Procès afficheurs contre l’Etat de Côte d’Ivoire: «l’affaire mise en délibéré pour la semaine prochaine» (Avocat)

L’affaire opposant la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire ( CAFCI) à l’Etat de Côte d’Ivoire « a été mise en délibéré pour la semaine prochaine » après une audience vendredi au Tribunal de première instance d’Abidjan, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« L’audience de ce jour a eu lieu et l’affaire a été mise en délibéré pour la semaine prochaine », a dit à APA, dans un entretien téléphonique,  Me Oupoh Carine, l’avocate de la CAFCI.

Les afficheurs professionnels de Côte d’Ivoire ont assigné en justice le ministère ivoirien de la communication et des médias (leur tutelle) afin de faire cesser la «destruction illégale» de leurs dispositifs publicitaires en cours depuis quelques mois dans le district autonome d’Abidjan.

Vendredi dernier, au terme de la première audience, le juge avait décidé « un renvoi ferme » de l’affaire à ce vendredi. Le ministère de la communication et des médias a entamé depuis quelques mois dans le district autonome d’Abidjan,  une opération de démantèlement des panneaux publicitaires « non autorisés ».

Jeudi, lors de la conférence de presse dénommée les « Rendez-vous du gouvernement », le ministre de la communication et des médias, Sidi Touré, justifiant cette opération de démantèlement de panneaux publicitaires « non autorisés » a soutenu que « nous sommes dans notre rôle institutionnel de garantir la sécurité des ivoiriens ».

 Il a dénoncé une « anarchie visuelle» du fait de ces panneaux dans la capitale économique ivoirienne où 1629 « dispositifs publicitaires irréguliers»  ont été dénombrés, soit 30% inconnus des services du Conseil supérieur de la publicité (CSP, régulateur).

Selon M. Touré, 8776 panneaux publicitaires jonchent les rues du district autonome d’Abidjan alors ce sont seulement 3000 qui devraient être admis selon les normes. A ce jour, a  par ailleurs, fait savoir M. Touré, plus de 500 panneaux publicitaires « inconnus à la propriété » ont été détruits.

 « Nous n’allons pas reculer sur ce sujet. Nous irons jusqu’au bout», a conclu le ministre.

Diplomatie, politique et justice au menu de la presse ivoirienne

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national offrent un menu diversifié allant de la diplomatie et la politique en passant par la justice.Le premier ministre bissau-guinéen a été reçu, hier, au palais présidentiel par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, informe Fraternité Matin. A cette occasion, poursuit le journal gouvernemental, M. Aristide Gomes a dit à sa sortie d’audience « compter » sur le leadership du président ivoirien pour la sortie de crise de la Guinée-Bissau.

Plusieurs personnalités d’Afrique et du monde étaient, hier, chez Alassane Ouattara, renseigne à son tour La Gazette, qui croit ensuite savoir ce que tous ces hommes influents « sont venus confier au président ivoirien ».        

L’Essor ivoirien s’intéresse quant à lui à la diplomatie parlementaire entre l’Arabie Saoudite et la Côte d’Ivoire. A ce sujet, ce journal livre une interview d’Abdullah Alsobaiee, qui affirme vouloir « rencontrer le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro », car ajoute-t-il « je suis en Côte d’Ivoire dans ma famille ».

Le Patriote ouvre sa page politique du jour avec une information exclusive sur le couple Laurent et Simone Gbagbo. A ce propos, citant le célèbre journal en ligne français Mediapart, ce quotidien proche du pouvoir révèle que « Laurent et Simone Gbagbo ont 3000 milliards de FCFA sur leurs comptes en Suisse ».

Caroline Baud, journaliste et bloggeuse révèle sur le Blog de Mediapart : « le couple Gbagbo détenait une fortune estimée à 6,5 milliards de francs suisses », repend Le sursaut à côté de LG Infos qui s’intéresse pour sa part à l’état actuel des relations entre l’ex-président burkinabè, Blaise Compaoré et son hôte Alassane Ouattara.

 Soupçonné de soutenir Soro, tout se gâte entre Compaoré et Ouattara, soutient le confrère, soulignant que l’ancien président burkinabè « veut quitter Abidjan ». 

Le Matin ouvre quant à lui une lucarne sur « une demande inattendue » de l’ancien président Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara. Pendant que Bédié fait le pied de grue à Bruxelles, Gbagbo adresse un courrier à Ouattara, écrit à ce sujet ce journal proche de la coalition au pouvoir, là où selon Le Nouveau Réveil (proche du PDCI), Bédié donne une consigne politique depuis Paris, où, il est en visite privée, pour le rapprochement entre son parti, le PDCI-RDA et le FPI (Front populaire ivoirien, opposition) de Laurent Gbagbo.

Candidat ou non à 15 mois d’octobre 2020, quelque chose se prépare avec Ouattara, titre L’Inter toujours en page politique.                                           Ce qui fait dire à Soir Info que Ouattara « ferme la porte et passe à la vitesse supérieure », se décidant à rencontrer un ex-important soutien de Gbagbo à l’étranger.       

De son côté, Notre Voie parle de dérives du régime Ouattara après l’arrestation de 5 activistes de la société civile et d’un journaliste. Parti couvrir la rencontre société civile-CEI (Commission électorale indépendante), hier, un journaliste de Le Temps interpellé, avec Samba David, précise Le Temps.

Les tractations en cours à la Cour pénale internationale (CPI) relatives au dossier Laurent Gbagbo et Blé Goudé intéressent également la presse ivoirienne.

Acquittement de Laurent Gbagbo : la décision de la CPI, un désaveu cinglant pour la France, estime Le Quotidien d’Abidjan.

 « Gbagbo ne peut être jugé à nouveau (…) L’acquittement est le seul résultat possible et correct (…) Les accusés sont formellement blanchis (…) Il n’est nécessaire ni sage d’engager un débat », déclare catégorique en couverture de Le Temps, le juge-président de la CPI, Cuno Tarfusser.

La presse ivoirienne se fait l’écho de la réunion du Conseil politique du RHDP

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national se font l’écho de la réunion du Conseil politique du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) qui s’est tenue, lundi, à Abidjan en présence de son président, Alassane Ouattara.« Conclave avec le Conseil politique du RHDP : Ouattara a donné des directives aux grandes instances de son parti », renseigne L’Essor ivoirien, quand Le Matin constate que « Ouattara lance la machine de la victoire de 2020 », à côté de La Gazette qui parle d’une réunion « décisive » des instances du RHDP.

«Instances du RHDP/Ouattara fait le diagnostic et rassure », écrit Le Mandat, ajoutant en citant M. Ouattara, « j’ai foi en notre capacité de remporter les élections en 2020 ». Poursuivant, le confrère annonce la nomination prochaine des membres du conseil des sages ainsi que des vice-présidents de cette coalition de partis.

Les vice-présidents du RHDP seront connus en septembre, précise à ce propos le journal gouvernemental Fraternité Matin.                                          Ce qui fait dire à L’Expression que Ouattara lance « sa machine à gagner » à quelques 15 mois de la présidentielle de 2020.

« Le RHDP n’a fait que se féliciter des forfaits du régime, lors de la 1ère réunion de ses instances, hier », estime pour sa part Le Nouveau Réveil, le journal proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir).

Le pouvoir et l’opposition se partagent la Une des journaux ivoiriens

La coalition au pouvoir, le Rassemblement des Hophouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et l’opposition se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national, au retour d’un week-end politique mouvementé.« RHDP : un commando efface les traces de Gbagbo sur ses bases », barre en Une Le Mandat. « le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), le FPI (Front populaire ivoirien) ont dirigé ce pays, on a rien vu », « avec le RHDP, ce n’est pas du bavardage c’est du concret », « ADO (Alassane Ouattara) est dans une démarche de développement », ont respectivement lancé Amedé Kouakou, Kandia Camara et Alcide Djédjé, samedi, à l’occasion de l’investiture du maire de Zikisso, rapporte à ce propos ce journal.

 « RHDP/ Après la mise en place des instances : Ouattara donne ses premiers mots d’ordre aujourd’hui », annonce de son côté Le Jour Plus, quand renchérissant, Le Matin écrit que Ouattara parle ce soir aux membres du Conseil politique,  du directoire et de la direction exécutive du RHDP.

« Hold-up sur la CEI (Commission électorale indépendante), présidentielle 2020, politique nationale : l’opposition se dresse contre le régime », fait remarquer pour sa part Le Nouveau Réveil, rappelant à ce sujet « la démonstration de force » du FPI et EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté), samedi, à la place CP1 de Yopougon, dans la capitale économique ivoirienne.

« Situation politique : grande mobilisation des ivoiriens pour le retour de Gbagbo », reprend à son tour Le Quotidien d’Abidjan.

« La Côte d’Ivoire est dans la tourmente (…) Ils ont tué l’administration », a dit Assoa Adou, samedi, à Yopougon, selon LG Infos. Ce qui fait dire à L’Inter que le secrétaire général du FPI, Assoa Adou passe un message important à Ouattara.  

