Alassane Ouattara et Guillaume Soro se partagent la Une des journaux ivoiriens

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara et l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.« 32è sommet de l’Union africaine (Ua) à Addis-Abeba : les chefs d’Etat confient le développement de l’Afrique à Ouattara », barre en Une Le Jour Plus.

Ce qui fait dire au journal gouvernemental Fraternité Matin que l’Ua récompense la Côte d’Ivoire pour sa bonne gouvernance. A la Une de LG Infos, c’est un son de cloche différent.

Pour le confrère, le président Alassane Ouattara a couru pour se « refugier dans les bras de Macron » en France, après avoir été sonné par la grogne sociale en cours dans son pays et par les récentes critiques des Etats-Unis sur le 3è mandat de trop et d’Amnesty international qui dénonce des violations des droits de l’Homme et des harcèlements judiciaires dans son dernier rapport sur la Côte d’Ivoire.

Pour Le Patriote, ce faux débat sur le « 3è mandat » démontre bien pourquoi Ouattara « fait si peur à l’opposition ».

De son côté, Soir Info fait des révélations sur l’ancien président de l’Assemblée nationale, en titrant que ce dernier s’est retiré chez Bédié à Daoukro pour un long moment, après sa démission et la sortie de Ouattara sur Radio France internationale (RFI).

Après la sortie de route du chef de l’Etat sur RFI, en colère, Soro « crucifie » Ouattara, révèle à son tour Le Quotidien d’Abidjan à côté de Le Nouveau Réveil qui parle de jeu de ping-pong verbal entre les deux personnalités.

Ouattara parle, Soro riposte, affiche à ce propos ce journal, quand Le Temps titre que Soro répond « sèchement » à Ouattara. Ce qui fait écrire à Notre Voie que Soro raconte comment le président ivoirien l’a harcelé pour sa démission à la présidence de l’Assemblée nationale. « Le 27 janvier, le président m’a appelé en colère », rapporte L’Inter en attribuant ces propos à M. Soro.

Maky Sall prévient Ouattara, après la démission de Soro. Kagamé suit le dossier de prés, poursuit ce journal indépendant.

La répression contre les manifestants du MRC toujours à la Une au Cameroun

Aux arrêts depuis lundi au même titre que certains responsables et militants de son parti, mis en cause pour «insurrection et destruction de biens» à la suite des marches illégales organisées le 26 janvier, le sort du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et des siens continue de nourrir la controverse dans les colonnes des journaux camerounais parus mercredi.Jusque-là détenus au secret, Mutations est allé «sur les traces de Kamto» et des siens à la police judiciaire à Yaoundé, la capitale, où le moins que l’on puisse en dire est que le traitement qui leur est réservé n’est pas des plus avantageux.

Même les avocats sont empêchés de les rencontrer, s’indigne The Guardian Post, faisant par ailleurs état de moult persécutions subies par les opposants dans les cellules.

La nuit des longs couteaux s’est levée au Cameroun, s’émeut carrément Le Jour, affirmant que le régime Biya s’est résolu à décapiter le MRC en arrêtant plusieurs de ses cadres importants, désormais en détention dont des blessés par balles de la police, lors de la marche de samedi à Douala, la métropole économique et qui ont été tirés de leur lit d’hôpital par les forces de l’ordre.

Cette formation politique risque rien moins que la dissolution par le gouvernement, annonce Expression Économique, au regard de la gravité des actes de vandalisme imputés à des protestataires se réclamant d’elle dans les ambassades du Cameroun en Allemagne et en France.

Et ce n’est pas tout, lance Essingan : «Marches illégales et saccage des ambassades : Maurice Kamto et Cie risquent 15 ans de prison».

Ils vont bientôt recouvrer la liberté, tempère pour sa part InfoMatin, généralement bien introduit dans le sérail et qui explique cette mesure «va dans le sens de la recherche de l’apaisement, dans laquelle le Cameroun s’est inscrit et qui constitue son mode opératoire en matière de gestion des conflits.

«Mais, au-delà de cette quête d’apaisement, il se dit que les arguments de défense de Maurice Kamto et compagnie, face aux fins limiers de la police judiciaire, ont fortement contribué à innocenter les mis en cause. Le leader du MRC et ses partisans, tout en reconnaissant avoir ordonné les marches du 26 janvier, soutiennent n’avoir jamais été impliqués, ni de près, ni de loin, au saccage des ambassades du Cameroun à l’étranger.»

Le bihebdomadaire Repères, sous le titre «Force reste à la loi», n’est pas de cet avis qui pense que M. Kamto pourrait difficilement nier sa responsabilité dans les événements de samedi : à tout le moins, ses marches blanches ont servi de prétexte à tout ce que l’on déplore aujourd’hui, rétorque.

En juriste de haut vol, appuie la publication, Maurice Kamto sait, mieux que quiconque, que dura lex, sed lex, en d’autres termes, la loi est dure, mais c’est la loi, surtout que c’est son propre cabinet, Brain Brust, qui a hérité du marché de réforme du Code pénal qui devrait faire office de bréviaire pour le mettre face à ses responsabilités.

S’agissant des exactions commises dans les représentations diplomatiques du Cameroun à Paris et Berlin, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune se fait le relais de la «vive protestation du gouvernement», qui la veille l’a exprimé avec «un non ferme, une colère non dissimulée» aux chefs de missions diplomatiques d’Allemagne et de France.

«Paul Billa épingle la France et l’Allemagne», renchérit Émergence, qui se penche davantage sur les humiliations que subissent actuellement les cadres, militants et alliés du MRC dans les commissariats où ils sont détenus.

C’est que, constate La Nouvelle Expression, le pouvoir est pris dans un véritable tourbillon, se livrant «à un numéro d’illusionnisme», multipliant les mesures de rétorsion contre les responsables et sympathisants de la formation, interdisant l’accès aux détenus à leurs familles et avocats, interpellant des journalistes dans l’exercice de leur métier au moment même où les organisations de défense des droits de l’homme exigent la libération des manifestants.

Une «journée presse morte» décrétée en Côte d’Ivoire, lundi

Le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) a décrété le lundi prochain «journée presse morte» dans le pays pour marquer son «désaccord» sur la «réorientation de l’aide publique à l’impression » des journaux, a annoncé, jeudi, son Président, Patrice Yao.Selon M. Yao qui s’exprimait dans une conférence de presse à l’issue d’une Assemblée générale extraordinaire de son organisation, «nous avons décidé d’observer une journée presse morte le lundi 17 septembre 2018 pour marquer notre désaccord par rapport à cette décision de réorienter l’aide publique à l’impression de nos journaux».

Il n’y aura pas, lundi, des journaux dans les kiosques d’Abidjan et de l’intérieur du pays. «Il s’agit de la survie de nos entreprises (…) », a insisté le président du GEPCI sans préciser la nouvelle destination de cette aide publique.

Les éditeurs de presse qui seront reçus, vendredi à Abidjan, par le ministère de la communication et des médias, prévoient également des actions en vue de se faire payer par la Société de distribution des journaux (Edipresse). A en croire le président du GEPCI, cette entreprise étatique doit «trois mois de vente de journaux» à certains membres de son organisation.  

« Nous sommes en train de nous organiser pour avoir notre propre maison de distribution afin de maîtriser ce levier de la distribution », a conclu M. Yao.

Le GEPCI bénéficie du soutien du Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) pour mener ce «combat». « Nous soutenons fermement le GEPCI pour ce combat. Le SYNAPPCI exige le départ du GEPCI d’Edipresse qui est aujourd’hui la plaie du secteur», a dit le Secrétaire général de ce syndicat, Guillaume Gbato.

L’aide publique est accordée aux entreprises privées de presse, aux radios non commerciales et aux organisations professionnelles à l’instar du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), du Syndicat national de la presse privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) ou encore de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (OLPED) dans le cadre du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) mis en place par l’Etat en 2007.

Pour les entreprises de presse écrite, cette aide sert à six mois d’impression. Le montant est directement verser à l’imprimeur par le FSDP. En 2017, le FSDP a octroyé  des dons et subventions d’une valeur totale de plus  d’un milliard de FCFA aux entreprises de presse et organisations  professionnelles. Ce montant prend en compte une subvention de six mois d’impression des journaux au profit de  22 entreprises de presse privées toute ligne éditoriale confondue pour  un total d’un peu plus de 701 millions de FCFA.

