Le coronavirus en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent principalement des difficultés de l’application de la mesure de fermeture des lieux de culte et des remous au sein du Force Covid-19.L’Observateur rapporte que « Kaolack (centre) a frôlé le pire » hier vendredi. Ce journal précise que « l’imam de Léona Niassène, Serigne Cheikh Mouhamed Ibrahima Niass a été convoqué à la Police pour avoir dirigé la prière du vendredi ». Cela, souligne L’Observateur, « n’a pas été du goût des fidèles (qui) ont envahi le commissariat pour exiger (sa) libération ».

En outre, fait savoir ce quotidien, le khalife général de Léona Niassène, Cheikh Tidiane Oumaïma Niass « qui avait donné le feu vert à l’imam (convoqué) pour l’ouverture de la mosquée, est venu (au Commissariat) apporter son soutien à son neveu ».

Léona Niassène, considérant la réponse de la Police comme une « injustice » puisque « d’autres communautés musulmanes ouvrent leurs mosquées et prient sans être inquiétées, a donné rendez-vous aux fidèles vendredi prochain pour la grande prière », indique L’Observateur.

Une position que ne partage pas, dans les colonnes dudit journal, Ahmed Khalifa Niass, le frère du khalife : « Quand nos deux neveux, le porte-parole et le vice-imam ainsi que notre frère ont été convoqués à la Police, le devoir de l’aîné (le khalife) était d’aller les assister. Et cela a été productif puisqu’ils sont tous rentrés à la maison. (Le khalife) n’est pas une autorité qui prend (sans concertations) des décisions. Il a des frères. Nous ne défierons pas l’Etat parce que le (faire), c’est être dans l’illégalité ».

En tout cas, Cheikh Tidiane Oumaïma Niass, dont les propos sont relayés par Vox Populi, semble avoir un avis tranché sur la question : « Nous allons continuer à ouvrir notre mosquée. Nous ne fermerons pas la mosquée. Nous prierons vendredi prochain et nous attendons de pied ferme les forces de l’ordre ».

De son côté, Le Quotidien annonce que « le système des Nations Unies (promet) une contribution de 200 millions de dollars, soit 121 milliards F CFA sous forme de don » pour soutenir le Sénégal dans ses efforts de lutte contre le Covid-19 « à travers le Programme de résilience économique et sociale (Pres) coordonné par le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération ».

S’inspirant du montant alloué au Force Covid-19, EnQuête estime que le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19 suscite « 1000 milliards de questions ». En effet, argumente ce journal, « ça s’agite de partout pour demander sa part. Même des artistes, qu’on n’a pas vus sur scène depuis des lustres, se sont levés pour se plaindre de la perte de millions de F CFA. (Et) les milliardaires du secteur touristique se taillent la part du lion dans la répartition de cette manne financière ; pendant que les pauvres débrouillards du secteur informel (entre autres) souffrent en silence ».

L’Observateur se fait l’écho des « péripéties de la démission d’Habib Sy » du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Force Covid-19. Dans une lettre exploitée par ce quotidien, l’ancien ministre sous le président Abdoulaye Wade (2000-2012) explique les raisons de sa démission : « En examinant les règles de fonctionnement du Comité, la majorité, particulièrement celle présidentielle, veut imposer le vote à défaut d’un consensus. En tout état de cause, les dés semblent pipés, en dépit de la volonté du président, le Général François Ndiaye, de réussir la mission qui lui est confiée. A travers ses prises de position, la majorité navigue à contrecourant de l’esprit d’ouverture et de consensus du chef de l’Etat ».

Pendant ce temps, L’AS note que « le Sénégal franchit la barre des 1500 cas », avant d’ajouter que ce bilan entraîne « de grosses inquiétudes (parce que) le pays manque de structures (sanitaires) pour la prise en charge des malades ».

Malgré tout, Le Soleil entretient l’espoir en relevant que « 239 patients hospitalisés sont guéris de la maladie en 5 jours, entre lundi et vendredi ». Enfin, le ministère de la Santé et de l’Action sociale exhorte les populations, dans Sud Quotidien, « au respect strict des mesures de prévention individuelles et collectives, non sans recommander particulièrement aux personnes âgées de limiter au maximum leurs déplacements et d’adopter les gestes barrières ».

Le Covid-19 au premier plan dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de l’actualité liée au coronavirus avec notamment la reprise probable des enseignements dans les écoles et universités et la controverse sur le retour des expatriés emportés par le virus.Avec la réouverture des classes prévue le 2 juin prochain, Sud Quotidien estime que le Sénégal est « à l’épreuve du virus ». En effet, ce journal fait constater que « l’hivernage approche à grands pas dans certaines régions (surtout du sud) où prolifèrent les abris provisoires ». Partant de là, il en déduit que « les conditions de reprise (des cours) ne génèrent (pas la) sérénité » chez les syndicalistes et les parents d’élèves.

C’est pourquoi, les enseignants émettent des « réserves » dans L’AS. Dans les colonnes de ce quotidien, Abdoulaye Ndoye, le Secrétaire Général du Cusems (Cadre unitaire des syndicats d’enseignants) soutient que « le sauvetage des vies humaines prime sur (celui) de l’année scolaire » là où le Secrétaire Général du Saemss (Syndicat autonome des enseignants du moyen-secondaire du Sénégal), Saourou Sène estime que « cela va être compliqué de vivre avec la pandémie à l’école ».

Même son de cloche du côté du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) dont le Secrétaire Général, Malick Fall déclare que « ce qui est important aujourd’hui, c’est de faire en sorte que la maladie soit endiguée. Toute notre énergie, nous devons la concentrer (dans cette bataille). Une fois que cela est fait, les enseignants sont prêts à consentir tous les sacrifices ».

En tout cas, L’Observateur se fait l’écho du « nouveau calendrier des examens ». A en croire ce journal, celui du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et de l’entrée en 6e devrait être organisé « les 26 et 27 juillet 2020 », le baccalauréat « devrait se tenir à partir du 3 août » et le Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) « est prévu pour le 17 août 2020 ».

Pendant ce temps, EnQuête fait savoir que « de plus en plus, des enfants sont contaminés. Ils sont une cinquantaine à avoir été infectés ». Parmi eux, il y a « des bébés et des talibés (élèves coraniques qui mendient dans les rues en Afrique de l’ouest) », précise Vox Populi. D’après ce journal, c’est « un aveu d’échec » pour le ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants qui reconnaît que « les résultats obtenus sont bien en deçà des objectifs fixés ».

Pour sa part, Le Soleil informe que « les parents des émigrés (sénégalais) décédés du Covid-19 devront se résigner à enterrer leurs proches à l’étranger. (La Chambre administrative de) la Cour suprême a rejeté la requête introduite par le Collectif de la diaspora pour le rapatriement des corps ».

Vent debout contre cette décision dépourvue de « caractère scientifique », les requérants annoncent dans Sud Quotidien « une saisine du Comité des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies (Onu) ».

De l’avis de Me Assane Dioma Ndiaye, l’un des avocats dudit collectif cité par ce journal, « c’est une atteinte à une liberté fondamentale », pendant que Mame Diarra Fam, la députée de la diaspora, note « une situation inquiétante ».

De son côté, EnQuête souligne que les « paysans (sont) angoissés » par la perspective d’une campagne agricole au temps du coronavirus. Poursuivant, ce quotidien rapporte que « les greniers (sont) vides mais les premiers acteurs concernés ne sont pas prêts (avec) l’absence de revenus et l’obtention incertaine de semences ». Toutefois, indique EnQuête, le président de la République Macky Sall prévoit une enveloppe de « 60 milliards F CFA » pour la campagne agricole 2020-2021.

Côte d’Ivoire/Covid-19: le ministère de la jeunesse équipé d’un Centre d’appel pour lutter contre la désinformation

Le ministère ivoirien de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a été équipé d’un centre d’appel ( Call Center) d’un coût total de 300 millions FCFA et d’une capacité de traitement de 5000 appels gratuits par jour fonctionnel 24h sur 24h pour l’aider à lutter contre les fausses croyances et les rumeurs qui entourent la pandémie du Covid-19, indique un communiqué transmis jeudi à APA.Ce don qui  est un appui technique de la compagnie de téléphonie MTN Côte d’Ivoire vise  à accompagner ce département ministériel  dans sa campagne de communication dénommée « Le Bon Son» contre les fausses informations sur la pandémie du Covid-19.

« Notre engagement, loin de se limiter aux équipements médicaux, s’étend aussi et à juste titre au domaine de la sensibilisation et de l’information, capital au changement et à l’adoption des bonnes pratiques à même de faire véritablement reculer la pandémie », a expliqué Djibril Ouattara, le directeur général de cette compagnie de téléphonie.

Après lui, les ministres Mamadou Touré et Aka Aouélé, respectivement ministre de la promotion de la jeunesse et ministre de la Santé et de l’hygiène publique ont exprimé tour à tour leur gratitude au donateur estimant que cet outil «renforcera significativement» l’information et la sensibilisation contre le Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1516 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 721 guéris et 18 décès.

Le coronavirus met les gaz dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, se font toujours l’écho du Covid-19 dont l’accélération de la circulation inquiète les pouvoirs publics.Vox Populi annonce que la « barre des 100 cas par jour a été franchie » au Sénégal « pour la première fois (hier) mercredi ». Le Quotidien en déduit que le « Covid roule à 100 ». Ce journal souligne que le nouveau coronavirus « a un peu mis le turbo en atteignant le nombre symbolique de 100 cas testés positifs ; 104 pour être plus précis ».

« Le Covid-19 (est) de plus en plus menaçant », soutient L’AS, avant de noter que « la liste macabre s’allonge. En l’espace de 24 heures, le Sénégal a été frappé par deux décès liés au (coronavirus), portant ainsi à 12 le nombre de personnes mortes » de la maladie contagieuse.

