Des journalistes Africains formés sur le développement durable par la BAD à Abidjan

Vingt et sept journalistes issus de différentes régions de l’Afrique ont entamé jeudi au siège de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan, une formation sur les questions du développement durable avec à la clé la visite d’un pôle de croissance à Yamoussoukro.Durant trois jours, ces journalistes seront instruits sur le  développement durable et le Programme High 5 de la BAD, la feuille de  route de l’institution financière, qui met l’accent sur cinq grandes  priorités pour transformer la qualité de vie des populations  africaines. 

Les High 5 prônent notamment une  croissance inclusive et verte. Elles allient l’Agenda 2030 de  l’Organisation des Nations-Unies (ONU) ainsi que l’Accord de Paris sur  le climat à l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA). 

Cet  atelier vise à amener les journalistes participants, au-delà des  déclarations et des communiqués de presse, à diagnostiquer les besoins  réels des communautés à travers l’Afrique, avec des regards de décideurs  pour comprendre que le monde des affaires peut jouer un rôle dans le  développement durable.  

A Yamoussoukro, la  capitale politique du pays, située dans le centre ivoirien, les  journalistes auront à faire, vendredi, un reportage dénommé « Projet  Bélier ». Cela devrait leur permettre d’enquêter, analyser et de rendre  compte dans des groupes de travail. 

Selon  Victor Oladokun, directeur de la communication et des relations  extérieures de la BAD, « les journalistes ont un rôle critique dans le  plaidoyer » pour une croissance inclusive et un développement durable du  continent. 

La formation, faite en  collaboration avec la Fondation Reuters, propose des outils et des  astuces pour identifier des idées innovatrices susceptibles de répondre  aux besoins des populations dans leurs pays. Et ce, en vue de susciter  le débat autour du développement durable. 

La  Fondation Thomson Reuters, la branche caritative du Groupe Thomson  Reuters et leader mondial de l’information, propose aux journalistes  professionnels une formation continue autour de sujets diverses et du  principe d’une couverture indépendante, factuelle et fiable de  l’actualité.  

Les blogueurs centrafricains en guerre contre les messages haineux sur les réseaux sociaux

L’Association des blogueurs centrafricains (ABCA) a lancé une campagne contre les fausses nouvelles (fake news) et les messages de haine sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube), a constaté APA.Cette campagne placée sous le slogan « Stop Fake News RCA » vise à démentir les fausses informations, les images intox et à dénoncer les messages de haine sur ces médias. Elle vise aussi à sensibiliser les utilisateurs web et des réseaux sociaux sur les bienfaits de cet outil et sur la culture de l’information.

En Centrafrique, les réseaux sociaux sont devenus un lieu par excellence de diffusion des messages de haine mais aussi des amplificateurs des fake news. Les chantages pour les pro-religieux et certains hommes politiques sont également légions sur les médias sociaux d’où le lancement de cette campagne pour lutter contre ce phénomène qui sabote la cohésion sociale en Centrafrique.

Faits divers et lutte contre la corruption à la Une au Burkina

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent l’actualité nationale marquée par la conférence de presse animée, la veille, par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) à propos d’une affaire de fraude dans le domaine de l’or, et les faits divers relatifs à des accidents de la circulation.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) présente titre : «Brigade de terrassement et de la voirie de la commune: Un engin lourd crée la panique à Logofourousso». Le journal souligne que les faits se sont déroulés hier lundi dans un village à proximité de Bobo-Dioulasso.

Dans sa rubrique ‘’Révélations », le journal privé Le Pays évoque deux autres cas d’accident de la circulation qui se sont déroulés à Ouagadougou, sous le titre : «Ouaga 2000 et Kossodo : Des poids lourds font trois victimes».

Pendant ce temps, Le Quotidien renseigne : «Patte-dOie/Ouaga : 1 camion benne tue une jeune fille et écrase deux tricycles». 

Le Pays aborde la conférence de presse animée, hier lundi à Ouagadougou, par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) à propos d’une affaire de fraude dans le domaine de l’or.

Le confrère met en exergue : «Affaire exportation charbon fin de IAMGOLD Essakane : +l’intention de fraude existe+, selon le REN-LAC».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso arbore : «Le REN-LAC condamne le pillage des ressources minières», tandis que le quotidien à capitaux publics Sidwaya laisse lire : «Affaire +charbon fin+ : Le REN-LAC veut +toute la lumière+».

Le journal cité en second lieu, fait remarquer que la gouvernance du régime actuel «ne satisfait point» le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC). 

«Il l’a fait savoir, le lundi 27 mai 2019, à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse qui lui a permis de se prononcer sur la crise au sein de l’appareil judiciaire, les «recrutements frauduleux» à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et l’affaire d’exportation de charbon fin de la société minière Iamgold Essakane SA », relate Sidwaya.

A en croire le confrère, sur ce dernier point, le Secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo, a laissé entendre qu’il y a eu +bel et bien tentative d’exportation frauduleuse d’or de la part d’Essakane SA+».

Le rapprochement Bédié-Gbagbo et les événements de Béoumi à la Une des journaux ivoiriens

Le rapprochement entre Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, respectivement président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir) et du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), matérialisé, hier, à Daoukro (Centre-Est) par la signature d’un accord de collaboration entre les deux formations politiques ainsi que la sortie du procureur de Bouaké suite aux événements de Béoumi font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Hier à Daoukro, le conclave Bédié-émissaires de Gbagbo verrouillé:  Voici les grandes décisions arrêtées par les deux hommes », renseigne Soir Info, ajoutant que sur la situation politique du pays Bédié et Gbagbo prennent « d’importantes décisions ».

« Ce qui s’est passé hier à Daoukro », reprend L’Inter au moment où LG Infos s’invite dans les coulisses de la rencontre entre le secrétaire général du FPI, Assoa Adou (l’émissaire de Gbagbo) et Henri Konan Bédié, faisant ainsi ressortir ce que le président du PDCI a dit à Gbagbo.

« PDCI/FPI : l’union sacrée se met en place. Le duo Bédié-Gbagbo pour 2020 mais pour la réconciliation vraie des Ivoiriens d’abord », affiche de son côté Le Nouveau Réveil, là où Le Quotidien d’Abidjan soutient que Gbagbo et Bédié « bouclent tout » sur la présidentielle de 2020, lors de la rencontre de Daoukro.

Ce qui fait dire à Le Temps que le FPI et le PDCI scellent le sort du RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix) après la rencontre politique décisive d’hier, au cours de laquelle Gbagbo et Bédié se sont parlé au téléphone.

Les journaux ivoiriens s’intéressent, également, à la sortie médiatique du procureur de la République Près le Tribunal de Bouaké sur les violences meurtrières de Béoumi dont le dernier bilan officiel fait état de 11 morts, 108 blessés et d’importants dégâts matériels.

18 personnes interpellées suite aux affrontements de Béoumi, informe à ce propos L’Inter qui complète avec  « la mise en garde » du procureur contre les instigateurs de ce conflit communautaire.

« Ceux qui ont planifié et coordonné les tueries de Béoumi sont recherchés », a prévenu le procureur Braman Koné, selon L’Intelligent d’Abidjan.

Pour sa part, dans une interview parue dans Le Patriote, le cadre du RHDP, Joël N’Guessan reste catégorique en affirmant que « ce sont des cadres du PDCI qui sont à la base » des violences de Béoumi. « Ne comptez pas sur Bédié pour fédérer les Ivoiriens (…) Simone Gbagbo n’aurait pas dû sortir de prison », fustige-t-il ensuite dans ce journal.

