Compagnie malienne: Embarquement imminent

Créée en octobre 1960, la première compagnie aérienne du Mali, Air Mali, a effectué son premier vol le 2 mai 1961. Liquidée vingt-huit ans plus tard, elle fut remplacée par diverses sociétés aux fortunes diverses. Et, depuis 2012, le pays attend une nouvelle compagnie pour contribuer à son désenclavement intérieur et extérieur. Si le Mali représente une opportunité pour le transport aérien, les contraintes sont réelles pour des compagnies évoluant dans un domaine où la concurrence et le nombre limité de passagers sont des défis importants.

«Le gouvernement était le plus gros client. Souvent, ses agents allaient au-delà de la destination. Et donc la compagnie devait émettre des billets, alors que souvent l’État ne payait pas à temps »,

se souvient le commandant Tangara, pilote d’Air Mali de 1965 à 1985. La compagnie étant obligée de payer cash le carburant, poursuit-il, cela créait des tensions de trésorerie.


Malgré les difficultés, Air Mali n’était pas déficitaire au moment de sa disparition.   «C’est sous la pression des institutions financières qu’ils ont fermé », soutient Kanté, steward durant la même période. Même s’il y avait des dérapages, la compagnie tenait bon, parce que c’était l’une des pionnières, ajoutent les anciens. L’objectif n’était pas de faire de l’argent, mais de désenclaver le pays et de permettre à un maximum de Maliens de se déplacer, explique M. Cheick Santara, ancien gestionnaire d’Air Mali. Cet objectif noble s’annonçait pour le moins compliqué sans subventions, ajoute M. Santara, membre de l’Association des Anciens travailleurs d’Air Mali (AATAM), qui, avec la Fédération des Anciens Travailleurs de compagnies aériennes (FATAC), attend la renaissance d’une compagnie malienne.


Cette expérience, qui a fait « la fierté du Mali », ne s’est malheureusement pas renouvelée avec les sociétés ayant pris le relais. Malitas, STA Mali, la CAM,  puis Air Mali SA, qui étaient majoritairement privées, n’ont pas réussi « à faire face ». La dernière a tenu jusqu’à la crise de 2012. Ses responsables (Groupe Aga Khan) ont d’abord expliqué vouloir attendre que la crise passe avant de reprendre. Or, selon les règles de l’aviation civile, l’agrément est retiré au bout de 6 mois d’inactivité. «Le principal actionnaire avait des relations avec le régime déchu d’ATT et n’a donc pas voulu continuer », explique un acteur du secteur.

Volonté politique Burkina, Côte d’Ivoire ou Mauritanie, dans plusieurs pays de la sous-région,  malgré les difficultés, les compagnies résistent. Pour disposer d’une compagnie et contribuer au désenclavement du pays, il faut une volonté politique forte, « car une compagnie va forcément perdre de l’argent à un moment donné », explique M. Mohamed Diallo, spécialiste de l’aviation civile. Et il faut que l’État les subventionne, par des facilités fiscales ou autres exonérations.


Au Mali, l’État a-t-il les moyens d’investir et d’accumuler des déficits durant les premières années ? Par les temps qui courent, il est raisonnable d’en douter.

Il faut en outre envisager le recrutement de personnes compétentes, sans privilégier seulement les nationaux. Des critères indispensables au démarrage d’une nouvelle compagnie.

Compagnie régionale ? Malgré le soutien indispensable des autorités, les compagnies nationales « sont vouées à l’échec », selon M. Cheick Kéïta. Parce que ces compagnies ont les mêmes lignes et que le nombre de passagers n’est pas extensible à souhait. Pour développer le transport aérien en Afrique de l’Ouest, il faut donc se mettre ensemble, suggère-t-il. D’où le projet Air Sahel, qui devait fédérer les moyens du Mali, du Niger, du Tchad, de la Mauritanie, et du Burkina Faso. Las!  Ces deux derniers continuent de développer leur compagnie nationale, au grand dam des autres pays.


Pourtant, dans le contexte malien, une compagnie est bien viable, parce que Bamako est l’un des aéroports qui reçoit le plus de trafic, avec une population de grands voyageurs, expliquent les spécialistes.  Mais pour profiter de cette position géographique « idéale » et assurer sa viabilité, la gestion doit être exempte de toute ingérence politique.