L’un des derniers individus décédés du virus au Sénégal est âgé de 37 ans. Comme le souligne EnQuête, « c’est la plus jeune victime. Mais, selon plusieurs sources concordantes, (le défunt) souffrait d’hypertension, de diabète et de surpoids ». Dans le jargon médical, c’est ce qu’on appelle des comorbidités. En clair, ce sont des facteurs qui accroissent la virulence du coronavirus.

Cela fait dire à L’Observateur que cette pathologie « terrasse tous les âges ». Selon ce quotidien, la plus jeune victime du Sénégal, pour l’instant, qui souffrait (également) d’asthme, est « un infographe mort au front ».

En effet, relate L’Observateur, « dans les ruelles escarpées de Reubeuss (quartier de Dakar), les personnes rencontrées sont unanimes. (Le défunt) était foncièrement engagé dans la lutte » contre le coronavirus qui l’a finalement emporté.

De son côté, Sud Quotidien fait savoir que « le corps médical (est aussi) touché surtout dans les villes où l’on note le non-respect des mesures barrières. Ainsi, après les cas positifs déclarés au niveau des personnels de santé de l’Hôpital Principal de Dakar, Touba (centre) et Thiès (ouest) ont également subi le même sort ».

EnQuête, sous le titre « La désertion ! », indique que les « diabétiques, hypertendus (et) insuffisants rénaux rechignent à fréquenter les hôpitaux, sauf en cas d’obligation ». Et cela, ajoute ce journal, provoque « une baisse de recettes » et constitue désormais une « menace » pour les salaires dans les hôpitaux, centres et postes de santé.

En ce qui concerne l’utilisation de l’Artemisia pour le traitement du coronavirus, Le Soleil renseigne que « le protocole de recherche (a été) validé par le Comité scientifique ». Le quotidien national rapporte que « les membres du Comité scientifique pour la rédaction du protocole de recherche sur le Covid-Organics malgache et les extraits de plantes du Sénégal ont remis, hier (mercredi), leurs travaux aux autorités sanitaires », après deux à trois semaines de travail.

Toujours dans Le Soleil, le Professeur Daouda Ndiaye, Coordonnateur de ce Comité scientifique, « souhaite que le Covid-Organics soit sécurisé avant qu’il ne soit mis à la disposition des populations ».

Pour le retour dans les salles de classe et amphithéâtres prévu le 2 juin prochain, le président de la République Macky Sall, d’après Le Soleil, « veut une reprise progressive dans le respect des règles sanitaires ».

Pour ce faire, précise le quotidien national, le chef de l’Etat a ordonné aux « ministres de l’Education (nationale), de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle (de) finaliser, avec l’implication des acteurs de la communauté scolaire et universitaire, les modalités pratiques ».

A cet effet, « Mamadou Talla consulte, la Cosydep (Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique) et le Sudes (Syndicat unique des enseignants du Sénégal) proposent », mentionne Le Quotidien.

Selon ce journal, « le ministre de l’Education nationale a tenu, mardi (dernier), une réunion en visioconférence avec l’ensemble des inspecteurs d’Académie, les syndicalistes du G7, les parents d’élèves et la société civile » pour exaucer le vœu de Macky Sall.

Le Covid-19 nourrit la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement de la réouverture annoncée des écoles, de la violation de l’interdiction des rassemblements publics et de la distribution de l’aide à la presse.L’Observateur, sous le titre « Ecoles, le 2 juin de toutes les angoisses », s’interroge sur le recommencement des cours. Selon ce journal, « le ministère de l’Education nationale a proposé plusieurs scénarii pour la reprise des enseignements (mais cette) date inquiète les parents d’élèves ».

Dans les colonnes de L’Observateur, Bakary Badiane, le président de la Fédération nationale des parents d’élèves du Sénégal (Fenapes) déclare : « Nous avons des craintes. Parce que nous ne voulons pas que l’école soit un lieu de contamination pour les enfants. Nous voulons être rassurés qu’ils seront à l’abri ».

Interrogé par ledit quotidien, le Professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar) souligne qu’« il sera très difficile de respecter la distanciation sociale dans les salles de classe. Il faut étudier comment les gens se comportent dans les écoles avant de (prendre) des mesures ».

De son côté, Docteur Abdoulaye Bousso, Coordonnateur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) pose, dans L’Observateur, des conditions sine qua non : « Il faut que les classes aient moins d’élèves, un élève par table. Il faut que les élèves (tout) comme les enseignants portent un masque et il faut aussi veiller à ce qu’il n’y ait plus de regroupement dans la cour de l’école ».

Dans Le Soleil, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) exige des pouvoirs publics « des dispositions anticipatoires », non sans ajouter que « l’entrave au fonctionnement normatif du système éducatif, relevant d’une pandémie, met chaque pays devant sa responsabilité historique de trouver une réponse convenable à sa situation ».

Pour sa part, EnQuête informe que « Bara Guèye, le Directeur Général de Clean Oil et des griots (sont) arrêtés (pour) violation de l’état d’urgence ». En effet, rapporte ce quotidien, « ce week-end, un mariage de VIP (personne très importante, sigle en anglais) a été célébré à Dakar. Il y avait beaucoup de gens connus. Des photos et vidéos ont été partagées sur les réseaux sociaux. Le Procureur ne s’est pas fait prier pour s’autosaisir. Il a instruit les éléments de la Brigade de recherches de procéder à l’arrestation de toutes les personnes identifiées ».

L’Observateur renseigne que « le couple de mariés, Adja Diallo (ex-mannequin), Niang Kharagne Lô et (le chanteur) Alassane Mbaye (sont) parmi les personnes arrêtées » avant de préciser que « la célébration de (cette) union (a été) organisée en grande pompe samedi dernier dans une somptueuse résidence privée dakaroise ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête annonce « la révolution domestique » pour concilier télétravail et vie familiale. Dans ce journal, Bator Seck, assistante administrative et financière de l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) estime que « le télétravail est une solution miracle pour les femmes » là où la sociologue Fatima Cissé Sy soutient que « nos habitations sont souvent petites et pas adéquates pour le télétravail ».

Les journaux d’aujourd’hui se font aussi l’écho de la distribution de l’aide à la presse. D’après Sud Quotidien, « les médias (sont) en ordre de bataille contre le corona sinistre ». En tout cas, le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) dénonce, dans ce journal, « une aide à la presse distribuée dans des conditions peu orthodoxes ».

Dans un communiqué exploité par Le Quotidien, cette organisation dirigée par Mamadou Ibra Kane critique l’attitude de la tutelle qui est allée « totalement à contre-courant des recommandations du chef de l’Etat en distribuant l’aide à la presse selon des critères inavouables ».

Le Cdeps réclame ainsi, note Vox Populi, que « le ministère de la Culture et de la Communication associe les acteurs des médias (dans) la définition des critères de répartition de l’aide à la presse » et que celle-ci « fasse l’objet d’un arrêté de répartition où seront dévoilés tous les bénéficiaires et les montants qui leur sont alloués ».

eSwatini/Covid-19 : le gouvernement désinfecte les maisons de presse

Le gouvernement d’eSwatini a désinfecté mardi les bureaux de trois maisons de presse dans la capitale Mbabane, dans le cadre de mesures visant à freiner la propagation du coronavirusLe gouvernement a annoncé que des équipes du ministère des Richesses naturelles, du ministère de la Santé et de l’Agence nationale de gestion des catastrophes avaient désinfecté les bureaux d’Eswatini Television, d’Eswatini Observer et de Channel YemaSwati.

La décision de désinfecter les bureaux des médias fait partie des efforts visant à protéger les journalistes contre la maladie, qui a infecté 116 personnes lundi et fait des morts dans le royaume.

 Eswatini est en confinement partiel de cinq semaines depuis le 27 mars dernier.

La presse sénégalaise met en exergue le coronavirus

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement du nouveau coronavirus qui étend dangereusement ses tentacules, bouleverse l’économie du pays et cause des décès.L’As souligne « une tragédie familiale » à la Médina (Dakar). Ce journal rapporte que le dixième décès lié au coronavirus est un homme de 58 ans qui habitait dans cette commune populeuse de la capitale et « lorsque sa tante a été informée de sa mort, elle a piqué une crise cardiaque » fatale.

Dans cette localité, de nombreux jeunes avaient fait de la violation du couvre-feu un jeu. Partant de là, Bamba Fall, l’édile de la Médina en appelle à la prise de conscience collective dans L’AS : « Nous n’avons jamais pensé qu’il allait succomber à cette maladie. Sa mort prouve que la (pathologie) est très sérieuse. C’est la raison pour laquelle, j’invite les Médinois, plus particulièrement les jeunes, à respecter les mesures édictées ».

L’Observateur renseigne que le patient du Covid-19 « est décédé le lundi 4 mai à 6h 30 à l’Hôpital Principal de Dakar où il était pris en charge. Il a rendu l’âme au quatrième jour de son hospitalisation ».

Poursuivant, ce journal annonce un « malaise au sein du Force Covid-19 ». L’Observateur révèle que « le per diem de 3,5 millions F CFA par membre (est) la source de discorde au Comité de suivi » de la mise en œuvre des opérations.

Selon ce quotidien, « ce sont (au total) 107 millions F CFA d’indemnité de session destinée aux trente membres (de cette structure). Mais il a suffi d’une seule réunion pour que des représentants de l’opposition fassent sauter cette rubrique du budget ».

Pendant ce temps, sous le titre « La longue attente », EnQuête fait savoir que « les acteurs du secteur privé attendent toujours l’effectivité des mesures d’accompagnement annoncées, en mars dernier, par le chef de l’Etat afin de leur permettre d’atténuer les effets négatifs de la pandémie sur leurs entreprises ».

Sud Quotidien se fait l’écho de « la détresse des hôpitaux » en notant de « fortes disparités en moyens et équipements entre Dakar et les (autres) régions ». A en croire ce journal, « le Covid-19 met à nu les hôpitaux. Deux mois à peine après son (irruption) sur le territoire national, (il a dévoilé) les vieilles tares d’un système sanitaire que les acteurs, (tout) comme les patients ou leurs accompagnateurs, n’ont cessé de déplorer ».

