Fonction publique : les licenciés traînent toujours leur spleen

La cour du Centre national des concours de la Fonction publique refuse toujours du monde à moins d’une semaine de la fin du dépôt des candidatures prévu pour le 1er février. Pendant ce temps, les licenciés, qui ne peuvent pas postuler, ne décolèrent pas. Ils entendent protester contre « cette injustice » et faire valoir leurs droits de participer aux concours de la Fonction publique au même titre que tous les autres diplômés.

C’est dans une directive adoptée en 2007 que l’UEMOA a instruit aux États de recourir désormais au système LMD (Licence, Master, Doctorat) au niveau de l’enseignement supérieur. Le Mali adoptera le système en 2008, à travers un décret présidentiel. Les écoles supérieures et universités fonctionnent donc depuis sur la base de ce système.

En 2014, le Mali précisera même que la licence va progressivement remplacer la maîtrise et constituer ainsi le premier grade universitaire. Malgré toutes ces décisions, indiquant en outre que les ministres concernés sont chargés de l’application de la mesure, la licence, qui correspond à la catégorie « A », n’est toujours pas prise en compte lors des concours d’accès à la Fonction publique. Une seule fois les agents de santé titulaires de ce diplôme ont été admis à passer le concours, nous confie une source, qui ajoute que la mesure d’interdiction concerne maintenant toutes les spécialités.

Invités à un séminaire d’échanges sur la question en août 2021, les directeurs des grandes écoles, ainsi que les recteurs d’universités et les doyens de facultés, ont affirmé qu’il s’agissait principalement « d’un problème de sensibilisation des directeurs des ressources humaines, qui ne prennent pas en compte la licence », affirme M. Bréhima Camara, Directeur des études de l’École supérieure de journalisme et des sciences de la communication. L’une des recommandations fut donc d’informer les DRH, afin qu’ils prennent conscience que le premier diplôme supérieur est désormais la licence.

« Notre surprise a été donc grande de constater que lorsqu’il y a un concours d’accès à la Fonction publique les détenteurs de licence sont exclus, discriminés », s’insurge Issiaka Sogodogo, chargé de la cellule de Communication et d’information du collectif qui regroupe l’ensemble des licenciés. Un collectif mis en place il y a environ  2 ans pour « lutter contre cette injustice ».

« C’est comme si la licence ne valait rien et qu’on obligeait les gens à faire le master. Or, nous n’avons pas les moyens et les autorités font la sourde oreille », ajoute M. Sogodogo. Ni les démarches administratives, ni les démarches judiciaires, puisque le collectif avait attaqué l’organisation du concours de la Magistrature, ne lui ont permis d’obtenir gain de cause. C’est pourquoi il « se bat pour tous les licenciés de toutes les facultés » puissent être entendus, même si pour le moment aucune des autorités concernées ne l’a reçu. Mais pourquoi, alors qu’elle est validée depuis plusieurs années, la « licence n’est plus considérée », s’interrogent les acteurs ?

Licence peu qualifiée ?

« Même si les masters sont ouverts, ils coûtent extrêmement cher », explique le Dr Bouréïma Touré, enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences humaines et des sciences de l’éducation (FSHSE). Avant d’ajouter que le problème doit être discuté au niveau des autorités. En tant qu’enseignants, ils apportent leur appui en renonçant à une partie des fonds de formation pour les transférer aux meilleurs étudiants, qui peuvent ainsi avoir des bourses pour poursuivre en master.

« Sur le plan pédagogique, dans l’ancien système c’était au moment de la maîtrise que les étudiants étaient dotés d’outils leur permettant par exemple de réfléchir sur une problématique concernant la société et de construire un rapport qu’il présentaient ». Une maîtrise sur le plan pratique qui dotait ces cadres d’une certaine capacité à résoudre des problèmes.

Or, au niveau de la licence, même si les étudiants ont souvent des travaux pratiques leur permettant de réfléchir sur des problématiques à partir desquelles ils peuvent faire des rapports de quelques pages et les exposer, cela ne suffit pas pour acquérir la capacité demandée.

Cinéma : le projet « Kino Bamako » lancé

La salle de projection du Magic Cinéma,  ex-Babemba, a servi de cadre le  25 juillet pour le  lancement officiel du projet « Kino Bamako ».  Organisée par l’Association Kile, en partenariat avec l’Institut National des Arts (INA), Kino Ouagadougou et Teranga, cette première édition prévue  du 29 octobre au 9 novembre à Bamako et Ségou  est une opportunité unique pour les passionnés du 7eme art de  révéler leur talent à travers la réalisation des courts métrages en un temps record.