Le FSDP a pour objet de faciliter, par ses concours, la mise en œuvre  des interventions structurelles de développement du secteur de la presse  et de l’audiovisuel afin d’assurer aux entreprises des secteurs  concernés, l’égalité et la libre concurrence, dans le cadre de la  mission d’intérêt général de la presse. Le FSDP a été voulu par le Gouvernement ivoirien, en accord avec les organisations de profesionnels de la presse,  en 2007. 

Lancement à Abidjan des activités d’une ONG pour renforcer les capacités des journalistes

L’ONG «Cap médias et développement», une organisation dont l’objectif principal est de défendre la liberté des médias, de renforcer leurs capacités et d’accompagner les collectivités territoriales dans leurs actions de communication, a lancé officiellement ses activités à Abidjan par la présentation de ses projets.Selon un communiqué transmis jeudi à APA, l’un des objectifs visés par cette ONG est « le renforcement et le développement des capacités rédactionnelles des journalistes et le respect de l’éthique et de la déontologie ».

Le texte ajoute également que « Cap Médias et développement » entend, par ailleurs, œuvrer à la formation des chargés de communication et des animateurs de radios, à la défense de la liberté des hommes de médias et à l’assistance technique des collectivités territoriales.

En outre, elle lutte contre la pauvreté en milieu rural, promeut  le développement rural ainsi que la santé communautaire et l’éducation à l’environnement.

Créée en septembre 2016 et présidée par le journaliste Mathieu Ekra, l’ONG « Cap médias et développement » qui est basée à Abidjan, regroupe des hommes de médias et des spécialistes des collectivités territoriales.

La politique nationale s’impose à la Une des journaux ivoiriens

La politique nationale avec sa nouvelle configuration marquée par des intrigues, des questionnements, des ruptures, des recompositions et des combats de leadership s’impose à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national.Après le retrait du PDCI-RDA (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix),  « les députés RDR (Rassemblement des républicains) encouragent Ouattara à dialoguer avec Bédié » , barre en Une le journal gouvernemental Fraternité Matin, selon qui, le dépôt des candidatures à la Commission électorale indépendante (CEI) pour les élections couplées municipales-régionales 2018 démarre ce mardi. 

Election présidentielle de 2020 :  « voici ceux qui poussent Bédié à être candidat », croit savoir Le Jour Plus, qui jauge ensuite « les risques » de cette aventure de N’Zueba (ndlr : surnom donné à Bédié). « Votre attitude sape les efforts du chef de l’Etat », fustige le groupe parlementaire RDR en direction de son ancien allié du PDCI-RDA, rapporte Le Patriote.

 « Toutes les tentatives de déstabilisation du PDCI sont vaines », répond M. Bédié en couverture de Le Nouveau Réveil. Ce qui fait dire à LG Infos que Ouattara est dans la « tourmente » après le rapprochement PDCI-FPI. 

Dans tout autre registre de la page politique, L’Expression affirme savoir ce que Simone Gbagbo, après sa sortie de prison, réserve à Affi N’Guessan pour le contrôle du Front populaire ivoirien (FPI, opposition). Pour sa part, Notre Voie explique  « comment les proches d’Affi font face à la violence » des partisans de la deuxième faction du FPI, lors de visites aux prisonniers « politiques » libérés.

Les faits de société s’offrent la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent en priorité des faits de société.« Rapport 2017 du ministère de la Justice-4611 enfants en danger, 897 en conflit avec la loi », titre Sud Quotidien, précisant que Thiès (Ouest), Dakar (Ouest, la capitale) et Saint-Louis (Nord) sont les régions à risque.

Ce journal rapporte aussi qu’à Mbour, le présumé meurtrier d’un agent municipal a été arrêté et que des présents sur les lieux du drame sont poursuivis pour non dénonciation des faits.

« Plages de Guédiawaye (banlieue dakaroise)-Mortelles alertes à Malibou », titre le quotidien national Le Soleil, qui dénombre plus d’une dizaine de noyades en un seul week-end.

Entre évitement, surexploitation sexuelle et abandon, L’As affiche « les misères des maris battus ».

En Casamance, nos confrères informent que parties cueillir des fruits sauvages, « quatre personnes sont portées disparues dans la forêt de Camaracounda ».

« Tentative d’évasion au Camp pénal-L’accusation tombe, Boy Djiné relaxé. Sa femme et sa sœur libérée », titre Walfadjri.

Pendant ce temps, Vox Populi renseigne que l’arbitre sénégalais, Daouda Guèye est suspendu par la Caf par mesure disciplinaire provisoire à cause d’une affaire relative à la corruption.

A propos de la libération de Karim Wade, Le Témoin informe que « Souleymane Ndéné Ndiaye se donne la part belle » car, selon lui, « Karim Wade m’avait demandé de jouer les bons offices auprès de Youssou Ndour et feu Serigne Sidy Mokhtar Mbacké afin qu’il obtienne la grâce présidentielle ».

« Grâce présidentielle à Karim Wade-Ndéné déballe », titre Le Quotidien, dans lequel journal, l’ancien Premier ministre du régime libéral affirme : « Karim m’a envoyé chez le khalife des Mourides, Youssou Ndour et Macky Sall ».

Vox Populi revient sur le concours 2018-2019 de la Fastef, ex école normale supérieure (ENS), et note : « Entre formation au rabais…et accusation d’escroquerie organisée ».

Le journal souligne que la formation pour le CAES passe de deux ans à un an. « Devant payer 10.000 f cfa à chaque fois qu’ils se présentent au concours, les candidats s’estiment victimes d’une arnaque subtile », ajoute Vox Populi, donnant la parole à l’Assesseur de la Fastef, Moustapha Sokhna qui réfute les accusations et recadre les candidats.

La nouvelle menace de l’opposition disséquée par la presse togolaise

La nouvelle menace de manifestations brandie par la coalition des 14 partis de l’opposition togolaise alimente, ce mercredi, les sites d’informations.« Adjamagbo annonce d’intenses manifestations avant la décision de la CEDEAO », titre Togobreakingnews, informant dès les premières lignes de son article que « la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise compte intensifier la lutte tout ce mois de juillet à l’issue duquel les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO formuleront des propositions de sortie de crise au Togo. »

A cet effet, écrit le portail, « Brigitte Adjamagbo-Johnson, la coordinatrice du regroupement a appelé les partisans de l’opposition à rester mobilisés pour répondre massivement au prochain appel à manifester qui ne devrait pas tarder ».

A l’issue de leur rencontre avec le pouvoir togolais et la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, poursuit le site, Nana Akufo-Addo et Alpha Condé, les facilitateurs de la crise togolaise ont estimé que les autorités devraient permettre à l’opposition de tenir les manifestations, y compris dans les villes de Mango, Bafilo et Sokodé.

D’après Togobreakingnews, « l’opposition compte saisir cette perche pour éprouver le gouvernement de Sélom Klassou » et annonce de nouvelles séries de manifestations « dans ce mois de juillet ».

Par ailleurs, informe le journal, Brigitte Adjamagbo-Johnson, invite le gouvernement à prendre des dispositions à cet effet.

Icilome s’intéresse également au sujet, et sur son site internet, titre : « La Coalition des 14 appelle la diaspora à intensifier les actions ». Des actions « en vue de l’achèvement de la lutte pour un Togo démocratique et prospère ».

Pour cela, renchérit le site, l’opposition demande à la diaspora de resserrer ses rangs pour « une unité d’action lui permettant d’assumer jusqu’au bout sa responsabilité » dans le combat pour « mettre fin à cinquante et un ans de règne par une même famille ».

Citant un communiqué de la coalition, le portail écrit qu’« en dix mois de combat, de sacrifices et de détermination à l’unisson », l’opposition a ébranlé le régime togolais « qui a perdu de sa superbe et démontré au monde entier sa soif de démocratie et de bien-être ».

Et de rappeler que le peuple togolais dans toutes ses composantes « exige le retour à la constitution de 1992 dans sa version originelle, les réformes électorales y compris le vote de la diaspora et le déverrouillage des institutions. »

A ces exigences, souligne le journal, se sont ajoutés la libération sans condition des détenus arbitrairement détenus pour avoir osé dire non à la mal gouvernance politique et économique qui dure depuis cinquante ans, la levée de l’état de siège illégal dans les villes de Mango, Bafilo et Sokodé et enfin le droit de manifester sur toute l’étendue du territoire.

Les quotidiens rejouent le match Sénégal-Japon

Le match nul d’hier entre le Sénégal et le Japon (2-2) dans le cadre de la coupe du monde Russie 2018 se paie la Une des quotidiens sénégalais parus lundi.« Sénégal-Japon 2-2 : Finale contre la Colombie », titre Stades, dans lequel journal, le coach des Lions, Aliou Cissé, affirme : « Nous n’avons pas été bons ».