L’adhésion du président du Sénat au RHDP et la mission du FPI de Gbagbo chez Bédié font la Une des journaux ivoiriens

L’adhésion au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) de Jeannot Kouadio Ahoussou, président du Sénat et vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir) ainsi que la mission envoyée par l’ancien président Laurent Gbagbo, également président en exercice d’une faction du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) chez Henri Konan Bédié (président du PDCI) font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.« Sénat : Ahoussou Jeannot quitte le PDCI pour le RHDP », annonce Aujourd’hui. « Je rejoins les Houphouëtises », confirme M. Ahoussou en couverture de L’Expression. Ce qui fait dire à Le Rassemblement, qu’après « 40 jours d’hésitation, enfin, Ahoussou dit oui au RHDP ».

 Entre le bien et le mal, le fils de Raviart (Centre-Est) a choisi, commente par la suite le confrère avant de s’interroger sur ce qui reste finalement du PDCI-Daoukro ? .

Faisant ensuite un bond en avant, ce journal propose à son lectorat ce que les pro-Bédié vont raconter sur cette histoire. De toutes les façons « je n’ai pas peur et je vais assumer jusqu’au bout » car « les premiers textes du RHDP, c’était chez moi à la maison », répond le président du Sénat de Côte d’Ivoire dans les colonnes de Le Jour Plus.

Pour sa part, LG Infos pense qu’après avoir été recruté pour accompagner Gon en 2020, « Ahoussou va se griller comme Duncan ».

La presse ivoirienne s’intéresse également au rapprochement en cours entre Laurent Gbagbo du FPI et Henri Konan Bédié du PDCI.

A ce sujet, Le Quotidien d’Abidjan estime que Gbagbo et Bédié préparent « un grand coup » après la rencontre de Bruxelles. Après la visite de Guikahué à Bruxelles, Gbagbo envoie une délégation chez Bédié, repend Le Temps, selon qui, un chamboulement du paysage politique est en train de se dessiner en Côte d’Ivoire.

Gbagbo dépêche Assoa Adou (ndlr : le secrétaire général du FPI) chez Bédié, précise pour sa part L’Inter.

La situation sécuritaire de la Côte d’Ivoire à la Une des journaux

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national se font l’écho de la situation sécuritaire du pays, quelques jours après les conflits intercommunautaires de Béoumi (Centre-Nord) et Kocoumbo (Centre) ainsi que les tensions enregistrées à Attécoubé dans le district d’Abidjan (Sud) entre populations civiles et policiers.« Tensions sociopolitiques : le régime rend la Côte d’Ivoire ingouvernable », écrit LG Infos qui constate que « Ouattara rattrapé par ses propres paroles ». Le confrère apprend également à ses lecteurs que trois groupes parlementaires accusent le gouvernement.

« Situation sécuritaire en Côte d’Ivoire : les députés de l’opposition dénoncent le laxisme du gouvernement », renchérit Notre Voie, selon qui les conflits intercommunautaires sanglants répertoriés dans le pays sont les conséquences du désarmement raté.   

« Bouna 2016, Kanakono 2017, Bangolo 2018, Béoumi 2019 : pourquoi le pays s’embrase sous le régime RDR (Rassemblement des républicains) », s’interroge pour sa part Le Quotidien d’Abidjan à côté de Le Nouveau Réveil qui pense que les crises de Béoumi et Sakassou (ndlr : guerre de succession à la tête du royaume Baoulé) ont été suscitées pour « le contrôle du V Baoulé ».

« L’armée assiège Béoumi» une semaine après les affrontements intercommunautaires qui ont fait 10 morts, une centaine de blessés et d’importants dégâts matériels dans ce département de la région de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), souligne à son tour Générations Nouvelles.

Ce qui fait dire à Soir Info qu’un « sérieux danger plane sur la Côte d’Ivoire ».

Menu diversifié à la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national offrent un menu diversifié allant de la politique à la justice militaire en passant par la sécurité et des faits de société.« La guerre entre l’ex-président de l’Assemblée nationale et le président Ouattara fait rage. Le régime menace de remettre Guillaume Soro à la CPI (Cour pénale internationale) », barre en Une LG Infos, expliquant « ce qui a déclenché toute cette affaire et les crimes qui sont imputés à l’ex-chef rebelle ».

Au même moment, Le Quotidien d’Abidjan se fait l’écho du « mauvais coup que Soro prépare contre Ouattara ». Ce qui fait dire à Générations Nouvelles que Soro prend « une mesure importante ».

Toujours en page politique, LG Infos revient sur l’annonce de l’adhésion prochaine du président du sénat au RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix), relevant à ce sujet, pourquoi Jeannot Ahoussou Kouadio « lâche Bédié pour Ouattara ». 

Entre autres raisons, explique à son tour Le Patriote, voila déjà 8 ans (21 mai 2011-21 mai 2019) que Ouattara « reconstruit la Côte d’Ivoire » en développant, construisant, sécurisant, rassemblant, créant des emplois et en faisant rayonner ce pays aux yeux du monde.        

Le Temps s’invite de son côté à la séance plénière de l’Assemblée nationale, où selon lui, 89 députés de l’opposition ont boycotté, hier, Amadou Soumahoro.

« Je suis ouvert aux discussions », répond le président Soumahoro en Une de L’Inter, là où Le Nouveau Réveil reprend une déclaration du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir) dans laquelle son président Konan Bédié interpelle Alassane Ouattara sur les récents événements de Béoumi.

« A l’instar de Béoumi, toutes les régions de Côte d’Ivoire sont-elles infestées de caches d’armes ? », interroge M. Bédié dans cette communication reprise par ce journal proche de son parti.

En page justice, Le Jour Plus s’intéresse à la rentrée judiciaire du tribunal militaire d’Abidjan où s’ouvrira près de 200 procès dont celui d’un officier supérieur qui est poursuivi pour escroquerie d’un milliard de francs CFA.

« Vol d’argent dans l’armée : Morou Ouattara, deux autres officiers ainsi qu’un gendarme qui a escroqué 1 milliard FCFA devant le juge », renchérit L’Inter.

La situation sécuritaire du pays intéresse également les journaux ivoiriens. A ce propos, Le Temps rapporte qu’en visite à Abidjan, le ministre français de l’intérieur très inquiet, affirme qu’« il y a de réels risques en Côte d’Ivoire ».

Le confrère croit ensuite savoir ce que l’émissaire du gouvernement français a dit à Ouattara sur cette affaire.  

Concernant les faits de société, Le Rassemblement consacre sa Une aux événements de Béoumi où le bilan s’est alourdit à 10 morts et 104 blessés, selon le confrère.

Dans ce département de la région de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), théâtre d’un conflit intercommunautaire la semaine dernière, des corps n’ont pas été encore identifiés et des comités d’écoute ont été installés sur le terrain, ajoute ce journal, qui livre tout sur la réunion des cadres de la région sur cette situation.

Soir Info poursuit dans le même élan en écrivant : après Béoumi, Kocoumbo explose. Le poste de gendarmerie et la mairie de cette ville du Centre ivoirien ont été vandalisés, tandis que des affrontements avec les forces de l’ordre ont fait 1 mort, affiche le journal indépendant.

Soir Info enchaîne avec la situation d’Attécoubé (District d’Abidjan, Sud) où des blessés ont été enregistrés après une descente des populations dans la rue contre les microbes (jeunes délinquants armés d’armes blanches).

