Une éducation pour tous

La troisième conférence de reconstitution des fonds du Partenariat Mondial pour l’Éducation (GPE), ouverte à Dakar prend fin ce vendredi 2 février 2018. Cette rencontre a pour but de mobiliser 3,1 milliards de dollars sur la période 2018-2020.

Le choix du Sénégal est une reconnaissance de la communauté internationale des efforts soutenus du gouvernement en faveur de l’éducation et de la formation. En plus, ce choix se justifie, à travers les différentes allocations budgétaires en faveur du secteur et de son programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de transparence dans l’éducation. « Nous sommes honorés d’accueillir la conférence de financement du Partenariat Mondial pour l’Éducation à Dakar. Et nous nous réjouissons de continuer notre étroite collaboration avec le GPE », a déclaré Macky Sall, président de la République du Sénégal. Le Partenariat Mondial pour l’Éducation, créé en 2002, œuvre aux côtés des pays en développement pour garantir à chaque enfant une éducation de base de qualité, et en priorité aux plus pauvres.

Au cours de ces deux jours de rencontre, les experts vont échanger sur plusieurs thèmes. Parmi lesquels, « un investissement pour l’avenir », ou encore « les politiques de financement de la stratégie du secteur de l’éducation ».

Un fonds pour une éducation pour tous

Cette conférence réunit les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, les fondations philanthropiques, ainsi que des organisations internationales. Cet évènement a pour objectif de mobiliser 3,1 milliards de dollars sur la période 2018-2020, afin de pouvoir financer l’éducation des centaines de millions de filles et de garçons, à travers le monde. Plus particulièrement, ceux qui n’ont toujours pas l’accès et les pays touchés par les conflits.

La rencontre des musiques africaines et européennes

L’évènement intitulé «  À la croisée des chemins », a initié une table ronde, à l’Institut Français de Bamako, le 22 novembre 2017, intitulée « L’impact des musiques d’Afrique en France et en Europe». Cette activité avait pour but d’expliquer la présence africaine en Europe et son impact par François Bensignor, journaliste, spécialiste de la musique et Keltoun Wallet Emastagh, musicienne, poète et peintre.

C’est dans les années 80, que les artistes africains ont commencé à s’installer en France à la recherche de producteurs. Des artistes comme Salif Keïta, Papa Wemba, Angelique Kidjo, Casera Evorio et plein d’autres ont impressionné le public européen, ils ont marqué l’histoire de la musique européenne. « C’est en ce moment, il y a une ouverture d’esprit de la part des Européens en faveur des musiques africaines », a affirmé François Bensignor, Journaliste, spécialiste de la musique.   .

La rencontre des cultures

Les artistes africains ont influencé la musique européenne avec leurs façons de faire la musique. « Les Européens ont vite compris, qu’ils peuvent améliorer et adapter cette musique à leur continent », a déclaré le spécialiste de la musique. Avec la rencontre des artistes chacun donne quelque chose à l’autre tout en gardant sa propre identité culturelle pour créer une nouvelle chose. Les artistes doivent connaître d’où ils viennent avant de rencontrer l’autre. « La collaboration entre les musiciens tels que Ballakè Sissoko et Jean-François Cigale, chacun garde son identité, chacun ajoute plus d’âme et plus de cœur possible pour donner une nouvelle création », a expliqué le journaliste. La musique, elle est universelle, les artistes s’inspirent les uns des autres, et avec les voyages les hommes ramènent avec eux des souvenirs. Le rap est aussi le fruit du métissage culturel « A travers les voyages, il y aura des échanges, les artistes prennent un peu de tous pour construire ou de créer une nouvelle musique », a exprimé Keltoun Wallet Emastagh, musicienne, poète et peintre.

La compréhension mutuelle

Avec ce nouveau système de vie, les hommes doivent renforcer ce dynamisme, qui est entrain de créer une nouvelle musique mondiale. Chaque fois, qu’il y a une rencontre culturelle, il y a un échange, et tout le monde sort enrichi. Personne ne doit perdre son identité. Les artistes ont le devoir d’éveiller la conscience des uns et des autres pour construire un monde dans la diversité. « Nous avons le devoir de chercher le meilleur de nous-mêmes au lieu de s’accuser mutuellement en tant que citoyen, nous devons donner le mieux de nous-mêmes », a souligné Keltoun Wallet. Le monde a évolué parce qu’il y a eu ces rencontres et ce qui fait que nous sommes ce que nous sommes, donc, elles ne peuvent pas être négatives, a-t-elle conclut.

Jacques Coulibaly

Tiébilé Dramé : « Pour les signataires, l’Accord de Paix est en péril… »