Se projetant déjà sur Sénégal-Colombie, Kalidou Koulibaly prévient : « Nous avons notre destin en main ».

Pour Sud Quotidien, en concédant le nul face aux Samouraïs, « les Lions se mettent la pression ».

« On n’a pas vu une grande équipe du Sénégal », réagit Aliou Cissé, faisant dire au Capitaine Sadio Mané que « nous sommes déçus ».

« Un goût amer », estime Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf).

En attendant, Sud Quotidien estime que le match Sénégal-Colombie du 28 juin sera de tous les dangers.

« Mondial 2018-Sénégal Vs Japon (2-2) : Foot de rage », titre L’Observateur, soulignant que les Lions passent à côté d’une victoire contre le Japon et se compliquent la tâche.

Selon nos confrères, la bande à Sadio Mané devra aller le point de la qualification contre la Colombie de Falcao.

A propos du match d’hier, Vox Populi écrit que « le Japon douche les Sénégalais » en freinant l’élan des Lions et en cassant l’ambiance festive à Dakar.

« Le Sénégal en finale mondiale face à la Colombie, jeudi », note Vox Populi.

S’il en est ainsi, c’est parce que EnQuête constate que « les Lions ratent le coche ».

« Le Japon à la vitesse de Honda », titre Le Quotidien. Quoi qu’il en soit, L’As renseigne que « les Lions es compliquent la tâche ».

« Les Lions se compliquent la tâche », renchérit Walfadjri, faisant dire au Soleil que « les Lions se mettent sous pression ».

Se voulant plus optimiste, Libération s’exclame : « Le Sénégal face à la Colombie après un nul avec le Japon : On y croît ! »

Gbagbo, Guikahué et le DG des douanes font la Une des journaux ivoiriens

Au lendemain de son 73è anniversaire, l’ex-président Laurent Gbagbo ainsi que le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique) Maurice Kakou Guikahué et le Directeur général (DG) des douanes, le Colonel Da Pierre Alphonse font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.Célébration de son 73è anniversaire : Gbagbo fait bouger le monde, barre en Une Le Temps à côté de LG Infos qui raconte comment Abidjan a célébré les 73 ans de l’ancien président. Gbagbo a eu 73 ans, hier. Dans les colonnes de L’Intelligent d’Abidjan Anaky lui écrit. «Tu continues de peser lourdement sur eux », rapporte ce quotidien, quand Soir Info fait des révélations sur ce que Gbagbo dit de son dossier à la Cour pénale internationale (CPI). 

Après son dernier message adressé à ses partisans depuis la Haye, Blé Goudé, EDS (Ensemble pour la démocratie et la citoyenneté) et Anaky Kobenan rendent hommage au Woody, souligne Le Quotidien d’Abidjan.

Le Secrétaire exécutif du Pdci, Maurice Kakou Guikahué occupe également une place de choix en couverture de la presse locale. La crise s’intensifie au RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), les gardes du corps de Guikahué retirés, renseigne LG Infos. 

Des jeunes ont manifesté, hier, devant le siège du Pdci pour réclamer sa tête, renchérit Soir Info, là où L’Intelligent d’Abidjan croit savoir pourquoi le bras droit de Bédié n’a plus de gendarmes dans sa sécurité.

Au lendemain de sa sortie médiatique sur l’affaire des fraudes au Guichet unique automobile, le Directeur général des douanes, le Colonel Pierre Alphonse Da fait également la Une. Fraude au Guichet unique automobile, le DG des douanes a donné d’autres explications, hier, titre Soir Info. 

Il a nié toute implication dans cette affaire de fraudes massives et promit que les auteurs seront poursuivis, complète Le Jour Plus. « C’est nous qui avons annoncé le scandale du Guichet unique », indique M. Da en Une de L’Intelligent d’Abidjan. Par conséquent, « non, je ne démissionne pas », assène-t-il ensuite dans les colonnes de la Gazette. 

Ce qui fait dire à Le Nouveau Courrier que le ministre de la modernisation de l’Administration et de l’Innovation du service public, Kouakou Pascal Abinan a donné la parole au Directeur général des douanes pour s’expliquer sur cette vaste affaire de fraudes fiscales.

Politique nationale et procès du coup d’Etat manqué au Burkina à la Une de la presse ivoirienne

La politique nationale et l’ouverture du procès du coup d’Etat manqué au Burkina Faso font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire.Elections sénatoriales : 5  jours après l’ouverture du dépôt des dossiers, aucune candidature n’a  été enregistrée, révèle en manchette Le Jour Plus. La date de clôture ne  sera pas repoussée, prévient la Commission électorale indépendante (CEI) dans ce journal. 

Le  Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel) ‘’ne sera pas  hors délai », annonce Le Patriote dans sa parution du jour. Elections sénatoriales : Wodié dénonce une violation de la constitution, placarde de son côté Notre Voie.

Toujours  en page politique nationale, LG Infos évoque un « rebondissement dans la  crise RDR-PDCI », relevant à ce propos les dernières décisions de  Ouattara qui ‘’gâtent tout » entre ces deux partis alliés. L’Inter croit  savoir à son tour, ce qui se prépare contre de hauts cadres du PDCI au  sujet de la création du parti unifié
et de l’alternance politique en 2020. 

Duncan, Ahoussou, Adjoumani…menacés, estime ce confrère. ‘’Disons à Bédié et à Ouattara que  dans nos bases le RHDP (ndlr : Rassemblement des Houphouëtistes pour la  démocratie) ne marche pas », rapporte le Nouveau Réveil qui attribue  ces propos au secrétaire exécutif du PDCI-RDA, Maurice KaKou Guikahué.  Ce qui fait dire à Notre Voie que des jeunes du PDCI disent « Non » au  parti unifié.

En page internationale, les journaux ivoiriens s’intéressent à l’ouverture du procès du coup d’Etat manqué au Burkina  Coup d’Etat manqué en 2015 au Burkina : des proches du régime ivoirien encore cités hier, au procès de Diendéré, écrit à ce propos, Le Quotidien d’Abidjan. Ce qui fait dire à Le Temps que l’implication du régime Ouattara était au cœur du débat, hier, au début de ce procès.

Selon  ce journal, le scandale des écoutes téléphoniques a refait surface lors  de ce premier jour de procès qui a vu défiler à la barre les généraux  Diendéré et Djibril Bassolé.

Santé et faits divers au menu des journaux quotidiens ivoiriens

La menace de la fièvre Lassa, l’incendie du marché de Soubré, au Sud-ouest et l’accident d’un mini-car transportant des étudiants constituent l’essentiel du menu des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire.Menace de la fièvre Lassa:  » Le ministère de la Santé appelle à la vigilance », alerte Fraternité Matin. L’Inter croit savoir « comment éviter » cette nouvelle fièvre hémorragique. Après la fièvre Ebola et la Dengue, « un autre virus mortel sévit », informe  Le Mandat. Ce qui fait dire à L’Expression que « la fièvre Lassa menace la Côte d’Ivoire ».

En faits divers, Fraternité Matin informe qu’un car d’étudiants tombe dans un ravin faisant « un mort et des blessés ». Ce que confirment Le Jour Plus et Soir Info qui dénombrent « 1 mort et plusieurs blessés ».

Pour Le Nouveau Réveil, la série noire « des accidents dramatiques » continue avec « la chute dans un ravin d’un car d’étudiants » qui a fait, selon le journal, « 1 mort et 20 blessés ». Le Temps évoque un « lundi noir » avec « un car d’étudiants et un gbaka qui se renversent » dénombrait « 2morts et plusieurs blessés ».

Le Jour Plus revient, également sur l’altercation entre un député et une policière : « Toute la vérité », écrit le journal. A ce propos, Soir Info indique « du nouveau dans l’affaire entre le député et la policière ». 

La presse locale annonce, aussi, l’incendie du grand marché de Soubré.

À ce sujet, le maire de la commune « explique le drame » dans les colonnes de Le Jour Plus là où L’Expression croit savoir « comment le drame est arrivé ».

Réforme des sociétés d’eau et d’électricité, médias, gouvernance forestière à la Une au Congo

La dissolution des sociétés nationales d’électricité (SNE) et de distribution d’eau (SNDE), l’interpellation faite par le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) aux journalistes sur leurs responsabilités et le recouvrement forcé des taxes prévu par l’administration forestière, sont les sujets à la Une des journaux de ce lundi à Brazzaville.« Réforme de la SNE et SNDE : des lois légitimeront bientôt la dissolution », titre l’hebdomadaire Le Patriote qui relève que « le gouvernement a pris, lors du Conseil des ministres du 2 février
dernier, deux projets de loi portant dissolution des deux entreprises, une dissolution qui sera actée par une loi adoptée par le parlement ». 