De son côté, Le Soleil indique que « 43 patients hospitalisés (sont) guéris en un jour ». D’après le quotidien national, « le Sénégal a enregistré hier son plus grand nombre de guérison ». Dans les colonnes de ce journal, le Professeur Ibrahima Seck, spécialiste en Santé publique « recommande un dépistage massif dans les foyers chauds en intégrant les personnes asymptomatiques. Il a, par contre, rejeté la voie de l’immunité collective théorisée par certains ».

En ce qui concerne le retour à l’école qui fait l’objet d’un vif débat, le Professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar), déclare dans Vox Populi que « c’est irresponsable de penser qu’il n’y aura pas de cas dans les écoles ».

Le Quotidien atteste que le hangar de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar, autrefois utilisé pour le pèlerinage à La Mecque, est désormais « prêt » pour la « prise en charge des cas asymptomatiques ». Pour ce journal, « l’inauguration est imminente (puisqu’une plaque) fixée au mur, est enveloppée dans un papier pour masquer les écritures ».

Enfin, Le Soleil informe que le président de la République « Macky Sall a eu un entretien téléphonique (hier lundi) avec le Pape François » à propos de « l’annulation de la dette africaine ». Le chef de l’Etat, ajoute Le Quotidien, a mis à profit sa discussion avec le Souverain pontife pour l’inviter au Sénégal mais « le Pape (est) en salle d’attente » à cause du coronavirus.

La technologue du digital, seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activités (experte marocaine)

Propos recueillis par Hicham Alaoui –
La digitalisation et l’usage des TIC se sont désormais imposés comme le seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activité tout en respectant les règles de distanciation dictées par cette crise sanitaire sans précédent liée au COVID-19, a soutenu l’experte marocaine, Aatimad Zahidi, ex-députée et ingénieure en Informatique.« La pandémie du Coronavirus a plongé le monde dans une crise sanitaire, économique et sociale sans précédent, menaçant de paralyser son système productif.  La digitalisation et l’usage des TIC se sont imposés comme le seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activité tout en respectant les règles de distanciation dictées par cette crise sanitaire », a estimé Mme Aatimad Zahidi dans une interview exclusive avec APA.

Le recours à cette technologie du digital s’est illustré par le développement du télétravail et les réunions via visio-conférence mais également dans le domaine moins connu du travail diplomatique que ce soit en Afrique ou ailleurs, a fait savoir cette Doctorante en Droit international public.

Pour ce qui est la diplomatie digitale en Afrique à l’aune de la pandémie, l’experte marocaine a rappelé que depuis l’avènement du règne du Roi Mohammed VI, la politique étrangère du Maroc a placé l’Afrique au cœur de ses préoccupations à travers une coopération Sud-Sud, mettant son expérience et son savoir-faire au service des pays africains.

Ainsi, plus de 1.000 accords dans différents domaines notamment celui de la digitalisation, a-t-elle relevé, notant que  le Maroc, avec son écosystème autour de la fabrication de la fibre optique et dédié aux nouvelles technologies, fait « figure de leader ».

Interrogée sur l’impact des visio-conférences sur le processus de la négociation, Mme Zahidi a fait observer que les rencontres « face to face »  et le « cercle diplomatique » sont en général le théâtre privilégié du processus de négociation.

Selon elle, cette pratique traditionnelle tant prisée par les diplomates a dû être mise en veille par les règles prudentielles de distanciation pour laisser la place aux rencontres visuelles permises par les nouvelles technologies.

Il va sans dire que l’urgence de la concertation internationale et des échanges quasi-quotidiens entre les Autorités gouvernementales a consacré la pratique de la visioonférence permettant une gestion de crise optimale, a-t-elle enchainé. 

Et d’étayer que le monde diplomatique comme le reste des acteurs économiques s’est adapté à cette nouvelle ère, chose pour laquelle ce monde est en passe d’instaurer ses nouveaux outils de négociation en les ajustant et en les règlementant.

« A terme, les rencontres en présentiel, plus prisées par tout diplomate car consacrant sur le terrain son métier, pourront être le théâtre final du long processus de négociation qui aura été réalisé à distance, permettant ainsi un gain de temps et de ressources inestimables », a commenté l’experte marocaine.

Certes, dans le domaine des affaires, la visioconférence a permis d’abolir les distances en vue d’améliorer la productivité et de réduire les coûts et, à ce titre, elle est devenue une pratique commune au sein des entreprises multinationales, a-t-elle souligné.

« Cette tendance est confirmée par des études et des rapports au niveau international. En effet, elle a réduit le temps et le coût du transport ainsi que les budgets dédiés aux prestataires de l’événementiel », a poursuivi Mme Zahidi.

Et comme toute technologie renferme des répercussions négatives sur des secteurs gravitant dans son écosystème, la visio-conférence a introduit de nouvelles contraintes dans le marché des entreprises de communication et d’évènementiels les obligeant à s’adapter à la nouvelle situation.

Incontestablement, l’impact n’est pas négligeable sur leurs carnets de commande, les obligeant par la même occasion à innover et à se renouveler, a-t-elle relevé.

« Aujourd’hui l’espace virtuel se présente comme le seul espoir pour les organisations humaines dans le monde post-Covid19. Il serait recommandé de saisir cette occasion, et d’adopter ces nouvelles techniques voire d’en faire un espace maîtrisé », a recommandé sans ambages l’experte marocaine.

Le Covid-19, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement du coronavirus avec le récent franchissement du millier de cas confirmés qui impose aux autorités sanitaires de nouvelles stratégies.Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, effectuant le bilan après deux mois de présence de la maladie au Sénégal, signale dans Le Soleil que « l’épidémie ne faiblit pas. Ces trente derniers jours, le nombre cas positifs a plus que quintuplé, passant de 190 à 1024 entre le 2 avril et le 2 mai avec une augmentation des cas communautaires ».

Ce constat pousse son ministère, à en croire Le Quotidien, à changer « de stratégie » dans la lutte contre le nouveau coronavirus. En effet, rapporte ce journal, « après avoir dépassé la barre des 1000 cas, le Sénégal a l’obligation de prendre des mesures additionnelles pour stopper la propagation du Covid-19 ».

Dans Le Quotidien, le gouvernement du Sénégal annonce le renforcement de « la capacité d’alerte, de détection, d’isolement mais aussi de prise en charge (et la hausse du) nombre de tests » pour faire face au virus. A cela s’ajoute, « la prise en charge extrahospitalière des cas asymptomatiques », rapporte ce journal.

L’AS informe que « le Sénégal réajuste son plan de riposte ». Selon ce quotidien, « l’appel des médecins urgentistes est entendu. Ces derniers craignaient une saturation des structures hospitalières avec la multiplication exponentielle des cas ».

Poursuivant, L’AS fait savoir que « le pic de la contamination est attendu par les autorités sanitaires dans 10 jours. C’est la projection annoncée par la Directrice Générale de la Santé, Docteure Marie Khémesse Ngom Ndiaye ».

Dans l’analyse de la recrudescence du coronavirus au Sénégal, EnQuête s’intéresse à la cité religieuse de Touba (centre) où « le déni de (la) réalité, la défiance des règles (et) l’ignorance des gestes barrières » préoccupent.

A bâtons rompus, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale livre à L’Observateur sa « vérité sur la gestion du coronavirus » au Sénégal.

Selon M. Sarr, un confinement total ou partiel des zones les plus touchées n’est pas encore envisagé : « Pour l’instant, ce n’est pas l’option qui a été prise dans le cadre de la réflexion stratégique du Comité national de gestion des épidémies. Nous faisons confiance à nos experts qui sont dans une posture très responsable ».

A la tête du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar), le Professeur Moussa Seydi a partagé, dans Vox Populi, les résultats de son traitement : « Sur une analyse préliminaire portant sur 181 patients, nous avons observé que la durée médiane d’hospitalisation était de 13 jours (pour) les malades qui n’avaient pris aucun traitement. Elle est de 11 jours pour les patients ayant pris l’hydroxychloroquine et de 9 jours pour ceux qui ont pris l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine ».

Pour sa part, Sud Quotidien indique que le président de la République Macky Sall partage l’espoir d’une reprise « progressive et maîtrisée » des cours au niveau des écoles et universités « dans le respect des mesures édictées ».

Les journalistes ivoiriens célèbrent la 27è Journée de la liberté de la presse à travers un webinaire

Les journalistes ivoiriens ont célébré, dimanche, la 27ème Journée mondiale de la liberté de la presse à travers un webinaire (échanges interactifs via internet) organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) et des Organisations professionnelles des médias (OPM) autour du thème central, « Le journalisme sans crainte ni complaisance ».Organisée à la Maison de la presse d’Abidjan avec la participation d’une vingtaine de personnes pour tenir compte des mesures barrières pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19), cette Journée retransmise en direct via internet, a été meublée par trois sous-thèmes.

Le premier sous-thème consacré à l’indépendance des médias et des journalistes, a été animé par Mme Sidonie Amoikon,  Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse (ANP, organe de régulation), quand le deuxième sous-thème porté sur « la sécurité des journalistes et la question de l’impunité » a été présenté par Dr Alfred Dan Moussa, Directeur général de l’ISTC Polytechnique.

L’égalité des genres au sein des rédactions, a constitué le troisième sous-thème animé par Agnès Kraidy, journaliste-consultante, présidente du Réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la Communication de Côte d’Ivoire (REFJPCI).

Le président de l’UNJCI Jean-Claude Coulibaly ainsi que la représentante et chef du Bureau de l’UNESCO à Abidjan, Anne Lemaistre se sont félicités que ce «coup soit marqué» en dépit de la crise sanitaire que traverse le monde.

A ce propos, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré, a souligné dans une déclaration qu’à l’instar des acteurs du monde médical, les journalistes ivoiriens mènent le « combat pour la vie» contre la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire.

« Sur le front de la lutte contre le Covid-19, les acteurs des médias, tout autant que les acteurs du monde médical que les chercheurs, mènent le combat pour la vie. Pour les journalistes, il est crucial que les populations aient accès à des informations fiables», a indiqué M. Touré.