« Affrontements interethniques : après Béoumi des violences éclatent à Kocoumbo, faisant un mort et des commerces saccagés », reprend à son tour Le Temps.

Ce qui fait écrire à LG Infos que les ivoiriens sont unanimes sur la responsabilité du pouvoir après les affrontements meurtriers à Béoumi.

L’installation des nouveaux députés à la Une de la presse béninoise

La prestation de serment des députés, ce jeudi au Palais des Gouverneurs des députés de Porto-Novo, pour la nouvelle législature est le sujet le plus en vue dans les quotidiens béninois parvenus à APA.« Les nouveaux députés s’installent ce jour », titre L’Evènement du Jour, notant que les députés de la 8e législature prennent fonction pour un mandat de quatre ans.

C’est « Le Grand Jour », d’après Soleil Levant qui souligne par ailleurs que ces élus issus des élections législatives du 28 avril dernier seront installés lors d’une cérémonie fort simple marquée par un seul discours. Il sera prononcé, renseigne le journal, par le doyen d’âge en vertu des dispositions de l’article 6 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale

Pour sa part, Le Matinal note que c’est « un grand jour à Porto-Novo » car cette installation consacre le nouveau départ politique au Bénin.

Bénin Intelligent voit ainsi « une classe politique plus lisible » et appelle par ailleurs les militants de l’opposition à ne pas s’ériger en obstacle.

Toutefois « l’armée est en alerte », note Le Télégramme, soulignant également que les écoles seront fermées ce jeudi.

Cette situation fait dire à L’Afrique en Marche que Porto-Novo est quadrillé à cause de la « rentrée pour députés mal élus ».

Faits sociaux et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent l’actualité nationale dominée par des sujets liés à la politique et aux faits de société.«Crise à La Poste Burkina : le gouvernement invite les agents à reprendre le travail», arbore le quotidien à capitaux publics Sidwaya, soulignant que le sujet a été évoqué en conseil des ministres, hier mercredi.

Le même journal indique que les agents de La Poste Burkina Faso  rejettent le nouveau statut de la société, adopté le 14 mai dernier et refusent de reprendre le service.

Sidwaya rapporte que les agents, en grève depuis une semaine, «étaient toujours massés, hier mercredi à la Bourse de travail pour exiger le départ pur et simple du Directeur général (DG) Nabi Issa Coulibaly».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle du phénomène de «l’incivisme criard» dans la circulation, notamment, à Bobo-Dioulasso (2e ville).

Ce journal consacre sa manchette aux attaques terroristes aux Centre-Nord du Burkina Faso, citant le maire de Dablo, Ousmane Zango qui déclare que «le moindre bruit de moto sème maintenant la panique».

Pendant ce temps, Le Pays titre à sa Une : «Burkina-Mali : L’UE préoccupée par la montée des violences terroristes et communautaires».

En politique, Pays publie une déclaration du Parti du peuple républicain (PPR) qui revient sur les attaques que connait le Burkina Faso, sous le titre : «Le PPR se félicite du +nouveau langage de l’opposition+».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il informe que le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré sera face aux députés, ce jeudi, pour son Discours sur la situation de la Nation (DSN).

Dans son ‘’L’autre Regard », Sidwaya fait remarquer qu’il s’agit pour le chef du gouvernement burkinabè, de dresser l’«Autopsie d’une nation en guerre».

Pour le commentateur de Sidwaya, «là-dessus, son diagnostic, tout comme ses propositions à remettre  le pays sur les rails, sont fortement attendus du peuple burkinabè».

Economie, CNI et politique se partagent la Une des journaux ivoiriens

L’économie, le renouvellement de la Carte nationale d’identité (CNI) et des sujets de politique nationale se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.« Lutte contre le chômage : 150 milliards FCFA investis pour créer 10 000 emplois en Côte d’Ivoire », rapporte Le Patriote, ajoutant que le Premier ministre a inauguré une usine à la mine d’or d’Ity.

A cette occasion, poursuit Soir Info, M. Gon Coulibaly a dit que « la production d’or est en hausse de 249% » en Côte d’Ivoire.

Ces informations économiques ne semblent pas être d’un grand intérêt pour Le Nouveau Réveil qui préfère consacrer sa Une au renouvellement des Cartes nationales d’identité (CNI).

A ce sujet, ce journal proche du PDCI se demande si la somme de 5000 FCFA exigée par le gouvernement pour cette opération est la taxe ou le péage sur la nationalité.  A quoi servent tous ces impôts, ces cotisations, sociales, ces faux frais imposés tous les jours ?, interroge ensuite ce quotidien.

Aucune réponse à ces inquiétudes en couverture de L’Inter, qui ouvre plutôt la page politique du jour avec des échos de l’Assemblée nationale, où, une « confusion totale » règne autour du nouveau bureau.

A ce propos, poursuit le journal indépendant, les 2 dames députées du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) à l’origine de ce remue-ménage font des confidences. Ce qui fait dire à Le Nouveau Réveil qu’après leur « niet » au président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, le président du PDCI, Henri Konan Bédié félicite à Daoukro les députés Anigo épouse Attoungbré et Camara Kinaya.

Tout autre son de grelot du côté de Soir Info, qui, après s’être télé-déporté, hier, à Katiola dans « le mystère » qui a plané « autour d’un conclave de Soro et ses hommes dans la ville » se charge ensuite de le raconter dans les moindres détails.   

A son tour, Le Temps s’essaie à la télépathie en s’invitant dans la tête de Jeannot Kouadio Ahoussou, le président du Sénat de Côte d’Ivoire.

Tiraillé entre Bédié et Ouattara, Ahoussou Jeannot, à bout de nerf, craque, soutient ce canard proche du FPI (Front populaire ivoirien) de Gbagbo. Il est fatigué de la pression, de l’intimidation, des menaces, et de ce que Alassane Ouattara exige de lui au quotidien, s’offusque ensuite le confrère à la place de M. Ahoussou. Finalement, conclut ce journal, voici ce que le président du Sénat a décidé de faire.

Présentation à Abidjan d’un magazine dédié aux bâtiments et travaux publics

Le secteur de la presse en Côte d’Ivoire s’est enrichi, vendredi, par la parution d’un magazine dédié à l’écosystème du Bâtiments et des travaux publics.Dénommé «Le Compagnon», ce magazine a été présenté lors d’une cérémonie dans les locaux de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien).

Selon  le Président du Comité scientifique de ce nouveau magazine,  Lamine Koné,  cet instrument est né de la volonté des acteurs du secteur réunis au sein du Groupement ivoirien du Bâtiment et des Travaux Publics (GIBTP), présidé par Philippe Eponon. 

« Il était important d’avoir  un outil important qui puisse présenter l’activité du secteur  qui contribue à la croissance de la Côte d’Ivoire, présenter également ces acteurs, les technologies », a indiqué M. Koné.

Sur son importance, le Président du comité scientifique a fait remarquer que « c’est un  Compagnon, un outil d’accompagnement des acteurs  ».

Il  sera un outil qui constituera une lucarne pour «ses membres, les actions, les enjeux et opportunités du secteur ».

Par ailleurs, Lamine Koné a précisé qu’il s’agit d’un « trimestriel (….) imprimé à 2000 exemplaires, avec 84 pages pour le premier numéro 00 comportant 13 rubriques ». «L’ambition est d’aller à 100 pages », a-t-il précisé.

 Le Président de cette faitière d’opérateurs économiques évoluant dans le secteur du bâtiment  et des  travaux publics, Philippe Eponon, a salué le résultat de son équipe, composé d’experts et de journalistes professionnelles.