Et ce confrère de souligner que « depuis que l’on glose sur la réforme de ces deux sociétés, cette fois-ci le gouvernement est allé au bout de ses idées ».

Quant à l’hebdomadaire Epanza Makita, il titre : « la mauvaise gestion à la SNE et la SNDE : la colère de Sassou N’Guesso ».

Sans commentaire, Epandza Makita publie les deux projets de loi portant dissolution de ces deux sociétés qui stipulent que : « ces deux sociétés se caractérisaient par une situation de quasi faillite, n’eussent été les subventions de l’Etat avec comme conséquence la détérioration de leurs relations avec les clients et usagers respectifs, au point de les rendre exécrables. »

Sur le même sujet le quotidien Les Dépêches de Brazzaville écrit que : « Le gouvernement a décidé de la dissolution de la SNE et de la SNDE » et de préciser qu’« en lieu et place seront créées la société de transport de l’électricité et la société de patrimoine du secteur de l’eau ».

Ce quotidien souligne que « cette décision du gouvernement prise lors de son Conseil des ministres de vendredi dernier, est justifiée par sa volonté d’améliorer la qualité des services dans la fourniture
d’eau et d’électricité dans le pays. »

« Le Patriote tout comme Les Dépêches de Brazzaville, se penchent sur les médias avec l’interpellation des journalistes sur leurs responsabilités par le président du Conseil supérieur de la liberté de Communication (CSLC), Philippe Mvouo.

Le Patriote reprend ainsi à son compte l’invite du président du CSLC aux journalistes afin qu’ils fassent bon usage des réseaux sociaux au lieu de mettre à la disposition du public des fausses nouvelles qui ne  laissent pas à ce public le temps de réflexion pour distinguer le vrai du faux. »

Les Dépêches de Brazzaville fait remarquer que « le président du CSLC a fustigé, au cours d’une communication vendredi, la reprise « sans vérification » d’informations diffusées sur les réseaux sociaux par certains journaux de la place, en les invitant à reprendre les articles des agences de presse formelles et au respect des règles éthiques et déontologique du métier de journaliste. »

Ce quotidien met en exergue dans ses colonnes, la gouvernance forestière et écrit que «l’administration forestière a pris l’option de recourir au recouvrement forcé des taxes auprès des sociétés. Elle espère par ce procédé, maximiser ses recettes estimées à 17,4 milliards FCFA en 2017.

Pour sa part le bi-hebdomdaire La Semaine Africaine se penche sur le manque de kérosène et titre : « Pénurie de kérosène à Brazzaville et Pointe-Noire, des zones d’ombre ? » et écrit que « pendant près de deux semaines, le trafic aérien au départ des deux plus grands aéroports du pays Maya-Maya à Brazzaville et Antonio Agostino Neto à Pointe-Noire, a été perturbé à cause de la pénurie de carburant de type  »Jet A », dans ces aéroports selon un communiqué du gouvernement.

Cette version est contredite par certains qui pensent (citant une source proche de la Banque centrale) que cette pénurie est causée au Congo par des difficultés de couverture en devises des opérations d’importation.

Journalisme et communication : L’ESJSC accueille sa 1ère promotion

Attendue depuis plusieurs années, l’École Supérieure de Journalisme et des Sciences de la Communication du Mali a démarré ses cours le 29 janvier 2018. Pour cette promotion initiale, elle accueille 25 étudiants et affiche déjà son ambition : devenir un pôle d’excellence dans la formation des professionnels de médias et de la communication.

 « Nous avons organisé un concours au mois de novembre. Depuis, nous nous sommes attelés à stabiliser le corps enseignant choisi et à  le former sur le système LMD », explique le Professeur Alassane Diakité, Directeur général de l’ESJSC. Les enseignants de la nouvelle école « sont des professionnels reconnus dans le domaine », précisent les autorités scolaires de l’établissement, qui tient à devenir très vite une référence. Première école publique de journalisme du Mali, la dernière née des écoles de formation n’en est pas moins ambitieuse. C’est l’une des raisons qui justifient le choix d’un effectif réduit pour le démarrage. Pour sa première promotion, l’école n’a recruté que 25 étudiants sur les 500 candidats qui sollicitaient une inscription. « C’est pour pouvoir les encadrer, les accompagner et les insérer », note le Directeur Général. Si l’école est « pratiquement fin prête », les studios de radio et de télévision, déjà aménagés, attendent d’être équipés.

Pour cette phase initiale, les étudiants recevront une formation commune durant 3 semestres et pourront se spécialiser à partir du quatrième en presse écrite, radio, télévision ou journalisme web. Tout cela en alliant formation théorique et pratique, car « on ne peut pas concevoir une formation en journalisme sans la pratique », ajoutent les autorités scolaires.

Pour être admissibles, les candidats à l’inscription devaient être titulaires du baccalauréat au moins et être âgés de 24 ans au plus, puis s’acquitter d’un montant de 300 000 francs CFA comme frais d’inscription en après leur réussite au concours.  Un coût plutôt accessible pour Ibrahim Togola, déjà titulaire d’une licence en Lettres modernes et classiques, heureux de pouvoir entamer des études de journalisme pour exercer le métier de ses rêves. Tout aussi content, Mohamed Touré s’apprête également à rejoindre l’ESJSC, même s’il juge un peu élevés les frais d’inscription.

L’école projette d’offrir des formations professionnelles initiales et des formations continues pour répondre aux vœux de la profession et remplir l’une de ses missions. La finalité de l’ESJSC est aussi de former, dans un second temps, les jeunes maliens en sciences de la communication, pour compter un jour parmi les plus grandes écoles de journalisme africaines.

Politique, franc-maçonnerie et lutte sénégalaise avec frappe départagent les quotidiens

L’actualité politique, les francs-maçons qui menacent le Sénégal après l’interdiction de leur réunion à Dakar, ainsi que la lutte sénégalaise avec frappe avec le combat Modou Lô et lac de Guiers 2, alimentent les quotidiens sénégalais reçus lundi à APA.Traitant de la présidentielle de 2019, Walfadjri donne «les prémices d’un passage en force de Macky» qui, à travers le système de parrainage des candidatures, veut «éliminer d’autres adversaires».

Dans sa rubrique «la parole à l’opposition», Le Soleil note que «Diop Decroix dit ses convictions».

«Nous exigeons un audit du processus électoral et non celui du fichier électoral. Macky va nous battre à plate couture, si…Le retour de Karim est aussi sûr que le soleil qui se lève à l’Est ; ne pas revenir ne lui traverse même l’esprit», argument Diop Decroix.

Sud Quotidien s’intéresse au réchauffement du front social avec la grève des syndicats d’enseignants, dès ce mardi, et voit «l’école et les universités dans…l’impasse».

Nos confrères indiquent que «la sortie de crise entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants est loin de connaître son épilogue». «Conséquence, ajoute Sud, le front social entre en ébullition dès demain, mardi 30 janvier, avec la grève de trois jours enclenchée par les syndicats les plus représentatifs de l’école sénégalaise (Saems-Cusems-Sels-Sels/A-Uden et Snelas)».

Les Echos consacrent sa Une aux menaces des francs-maçons contre le Sénégal après l’interdiction de leur réunion qui était prévue en février à Dakar.

«Le Grand Orient de France parle de manœuvres liberticides et d’atteinte grave à la liberté d’expression. Il promet de prendre les initiatives qu’exige la gravité de la situation», informe le journal, soulignant que le Collectif Non à la franc-maçonnerie en ordre de bataille.

Selon Les Echos, imam Mbaye Niang et Cie déclarent Rihanna persona non grata à la conférence du Partenariat mondial pour l’éducation qui se tient ce 02 février à Dakar.

«Annulation du meeting de Dakar-Les francs-maçons menacent», renchérit L’As.

En spots, les quotidiens se focalisent sur le combat d’hier en lutte avec frappe, rempoté sur décision arbitrale par Modou Lô de Rock Energie face à Lac 2 de l’écurie Walo.

«Lô de consolation, Lac de déception», titre Le Quotidien, alors que Vox Populi note : «Lô trop xaragne pour Lac». Selon le journal, il s’agit d’une victoire aux poings et aux poings du Roc des Parcelles.