 « Gbagbo est le pion essentiel de la réconciliation (…) Toute la Côte d’Ivoire attend son retour », estime à son tour le député Alain Lobognon dans une interview exclusive accordée à Le Temps, là où Le Sursaut parle de crise au sommet de l’Etat, en publiant un document exclusif sur les raisons du divorce Ouattara-Bédié, et ce que ces deux personnalités « cachent » à ce sujet à leurs militants.

Le « vote par procuration» bloque l’élection du président des journalistes de Côte d’Ivoire

L’élection du président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), la principale faîtière des hommes et femmes de médias dans le pays, n’a pu se tenir dimanche soir en raison d’une mésentente entre les trois listes en compétition sur les modalités d’acceptation du vote par procuration, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Depuis samedi pourtant, les journalistes ivoiriens s’étaient retrouvés  dans un esprit bon enfant pour le 10è congrès ordinaire de l’UNJCI dont  le clou devrait être l’élection du successeur de Moussa Traoré, le  président sortant. Alors que cette première journée de samedi pendant  laquelle a eu lieu les travaux en commission, s’est relativement bien  déroulée, celle de dimanche consacrée au vote s’est soldée par un gros  cafouillage et de vives tensions. 

A l’origine de ce blocage, le vote par  procuration pourtant admis  par les textes de l’UNJCI. En effet, selon  ces textes l’organisation,  les journalistes absents au congrès  peuvent désigner leurs représentants pour voter à leur place. Cependant,  la majorité des congressistes, contestent un vote massif par  procuration estimant qu’ils ne veulent pas d’un président de leur union  élu par procuration. 

Après un tête à tête entre Franck Ettien, Lance  Touré  et Jean-Claude  Coulibaly, les trois candidats en lice, il a été  convenu l’acceptation de 25 procurations par candidat. Cette décision  qui devrait taire les divergences entre les trois camps, a été à nouveau  rejetée par les partisans du candidat Jean-Claude Coulibaly qui  proposent un nombre de procuration illimité. 

Interrogé, le congrès  décide alors l’annulation pure et simple du vote par procuration. Cette  autre proposition acceptée par les candidats Franck Ettien et Lance  Touré, a été rejetée par le candidat Jean-Claude Coulibaly. Malgré les  efforts de César Etou, le président du congrès,  pour concilier les  positions avec diverses propositions afin de faire baisser la tension de  plus en plus vive entre les différents camps, rien n’y fit. 

Jusqu’au  petit matin de ce lundi (1h, heure locale et GMT),  aucun compromis n’a  pu être trouvé pour la tenue de l’élection puisque le congrès a  finalement été suspendu. Le président du congrès a finalement démissionné.

Ce congrès de l’UNJCI sensé être celui de la  responsabilité a plutôt exposé les contradictions des acteurs des médias  ivoiriens qui n’ont pu s’accorder sur l’essentiel. Le 10è congrès  ordinaire de l’UNJCI s’est ouvert samedi autour du thème, «le journaliste  ivoirien face à ces responsabilités».Trois candidats sont en lice pour  le poste de président de cette organisation. Il s’agit des journalistes  Jean-Claude Coulibaly, Franck Ettien et Lance Touré.

L’affaire Petro-Tim refait surface dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de la résurgence de l’affaire Petro-Tim consécutive aux révélations de la British Broadcasting Corporation (BBC) et impliquant notamment Aliou Sall, le frère du président de la République.Sous le titre « La contre-offensive d’Aliou Sall », EnQuête rapporte les propos de l’ancien Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) selon qui, ses « vrais ennemis sont dans l’entourage de Macky Sall ».

Dans les colonnes de ce journal, Aliou Sall déclare : « Il y a certains de mes adversaires qui sont à l’intérieur de notre parti (APR, Alliance Pour la République, parti au pouvoir). Certains d’entre eux sont de proches collaborateurs du président Macky Sall. Il y en a certains qui ont financé l’opposition pour qu’elle entretienne davantage cette affaire. Je ne fais pas d’accusation gratuite. »

« Aliou Sall déballe » barre à sa Une L’AS. Poursuivant dans ce quotidien, le maire de Guédiawaye (un des quatre départements de Dakar) met en garde ses « ennemis ». « Qu’ils continuent de m’insulter, de faire des complots, je peux l’endurer. Mais au moment de leur faire face, ils ne pourront pas résister à un seul de mes coups-de-poing ».

Enfin, Aliou Sall fait savoir dans Vox Populi qu’il n’a « aucune ambition d’être candidat à la présidentielle de 2024 ». Partant de là, le président de l’Association des Maires du Sénégal (AMS) avertit « ses ennemis » internes. « S’ils pensent qu’en enterrant Aliou Sall, ils vont accéder au sommet, ils se trompent », a-t-il martelé.

Pour sa part, Sud Quotidien donne la parole à Alioune Tine, le fondateur du Think Tank Africa Jom Center qui s’est prononcé sur la persistance des manifestations portant sur les contrats pétroliers. Ce dernier soutient : « Nous avons eu une communication (gouvernementale) fondée sur le déni, souvent sur le mensonge et pratiquement sur des artifices ».

A en croire Alioune Tine « le scandale dure (car) les réponses apportées par le régime (sont) de plus en plus rejetées » par une frange de la population. Dans Le Quotidien, le Forum Civil dont le Coordonnateur est Birahim Seck demande au gouvernement de « faire toute la lumière sur l’affaire de trafic de drogue et celle relative à la gestion des ressources naturelles notamment l’affaire Petro-Tim.

Dans une enquête intitulée « Le scandale énergétique de 10 milliards de dollars (5855 milliards F CFA) », la BBC révèle qu’Aliou Sall aurait permis à Frank Timis, un homme d’affaires roumano-australien, de décrocher des contrats pétro-gaziers au Sénégal moyennant des rémunérations indues, c’est-à-dire 25.000 dollars (14,6 millions F CFA) par mois et pendant cinq ans.

Cela fait un pactole de 1,5 million de dollars (878 millions F CFA) versé à Aliou Sall. De plus, l’ancien Directeur Général de la CDC est soupçonné d’avoir reçu des pots-de-vin s’élevant à 250.000 dollars (145 millions F CFA) via sa société Agitrans.

Sur un tout autre sujet, Stades indique que « Sadio (Mané) a le champ libre » dans la course au Ballon d’Or africain après l’élimination inattendue, en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations, de l’Egypte de son principal rival Mohamed Salah.

Dans une interview accordée à Record, Mbaye Diagne, l’avant-centre des Lions souligne que « le Bénin ne peut pas (les) arrêter. Tout le monde sait qu’entre le Sénégal et le Bénin, il n’y a pas photo ». Les Lions et les Écureuils s’affronteront en quarts de finale de la Can 2019 mercredi prochain à 16 heures GMT.

Presse ivoirienne/Présidence Unjci: des «manquements» dans la validation des dossiers dénoncés

Idrissa Bamba, candidat à l’élection de la présidence de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), a dénoncé samedi des « manquements graves dans le processus de validation des candidatures», dans une déclaration, face à la presse.« La liste que j’ai l’honneur de diriger et sur laquelle figurent des hommes et femmes de qualité,  révèle des manquements graves dans le processus de validation des candidatures », a dit M. Idrissa Bamba, devant des journalistes.

Idrissa Bamba qui conduit la liste Solidarité et efficacité n’a pas été retenu de même que le candidat Jules Sylvain Bossiehi. Sur cinq dossiers déposés, trois listes ont été retenues, tandis que deux autres ont été rejetés par le Conseil d’administration de l’Unjci.

Vendredi, le Conseil d’administration de l’Unjci a rendu publiques, dans un communiqué, les listes qu’il a validées pour l’élection à la présidence de l’organisation, alors qu’ à cette date la campagne électorale devrait s’ouvrir à 00h GMT.

Il reproche au Conseil d’administration de n’avoir pas donné un temps de recours, permettant le règlement des contentieux qui pourraient survenir. En outre, le Conseil a « refusé de se prononcer sur la recevabilité des candidats pour publier la liste des candidats retenus, directement ».

Les motifs évoqués par le Conseil d’administration de l’Unjci pour invalider la liste Solidarité et efficacité indiquent que « deux dossiers sont incomplets (sur les 24 déposés) et un candidat dont la carte d’identité de journaliste professionnel n’est pas à jour ».

La liste Solidarité et efficacité fait observer qu’ «après publication officieuse de la composition des listes, sur le site web de l’Unjci, des constats de doublons étaient visibles. Or, conformément aux textes de l’Union, ces doublons constituent un facteur d’invalidation de la candidature». 

« Dans le cas d’espèce, un journaliste se trouve à la fois sur notre liste et celle du candidat Lance Touré, mais le Conseil d’administration, par subterfuges, a maintenu la liste de Lance Touré et a rejeté la nôtre », a-t -il déploré. 

 « Il nous est revenu que le Conseil a appelé Étienne Aboua, puisqu’il s’agit de ce doublon pour qu’il fasse un choix », a dit Idrissa Bamba,  qui dénonce par ailleurs « deux poids, deux mesures » tout en s’étonnant que M. Aboua affirme n’avoir « jamais remis ses documents ».