Journal du Mali l’Hebdo : Aujourd’hui, beaucoup de voix s’accordent à  dire que l’Accord de paix est en danger, pour quelles raisons ? Tiébilé Dramé : Ce sont des signataires de l’Accord qui ont dit que « l’Accord était en péril ». Ils parlent en connaissance de cause. Il faut les écouter. Pour notre part, nous faisons le constat d’une dégradation inquiétante de la situation sécuritaire générale du pays, due à  la recrudescence des activités de divers groupes djihadistes qui font peser de sérieuses menaces sur l’avenir du pays. Vous appelez à  la tenue de la Conférence nationale d’entente (CNE) et à  un consensus opposition-majorité. Pensez-vous que le timing est le bon ? L’idée de conférence d’entente nationale est contenue dans l’Accord. Ce n’est pas une invention du PARENA. Nous avons invité le Gouvernement à  sortir de l’immobilisme et à  respecter les engagements qu’il a lui même pris au nom du pays. Par ailleurs, je ne prône pas le consensus comme on l’a connu dans ce pays. En revanche, dans les circonstances particulièrement difficiles que le pays traverse (menaces terroristes, enlisement du processus de paix), toutes ses filles et tous ses fils doivent se donner la main pour sauver la maison commune. On vous considère désormais comme l’une des voix actives de l’opposition malienne et qui critique régulièrement le pouvoir actuel. Fort heureusement, l’opposition républicaine dispose de plusieurs « voix actives » fortes qui défendent le peuple contre les dérives en tous genres des maà®tres du pays, expriment ses aspirations à  la paix, à  la bonne gouvernance et qui rappellent au Président et à  ses hommes qu’ils ne sont pas les propriétaires du Mali, et qu’ils n’ont qu’un bail de cinq ans qui arrivera à  son terme dans deux ans et demi. Quelles solutions proposez-vous pour sortir le Mali de l’ornière, puisque, dans un passé récent, vous avez été négociateur de l’Accord de Ouagadougou ? Il faut aller vite à  la conférence d’entente nationale, élargir son objet à  la gouvernance du pays et à  la refondation des institutions, et ouvrir la période intérimaire, elle aussi, prévue par l’Accord d’Alger, mettre en œuvre les réformes décidées de commun accord. Repartir de bon pied en ayant tiré les enseignements de l’effondrement du Mali en 2012. C’est à  cette condition qu’on sortira de l’ornière. Que pensez-vous de la situation sécuritaire actuelle, après l’attentat de l’hôtel Radisson ? L’attaque contre le Radisson est le 98ème incident de sécurité survenu au Mali depuis le 1er janvier 2015. Quelques 350 personnes sont mortes au Mali au cours des onze derniers mois. Il faut se réveiller et prendre la juste mesure de la gravité de la situation. La sécurité ne saurait être détachée de la gouvernance générale du pays. Le président de la République doit humblement regarder la réalité et changer de cap. C’est cela qui rassurera les Maliens. Pas les discours lénifiants d’auto-congratulation.

AJDC-Mali interpelle sur le financement des services essentiels

Dans le cadre de la 3è conférence sur le Financement du Développement qui se tient Addis- Abeba l’Association des Jeunes pour le Développement des Communes (AJDC-Mali) en collaboration avec la Coalition Malienne pour une Gouvernance Inclusive et un Développement Durable, a organisé le Samedi 11 juillet 2015, une conférence débat à  la maison du partenariat. La conférence qui a réuni les organisations de la société civile et les jeunes était animée par les acteurs intervenant dans la campagne action/2015 et avait pour but de sensibiliser et de mobiliser les décideurs à  participer au sommet sur le financement, afin qu’à  la sortie de ce sommet, des décisions ambitieux puissent être adoptées dans la lutte contre les inégalités la pauvreté et le changement climatique. Cette troisième conférence sur le Financement du Développement constitue un moment décisif pour obtenir le financement nécessaire à  des accords solides et réalisables en matière de développement et de climat. Plusieurs thèmes tels que, le financement des services sociaux de base, l’état du financement extérieur des services sociaux de base, les prévisions 2015 en matière de financement, les allocations par secteur, la concentration sectorielle des partenaires financiers, l’évasion fiscale, le climat, l’environnement ont été débattu lors de cette conférence. Des activités similaires sont organisées dans les quatre coins du monde, dans plus de 70 villes du monde entier, y compris à  Bamako, des dizaines de milliers d’activistes appuyés par des personnalités de premier plan, tels que Desmond Tutu, descendront dans la rue pour exhorter les gouvernements à  financer avec équité les services publics essentiels, honorer leurs engagements en matière d’aide et sévir contre l’évasion fiscale des grandes sociétés. Selon le président de l’AJDC, Sabane Ibrahim Touré, ce sommet pourrait changer la donne mais les gouvernements doivent faire davantage et financer les services essentiels, sinon les objectifs mondiaux resteront lettre morte. A l’ouverture des travaux, le conseillé aux Affaires Economiques et Financières du gouvernorat du district, Barou Goundo a salué l’initiative des jeunes, en soulignant que les échanges permettront de renforcer les propositions du Mali à  la conférence sur le financement. Barou Guindo dira qu’il reste convaincu que c’est les jeunes qui vont faire le changement dans ce pays.

17è conférence des chefs d’Etats du CILSS : le Mali prend les rênes

Après la 50è session du Conseil des ministres du CILSS, les chefs d’état du CLISS se réunis en conférence au Centre International de conférence de Bamako(CICB) ce mercredi 15 avril. Etaients présents Mamadou Issoufou, président du Niger, Mohamed Ould Abdel Aziz de la Mauritanie, Michel Kafando du Burkina Faso, le Premier Ministre Guinéen etc… Comme à  l’accoutumée, le président Ibrahim Boubacar Keita a souhaité la bienvenue aux délégations venues des différents pays. Il s’est dit très heureux que les chefs d’Etats aient honoré de leur présence la conférence du CILSS malgré leur agenda chargé : « Votre présence effective traduit à  souhait l’intérêt particulier que vous portez à  notre institution ». C’’était aussi l’occasion de féliciter les partenaires techniques et financiers qui aident à  faire du CILSS, une institution crédible aux yeux de la communauté internationale. Appel pour la Paix « Je voudrais lancer un appel aux institutions financières afin de mobiliser davantage de fonds pour répondre aux défis du CILSS ». La 17è conférence se tient au moment ou les pays sahéliens sont sous la menace terroriste, l’intolérance religieuse et toutes sortes de menaces transnationales etc… ». A cette conférence est revenu le dossier de l’Accord d’Alger. Pour Idriss Déby Itno : »la signature définitive de la paix permettra de lutter efficacement contre le terrorisme dans le Sahel ». Concernant ses deux mandats à  la tête du CILSS, le président tchadien a reçu des félicitations pour sa bonne gouvernance et ses résultats satisfaisants. Ce qui lui a valu une reconnaissance par le secrétaire exécutif du CILSS. « Je dédie ce trophée à  tous les sahéliens qui ne cessent de se battre pour la survie de leurs populations». Les partenaires techniques financiers ont une fois de plus réaffirmé leur soutien au CILSS. C’est désormais le Mali qui prend la présidence du CILSS à  l’issue de cette 17è conférence des Chefs d’Etats tenue à  Bamako.

