a elle mobilisé plus de 150 milliards de Fcfa pour la réalisation, sous la maà®trise d’ouvrage des collectivités, d’environ 17 812 projets. Hormis ces investissements dédiés aux collectivités locales, l’action de développement de l’à‰tat fait déjà  une large place à  la promotion de la décentralisation. Les infrastructures routières contribuent aussi à  stimuler l’activité économique et à  favoriser la mobilité urbaine et interurbaine, a souligné le chef de l’Etat. C’’est pour cette raison, que le gouvernement a constamment allié la construction des grands axes routiers de désenclavement à  celles des voiries urbaines dans les capitales régionales et des villes secondaires. Répondant aux préoccupations exprimées par le président de l’Association des municipalités du Mali, Boubacar Ba, et le président du Haut conseil des collectivités territoriales, Oumarou Ag Mohamed Ibrahim, le président de la République a indiqué que la question du transfert des ressources et des compétences aux collectivités, la relecture du code domanial et foncier pour rendre effectif les compétences des collectivités en matière domaniale, forestière et d’hydraulique villageoise, constituent encore des problèmes dont les solutions ne sauront tarder. Redéfinir la décentralisation Oumarou Ag Mohamed Ibrahim a aussi plaidé en faveur d’une relecture des textes sur la décentralisation afin d’éviter aux collectivités la paralysie des bureaux communaux à  cause des interminables procès post-électoraux. A propos du transfert des ressources, Amadou Toumani Touré a assuré que l’Etat est conscient des nouveaux rôles et nouvelles responsabilités que confère la décentralisation aux collectivités, notamment dans l’élaboration et la conduite des schémas directeurs d’aménagement et de développement. « C’’est fort de cette conviction que l’à‰tat a créé le Centre de formation des collectivités territoriales avec un plan de renforcement des capacités des élus et d’autres acteurs en rapport avec leurs besoins. Cette action est accompagnée par la création d’un Fonds national d’appui aux collectivités territoriales, dont les dotations au nombre de cinq, sont opérationnelles aujourd’hui », dira-t-il. Notons que les dotations sont entre autres: « Investissements des collectivités territoriales », « garantie des emprunts », « appuis techniques », « appui au fonctionnement des collectivités et « intercollectivité ». Lors de cette cérémonie d’ouverture de la Journée, l’AMM a récompensé les communes qui ont accepté de prendre part au concours organisé entre elles. Les communes d’El Lafia (Région de Tombouctou), Baraouéli (Ségou) et Kouniakari (Kayes) se sont classées comme les meilleures dans ce concours. La commune de Kouniakari a obtenu le premier prix doté de 35 millions de Fcfa. Deuxième, Baraouéli a reçu 25 millions. El Lafia classée troisième a empoché 15 millions de Fcfa.