« Faire bien avec rien, faire mieux avec peu, mais le faire maintenant ». Telle est la devise de ‘’Kino’’. Le concept ‘’Kino’’  signifie ‘’cinéma’’ en Allemand,  et résume par sa devise l’esprit  qui anime  ce mouvement  cinématographique international. Le point de départ fut Montréal en 1999, lorsque des jeunes passionnés de cinéma, lancent  le défi de réaliser un film par mois avant la fin du monde annoncée pour l’an 2000.

Mais le ‘’bug’’ n’ayant pas lieu, l’écho de leur démarche  a séduit de nombreux  cinéastes.  12 ans après la création, le système compte 60 cellules Kino dans 14 pays et sur 4 continents.  Réseau qui s’est depuis étendu et dont le vent atteint le Mali. « Quand j’ai participé au Kino Ouaga en 2015 et 2016,  je me suis dit : « pourquoi ne pas faire la même chose au Mali, sensibiliser et aider les enfants », se rappelle Fatoumata Thioye Coulibaly, cheville ouvrière du projet.  Elle invite les jeunes à s’intéresser et à postuler car dit-elle « Kino c’est pour vous ! ».

Pour ce faire, cette diplômée du conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasseké Kouyaté, et d’autres passionnés du secteur ont  présenté et lancé le mercredi soir, le projet ‘’ Kino Bamako’’. Par cette initiative, les jeunes amateurs et passionnés d’art  et de culture pourront s’inscrire  sur le site www.kinobamako.org  et profiter de formations intensives  sur le métier du cinéma. Elles seront animées du 18 au 27 octobre à Bamako par des professionnels du domaine. A l’issue de ces exercices,  au moins 35 jeunes  seront outillés. L’objectif ensuite est « de penser et produire » soit en 24, 48 ou  72 heures, des courts métrages à projeter dans divers espaces publics. Ils auront aussi  l’occasion de participer au Kino Kabaret prévu du 29 octobre au 9 novembre à Bamako et à Ségou. Des invités issus de 50 pays seront ainsi présents pour échanger et orienter les différents amateurs.

Une offre adaptée

Alors que la réalisation des films demande des ressources aussi bien matérielles que financières, le système Kino apparait comme la solution. « A travers ce concept, on voit bien qu’on n’a pas besoin de tant des moyens, de ressources et du temps pour produire un film », souligne Moussa Diabaté, directeur de l’Union Nationale des Cinéastes du Mali, qui ajoute que « le développement n’est pas derrière le fleuve mais qu’il est en chacun de nous ». Selon lui, l’intérêt pour le Mali dans ce domaine est lié aussi à l’émergence d’une économie locale  et à la transformation des idées en faits.

A tous ceux  qui ont un penchant en attente  pour l’art et la culture, le projet Kino Bamako vous ouvre la brèche d’exprimer votre talent endormi.

Miss ORTM : un tremplin ?

Miss ORTM 2018 a commencé son casting, pour une élection prévue au mois de décembre. Pendant ce concours, certaines se découvrent une véritable passion pour la mode et d’autres se rendent compte que ce n’est pas pour elle ou empruntent simplement d’autres chemins. Etre élue Miss, est-ce vraiment un tremplin professionnel ? Cela dépend de ce que leslauréates en font.

Les concours Miss ORTM furent décriés à de nombreuses reprises, mais continuent de capter l’attention du public, par simple plaisir visuel ou curiosité, voire envie de la part des petites filles. Considérée comme « superficielle » ou contraire à certaines « mœurs », la fonction, qui dure un an, constitue une valeur ajoutée pour certaines candidates.

En 1991, des amis de Mariah Bocoum l’inscrivent à l’élection. Elle sera élue Première dauphine et une rencontre chamboulera son parcours : le célèbre Chris Seydou, reconnu internationalement. Ce dernier l’habillera et la prendra sous son aile comme égérie. Il lui donnera surtout « l’amour du textile malien ». Diplôme en poche, « pour les parents », elle se lance et crée sa marque « Les péchés mignons ». Elle assure que, vu sa « timidité », cette élection lui « a permis d’avoir confiance en elle ».

Ouvrir les portes

En 2008, Fatoumata Koné a été élue miss ORTM, grâce également à des amis. Désormais dans le domaine de la mode à Missira, cette autre ex timide affirme que « la notoriété acquise » lui a insufflé l’idée de monter son entreprise. « On me reconnaissait et on appréciait mon style vestimentaire. C’est ainsi qu’est venue l’idée de vendre les vêtements et accessoires que je portais à celles à qui ça plaisait. Je suis ma propre égérie ». Depuis deux ans, elle a monté son projet en créant une association de droit malien d’aide à l’enfance « Cinq étoiles ». Elle est « fière d’avoir eu un titre national et de représenter le Mali » et a réalisé un rêve de jeune fille, qui lui a également « ouvert les portes de l’administration en cas de difficultés à régler ».