« Nous rejetons la décision du Conseil d’administration qui comporte en son sein deux membres faisant pre-campagne, depuis quelques mois, à visage découvert pour le candidat Lance Touré », a-t-il noté, avant de révéler qu’ «il s’agit notamment de Ya David de Fraternité Matin et Kolo Coulibaly de la RTI (Radiodiffusion télévision ivoirienne) ».

L’équipe Solidarité et efficacité exige du Conseil d’administration qu’ « il applique sans délai et de façon stricto sensu, les textes, soit en invalidant toutes les listes où il y a eu doublon, soit en permettant à toutes ces listes d’aller en compétition », a-t-il poursuivi.

L’élection à la présidence de l’Unjci est prévue les 20 et 21 juillet 2019. Les trois listes bloquées retenues sont conduites par Lance Touré, Franck Ettien et Jean-Claude Coulibaly qui devront s’affronter. Le vainqueur succédera à Moussa Traoré, le président sortant qui finit bientôt son deuxième mandat.  

En dépit de l’invalidation de sa liste, Idrissa Bamba, annonce qu’il prendra part à l’élection  à la présidence de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire.

Bendjo, Soumahoro et Larry Cheick se partagent la Une des journaux ivoiriens

L’ancien maire du Plateau et cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié à la coalition au pouvoir), Noël Akossi Bendjo et Amadou Soumahoro, élu président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie sous fond de boycott des députés ivoiriens de l’opposition ainsi que le décès de l’artiste chanteur reggae Seydou Diabaté alias Larry Cheick font la Une des journaux quotidiens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.Condamné à 20 ans de prison, un mandat d’arrêt international lancé contre Bendjo, titre en manchette Le Patriote, quand Soir Info croit savoir ce qui se prépare contre les biens de l’ancien maire du Plateau.

 Ce qui fait dire à Le Temps que « la traque » des partisans de Bédié s’accentue avec l’appui du « procureur qui tente de justifier l’injustifiable ». 

Après l’avoir fait condamner à 20 ans, Ouattara lance un mandat d’arrêt contre Bendjo, reprend ce journal à côté de Le Nouveau Réveil qui interroge, « à qui donc le pouvoir veut-il faire peur en lançant ce mandat international contre Bendjo ? ».

La presse ivoirienne s’intéresse également à la réunion de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) qui se tient à Abidjan.  « 45è session de l’APF à Abidjan : Amadou Soumahoro élu à l’unanimité », informe à ce propos Le Patriote, là où Le Temps parle de «malaise » autour de cette réunion d’Abidjan où 95 députés de l’opposition ivoirienne s’apprêtent à lancer une action de boycott contre les travaux prévus ce lundi.

En attendant cela, d’importantes dispositions sécuritaires ont été prises avec un Guillaume Soro « complètement bouclé », fait remarquer de son côté Soir Info.

En page nécrologie, les tabloïds ivoiriens annoncent le décès de l’artiste reggae man Larry Cheick. Le Showbiz en deuil, Larry Cheick est mort, hier, écrit Soir Info. L’artiste Larry Cheick a quitté la scène, commente à son tour L’Inter.

La presse sénégalaise à fond sur la visite de Macky Sall à Touba

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement de la rencontre hier entre le président Macky Sall et le khalife général des mourides, dans la ville religieuse de Touba (centre), avec un savant parfum de la dernière présidentielle dans leurs échanges.« Visite du chef de l’Etat à Touba : Serigne Mountakha explique la réélection de Macky », titre L’AS.

« Serigne Touba a exaucé ma prière », a ainsi expliqué le guide religieux dans la Une de Le Quotidien avant que le président réélu en février dernier avec 58% des suffrages ne lui rétorque : « J’ai constaté tout ce que vous m’aviez promis ».

Serigne Mountakha Mbacké, donnant en même temps une « Fatwa contre le libertinage et les interdits de l’islam à Touba », déclare dans le quotidien national Le Soleil : « A Serigne Touba, j’ai confié mon destin et celui de Macky Sall ».

« J’avais une dette envers toi (Macky Sall). Serigne Touba l’a payée pour moi en te donnant la victoire » au soir du 24 février 2019, a-t-il poursuivi dans Vox Populi.

Sur un tout autre sujet, Walf Quotidien soutient que l’ex-président Abdoulaye « Wade arme ses troupes » à propos du débat sur le pétrole et le gaz là où Sud Quotidien rapporte, concernant la tenue des élections locales à date échue, que « l’opposition presse, le pouvoir rassure ».

EnQuête analyse pour sa part « le temps de l’austérité » de la diplomatie sénégalaise, avec le président Sall qui a décidé de la suppression des bureaux économiques et des 4 consulats de la France. Le journal ajoute par ailleurs que le personnel diplomatique va aussi connaitre une « réduction drastique ».

En football, Stades note sur la CAN 2019 un « coup pour coup au 1er tour » dans le duel entre l’Egyptien Mohamed Salah et le Sénégalais Sadio Mané. Les deux coéquipiers à Liverpool, candidats pour les deux Ballons d’or, ont marqué deux buts lors de cette phase.

Noël Akossi Bendjo en vedette à la des journaux ivoiriens

Condamné par contumace à vingt ans de prison par la justice ivoirienne, l’ancien maire du Plateau et cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir), Noël Akossi Bendjo, est en vedette à la Une des journaux quotidiens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national.« Détournement de fonds, faux et usage de faux et blanchiment de capitaux : Noël Akossi Bendjo condamné à 20 ans d’emprisonnement et 10 milliards de FCFA d’amende », barre en bandeau Le Sursaut. Exilé en France depuis août 2O18, rappelle Le Temps, « Bendjo jugé et condamné à 20 ans ».

Pour L’Expression, ce  « proche » de N’Zueba (surnom donné à Bédié) est condamné à 20 ans de prison. Poursuivi pour détournements de fonds à la mairie du Plateau, reprend Le Jour Plus, Akossi Bendjo condamné à 20 ans de prison et à 10 milliards FCFA d’amende. 

L’ex-maire écope de 5 ans de privation de ses droits civiques et du retrait de son passeport, ajoute le confrère. Son arrestation a été ordonnée par la justice ivoirienne, complète Soir Info, là où en couverture de Notre Voie, l’accusé Bendjo depuis la France, dénonce « une parodie de procès ».  

«C’est une parodie de justice. Ils sont tombés bas. Très bas (…) Je refuse tout marchandage politique. On ne m’achète pas. PDCI je suis, PDCI je reste », rétorque M. Bendjo en couverture de Le Nouveau Réveil.  

Ce qui fait dire à Le Quotidien d’Abidjan qu’après les pro-Gbagbo, « la foudre de la dictature émergente s’abat sur les pro-Bédié ». Condamnation de Bendjo, arrestation de Valentin Kouassi (le président de la JPDCI urbaine) : « le pouvoir règle ses comptes à Bédié », enfonce Générations Nouvelles.                                                        

Maroc : Lancement des candidatures pour « Africa’s Premier Digital News Awards 2019 »

Les candidatures pour « Africa’s Premier Digital News Awards 2019 » qui récompense les projets médiatiques numériques uniques et originaux ayant marqué les 12 derniers mois en Afrique, viennent d’être lancées.Le dernier délai pour soumettre les demandes de candidature pour « Africa’s Premier Digital News Awards 2019 » a été fixé au 12 juillet courant.

Ces prix annuels seront décernés au premier jour du « Digital Media Africa », une conférence sur l’innovation digitale en Afrique prévue du 11 au 12 septembre prochain à Johannesburg en Afrique du Sud.

Organisée par la WAN-IFRA, l’Association mondiale des journaux et des éditeurs d’informations, l’African Digital News Awards est la plus prestigieuse compétition du secteur qui réunit des éditeurs innovants de tout le Continent.

Les prix distinguent les éditeurs qui ont adopté des stratégies de médias numériques et mobiles dans leur offre de produits complète pour faire face aux changements majeurs dans le domaine de l’information.

Maroc : La HACA accorde une licence d’émission pour Chada TV

La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) a accordé, ce mardi, une licence d’émission à Chada TV, service télévisuel thématique qui sera diffusé par voie satellitaire et axé sur le divertissement culturel, l’art et la musique.Selon la présidente de la HACA, Mme Latifa Akharbach cette nouvelle licence a été octroyée au terme du processus en vigueur d’instruction des différents volets du dossier (juridique, éditorial, économique, financier et technique) effectuée par les services de la Direction Générale, et après examen et audition du porteur de projet par le CSCA.

Elle s’est également félicitée de la volonté des responsables de Chada TV de s’inscrire dans le cadre normatif marocain et le contexte de la régulation médiatique nationale, après une expérience de diffusion de ce service sur satellite depuis l’étranger, tout en affirmant que l’action de la HACA en tant que régulateur, est fondée sur les principes constitutionnels garantissant la liberté d’expression et de communication audiovisuelle.

Pour sa part, Rachid Hayeg, PDG de Chada Radio, société éditrice de Chada TV, a exprimé la disposition de Chada TV à contribuer à l’enrichissement qualitatif de l’offre télévisuelle marocaine et à la valorisation du patrimoine musical et de la production artistique nationale.