« Ceci doit rester une affaire de spécialistes », prévient M. Diallo. La réussite d’une compagnie dépend de la gestion des coûts, parce que l’environnement est très concurrentiel. Il faut d’abord du personnel en nombre limité et compétent. Une première condition remise en cause dès lors qu’intervient « le relationnel », qui entraîne un sureffectif, prévient le spécialiste. Une réalité dans la plupart des structures étatiques.


Le marché malien peut cependant être rentable, car une compagnie de droit malien qui fait des vols à la demande s’en sort plutôt bien, ajoute M. Diallo. Comme alternative, les multinationales peuvent représenter la solution idéale, mais elles ont montré leurs limites. Lorsque plusieurs pays se regroupent pour créer une compagnie, chacun veut avoir les mêmes avantages et les mêmes droits, alors qu’ils n’ont pas les mêmes capacités économiques et le même potentiel en termes de passagers.


Par rapport aux postes de responsabilité à occuper, au lieu de cadres techniquement compétents, certains pays feront « des nominations politiques ». Des facteurs peu favorables à la réussite de ce type de projet.


Cependant, l’option d’une multinationale présente des avantages, comme la somme  des droits de trafic appartenant à chaque pays ou la mobilisation des fonds très importants nécessaires pour une compagnie d’une certaine taille. C’est ce modèle qui a servi au développement de la défunte Air Afrique, dont beaucoup d’anciens cadres restent nostalgiques. « Une compagnie africaine trop forte se trouve directement combattue par les grandes compagnies qui se partagent le ciel africain », se plaint l’un d’entre eux. 

Désenclavement Face à l’insuffisance accrue des routes et à l’absence du chemin de fer, la nécessité de développer le transport aérien est devenue une urgence. Pour réussir ce pari, même s’il fait appel à des privés, l’accompagnement de l’État est nécessaire. Surtout lorsqu’il a investi dans des aéroports à l’intérieur, dont il faut assurer la rentabilité. Pour ce faire, une stratégie bien pensée s’impose, car de nombreux paramètres entrent en ligne de compte. Le coût d’exploitation, la fréquence des vols, le type d’avion, ou encore les taxes d’aéroport, en sont quelques uns.


Face à l’absence de compagnie, l’État malien a multiplié les appels et un fonds privé émirati, basé à Abu Dhabi, a manifesté son intérêt. Fly Mali a donc obtenu l’autorisation officielle des autorités et le processus de certification nécessaire au lancement des activités se poursuit.


Selon le Directeur général  récemment nommé, Elhadj Baba Haïdara, dit Sandy, ancien député de Tombouctou, le permis d’exploitation aérien est en cours de recherche. «Les objectifs du projet sont de commencer les vols au début du mois de mars 2020 », ajoute le responsable. Se réjouissant du potentiel que représente le Mali, qui est « un hub naturel et un pays de voyageurs, avec une diaspora importante », M. Haïdara entend mettre en place « une bonne organisation et une bonne gestion ». Celles qui lui ont permis de « redresser Air Mali qui s’apprêtait à déposer le bilan » et qu’il a dirigée de 2000 à 2002.

La société compte participer pleinement au désenclavement intérieur, avec des avions de 50 et de 17 places, qui relieront principalement les villes de Kayes et Mopti, ainsi que Gao et Tombouctou. Elle proposera aussi des vols à la demande. En attendant le démarrage, l’Etat a autorisé une autre compagnie,  Afrikayes Air, à effectuer des vols Bamako-Kayes en partenariat avec Air Burkina, jusqu’au mois de février 2020.


Fly Mali entend également se positionner sur les vols régionaux, avec notamment un Boeing 737-500 de 120 places, pour assurer la désserte d’Abidjan, Accra, Libreville, Cotonou et Dakar. Quant à Niamey, elle sera reliée à partir de Gao. Dans une deuxième phase, d’autres capitales africaines seront désservies, et à terme Paris.