En décembre 2015, Inna Guindo devient Miss Bamako 2016 et finaliste de Miss ORTM. « Je me suis présentée sur un coup de tête. Et l’aventure continue. C’était un rêve de jeune fille ». Cela lui a appris à se « surpasser » et a brisé « la timidité qui l’empêchait d’entreprendre ». Le titre a valu à la responsable clientèle de Voolinks d’être repérée par son actuel employeur.

Concours d’art oratoire : la Trijeud met en compétition une vingtaine d’enfants

Lancé officiellement le 20 octobre dernier à  la bibliothèque nationale, le projet « Le 20 Novembre, C’’est notre journée, Ensemble célébrons l’enfance » inscrit dans le cadre de la Journée Internationale de l’Enfance célébrée chaque 20 novembre dans le monde organisé par la Tribune Jeune pour le Droit au Mali (Trijeud Mali) et l’Unicef continue son bout de chemin à  travers ses activités qui n cessent de se cumuler. Il y a trois semaines, 24 enfants, tous candidats du concours d’art oratoire dont la première phase éliminatoire a été organisée ce samedi 7 novembre, ont reçu une formation d’une journée sur les Droits de l’enfant. Une semaine avant, C’’est au tour d’une vingtaine d’encadreurs d’être formé par les experts de la Minusma chargés d’encadrer et de suivre ces enfants lors du concours d’art oratoire. En gros il a été question de permettre à  2 000 enfants sans distinction de s’épanouir et de célébrer comme tous les autres enfants dans le monde cette journée unique et indispensable pour eux. Une 1ère phase mémorable. Ce samedi une kyrielle d’enfants venus des quatre coins du district de Bamako ont pris d’assaut, l’enceinte de la grande salle d’évènement de la Cité des enfants au quartier dit UNICEF. Tous venus pour supporter et accompagner leur candidat ne se sont pas fait prier pour produire un brouhaha impressionnant dont l’écho était agréable à  l’écoute. Ibrahim Cissé, président de la TRIJEUD a dès l’entame de son allocution remercié les différents partenaires qui ont bien voulu leur accompagner dans cette nouvelle aventure, notamment l’Unicef. Quant à  Mbara Adiawiakoye, coordinateur du projet, il rappellera que ce sont 10 enfants qui seront retenus pour la phase finale du concours prévu pour le 20 novembre prochain au CICB.

Me Lala Gakou ou l’art du verbe

La Conférence du stage ou concours d’éloquence a été instaurée au Barreau du Mali depuis 2007 par le regretté bâtonnier, Seydou Ibrahim Maà¯ga. La lauréate de l’édition 2015 est connue depuis hier lundi 9 mars 2015. Il s’agit de Me Lala Gakou. Seule femme du groupe, elle a surclassé les 6 autres secrétaires désignés par un jury de 10 membres présidé par l’ancien bâtonnier, Me Kassoum Tapo. C’’était lors de la finale lundi 9 mars 2015 dans la salle Moussa Balla Coulibaly du Conseil national du patronat du Mali(CNPM). Parrainée par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mahamadou Diarra et présidée par le Bâtonnier de l’ordre des Avocats du Mali, Seydou Sidiki Coulibaly, la cérémonie a enregistré la présence de la grande famille judicaire et bien d’autres invités de marque. Le 2ème secrétaire de stage est Me Cheick Oumar Tounkara qui est suivi par Me Mamadou Coulibaly. La 4ème place est occupée par Me Siriki Zana Koné pendant que Me Sidiki Diarra occupe la 5ème marche. Et la 6ème place revient au malien d’origine camerounaise, Bérenger Meuke. Hommage aux femmes Les quatre autres finalistes du jour ont été éliminés par le jury à  l’issue de l’exercice. C’’est avec fierté et humilité que la lauréate a accueilli ce sacre qui intervient au lendemain du 8 mars, journée internationale des droits de la femme : tout un symbole. « Le prix n’est par moi seule, il est pour toute la promotion Fanta Sylla qui est du reste un exemple pour moi. J’appelle la jeunesse malienne à  briser le mur de l’ignorance et de l’incompréhension. J’appelle les femmes à  s’éduquer, avec l’éducation on peut briser tous les murs comme le mur de l’ignorance », a confié, non sans émotion, la jeune Lala Gakou. Les 10 secrétaires ont présenté chacun un discours d’un quart heure sur le thème: « Y a t-il encore un mur ?». Un moment très captivant pendant lequel les 10 jeunes talentueux avocats ont émerveillé le public par leur maà®trise de la langue de Molière à  travers de grandes envolées lyriques dont eux seuls détiennent le secret. Comme on pouvait s’y attendre, le jury a eu bien du mal à  départager ces brillants orateurs. Les six nouveaux secrétaires de conférence vont assurer la défense pénale d’urgence des justiciables démunis auprès des juridictions de première instance du district de Bamako. En début de cérémonie, le bâtonnier, Me Seydou Sidiki Coulibaly, Me Nadia Camara et Me Kassoum Tapo ont rappelé la philosophie qui sous-tend la conférence de stage et ont rendu un vibrant hommage au défunt bâtonnier Seydou Sidiki Coulibaly pour ses efforts au service de l’Ordre et surtout pour avoir instauré cette initiative en 2007. C’’est un ministre très impressionné par la prestation de la cuvée 2015 qui a pris la parole à  la fin de la cérémonie pour demander aux organisateurs, de poursuivre l’initiative, d’offrir davantage un encadrement aux jeunes avant de faire part de toute la disponibilité de son département dans ce sens.