La presse ivoirienne célèbre la qualification des Eléphants en 8è de finale

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national célèbrent la victoire de l’équipe nationale de football (4-1) face à la Namibie en match comptant pour la dernière journée qualificative pour les 1/8è de finale de la CAN 2019 qui se déroule en Egypte.Le Jour Plus ouvre le bal de la victoire avec ce titre : CAN 2019/  Côte d’Ivoire-Namibie : les Eléphants se réveillent et barrissent 4  fois. Le capitaine Serey Dié, l’homme du match. 

A  sa suite, Le Quotidien d’Abidjan sort son tam-tam et enchaine «les  Eléphants laminent la Namibie et se qualifient». Les Eléphants en 8è de  finale de la CAN  2019, précise dans le même tempo, Le Patriote, là où  dans un son de trompette différent Le Nouveau Réveil fait remarquer que «  les Eléphants en 8è de finale…sans convaincre ». 

Notre  Voie qui n’entend pas les choses de la même oreille entonne un autre  son de cloche en soulignant que les Eléphants se sont qualifiés «  brillamment » face à la Namibie. Ce qui fait dire à Le Mandat que le  coach Ibrahim Kamara revient de loin. 

« Eléphants,  l’aventure continue», se contente L’Expression dans un tango rassurant  avec L’Intelligent d’Abidjan. Pour ce confrère, après leur  qualification, Kamara et les Eléphants « font mentir ceux qui ont dit  qu’ils ne valent rien ».                  

«CAN  2019 : les Eléphants se maintiennent dans la compétition», résume  L’Inter à côté de LG Infos qui ferme le bal en plongeant son lectorat  dans les secrets de la victoire de l’équipe nationale de football de  Côte d’Ivoire.

La victoire des Lions du football sur le Kenya en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA mettent en exergue la victoire (3-0) du Sénégal hier lundi contre le Kenya à la CAN, lui permettant ainsi de se qualifier pour les huitièmes de finale où il croisera vendredi l’Ouganda à 19h.« Nette et sans bavure », résume EnQuête en Une. Grâce à une seconde mi-temps pleine, explique le journal, les Lions se sont sortis hier du « piège kenyan ». Le salut, ajoute EnQuête, « est venu des ailes, avec deux latéraux en feu ».

Cette victoire sonne « enfin le réveil des Lions », constate L’AS là où Vox Populi note que « les  Lions  sauvent leur crinière » avec un Sadio Mané, auteur certes d’un doublé, mais qui est passé « de maudit à héros d’un soir ».

Mais ce qu’il faut savoir, selon Stades, est que Sadio a mis « un pas de plus vers le Ballon d’or » après le doublé inscrit, revenant en un match à hauteur de son coéquipier égyptien de Liverpool Mohamed Salah depuis le début de cette CAN.

Contre le Kenya cependant, le sélectionneur Aliou Cissé a déclaré dans Sud Quotidien que son « seul regret, ce sont les occasions manquées ».

Par ailleurs, ce journal renseigne que les Lions « empochent 92 millions » de primes de qualification et « envoie(nt) » en même temps la RD Congo en huitièmes après leur victoire.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien s’intéresse aux élections locales prévues en décembre et note que « la caution (est) en question ». Le journal souligne en outre des « divergences entre le PDS et le FRN (opposition) » et note que le ministre « tranche » demain.

Par ailleurs, dans Walf Quotidien, l’ex-président Abdoulaye Wade du PDS « dit niet à toute prorogation » du mandat des élus locaux.

Sur la « disparition » d’une partie de la drogue saisie au port de Dakar, L’Observateur rapporte que « 3 Sénégalais (sont) arrêtés pour vol de cocaïne ».

Par ailleurs, précise le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo dans le quotidien national Le Soleil, « la valeur des 1036 kg de cocaïne saisis est estimée à 50 milliards de francs CFA ».

Les Eléphants footballeurs retiennent l’attention de la presse ivoirienne

A quelques heures de leur troisième et dernier match comptant pour la phase de poules de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Egypte 2019, où ils croiseront le fer avec l’équipe nationale de football de la Namibie, les Eléphants retiennent toute l’attention des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.« Namibie-Côte d’Ivoire aujourd’hui à 16h. Eléphants, la victoire ou la porte », affiche Super Sport. Il va falloir « gagner pour continuer l’aventure », admet le coach Kamara Ibrahim dans ce journal.

« Il n’y a plus de calcul à faire », poursuit-il dans Le Rassemblement avant d’annoncer en couverture de Le Jour Plus, «des changements » dans son équipe. Ce qui fait dire en Une de LG Infos à l’ancien international ivoirien Ben Badi que le coach Kamara doit prendre ses responsabilités pour espérer une qualification en 8è de finales.  

« Nous sommes prêts à mieux faire », promet de son côté le défenseur Serey Dié dans les colonnes de Super Sport. Pour le milieu de terrain Franck Kessié « nous travaillons tous pour donner encore plus », rapporte Notre Voie à côté de LG Infos qui citant Wilfried Kanon écrit que « nous allons mieux faire ».

Football, parlement et drogue à la en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA consacrent principalement leurs Unes au match décisif des Lions du football pour la qualification en huitième de finale de la CAN, ce soir (19h) contre le Kenya, mais également au vote du nouveau budget et à la nouvelle saisie d’une importante quantité de cocaïne.« Décisif ! », titre le quotidien sportif Stades, notant déjà un « avant-match houleux des coachs » en l’occurrence Aliou Cissé et Sébastien Migné qui « s’envoient des tacles ».

Pour ce match où « les Lions (sont) dos au mur », c’est la 2ème place derrière l’Algérie qui est « en jeu », précise Record, un autre quotidien sportif.

« Défaite interdite aux Lions », met en garde L’AS là où Le Quotidien voit « Cissé en terrain Migné ». Le journal rapporte que le coach kenyan mise sur « la faiblesse mentale des Lions » avant de mettre la réponse de son homologue Aliou Cissé qui s’interroge à son propos : « Qu’est-ce qu’il sait du mental des Sénégalais ? »

Toutefois, constate le quotidien national Le Soleil : « De favori, on est sursitaire » dans cette CAN 2019. Ainsi, tous les regards seront braqués sur le match de ce jour, à 19 heures, contre le Kenya.

Sur le vote de loi de finances rectificative  2019 hier dimanche, EnQuête rapporte le « passe d’armes à l’Assemblée » nationale. Le journal note que la plénière d’hier a été « houleuse » avec une majorité boycotteuse. Pendant ce temps, on a assisté à des « échanges musclés » entre le député Ousmane Sonko et le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo « sur la croissance ».

Sud Quotidien note pour sa part que « Macky +dégraisse+ son budget », soit une « baisse de 83 milliards de la loi des finances initiale ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur revient sur « les secrets de la saisie d’une tonne de cocaïne » au port de Dakar. Le journal renseigne que « 15 Sénégalais sont à déjà arrêtés » au moment où des experts de l’Interpol sont attendus à Dakar.

Plus précis, Vox Populi note que c’est « 1,03 tonne de cocaïne » qui a été saisie « en 3 jours », entre mercredi nuit et le week-end. Par ailleurs, souligne le journal, « la valeur de la drogue (est) estimée à 22 milliards ».

CAN: les équipes se battent pour le trophée…les couples luttent la télécommande

La 32è édition de la Coupe d’Afrique des Nations Africaines (CAN) de football bat son plein aux pieds des Pyramides, en Egypte où 24 nations vont se battre pour remporter le trophée quand dans les salons, la bataille pour le contrôle de la télécommande de la télévision fait rage dans les foyers.Entre le père mordu du football, les enfants férus  des dessins animés ou la femme scotchée aux séries brésiliennes ou africaines, la télécommande est au centre de petites « querelles » dans les couples.

C’est dans ce contexte que se déroule la fête du football africain en Egypte avec son lot de retransmissions en direct des matches et autres émissions dérivées de la compétition qu’aucun sportif n’imagine pas de rater.

« Moi, je viens devant l’écran de télévision pour suivre les informations en temps normal », affirme Yéo Mathias, infirmier de son état, « passionné » de football qui n’est pas « prêt à lâcher la télécommande aux heures de diffusion des matches » au profit de son épouse et des enfants.

« On a juste un mois pour le football. Or, leurs séries Novelas ou autres passent chaque jour avec même des rediffusions, alors j’ai dit à madame que ce mois, la télécommande est sous mes ordres », explique-t-il avec un sourire.

En temps de CAN, les télévisions nationales bouleversent leur grille des programmes avec la part belle au football. Avec deux ou trois matches par jour, la télécommande est « confisquée » par monsieur.

Pour éviter cette « guerre de télécommande»,  dans son foyer qu’elle parte avec son épouse et leur garçon de 10 ans, Lambert Loua, cadre commercial, a eu recours aux nouvelles techniques de l’information.

« Avec ma tablette connectée à l’internet, je suis les matches sur l’application  MyCanal ou streaming. Comme ça, je laisse la télécommande à mon épouse pour ses séries », soutient-il. Ce qui n’est pas le cas pour Amani N’dri Hubert, enseignant.