Fatoumata Maguiraga

Turkish Airlines: « A travers Istanbul, connecter le Mali au monde »

Créée en 1933 et détenue à  part égales par l’Etat turc et des capitaux privés, la compagnie Turkish Airlines se positionne aujourd’hui comme l’une des meilleurs au monde. « Notre degré de qualité mais aussi d’exigence en termes de satisfaction de notre clientèle nous a permis de nous hisser au sommet de l’aviation civile internationale », explique le vice-président de Turkish Airlines en charge de l’Afrique sub-saharienne, Samil Kazakas. En recevant un groupe de journalistes maliens au siège d’Istanbul, il s’est dit heureux que Bamako soit depuis un an sur la carte des destinations. « Nous croyons au Mali et nous voulons continuer de nous y implanter, avec plus d’offres de vols et encore plus de connexions avec d’autres pays en Afrique et dans le monde. Avec Turkish Airlines et à  travers Istanbul, nos passagers sont connectés au monde », ajoute-t-il. L’Afrique est en effet un marché en pleine expansion pour la compagnie. En une dizaine d’années, elle a multiplié par onze ses destinations sur le continent passant de 4 à  44, et envisage d’en ouvrir cinq autres courant 2016. Une ambition qui entre en droite ligne d’une politique qui lui a permis de connaà®tre une croissance exponentielle: 333% de hausse du nombre de passagers en 10 ans et plus de 1000% de croissance du chiffre d’affaires sur la même période. Le secret de ce succès : « la volonté et le soutien des politiques, des investissements constants, des partenariats féconds et une équipe jeune et bien formée », nous dira M.Kazakas. La formation semble en effet être la clé au sein de cette entreprise qui emploie près de 16 000 personnes. Le Turkish Airlines Center est le plus grand du pays et l’un des plus grands d’Europe et reçoit chaque année des pilotes et du personnel naviguant commercial qui y reçoivent les cours les plus complets sur les équipements les plus récents mais aussi une mise à  niveau régulière afin de répondre aux normes de l’aviation internationale. « Nous offrons d’ailleurs un certain nombre de bourses chaque année à  nos partenaires dont les compagnies partenaires africaines, afin que leur personnel soit à  la hauteur de l’aviation d’aujourd’hui », explique M. Kazakas. La qualité pour credo Pour satisfaire ses clients, la compagnie met les petits plats dans les grands. Au sens propre du terme, puisqu’elle a confié la restauration à  bord de ses avions à  la compagnie Do

ECAir inaugure sa desserte Brazzaville-Dakar via Bamako

Quelques semaines après l’ouverture de la destination Libreville et de la mise en place d’un vol quotidien Brazzaville/Paris, Brazzaville/Dubaà¯, la compagnie aérienne nationale de la République du Congo renforce sa présence sur le continent à  travers l’inauguration d’une nouvelle déserte Brazzaville-Dakar via Bamako. Première compagnie congolaise à  relier directement le continent au Moyen Orient avec 3 dessertes hebdomadaires vers Dubaà¯, ECAir créée en 2011 emploie près de 400 collaborateurs et opère jusqu’à  128 vols hebdomadaires depuis Brazzaville (République du Congo) vers Paris Roissy, Dubaà¯, Cotonou, Douala, Pointe-Noire, Ollombo.. En 2013, elle a transporté 220 000 passagers. ECAir. Un statistique bien que satisfaisante qui ne saurait freiner les ambitions de Fatima Beyina-Moussa, Directrice générale d’Equatorial Congo Airlines, « Cette année, dans le cadre de l’expansion de notre réseau et de notre flotte, nous comptons transformer l’aéroport de Maya-Maya en un véritable hub en Afrique centrale en offrant à  nos passagers de nombreuses rotations et un service de haut de gamme» a t-elle déclaré sur le site officiel de la compagnie. C’’est dans cette optique que Bamako et Dakar, deux capitales majeures en Afrique de l’Ouest ont été instaurées dans la nouvelle desserte de la Compagnie. Elle constitue une étape cruciale et stratégique dans le processus de croissance d’ECAir et devrait permettre pour cela le renforcement des échanges et coopérations entre le Congo, le Mali et le Sénégal, et plus généralement avec le reste de l’Afrique de l’Ouest. Un prix défiant toute concurrence A partir du 22 mars 2015, date de l’inauguration de la desserte Brazzaville- Dakar via Bamako, la compagnie aérienne nationale de la République du Congo offrira à  sa clientèle des voyages dans de conditions satisfaisantes et à  moindre coût. Le trajet Brazzaville-Bamako à  partir de 263 000 Fcfa soit (400 euros) et Brazzaville-Dakar à  partir de 382 000 Fcfa soit (582 euros) TTC AR.