Fonction publique : 1132 postes à pourvoir

Le concours de la fonction publique porte sur les cadres de l’administration générale, les ressources humaines, l’action sociale mais aussi l’agriculture, le génie rural, les arts et la culture, les finances, l’industrie et les mines. Autant de secteurs o๠le Mali a besoin de cadres compétents et pour un total de 1132 postes à  pourvoir pour 2014. En outre, le concours portera aussi sur le recrutement des cadres du ministère des affaires étrangères, des statistiques, des constructions civiles, des eaux et forêts, les vétérinaires, les informaticiens et même les journalistes, les assistants de presse, et de réalisation, les techniciens supérieurs de la santé, et les surveillants des centres de détention. Pour postuler, il faut être de nationalité malienne, être âgé d’au moins 18 ans et 32 ou 35 au plus selon les catégories. Les candidats au concours doivent posséder un diplôme national ou étranger de niveau équivalent donnant accès à  l’une des catégories citées ci dessus. Le dépôt des dossiers( qui a débuté depuis le 1er juillet) devra se faire au Centre National des examens et concours à  Bamako et dans les gouvernorats des régions, excepté Kidal. Date limite de dépôt des dossiers : 31 juillet. Pour les documents à  fournir, il faut un timbre de 200CFA, une copie certifiée du diplôme ou une attestation, une copie de la lettre d’équivalence pour les diplômes étrangers : un extrait d’acte de naissance ou de jugement supplétif. Bonne chance aux candidats !

Médias: remise de prix aux lauréats du concours « Talents de presse »

18 journalistes ont participé à  ce concours qui avait pour thème «Rôle de la presse dans la participation des femmes et jeunes aux élections générales. » Les œuvres étaient réparties en quatre catégories. 6 candidats ont postulé dans la catégorie presse écrite, 9 pour la radio, 2 pour la télévision et un pour la presse en ligne. Pour le président du Club des Amis de l’Union Européenne au Mali (CAUEM), Ibrahim Soufountera, « en organisant cette activité entre journaliste de la presse écrite, audiovisuelle et de la presse en ligne à  quelques semaines de la tenue des élections au Mali, notre association entend donner l’occasion aux jeunes reporters d’exprimer leur vision sur cette thématique d’actualité. Nous avons pour ambition de contribuer à  améliorer la représentativité des femmes et des jeunes dans les instances de prise de décision afin d’assurer la bonne gouvernance démocratique, politique et économique du Mali. » Le jury composé de 5 membres, après délibération, a retenu deux lauréats par catégorie à  l’exception de la presse en ligne o๠il n’y avait qu’un seul postulant et la catégorie télévision o๠le 2è postulant a été disqualifié parce que ne travaillant dans aucun média. Les prix étaient composés de trophées, d’ordinateurs, d’appareils numériques… Ainsi au niveau de la presse écrite, le premier prix est revenu à  Abdoulaye Koné du journal « Le procès verbal »et le second prix a été décerné à  Habibatou Coulibaly du journal « Le Guido ». Dans la catégorie radio, le 1er prix est allé à  Ben Junior Kambiré de Radio Sagan de Mopti, et la seconde place est occupée par Mahamadou Kane de Radio Kledu. Pour la télévision et la presse en ligne, C’’est Tiémoko Konaté de la « TM2 » et Issa Fakaba Sissoko du « Journaldupeuple.com » qui ont été récompensés. Deux prix d’encouragement et un prix spécial de l’UE ont été également décernés. 5 critères d’appréciation Le président du jury, Amadou Haidara a indiqué que 5 critères ont permis au jury d’apprécier les épreuves. Il s’agit de la pertinence du sujet, le style rédactionnel, l’originalité, l’objectivité dans le traitement et la présentation de l’œuvre. « Dans l’ensemble le jury a noté une insuffisance de qualité des œuvres produites surtout dans la catégorie presse écrite. En revanche pour ce qui concerne la catégorie radio, les postulants ont fait preuve de travail de recherche assez remarquable. C’’est aussi le cas dans la catégorie presse en ligne o๠il n’y avait malheureusement qu’un seul postulant. Dans la catégorie télé, les attentes au regard des critères n’ont pas été totalement satisfaisantes en terme de nombre de participants mais aussi de qualité de production. » a-t-il poursuivi. Le concours talents de presse est une initiative du CAUEM en collaboration avec l’Organisation des Jeunes Reporters du Mali (OJRM) avec l’appui financier de la délégation de l’UE au Mali. Cette cérémonie a vu la participation de nombreux invités dont le Chargé d’affaires de la délégation de l’Union Européenne au Mali, Bertrand Soret, qui est en fin de mission. « Nous fondons l’espoir que C’’est dans un Mali plus apaisé et prospère que nous organiserons la troisième édition du concours talent de presse. » a affirmé Ibrahim Soufountera, président du CAUEM.