De son côté, L’Observateur écrit que «Lô déborde du Lac».

Le procès de Khalifa Sall et Cie toujours en exergue

Les quotidiens sénégalais parus jeudi continuent de traiter du procès de Khalifa Sall et Cie, mis en cause dans l’affaire de la gestion de sa Caisse d’avance, mais se focalisent sur la bataille de procédures née de la constitution de partie civile de l’Etat et de la mairie de Dakar.«Constitution de partie civile de l’Etat et de la ville de Dakar-La bataille des arguments», titre EnQuête, selon lequel journal, le Procureur veut l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE) dans la cause.

Mais pour Me Borso Pouye de la défense, «c’est indécent et indigne d’un Etat d ce nom». «Khalifa pense qu’un procès équitable, c’est de ne pas avoir en face de lui l’Etat», rétorque Me Yérim Thiam de la partie civile.

Après deux jours de débats sur la recevabilité de la constitution de partie civile de l’Etat et de la ville de Dakar, EnQuête précise que «le tribunal clôt le débat aujourd’hui».

«Affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar-Le procès s’enlise dans la bataille de procédure. Le Procureur, l’Agent judiciaire de l’Etat et les avocats de l’Etat se frottent à la défense. Les débats ont volé par moment», écrit Vox Populi.

Sur la constitution de partie civile au procès de Khalifa Sall et Cie, Sud Quotidien note que «le parquet persiste…la défense s’accroche».

Faisant état d’échanges entre la défense et le Procureur, Le Quotidien constate un «spectacle à Bass tension».

Me Borso Pouye cogne et affirme que «l’Etat a intérêt à avoir la tête de Khalifa». Le Procureur Serigne Bassirou Guèye répond : «Je ne m’intéresse pas aux têtes chevelues».

Toutes choses qui poussent Walfadjri à parler de «théâtre au procès de Khalifa», informant que le maire de Grand-Yoff a été interpelé pour trouble d’audience.

«Procès caisse d’avance de la ville de Dakar-L’Etat expose de Sall draps», rapporte L’Observateur.

Se focalisant sur les «micmacs autour des marchés» à la Cour suprême, L’As soulève des bizarreries au sujet du fonds de la formation continue des magistrats et des interrogations autour du marché d’achat d’ascenseurs et des tenues des chauffeurs.

Le Soleil revient sur la production et la distribution de cartes d’identité et d’électeur, et renseigne que «6 régions (sur 14) totalisent 70% des retraits».

Selon le journal, 3 698 991  cartes sont retirées dans les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Saint-Louis, Kaolack, Louga ; et que dans 32 départements sur 45, le taux de retrait varie entre 90 et 98%.

Faits sociaux et politique se disputent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè abordent ce mardi des faits de société ainsi que l’actualité politique nationale et internationale, notamment l’investiture, la veille, du nouveau président du Libéria, George Weah.Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso informe qu’élu le 26 décembre 2017 avec 61,5% des voix, George Weah a été officiellement investi président de la République du Libéria, hier lundi au Stade Samuel K. Doe de Monrovia devant une dizaine de chefs d’Etat dont le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Le même journal, parlant de George Weah dans son éditorial, fait observer que «cette fois il lui faut centupler son courage d’attaquant».

De son côté, le quotidien national Sidwaya, à travers son ‘’Trait de plume » pose cette question en guise de titre : «Un nouveau match pour le Libéria ?».

Le journal croit savoir que le premier challenge auquel devra s’attaquer George Weah est celui de la lutte contre la corruption. «Si pendant la campagne, il a promis de faire de la lutte contre ce mal son cheval de bataille, le moment est venu pour lui de montrer sa volonté réelle de combattre ce fléau qui gangrène son pays», commente l’éditorialiste de Sidwaya.

« En attendant de voir l’ancienne gloire du ballon rond à l’œuvre sur le terrain du développement partagé, l’on ne peut que lui souhaiter bonne chance», conclut le confrère.

A travers sa rubrique ‘’Mardi politique », Le Pays, quotidien privé, donne la parole à Rahinatou Sawadogo/Ouédraogo, maire de l’arrondissement 3 de Ouagadougou.

Dans l’entretien, Mme Sawadogo, membre de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) déclare: «que le maire central (de Ouagadougou) le veuille ou pas, il est obligé de travailler avec tous les maires d’arrondissement».

Le Pays évoque aussi les recrutements au niveau de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) qui se déroulent du 22 au 26 janvier 2018, soulignant qu’il y a «plus de 4 000 candidatures pour 85 postes disponibles».

Pendant ce temps, le journal Le Quotidien revient sur la crise à l’Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso (2e ville), renseignant qu’une marche des étudiants a été dispersée, hier lundi, par les forces de l’ordre.

Pour sa part, Sidwaya consacre sa manchette à un autre fait social à savoir les cours du soir qu’il considère comme «Une école de la seconde chance».

Lancement d’un magazine pour expliquer les efforts du gouvernement ivoirien aux populations

Un magazine destiné à expliquer les efforts du gouvernement ivoirien aux populations a été lancé, mardi soir, à Abidjan en présence du ministre de la communication, de l’économie numérique et de la poste, Bruno Nabagné Koné.Dénommé  ‘’Impact développement », ce magazine est édité par le Centre d’Information et de communication gouvernementale (CICG), une structure rattachée à la primature ivoirienne.

Pour le ministre Bruno Koné, ce nouveau magazine  ‘’vient combler un vide ». ‘’Les efforts du gouvernement et leurs impacts doivent être expliqués, analysés afin que nos populations se l’approprient », a expliqué M. Koné, également porte-parole du gouvernement.

 ‘’Ce type de communication doit continuer de manière plus forte », a-t-il insisté, annonçant la tenue d’un séminaire gouvernemental  sur la ‘’stratégie globale de communication » à  la fin du mois de janvier.

Le Directeur du CICG, Bakary Sanogo  également  Directeur de publication du magazine, rappelant la mission principale de sa structure  a fait remarquer qu’il s’agit ‘’d’apporter un soutien robuste aux activités du gouvernement ». ‘’Notre défi est de montrer ses acquis, d’en faire un large écho, chiffre et   images à l’appui », a indiqué M. Sanogo.

Le premier numéro du magazine ‘’Impact développement »  s’intéresse à l’eau potable. Une interview avec le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, le point des travaux de la baie de Cocody sont notamment au menu de ce numéro.

Dou Niangado, animateur du blog généraliste « Le polémiste »

Pourquoi avoir choisi de vous exprimer à travers un blog ?

Parce que je le faisais à travers les réseaux sociaux, notamment Facebook. J’ai remarqué que certaines réactions étaient désobligeantes et j’ai donc décidé de créer un blog. Ceux qui veulent réagir à mes analyses me choisissent vraiment et se rendent sur le blog. On peut trier. Sur Facebook, les gens réagissent à tout va.

Le blog est-il juste un loisir ou peut-il être un gagne- pain ?

Je sais qu’à long terme, certains blogs finissent par être rentables. Il y a moyen de capitaliser, par exemple à travers les droits publicitaires. Mais, pour le moment, j’en suis à mes débuts et je n’ai pas acheté de nom de domaine. C’est encore un pur plaisir pour moi. Pour créer un blog, il existe des plateformes dédiées. Elles permettent de le faire gratuitement et de se familiariser avec le fonctionnement. Mais pour les options avancées, afin de rendre le blog attractif et le rentabiliser, avec des noms de domaine par exemple, il faut payer.

Est-ce que la « rentabilité » n’entrave pas la liberté de ton du blog ?

Je pense que c’est le même dilemme avec les journaux classiques. Quand cela devient trop commercial, l’objectivité du blogueur peut être remise en cause. Mais cela dépend. Si les gens vous sollicitent en raison de votre objectivité, vous pouvez gagner en droits publicitaires et la garder. Mais si vous vous faites payer pour écrire tel ou tel article, surtout sur des sujets sensibles, cela devient difficile.

 

Agences de communication : le bon grain et l’ivraie

Au Mali, les agences de communication ont fleuri ces 15 dernières années. A côté de celles qui ont pignon sur rue et qui jouissent d’une réputation flatteuse, de par leur professionnalisme et la qualité de leurs prestations, on trouve un bon lot d’officines évoluant dans l’informel sous la même appellation générique. C’est dire s’il faut séparer le bon grain de l’ivraie pour éviter les mauvaises surprises.