Une compagnie pour la Mauritanie, le Mali et le Niger

La Mauritanie pilotera le projet de compagnie commune, ont décidé les ministres du transport concernés réunis à  Nouakchott le weekend dernier. Yahya Ould Hademine (Mauritanie), Abdoulaye Koumaré (Mali) et Saley Saà¯dou (Niger) ont en outre souligné que le futur transporteur est un « instrument d’intégration communautaire », et vise à  « promouvoir les investissements, le développement du tourisme et les échanges culturels et commerciaux entre eux ». Pas de détails sur une date de lancement, le financement ou les partenariats, et encore moins sur la flotte envisagée, un délégué nigérien précisant toutefois à  la BBC que les actions de la compagnie seront « ouvertes aux autres pays de la région ». Une commission technique présentera d’ici fin mai les « textes de base » de la compagnie. Si Mauritania Airlines International continue d’opérer en Mauritanie et dans la région, Air Mali n’a toujours pas repris les vols depuis sa fermeture en 2012 due au conflit malien, tandis que le Niger ne dispose pas de compagnie aérienne nationale (le projet de Niger Airways restant dans les limbes). Selon des experts interrogés par la BBC, ce projet de fusion serait l’un des premiers avoir de réelles chances d’aboutir dans la région depuis la disparition d’Air Afrique.

Gastronomie : Expérimentez la cuisine nouvelle de Sally Wade…

Chez elle, un petit musée moderne. Des tableaux d’artistes aux murs, des teintures en bogolan et des sièges en fer forgé travaillé. Salimata Wade a l’âme d’une artiste. Avec ses dreadlocks et son sourire neige, elle séduit par une grande chaleur. La même chaleur qui provient de la cuisine o๠elle concocte et mijote toutes sortes de plats pour ses clients. Lauréate du prix Harubuntu 2012 (là  o๠il y a de la valeur en langue kirundi) dans la catégorie Entreprenariat », Sally Wade crée la Compagnie du Bien Manger en 2008. A l’origine, un constat : les dégâts dans la population sénégalaise des maladies métaboliques comme le diabète, l’hypertension ou encore l’obésité. Si Sally Wade s’est mise aux fourneaux, C’’est après avoir traversé une grande épreuve physique : « J’en pouvais plus, je travaillais des heures par jour et je mangeais n’importe quoi. Un matin, mon corps a dit stop et je n’ai pas réussi à  me lever ce jour là Â… ». Malade du stress, malade d’une époque o๠la performance se mesure à  l’argent que vous gagnez ou faà®tes gagner aux autres, Sally Wade a été une working-girl acharnée au travail. Son médecin lui prescrit alors des traitements. Mais elle sent que cela ne suffit pas. Et un beau jour, Sally Wade, retrouve l’envie, la motivation, et se met à  cuisiner : « J’ai aimé ça. J’ai commencé à  revoir mon alimentation, à  comprendre que nous mangions tout le temps la même chose, les produits importés de l’occident, avec les maladies en plus, alors qu’au Sénégal, nous avions des produits incroyables. » Beignets de haricots, couscous et ditakh nectar… Le niébé ou haricot, les tubercules, les plantes, les feuilles comme l’oseille, les confitures, Sally, aujourd’hui chercheuse et enseignante à  l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, crée, tente une pizza à  base de feuilles d’oseille ( habituellement utilisés pour faire du bissap). La cuisine, moléculaire, expérimentale devient une passion, pour celle qui passe plusieurs heures dans sa cuisine à  épurer la gastronomie africaine et à  lui donner une saveur différente : « Nous mangeons trop gras, trop salé, trop sucré et pas assez varié ». « Nous sommes devenus des consommateurs effrénés de la culture moderne ! Nous mangeons les produits dont l’occident ne veut plus et qu’il déverse en Afrique… », explique la jeune femme, qui nous présente des plats succulents et sans matière grasse. Des beignets de haricots au goût authentique, du couscous avec de la sauce aux feuilles et poisson séché, un plat de thieb blanc, agrémenté de légumes colorés et d’un énorme crabe qui rappelle le goût de l’océan ». l’idée, C’’est aussi de moderniser cette cuisine africaine vue comme abondante… En dessert, Sally nous présente du « thiakri » ou « déguè », une recette plutôt traditionnelle mais au goût nouveau : la semoule de mil, brassée et mélangé à  du lait caillé frais, des raisins sec, a très peu de sucre mais convainc. Suivra la version « Ngalakh », avec de la poudre de pain de singe et de l’arachide pilé…. Des mets succulents, qui ravivent le palais mais ne font pas de mal. Ce qu’on mange détermine notre bien-être… Bon ! Sally ne nous révélera pas tous ses secrets, mais elle continue ses expériences derrière les fourneaux aidée de ses cuisinières, d’une nutritionniste et même d’un psychologue. « Ce qu’on mange détermine notre bien-être. Nous ne prenons même plus le temps de mastiquer, de savourer nos aliments, il y a un problème là  ! », s’exclame celle qui est devenue guérisseuse d’âme ou plutôt d’estomac. Repérée par le jury du Prix Harubuntu qui décerne aux créateurs d’idées des trophées chaque année, Sally Wade, a été désignée lauréate 2012 du Prix Harubuntu lors du sommet Africités de Dakar en Décembre 2012 dans la catégorie Entreprenariat. Pour l’instant, la Compagnie du Bien Manger, de Sally en est encore à  ses débuts. Difficile en effet de faire changer les mentalités, de convaincre les africaines, d’arrêter les bouillons cubes, mais Salimata Wade y croit et cuisine pour des particuliers… Son rêve C’’est aussi de transmettre cette cuisine, créative à  d’autres, en Afrique, de provoquer une véritable révolution gastronomique sur tout le continent.