« L’objectif est atteint. Nous avons réussi à mettre en place le Compagnon dédié exclusivement  à l’écosystème du bâtiment  », s’est félicité M. Eponon, par ailleurs  Directeur de publication de ce magazine.  Pour lui, ce magazine comble un vide de ce secteur.

« Le secteur était l’un des rares à ne pas disposer de canal de communication. C’est un outil important d’informations et de formation»,  a fait remarquer le Directeur de publication qui relève le dynamisme de son secteur.

 Le premier numéro du magazine est dédié aux enjeux et défis du BTP. « Le dossier », « l’actualité du secteur»,  « matériaux et matériels », la formation sont entre autres les rubriques de cette publication.

Une note sur la situation économique en Côte d’Ivoire 2017-2018 , du ministère de l’économie et des finances  rapporté par le GIBTP situe la progression de l’industrie du BTP en 2016 à + 22,1% dans le secteur secondaire qui lui-même connaît une progression de +15,2%.

Une estimation de +12,1% de progression en 2017,  quand les prévisions de 2018 sont de 21% à l’intérieur du secteur  secondaire. Les perspectives de 2019-2020 sont de l’ordre de +18,2% au sein d’un secteur secondaire en progression annuelle de 10 ,3%.

Amadou Gon, Amadou Soumahoro et Guillaume Soro à la Une des journaux ivoiriens

Le Premier ministre (PM) Amadou Gon Coulibaly dit AGC ainsi que le Président de l’Assemblée nationale (PAN), Amadou Soumahoro et son prédécesseur Guillaume Kigbafori Soro se côtoient à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Election présidentielle de 2020 : Oui, Gon est bel et bien pré-si-den-ti-able », insiste Le Mandat en réponse à Le Nouveau Réveil qui dans sa livraison d’hier se demandait si le PM Amadou Gon Coulibaly est présidentiable.

« AGC peut bel et bien battre Bédié ou n’importe quel candidat du PDCI-Daoukro en 2020 », contre-attaque à son tour le président du conseil régional du Hambol, Kalil Konaté en couverture de L’Intelligent d’Abidjan. « Gon est un homme de mission », recadre L’Expression.

Au plan parlementaire, la presse revient sur les deux postes occupés par la Côte d’Ivoire au parlement de la CEDEAO.

La CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et L’UA (l’Union africaine) « humilient notre président de l’Assemblée nationale », écrit Le Nouveau Réveil, ajout que Amadou Soumahoro voulait imposer des députés RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix) au détriment des autres.

La CEDEAO dit « niet » à Amadou Soumahoro après une tentative du régime ivoirien de remplacer deux députés du PDCI au parlement de cette institution sous-régionale, renchérit LG Infos, qui parle à cet effet de « fiasco et humiliation » pour le RHDP.

Ce qui fait dire à Notre Voie que M. Soumahoro signe ses premiers échecs à la tête du parlement ivoirien après ce désaveu de la CEDEAO.

Des journaux s’intéressent également à la sortie de Guillaume Soro contre le commandant supérieur de la gendarmerie. A ce propos, Le Jour Plus revient sur « le curieux » appel de Gullaume Soro au 1er responsable de la gendarmerie nationale, quand Générations Nouvelles croit savoir Pourquoi l’ex-PAN a interpellé Apalo Touré depuis Niakaramandougou, dans le Nord du pays, où il était en tournée politique.

En liberté sous conditions, l’ancien président Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé occupent aussi une place de choix à la Une des tabloïds ivoiriens.

Acquittés et en liberté conditionnelle, quelque chose se prépare pour Gbagbo et Blé, révèle à ce propos L’Inter, dévoilant les identités de ceux qui sont à la manœuvre pour cela.

A son tour, Soir Info livre les dernières révélations dans l’affaire Gbagbo et Blé, là où Le Quotidien d’Abidjan dit savoir ce qui va se passer « réellement » dans cette affaire impliquant les deux anciens pensionnaires de la Cour pénale internationale (CPI).

Exonération des droits de douanes sur les équipements de réception de la TNT (Gouvernement)

Le gouvernement ivoirien a décidé, mercredi, de l’exonération des droits de douanes et de taxes sur la valeur ajoutée (TVA), des appareils nécessaires à la réception de la Télévision numérique terrestre (TNT). « Le processus de migration en cours vers la TNT et  l’extension définitif du système  en vigueur de diffusion analogique fixé au 17 juin 2020 par l’Union internationale des télécommunications(UIT) invitent les ménages, l’obligation d’acquérir les équipements adaptés  à la réception du signal en remplacement des analogiques actuels », a expliqué au terme du Conseil des ministres hebdomadaire, le ministre de la communication et des médias, Sidi Touré, également porte-parole du gouvernement.

Ainsi, «  en vue de faciliter aux ménages l’acquisition d’équipements adaptés à la réception du signal de la Télévision Numérique Terrestre à des prix abordables, le Conseil a décidé de l’exonération des droits de douanes et de la TVA sur les décodeurs et les antennes nécessaires à la réception du signal de la TNT diffusée à partir de la Côte d’Ivoire ».

M. Touré, a rappelé que la Côte d’Ivoire « ayant souscrit à la démarche de réception  du signal analytique de migration vers la TNT ».

« Il fait l’effort d’exonérer ces différents appareillage pour un accès à moindre coût de la TNT », ajoute Sidi Touré.

« Pour cette migration, il va falloir acquérir  des instruments tels que les décodeurs, les antennes pour ne pas rester en marge de la démarche qui a été entreprise dans la sous-région », a conclu le porte-parole du gouvernement.

Le Centre national de la télévision numérique a été inauguré, en février à Abidjan, par le chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly, donnant ainsi un coup d’accélérateur au processus de libéralisation de l’espace audiovisuel avec le lancement de la télévision numérique terrestre (TNT).

La version française des films de Nollywood « faite au VITIB » en Côte d’Ivoire

La version française des films de Nollywood est « faite au VITIB », le Village des technologies de l’information et de la biotechnologie (VITIB), à Grand-Bassam, au Sud-Est d’Abidjan, a indiqué lundi le directeur général du VITIB, Philippe Pango.« Peu de gens le savent, mais tous les films de la chaîne nigériane Nollywood que vous écoutez en français,  la version française est faite au VITIB», a fait savoir M. Pango, lors d’une présentation de ce village technologique à l’occasion d’un forum d’Affaires ivoiro-mauricien.  

Selon le directeur général du VITIB, Philippe Pango, « il y a des acteurs et des actrices (ainsi que) des réalisateurs et tout l’équipement qu’il faut » pour la production cinématographique et le doublage des films sur ce site.

« C’est entièrement fait en français au VITIB, chez nous », a-t-il insisté. Ces productions sont réalisées notamment par Europa Dubbing, un groupe spécialisé dans le doublage de films, qui s’est installé sur ce parc technologique.  

Le VITIB accueille des entreprises du secteur des TIC et de la biotechnologie. Une trentaine de structures nationales et internationales y sont déjà installées sur ce site où quatre usines pharmaceutiques sont en construction.

Les entreprises agréées au VITIB bénéficient d’avantages fiscaux et douaniers. Ce hub numérique se veut une cité technologique où on y travaille, un espace où on y vie et on y s’amuse, une zone administrative, de TIC et de production, a souligné M. Pango. 