Parlant de  la responsabilité des médias dans la lutte contre cette maladie, il a soutenu que les journalistes doivent faire connaître les gestes barrières qui nous préservent, faire savoir les comportements à adopter, les démarches à entreprendre, les décisions à prendre, aider à éviter l’intoxication par les fausses nouvelles.

 « La liberté n’a de sens que par rapport à la responsabilité qu’elle impose. Et cette responsabilité, les journalistes l’incarnent dans la pleine conscience du poids de leur profession», a-t-il estimé.

Plus que jamais, nous avons besoin des médias engagés pour le « bien commun», a ajouté M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien.

 « A tous les journalistes du monde entier, aux journalistes et aux professionnels de la communication de notre pays, je vous dis merci au nom du Gouvernement ivoirien pour votre engagement à célébrer l’information qui sauve », a poursuivi M. Touré se félicitant de l’amélioration du rang de la Côte d’Ivoire dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.

En effet, la Côte d’Ivoire est passée de la 159è place de ce classement en 2011 à la 68è en 2020 figurant ainsi dans le top 10 des pays les mieux classés en Afrique.

Les 1000 cas de coronavirus en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA s’arrêtent pour la plupart sur le dépassement de la barre symbolique des mille cas de personnes testées positives à la pandémie du Covid-19 dans le pays.« La garde présidentielle infectée », titre L’AS, précisant que c’est un gendarme de la garde présidentielle qui a été testé positif et que ses collègues sont mis en quarantaine.

Libération donne « les chiffres de la maladie », deux mois après la détection du premier cas positif au Sénégal. Jusqu’hier vendredi, souligne le journal, 658 patients étaient encore dans les hôpitaux et 4358 « contacts » isolés. Sur 1024 cas recensés depuis le 2 mars, les 627 proviennent de la capitale Dakar et la tranche d’âge 25-34 ans « est la plus atteinte ».

Pourtant, il y a un mois le pays « ne comptait que 190 cas positifs » au Covid-19, faisant dire désormais au ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr que « la guerre sera longue », ajoute le quotidien.

Malgré l’interdiction du transport interurbain et la fermeture de marchés etc., « le virus sévit », constate EnQuête dont la Une lance « l’appel au déconfinement » dans la gestion de la crise sanitaire. En effet, souligne le journal, quatre intellectuels alertent sur les conséquences « désastreuses » du confinement sur l’économie.

A propos de la réouverture des écoles le 2 juin prochain, les enseignants restent « dubitatifs » là où les parents d’élèves demeurent « sceptiques », renseigne Vox Populi. Pour le syndicaliste Abdou Faty, « il faut choisir entre la vie sans école ou la mort avec l’école ». Cheikh Ndiaye, parent d’élève, déclare pour sa part qu’on « risque de voir nos enfants mourir en nombre ».

Au lendemain de la journée internationale des travailleurs, Le Quotidien fait « le défilé du Covid », faisant rejaillir par là les 1000 cas et plus de cas de coronavirus recensés au Sénégal. Un autre fait qui a sauté devant l’œil du journal est la mise en quarantaine dans la région de Tambacounda (est) de Khalilou Fadiga. L’ancien international de football venait de franchir les frontières, faisant dire à Vox Populi qu’il est « un cas particulier ».

Plus optimiste, la présidente de la plateforme Femmes debout, Haoua Dia Thiam, note que « le Covid va nous imposer un changement de mentalité ».

Par ailleurs, L’Observateur rapporte les « confessions du prêcheur qui a contaminé 25 personnes » et les déclarations du directeur des Infrastructures du ministère de la Santé qui dit « la vérité sur la saturation des hôpitaux ».

Après la « violation » de l’interdiction du transport interurbain, « l’Etat corse les sanctions », informe le quotidien national Le Soleil, ajoutant que « l’Armée va augmenter ses effectifs pour venir en renfort à la Police et à la Gendarmerie ».

Désormais c’est « un à cinq ans de prison pour les resquilleurs des déplacements interurbains », précise Vox Populi qui souligne également que l’amende est « corsée entre 1 million et 5 millions de francs CFA ».

En football, Stades fait focus sur l’arrêt définitif du championnat français de Ligue 1. Cette décision consacre « champion » le Paris Saint-Germain d’Idrissa Gana Guèye et permet à Rennes de Mbaye Niang et d’Edouard Mendy de se qualifier en Ligue des champions européenne. Toutefois, Amiens de Moussa « Konaté (est) relégué ».

Record insiste sur le nouveau sacre du club francilien avec la particularité que le milieu sénégalais Gana Guèye est partie prenante de ce résultat de 2020, « 34 ans après Omar Guèye Sène ». Son prédécesseur avait offert en 1986 son tout premier titre de champion de France au PSG en inscrivant un but face à Monaco au Parc des Princes, rappelle le quotidien sportif.

La politique fait les choux gras de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA accordent un traitement de faveur à l’actualité politique dominée par la sortie de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, sur la situation économique et politique du pays.« Abdoul Mbaye +dé-Macky+ le régime », titre EnQuête, dans lequel journal, le président du parti l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) affirme : « La dépense publique, en 2020, sera resserrée au détriment de l’administration, de l’éducation, la santé. L’autosuffisance en riz annoncée pour 2017, ensuite reportée pour 2018, on n’en parle plus ».

A propos de la monnaie Eco, M. Mbaye, par ailleurs banquier, estime que « la parité fixe avec l’Euro, ce n’est pas un débat majeur ».

Dans Sud Quotidien, le premier chef du Gouvernement du président Macky donne un « carton rouge » au régime et soutient que « rien ne justifie la hausse des tarifs de l’électricité ».

Interrogé sur le Dialogue national, il le qualifie d’ « objectif de diversion », avant d’avertir dans la manchette du Quotidien que « 2020 sera une année de tensions économiques et sociales ».

Toutes choses qui font à Vox Populi que « Abdoul Mbaye prédit le pire » en affirmant que « le temps économique des prochaines années sera lourd ».

Pour nos confrères de L’Observateur, en faisant le bilan de la gestion de Macky Sall, « Abdoul Mbaye met à nu les scandales et mensonges d’Etat ».

Ce journal s’intéresse à la restructuration du parti Rewmi et informe que son leader « Idrissa Seck sort du Je » car, étant habitué à décider seul, il laisse cette fois le gouvernail à la base.

« Audiences tous azimuts-Wade, Maître du jeu », titre Walf Quotidien.

Pendant ce temps, L’As parle de la Loi sur la criminalisation des viols et de la pédophilie et indique que « l’Etat requiert la perpétuité pour les violeurs ».

La santé communautaire fait la Une du Soleil qui titre : « Vers une rémunération des +Bajenu Gox+ ». Selon nos confrères, le Chef de l’Etat instruit le ministre de la Santé à réfléchir sur un système de motivation (financière) de ces « marraines de quartier ».

Quatre jours après son retour avorté à Abidjan, Guillaume Soro domine l’actualité ivoirienne

Quatre jours après son retour avorté à Abidjan et le mandat d’arrêt international lancé contre lui par la justice ivoirienne, Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire domine l’actualité dans la presse ivoirienne parue jeudi sur l’ensemble du territoire national.« Révélation sur l’enregistrement  sonore saisi: ce qui accable Soro, vers le gel des comptes des personnes arrêtées», barre en Une le quotidien Le Jour Plus, quand Le Patriote, un quotidien pro-Ouattara, croit savoir ce que le gouvernement a fait pour l’atterrissage de Guillaume Soro. Le confrère ajoute que l’Assemblée nationale dénonce une « tentative subversive». En enfin, Le Patriote explique les raisons pour lesquelles « la résidence de Soro a été saisie ».

De son côté, Le Nouveau Réveil, proche de l’opposition ivoirienne annonce les réactions après le mandat d’arrêt international lancé contre M. Soro et l’arrestation de certains de ses proches.

 « Mandat d’arrêt contre Soro, arrestation de ses partisans : pluie d’indignation et de condamnation; Me Affoussiata Bamba depuis Barcelone : Soro reconnaît une seule déstabilisation, celle du 19 septembre 2002» peut-on lire dans les colonnes de ce quotidien.

 L’Intelligent d’Abidjan, fait pour sa part, des révélations sur les  traces de Guillaume Soro. « Sur les traces de Guillaume Soro, de Paris aux Îles Canaries en attendant Malabo ou Abidjan?», écrit le confrère.

Le Quotidien d’Abidjan, un journal proche de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo (Opposition), commente l’actualité politique en Côte d’Ivoire estimant que « Ouattara commet une grave erreur».

Aujourd’hui, un autre journal proche de l’opposition relève la responsabilité du président ivoirien  Alassane Ouattara en indiquant qu’il est  «accusé comme jamais ». Le quotidien L’Essor proche du camp présidentiel ivoirien,  annonce qu’un coup d’État de Soro a été « déjoué ».

 Sur le même sujet, il informe son lectorat que Blé Goudé et ses miliciens sont cités. «Avec 3000 milliards FCFA détournés, Soro voulait faire un coup d’État », conclut ce journal.

Le quotidien pro-gouvernemental  Fraternité Matin, donne la position de l’hémicycle ivoirien sur l’information judiciaire contre des parlementaires pro –Soro. « Ouverture d’information judiciaire contre des députés : l’Assemblée nationale prend acte », écrit ce quotidien.

Le Matin, proche de la coalition au pouvoir fait également des révélations sur ces enregistrements sonores saisis. « Projet de déstabilisation de Soro/ Enregistrements sonores : de grosses têtes vont tomber», indique le journal.

Après le mandat d’arrêt contre lui, Soro en vedette à la Une de la presse ivoirienne

Le mandat d’arrêt international lancé par la justice ivoirienne contre l’ancien président du Parlement ivoirien Guillaume Kigbafori Soro monopolise la Une des journaux ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national.« Atteinte à l’autorité de l’État, recel de détournement de deniers publics : un mandat d’arrêt international lancé contre Guillaume Soro », barre en co-Une le quotidien pro-gouvernemental ivoirien Fraternité Matin.