Economie : Sénégal Airlines ouvre ses portes au Mali

Cette cérémonie s’est déroulée en présence des autorités locales, des représentants des agences de voyage ainsi que de nombreux professionnels du tourisme et des transports. Pour la circonstance la délégation sénégalaise était représentée par M . Edgardo Badiali, Directeur Général et par Mr Christophe LELOUP, directeur commercial de la compagnie qui s’est réjoui du renforcement des liaisons aériennes entre le Sénégal et le Mali, en mettant en avant la qualité exceptionnelle du produit et les services de Sénégal Airlines. Offre exceptionnelle A cette occasion, la compagnie aérienne du Sénégal a lancé une offre exceptionnelle valable jusqu’au 31 mai 2011 : des billets Aller et Retour depuis et vers Bamako à  partir de 49000F pour des voyages à  effectuer jusqu’au 31 juillet 2011 . Sénégal Airlines est le fruit d’un partenariat innovant entre l’Etat du Sénégal et le secteur privé national. La compagnie est détenue en majorité par le secteur privé sénégalais. A cet effet, elle a recours aux compétences nationales pour la constitution de son capital social, sa structuration financière et son exploitation. Selon le directeur général de la compagnie Edgardo Badiali, C’’est au lendemain de la disparition de la compagnie Air Sénégal International, que les autorités sénégalaises avaient à  C’œur de combler le vide laissé par celle-ci, mais surtout de reconquérir ses parts de marché estimées à  25 % du trafic dans l’espace aéroportuaire et de donner de nouvelles opportunités aux ex employés de la défunte compagnie sénégalo-marocaine. Ainsi est né une nouvelle compagnie capable de jouer le premiers rôle dans la sous région ouest-africaine et de manière générale sur le continent. Le groupe Air Sénégal(GAS) a donc été porté sur les fonds baptismaux pour prendre le relais d’air Sénégal International. 3 vols par semaine La compagnie dessert aujourd’hui toute l’Afrique de l’ouest avec un programme et des horaires de qualité, notamment depuis Bamako ou elle opèrera 3 vols par semaine vers Dakar, Niamey et Ouagadougou. Lors de la cérémonie d’ouverture Edgardo Badiali a rappelé que Sénégal Airlines a débuté ses activités en janvier 2011 avec 2 avions de types Airbus A 320 de dernière génération. Basée à  Dakar, la compagnie propose actuellement des vols directs vers 7 destinations d’Afrique de l’Ouest : Bamako, Banjul , Conakry, Niamey, Nouakchott, Ouagadougou et bientôt Abidjan. A noter que le vol Bamako-Dakar est quotidien selon le directeur commercial. Le siège de la compagnie sise à  Aci 2000 à  cote du siège de DFA communication , a ouvert ses portes devant les journalistes et les personnes invitées . Après la visite du siège, la cérémonie de lancement au Parc National a pris fin par une tombola sur le vol Bamako-Dakar dont les heureux gagnants sont deux confrères de la presse malienne.