Vie des Communes : Kalaban-coro à l’heure de la décentralisation

Commune aux allures urbaines, Kalaban-coro est située sur la rive droite du fleuve, non loin de la Commune 5 du district de Bamako. Grace à  l’engagement des autorités locales, doublée des actes de complémentarité dont la population fait preuve, elle est aujourd’hui dans le cercle vertueux des communes rurales à  avoir amorcé leur développement. C’’est un quartier en pleine mutation du point de vue de son expansion démographique. N’ayant jamais été jumelée à  aucune commune, Kalaban-coro a enclenché son développement en faisant fi de ce que les autres communes peuvent attendre de l’extérieur. Doit-on comprendre que le conseil communal a ainsi lancé un défi à  ceux qui pensent qu’une commune ne saurait se développer que par l’extérieur. «Â Une commune ne peut se développer que par elle-même. C’est-à -dire par la volonté des élus et de la population ». Par ailleurs, la proximité de Kalaban-coro avec le District de Bamako, handicape quelque peu son processus de développement. En effet, cette commune a toujours servi de dépotoir d’ordures pour les Commune 5 et 6 du District de Bamako. Ce qui fait dire à  l’actuel maire que sa commune mérite, à  tout point de vue, d’être soutenu par l’Etat. Pis, le poste de gendarmerie de Niamana (une localité de Kalaban-coro) ne profite guère à  la commune, quand bien même C’’est kalaban qui en assure l’assainissement. «Â Même un franc n’entre pas dans les poches de la commune ». Selon le maire, les multiples recours effectués par les autorités pour changer cette situation se sont avérés vains. «Â C’’est un manque de volonté de leur part tout simplement », a indiqué le maire avant de fulminer que personne ne saurait s’opposer au développement de sa commune. Faire ce qui n’a pas été fait C’’est du moins ce à  quoi l’actuel maire de Kalaban-coro s’est attelé depuis son élection il y’a deux ans. l’édile entend insérer ses priorités dans un cadre de développement économique et social de la commune. Toutefois, saisit-il le cinquantenaire pour faire le bilan de la décennie en ce qui concerne la décentralisation. Ainsi, sa priorité du maire, dit-il, C’’est de faire face aux besoins réels de la population. Ces besoins, a-t-il indiqué, commencent par l’épineuse équation de l’assainissement. Une vraie préoccupation à  couper le sommeil aux populations. Pour ce faire la commune a opté d’abord pour l’acquisition de matériaux de curage tel que le skirosse, une benne pour le ramassage des ordures. Ce matériel, en plus d’être utilisé par les services techniques de la mairie, est mis à  la disposition de la population à  un cout moindre. Du coup, pourrait-on dire, l’avènement de l’actuel conseil communal a permis au volet assainissement de prendre son envol. En effet, de jour comme de nuit, les services techniques s’investissent pour donner à  la commune une réputation de cité moderne. Aussi, la Mairie a été dotée de tout le matériel nécessaire pour son fonctionnement, «Â pour prétendre au développement, il faut d’abord poser les jalons », a dit le maire Issa Bocar Ballo. Un autre aspect jugé très important, C’’est l’adhésion manifeste de la population (qui de nos jours à  changé de comportement) face à  cette vision. Avec cet équipement, le mairie et son équipe ont entrepris de grands travaux dans le cadre de l’amélioration du réseau routier. Les routes principales de la commune sont couramment remblayées et entretenues. Ainsi, que ça soit l’artère principal du «Â plateau » ou encore celui de «Â kouloubleni » et «Â koulouba », tous ont bénéficié d’une retouche inhabituelle grâce à  la Mairie et la participation très active de la population. La réception du nouveau marché prévue dans quelques semaines La réhabilitation du marché central de la Commune apparait comme l’un des projets phares de la commune. En chantier depuis bientôt un an, la réception du marché central de Kalaban-coro est prévue pour quelques jours. l’état d’avancement des travaux est spectaculaire, et l’ouvrage n’attend plus que sa dernière retouche puisque réalisé à  80%. «Â Mon équipe a décidé de surprendre les gens avec ses actions ». La confection de hangars est également prévue dans le contrat de réhabilitation qui au départ a été sévèrement battu en brèche par des manipulateurs politiques tapis dans l’ombre. Mais, aujourd’hui, l’état d’avancement des travaux est salué par plus d’un. Selon le maire, ce matériel a été acquis sur fonds propres sans aucune aide ou subvention. «Â C’’est la volonté qui fait le travail. Notre commune est quelque peu enclavée. Il faut qu’on s’implique dans son développement ».