Locales 2015: les Abeilles sont prêtes!

Le Parti de l’abeille (Adema-PASJ) a tenu le 28 mars 2015 à  la Maison des Aà®nés sa 13ème Conférence Nationale. Ce forum, dont les travaux ont été présidés par Tiémoko Sangaré, Président par Intérim, devrait sonner l’heure de la remobilisation au sein de la ruche. Pour cette 13ème rencontres et échanges avec les militants du parti de l’abeille, des délégués étaient venus un peu partout de l’intérieur du pays. Dans une salle de conférence aux couleurs du parti, la cérémonie d’ouverture s’est passée dans une atmosphère conviviale. De chaudes poignées de mains et des accolades entre responsables et militants du parti sous les yeux vigilants des présidents et représentants de partis amis. Dans son discours d’ouverture, Tiémoko Sangaré a estimé que ces assises permettront d’évaluer le parcours politique récent de son parti à  travers ses forces et faiblesses en vue d’en tirer toutes les leçons, grâce à  des débats féconds et responsables, non seulement sur la vie du parti, mais aussi sur les questions d’intérêt national. «Nous nous devons, notamment, de tirer toutes les leçons des élections générales de 2013 dont les résultats sont loin de refléter l’audience dont bénéficie notre parti auprès des populations. Les présentes assises doivent également nous permettre de baliser la marche vers le 5ème congrès ordinaire du Parti prévu les 24 et 25 mai 2015. Cette instance, la plus haute dans le fonctionnement du parti, sera certainement un tournant important pour sa redynamisation, voire sa refondation », a affirmé M. Sangaré. A l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées à  savoir le soutien de l’Adema aux actions du Président de la République Ibrahim Boubacar Kéita, l’application stricte du règlement du Parti par le comité exécutif, la demande à  tous les militants de respecter la tenue du 5ème congrès ordinaire du Parti aux dates indiquée. Les délégués ont en outre demander à  l’Etat d’assurer la sécurité alimentaire au Mali, particulièrement au Nord et d’équiper les forces armées et sécurité du Mali. Après avoir félicité le Président IBK pour le paraphe de l’accord d’Alger, le parti invite également la Coordination des mouvements armés à  en faire autant.

Adéma/PASJ : Une conférence nationale très attendue

Prévu pour ce mois de mars, le Congrès de l’Alliance pour la démocratie au Mali/ Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma/PASJ) va finalement se tenir les 25 et 26 mai 2015. Ainsi en a décidé le comité exécutif du parti à  l’issue de sa réunion extraordinaire du 18 mars dernier. La raison évoquée par le comité exécutif pour justifier ce report est le souci de se conformer aux textes du parti. En effet les textes précisent que les statuts et règlements du parti doivent être envoyés aux sections 15 jours avant le congrès. Un point par rapport auquel le comité exécutif n’était pas en règle. En attendant ce congrès tant entendu, le parti tiendra demain samedi 28 mars 2015 une conférence nationale. Elle sera certainement l’occasion d’aplanir certaines difficultés et mettre tirer les choses au clair dans dans la perspective du congrès. Un parti qui doit retrouver son souffle Le report du congrès, au-delà  des raisons liées aux textes, laisse transparaitre les difficultés que connait le parti de l’Abeille depuis un certain temps. Il n’est un secret pour personne que la qualité du miel produit par la Ruche laisse à  désirer depuis quelques années. Après avoir dirigé le pays de 1992 à  2002 sous la houlette du président Alpha Oumar Konaré, le parti historique va soutenir sans faille le candidat indépendant Amadou Toumani Touré, élu président de la République. Ce compagnonnage a duré jusqu’à  la chute de dernier en mars 2012. Peu avant, le parti faisait face à  un problème. L’absence d’un leader charismatique de la trempe d’Alpha Oumar Konaré pour défendre ses couleurs à  la présidentielle initialement prévue en avril 2012. Le choix porté sur le président de l’Assemblée nationale et président du parti d’alors, Dioncounda Traoré était loin de faire l’unanimité. Une frange du parti proposait même la candidature d’un élément extérieur comme candidat du parti. Une option qui n’a pas n’a pas pu passer à  l’Adéma/PASJ qui avait déjà  déclaré de façon péremptoire que le candidat viendrait de ses rangs. Après le coup d’Etat du 22 mars, Dioncounda devenu entre-temps président de la République, grâce aux dispositions constitutionnelles, ne pourra pas se présenter à  l’élection présidentielle de 2013. En effet l’accord-cadre du 6 avril 2012 interdisait aux acteurs de la transition comme ceux du gouvernement et de la junte ainsi que le premier ministre de se présenter à  la présidentielle. Une présidentielle aux conséquences désastreuses Pour le scrutin présidentiel de 2013, les Rouges et Bancs jettent leur dévolu leur sur le jeune Dramane Dembélé au grand dam de la vieille garde du parti. Cette désignation va porter un coup à  la cohésion de l’Adéma/PASJ. Cela se justifiera lors du premier de l’élection o๠le candidat de l’Adéma/PASJ se arrivera troisième avec 9,6% derrière Ibrahim Boubacar Kéita et Soumaà¯la Cissé. Comme pour protester contre le manque de soutien à  son endroit, Dramane Dembélé décide de soutenir IBK au grand mépris de la consigne du front du refus du putsch de 2012 regroupé au sein du FDR. Coup de tonnerre dans la Ruche. La suite ne sera pas fameuse pour le parti qui se fragilise davantage à  la faveur des clivages nés à  cette occasion. Le président intérimaire du parti, Iba N’Diaye , qui avait dès lors suspendu ses activités au sein du parti, quitte finalement fin 2014 pour déposer ses valises à  l’Union pour la République(URD) de Soumaà¯la Cissé. Il sera suivi quelques après par le président du Haut conseil des Collectivités Oumarou Ag Mohamed Ibrahim parti au Rassemblement pour le Mali(RPM), parti au pouvoir. Après son échec aux primaires, Sékou Diakité avait quitté en juin 2013 la Ruche pour aller à  la Convergence pour le développement du Mali (Codem)de Poulo. Dans cette atmosphère pour le mois délétère dans la Ruche, il urge de proposer une thérapie de choc reprendre du poil de la bête. Voilà  l’équation que la conférence nationale de ce samedi doit tenter de résoudre en attendant le congrès du mois de Mai.