« Je suis le chef de la famille. Je ne sais pas pourquoi on doit me priver de ma passion qu’est le football. Au début de la CAN, j’ai dit à ma maisonnée que leurs films sont en veilleuse le temps de la compétition. Nous nous sommes accordés.», dit M. Amani.

Pour Liliane Gnahoré, la question ne se pose pas dans son foyer. « Aux heures des matches, je demande aux enfants d’aller regarder leurs films dans la chambre. Monsieur et moi étant tous deux des passionnés de football, ils nous laissent la télécommande pour suivre nos matches », souligne-t-elle.

Si le couple Gnahoré sait faire la part des choses, il n’en est pas de même chez les Doumbia Mamadou où selon l’épouse de cet opérateur économique  « la télévision a volé en éclats pendant que mes deux enfants luttaient la télécommande le jour du match Maroc-Namibie ».

« Le plus grand voulant regarder un documentaire, s’est heurté au refus du benjamin et a lancé la télécommande en direction de la télévision dont l’écran s’est brisé», raconte-t-elle.

Pour contenter ses progénitures, Doumbia père « a acheté deux télévisions le lendemain pour installer une dans leur chambre et l’autre au salon ».

Ils ne sont pas nombreux les couples à s’offrir un tel luxe pour départager les membres de la famille qui ne veulent pas voir les habitudes changées devant l’écran de télévision. Or, les habitudes devraient l’être en cette fête du football où bon gré mal gré, le chef de famille impose ses préférences.

Politique et justice au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent de l’actualité nationale marquée par des sujets liés à la justice, notamment l’adoption du nouveau code pénal, sans oublier la politique, avec la situation au sein de l’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).«Crise au CDP : +Je ne démissionnerai pas+», arbore le quotidien national Sidwaya qui renseigne que le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo, a affirmé, samedi dernier à Manga, au cours d’un meeting, qu’il ne démissionnera pas de son poste, comme l’ont exigé certains cadres contestataires qui lui reprochent des manquements dans la gestion du parti.

Le même journal informe que des jeunes du CDP échouent à saboter une rencontre des secrétaires généraux du parti.

A ce sujet, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) mentionne à sa une : «Congrès pour la démocratie et le progrès : Les loubards ont usé des muscles à la place du cerveau».

Aujourd’hui au Faso (privé) affichent cette interrogation : «Rencontre des secrétaires généraux du CDP : Qui sont ces jeunes venus casser la réunion des SG ?»

Quant à L’Observateur Paalga (privé), il fait observer que «la rencontre des SG tourne au combat de boxe».

Le même journal évoque l’adoption du nouveau code pénal, titrant : «S’il vous plait, je demande la permission de faire un reportage», avant de parler de «cette étrange arme médiatique contre le terrorisme».

De son côté, Sidwaya, sous le titre : «Lutte contre le terrorisme : le code pénal adapté au texte», précise que le nouveau code pénal a été adopté avec 103 voix pour sur les 114 votants du jour.

L’Express du Faso aborde le sujet dans sa rubrique ‘’Autant le dire », considérant qu’il s’agit d’«un véritable recul démocratique».

Macky Sall et CAN 2019 à la Une des journaux ivoiriens

La visite d’Etat de 72 heures en Côte d’Ivoire du chef de l’Etat sénégalais Macky Sall ainsi que l’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, ce jour, en Egypte font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.«Côte d’Ivoire-Sénégal : Ouattara a accueilli Macky Sall, hier avec  Anne Ouloto (la ministre de l’assainissement et de la salubrité) en  superstar», affiche L’Intelligent d’Abidjan qui livre, également, «les  premiers échos et l’agenda complet d’une visite d’Etat». 

Selon  le président Macky Sall, à son arrivée,  « Ouattara incarne pour nous  la voie de la sagesse », rapporte Le Patriote avant d’ajouter que «5  accords de coopération» ont été déjà signés entre les deux pays, à  l’occasion de cette 1ère journée. 

« Nous  demandons une synergie d’action dans la sous-région », poursuit M.Sall  dans les colonnes de Le Jour, parlant de la lutte contre le terrorisme. 

La  presse ivoirienne jette, également, un regard du côté du Caire en  Egypte où s’ouvre ce vendredi la phase finale de la CAN 2019 de  football.

«CAN 2019 : la fête du foot démarre  aujourd’hui», rappelle, à ce propos, Le Temps. Ce qui fait dire à Super  Sport que la chasse aux Lions indomptables (champions en titre) est  ouverte. Les Eléphants débarquent en «conquérant au Caire», poursuit ce  journal spécialisé avant de faire une analyse des premiers matchs des  différents groupes.

«Groupe A : Egypte-Zimbabwe  pour commencer. Groupe B : le Nigeria veut bouffer le Burundi. Le  Sénégal face au petit poucet Tanzanien dans le Groupe C tandis que la  Namibie défie le Maroc dans le groupe D», titre à ce propos le  confrère. 

Enfin, Super Sport fait remarquer la «médiation» de Samuel Eto’o dans la «grève» des joueurs camerounais pour des primés.

La presse ivoirienne commente le dialogue politique sur la réforme de la CEI

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national font le compte rendu de la reprise des discussions entre le gouvernement et l’opposition autour de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI).Discussions sur la réforme de la CEI : « l’opposition boycotte la rencontre », renseigne Le Temps. Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) et ses nouveaux alliés « fuient » le débat, précise Le Jour Plus. Ce qui fait dire à Soir Info que la situation politique  est « tendue » après le refus du PDCI, du camp Gbagbo, de LIDER (Liberté et Démocratie pour la République) ainsi que 23 autres partis de l’opposition de rencontrer le Premier ministre (PM) Amadou Gon Coulibaly.  

Pour Le Nouveau Réveil « les vrais partis de l’opposition » boycottent le gouvernement, et posent des préalables et exigences, en parlant du PDCI et de ses nouveaux alliés. « L’opposition en colère, menace » après le refus du régime de reformer la CEI, placarde à ce sujet LG Infos, quand Le Quotidien d’Abidjan croit savoir pourquoi Gbagbo et Bédié disent « niet à une CEI +wouya-wouya+ (sans valeur) ».

 Reprise du dialogue sur la CEI, hier : des partis d’opposition boycottent et expliquent : « le pouvoir veut faire un passage en force (…) Nous n’acceptons pas cette mascarade », reprend L’Inter à son tour.  

« Leur absence n’entache pas le processus (…) Les contradictions peuvent trouver des points de convergence », rétorque le PM Gon Coulibaly dans les colonnes du même journal.  

« Nous avons tous les instruments pour faire des propositions concrètes », poursuit-il en couverture de Le Patriote avant de faire observer dans Le Jour Plus qu’ « il n’y a pas de commission électorale qui constitue une norme, chaque pays développe son modèle ».  

Générations Nouvelles, qui constate un blocage « total » de la réforme de la CEI, pense qu’une « grave menace » pèse sur la présidentielle de 2020, là où sur le même sujet, L’Expression estime que « Gouvernement et opposition sont tombés d’accord » après leurs 10 rencontres sur cette question de la réforme de la CEI.

Le rapport de l’UE sur la présidentielle sénégalaise à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent pour l’essentiel du rapport de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne sur la présidentielle sénégalaise du 24 février 2019, et d’autres sujets politiques.« L’UE exige l’abandon du parrainage », « L’UE contre le parrainage », « L’UE demande l’abandon du parrainage », titrent respectivement Vox Populi, Le Quotidien et le journal L’AS.

Le premier journal cité souligne que cette loi qui exige de tout candidat à une élection de recueillir un nombre déterminé de parrains pour pouvoir y participer doit être abolie « dans les plus brefs délais » parce que son application « poserait des problèmes politiques et organisationnels sérieux ».

Ils veulent « une réflexion d’ensemble sur les dispositifs du parrainage-citoyen pour les élections présidentielle et législatives » et recommandent également de « garantir des conditions équitables de campagne entre les candidats (et de) renforcer la transparence de financement politique », poursuit Vox Populi.

L’AS précise de son côté que parmi les recommandations techniques faites pour l’amélioration des scrutins futurs, « huit sont jugées prioritaires par les observateurs de l’UE qui préconisent, entre autres, l’abandon du parrainage citoyen pour les élections locales » prévues en décembre 2019.

Le Quotidien, pour sa part, met en exergue le souhait de l’UE de voir les acteurs politiques n’appartenant pas à la mouvance présidentielle « avoir accès au fichier électoral +à tout moment+ ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés aux réactions qu’a suscitées le documentaire de la BBC portant sur des soupçons de corruption dans l’attribution des contrats pétro-gaziers impliquant notamment le petit frère du président Macky Sall, Alioune Sall.

A ce propos, le quotidien national Le Soleil arbore cette titraille : « Vidéo accusatrice de la BBC contre le Sénégal : La chambre africaine de l’énergie s’insurge. Une volonté +de fabriquer des preuves+ ; Une sinistre course au jugement et une obsession de ternir le président réformiste Macky Sall et l’industrie pétrolière à tout prix et par tous les moyens. +Il est impensable que Bp ou Kosmos Energy aient conclu des accords si les conséquences ou modalités de l’attribution de ces licences étaient douteuses+ ».

Toutes choses qui font dire à Enquête que « L’African Energy Chamber soutient Macky Sall ».