«Retour avorté de Guillaume Soro à Abidjan hier, le film d’une folle journée », titre à son tour le journal Le Patriote, proche du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, au pouvoir). Le confrère explique que l’avion de M. Soro  « n’a jamais été interdit d’atterrissage ».

Poursuivant, ce quotidien croit savoir les raisons pour lesquelles «l’ex-rebelle (Guillaume Soro) a choisi l’exil à la justice ». Pour Le Patriote, « la recherche du buzz » a viré au «cauchemar».

De son côté Le Nouveau Réveil, un journal proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) s’interroge si «le pouvoir ira-t-il arrêter Soro à l’extérieur ?», là où Le quotidien indépendant L’Intelligent d’Abidjan donne  les dernières nouvelles de l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne.

Le quotidien Aujourd’hui, un autre journal proche de l’opposition qualifie de «dure» la journée d’hier lundi en Côte d’Ivoire pour l’ancien patron de l’hémicycle ivoirien.

« Une dure journée ! Ses partisans gazés. Les principaux leaders des mouvements soroïstes conduits vers une destination inconnue », informe ce journal proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, constatant qu’un « millier de policiers » a été déployé  à Abidjan et au domicile de M. Soro.

« Atteinte à la sûreté de l’État, détournement de deniers publics: mandat d’arrêt international contre le  chef rebelle», renchérit à son tour, le quotidien  L’Essor Ivoirien, proche du camp présidentiel.

Générales Nouvelles, un journal proche de Guillaume Soro, qualifie de « farfelues » les accusations,  notamment d’atteinte à la sûreté de l’Etat, formulées contre l’ex-chef du Parlement ivoirien et ses proches. Pour le confrère, c’est de la « machination ».  « Soro harcelé pour avoir refusé d’adhérer au RHDP » poursuit-il en relevant la manière dont le président Alassane Ouattara « veut écarter son principal rival ».

Ce sujet n’échappe pas non plus au quotidien indépendant Soir Info qui révèle le lieu où se trouve en ce moment Soro accusé de terrorisme. Plus précis à ce propos en Une, le journal Le Matin, proche du pouvoir, annonce que menacé par un mandat d’arrêt «Soro en fuite vers l’Espagne».

« Sale temps pour Guillaume Soro et ses lieutenants, un mandat d’arrêt lancé », complète L’Inter, un autre journal indépendant, quand Notre Voie, le journal officiel du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) constate que «la guerre des ex-alliés s’intensifie ». Ce journal revient également dans ses colonnes sur le « film de la journée mouvementée » d’hier. Pour lui, « Soro est contraint à l’exil ».

L’ECO en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de l’ECO qui sera, en 2020, la nouvelle monnaie de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) mais aussi des performances de Sadio Mané sur le toit du monde avec Liverpool et toujours en lice pour le trophée du Joueur africain de l’année.L’AS informe qu’ « (Emmanuel) Macron et (Alassane) Ouattara signent la mort du CFA et annoncent l’arrivée de l’ECO ». L’annonce a été faite, samedi dernier à Abidjan, par le président français et son homologue ivoirien. Poursuivant, ce journal souligne que « cette nouvelle donne concerne (seulement) les huit pays de l’Uemoa ».

Dans les colonnes de L’AS, l’universitaire Felwine Sarr reconnaît qu’ « une étape importante vers la souveraineté monétaire a été franchie avec la fin du mécanisme du compte d’opérations et le passage prévu à l’ECO pour les huit pays de l’Uemoa ».

Cependant, note l’auteur d’Afrotopia, « il faut éviter que le processus de l’ECO, qui date d’une trentaine d’années et pour lequel la France n’a rien à voir, soit dévié, récupéré ou dévoyé par cette réforme qui, pour l’heure, ne concerne (hormis le mécanisme du compte d’opérations) que les aspects les plus symboliques mais laisse d’importants éléments de l’ancienne relation (définie par les accords de coopération monétaire) intactes ».

Le Quotidien soutient qu’avec l’avènement de l’ECO, il n’y aura « aucun changement » puisque « la France continue de garantir la monnaie (et) la parité fixe avec l’euro (sera) maintenue ».

Vox Populi se fait l’écho de « la mort déguisée du franc CFA » après 75 ans de cours monétaire. Cité par ce quotidien, Kémi Séba, président d’Urgences panafricanistes estime que « ce changement n’est que cosmétique » là où l’économiste Ndongo Samba Sylla trouve qu’ « on s’est juste débarrassé des atours les plus polémiques du CFA ».

L’EnQuête, sous le titre « ECO, fantôme du CFA », indique qu’il y a toujours des « controverses autour d’une fin programmée » du franc CFA. Pour sa part, L’Observateur signale que « l’Ecolonisation (est) en marche » puisque l’accord portant création de l’ECO sera « appliqué en début janvier 2020 ».

Dans WalfQuotidien, Kristalina Georgieva, la Directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI) « salue les réformes du système du franc CFA (qui) constituent une étape essentielle dans la modernisation d’accords de longue date entre (l’Uemoa) et la France ».

Cet optimisme, l’économiste Demba Moussa Dembélé dont les propos sont rapportés par ce journal, ne le partage pas : « le président français, Emmanuel Macron a parlé d’accord historique, sans doute pour impressionner les naïfs et fourvoyer l’opinion publique française ». Dans sa tribune, M. Dembélé considère que « cet accord est en contradiction avec la décision du 29 juin 2019 des chefs de l’Etat de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) ».

Tout compte fait, Sud Quotidien fait savoir que c’est « un mauvais coup contre l’intégration en Afrique de l’ouest ».

Vainqueur de la Coupe du monde des clubs avec Liverpool, « Sadio (Mané est) un peu plus dans la légende », informe Stades. En finale, contre Flamengo (club brésilien ayant remporté la Copa Libertadores), l’international sénégalais a délivré un caviar à Roberto Firmino pour le but du triomphe.

De son côté, Record rapporte que « Sadio (n’a) jamais (été) aussi proche » de gagner le trophée du Joueur africain de l’année. En effet, le Red est l’un des trois finalistes de cette distinction individuelle décernée par la Confédération africaine de football (Caf), en compagnie de son coéquipier Mohamed Salah (Egypte) et de l’Algérien Riyad Mahrez.

Décès de Jean Claude Nekim, Dirpub de NDjaména Bi-hebdo

Le directeur de publication du bihebdomadaire NDjaména Bi-hebdo, Jean Claude Nékim, est décédé, dimanche, à Paris en France où il suivait des soins.Dès lannonce de son décès, beaucoup de ses confrères et collègues lui ont rendu un hommage mérité. « Mon DP, tu nous a juste précédé. Paix à ton âme », a notamment, écrit Alladoum Ngarhoulem, journaliste à NDjaména Bi-hebdo.

Jean Claude Nékim dirigeait NDjaména Bi-hebdo depuis plus d’une dizaine d’années après avoir occupé le poste de rédacteur en chef et chroniqueur politique avec des analystes pointus qui lui ont valu parfois des soucis avec les autorités de régulation des médias ou la justice.

Sur le plan associatif, Nékim était vice-président depuis novembre 2017 de l’AEPT (Association des éditeurs de presse au Tchad) et président de la section tchadienne du Forum des responsables des médias dAfrique centrale (FREMAC).

« A la presse tchadienne et à lAEPT nous perdons un grand homme, une excellente plume mais aussi une gueule qui crache la vérité crue sans peur », a affirmé, un de ses compagnons, Michael Didama, directeur de publication de l’hebdomadaire Le Temps.

Côte d’Ivoire: plus de 10 milliards FCFA octroyés par l’État à la presse de 2009 à 2019 (Ministre)

Plus de 10 milliards FCFA ont été octroyés par l’Etat de Côte d’Ivoire de 2009 à 2019 au secteur de la presse dans le pays, a annoncé mardi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias.« L’aide de l’État au secteur de la presse de 2009 à 2019 est de 10 113 429 052 milliards FCFA. Nous devons poursuivre le plaidoyer en vue d’une augmentation de l’aide publique aux médias », a indiqué M. Touré dans un discours prononcé lors de la cérémonie de présentation officielle des interventions du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP).

Poursuivant, M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien, a réitéré l’engagement de l’exécutif ivoirien à accompagner le secteur des médias, appelant les journalistes au respect de la déontologie de leur profession.

De son côté, Bernise N’Guessan, le directeur exécutif du FSDP a fait savoir dans un entretien avec APA en marge de cette cérémonie,  que plus de 1,25 milliard FCFA a été déboursé par l’État de Côte d’Ivoire en 2019  au profit des médias.

« Au titre de cette année, c’est un peu plus de 1,25 milliard FCFA qui a été déboursé par l’État de Côte d’Ivoire pour les divers appuis aux médias privés de Côte d’Ivoire», a dit Mme N’Guessan passant en revue les  actions de son institution en faveur des médias pour l’exercice 2019.  

Pour sa part, Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a, à son tour, plaidé pour une augmentation des fonds alloués par l’État à la presse, proposant l’octroi d’au moins 0,01% du budget de l’État ivoirien qui s’équilibre en ressources et en charges à 8061 milliards FCFA en 2020.

 Cette cérémonie de présentation des activités du FSDP a également été marquée  par des dons et subventions à des entreprises presse. 

Plusieurs organisations professionnelles des médias dont la Mutuelle sociale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) ont reçu des véhicules. La MS-Médias qui a reçu une ambulance et un véhicule 4X2, se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés ivoiriens. 

Elle a été portée sur les fonts baptismaux en février 2017 avec l’appui du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP). Ses prestations ont démarré en janvier 2018.

Par ailleurs, le ministre de la Communication et des médias Sidi Touré a posé la première pierre de la salle de conférence de la maison de la presse d’Abidjan, un ouvrage d’une capacité d’environ 200 places.