« Ensemble pour le Renouveau du Mali » : l’heure du bilan

Cette ultime réunion qui se tient à  Bamako ce mardi 17 février fait suite à  celles organisées respectivement le 7 novembre 2013 à  Bamako, le 5 février 2014 à  Bruxelles, le 15 mai 2014 à  Bamako et le 30 septembre 2014 à  Paris. Lors de la conférence des donateurs « Ensemble pour le Renouveau du Mali » à  Bruxelles en mai 2013, 56 pays et institutions ont annoncé une aide financière en faveur du Mali d’un montant de 3,285 milliards d’euros (soit environ 2155 milliards de francs CFA) pour appuyer les réformes et les programmes de développement afin de faire face à  la crise multidimensionnelle que le pays a traversé entre 2012 et 2013. Les dons constituent les 3/4 des décaissements Sur les 3,285 milliards d’euros d’annonces faites, les engagements, à  la date de la dernière réunion de suivi de Paris, ont été estimés à  73% et les décaissements à  51%. Les dons représentent les trois quarts des décaissements. La France, pour sa part, avait promis à  Bruxelles un appui sur deux ans de 280 millions d’euros. « Elle a tenu et même dépassé son engagement. Fin 2014, C’’est un total de 310 millions d’euros que la France aura engagé en faveur du Mali, à  travers de l’aide-projets dans tous les secteurs de la vie économique et sociale, notamment via l’Agence française de développement, mais aussi à  travers des appuis sous forme d’aide budgétaire, notamment à  la faveur du déblocage de la situation avec le FMI à  la fin de l’année dernière » a indiqué Annick Girardin, Secrétaire d’Etat au Développement et à  la Francophonie. Cette dernière rencontre de suivi du processus de Bruxelles coà¯ncide avec la fin du Plan de Relance Durable du Mali (PRED) conçue pour la période 2013-2014. C’est aussi l’occasion de faire à  nouveau le point des engagements mutuels du gouvernement et de bailleurs, de tirer un premier bilan détaillé de la mise en œuvre du PRED, et d’évoquer les perspectives de coopération entre le Mali et la communauté des partenaires, notamment en rapport avec le processus de paix et de réconciliation. Le PRED a été identifié sur la base de douze priorités. Il s’agit entre autres d’assurer la paix, la sécurité et l’intervention des services de l’Etat sur l’ensemble du territoire, la réponse aux urgences humanitaires et aux conséquences de la crise, la relance de l’économie par l’appui au secteur privé, l’éducation, etc. « A date d’aujourd’hui, l’essentiel des 34 mesures du programme économique et financier ont été réalisées par le gouvernement du Mali » a déclaré le Premier ministre malien Modibo Keita. « Le processus de Bruxelles a donné de bons résultats et il importe aujourd’hui de se concentrer sur la question de l’efficacité» a conclu Mme Girardin.