Sous le titre « L’opposition, dans le clair-obscur ! », SudQutodien revient sur les soupçons d’aphonie sur le « scandale » autour des contrats pétroliers et gaziers et donne la parole à l’analyste politique, Momar Diongue.

Ce dernier, dans les colonnes du journal, voit, à travers cette posture de l’opposition membre du Front de résistance nationale, « une stratégie visant à ne pas donner du plomb dans l’aile du dialogue initié par le chef de l’Etat ».

Sur un tout autre sujet, Enquête revient sur ce qu’il qualifie de « dessous du bras de fer » entre la Douane et les commerçants et décrypte « les non-dits d’une bataille aux ramifications multiples », fait état de la « colère des commerçants et (de la) réunion tripartite (tenue) hier, pour désamorcer la bombe (avant de noter) les quatre mesures phares issues de la réunion ».

 

Le clash Soro-Soumahoro toujours à la Une de la presse ivoirienne

Le clash entre l’ancien et le nouveau président de l’Assemblée nationale, Soro Kigbafori Guillaume et Amadou Soumahoro pour la présidence de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) continue de faire la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national.A ce propos, fait remarquer L’Inter, « la bataille fait rage » entre députés ivoiriens. « Je suis candidat au poste de président (…) J’ai honte pour mon pays », a déclaré Guillaume Soro, après la 27è Assemblée régionale de Rabat, rapporte ce journal.

« Le droit est avec nous. Beaucoup de choses circulent », répond Amadou Soumahoro dans le même journal. « La souveraineté de notre pays a été respectée (…) Le mensonge a été rattrapé par la vérité », poursuit le président de l’Assemblée nationale dans Le Patriote.

Ce qui fait dire à Le Jour Plus qu’après son combat perdu au Maroc, « la descente aux enfers commence » pour Soro. Dans le même élan, L’Expression croit savoir comment l’ex-PAN « creuse sa propre tombe » dans sa guerre ouverte contre Ouattara et le RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix).

Affaire « l’ex-chef du Parlement ivoirien éconduit par la police marocaine » : Soro réagit : « c’est un pur mensonge» , affiche Soir Info là où Amadou Soumahoro estime dans le même journal que « nos droits ont été respectés ».

Pour sa part, LG Infos affirme connaitre toute la vérité sur cette guerre Soro-Amadou Soumahoro pour le contrôle de l’APF, là où Générations Nouvelles, le journal proche de Guillaume Soro s’inquiète de « la crise qui s’aggrave » au parlement ivoirien après le sommet de Rabat.

Notre Voie souligne « la menace des députés francophones » après la rencontre de Rabat au Maroc.

Les journaux camerounais en mode insolites

Les journaux camerounais parus vendredi recèlent de curiosités sur les plans à la fois social, politique et économique.Comment se fait-il que le formulaire du certificat médical, pièce essentielle dans l’établissement de dossiers administratifs et judiciaires et qui, surtout, procure de substantielles recettes fiscales à l’État, vienne à manquer dans les formations hospitalières publiques ? C’est pourtant le triste constat que dresse Le Quotidien de l’Économie, qui a notamment fait le tour des officines de la capitale, Yaoundé.

 

Depuis décembre 2018 en effet, explique la publication spécialisée, du fait de cette inexplicable pénurie, non seulement c’est la croix et la bannière pour les postulants, mais en plus les pouvoirs publics, eux-mêmes, n’arrivent plus à recouvrer les fonds de solidarité liés à l’achat de ce document.

 

Mais la réalité dans les hôpitaux ne semble pas triste pour tout le monde, si l’on s’en tien à la principale manchette de l’hebdomadaire Notre Santé qui annonce des primes pour les médecins qui encouragent la césarienne : entre 40.000 et 50.000 FCFA pour chaque praticien ayant réussi à convaincre une femme enceinte de se faire opérer pour accoucher, pour des factures oscillant entre 200.000 et 400.000 FCFA.

 

Le problème, explique la publication, c’est que le ministère de la Santé publique joue les spectateurs de ces pratiques non éthiques et que le personnel soignant impose littéralement aux usagers, qui vont aussi à l’encontre des objectifs du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), promotrice de soins obstétricaux à coûts réduits et qui entendait accompagner le Cameroun dans l’assistance aux parturientes démunies.

 

Ce malaise, renchérit Mutations, semble se perpétuer au moment même où l’hôpital public fait également sa crise d’hépatite B marquée par la rupture des stocks de médicaments depuis des mois, du fait de factures impayées aux fournisseurs par la Centrale nationale d’approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels (Cename), où l’on confesse avoir observé des tensions de stocks du Tenofovir 30mg en comprimés, un produit dont une commande urgente de 2440 boîtes a été passée mais qui ne respecte pas tous les protocoles de passation des marchés alors qu’une autre commande, de 30.000 boîtes passée depuis plusieurs mois, n’est pas été livrée à temps du fait des impayés.

 

La preuve que tout n’est pas négatif, dans les formations hospitalières, est apportée par le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune (CT), qui annonce fièrement le début de la campagne de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda), permettant de se mettre à l’abri du paludisme qui, précise le journal, était pour 25,8% des cas de maladie reçues dans les hôpitaux pour 3263 décès enregistrés en 2018 à travers le pays.

 

Sa grande ouverture, CT, sous le titre «Dialogue dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest : regardons dans la même direction», la consacre pourtant à la crise sécessionniste anglophone, à travers l’offre de retour à la paix durable portée par le Premier ministre Joseph Dion Ngute au nom du président Paul Biya.

 

Et de se désoler que cette main tendue, malgré un accueil globalement favorable de l’opinion, rencontre d’autres velléités, notamment de la société civile, créant plutôt «une espèce de cacophonie contreproductive».

 

À mon sens, le problème central, qui a été instrumentalisé par ceux qui avaient d’autres agendas, portait sur les modalités de coexistence pacifique entre les deux macro communautés anglophone et francophone. L’origine étrangère de ces deux cultures explique la rapide internationalisation du conflit. Mais à côté de cette querelle identitaire, se trouvent des enjeux de gouvernance politique, économique et géopolitique», explique, dans les colonnes dudit journal, le géostratège Joseph Vincent Ntouda Ebodé.

 

Le Jour, qui se demande à quoi joue Paul Biya dans son offre de dialogue inclusif, constate pour sa part un sérieux doute dans la volonté du pouvoir de Yaoundé, qui depuis un mois agite un concept visiblement creux alors que la liste des victimes s’allonge sur le théâtre du conflit : «A quand le dialogue ? La mise en œuvre de ses résolutions ? Le retour à la vie normale dans les régions anglophones ? On s’impatiente…»

 

Le dialogue, dans le format souhaité, n’est pas acquis, soutient quelques colonnes plus loin l’analyste politique et sécuritaire Joseph Léa Angoula, pointant l’attentisme du pouvoir et avançant des conditions : si la pression internationale ne retombe pas contre le gouvernement, si l’opinion nationale sort de son apathie, si les formations politiques et de l’opposition et la société civile se concertent, de façon à créer un rapport de forces favorable au camp des partisans du vrai dialogue.

 

Ce pouvoir, que beaucoup accablent de tous les maux, n’est pas totalement indifférent de la souffrance des populations des zones en crise, temporise The Guardian Post qui, images à l’appui, se fait l’écho des aides humanitaires multiformes acheminées sur place dans 55 camions.

 

Le régime de Yaoundé, à travers ce convoi, entend, selon InfoMatin, démontrer aux populations et aux partenaires extérieurs du Cameroun l’effectivité du travail entamé par les pouvoirs publics, soutenus par les forces armées qui s’avèrent d’un appui incontournable, les militaires étant fortement impliqués dans la distribution de cette aide humanitaire aux allures d’aide au développement, puisque les autorités en même temps distribuent des engrais, des tôles et des matériels de santé afin que les populations bénéficiaires, évaluées à 75.000, puissent s’autogérer.

Le Pdci se dit respectueux du droit à la différence politique suite à un accroc avec un correspondant de presse

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) est respectueux du droit à la différence politique, a déclaré jeudi sa directrice de la communication, Mme Djénébou Zongo face à la presse, à la suite d’un incident survenu à un reportage impliquant notamment un correspondant de presse du journal L’Expression, un organe proche du pouvoir.« En politique, il y a le droit à la différence. Ce n’est pas parce  qu’on n’a pas le même point de vue que nous devons être des ennemis », a  dit Mme Djénébou Zongo, lors d’un point de presse au siège du Pdci, à  Abidjan, expliquant l’incident fâcheux survenu sur un lieu de reportage  avec un correspondant de presse de L’Expression à Yamoussoukro.

Selon  Mme Djénébou Zongo, des journalistes, ayant appris que le président  du Pdci, Henri Konan Bédié, procédait au dépôt de gerbes de fleurs sur  la tombe de feu Félix Houphouët-Boigny, au caveau familial, sont  accourrus « à l’occasion d’une cérémonie strictement privée ». 

«  Aucun organe de presse n’était convié, je dis bien aucun », a-t-elle  insisté, avant d’ajouter que « le caractère privé de cette cérémonie qui  se voulait dans la plus grande intimité a nécessité de la part des  services de sécurité de M. Bédié d’interdire la prise d’images aux  journalistes ».