Haraka! Un prix pour encourager les jeunes réalisateurs

Haraka! Concours de fictions courtes financé par Canal France International (CFI) est lancé. Il est ouvert aux réalisateurs subsahariens de moins de 35 ans ayant acquis les bases du métier de l’audiovisuel. CFI accompagne depuis 23 ans, le développement et la modernisation des médias des pays du Sud. En Afrique, en complément de son rôle historique auprès des télévisions, CFI participe à  la structuration et au renforcement de l’industrie des programmes à  travers une stratégie de soutien démultipliée : Achats et pré-achats de droits, distribution de plus de 250 heures de programmes produits en Afrique aux télévisions publiques et privées du continent; Actions de formation technique et artistique visant les équipes de production. A travers ce prix, CFI souhaite repérer de nouveaux talents, participer à  la dynamisation du secteur et élargir l’offre de programmes produits en Afrique pour ses télévisions partenaires. Haraka est une alternative innovante aux mécanismes classiques de soutien à  la production mis en place par les bailleurs du Nord, dont les procédures et les délais freinent souvent l’élan des créateurs qu’ils entendent aider. Haraka! Concerne les projets de films de fiction d’une durée comprise entre 5 et 15 minutes et dont le scénario s’inspire du thème Vivre en Afrique aujourd’hui. Au total, 12 projets seront sélectionnés en 2012 et CFI leur attribuera un montant uniforme de 10 000 euros. Pour faciliter une large circulation des films sélectionnées, les courts métrages seront proposés par CFI à  ses 80 télévisions partenaires en Afrique.

Ecoles: Le dernier round

C’’est dont parti pour la période la plus importante de l’année scolaire, celle des évaluations. Près de 375 000 candidats vont plancher pendant les prochaines semaines sur les épreuves des différents examens et concours officiels. Apres les candidats au CAP ce sont les élèves du fondamentale qui seront aux prises avec le diplôme de fin d’études de l’enseignement fondamental. Sur fond de réformes… Ces examens se dérouleront dans le cadre de la réforme en cours des enseignements fondamental et secondaire, entreprise par le ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales (MEALN). Les innovations apportées par cette réforme, sous forme d’une série de mesures, visent à  améliorer les rendements scolaires par la moralisation des examens. Pour ce qui est de l’amélioration de la qualité des rendements scolaires, on peut noter le changement du système de calcul des moyennes d’admission. A partir de l’année 2010, la moyenne annuelle qui comptait pour un tiers dans le calcul de la moyenne d’admission, n’intervient plus que pour un quart tant au DEF qu’au BAC. Ce qui avait fait chuter considérablement le taux de réussite aux examens l’an dernier. On se souvient que le DEF avait donné 32,78% d’admis contre 64, 78% l’année précédente. Cependant, il faut souligner que, selon les autorités de l’école malienne, si la quantité a diminué, la qualité s’est, elle au contraire, améliorée. On peut citer comme exemple, le concours d’entrée dans les instituts de formation des maà®tres de 2010, o๠tous les admis l’ont été avec une moyenne supérieure ou égale à  10. Autre chantier, C’’est celui de la réforme des filières. Selon le directeur national de l’Enseignement secondaire général, Bakary Casimir Coulibaly, les nouvelles séries de l’enseignement secondaire général sont bâties autour de cinq axes appelés domaines de compétences. Ce sont les « arts », le « développement de la personne », les « langues et communications », les « sciences, mathématiques et technologies » et les « sciences humaines ». Ces nouvelles filières se déclinent en une 10è commune, trois séries de 11è (11è lettres, 11è sciences économiques et 11è sciences) et six séries de terminales: Terminales langues-lettres (TLL), Terminales arts-lettres (TAL), Terminales sciences sociales (TSS), Terminales sciences expérimentales (TSEXP), Terminales sciences exactes (TSE) et Terminales sciences économiques (TSECO). Autre amélioration cette année, C’’est le renforcement de la sécurité dans les centres d’examens et de concours. « Pour ce faire, plus de 3 850 agents de police ont été réquisitionnés. S’y ajoutent le renforcement des mesures pour assurer une meilleure correction des copies, la relecture de la police de surveillance » a confié le Directeur des examens et concours Hassimi Touré. Selon lui, toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la bonne tenue des examens. Les examens se dérouleront dans l’ordre suivant : le CAP 6 juin avec 14 614 candidats ; DEF, 8 juin avec 211 213 ; le BT et les examens des instituts de formation des maà®tres commencent le 20 juin. Ils seront 35 832 pour le BT1 et 17 917 pour le BT2 dans les starting-blocks. Pour le baccalauréat prévu le 14 juin, 95 013 candidats seront en lice. Bonne chance !