4è Conférence nationale du RPM: marquer la communion

l’actualité politique du week-end dernier a été marquée par la tenue de la 4ème conférence nationale du Rassemblement pour le Mali (RPM). Les travaux ont démarré le samedi au plais de la culture sous le haut patronage de la première Dame Mme Kéita Aminata Maiga et en présence de plusieurs cadres du parti ainsi des d’autres partis amis. l’occasion était propice pour le parti au pouvoir de marquer un arrêt pour évaluer plus d’an de gestion du Mali sous le magistère de leur chef, Ibrahim Boubacar Kéita élu triomphalement en 2013 avec plus 77%. Sans surprise la conférence a pris les allures d’une tribune pour la défense du bilan du président de la République. Le bilan est en effet jugé, somme toute, satisfaisant selon le parti au à  en croire Boulkassoum Haà¯dara, le président intérimaire du parti. Sans occulter les difficultés ayant jalonné la gouvernance IBK, M. Haà¯dara a souligné les avancées opérées par le Mali. Au nombre de celle-ci, il a cité la relance économique, la satisfaction de certaines doléances, les subventions dans le domaine agricole ou encore ou encore les efforts consentis dans le cadre de la lutte contre la maladie à  virus Ebola… Communales en vues Visiblement gênés par les critiques virulentes de l’opposition au chef de l’Etat sur certaines affaires troublantes ayant marqué l’année comme l’achat de l’avion présidentielle et les surfacturations, les partis membres de la majorité présidentielle sont montés au créneau pour fustiger l’attitude des opposants. Ils sont accusés d’être obnubilés par l’idée de succéder à  tout prix à  l’actuel locataire de Koulouba en 2018. Comme on pouvait s’y attendre, les élections communales et régionales de 2015 ont été abordées au cours des assises. A la fin des travaux hier au CICB, le parti du tisserand s’est engagé de bien préparer ces élections avec des possibilités d’alliance en vue de grappiller beaucoup plus de postes de conseillers. Ce qui passe, selon les responsables du parti, par le nécessaire recentrage du pari avec en prime la structuration du parti à  toutes les échelles. Autre décision importante ayant sanctionné cette conférence nationale, C’’est l’annonce de la création prochaine d’un centre de formation des cadres du parti qui va porter le nom du regretté Kadari Bamba, du nom de cet ancien député RPM décédé dès suite d’un accident de la circulation en novembre 2005. Le RPM s’en est particulièrement félicité de la désignation de son député Mohamed Ag Intallah comme le nouvel Aménokal de Kidal. La fin de la conférence a également été marquée par des motions de soutien et d’encouragement au gouvernement et aux forces armés du Mali.

De Lagos à Nagoya, Funmi Oyatogun milite pour l’environnement

Un visage souriant. De grands yeux vifs et une tête bien faite. On peut dire de Funmi qu’elle est une « community shaper », quelqu’un qui agit pour impacter dans sa communauté au Nigeria. Et ce n’est pas un hasard si la jeune étudiante est présente à  Nagoya. Funmi poursuit en effet un Master en développement et environnement à  l’université d’Edimburg en Ecosse et anime une plateforme pour sensibiliser sur les questions environnementales, mais aussi la sécurité alimentaire et l’agriculture durable. Au cours d’une conférence de presse, nous l’avons rencontré. Journaldumali.com : Bonjour Funmi, parles- nous de la rencontre des jeunes tenue le 7 novembre dernier à  Okayama au Japon Funmi : Nous étions près de 52 jeunes sélectionnés de plusieurs pays, dont deux japonais. Et nous sommes venus au Japon pour représenter la voix de ces milliers de jeunes dans le monde, qui font de belles choses sur l’éducation au développement durable et agissent tous les jours pour répandre ces valeurs. Pour résumer, nous représentons tous ceux qui dans nos pays respectifs, font le plaidoyer auprès des gouvernements et des décideurs, qui sont actifs et constants sur les changements nécessaires, sur ce qui marche, et ce qui doit changer dans nos communautés. Quand as–tu commencé à  t’impliquer dans les questions liées à  l’éducation au développement durable (EDD) ? J’ai commencé à  m’engager dans ce sens en 2004 lorsque J’avais seulement treize ans ou peut être douze ans ; Pour être honnête, l’EDD n’est pas un concept que J’utilise souvent. Il s’agit pour moi d’un concept, d’une marque. Je suis plutôt intéressée par cette autre formulation qu’est l’éducation environnementale, l’agriculture durable et les questions liées à  la sécurité alimentaire et par extension le développement durable. Alors, je me suis vraiment mise à  fond dedans. En ayant une approche académique, ce qui explique le Master que je poursuis actuellement. Ensuite, J’ai monté une plateforme pour sensibiliser mes compatriotes tout en augmentant mes compétences sur le long terme, ce qui me semblait essentiel, acquérir des connaissances pour ensuite vulgariser… Pourquoi l’agriculture en particulier ? C’’est une question très peu attractive pour les jeunes africains en général ? Cela est bien dommage. Parce que manger est un besoin vital. Au Nigeria, nous avons la plus grande population en Afrique et qui atteindra bientôt 200 millions. Alors, plus il y a de croissance démographique, plus les problèmes surgissent, mais aussi les solutions qui vont avec. Quel est le défi en matière alimentaire selon toi en Afrique ? Dans mon pays, la majorité des nigérians ne sont pas autosuffisants sur le plan alimentaire ; Nous n’avons pas encore atteint cette sécurité alimentaire, ce qui fait de nous des consommateurs de produits importés particulièrement, la classe moyenne. Il y a comme une dichotomie entre cette première catégorie et cette autre qui consomme localement. D’un autre côté, ce n’est pas non plus parce que nous consommons notre propre nourriture, que nous mangeons de la meilleure façon ou de manière durable, et de façon à  préserver durablement la nature. Alors, je m’intéresse à  toutes ces questions liées ç l’importation, l’exportation, la sécurité alimentaire et l’équilibre qu’il faut trouver entre tout cela ! Puisque nous consommons beaucoup de feuilles, celles de citrouille. On appelle ça «Ugu leaves », pour faire les sauces avec des légumes, des pommes de terres, du manioc etC’… Une nourriture très riche et diversifiée(rires) Qu’apprends-tu avec ton master en Environnement et développement durable ? C’’est un master pluridisciplinaire. Nous y apprenons les principes du développement, les pratiques du développement durable. Comprendre et appliquer dans un contexte bien particulier le développement dans tous ses aspects. Ensuite, il faut choisir un domaine. Beaucoup s’intéressent à  l’énergie, d’autres à  l’alimentation comme moi, ou d’autres aux questions de Genre. Et cela me permet de développer un esprit critique, d’appréhender les politiques, comment elles fonctionnent, leurs failles et limites etc. Que faut-il attendre de cette conférence de Nagoya ? Je tiens à  rappeler que je suis très honorée d’être ici à  Nagoya au Japon. Mais nous les jeunes, espérons être entendus dans cette conférence, sur l’EDD. Je pense que de plus en plus, on va nous écouter. La voix des jeunes ne doit pas être séparée du reste des questions sur l’Education au développement durable, car nous représentons plus de la moitié de ceux qui sont les garants des valeurs véhiculées par l’EDD et particulièrement sur l’environnement.