Côte d’Ivoire: la Soirée des Ebony reportée au 18 janvier 2020 en raison de la visite de Macron

Initialement prévue le 21 décembre 2019, la « soirée des Ebony» célébrant annuellement les meilleurs journalistes ivoiriens est reportée au 18 janvier 2020 en raison de la visite officielle du président Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire fixée du 20 au 22 décembre prochain, a annoncé mardi à Abidjan, Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale de journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI).«Initialement prévue pour le samedi 21 décembre 2019 à l’hôtel président de Yamoussoukro, cette cérémonie (Ebony) où les meilleurs journalistes de l’année sont récompensés, aura finalement lieu le samedi 18 janvier 2020 dans le même réceptif hôtelier», a indiqué M. Coulibaly dans une conférence de presse.

 Selon lui, la raison principale de ce report est la visite officielle du président français Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire du 20 au 22 décembre 2019.

« Cette visite du président français mobilisera toute la Côte d’Ivoire officielle. Notre parrain le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly sera au premier plan de ces officiels. Notre ministre de tutelle et le ministre Amédée Kouakou, notre invité d’honneur seront tous à cette visite», a justifié le président de l’UNJCI soulignant que « nous ne voulons pas faire un Ebony au rabais ».

Poursuivant, il a expliqué  que la deuxième raison du report de cette « soirée des Ebony» est que cette visite du président français mobilisera en plus des officiels, les journalistes. « Il est clair qu’on ne peut pas faire Ebony ce jour-là au moment où les journalistes seront à Abidjan pour la couverture médiatique de la visite de M. Macron».

M. Coulibaly a conclu en assurant que cette soirée de distinction des journalistes ivoiriens  aura « bel et lieu dans les meilleurs conditions » le 18 janvier prochain.

Institué en 1998, le « Prix Ebony» du nom du célèbre journaliste ivoirien Noël X. Ebony organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI), récompense chaque année les meilleurs journalistes ivoiriens.

Les journaux camerounais en mode polémiques

Les journaux camerounais parus mardi traduisent, à leur manière, les malaises culturels, judiciaires et politiques qui secouent actuellement le pays.Présenté en grande pompe en fin de semaine dernière au public par le gouvernement, la mascotte du prochain Championnat d’Afrique des nations (CHAN) de football, qu’accueille le pays l’année prochaine, sème la discorde au sein de l’opinion. Le Messager, qui se fait l’écho de ce malaise, présente «Tara» sous les traits d’«une momie», tant la laideur de ce lion sous le physique d’un humain a tout pour repousser le public.

«Une mascotte est un porte-bonheur. C’est un objet chargé émotionnellement, voire spirituellement, qui vous accompagne dans une entreprise conquérante », explique, dans les colonnes de Mutations, le critique et chroniqueur culturel Joseph Owona Ntsama. Pour lui, les référents auxquels cette mascotte renvoie s’inscrivent foncièrement en faux avec la prestance, la majesté et cette force tranquille que dégage cet animal redoutable même au repos.

Et voici qu’on reparle du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), cette formation d’opposition qui semble donner des insomnies au pouvoir de Yaoundé. Cette fois, rapporte Le Jour, c’est le sous-préfet de la localité de Nkongsamba (Littoral) qui vient de déposer une plainte contre ses militants, accusés de troubles à l’ordre public. Un des responsables locaux du parti, cité par la publication, évoque un harcèlement permanent.

Toujours au chapitre de l’insolite, Kalara, «l’hebdomadaire du monde juridico-judiciaire», révèle que des greffiers décédés, ou démissionnaires, ont été promus en grade à la faveur des derniers arrêtés du ministre de la Justice (Minjustice) portant avancements d’échelon. La faute, dénonce leur syndicat, à une série de dysfonctionnements qui soulèvent l’émoi dans les milieux judiciaires.

Décidément sur la sellette, le ministère de la Justice se retrouve aussi au cœur de ce que Le Messager qualifie de «guerre des nerfs entre Yaoundé et Washington» : des critiques acerbes des États-Unis, en particulier et de la communauté internationale, en général, au sujet de la situation des droits de l’homme dans le pays. Il se passe, explique le quotidien à capitaux privés, que le rapport publié sur le sujet par ce département, est également qualifié de biaisé par la société civile locale.

Mais, comme si de rien n’était, le patron de la Justice, Laurent Esso cité par InfoMatin, vient d’engager les chefs de cours d’appel et délégués régionaux de l’administration pénitentiaire à débattre de la meilleure manière possible dont doivent intervenir les services judiciaires impliqués dans le processus du scrutin législatif et municipal du 9 février 2020.

En dehors du double scrutin à venir, complète le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, le Minjustice vient également d’engager la croisade contre les lenteurs judiciaires, en grande partie à l’origine de la surpopulation carcérale.

Dans le champ de la politique proprement dite, l’hebdomadaire satirique Le Popoli n’est toujours pas sorti de la polémique autour du projet de loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées (CTD), actuellement en étude au Parlement. En couverture, il représente le président Paul Biya, se faisant lire par un collaborateur la réaction musclée du Front social démocratique (SDF, opposition) par rapport au statut spécial projeté pour les régions anglophones et qui, excédé, rétorque en empruntant à une parabole : «C’est cette ‘’malbouche » qui a vidé la décentralisation de son contenu… Trop de critiques percent le tonneau !

Pendant ce temps, mentionne en grande manchette The Guardian Post, la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (Cndhl) monte au créneau pour presser le gouvernement de mettre en œuvre les résolutions du Grand dialogue national (GDN), tenu du 30 septembre au 4 octobre dans la capitale, Yaoundé, avec en ligne de mire la résolution de la crise sécessionniste anglophone.

Le G5 Sahel et insécurité au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce lundi évoquent des sujets relatifs à la sécurité et au sommet extraordinaire du G5 Sahel, tenu la veille, à Niamey, au Niger.«Sommet extraordinaire du G5 Sahel : Renforcer les alliances», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, a présidé en fin de matinée, le dimanche 15 décembre 2019 à Niamey, la cérémonie d’ouverture du sommet extraordinaire des chefs d’Etat.

Le journal précise que le sommet a été placé sous le signe de la solidarité sahélienne avec le Niger, qui a perdu le 10 décembre 2019, 71 soldats tombés sur le champ d’honneur de la lutte contre le terrorisme.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, titre : «Convocation dirigeants G5 Sahel par Macron: Niamey pour préparer la riposte de Pau».

Selon le confrère, après Inatès et avant Pau (où ils ont été convoqués par le président français, Emmanuel Macron), «Idriss Déby Itno, Mahamadou Issoufou, Ibrahim Boubacar Keita, Roch Marc Christian Kaboré et Mohamed Ould Ghazouani, après s’être recueillis hier à Niamey sur les tombes  des 71 martyrs, se sont ainsi retrouvés à un sommet extraordinaire.

Et d’ajouter que la réunion avait pour objectif d’«harmoniser leurs vues et préparer, qui sait, la riposte anti-jupitérienne alors que, pour nombre de leurs compatriotes, ils ne devraient pas déférer à cette convocation de Pau».

Le journal privé Le Pays reprend à sa Une, les propos du président de l’Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sakandé qui a déclaré lors d’une rencontre à Koudougou, que «c’est une obligation pour nous de soutenir le président du Faso (dans la lutte contre le terrorisme)».

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre journal privé, il mentionne dans ses ‘’News du jour » que sept civils dont cinq Kolgwéogos (groupe d’auto-défense) ont été exécutés, à bout portant, par une vingtaine d’hommes armés qui ont fait irruption, samedi dernier  dans le village de Kantari, à l’Est du Burkina Faso.

Pendant ce temps, L’Express du Faso, dans sa rubrique ‘’Autant le dire », fait remarquer: «Après l’insécurité physique, voici l’insécurité alimentaire».

Politique, justice et gouvernance au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise reçue lundi à APA traite d’une diversité de sujets dominés par la politique, la justice et la gouvernance.A propos de ce qu’il appelle « guéguerre verbale à l’APR (au pouvoir) », Vox Populi titre : « Le Monsieur Com du Palais siffle la fin de la récréation ».

A nos confrères, Seydou Guèye affirme : « Nos camarades doivent se ressaisir, nous sommes adultes et (nous) devons nous autoréguler… ».

« Déballages à l’APR-Macky rentre incognito et aiguise son sabre », rapporte L’As, faisant dire au journal Le Quotidien que la situation à l’APR est marquée par des « débats et dégâts ».

Selon le communicant Momar Thiam interrogés par nos confrères du Quotidien, « le territoire verbal de Yakham et de Cissé Lô est en train de parasiter l’action du président ». De son côté, le député républicain Abdou Mbow confie que « le président va siffler la fin de la récréation ».

Le quotidien national Le Soleil met en Une son entretien avec Alioune Fall, conseiller du président de la République qui affirme : « Demandez à ceux qui se sentent exclus, ce que le président leur reproche au point d’avoir pris ses distances ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien revient sur la mal gouvernance et les conflits d’intérêts au sommet de l’Etat, via la guéguerre fratricide au sein du parti au pouvoir et titre : « Momar Diongue (analyste politique) dénude le Macky ».

Parlant des déballages de Yakham Mbaye qui accuse le député Moustapha Cissé Lô d’avoir bénéficié d’intrants agricoles, Birahim Seck du Forum civil exige dans L’As « la lumière sur les 380 milliards ».

L’organisation du voyage aux Lieux Saints de l’Islam intéresse L’Observateur qui met à nu « le rapport qui accable la Délégation au pèlerinage ». Ce journal révèle un paiement indu à des missionnaires, des surfacturations, de fausses certifications de service.

Traitant de l’indépendance de la Justice, des conditions de travails de ses agents et du Conseil supérieur de la magistrature, EnQuête écrit que « Téliko se fâche ».

De l’avis du président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums), « depuis deux ans, les avancements sont bloqués à cause d’un décret qui n’aurait pas été signé. C’est une situation explosive ».

« L’existence de deux régimes de retraite dans la magistrature ne se justifie pas », dénonce Souleymane Téliko dans L’Obs.