Malgré cette interdiction, le  correspondent du quotidien de L’Expression, Diarra Traoré Yacouba, a «  désobéi en prenant les images dont le service de sécurité a demandé la  suppression. S’opposant à cette demande, il s’en est suivie une vive  discussion », a fait observer Mme Djénébou Zongo.  

Suite  à cette invective, Les Éditions Yassine, société éditrice du quotidien  L’Expression, a saisi l’Autorité nationale de la presse (ANP), organe  régulateur de la presse écrite et numérique ivoirienne. Et ce, afin  d’élucider la question.  

Dans un courrier,  l’ANP indique que « le correspondant aurait été contraint de supprimer  les images, le 5 mars 2019 à Yamoussoukro, à l’occasion de la cérémonie  de dépôt de gerbes de fleurs sur la tombe de feu Félix Houphouët-Boigny  par M. Bédié ».  

La saisine de Les Éditions  Yassine adressée à l’ANP mentionne que « la directrice de la  communication du Pdci, Mme Djénébou Zongo aurait donné des  instructions à l’effet de supprimer les images » faites par le  correspondant de presse. 

En raison de ces  accusations, l’ANP a invité par courriers en dates des 2 et 17 mai 2019  Mme Djénébou Zongo à une séance de travail. Elle n’a répondu et donné  non plus une suite à l’invitation pour avancer sa version des faits  comme « promis » lors d’une entrevue téléphonique. 

«  Je n’ai pas répondu à cette invitation parce que je ne voulais pas  créer un précédent en acceptant de partir à une convocation où je  n’étais pas conviée. Je suis vraiment peinée », a laissé entendre la  directrice de la communication du Pdci.

Mme Djénébou Zongo qui s’interroge pourquoi ce communiqué de l’ANP  intervient « deux mois après les événements », a assuré de ses cordiales  relations avec l’ensemble de la communauté des journalistes en Côte  d’Ivoire.

« J’ai toujours eu de bonnes  relations avec toute la presse (…) le droit à la différence existe, ce  n’est pas qu’ aujourd’hui nous ne sommes pas au Rhdp (la coalition au  pouvoir) que des journalistes avec qui j’ai travaillé et eu des  complicités » vont devenir des «ennemis », a dit Mme Djénébou Zongo.  

Lancement à Abidjan de Africa Radio avec A’Salfo et Manu Dibango comme actionnaires

Africa Radio, une radio panafricaine visant à accompagner le développement du continent au plan éducatif, social, sportif, économique et culturel, a été lancée mercredi à Abidjan, en présence de la quasi-totalité des actionnaires que sont notamment A’Salfo et Manu Dibango.Le projet d’Africa Radio est né de la rencontre de Dominique  Guihot, Président directeur général d’Africa Média, entité éditrice du  programme d’Africa No 1 Paris, de Jean-Michel Severino, président du  fonds d’investissement Investisseurs & Partenaires, et de quatre  personnalités africaines.

Outre A’Salfo, Manu  Dibango et Dominique Guihot, sont associés au projet Investisseurs &  Partenaires, représentés par Jean-Michel Severino, l’économiste Momar  Nguer, directeur marketing de Total Sénégal,  Total Cameroun et Kenya,  puis Lionel Zinsou, ancien Premier ministre béninois.  

«  Ce qui m’envoie dans cette aventure, part d’un déjeuner à Paris, je  suis invité par Dominique qui a un projet à me présenter, il me parle de  ce projet et je vois son engagement de pouvoir montrer que l’Afrique  aussi à un autre visage que les gens ne connaissent pas » à travers  Africa Radio, a dit A’Salfo. 

Chose  surprenante, « Dominique est Français et c’est lui qui me parle des  potentialités que l’Afrique peut avoir, et je dis, ce n’est pas à moi  d’être pessimiste sur mon continent, alors j’adhère tout de suite au  projet et je dis on va y aller et s’il y a d’autres associés qui y  croient (…) on ira jusqu’au bout », a-t-il raconté.  

Pour  Dominique Guihot, ce parcours qui commence à Abidjan, où Africa Radio  peut être captée à partir de la fréquence 91.1 FM, ce lancement « marque  la plus belle aventure » de la radio, symbole du « retour » de Africa  No 1, une radio panafricaine qui a changé la vie de beaucoup  d’auditeurs. 

Il y a 20 ans, Dominique qui a  pris la direction de Africa N0 1 à Paris, a soutenu qu’à l’époque cette  radio était « la vitrine de la grande radio panafricaine qui bénéficiait  déjà d’un auditoire important, mais qui était au service du continent  avec des émissions comme le Journal des auditeurs ».   

Africa  Radio se veut une synergie africaine. Le plan d’actions de son Conseil  d’administration devrait permettre à la radio panafricaine de se  déployer sur tout le continent africain, et au-delà, à travers le monde.  Et ce, depuis Abidjan, « le centre de gravité » de cette radio.  

«  Le droit à l’information fait partie des droits fondamentaux des  concitoyens et le gouvernement ivoirien veut respecter cette exigence en  ouvrant les ondes à toutes les offres d’informations dès lors qu’ il  les trouve pertinentes », a dit son porte-parole Sidi Touré, ministre de  la Communication et des médias.

Le processus  de libéralisation de l’espace radiophonique entamé en Côte d’Ivoire  depuis les années 90, permet de compter au 31 mai 2019 un effectif de  199 radios agréées,  toute catégorie confondue, émettant en modulation  de fréquence.

La Côte d’Ivoire compte trois  radios sonores de service public, une radio institutionnelle  (La radio  de la paix), cinq radios privées commerciales dont la société Africa  Radio SA créée en 2016 et 185 radios non commerciales de types  communautaire et associatif.  

Africa Radio  ambitionne de devenir dans les cinq années à venir un acteur privé  indépendant majeur du paysage radiophonique africain. La radio émet à  Paris sur la fréquence 107.5 et devrait bientôt diffuser ses émissions à  Brazzaville sur 94.5 FM.  

L’affaire « Bédié appelle à la haine de l’étranger » continue de faire la Une des journaux ivoiriens

L’affaire « Bédié appelle à la haine de l’étranger » continue de faire la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de la conférence de presse du porte-parole du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) après celle du secrétariat exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié à la coalition au pouvoir) qui a été précédée par la déclaration-condamnation du Gouvernement.Grave incitation à la haine contre les étrangers : « Adjoumani  déshabille le père de l’ivoirité », barre en Une Le Rassemblement qui se  demande si Bédié est « encore le disciple d’Houphouët ». « Pourquoi  dénie-t-il aux autres, leurs origines ? (…) Peut-il encore présider le  prix Houphouët ? », s’interroge le porte-parole principal du RHDP dans  ce journal.

Appel à la xénophobie du président  du PDCI : Adjoumani déshabille « totalement », Bédié, commente à son  tour Le Mandat. « Ses appels à la haine sont constitutifs d’infraction  (…) Son neveu est l’un des plus grands pourvoyeurs d’orpailleurs  clandestins », enfonce M. Adjoumani en Une de ce quotidien. 

Ce  qui fait dire à L’Expression que Bédié est pris dans son propre piège  suite à son engagement pour le retour en force de l’ivoirité et du  tribalisme. « Bédié tombe sous le coup du code pénal » parce que « ses  paroles sont dangereuses et nuisibles pour la cohésion sociale et la  paix », rapporte de son côté Le Patriote en attribuant ces propos au  ministre Adjoumani.  

« Les déclarations de  Bédié ne constituent pas une faute politique », fait remarquer par  contre un juriste et analyste politique dans les colonnes de Le Sursaut,  là où dans L’Inter un autre juriste explique si « on peut arrêter Bédié  ». Ce qui fait écrire à Notre Voie que le RHDP est dans tous ses états  après la charge de Bédié et du PDCI. 

Présidentielle  2020/ Aveuglé par ses ambitions, comment Bédié met en péril la vie des  planteurs baoulé, croit savoir pour sa part Le Jour Plus. « Tout ceci  montre que Bédié est conscient que le PDCI ne peut pas gagner », répond  dans L’Intelligent d’Abidjan, le porte-parole adjoint du RHDP, Mamadou  Touré.

Education, justice et politique à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent des questions liées à la politique, à la justice et à l’éducation, avec le début, la veille, des examens écrits du Certificat d’études primaires (CEP).«CEP 2019 : 419 260 écoliers frappent aux portes des lycées», arbore le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui rapporte que le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, a lancé, hier mardi 11 juin 2019 à l’école Tangsèga de Koubri dans la région du Centre, la session 2019 du Certificat d’études primaires (CEP).

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, mentionne : «Lancement CEP : Le Pr Ouaro ouvre la première enveloppe à Koubri».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait remarquer que dans la commune de Ouagadougou, ce sont «52 495 candidats à la conquête du premier diplôme».

Le même journal privé consacre sa une à la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par les premiers responsables de l’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

«Ce sera pour toiletter les textes et non désigner notre candidat», titre Aujourd’hui au Faso, citant le vice-président du CDP, Achille Tapsoba qui se prononce à propos du congrès du parti, annoncé pour le dimanche 16 juin prochain.