Dans le souci de parler d’une même voix face à leurs interlocuteurs, 35 agences de communication se sont regroupées en 2010 dans le GPAC (Groupement professionnel des agences de communication). Elles sont aujourd’hui 70, selon Nabi Doumbia, le Secrétaire permanent du groupement, qui dénonce la « concurrence déloyale de certaines sociétés non titulaires d’agréments, ni de NIF (Numéro d’identification fiscale) ni d’enregistrement à l’API et qui ne s’acquittent ni de leurs impôts et taxes ni de leurs obligations d’employeurs ».

En cause, le flou qui entoure la profession. « Au niveau de l’AMAP (Agence malienne de presse et de publicité, la structure publique qui autorise les implantations de panneaux d’affichage), ce sont plus de 400 sociétés qui étaient répertoriées comme agences de communication lors de notre création », nous révèlera Doumbia. Face au chiffre d’affaires cumulé des membres du GPAC, qui se montait à 2 milliards de francs CFA en 2016, quel est le montant des marchés attribués par copinage, pratiques corruptives ou trafic d’influence ? Combien de grosses « boites » étrangères non enregistrées au Mali ou de structures informelles mais au bras long s’invitent-elles à la table ? La communication, la vraie, ce sont de nombreux métiers : pointus (chefs de projets, créatifs, graphistes, vidéastes, photographes, spécialistes du marketing, imprimeurs) ou plus prosaïques (afficheurs), donc un grand nombre d’emplois. Mieux la réguler est donc impératif !

 

Neuf membres pour conduire le GPAC

Créé en juin 2010, le Groupement professionnel des Agences de Communication du Mali (GPAC) est doté depuis le 18 mars dernier d’un nouveau bureau de neuf membres élu pour un mandat de trois ans. Comme attendu, la présidence du groupement est assurée une fois de plus par Amadou Moustapha Diop, l’un des promoteurs de DFA Communication. Les nouveaux membres du bureau étaient devant la presse ce mardi 5 avril pour présenter la nouvelle équipe chargée de conduire le plan d’action des trois années à  venir. à‰lu à  l’unanimité, Moustapha Diop a remercié ses collègues de la confiance placée en sa personne. Il a tenu à  rappeler que l’une des batailles de de ce nouveau mandat est de lutter pour l’adoption d’une nouvelle loi par les élus de la nation, « je ne cesse de le répéter, notre profession au regard de ses résultats ne peut pas être administrée par des textes datant des années 1980 », a-t-il dit. Il faut préciser également que le GPAC a intégré le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) O๠le poste de vice président est assuré par son président, Moustapha Diop. Quant à  la question de l’augmentation de 30% sur les tarifs de l’AMAP par le ministère de l’économie numérique et de la communication, porte parole du gouvernement, le GPAC se dit prêt pour le dialogue. Le nouveau bureau Président: Moustapha Diop 1er Vice présidente: Assan Coulibaly 2è Vice président: Bechiry Diop Secrétaire Général: Sidi Dagnoko Secrétaire Général Adjoint: Philippe Dore Trésorière: Macoura Drabo Touré Responsable en charge de la formation: Hamidou Sampy Responsable en charge de la réglementation: Cheick Omar Tall Responsable en charge des relations extérieures: Birama Konaré

La boîte à rumeurs

Rumeur du vendredi : IBK aurait été placé en soins intensifs dans un hôpital américain. Rumeur du samedi : IBK serait passé de vie à  trépas. La rumeur, le plus vieux média du monde, a commencé à  circuler. Internet, cette bulle o๠tout se joue désormais, a été pris d’assaut. Les téléphones ont sonné. La messagerie d’un gars, qui serait dans le secret des Dieux, a été saturée. Ou bien il a été saturé d’appels. La rumeur du dimanche s’est tue avec l’image d’IBK, bien vivant, descendant tout sourire de l’avion sur le tarmac de l’aéroport Bamako-Senou. On ignore, à  ce jour, qui, tapi dans l’ombre, a appuyé sur la gâchette de son lance-rumeurs. Mais la fulgurance de ce racontar aussi bien que sa réussite, éclaire sur le « mal » de communication d’un régime qui « laisse parler les gens », laisse pourrir la situation avant de trouver une solution qui l’arrange et l’aide à  sauver sa peau. Cette rumeur a fait ressurgir des poubelles les interrogations sur l’efficacité de la communication gouvernementale et de la cellule communication de la présidence, voire même l’inquiétude de savoir si elle existe réellement. On sait le président Keà¯ta âgé de 70 ans, et donc forcément suivi médicalement, du fait de sa fonction. Certes, il ne sert à  rien d’en faire la publicité. Mais, on peut répéter que cela n’absout pas le manque de communication chronique, devenu l’insuffisance et le vice rédhibitoire du régime actuel. La boà®te à  rumeurs a aussi confirmé cette règle qui veut qu’au Mali, ceux qui savent restent cois, et ceux qui ne savent rien de rien enfourchent le cheval de la mythomanie pour agiter le chiffon rouge de l’intoxication. l’évidence perdure : cela n’est possible que parce qu’on a un à‰tat pathologique, faible, qui ne parvient pas à  rassurer ses citoyens, de plus en plus convaincus que le pouvoir n’a pas de pouvoir et qu’il est à  l’image de la situation du pays.

CIGMA: la communication gouvernementale se rapproche du citoyen

Le Conseil des ministres du mercredi a adopté le mercredi 27 mai 2015 un projet de loi portant création d’un Centre d’Information Gouvernemental(CIGMA). Le but recherché, selon le communiqué publié à  l’issue de la rencontre hebdomadaire, est de faire en sorte que le citoyen puisse avoir accès à  une information juste et complète de la part du Gouvernement, lequel « a le devoir de bien informer le citoyen sur les services auxquels il a droit ainsi que sur les responsabilités qui en découlent ». La Structure, qui aura la charge de mettre en œuvre les actions de communication du gouvernement, est créée sous la forme d’un service rattaché pour la collecte des informations et la documentation sur l’activité gouvernementale, la visibilité de l’action gouvernementale à  travers les médias publics, privés nationaux et internationaux, les réseaux sociaux et tout autre moyen de communication, la conduite des campagnes de communication d’intérêt national, l’établissement d’un circuit de l’information vers le public, les médias et les partenaires extérieurs, la participation à  l’approvisionnement et à  l’enrichissement du site Mali sur Internet, la contribution à  la formation des chargés de communication des départements ministériels et de servir de conseil pour le ministre Porte-parole du Gouvernement.

« Orange Business Day » au cœur de l’innovation

Les temps semblent propices pour le deuxième opérateur de téléphonie mobile au Mali, rebaptisé Orange Mali le 30 novembre 2006. Avec plus de 800 localités couvertes par le réseau internet, et plus de 40% de taux de couverture, Orange démocratise l’accès aux Tics au Mali et conquis à  ce jour 2 500 000 habitants ; tous clients du réseau. En d’autres termes, le domaine de la communication mobile au Mali est bien partie pour atteindre le niveau supérieur. Avec des services tels que le service roaming d’Orange et un tarif de communication parmi les plus compétitifs en Afrique, Orange Mali contribue à  faciliter le quotidien des maliens. Cependant, la société, toujours dans un souci de développement constant a décidé de créer une plateforme appelée « Business to Business » connue sous le cycle B2B, autour de laquelle elle met à  la disposition des entreprises maliennes des outils de pointe pour la bonne manœuvre de leurs activités. C’’est dans ce contexte que s’inscrit l’Orange Business Day 2015 qui entend plongé au C’œur de l’innovation afin de suivre la marche perpétuelle du progrès, « le progrès ne s’arrête jamais et Dieu seul sait à  quelle vitesse avance le monde digital » a témoigné Jean Luc Bohé, Directeur Général d’Orange Mali. Une gamme complète avec des solutions d’intégration Orange Mali surpasse les attentes en apportant à  la population malienne en plus de la communication, l’accompagnement sans faille aux entreprises de la place. C’’est dans cette optique que s’inscrit le thème d’Orange Business Day 2015 : Orange Mali, partenaire global des entreprises pour les solutions intégrées. Autrement dit, la société propose aux entreprises une gamme complète pour l’organisation et le fonctionnement des activités quotidiennes. Ce sont entre autres, la solution audio conférence, le GFU, la sécurisation des données, l’internet etc…