Samair : Bamako-Libreville, c’est le bleu d’un même ciel…

Le ciel gabonais n’a plus de secret pour le Boeing 737 de la Samair qui va désormais desservir cette ligne tous les jeudis et samedis. Jeudi, ils étaient nombreux à  apprécier le vol d’ouverture. Ce n’est pas mal pour un départ affirme Jean Claude Simepoungou, Directeur général Adjoint de la compagnie. « Pour ce premier vol, nous avons enregistré plus de 40 passagers. C’’est une chose qui n’arrive pas souvent », s’est félicité le Directeur général Adjoint de la compagnie. M. Simépougou a aussi fait allusion à  la forte communauté malienne au Gabon et vice versa. Si l’on s’en tient aux mouvements de ces communautés dans les deux sens, on peut sans nul doute affirmer que la Ligne Bamako- Libreville se justifie. Le vol Bamako Libreville, était prévu pour la semaine dernière, mais le décès du Président Bongo, avait repoussé l’ échéance. C’’est chose faite à  présent. Quant au bleu du ciel, il est le même partout. De petits soucis ? Le vol d’ouverture sur la capitale gabonaise, n’a pas échappé aux lourdeurs administratives dans les pays africains. Malgré l’agrément avec le Bénin et le Gabon, le Boeing est resté cloué au sol pendant quelques minutes à  Cotonou et à  Libreville. Les raisons sont d’ordre organisationnelles. « Nous allons corriger les erreurs pendant les prochains vols », ont rassuré les membres d’équipages. www.samaereo.com

La SAMAIR inaugure son premier vol sur Dakar

Toute jeune compagnie, la SAM (Société aérienne du Mali) a procédé un vol inaugural, sur Dakar, en présence de personnalités et de journalistes, à  bord d’un Boeing 737, spécialement affrété pour l’occasion… 8h : rendez-vous à  l’aéroport Bamako-Sénou. Au menu, un cocktail de bienvenue, pour des invités, triés sur le volet avec les bénédictions, de l’Imam Ibrim par la récitation d’un verset du Coran. La SAMAIR est née de l’alliance, de SKY PEARL, une société d’aviation de droit Jordanien et l’agence AL MADINA, un opérateur touristique, spécialisé dans le voyage etc.. « Nous espérons que ce vol vous donnera entière satisfaction, et nous faisons des bénédictions pour les débuts de cette ligne ! », a déclaré Ahmadou Camara, Directeur Général de la jeune compagnie, qui entend faire son baptême de l’air dans la sérénité ! 10h30 : embarquement à  bord du Boeing 737 de la SAMAIR. Destination Dakar, au Sénégal. Il est 11H, lorsque l’avion décolle : à  bord, l’équipage, originaire du Kurdistan, effectue les démonstrations de sécurité et de vol. Le commandant souhaite alors la bienvenue aux passagers… Nous recevons une fois de plus, les bénédictions de l’Imam et la récitation de versets du Coran… 12h30 :Arrivée à  l’aéroport Léopold Sédar-Senghor de Dakar. Direction, l’hôtel Ngor Diarama pour un cocktail de bienvenue ! Les responsables souhaitent faire les choses avec professionnalisme : « Depuis six mois, nous sommes en pourparlers et nous avons obtenu l’agrément pour desservir 20 pays africains. Mais nous ferons les choses, petit à  petit », explique, le gabonais, Jean Claude Simepoungou, Directeur Adjoint de la compagnie et basé à  Bamako. Doté d’une flotte de 4 avions, la SAM-AIR, effectuera des vols vers la Mecque pour le Hajj, mais elle vise également les capitales proches : Dakar, Cotonou, Libreville et d’autres dans l’ espace UEMOA : « l’arrivée de cette nouvelle compagnie est une bonne nouvelle, pour désenclaver le secteur des transports. l’environnement compétitif est propice et toute compagnie qui tend à  développer notre économie nationale et nos liaisons de transport en Afrique de l’ouest, sont les bienvenues ! », s’est réjoui Boubacar Fofana, le représentant du Ministère de l’Equipement et des Transports du Mali, passager à  bord du vol inaugural. Rappelons que la compagnie Air Sénégal International, est clouée au sol à  Dakar, depuis peu. En attendant la reprise des vols, en négociation, SAMAIR, se propose aussi de combler ce vide… Le vol inaugural de la SAM, était d’abord prévu pour Libreville, mais les obsèques d’Omar Bongo, ont changé le programme. En attendant le vol inaugural sur le Gabon, les responsables de la compagnie espèrent installer leur ligne dans le paysage aérien de l’Afrique de l’ouest.