Communes : Baguinéda, la synergie au service du développement

« Le développement ne s’acquiert que par la synergie et la complémentarité », aime à  dire Mohamed Zidby, actuel sous préfet de la commune de Baguinéda. Ce message semble bien perçu par ses subalternes et collaborateurs de Baguinéda qui, visiblement, ne ménagent aucun effort pour matérialiser la cohésion et la synergie dans toutes les œuvres de développement initiée dans la commune. Une commune pas comme les autres C’est la loi N° 96 0559 du 04 novembre 1996 portant création des communes qui a scindé l’arrondissement de Baguinéda en 4 communes. Baguinéda, N’gouraba camp, Tièlè et Mountougoula. Limitée au nord par le fleuve Niger, la commune de Tienfala et de Koulikoro, au sud par la commune de Mountougoula et de N’Kouraba, à  l’est par la commune 6 du District de Bamako, Baguineda est miraculeusement entrée dans la loge des communes les plus dynamiques du Mali. «Â Baguineda Camp », est la commune qui abrite l’ensemble des services administratifs de Baguinéda dont l’Office du périmètre irrigué, la Mairie, la Sous prefecture, la Brigade territoriale, le Cscom… Etalée sur une superficie de 9987, 04 km2, et Située à  55 km de son chef lieu de cercle (Kati), elle est, pourrait-on dire, orientée vers sa propre destinée. Ce, à  travers de gigantesques projets de développement à  l’image du Projet d’intensification du périmètre irrigué. La pertinence de ce projet n’est plus à  démontrer quant on sait son impact économique. Mieux, périmètre irriguée apparait comme la vache laitière de la commune, en ce sens qu’il absorbe beaucoup d’emplois. Les bienfaits de la décentralisation Cela fait plus de 10 que le Mali a choisi d’appliquer le concept de la décentralisation. Baguinéda n’est pas demeurée en reste de cet ambitieux projet dont l’objectif primordial est de permettre aux collectivités de s’autogérer. Fort de ses 26 995 habitants (selon le Recensement administratif à  vocation d’état civil), Baguinéda est en pleine phase avec la décentralisation. Une politique qui a atteint sa vitesse de croisière au Mali. En s’évertuant à  faire le point de la décentralisation au niveau de cette commune, l’on se rend à  l’évidence que le concept est bien partagé par tous : autorités publiques et population. Issue des élections 2009, l’actuelle équipe communale a ainsi axée sa politique sur les attentes prioritaire de la population. Mieux, toute la politique des autorités communales s’appuient sur le Programme de développement social, économique, et culturel (PDSEC). Selon le maire, C’’est toutes les composantes de la société qui interviennent dans l’élaboration de ce document. Saluant la vision des plus hautes autorités du pays, le maire Jean Marie Dackouo a indiqué que la décentralisation a été une alternative heureuse, d’autant plus qu’elle a permis aux hommes et femmes de participer dans les prises de décision. « C’est un système qui repose sur nos propres épaules. Il va de soit que toutes les composantes de la société s’y impliquent pour le bonheur de la commune « . Interrogé par nos soins, le sous préfet de Baguineda, Mohamed Zidby a signifié que le rôle l’administration publique C’’est d’assurer l’appui conseil dans tout ce qui a trait à  la vie de la commune. Depuis son arrivé à  la tête de l’arrondissement, il y’a 4 ans, le sous préfet reconnait avoir tout temps travaillé dans une sphère de concertation. Certes, la notion de complémentarité développée au niveau de la commune servira d’exemple pour les autres communes. Doléances Au nombre des préoccupations de la localité, la population souhaite vivement le redémarrage de la vieille usine de conserve. Ce joyau, il faut le dire, a constitué dans le temps, un maillon important de l’économie à  Baguinéda. Un autre problème auquel la population est confrontée c’est le déficit de l’électrification. Selon nos sources, le blocage de cette situation est imputable à  un problème d’aiguillage entre l’Amader et EDM. Selon M Zidby, la production maraichère sera d’un apport considérable dans l’alimentation de l’usine de conserve, si celui-ci venait à  renaitre de ses cendres.

Journée nationale des Communes (JNC) du Mali : Enfin !