Busan, capitale mondiale des TIC

l’Union internationale des télécommunications est l’agence des Nations unies pour le développement spécialisée dans les technologies de l’information et de la communication. Forte de 193 pays membres, elle établit les normes du secteur des télécommunications et gère notamment l’attribution des bandes de fréquences radioélectriques pour la communication hertzienne et des orbites des satellites. La Conférence de plénipotentiaires de l’Union internationale des télécommunications (UIT) 2014 (PP-14) a ouvert ses portes ce lundi à  Busan, la plus grande ville portuaire du pays. Pas moins de 3.000 délégués de plus de 170 pays membres du secteur des Technologies de l’information et de la communication (TIC) et près de 150 ministres et officiels de niveau ministériel sont rassemblés au Centre des expositions et des conventions de Busan (BEXCO). Cette conférence organisée tous les quatre ans se tiendra trois semaines durant. Elle en est cette année à  sa 19e édition. C’est la première fois que la Corée du Sud accueille l’UIT et la deuxième fois qu’elle a lieu en Asie, après le Japon en 1994. «Vous-êtes ici dans le but de déterminer le futur. Nous parlons non seulement du futur de l’UIT, mais aussi du futur du secteur des TIC, qui touche les vies de tout le monde sur la planète», a déclaré Hamadou Touré, secrétaire général à  la cérémonie d’ouverture. «Je souhaite qu’au cours des trois prochaines semaines, vous ayez de temps de rêver, d’innover et de créer le futur à  long terme du secteur des TIC.» Il a également dit du pays organisateur qu’ «à  partir d’aujourd’hui, et pendant trois semaines, Busan sera la capitale du monde des TIC. Nous savons tous que la Corée du Sud est célèbre en tant que leader mondial de l’industrie des TIC.» Jusqu’ici secrétaire général adjoint de l’UIT, Houlin Zhao, candidat de la région Asie et Australie, est le seul candidat au poste de Secrétaire Général de l’UIT. Le secrétaire général sortant, le Malien Hamadoun I. Touré, qui achève son deuxième mandat en décembre 2014, ne pouvant prendre une troisième course. Plan Numérique Mali 2020 Pour Mahamadou Camara, le ministre malien de l’économique numérique, de l’information et de la communication qui participe aux travaux de cette conférence, plénipotentiaire, « les progrès réalisés lors de la dernière décennie ont apporté la preuve que les technologies de l’information et de la communication représentent un outil extraordinaire de développement. Ce développement a permis l’émergence de beaucoup de nos pays qui ont considéré les TIC comme un secteur stratégique de développement ». Pour ne pas rester en marge de l’incroyable potentiel que représente les TIC, le gouvernement du Mali a pris une initiative majeure en élaborant un document de stratégie nationale pour le développement de l’économie numérique, intitulée « Plan Mali numérique 2020″, qui s’inscrit dans le cadre de l’agenda Connect 2020. La vision prônée à  travers ce plan, est de faire du numérique un vecteur de développement social, mais aussi une source de productivité et de valeur ajoutée pour les entreprises et pour l’administration publique, résume le ministre Camara. 6.000 km de fibre optique, C’’est ce qui va permettre au Mali d’être connecté en large bande avec quatre de ses sept voisins que sont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie et le Sénégal, le Gouvernement a poursuivi en partenariat avec les institutions techniques et financières la réalisation de plus de 3.000 km supplémentaire de fibre optique.Ces installations sont accompagnées d’applications sécuritaires qui visent à  garantir la sécurité des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire national, et ainsi de mieux faire face à  la menace terroriste, qui est aujourd’hui devenue mondiale. Au Mali, le marché mobile a pendant ce temps continué sa dynamique, à  travers une croissance toujours soutenue du nombre de clients, et ce malgré les évènements survenus dans le pays en 2012. La croissance du parc d’abonnés se traduit par un taux de pénétration de plus de 93%. Le taux de pénétration de l »Internet, lui est beaucoup moins élevé, à  10%, mais il est en constante croissance, avec 71% de progression entre 2011 et 2012. Il y a donc encore beaucoup à  faire.