« Plume au féminin » : Fatoumata Doumbia remporte la 1ère édition

Ce concours est une initiative de l’hebdomadaire « Waati ». Elles étaient 27 en tout, venues de 14 établissements, à  participer le 26 février dernier à  l’épreuve de rédaction d’articlessur le thème « scolarisation des filles quels enjeux » à  la Maison de la presse. Chacune d’entre elles a eu à  faire des recherches préalables pour étayer les arguments qu’elles ont avancés dans leur rédaction. En donnant ce matin les résultats,le jury présidé par Tiégoum Boubeye Maà¯ga directeur de publication du journal Nouvelle République, a salué cette initiative dans le sens o๠elle permet de créer l’émulation dans les établissements scolaires, mais aussi et surtout parce qu’elle donne envie à  des talentueuses jeunes filles de rejoindre la famille de la presse malienne. Il a demandé à  l’initiateur, Cheick Chérif Haidara, de Waati, de pérenniser l’évènement et surtout d’offrir à  ces jeunes filles la possibilité d’apprendre le métier, grâce à  des bourses d’études et des stages dans les rédactions. Six prix ont été décernés par le jury. Un prix spécial a été remis à  Mlle Fatoumata Sidibé qui a proposé un poème portant sur le thème du concours. Bien qu’elle n’ait pas respecté les critères établis, les organisateurs ont tenu à  saluer la qualité de son travail et sa bonne perception du thème. La 5ème place revient à  Njaboum Love Samantha du Lycée Ba Nassou. Ramata Ndiaye, du Lycée Horizon et Mariam Tangara, du Lycée Mamadou Kardjigué Diakité enlèvent respectivement le 4ème et le 3ème prix. La gagnante du 2ème prix vient également du Lycée Mamadou Kardjigué Diakité et se nomme Fouleymata Sissoko. Elle emporte la somme de deux cent mille francs, offerts par le Journal « l’Annonceur » qui a la particularité d’avoir une rédaction exclusivement féminine. Le coup de C’œur du jury est allé à  un article intitulé « Tronquer le bâton contre un livre » de Mlle Fatoumata Doumbia, du Lycée Louise Oumet qui a reçu un ordinateur portable et une somme de 50 000 offert par de la Directrice de publication du journal Kabako. La journaliste en herbe raconte l’histoire d’une mendiante domiciliée à  Baco Djicoroni qui a décidé d’envoyer sa fille à  l’école plutôt que de lui faire perdre ses chances dans les rues o๠elle l’aidait à  mendier. Selon le jury, la qualité du travail et l’approche de son auteur mérite que cet article tout comme les 4 autres primés soit publié par les journaux. La lauréate s’est dite très heureuse d’autant que cette récompense confirme son désir de devenir journaliste. Il faut souligner que les prix étaient dédiés à  des figures féminines de la presse malienne. Ainsi, Aà¯ssata Cissé (président d’honneur du concours), Diaby Macoro Camara, Assa Diallo, Maà¯ga Fatoumata Maà¯ga, pour ne citer que celles-ci ont été ovationnés par les nombreux journalistes présents dans la grande salle de la Maison de la presse de Bamako. Le journal Waati a lancé un appel aux partenaires pour qu’ils continuent ‘appuyer ce projet afin que d’autres éditions puissent être organisées. Il a adressé une mention spéciale à  Orange Mali qui a offert un dictionnaire à  chacune des 27 participantes et un téléphone portable aux 4ème et 5ème prix. Le représentant du Ministre de la Communication et des nouvelles technologies, Mr Alfousseini Sidibé a félicité les jeunes filles qui ont accepté de participer de prendre part à  cette épreuve et à  exhorter les organisateurs à  la persévérance pour faire de Plume au féminin un rendez-vous annuel.