L’Etat de Côte d’Ivoire a investi 18 milliards de FCFA pour les travaux d’aménagement, les routes, le raccordement à l’eau, l’électricité et les  fibres optiques. Aujourd’hui, 180 hectares viabilisés sont prêts à recevoir des entreprises dans ce village technologique, assure M. Pango.  

Ouverture à Abidjan d’un atelier régional de l’UIT sur les statistiques des TIC pour l’Afrique

Un atelier régional de l’Union internationale des télécommunications (UIT) sur les statistiques des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour l’Afrique s’est ouvert, lundi à Abidjan, avec la participation de plusieurs pays du continent, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet atelier de trois jours qui vise à renforcer la capacité des pays à produire des statistiques et des indicateurs nationaux sur les télécommunications et les TIC est destiné aux experts chargés de collecter ou de produire de telles statistiques dans les ministères, les agences de régulation et les bureaux nationaux de statistiques.

«L’événement de ce jour illustre encore bien les nombreuses actions par lesquelles, l’UIT à travers le Bureau régional pour l’Afrique entend contribuer au renforcement des capacités dans la sous-région ouest-africaine dans divers domaines, notamment celui des statistiques », a déclaré à l’ouverture des travaux, le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI)  Gabriel Amon Diéméléou Bilé.

« Pour évaluer l’impact des TIC sur le développement économique et social, il est indispensable de disposer de statistiques à travers des indicateurs crédibles », a-t-il poursuivi, soutenant que « sans statistiques, il est impossible de mesurer les progrès accomplis ou d’élaborer des politiques et des programmes efficaces pour améliorer le niveau de vie des populations ».

Selon M. Bilé, ces trois jours d’échanges devront permettre aux participants de «déterminer des statistiques pertinentes et fiables pour un développement maîtrisé et harmonieux des TIC dans nos pays », et de «partager leurs expériences respectives en la matière ».

Martin Schaaper, analyste principal dans le domaine des TIC à l’UIT, s’est félicité de la tenue de cet atelier à Abidjan, relevant l’importance des indicateurs en matière de développement économique et social.

Dans le même élan, Henri Djoman, Directeur de cabinet du ministre ivoirien de l’économie numérique et de la Poste a salué l’indice IDI publié par l’UIT qui « nous permet de disposer de statistiques comparables à l’échelle mondiale ».

Au regard de cet indice, a-t-il indiqué, « il me parait opportun de souligner que le niveau de maturité numérique de la Côte d’Ivoire s’améliore d’année en année, en témoigne la hausse régulière de la valeur de son IDI ».

En effet, la valeur de l’IDI de la Côte d’Ivoire est passée de 1,80 en 2013 à 3,14 en 2017, ce qui lui a permis de faire un bond qualitatif en gagnant 20 places au plan mondial en 4 ans. « Ces résultats ont été possibles grâce aux efforts conjugués des différents acteurs du secteur, notamment l’Etat de Côte d’Ivoire, les opérateurs de télécommunication et le régulateur, ARTCI », a ajouté M. Djoman.

Au cours de ces cinq dernières années, la Côte d’Ivoire a connu un taux de croissance moyen de 8 à 9%. Le secteur du numérique a su se hisser parmi les secteurs les plus performants avec une contribution au Produit intérieur brut (PIB) estimée à 9% et la perspective de porter ce taux à 15% dans les cinq prochaines années.

Les experts échangeront sur l’aperçu des travaux de l’UIT sur les statistiques des TIC, les indices composites, l’indice de développement des TIC, les indicateurs sur le réseau de téléphonie fixe.

Le réseau cellulaire mobile et la largeur de la bande internationale, le Big Data, les indicateurs relatifs à l’accès des ménages et des particuliers aux TIC et de l’utilisation de ces technologies inclus dans l’indice de développement des TIC, seront également débattus au cours des travaux.  

L’Assemblée nationale et l’école Sainte Jeanne d’Arc se partagent la Une au Sénégal

La réforme constitutionnelle devant permettre, entre autres, la suppression du poste de Premier ministre et qui doit être votée ce samedi par l’Assemblée nationale, ainsi que la polémique sur l’interdiction du voile à l’école privée-catholique Jeanne d’Arc de Dakar, alimentent la presse sénégalaise parue samedi.« Assemblée-Le projet de loi en plénière aujourd’hui : Prière mortuaire », titre Le Quotidien, rappelant qu’en cas d’adoption, le poste de Premier ministre va disparaître et le président de la République sera maître de tous les pouvoirs.

Toutefois, nos confrères notent que des mouvements citoyens comptent tenter un « 4 mai » comme un 23 juin. « Mais, écrit Le Quotidien, ça risque de finir comme le 19 avril 2018, lors du vote de la loi sur le parrainage ».

« Vote du projet de loi constitutionnelle n°07/2019 : Enterrement sous haute tension », lit-on à la Une de L’Observateur, qui informe que la majorité Benno est prête à porter le Pm sous terre.

Contrairement à Benno, L’Obs note que « le Cos/M23 et cie refusent le deuil de la Primature et décident de perturber la plénière ».

Pour la validation parlementaire du projet de loi portant suppression du poste de Premier ministre, Sud Quotidien met « l’Assemblée, face à ses responsabilités ! »

En attendant, Vox Populi renseigne que l’Assemblée (est) hors de portée des protestataires » car, en plus de l’Arrêté Ousmane Ngom qui interdit les manifestations au centre-ville, le Préfet de Dakar convoque une « tentative de discrédit d’une institution publique » et les « menaces de troubles à l’ordre public ».

Quoi qu’il en soit, Vox Populi précise que le « sit-in contre la suppression du poste de Pm est maintenu ».

« Suppression du poste de Pm : Jour de vérité (pour l’actuel Premier ministre) Boun Dionne », écrit EnQuête dans sa manchette.

Ce journal consacre sa Une à l’interdiction du voile à Sainte Jeanne d’Arc et note que «la polémique enfle » avec « les parents qui montent au créneau pour dénoncer une mesure discriminatoire » et « le ministre de l’Education, Mamadou Tall qui met le holà et compte faire appliquer la loi ».

Toutes choses qui font dire au Soleil que « l’Etat stoppe Jeanne d’Arc » et rappelle : « Aucun établissement public ou privé ne peut déroger au principe de laïcité de l’éducation au Sénégal ».

Faisant état de fin de polémique, L’Observateur estime que « le ministère de l’Education bénit le voile à l’institution Sainte Jeanne d’Arc ».

Pendant ce temps, Walf Quotidien revient sur l’affaire Khalifa Sall et note que le doyen des juges brise le silence ».

Ghana : les agressions contre des journalistes menacent la liberté de la presse

Le bilan enviable du Ghana en matière de liberté de la presse est menacé par les agressions et les menaces incessantes dont sont victimes les journalistes de la part de criminels, de de partis politiques et d’agences de sécurité, a déclaré vendredi à Accra, Kwame Karikari, membre du conseil de la Media Foundation for West Africa.S’exprimant lors d’une réunion avec l’Association des journalistes ghanéens (GJA) et d’autres organisations de la société civile à Accra à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, il a déclaré que le développement des agressions actuel porte gravement atteinte à la liberté de la presse au Ghana, avant d’appeler le gouvernement à élaborer des stratégies pratiques pour éradiquer ce fléau dans l’œuf.

Au Ghana, les droits de 22 journalistes ont été violés entre février et mars 2019, a indiqué vendredi le quotidien Daily Graphic.

Ce journal ajoute que 11 de ces violations sont des attaques directes, un phénomène qui a fait chuter le pays du 23e rang mondial en matière de liberté de la presse au 27e en 2019, selon le World Press Index de Reporters sans frontières.