Communication de crise : pour un traitement médiatique plus responsable

Comment restituer la bonne information ? Eviter l’intoxication, la propagande, les appels à  la haine, la stigmatisation des communautés dans un contexte de crise. Notamment après ce qu’on a appelé « les évènements de Kidal » ? C’’est la question qu’a posé Mahamadou Camara, le ministre malien de l’économie numérique, de l’information et de la communication aux journalistes. Une fois de plus et comme aux temps de l’opération Serval, il s’agit pour les confrères de pallier les dérives récurrentes consécutives à  une situation de guerre. Si le Premier ministre Mara qui revient de Kidal était allé pour rencontrer l’administration et s’enquérir des besoins des populations, le fait que la délégation ait été attaquée, puis le gouvernorat pris en otage avec des fonctionnaires, a clairement changé la donne. Mettant notre pays en situation de crise, dans une sorte d’état d’urgence o๠la communication a un rôle primordial. Mais pour cette fois, il faudra donner l’information juste. C’’est donc pour cela que le ministre Camara a annoncé la création d’une cellule de communication de crise sous plusieurs formes. Celle d’une rencontre régulière avec les hommes de médias, pour les édifier sur les dernières évolutions de la situation au nord. Celle d’une émission télévisée sur l’ORTM o๠des représentants de l’Etat viennent donner leur point de vue sur la question. Celles de réunions entre départements concernés ( Ministère de la défense, de l’administration territoriale, de l’intérieur, de l’emploie et de la formation professionnelle…) le tout sous l’autorité du département de la communication. Afin de coordonner le discours et la synergie d’actions. Primeur de l’information En réaction, des journalistes comme Kimbiri de la Radio Danbe, ont pointé à  juste titre au ministre, que trop souvent les officiels maliens donnaient la primeur de l’information aux médias internationaux comme RFI ou France 24. En réponse, le ministre Camara a répondu que des efforts seraient faits pour valoriser les médias maliens, d’o๠des rencontres régulières avec eux. Il reste qu’un officiel malien et africain, par extension, répondra plus vite et plus facilement à  un journaliste de RFI qu’à  un média local. C’’est une réalité, à  laquelle, le ministre veut répondre par une mise à  niveau des médias maliens. « Avec la mise en place de la HAC, la haute autorité de régulation de la communication, il s’agira de mieux réglementer le secteur, de professionnaliser davantage les médias et de renforcer la déontologie et l’éthique, grâce notamment à  la création de l’école de journalisme du Mali ». Le ministre a aussi rassuré un confrère sur la nécessité de transmettre ces informations dans les différentes langues nationales pour toucher le plus de Maliens. En conclusion, il faut surtout privilégier l’apaisement, le recours aux bons interlocuteurs et aux sources fiables pour éviter de diriger l’opinion nationale dans le mauvais sens.

Mahamadou Camara, des médias à la politique…

Dans un contexte malien o๠il faut gravir les échelons un à  un pour se hisser au sommet de l’état, l’ascension politique de Mahamadou Camara apparaà®t fulgurante. Après un bac économique, il se tourne vers les études et obtient un DESS en gestion et commerce international à  la Sorbonne. Puis il fréquente HEC, la prestigieuse école des hautes études commerciales de Paris qui le prépare à  devenir un grand patron. Suivront des stages de qualification dans divers domaines. Mais C’’est au Groupe Jeune Afrique que Mahamadou Camara acquiert une expérience professionnelle dans la gestion, le journalisme, la communication et l’édition. En 2003, il devient Directeur adjoint de la publication Ecofinance du groupe de presse, puis Chef de cabinet de Béchir Ben Yahmed (BBY), magnat du groupe Jeune Afrique. Très vite, Mahamadou Camara sait gagner de la confiance de BBY, qui lui confie les rênes de titres phares comme The Africa Report, et plusieurs hors séries sur l’économie, un domaine pour lequel il se passionne. De fréquents allers retours au Mali, l’emmèneront ensuite à  s’installer à  Bamako, o๠il lance en 2009 le Journaldumali.com, un site d’actualité et d’information en ligne. l’entrepreneur touche aussi à  l’édition avec les Editions Princes du Sahel, la communication et la régie publicitaire à  travers plusieurs sociétés de droit malien. Les perspectives sont là  mais aussi les bonnes rencontres. Résultat, rigueur et amour du travail bien fait, sont les leitmotivs d’un homme à  qui ses collaborateurs ont du mal à  arracher un compliment mais qui lorsqu’il arrive, surprend toujours. « C’’est un homme sympathique, de prime abord, mais qui a des qualités indéniables de communicant et est très professionnel », commente un collaborateur. Des médias à  la politique Des affaires à  la politique, il n’y a qu’un pas. Une rencontre va modifier le destin de Mahamadou Camara. Elle a eu lieu pendant « les années Jeune Afrique », mais C’’est à  partir de 2009 qu’un rapport de confiance et d’affection s’établit avec Ibrahim Boubacar Keita. Le jeune entrepreneur deviendra l’assistant, le conseiller, puis le Directeur de cabinet du Président du Rassemblement pour le Mali (RPM) en 2011, à  une époque o๠ce dernier est dans le creux de la vague. Au moment o๠le parti des Tisserands s’apprête à  reconquérir Koulouba pour la présidentielle 2012, Camara a toutes les cartes en main pour relancer la communication de la machine RPM. Mais le coup d’état du 22 Mars 2012 ralentit les ambitions du parti et celles de toute la classe politique malienne aux abois. Il faut prendre son mal en patience. 2013 est l’année de tous les succès. Mahamadou Camara à  la veille de la présidentielle de sortie de crise, va participer au plus haut niveau à  la campagne du candidat IBK. « Il fait partie de ceux qui ont véritablement conçu le programme de cette campagne de bout en bout, et a joué un rôle clé en tant que porte-parole », confie un de ses proches. La campagne a été basée sur des slogans forts, comme « l’honneur du Mali, et le bonheur des Maliens », avec un accent sur la personnalité d’IBK. Les Maliens sont séduits. Le 11 août 2013, le succès sera total après la victoire éclatante d’IBK plébiscité à  78% des suffrages au second tour. Camara est nommé Directeur de Cabinet du chef de l’état, avec rang de ministre, en septembre 2013. Du Cabinet au ministère A la faveur du remaniement d’avril 2014, Mahamadou Camara, qui jouit de toute la confiance du président, se voit confier le portefeuille de l’économie numérique, de l’information et de la communication, un département, dont il n’avait pas souhaité prendre la charge en septembre 2013. Cette fois ci, nanti d’une expérience au plus haut niveau de l’Etat, il n’a pas hésité, conscient qu’il devra s’attaquer à  la réforme de l’audiovisuel. Il ambitionne aussi de faire aboutir le chantier de création d’une grande école de journalisme au Mali, dans un contexte o๠la profession est très peu réglementée et régie par les organisations faitières de la presse. Pour lui, les «technologies de l’information et de la communication sont un moyen d’accélérer le développement, à  travers la numérisation de l’administration et la démocratisation de l’Internet ». Gageons que le jeune ministre qui connait bien le secteur saura s’en tirer avec brio, sans oublier qu’il aura aussi pour mission d’optimiser la communication du gouvernement Mara. Mahamadou Camara est marié et père d’une fille. Il pratique le basket-ball et le tennis et parle Anglais, Malinké et Espagnol.

Jean Marie Sangaré à la communication et aux nouvelles technologies

Le nouveau ministre de la communication Jean Marie Sangaré est un ingénieur en genie electrique. Il est l’un des 34 membres du Gouvernement Oumar Tatam Ly. Il va cumuler désormais la communication avec le secteur des nouvelles technologies de l’information. Le ministre Jean Marie Sangaré est né le 31 mars 1965 à  Bamako, capitale malienne. Il effectue ses études primaires à  l’école Mamadou Konaté de Bamako, puis des études secondaires en Côte d’ivoire. Ensuite, il fréquente l’école normale supérieure de technologie et l’université de Québec o๠il obtint un diplôme d’ingénieur en génie électrique. Depuis 1992 à  2007, il sert à  EDM SA l’Energie du Mali en devenant responsable de l’Exploitation et de la Maintenance des Réseaux de Distribution de la ville de Bamako, entre autres postes. Puis en 2007, il assure la gestion du projet de construction de la centrale Thermique de 56 Méga Watts implantée à  Sirakoro. Membre fondateur du parti la CAP (Convergence d’Actions pour le Peuple), il soutient le candidat Ibrahim Boubacar Keita et participe à  sa victoire lors de l’élection présidentielle de 2013. Le ministre Jean Marie Sangaré remplace Manga Dembélé et Bréhima Tolo aux nouvelles technologies.