Diaspora : Bientôt le concours Miss Mali France

Vingt ans et déjà  président. Jimmy Berthé semble ne s’étonner de rien : ni de son CV surchargé ni de sa précocité. Certains ne se sont pas fait prier pour détecter son talent d’organisateur et lui confier des responsabilités. L’an dernier, la chanteuse Rokia Traoré en a fait son chargé de communication auprès de la communauté franco-malienne pour sa dernière tournée. Cette année, Ali Soumaré, le conseiller régional du Val-d’Oise et président de l’association franco-malienne 2ème Génération, l’a bombardé président du comité d’organisation de l’élection de Miss Mali France 2011 qui se tiendra en novembre dans une grande salle parisienne. Le plus gros événement à  l’échelle européenne de la diaspora malienne est particulièrement attendu en cet anniversaire du cinquantenaire de l’indépendance du Mali. Mais Ali Soumaré n’a pas pris de risques. Jimmy Berthé est un « professionnel de la profession » comme aurait pu le désigner Jean-Luc Godard lui-même. Tout a commencé avec un défilé de mode sur son territoire chéri, situé entre les 2e et le 3e arrondissements de Paris et qu’il n’a jamais quitté depuis ses premiers pas sur le grand boulevard de son enfance, celui des spots-lights du Grand Rex. Chaque année, il organise ce qui est devenu un événement incontournable pour la vie et la cohésion sociale « du quartier grâce auquel je me suis fait », lance-t-il. « Grâce à  cela, j’ai des amis de tous horizons. Ce quartier m’a aidé à  m’ouvrir… » Pour ce défilé, lui et ses comparses commencent par la tournée des 25 créateurs qui les soutiennent pour récupérer des vêtements, font défiler les jeunes du coin puis revendent les fringues griffées à  moitié prix aux habitants de l’arrondissement, ravis de l’aubaine. Les fonds récoltés financent des projets solidaires au Sénégal : aménagement d’une bibliothèque dans un centre socioculturel pour enfants des rues, création d’une salle informatique, d’une ludothèque… A l’école primaire de Fass Mbao, à  Dakar, o๠leurs associations Casa Palabre et M’Panam œuvrent depuis plusieurs années, Jimmy est connu comme le loup blanc. « On ne part pas là -bas en mission humanitaire pour distribuer des sacs de riz. On part pour vivre une aventure humaine… », précise-t-il. Si ce n’était que ça mais Jimmy Berthé est un cumulard et s’investit encore dans d’autres projets. A ses heures perdues, il est membre du Conseil parisien de la jeunesse et siège à  la commission droits de l’enfance. C’est tout ? « En 2008, on m’a proposé une place éligible sur la liste qui a remporté les élections municipales du troisième arrondissement mais j’ai refusé. » Après un instant de réflexion qui fait oublier sa nature hyperactive, il répond sagement à  un « Pourquoi ? » suspendu dans les airs. « Je ne me sentais pas prêt. » Baptisé Jimmy grâce ou à  cause de son grand-père paternel qui voulait rendre hommage à  Jimmy Carter, on aurait pu pourtant le croire d’emblée prédestiné pour la politique. Quand même, on se demande o๠il trouve le temps d’étudier le droit, matière qu’il dit adorer, à  l’Université Descartes Paris 5. « Tout est question d’organisation et tout s’enchaà®ne très bien. De septembre à  novembre, j’organise l’élection de Miss Mali France, après, de janvier à  mars, je me consacre au défilé, puis l’été, aux projets humanitaires. Entre-temps, j’arrive à  caser tout le reste, dont les plénières du Conseil parisien de la jeunesse. Cela dit, c’est vrai que je suis fatigué et que les amis, je les vois toujours en coup de vent. Mais je me rattrape pendant mes vacances. Mon plaisir, c’est les voyages à  l’étranger. » Sa mère, une directrice de ballet, fille d’intellectuel et syndicaliste malien, devenue parisienne, s’inquiète pour sa santé : « Repose-toi quand même ! », lui ordonne-t-elle gentiment. Son père, un Martiniquais ex-danseur professionnel du groupe Touré Kunda, reconverti dans la gastronomie, l’encourage : « C’est bien mon fils, tu iras loin ! » Jimmy a grandi dans un milieu d’artistes, il n’a pas toujours été fier d’être un enfant de la balle. « Quand j’étais petit et qu’on proposait à  ma mère de danser pour la fête de l’école, j’avais honte. J’étais tellement timide et on ne demandait pas ça aux autres mères. Et puis chez moi, c’était toujours plein de monde. A l’époque, je ne comprenais pas la vie d’artiste. Aujourd’hui, je sais que croiser autant de gens de cultures différentes fut une chance. Grâce à  mon enfance, je suis à  l’aise partout. » Une jeunesse façonnée par la mixité sociale et culturelle de son quartier, donc. « Je ne me souviens pas avoir jamais souffert de discrimination », dit-il. Des problèmes à  cause de ses origines ? « Aucun. A l’étranger, quand on m’interroge, je suis fier de dire que je suis Français d’origine malienne. En France aussi, je n’ai aucun problème à  parler de mes origines. Sauf parfois quand je sens qu’il y a de la curiosité mal placée. Au cocktail pour la réélection de Bertrand Delanoà« par exemple, un vieux a foncé sur moi pour me demander direct de quelle origine j’étais. Un simple « Bonjour » comme entrée en matière aurait déjà  été mieux. » S’il s’est éloigné de ses racines martiniquaises, c’est qu’il a toujours vu son père faire corps avec la culture de sa mère. « Pour moi, mon père est africain. Il s’est beaucoup plus reconnu dans la culture malienne que dans sa culture de naissance. » Un culte ? « Musulman. Mais pour moi la religion doit rester de l’ordre de l’intime. Si je croise un voisin juif dans le quartier, je ne vais pas aller lui demander s’il mange casher ou s’il fête Kippour. Mais en ce moment, tout le monde est obsédé par les questions de religion. Si c’était personnel pour chacun, tout serait beaucoup plus simple. » Et quand il sera plus grand et qu’il aura fini ses études, comment se voit-il ? « J’aimerais bien travailler dans la diplomatie ou pour l’ONU. Pour l’international en tous cas. » Pourquoi pas Président de la République pendant qu’on y est ? Grand sourire amusé, il prend le temps de répondre : « Maire du 3e arrondissement plutôt. Pourquoi pas ? » Oui, pourquoi pas…