Guinée : inauguration de la nouvelle maison de la presse

Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, le ministre guinéen de la Communication, Amara Somparé a inauguré, vendredi à Conakry, la nouvelle maison de la presse.Situé à Kipé-dadya dans la commune de Ratoma, ce bâtiment R+1 va servir d’assises aux journalistes.

RDC : Félix Tshisekedi contre un mauvais usage des réseaux sociaux

Le président congolais, Félix Tshisekedi a mis en garde les professionnels des médias contre le mauvais usage des réseaux sociaux, dans son intervention à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, vendredi 03 mai à Kinshasa.Invité par l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), le chef de l’Etat a rappelé aux journalistes qu’ils ont  le « droit d’être protégés, de parler librement ou d’investiguer », mais également « le devoir d’observer l’éthique et la déontologie pour exercer ce noble métier » aujourd’hui menacé par les réseaux sociaux.

Félix Tshisekedi a  promis des concertations prochaines avec la profession pour voir comment améliorer les conditions de travail  du journaliste dans ce pays.

Auparavant, le président de l’UNPC, Boucard Kasonga Tshilunde avait indiqué, dans son discours, que « les médias congolais sont à l’agonie, les organes de presse sont en faillite ».

Il a en outre dénoncé le fait que la loi sur l’exercice de la liberté de la presse ne soit appliquée que « quand il faut sanctionner les journalistes » alors qu’elle prévoit également des aides à la presse.

Dans un communiqué diffusé à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, l’ONG Journaliste en danger « JED » qui a fait un réquisitoire du régime du président Joseph Kabila, écrit « qu’après 18 ans de pouvoir, le président Kabila a laissé derrière lui une presse moribonde, des médias sinistrés, et des journalistes livrés à la violence d’Etat ».

Considérée comme l’un des pires pays en Afrique pour les journalistes, la RD Congo occupe la 154è place sur 180 pays, dans le dernier classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporters sans Frontières (RSF-Paris), rappelle JED.

Au total, au moins 14 journalistes ou professionnels des médias ont été tués dans des conditions qui n’ont jamais été clairement élucidées, écrit cette ONG qui demande, par conséquent,  aux nouvelles autorités du pays de rouvrir les procès de tous les journalistes assassinés sous l’ancien régime  afin que les principaux suspects répondent enfin de leurs actes.

«Le professionnalisme des journalistes burkinabè mis à rude épreuve» (ministre)

Le professionnalisme des journalistes et des médias burkinabè est mis à rude épreuve, a affirmé vendredi le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Remis Fulgance Dandjinou, dans son message à l’occasion de la 26e Journée mondiale de la liberté de presse, célébrée ce jour.«A une année d’enjeux électoraux dans notre pays et dans un contexte de crise sécuritaire et communautaire, le professionnalisme des journalistes et des médias burkinabè est mis à rude épreuve », a indiqué le ministre dans son communiqué parvenu à APA.

Pour Remis Fulgance Dandjinou, par ailleurs, porte-parole du gouvernement, les contraintes liées au devoir d’informer, aux exigences de probité, d’impartialité et d’équilibre iront croissantes à l’approche des échéances de 2020.

Il a rappelé que le Burkina Faso commémore, ce 3 mai, la journée mondiale de la liberté de presse sous le thème : «Médias et élections dans un contexte de crise sécuritaire et communautaire au Burkina Faso».

Le thème national, a fait remarquer M. Dandjinou,  permet de mener la réflexion sur l’actualité nationale, marquée par des difficultés sur le plan sécuritaire et dans le vivre-ensemble.

«Dans ce contexte, les hommes et femmes de médias se doivent de redoubler d’efforts et de professionnalisme dans le traitement de l’information afin de renforcer la cohésion sociale, socle de tout développement», a estimé le ministre.

Selon le classement mondial 2019 de Reporters sans frontière (RSF) rendu public en avril dernier, le Burkina Faso a gagné cinq places, se classant à la 36e place sur un total de 180 pays.

Le pays se positionne au 5e  rang en Afrique et au 1er rang en Afrique francophone, confortant son classement de 2018, avec la 41e  place et celui de 2017, avec la 42e place.

De l’avis du ministre, «ces avancées sont le fruit de la conjugaison des efforts renouvelés des hommes et des femmes de médias, aiguillonnés par le professionnalisme et le soutien des plus hautes autorités de notre pays, soucieuses du renforcement de la liberté d’expression et d’opinion».

Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991.

Ce fut également une réponse à l’appel de journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek (link is external) sur le pluralisme et l’indépendance des médias.

Tchad: la presse privée dénonce la « sorcellerie politique »

Des responsables d’organes de presse privés tchadiens ont organisé, vendredi à N’Djaména, un sit-in devant l’hôtel où la journée mondiale de la liberté de presse a été commémorée, pour laisser entendre leur colère contre ce qu’ils appellent la « sorcellerie politique ».Pancartes en main, directeurs de publication et rédacteurs en chef sont restés sur l’esplanade de l’hôtel pour dénoncer ce qu’ils appellent « une sorcellerie politique contre la presse privée ».

Sur leurs pancartes, on pouvait lire : « Non à ces injures incessantes à l’endroit des organes de presse privée. C’en est de trop », « subvention des médias ou rien », « la commémoration d’une journée  de liberté de la presse n’est pas une occasion de partager des pécules ».

L’un des manifestants, Juda Allahoundoum, directeur de publication de l’hebdomadaire Le visionnaire, a déclaré sans plus de détails « qu’ils sont mécontents et ont exprimé leur mécontentement à travers ce sit-in ».

Certains responsables des organes de presse regrettent que depuis quelques années, le gouvernement ne donne plus l’aide à la presse alors qu’il continue à décaisser la subvention des partis politiques et autres organisations.

Dans son discours lors de la célébration de la journée mondiale de la liberté de presse, le ministre de la Communication, Oumar Yaya Hissein a promis de transmettre les doléances des médias tchadiens aux plus hautes autorités de la République pour qu’une suite leur soit donnée.

Fête du 1er mai et mission de médiation des chefs traditionnels du Grand Sud chez Bédié font la Une des journaux ivoiriens

La célébration officielle de la fête du travail à la primature ainsi que la mission de médiation des chefs traditionnels des régions du Sud Comoé, Grands Ponts et des Lagunes à Daoukro chez le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié à la coalition au pouvoir), Henri Konan Bédié, pour rapprocher ce dernier et le président Alassane Ouattara font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.Fête du 1er mai/ Amadou Gon aux travailleurs : « la grève ne doit  pas mettre à mal la marche du pays (…) Le dialogue doit être privilégié,  l’intérêt général préservé », rapporte Le Jour Plus. Statut du  fonctionnaire, lutte contre la pauvreté, eau potable, logements, riz  avarié, stock des arriérés : « Gon Coulibaly rassure les travailleurs »  avant d’annoncer « la révision des textes législatifs et réglementaires »  suite aux grèves intempestives constatées dans les secteurs de la santé  et de l’éducation, poursuit Le Patriote. 

Ce  qui fait dire à Le Rassemblement que le Premier ministre a été «  convaincant, rassurant et ferme » lors de la célébration officielle de  la fête du travail qu’il a présidée à la primature. Fête des  travailleurs en Côte d’Ivoire : « comment Amadou Gon Coulibaly a géré son  1er mai sans Ouattara », après Ahoussou en 2012 et Duncan en 2013 et  2014, titre pour sa part L’Intelligent d’Abidjan. 