Dans L’As, les magistrats veulent réduire l’emprisonnement pour désengorger les prisons.

Walf Quotidien consacre sa Une au décès de son Directeur de publication, Abdourahmane Camara et note que « Camou rejoint Sidy (le fondateur du groupe de presse Walfadjri, rappelé à Dieu il y a un an) ».

« Décès de Abdourahmane Camara-Une page se tourne à Walf », écrit Le Quotidien, à côté du journal EnQuête qui  indique : « Walf frappé au cœur ».

Justice et Norbert Zongo au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè visitée samedi par APA commente l’actualité nationale marquée par la commémoration, la veille, du 21e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, ainsi que la conférence de presse animée par le procureur général.Sous le titre: «Justice: 99 dossiers enrôlés pour les sessions des pôles criminels de Ouagadougou et de Ouahigouya», Fasozine.com informe que le procureur général près la Cour d’Appel de Ouagadougou, Laurent Poda, a animé une conférence de presse ce vendredi 13 décembre 2019.

Ce journal en ligne précise que la rencontre avec les journalistes a porté «sur un seul point, à savoir l’organisation des deux sessions de la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Ouagadougou qui se tiendront, l’une à Ouahigouya pour le compte du pôle criminel de Ouahigouya et l’autre, à Ouagadougou, pour le compte du pôle criminel de Ouagadougou».

Selon nos confrères, l’affaire Norbert Zongo s’est également invitée à ce point de presse.

Pour sa part, Wakaséra.com, évoquant cette conférence de presse du procureur, affiche : «Burkina: 99 dossiers de crime de sang à évacuer en deux semaines».

Le même site d’information renseigne que l’ambassadeur de la France au Burkina Faso, Luc Hallade a déclaré vendredi à Ouagadougou que «+les décrets d’extradition+ de François Compaoré, accusé dans l’affaire Norbert Zongo, +seront pris conformément à ce que la justice a décidé+».

Abordant le 21e anniversaire du décès du journaliste Norbert Zongo, Lefaso.net met en exergue note que «Les Burkinabè attendent toujours que justice soit rendue».

Selon le confrère, le Collectif contre l’impunité (regroupement de syndicats, partis politiques, mouvement des droits de l’homme) a déposé, hier vendredi, au cimetière municipal de Ouagadougou, des gerbes sur la tombe du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons, pour marquer le 21e anniversaire du décès du journaliste.

A ce sujet, Burkina24.com reprend, en guise de titre, les propos du président du Collectif, Chrysogone Zougmoré qui déclare: «21 ans après, nous sommes toujours déterminés et surtout confiants».

Les quotidiens sénégalais au cœur de la marche contre la hausse du prix de l’électricité

La marche d’hier à Dakar du collectif « Aar Linu Bokk », « Nio Lank » et « Nio Bagn » contre la hausse du prix de l’électricité alimente les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA.« Marche (du) collectif Nio Lank, Nio Bagn-Séniors en 1ère ligne », rapporte EnQuête en première page.

Dans ce journal, une manifestante, Jeanne Soumano, 74 ans, affirme : « A Dakar, la nuit, on ne mange que du +fondé+ ou du +soombi+ ».

« Libération des détenus et baisse du prix de l’électricité-Le pouvoir acculé », titre Walf Quotidien, informant que les protestataires donnent une semaine au président Macky et qu’il y a eu une marée humaine hier dans les rues de Dakar.

Notant la réussite du pari de la mobilisation à la marche contre la hausse du prix de l’électricité, Sud Quotidien écrit que « Nio Lank défie Macky Sall », faisant dire au Quotidien que « Nio Lank élève le ton » contre la hausse du prix de l’électricité.

De son côté, L’As estime que « Nio Lank réussit sa marche », à côté de Vox Populi qui indique : « Sa manifestation d’hier ayant drainé une immense foule-Nio Lank va marcher sur le palais dans 7 jours…Si Macky ne libère pas les otages et ne baisse pas le prix de l’électricité ».

En économie, Le Soleil parle des initiatives entrepreunariales des femmes et des jeunes et informe que « la BAD accorde 41,4 milliards au Sénégal ».

Dans une enquête sur la liaison maritime Dakar-Rufisque-Saly, Le Quotidien révèle que « le Sénégal (est) mené en bateau » avec 2,8 milliards jetés à l’eau et les cinq bateaux éparpillés entre Dakar, Foundiougne et Saint-Louis.

Lassina Sermé élu président du Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire

Le chef du Bureau de APA Côte d’Ivoire, Lassina Sermé, a été élu vendredi président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), à l’issue d’une d’Assemblée générale élective à Jacqueville, cité balnéaire à l’Ouest d’Abidjan.« Nous allons essayer très rapidement de nous mettre à la tâche  (…) pour relever le défi de la formalisation et de la régularisation des entreprises de presse numérique,  déjà entamée », a déclaré M. Sermé à l’issue de son élection au terme de deux jours de travaux.

Elu avec plus de 95% des suffrages exprimés,  M. Lassina Sermé, numéro deux de l’organisation était face à M. Adama Bakayoko du site local woroba.net qui  s’est finalement désisté peu avant le scrutin en faveur de M. Sermé.

Le nouveau président du Repprelci a lancé un « appel à l’unité et à l’union » du réseau, la première faîtière des entreprises de presse numériques en Côte d’Ivoire, créée en 2006, avec pour premier président Barthélemy Kouamé, PDG de Acturoutes.

M. Sermé envisage d’ « assainir le secteur afin de sortir de l’informel » des organes de presse en ligne avec l’appui des entités institutionnelles dont l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse écrite et la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Selon son programme, il compte « labelliser les médias numériques avec une phase pilote à partir du mois de mars 2020 », créer en outre une cellule d’étude et de développement des médias numériques,  et mettre en place un fonds de soutien des médias numériques.

M. Sermé succède à Dr David Youant, directeur général de l’agence de presse privée Alerte Info,  auprès de qui il a travaillé pendant plus de six ans. Il compte mettre cette richesse expérience au profit de l’organisation.

Assassinat de Norbert Zongo: l’extradition de François Compaoré exigée

Des organisations professionnelles de média burkinabè, à l’occasion du 21e anniversaire de la mort de Norbert Zongo célébré ce 13 décembre, ont exigé l’extradition du frère cadet de l’ancien président Blaise Compaoré, François Compaoré, inculpé dans ce dossier.Dans la déclaration commune parvenue à APA, ces organisations rappellent que «cela fait exactement 21 ans que le journaliste Norbert Zongo, son frère Ernest Zongo, son collaborateur Blaise Ilboudo et leur chauffeur Alassé Nikiema ont été sauvagement assassinés à quelques encablures de Sapouy».

Les signataires indiquent que depuis le régime de la Transition, le dossier a été rouvert et le juge d’instruction a procédé à des inculpations.

«Naturellement, il n’a pas mis du temps à remonter à François Compaoré », mentionnent-ils, avant d’ajouter qu’exilé en France, ce dernier refuse de se présenter aux convocations du juge.

«Un mandat d’arrêt international a été décerné contre lui. Le Gouvernement burkinabè a introduit une demande de son extradition à la requête du juge d’instruction», peut-on lire dans le document, qui ajoute : «C’est pourquoi, à l’occasion du 21ème anniversaire de ces assassinats, nous, responsables de ces organisations signataires de la présente déclaration, interpellons solennellement le Président de la République Française et son gouvernement, sur l’urgence de prendre enfin ce décret d’extradition de M. François Compaoré pour qu’il réponde devant le juge des faits qui lui sont reprochés».

Les responsables des organisations professionnelles des médias demandent à la France de clarifier sa position par rapport à cette demande d’extradition de François Compaoré car, « nous ne comprenons pas qu’alors que le président français en personne l’avait promis à Ouagadougou, François Compaoré ne soit toujours pas extradé, et ce, malgré le quitus de la justice française».

Ils expriment aussi leur  «indignation ainsi que leur ras le bol des populations burkinabè face à la prise en otage de ce dossier par la collusion entre les élites africaines et occidentales, renforçant le sentiment que la France ne joue pas franc-jeu avec les Pays africains».

Le journaliste d’investigation Norbert Zongo a été assassiné avec trois autres personnes, le 13 décembre 1998, alors qu’il menait une enquête sur la mort suspecte du chauffeur de François Compaoré.

Chaque année,  en hommage aux disparus, des activités sont organisées à la date anniversaire de leur assassinat.

Société, industries extractives et politique au menu de la presse sénégalaise

Lees quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés par les questions sociales notamment l’augmentation des salaires dans le privé et les recettes de l’Etat dans les industries extractives en 2018.« Augmentation des salaires dans le privé : cadeau de fin d’année du patronat », titre Le Quotidien, soulignant que les hausses varient entre 5 et 8%.

Walf Quotidien note pour sa part « la montée des périls » avec la hausse du prix de l’électricité, la crise dans le secteur de l’eau et la question des libertés publiques. Le journal informe par ailleurs que l’activiste « Guy Marius et consorts reprennent le bol », après avoir entamé une grève de faim en prison. Leur arrestation résulte de la manifestation devant les grilles du palais de la République contre la hausse du prix de l’électricité.

L’Observateur titre sur ce sujet avant de revenir sur « les péripéties du limogeage du commissaire Mamadou Ndour » du Commissariat central de Dakar, notant qu’un « conseil de sécurité » s’est d’ailleurs tenu au palais.

Sur un autre sujet, ce journal note que « l’Etat retire d’urgence un médicament dangereux » dans les officines pharmaceutiques, avec cependant des « interrogations sur une décision prose en catimini ».

Le journal met en cause également l’Etat du Sénégal avec son « jeu trouble » dans l’affaire de « 250 familles en détresse » qui ont reçu un « ultimatum » pour quitter le Camp Sékou Mballo de Dakar, avec « la présence suspecte de sociétés chinoises ».

L’AS publie un dossier sur « le supplice des réfugiés mauritaniens » et relève entre autres la fraude, le difficile accès aux documents administratifs et le sentiment d’abandon de ces personnes. Le journal ajoute dans ces difficultés le refus de reconnaissance des cartes de réfugiés et les lenteurs dans la naturalisation.