De son côté, Le Pays affiche les propos de Achille Tapsoba qui dit au sujet de la polémique autour de la désignation du candidat du CDP à la présidentielle 2020 : «Blaise Compaoré a mis fin à la récréation».

Evoquant la reprise, la veille, au tribunal militaire de Ouagadougou, du procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, Le Pays informe que «les plaidoiries ont commencé».

Quant à Sidwaya, il relate que le procès du putsch manqué a repris, hier mardi, après près de deux mois de suspension, soulignant que «les parties civiles ont entamé leurs plaidoiries pour démontrer, en fait et en droit, à quel point les accusés sont coupables».

Le journal privé Le Quotidien reprend les propos de l’un des avocats de la partie civile, Me Prosper Farama qui déclare : «Dans l’infraction, il n’y a ni petit, ni gros poisson. Soit on est coupable, soit on est innocent».

Sur un ton un peu  comique, L’Observateur Paalga, plaque ce titre interrogatif : «Procès putsch manqué : On était où déjà ?».

Le « déballage » de l’opposition sur l’affaire Aliou Sall au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA font focus sur la sortie de trois leaders de l’opposition, regroupés autour du Congrès de la renaissance démocratique (CRD) pour dire tout ce qu’ils savent du « scandale à 10 milliards de dollars » révélé par la BBC et impliquant Aliou Sall, le frère du chef de l’Etat.Si ce n’était pas « le grand déballage », selon EnQuête, Le Quotidien est convaincu pour sa part d’avoir assisté à « un CRD de dénonciation » hier mardi lors de la conférence de presse organisée par les anciens ministres Abdoul Mbaye et Thierno Alassane Sall ainsi que le député Mamadou Lamine Diallo.

Concernant les deux premiers dans EnQuête, ils « révèlent une transaction conclue entre Timis corp et BP, en avril 2017, portant paiement de 250 millions de dollars US (137 milliards de francs CFA) ». Ils dénoncent une « clause secrète qui ouvre la voie à des paiements, sur 40 ans, à d’autres entités contrôlées par d’autres personnes que Frank Timis ».

Ces opposants accusent, en outre dans Le Quotidien, Macky Sall de « haute trahison » et annoncent « une plainte devant la CREI contre Aliou Sall », la cour de répression de l’enrichissement illicite qui a condamné Karim Wade.

Mettant tout justement « le feu au… pétrole », selon Vox Populi, les trois leaders du CRD « veulent (également) traduire Macky, Aly Ngouille et Boune Dionne devant la Haute Cour de justice pour +haute trahison+ ».

Le journal renseigne en outre que le procureur de la République sera en conférence de presse cet après-midi pour aborder entre autres ce sujet brûlant, pour lequel une enquête va être ouverte.

Et déjà, annonce L’AS, « des IGE (inspecteurs généraux d’Etat seraient) dans le viseur de la justice ».

Toutefois, le ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé, fait un « état des lieux » du pétrole et du gaz dans un entretien avec le quotidien national Le Soleil.

« Notre pays sera plus un futur pays gazier que pétrolier… Il est heureux que le procureur de la République ait été saisi pour l’ouverture d’une information judiciaire », a déclaré entre autres l’ancien directeur de la société nationale d’électricité.

Malgré cela, L’Observateur note une « nouvelle bombe » qui s’abat sur le régime de Macky Sall à cause de l’environnement économique et des affaires au Sénégal. Ce contexte, poursuit le journal, a conduit « la Banque mondiale (à) déclasse(r) le Sénégal » qui fait partie désormais des « 4 pays relégués dans la catégorie des pays à faible revenu ».

Sur la première sortie des Lions à la CAN, devant débuter d’ici 9 jours en Egypte, la star sénégalaise « Sadio (Mané serait) incertain contre Tanzanie » à cause d’avertissements reçus à la phase de qualification, explique le quotidien sportif Record. Une situation qui met déjà la fédération dans un « branle-bas » qui l’oblige à saisir la CAF.

Henri Konan Bédié monopolise la Une des journaux ivoiriens

L’ancien chef d’Etat et actuel président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir), Henri Konan Bédié monopolise la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national, quelques jours après une déclaration du gouvernement qui l’accuse « d’appeler à la haine de l’étranger dans le pays».Après ces propos haineux, le gouvernement sort ses griffes contre  Bédié, informe Le Mandat. « Bédié s’expose à la rigueur de la loi »,  relève ensuite dans ce journal, le porte-parole du gouvernement Sidi  Touré. 

« Incitation à la haine, au tribalisme, à  la xénophobie, à la guerre/ Henri Konan Bédié : carton rouge ! »,  placarde Le Patriote avant de brandir « les preuves de la mauvaise foi  du père de l’ivoirité » concernant le phénomène de l’orpaillage  clandestin. 

Haine, xénophobie, dérives :   »Bédié, l’ivoiritaire, persiste et dérape encore ! », enfonce Le  Rassemblement à cote de L’Expression, qui, parlant de Bédié « la  catastrophe » reprend les propos « incendiaires » de l’ancien chef de  l’Etat. 

Déclaration du président du PDCI sur  les étrangers/ La sévère mise en garde du gouvernement : « il n’y a pas  d’âge limite pour aller en prison », rapporte L’Inter en attribuant ces  propos à un député du RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la  démocratie et la paix). « Le PDCI n’a pas peur de la menace pénale »,  répond en couverture du même journal, Jean-Louis Billon, le secrétaire  exécutif du PDCI chargé de la communication. 

Depuis  Botro, Sidi Touré, porte-parole du gouvernement : « il ne faut pas faire  comme Bédié et tous ceux qui agissent comme lui », reprend  L’Intelligent d’Abidjan. « Le PDCI dit qu’il ne faut pas fuir le débat  sur la nationalité », rétorque au même moment Jean-Louis Billon dans les  colonnes du même confrère. 

Ce qui fait écrire  à Notre Voie que « Bédié lâche une bombe » et met « la République en  transe ». Selon Soir Info, l’ancien président Bédié est « sérieusement »  menacé par le gouvernement après sa dernière sortie. 

M.  Bédié « assume tout » sur cette affaire, révèle Le Nouveau Réveil. Ce qui  fait dire à Le Quotidien d’Abidjan que le PDCI accepte de faire le  grand déballage sur l’affaire « orpaillage clandestin et fraude sur la  nationalité ivoirienne».  

L’entrée en scène du parquet dans l’affaire Aliou Sall à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA campent sur l’actualité du moment dans le pays : les révélations de la BBC sur les contrats pétroliers impliquant le frère du président, Aliou Sall, avec cette fois une nouvelle tournure notamment la saisine du procureur pour enquêter sur l’affaire.« Affaire PETRO-TIM : le Parquet en scène », titre EnQuête, soulignant que l’information judiciaire demandée par le ministère de la Justice « pourrait ébranler de gros calibres dont Nafy Ngom Keita », l’ancienne présidente de l’OFNAC, l’office chargé de lutter contre la corruption.

« Nafy Ngom Keita, la cible du Palais », croit savoir L’Observateur, titrant en Une « BBC sort les +cafards+, Macky cherche la +taupe+ ». Le journal ajoute également qu’un journaliste est dans le viseur de la Justice « pour diffusion du rapport de l’IGE », l’Inspection générale d’Etat.

Mais si « l’Etat saisit le Parquet », précise Le Soleil, cela vise justement à éclairer la lanterne des Sénégalais sur les contrats pétroliers et le rapport de l’IGE.

Et malgré ce qui a été avancé la semaine dernière par une certaine presse, note le quotidien national, « la Commission de surveillance de la CDC (Caisse de dépôt et consignations)  dément avoir été instruite de relever Aliou Sall de ses fonctions de Directeur général ».

Toutefois à cause de ce « scandale » autour du pétrole et du gaz, « le Sénégal va perdre ses partenaires économiques et financiers », alerte dans Sud Quotidien l’expert financier Mohamed Dia.

Encore que dans la gestion de cette affaire, « Macky Sall (est) lâché par ses alliés », constate WalfQuotidien, soulignant en outre que l’opposition et la société civile « accentuent la pression ».

Revenant sur le rapport de l’IGE sur PETRO-TIM, Le Quotidien fait une rétrospective « sur la 1ère découverte » en plaquant en Une une de ses publications datées de mai 2017 sous le titre « Le rapport profond de l’IGE ».

En football, le quotidien Record inspecte la poule des Lions à la CAN, devant débuter dans 10 jours en Egypte, et donne la parole au capitaine Cheikhou Kouyaté qui appelle à « se méfier du Kenya et de la Tanzanie ».

Par ailleurs, le journal annonce que parmi les 25 Lions présélectionnés – la liste définitive des 23 Lions sera dévoilée ce mercredi -, seul Sadio Mané manque encore à l’appel.

La star de Liverpool ne prendra sûrement pas part au match amical, ce soir à 16h,  contre Real Murcie, un club espagnol… pays que le Sénégal a choisi, « dans la chaleur et loin des regards », pour préparer cette CAN qu’il espère gagner pour la première fois.