Pour  Le Temps, Alassane Ouattara a encore « dribblé » les travailleurs en  passant la main à son Premier ministre. Ce qui, selon Notre Voie, n’a  pas empêché les syndicats des travailleurs de dénoncer le « recul des  libertés » et les « fausses promesses » du gouvernement. Même son de cloche  du côté de Le Quotidien d’Abidjan qui souligne que les syndicats des  fonctionnaires « crucifient » le régime.

La  presse ivoirienne s’intéresse également à la mission de médiation  entreprise mardi par des chefs traditionnels du Grand sud chez Henri  Konan Bédié. 

Après une rencontre à Daoukro,  les chefs traditionnels s’engagent à rétablir « le pont entre Bédié et  Ouattara », titre à ce propos Le Patriote quand Soir Info entonne un  autre son de cloche.              « Les recevant à Daoukro, Bédié  refroidit les chefs du grand Sud venus négocier un rapprochement avec  Ouattara », placarde à ce sujet le confrère. 

Mission  des chefs traditionnels du Sud à Daoukro : « Bédié crache encore ses 4  vérités à Ouattara », reprend Le Quotidien d’Abidjan à côté de Le Temps  qui affirme que les émissaires de Ouattara ont été « éconduits » par  Henri Konan Bédié après être « allés faire la cour au PDCI, pour son  retour au RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et  la paix). 

« Avez-vous rappelé à Ouattara mes  sacrifices pour la paix en Côte d’Ivoire ?», a demandé le président  Bédié aux chefs du Sud, selon Le Nouveau Réveil. Ce qui fait écrire à  L’Inter que Bédié « coince » les chefs traditionnels en faisant des  révélations sur les tenants du pouvoir qui « se permettent tout ». 

Pour  sa part, Le Mandat estime que Bédié « grille » ainsi une carte pour la  réconciliation en Côte d’Ivoire, là où Le Jour Plus marque son  étonnement face à un Bédié qui pose « d’étranges conditions pour la paix  », en tentant de couvrir les malversations d’Akossi Bendjo à la mairie  du Plateau. 

Egypte: Session de formation pour les journalistes africains sur la lutte contre la corruption

Une session de formation sur la lutte contre la corruption a été organisée, mardi au siège de l’Académie nationale de lutte contre la corruption au Caire, au profit des jeunes journalistes africains.Lors de cette session de formation, les journalistes africains ont été informés des expériences de l’Autorité égyptienne de contrôle administratif dans la préparation des campagnes de sensibilisation visant à identifier les formes et méthodes de corruption, ainsi que les moyens d’inciter les citoyens à s’acquitter de leur devoir social en s’impliquant dans les efforts déployés pour l’élimination du phénomène de la corruption.

Il convient de mentionner que le Centre de formation des journalistes africains a été créé en 1977. Il a été rebaptisé du nom du « Centre de formation et des études médiatiques » en 2009. Il a pour mission de former des journalistes africains dans divers domaines lies à la sphère médiatique.

Le Conseil suprême de la régulation des médias, à travers le Centre de formation et des études médiatiques, prend toutes les dispositions pour l’organisation des sessions de formation (envoi de notifications aux ambassades d’Égypte dans divers pays africains et au ministère égyptien des Affaires étrangères….). Il prend en charge les billets d’avion pour les participants.

Dans le cadre de sa mission, le Centre prépare les programmes de formation en coordination avec des professionnels des médias écrits et audiovisuels et des universitaires spécialisés dans la communication.

Le Conseil prend également en charge les coûts des soins de santé, des analyses médicales et des interventions chirurgicales d’urgence pour les étudiants tout au long de leur séjour, ainsi que les frais de renouvellement de la carte résidence.

Le député Touré Alpha Yaya en vedette à la Une des journaux ivoiriens

Au lendemain de l’annonce de son retour au sein du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir), l’ex-proche de Guillaume Soro et député-maire de Gbon (extrême nord), Touré Alpha Yaya est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Proche de Guillaume Soro, Touré Alpha Yaya retourne au RHDP », informe Le Patriote à côté de L’Intelligent d’Abidjan qui croit savoir comment et pourquoi le député-maire de Gbon revient au RHDP.

Le Camp de Soro se vide, estime à ce propos Le Jour Plus, soulignant qu’après Sidibé Berry, c’est au tour du député-maire Touré Alpha Yaya de rejoindre le parti unifié. « Politique nationale : le député Touré Alpha Yaya lâche Soro pour le RHDP », reprend L’Inter, quand Le Rassemblement parle de coup de tonnerre dans le camp Soro, après cette douche froide pour l’ancien président de l’Assemblée nationale.

« Comité politique : Guillaume Soro lâché par un de ses fidèles compagnons », enfonce Le Sursaut. Ce qui fait dire à L’Expression que pendant que Soro « bavarde » ses lieutenants le lâchent.

« Touré Alpha Yaya ne quitte pas Soro, il a été contraint à rejoindre le RHDP », riposte pour sa part, Générations Nouvelles, précisant comment le pouvoir lui a forcé la main dans ce sens.

Les nominations de Macky Sall au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement des nominations, hier mercredi en Conseil des ministres, aux postes de directions de sociétés de proches et alliés du président Macky Sall.« Directions des sociétés nationales : Macky Sall sert ses lieutenants et alliés », titre Sud Quotidien.

Le journal rapporte en manchette qu’il s’agit de Bibi et Yaya Abdoul Kane, « deux ministres recasés », de Mameboye Diao, qui passe « du fisc aux Domaines », de Fada qui incarne « la récompense de la transhumance », de Abdoulaye Sow qui se trouve être « un fédéral au COUD (centre des œuvres universitaires) et de Pape Demba Bitèye qui est pour sa part « un homme du sérail à la Senelec (électricité) ».

Analysant ces nominations de directeurs généraux et de PCA, le quotidien national Le Soleil note que « la compétence et l’engagement (sont) primés ».

Mais pour L’AS, Macky Sall n’a fait que « redistribue(r) des bonbons ».

Pis selon Walfadjri, « Macky +case+ les recalés » et au passage… « chamboule les Directions » comme il l’a fait avec le gouvernement après sa réélection, note Vox Populi.

Ces changements à la tête de certaines directions est un « Sall recasements » en effet, tente en calembour le quotidien, soulignant ainsi que Ciré Dia (Poste), Pape Dieng (Sonacos) et Mamour Diallo (Domaines) ont été « éjectés ».

Mais EnQuête voit l’exécution de « l’acte II » du « Fast-Track », l’anglicisme gouvernemental en vogue en ce moment visant à accélérer la cadence dans les manœuvres publiques.

Sur l’organisation des élections municipales au Sénégal, L’Observateur titre sur une « perverse culture Locales », sous les manchettes : « 20 ans que les Locales ne sont pas tenues à date échue », « calcul politique contre respect du calendrier républicain » et « le budget, ce vrai faux alibi ».

En football, Record renseigne que 100 millions FCFA ont été « proposés à la FSF (Fédération sénégalaise de football) » pour le tournoi des quatre nations devant se dérouler à Accra, la capitale ghanéenne.

Par ailleurs, Stades informe que les Lions du Sénégal vont en découdre avec le Nigéria, le 16 juin prochain en Egypte, dans le cadre de leur préparation pour la CAN 2019, prévue dans ce pays.