Mokobé annonce le concours  » Danse Mokobe Danse » sur You Tube

Mokobé qui a reçu récemment une haute distinction au Mali, à  savoir la médaille de Grand Chevalier de l’ordre National du Mérite, va entrer dans le panthéon des danses Africaines. En effet, après avoir dansé le Coupé-décalé, le Ndombolo ou bien encore le Mapouka, préparez vous désormais à  découvrir le Mokobé. C’’est un groupe ivoirien qui s’appelle Boulevard DJ qui vient de balancer un morceau baptisé « Mokobé» ainsi qu’une danse qui va avec ce titre. Pour l’instant pas d’image ni de chorégraphie à  vous montrer mais il est à  prévoir des bons coups de rein sur ce titre que je vous propose d’écouter…

Institut international de management : 20 bourses octroyées aux étudiants maliens

l’éducation est importante pour le développement d’un pays mais elle coûte cher. C’’est pourquoi l’IIM a initié des concours de bourse afin permettre aux plus démunis l’opportunité d’envisager des études supérieurs plus poussées. C’’est à  l’issue d’un tirage au sort auquel étaient inscrits 39 postulants, que 20 étudiants ont été consacrés boursiers à  l’IIM. Ces bourses permettront à  leurs bénéficiaires de faire un cycle de formation gratuite dans ledit établissement. Selon le programme de bourse, il existe également une demi-bourse (ou l’étudiant ne se charge que de la moitié de ses frais pendant le cycle d’étude). Etablissement supérieur d’enseignement technique et professionnel, l’IIM a également crée un concours de bourse à  l’intention des étudiants méritants, qui n’ont pas les moyens conséquents pour financer leurs études. Le chargé de mission du Ministère de l’Enseignement supérieur, M. Mohamed Babi, a réitéré le soutien des plus hautes autorités du Mali, dans le contexte de la culture de l’excellence. « La formation est la clé de l’excellence, condition clé du développement économique et social ». En outre, a ajouté M Jean François Bouda, chargé de mission du Groupe BK, l’éducation et la formation constituent le principal moteur de tout développement humain durable. En effet, l’IIM forme des cadres en management d’entreprises suivant le nouveau système européen d’harmonisation des cursus universitaires à  savoir, le système LMD (Licence Master Doctorat). Ses filières sont très variées : Management des Entreprises et des projets, Gestion des Ressources Humaines, Communication Politique, Communication Marketing… Ainsi, l’objectif visé par l’établissement est de développer l’ouverture d’esprit des étudiants en vue de les préparer à  exercer des métiers en constante évolution. A noter que l’IIM est une filiale du Groupe BK Université, qui est présent dans 8 pays francophones d’Afrique. Sdes reelon les responsables de l’institut, chaque année, l’expérience s’intensifie et s’affirme davantage par des journées de l’étudiant. « Ce brassage des peuples et des cultures constitue pour nos étudiants. Par ailleurs notre vision consiste à  construire avec chaque étudiant, un caractère fort lui permettant d’exceller dans son univers quelque soit le pays dans lequel il se trouve. Aussi, il faut noter que l’IIM entretient un partenariat avec des entreprises dynamiques en vue de placer et d’aider ses étudiants dans leur recherche de stage et d’emploi. Un bonheur pour les heureux bénéficiaires C’’est avec allégresse que les 20 heureux bénéficiaires ont tour à  tour, reçu des chèques de bourse. Tous émus, la joie qui les animait était débordante. « Je rends grâce aux responsables de l’IIM, qui à  travers ce concours aide les étudiants. Jamais je n’aurais envisagé poursuivre mes études, car les moyens me manquent cruellement », s’est exclamé Jules Kamaté, étudiant finaliste à  l’IUG.