Sahel-Maghreb: la sécurité en question

Les gouvernements d’une vingtaine de pays se sont réunis dans la ville marociane de Rabat pour renforcer la coopération transfrontalière face aux menaces sécuritaires en Afrique du nord. La Conférence sur la sécurité dans le Sahel s’est déroulée le jeudi 14 novembre. Elle a vu la participation des chefs de la diplomatie de nombreux pays, dont la France, qui ont tenté d’amorcer une réponse commune aux terrorisme, trafic de drogues et d’arme, et immigration clandestine qui gangrenent la zone, en particulier en Libye et au Mali, pays o๠gravitent des groupes islamistes. « La région est devenue un espace ouvert pour divers mouvements terroristes et autres groupes qui prospèrent via le trafic d’armes ou la drogue. Cela menace la sécurité régionale », a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar. Il faut « renforcer la coopération et la coordination sur la sécurité des frontières » au Maghreb et au Sahel, zone qui fait face a des « défis complexes », a-t-il plaidé. “Les réseaux profitent de la faiblesse des échanges entre les pays de la région”, a ajouté pour sa part le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad. Ce dernier a plaidé pour la création d’“un mécanisme de consultation et d’échange d’informations” et “un mécanisme d’alerte précoce”. M. Mezouar a également rappelé que l’absence de coopération entre le Maroc et l’Algérie est un obstacle à  la lutte contre les réseaux clandestins. Le Sahel est devenu ces dernières années un repère de rebelles islamistes La conférence de Rabat s’inscrit dans le prolongement de la réunion sur la sécurité des frontières qui s’était déroulée en mars 2012 à  Tripoli, quelques mois après la chute de Mouammar Kadhafi. Depuis, la situation s’est empirée, comme l’ont prouvé les événements au Mali ou la prise d’otage du site gazier d’In Amenas en Algérie. Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, a estimé à  Rabat que « la prise de conscience internationale progressait » autour des problèmes régionaux de sécurité. Au sujet du Mali, , plusieurs mois après l’intervention française visant à  déloger du nord du pays des groupes islamistes liés à  Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi), Paris reconnaà®t que la menace « est encore diffuse ». Laurent Fabius a évoqué la tenue les 6 et 7 décembre d’un sommet à  l’Elysée, et la perspective de la création d’une « force africaine d’intervention rapide, solidement financée ». Un centre de formation régional Les pays réunis dans le cadre de cette conférence ont convenu de mettre en place un centre régional de formation et d’entrainement au profit des officiers en charge de la sécurité des frontières dans les Etats de la région. Ce centre aura pour objectif de tirer profit des expertises d’autres pays et partenaires, ont-ils indiqué dans la ‘Déclaration de Rabat’ qui a sanctionné les travaux de la conférence. Ils ont aussi décidé d’accélérer la constitution d’un secrétariat, prévu par le Plan d’Action de Tripoli et la Déclaration de Rabat, et de mettre en place des groupes de travail sectoriels dans les domaines de la sécurité, des renseignements, des douanes et de la justice pour des propositions dans ces domaines. Les participants ont, par ailleurs, appelé à  mettre en œuvre les projets prioritaires sur la sécurité des frontières. Les pays réunis à  la conférence de Rabat ont également décidé de renforcer les capacités des Etats de la région, en matière d’équipements et de technologies nouvelles, à  même de permettre de mieux sécuriser les frontières. Enfin, des ressources financières seront mobilisées et utilisées pour soutenir les projets et les actions de coopération bilatérale, régionale et inter-régionale.