C’’est aujourd’hui que débuteront les activités de la 10ème édition de la Journée nationale des communes du Mali (JNC). l’évènement qui sera présidé par le chef de l’Etat ATT, au Centre international de conférence de Bamako, aura pour thème central : «Décentralisation et développement économique régional et local ». Présents à  Bamako dans le cadre de l’évènement, les nombreux délégués venus de régions, cercles communes du pays, ont déjà  pris d’assaut les hôtels de la capitale. D’ores et déjà , l’on se demande qui enlèvera le siège de la présidence de l’AMM. Car, en effet, la Journée sera sanctionnée par le renouvellement très attendu du bureau de l’AMM. Et, jusqu’à  présent, contrairement à  certaines attentes, aucun des trois candidats en lice (tous de l’Adema) n’a fait œuvre de retrait de sa candidature. Courses aux municipalités Toute fois, à  l’heure actuelle, la tension reste vive entre les candidats annoncés : Abdel Kader Sidibé (président sortant), Boubacar Bah (candidat officiel de l’Adema PASJ) et Adama Diarra. Tous de l’Adema, les trois candidats rivalisent avec ténacité pour un poste qui semble constituer le prestigieux envisagé par tout élu. Au niveau de l’Adema, l’on estime que l’actuel mandat a pris fin et que les Maires devraient décider désormais de leur sort. Selon Soumeylou Boubèye Maiga « l’actuel président de l’AMM n’avait jamais bénéficié de l’investiture du parti ».C’’est dire qu’à  présent, l’on assiste à  de chaudes empoignades dans la ruche pour débarquer le camarade Kader et sa suite. Rappelons que la JNC est un événement annuel qui a été institué en 2001. Par contre, l’AMM, elle, a été créée un an avant (en novembre 2000). Elle est née des cendres de l’Association des maires du Mali qui paraissait comme étant une organisation défendant les intérêts des seuls maires, l’AMM est apolitique et laà¯que. En effet, elle a été voulue ainsi par ses membres pour lui donner une certaine autonomie vis à  vis de l’administration d’Etat et surtout vis à  vis de la sphère politique. C’’est la raison pour laquelle, elle est membre à  part entière du Conseil National de la société civile. En outre l’association a pour but de participer à  la sauvegarde de la libre administration des collectivités territoriales et à  l’approfondissement de la démocratie locale. Ainsi, elle contribue au renforcement de la décentralisation, renforcer les capacités de ses membres, servir d’interface entre les Communes et les pouvoirs publics d’une part, entre les Communes et les partenaires d’autres parts, favoriser la participation de tous les acteurs locaux au développement de leurs Communes….

Sécurité routière : Séméga veut tout changer

«Â Dans les semaines à  venir, toutes les parties repérées seront réparées », a promis Hamed Diane Séméga, ministre des transports. Incivisme ou laxisme ? Les responsabilités de l’insécurité routière et de la dégradation des routes sont partagées entre l’Etat et la société civile. Le premier manque de coordination et de détermination dans ses prises de décisions. Le deuxième (société civile), est accusé d’incivisme dans son quotidien vis-à -vis des infrastructures routières. Lors de sa visite, les maà®tres mots de cet incivisme sont nombreux. Produits chimiques et huiles de moteur déversés sur les chaussées, caniveaux bouchés par les matériaux de construction, ordures et autres…, occupation anarchique des trottoirs et espaces de sécurité, les interpellations ne manquent pas à  l’endroit de la population. Le ministre Séméga pense qu’il faut passer à  la vitesse supérieure afin de sensibiliser la population à  prendre soin des routes. «Â Il n’y a jamais de corrélation faite entre le comportement des usagers de la route et les accidents », a déploré M. Séméga. Il faut donc faire ce lien aujourd’hui et trouver la solution selon le département en charge de la question. Mais il faut cependant privilégier la sensibilisation. Vendredi, le ministre s’est personnellement arrêté à  chaque point de vente, à  chaque chantier de construction dont l’activité est nuisible à  la route, pour expliquer aux responsables les conséquences que cela pouvait causer à  la route. «Â Aidez- nous à  réduire les accidents de la circulation et à  protéger les routes », a-t-il demandé en plusieurs endroits. La répression après la sensibilisation Le gouvernement privilégie, l’information et la sensibilisation dans le cadre de l’entretien routier et la sécurité routière. Il faut un temps pour expliquer les choses aux populations. Mais à  un moment donné, il va falloir sortir les dents. C’’est la démarche que veut adopter le Mali dans son processus de lutte contre l’insécurité routière. Lors de son passage sur le terrain, le ministre a mis en garde les occupants anarchiques de la voie publique à  prendre des mesures pour libérer les lieux anarchiquement occupés. «Â La prochaine fois, si je vous trouve ici, J’amène tous vos biens exposés à  la police. Les conséquences de l’incivisme Les premières conséquences de l’incivisme, C’’est sans nul doute les accidents de la circulation. Et ce sont des innocents qui payent le plus souvent les frais. Un menuisier qui expose ses meubles sur le trottoir, contraint les piétons, dont des enfants, à  marcher sur la chaussée. Cela peut avoir de lourdes conséquences. Cette année, il y a eu 9 morts de la route dans la première semaine de l’année scolaire. A longueur de journée, on assiste à  plusieurs accidents graves dont des citoyens sont à  la base. « Récemment, les inondations à  ACI 2000 en ont surpris plus d’un. Mais personne n’a fait le lien entre le débordement de l’eau et les caniveaux bouchés par les habitants », a expliqué un cadre de l’entretien routier.