La guerre a commencé

Informations contradictoires, rumeurs plus alarmistes les unes que les autres, menaces et démentis…Sur le plan de la communication, les parties engagées dans la crise politico-sécuritaire au Mali ne se font pas de cadeaux. Stratégie « zéro info » Il est évident que l’Armée malienne ne va pas se fendre de communiquer pour informer la population de ce qui se prépare en ce qui concerne l’offensive au nord. Ce n’est pas pour rien qu’on la surnomme la « grande muette ». Il ne se trouvera personne dans le haut commandement militaire pour donner des indications claires sur ce qui se prépare en ce moment. Ce qui est, comme de dirait l’autre, « de bonne guerre » même si cela laisse un sentiment d’inertie dans la population qui a hâte de voir les choses bouger…Mais depuis que l’option de l’intervention militaire se concrétise de plus en plus, les groupes armés qui sévissent dans les régions de Kidal, Gao et Tombouctou redoublent d’efforts pour être cités dans l’actualité. D’amputations filmées et diffusées dans leur intégralité sur les chaà®nes internationales aux « rumeurs » sur d’éventuels attentats à  Bamako pendant les fêtes de fin d’année, tout est bon pour maintenir la pression et montrer la détermination. Des informations qui ne sont d’ailleurs pas minimisées par les autorités de Bamako qui ont préféré par exemple faire annuler un rassemblement prévu le 31 décembre sur la place de l’Indépendance par la jeunesse. On parle d’infiltration d’éléments dangereux dans les centres urbains avec des desseins plus meurtriers les uns que les autres. Les corps armés sont sur les dents et les contrôles d’identité se multiplient, de jour comme de nuit. Info vs Intox La BBC(British Broadcasting Corporation, chaà®ne anglaise) a évoqué il y a quelques jours sur ses antennes avoir appris que les différents groupes islamistes armés se sont retrouvés à  quelques kilomètres de Mopti pour sceller une alliance pour faire face ensemble à  une opération armée. Au même moment, on annonce des négociations directes avec les autorités de Bamako à  partir du 10 janvier. Certains de leurs combattants auraient déposé les armes en Mauritanie, mais sur les chaà®nes internationales, on nous informe que des vagues entières de nouveaux djihadistes rejoignent leurs rangs, au point qu’ils sont en mesure de créer de nouvelles « katibas »Â… Alors négociations réelles ou durcissement du message islamiste ? l’Armée malienne n’est pas épargnée par les fausses informations qui circulent. Ainsi, en fin de semaine dernière, Bamako bruissait de rumeurs faisant état d’une attaque visant les forces armées maliennes. Les militaires auraient alors fui la ligne de front, Mopti aurait été attaquée, les casernes de Sévaré, o๠est cantonné le gros des troupes maliennes auraient été déserté ! Intox, affirme une source militaire, pour qui les populations doivent garder la tête froide face à  ce genre d’information. Ceux qui colportent ce genre de rumeurs sont « des ennemis du Mali ». Communiquer en tant de crise est un exercice difficile. La complexité de celle que traverse le Mali rend la tâche encore plus ardue. Une chose est sûre, l’information est stratégique en période de conflit. Cela, les parties dans celui du Mali l’ont bel et bien compris et ce n’est pas demain la fin des rumeurs, des démentis…

Sanogo, l’homme de la semaine ?

Si on devait désigner l’homme de la semaine au Mali, C’’est sans hésiter qu’on jetterait notre dévolu sur l’ex-chef de la junte, le capitaine Amadou Aya Sanogo. Réduit au silence à  son corps défendant depuis un certain temps, l’homme est sorti de son mutisme le lundi dernier par une adresse aux Maliens. Le message qui a eu le don à  la fois de clarifier et d’apaiser , est de loin le meilleur que le capitaine ait tenu depuis son apparition sur la scène sociopolitique du Mali. On aurait pu croire qu’il s’était attaché les services d’un communicant.l’homme fort de Kati a brillé par la précision, la clarté et la concision dans le discours. Des qualités généralement aux antipodes d’un discours martial. Pas un signe de nervosité ou de gesticulations, mais une sérénité qui rimait avec une bonne diction et de la fluidité dans l’expression. Le message était d’autant plus important qu’il est intervenu dans un contexte marqué par l’inflation de la rumeur faisant état d’une brouille dans les rangs de l’armée malienne, et d’une divergence de vue entre Sanogo et le président de la transition Diouncounda Traoré suite à  l’envoi de la requête à  la Cédéao pour un soutien militaire de la sous-région. Après le discours du tombeur d’ATT, les Maliens sont édifiés sur bien de points qui les inquiétaient. Il y a bien une gestion collégiale des affaires publiques entre le triumvirat : Dioncounda, Cheick Modibo Diarra et Amadou Aya Sanogo. Diouncounda n’a donc pas fait cavalier seul dans la rédaction et l’envoi de la requête à  l’organisation sous-régionale. Tout comme il existe, à  en croire le capitaine, une parfaite entente entre les militaires maliens plus, que jamais soudés et préoccupés par la libération des régions sous occupation. Il n’y aura donc pas de troupes pour sécuriser Bamako. Le Mali a besoin surtout d’appui technique et logistique. Les troupes de la Cédéao seront à  Bamako en cas de besoin. Avec ce discours, le capitaine a donné à  ses compatriotes une bonne leçon de communication de crise qui pourrait inspirer des étudiants en communication. Et qui aura permis à  l’officier de gagner l’estime de nombre de ses compatriotes, thuriféraires et détracteurs confondus.

Ou est passé le porte-parole du gouvernement ?

On avait reproché bien des choses à  la communication du gouvernement Cheick Modibo Diarra I. Courant avril, lors de la nomination du premier gouvernement de transition dirigé par le même Cheick Modibo Diarra, un porte-parole avait été nommé en la personne d’Hamadoun Touré, fonctionnaire de l’ONU de l’ONUCI, l’opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire. Ce dernier avait même été taxé d’être l’homme d’Alassane Ouattara, par ses détracteurs, une manière de dénoncer la mainmise de la CEDEAO dans la crise malienne. Rompu à  la tâche de porte-parole, Hamadoun Touré s’attendait-il à  faire face au feu des critiques ? D’après certaines sources, il ne s’attendait pas à  quitter son poste, même s’il avait été choqué par les querelles partisanes du landernau politique malien, en pleine crise institutionnelle. Du reste, un cadre de la Primature, confiait en sourdine, qu’il n’y avait « pas de gouvernement, encore moins de communication de crise! ». Le vide a duré près de deux semaines. Manque de stratégie, de vision, de feuille de route pour régler la crise du nord, lancèrent les médias et le FDR. Le gouvernement répondit qu’il prenait ses marques. Avant que ne débute la série des interventions a la télévision, puis celle des communiqués à  la presse. l’intervention du porte-parole après une manifestation des lycéens en colère début avril, n’avait pas convaincu. Un porte-parole pour quoi faire ? Avant Hamadoun Touré, l’ex directeur de l’ORTM, Sidiki Nfa Konaté, avait testé l’exercice, avec emphase, avant d’être balayé par le coup d’état. Rôle premier que de détailler l’action gouvernementale, Konaté y prenait un plaisir certain. Mais en situation de crise, la tâche du porte parole devient délicate : « Nous ne pouvons pas tout dire. Il y a des des secrets que nous ne saurions dévoiler», précisait Hamadoun Touré, lors d’une interview qu’il nous accordait, une semaine avant la formation du nouveau gouvernement. Côté collaborateurs, on reprochait à  l’homme de l’Onuci, sa méconnaissance des codes de la société malienne, et pour d’autres, son franc parler. Celui qui avait invité les journalistes à  un cocktail de presse, estimait que ses confrères tiraient trop vite à  boulets rouges sur le gouvernement. C’’était ignorer la hargne des scribouillards de la république. Mais un porte-parole ne doit-il pas faire face à  tout, même aux pires railleries ? Puis vint l’affaire de la journaliste de l’ORTM. On fustigea le gouvernement pour avoir contourné la direction de l’ORTM pour imposer, une jeune présentatrice lors d’un voyage officiel. Le porte-parole dut ensuite préciser que le limogeage de Bally Sissoko, l’ancien DG de l’ORTM, n’avait rien à  voir l’affaire. En supprimant le poste de porte-parole du gouvernement, pour en faire un conseiller spécial, Cheick Modibo Diarra prend t-il recul, pour se préserver d’éventuelles critiques ? Et pour mieux contrôler l‘action du gouvernement. ? Les multiples communiqués publiés du temps d’Hamadoun Touré ont fait sensation. Désormais, Cheick Modibo Diarra a confié les rênes de la communication à  Bruno Maiga et s’est entouré de plusieurs conseillers spéciaux; En période de crise, on est jamais trop prudent…;