Sur les industries extractives, le quotidien national indique que « 122 milliards de FCFA (sont) générés en 2018 » là où Walf Quotidien voit des « recettes en chute libre ». Plus précis, Le Quotidien note que les revenus générés sont en « baisse de 4,5 milliards en 2018 ».

Sur la « nouvelle gouvernance » de Macky Sall, EnQuête relève sa « politique du sabre » brandie contre certains de ses collaborateurs. Mais « en matière d’Etat, il n’y a pas de pardon, une faute lourde se paie tout de suite, cash », analyse le politologue Ibou Sané pour le journal.

Mais il y a « le temps du consensus », note Sud Quotidien, parlant du dialogue politique et ses travaux du comité technique de suivi de l’audit du fichier et de l’évaluation du processus électoral.

En football, Stades salue le fait que Liverpool se soit qualifié « en 8èmes (de finale de la Ligue des champions) grâce à ses Africains », notant que les Reds « tuent le suspense à Salzbourg », un club autrichien, en « 2 minutes ».

Traitant le sujet sur un angle plus sénégalais, Record note que « Sadio et Koulibaly rejoignent Wagué en 8èmes », sans compter Gana Guèye du PSG.

Les journaux camerounais à fond sur les législatives et municipales de février 2020

La publication, bien que tardive, des noms des candidats validés pour les législatives et municipales du 9 février 2020, inspire des commentaires controversés dans les journaux camerounais parus mercredi.Comme après un accouchement difficile, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, Le Jour et The Median annoncent la publication, la veille par Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge des scrutins et opérations référendaires, des noms des candidats à la députation et dans les conseils municipaux.

Prévues lundi, ces listes ont finalement été rendues publiques le lendemain c’est-à-dire, constate The Guardian Post, hors des délais légaux, preuve s’il en était encore besoin de pressions diverses venues des instances gouvernementales. Lesquelles pressions ont, par exemple, permis la miraculeuse résurrection de l’inamovible président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguie Djibril, pourtant écarté de la course par sa base électorale.

Pour Ouest-Échos, à travers les multiples tergiversations constatées, allant jusqu’à différer la publication des listes des candidats au double scrutin, il est aujourd’hui clair que le pouvoir garde la mainmise sur Elecam, organe réputé indépendant et qui pourtant agit comme un démembrement du régime.

Elecam, c’est «le show et l’effroi», moque Mutations. «Le Rdpc ou l’âge d’or de l’indiscipline», titre Le Messager, notant lui aussi que les directives du président du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), la formation aux affaires et recommandant le renouvellement du personnel dans ledit parti, ont été royalement foulées au pied en rase campagne par les hiérarchies intermédiaires.

En plus d’être présent sur l’ensemble du territoire, le parti au pouvoir, a décompté Mutations, fera cavalier seul dans 17 circonscriptions sur les 85 réparties à travers les 58 départements que compte le pays. Vu ainsi, note Émergence, le Rdpc a d’office déjà remporté 35 sièges sur les 180 que compte l’Assemblée.

Et, alors que L’Œil du Sahel s’attèle à présenter les forces en présence dans le septentrion, le plus grand vivier de suffrages du pays et sur le régime entend garder la haute main, Essingan présente, dans le grand-Sud, les figures des «duels dans la grande forêt.

Côte d’Ivoire/Télécoms-TIC: Trois membres du Conseil de l’ARTCI prêtent serment

Trois nouveaux membres du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des télécommunications et du secteur des TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) ont prêté serment lundi au palais de justice d’Abidjan-Plateau, avant leur prise de fonction, conformément à la loi.Ces trois membres du Conseil de l’ARTCI, nommés le 27 novembre 2019 par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, ont prêté serment devant la Cour d’appel d’Abidjan-Plateau, affirmant respecter avec « dignité, loyauté et probité » les prérogatives de leur fonction.   

Il s’agit de Mounir Diawara, expert en informatique et télécoms, diplômé de HEC Paris , executive MBA et de l’American University in Paris, Konin Kabran, expert en économie d’entreprise, titulaire d’un DESS en audit et contrôle, et Bamba Brahima expert en télécoms. Tous, justifiant d’une expérience d’une trentaine d’années.

A la barre, ils ont levé la main droite et déclarant « je le jure !», chacun, devant la Cour d’appel après la formule sacramentaire : « je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions et de me conduire en tout comme un digne et loyal membre du Conseil de régulation ».

La prestation de serment est une obligation légale requise pour les membres du Conseil de régulation qui prêtent serment devant le président de la Cour d’appel, à l’exception des magistrats. Elle intervient dans un délai de 15 jours après l’acte de nomination. 

Ces impétrants remplacent trois autres membres du Conseil de régulation de l’ARTCI dont le mandat est arrivé à terme. Plusieurs responsables de la structure étaient présents dont le Président du Conseil de régulation Souleymane Coty Diakité, récemment nommé, et le directeur général Bilé Diéméléou.

L’ARTCI a pour vocation à  « soigner les intérêts » de l’Etat de Côte d’Ivoire et des Ivoiriens en matière de télécommunications, à les protéger dans ce domaine, à arbitrer d’éventuels conflits entre opérateurs du secteur ou entre opérateurs et citoyens.  

Cette prestation de serment intervient après celle du nouveau président du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des télécommunications et du secteur des TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI),  Souleymane Coty Diakité, qui a prêté serment le 21 novembre 2019 devant la Cour d’appel d’Abidjan.

Prévoyance sociale: « maCGRAE.ci», le nouveau portail des agents de l’Etat de Côte d’Ivoire

L’Institution de prévoyance sociale – Caisse générale de retraite des agents de l’état de Côte d’Ivoire (IPS-CGRAE), vient, dans le cadre de la digitalisation de ses services aux assurés sociaux, de lancer un nouveau portail en ligne dénommé « maCGRAE.ci».Cette plateforme de l’IPS-CGRAE dénommée « maCGRAE.ci» vise notamment la mise œuvre d’un système informatique de dématérialisation des échanges entre les assurés sociaux d’un côté, et les agents de la CGRAE de l’autre. 

Selon le directeur général de l’IPS-CGRAE, Abdrahamane Berté, ce portail d’échange et d’information a pour but de permettre aux assurés sociaux de consulter en ligne leurs dossiers, de les mettre à jour via des preuves de vie et de prendre rendez-vous en agence pour compléter leurs démarches.

«MaCGRAE.ci permet d’échanger avec la CGRAE de manière dématérialisée, sans avoir nécessairement à se rendre en agence », tout en assurant une qualité de service aux adhérents et en facilitant leur accompagnement par les agents de l’institution de prévoyance sociale, indique M. Berté.

Entièrement orienté client, cette plate-forme se veut un site sécurisé conçu pour permettre aux adhérents d’accéder à leur compte, faire des opérations 100% en ligne, une démarche dématérialisée qui leur donne la possibilité de traiter leurs préoccupations sans avoir à se déplacer.

Avec maCGRAE.ci, les assurés sociaux de l’Etat peuvent désormais télécharger au format PDF le bulletin de pension, l’attestation de pension et l’attestation de virement, réalisant ainsi la majeure partie des formalités directement en ligne.  

Pour accéder à cette plateforme électronique, l’assuré devra toutefois ouvrir un navigateur Internet, et à partir de l’adresse https://macgrae.ci, suivre les instructions. Par ailleurs, le site permet aux agents de l’Etat assurés de créer leur espace personnel sur « maCgrae » et de discuter en temps réel.   

Aboubakar Doumbia remporte le concours de mémorisation du Coran en Côte d’Ivoire

Aboubakar Doumbia, un jeune élève de l’enseignement confessionnel islamique résident dans la commune d’Abobo ( quartier populaire au Nord d’Abidjan), a remporté samedi à Abidjan, le premier prix ( Prix d’excellence) du concours de mémorisation du Saint-Coran en Côte d’Ivoire avec une récompense de 10 000 dollars US, soit plus de cinq millions FCFA, a constaté APA sur place.Ce concours organisé par la communauté des Tidjani de Côte d’Ivoire ( Tariqa Tidjani) dans le cadre de la « Wadzifa Internationale », un rassemblement spirituel, vise à encourager la jeunes musulmans à apprendre le Saint Coran.

« J’ai mémorisé le coran pendant quatre ans. Je suis très content et très heureux. Je remercie Allah. Ce n’est pas parce que je suis le plus fort que je suis devenu le premier. C’est par la grâce de Dieu», a déclaré le jeune lauréat qui a devancé neuf autres candidats dont  Wagué Issa ( 2è), Saho Ibrahim (3è), Drame Ismaël ( 4è) et Diallo Mamadou Bachir ( 5è).

 « Le programme de la Wadzifa internationale comprend trois grandes activités. La première est un concours de mémorisation du coran doté d’un prix d’excellence et d’un prix d’honneur. L’objet visé par ce concours est d’encourager la jeunesse musulmane à acquérir la connaissance du noble coran afin de lui assurer une meilleure pratique religieuse et les bénéfices qui en découlent dans tous les domaines de la vie» a expliqué dans une adresse, Cheihk Moustapha Sonta, le Khalife général de la Tariqa Tidjani en Côte d’Ivoire. 

A travers ce concours, a ajouté Cheikh Sonta «nous voulons perpétuer une tradition du noble messager d’Allah Mahomet ( Paix et salut sur lui). Auparavant, il a fait que c’est dans le but de favoriser le raffermissement des liens et d’établir des échanges entre les membres de la communauté Tidjani dans la sous-région que son organisation a initié cette « Wadzifa internationale».

Il a par ailleurs, témoigné sa gratitude au Roi du Maroc, Sa Majesté le Roi Mohamed VI  pour son soutien « sans cesse renouvelé » à la communauté musulmane ivoirienne. Quant à Abdelmalek Kettani, l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, il a réitéré l’engagement du souverain chérifien à œuvrer pour le rayonnement d’un islam de paix et de tolérance dans le monde.