Les journaux ivoiriens commentent le week-end pascal

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national font le compte rendu des festivités et les faits marquants du long week-end pascal.Sécurisation de la fête de pâques 2019: comment le haut commandement de l’armée a tout bouclé, titre en manchette Le Jour Plus, là où Soir Info dresse le bilan d’un week-end pascal « dramatique » avec ses 16 morts dont un médecin colonel et de nombreux maquis baoulé brulés. 

Pour sa part, Le Nouveau Réveil relate des festivités de pâques marquées par des prières, des danses et de la « bouffe partout », quand moins enthousiaste, LG Infos parle de veillée pascale «mouvementée» à Bouaké où des hommes en armes ont fait « une descente musclée dans un village ». 

De son côté, Le Patriote souligne des « fortunes diverses » pour une fête religieuse mais aussi culturelle en pays Baoulé, ethnie du Centre de la Côte d’Ivoire. Ce qui fait dire à Le Mandat que le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) fait corps avec les « populations » du pays à travers les festivités de « Paquinou » (ndlr : nom donné à la fête pascale en pays baoulé dans le Centre ivoirien). 

A ce propos, Le Rassemblement évoque « une pâque mémorable » avec le ministre Amedé Kouakou qui a renforcé la paix dans 4 régions de Côte d’Ivoire. Ce qui fait écrire à Le Temps que les festivités de « Paquinou » ont dépassé les frontières du pays Baoulé, dans le Grand-Centre ivoirien.

Les chrétiens ont célébré la résurrection du Christ, titre sobrement pour sa part, Le Quotidien d’Abidjan dans un compte rendu exclusivement tourné vers l’aspect religieux de la Pâque. « Les gens ont soif et faim de justice, d’amour et de réconciliation », a déclaré selon Le Nouveau Réveil, Mgr Jean-Pierre Kutwa, Cardinal d’Abidjan,  lors de la prière de la cérémonie officielle de la Pâque 2019.

Le chef d’Etat-major général de l’armée à la Une des journaux ivoiriens

Le chef d’Etat-major général des Forces armées de Côte d’Ivoire, le général Lassina Doumbia occupe une place de choix à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de sa première sortie médiatique.Le quotidien Le Jour Plus s’intéresse à la Formation, aux conditions de vie et de travail dans l’armée ivoirienne. A ce propos, le chef d’Etat-major général Lassina Doumbia annonce dans les colonnes de ce journal que le  « leitmotiv » de l’armée est « d’ agir pour qu’ensemble nous soyons fiers d’être des soldats ».

« L’ambiance dans les casernes est au beau fixe (…) Notre objectif, reconquérir notre fierté », renchérit le Général Doumbia dans une interview dans Le Patriote, là où le quotidien Générations Nouvelles parle d’arrestation dans l’armée et de soupçons d’attente à la sureté de l’Etat. Attention à la pression sur les soldats, fait remarquer ce journal. Ce qui fait dire à Le Rassemblement que suite aux «folles rumeurs sur l’armée », le chef d’Etat-major prévient : « laissez nous, nous reconstruire ».

« Voici les raisons de la création d’une école de guerre », explique-t-il ensuite dans les colonnes de Le Sursaut. Ce qui fait écrire à son tour à Soir Info que le général Lassina Doumbia (Cmeg) parle et fait des confidences.

Le 73è anniversaire du PDCI en exergue à la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national reviennent sur les faits qui ont marqué, hier, le 73è anniversaire du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir).« Maison du parti à Cocody : comment les 73 ans du PDCI ont été commémorés, hier », croit savoir L’Intelligent d’Abidjan.

« Bédié mobilise ses troupes à l’occasion de la commémoration des 73 ans du PDCI », précise le quotidien d’Etat Fraternité Matin. « Ne nous laissons intimider par personne », a déclaré à ce propos, le président du PDCI, Henri Konan Bédié devant ses militants, rapporte Notre Voie.

« Le PDCI est un esprit » et « cet esprit n’est ni à plagier ni à pirater », reprend Le Nouveau Réveil en citant la même source. Ce qui fait dire à LG Infos que Bédié dit ses vérités à Ouattara et Duncan.

Bédié tacle Duncan, Achi et Amichia lors de la célébration des 73 ans du PDCI, fait remarquer à son tour L’Inter, là où amusé, Le Patriote répond en affirmant que Bédié se cache derrière la vérité alors que son parti se vide chaque jour.

Bédié célèbre les 73 ans du PDCI sur des ruines, enfonce Le Mandat, quand L’Expression parle de festivités sur fond de désunion.

Pour Le Quotidien d’Abidjan, le régime n’a fait qu’arracher « les feuilles mortes » tandis que Bédié conserve le PDCI. Ce qui fait écrire à Soir Info que le PDCI se dote d’un nouvel outil de combat.

Côte d’Ivoire: l’organisation des journalistes professionnels lance ses activités de 2019

L’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI), a lancé, mardi à Abidjan, ses activités de l’année 2019 où la formation demeure une priorité.Selon le Président  de l’OJPCI,  Olivier Yro, son organisation « a toujours fait de la formation sa force motrice. Nous profitons de toutes les opportunités pour faire de la formation ».

 Sur  le choix du thème « les réponses novatrices pour une retraite garantie et rassurée » lors de ce lancement, avec une communication des responsables de la l’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat, (IPS-CGRAE), M. Yro a indiqué qu’il « participe de cette volonté de former les membres mais aussi la population ».

« La formation, l’éthique et la vraie confraternité pour la valorisation de notre profession », seront,  à en croire Olivier Yro,  les bases des activités pour cette année 2019.

L’installation de sections locales à l’intérieur du pays, la formation  à la connaissance des institutions comme la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la parution d’un journal de l’OJPCI ont été entre autres  présentées  comme activités  pour cette année. « Un journaliste a toujours une tribune pour toujours s’exprimer »,  a  précisé M. Yro concernant ce journal.

 A cette occasion, le Directeur  de la Communication du district autonome d’Abidjan, Nicolas Baba Coulibaly, représentant le Gouverneur Robert Beugré Mambé a invité les journalistes à plus de professionnalisme  dans un contexte marqué pour l’élection présidentielle de 2020.  

 « La Côte d’Ivoire est à  un tournant décisif de son histoire, nous ne devons pas prêter le flanc, soyons responsables », a-t-il exhorté.  L’OJPCI a été créée en 2009  à Abidjan.

Théophile Ahoua N’Doli en vedette à la Une des journaux ivoiriens

L’inspecteur général d’Etat et cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié au pouvoir), Théophile Ahoua N’Doli est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de sa sortie à Dimbokro, contre le président de son parti politique, Henri Konan Bédié.« Dimbokro : présentation officielle de la délégation PDCI-Renaissance. Ahoua N’Doli allume Bédié », constate Soir Info qui rapporte que en M. N’Doli, « quand on a pas construit une maison et qu’on est locataire, on ne peut chasser les autres locataires ». Ce qui fait dire à L’Inter que 24 heures après leur exclusion temporaire du PDCI, Ahoua N’Doli charge Bédié.

 Depuis Dimbokro, Ahoua N’Doli clash Bédié : « quand tu n’as pas construit une maison, tu ne chasses pas les autres locataires », reprend Le Patriote à côte de Le Temps qui explique le sens des sanctions de Bédié contre plusieurs personnalités du PDCI dont M. Ahoua N’Doli.  

« RHDP nous sommes, PDCI nous restons », a coupé court Théophile Ahoua N’Doli lors de la présentation de PDCI-Renaissance à Dimbokro, selon le journal gouvernemental Fraternité Matin.