Suivi de la Conférence de Bruxelles : l’optimisme est là…

Les observateurs sont unanimes dans leur constat : le Mali n’a jamais autant bénéficié du soutien politique et économique de la communauté internationale et des partenaires au développement. De la rencontre de haut niveau sur le suivi de la situation politico-sécuritaire de notre pays à  la réunion internationale de suivi de la conférence des donateurs de Bruxelles qui s’est tenue hier en passant par la rencontre historique du 5 novembre sur la mise en place de la stratégie intégrée pour le Sahel des Nations unies, l’actualité de la semaine qui s’achève a montré que notre pays ne pouvait pas souhaiter un accompagnement de plus belle qualité. Si la première et la troisième rencontres ont témoigné à  suffisance du soutien politique sans précédent des plus hauts représentants de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union africaine, de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement, de l’Union européenne, de l’Organisation de Coopération Islamique et des chefs des organismes internationaux, régionaux et sous régionaux, le rendez-vous d’hier mettait avant tout l’accent sur l’appui attendu par notre pays pour sa reconstruction et pour la relance de son économie. Il s’agissait en effet d’évaluer l’état de la mise en œuvre des engagements réciproques pris lors de la Conférence des partenaires et amis du Mali tenue à  Bruxelles le 15 mai dernier. Notre pays et ses partenaires échangeront également sur le dispositif de suivi de la mise en œuvre du Plan pour la relance durable du Mali (PRED), mais aussi et surtout sur les dispositifs à  mettre en place Pour rendre les aides plus efficaces Cette rencontre de la communauté des bailleurs qui s’est ouverte hier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), était coprésidée par le Directeur adjoint de la Coopération et du développement de l’Union européenne, Marcus Cornaro et l’ambassadeur chargé des Questions économiques, de reconstruction et de développement de la France, Pierre Duquesne. C’’était en présence de notre ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, du chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Albert Gérald Koenders, du chef de la Mission Internationale de soutien au Mali (Misma), Pierre Buyoya, de plusieurs membres du gouvernement, de hauts représentants des organismes et institutions de financement internationales, africaines et sous-régionales. UNE NOUVELLE PERIODE D’ESPOIR. On ne cessera de le dire, la Conférence des amis du Mali à  Bruxelles organisée par la France et l’Union européenne a été déterminante dans la mobilisation des décideurs internationaux et de la communauté des bailleurs de fonds en faveur de l’appui à  donner à  notre pays pour une sortie définitive de crise et pour une amorce de développement socioéconomique inclusif. Cette rencontre des amis du Mali avait eu le mérite de mobiliser plus de 108 délégations à  travers le monde autour d’un thème éloquent « Ensemble pour le renouveau du Mali ». Notre pays avait présenté à  ses interlocuteurs un Plan pour la relance durable (PRED), couvrant le biennum 2013 et 2014 et établissant douze priorités en matière d’urgence et de développement de notre pays. Il s’agissait entre autres de la mise en place d’institutions fortes et crédibles, de la restauration de la sécurité des personnes et des biens, de la mise en œuvre d’une politique active de réconciliation nationale, de la reconstruction de zones affectés par la crise, de la construction d’une économie émergente, de la mise en œuvre d’une politique active de développement. Sur la base des priorités identifiées par le PRED, la conférence de Bruxelles avait permis de recueillir près 3,3 milliards d’euros de promesses d’aide provenant de 56 bailleurs bilatéraux et multilatéraux. Elle avait aussi dégagé des pistes d’actions décisives en matière de gouvernance, de décentralisation, de gestion des finances publiques et de relance économique. Près de six mois après, il était utile de faire le bilan des engagements pris lors cette rencontre. Le Directeur adjoint de la Coopération et du développement de l’Union européenne a rappelé toute l’importance de la rencontre de Bruxelles. Celle-ci, selon lui, marquait le début d’une nouvelle période d’espoir pour le Mali qui venait de vivre une des périodes les plus difficile de son histoire. « Tous ensemble, nous avions choisi d’envoyer un message fort au peuple malien, a déclaré Marcus Cornaro qui a souligné que la communauté internationale n’avait pas été la seule à  s’engager. Les autorités maliennes ont aussi pris l’engagement solennel de mettre en œuvre les réformes nécessaires à  la stabilisation et au développement du pays. Le point doit donc être aussi fait sur la mise en œuvre de cet engagement. Pour ce qui concerne la Commission européenne, indiquera Marcus Cornaro, le quart de ses promesses a été tenu. « Sur 523 millions euros annoncés à  Bruxelles, 304 millions d’euros ont été engagés et près de 125 millions ont été décaissés en 2013, notamment à  travers notre contrat d’appui budgétaire et notre soutien au processus électoral. De nouveaux projets seront adoptés d’ici la fin de l’année, conformément aux priorités définies dans le PRED. Il s’agit d’un projet d’appui à  la réforme de la justice (12 millions d’euros), d’un programme de prévention des conflits (5 millions d’euros), de la reprise très prochaine des travaux de construction de la route Niono – Tombouctou », a indiqué le Directeur adjoint en annonçant que le 11ème Fonds européen de développement (FED) qui couvrira la période 2014-2020 octroiera une enveloppe de 615 millions d’euros à  notre pays pour les chantiers de la réforme de l’Etat, de la sécurité, de l’éducation et de la construction de la route Gao-Bourem-Kidal jusqu’à  la frontière algérienne. UN SIGNE D’ESPOIR. Par son poids financier (elle contribue pour environ un tiers du budget national), la communauté des partenaires joue un rôle prépondérant dans la sortie de crise. Aussi était-il réconfortant d’entendre l’ambassadeur chargé des Questions économiques, de reconstruction et de développement de la France, Pierre Duquesne, saluer les avancées enregistrées par notre pays pour la relance de la croissance. « Plusieurs éléments permettent d’être optimiste pour l’avenir, a-t-il relevé. Le bon déroulement des dernières élections présidentielles, le bilan globalement positif et encourageant de la dernière mission du FMI, le succès des Etats généraux de la décentralisation, la détermination des Maliens telle qu’elle ressort de la présentation que nous venons d’entendre du président, ainsi que les priorités politiques et les réformes envisagées par le gouvernement laissent espérer un avenir meilleur pour les Maliens. Mieux, la présence constante des partenaires au développement constitue elle aussi, un signe d’espoir ». Tout en rappelant la menace terroriste qui demeure une préoccupation, Pierre Duquesne indiquera que notre pays doit avancer sur plusieurs chantiers. « Le Mali n’est pas seul, il peut compter sur la France et la communauté internationale aussi bien dans la lutte contre l’insécurité que pour la relance du développement », a-t-il assuré en invitant la communauté des bailleurs à  concrétiser ses promesses envers notre pays. Dans son discours d’ouverture, le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed a remercié la communauté des bailleurs pour sa remarquable contribution aux efforts de sortie de crise de notre pays et son intérêt pour la relance du développement de notre pays. Il rappellera les actions entreprises par le Mali dans le cadre de l’établissement d’un dialogue inclusif dans les limites du respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale à  travers la tenue des Etats de la décentralisation et les Assises sur le Nord. Rappelant les grandes axes du PRED, le chef de la diplomatie malienne soulignera l’importance du chantier engagé par les nouvelles autorités du pays, chantier qui intègre la mise en place d’institution fortes et crédibles, la restauration de la sécurité, la relance de l’économique et la mise en œuvre active et urgente de politique de développement durable. Zahabi Ould Sidi Mohamed a invité la communauté des bailleurs fortement représentée à  cette rencontre de haut niveau à  accompagner notre pays pour l’aider à  reprendre rapidement le chemin de la croissance.

Sécurité: une conférence sur le Sahel prévue le 14 novembre

La première réunion ministérielle sur la stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel s’est tenue hier 5 novembre dans la capitale malienne. Elle a vu la participation d’un parterre de personnalités au nombre desquels, le Secrétaire Général des Nations Unies M. Ban Ki-MOON ainsi que la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, Mme NKosazana Dlamini ZUMA. Etaient également présents, Dr. Jim Yong KIM, Président de la Banque Mondiale, Dr. NKosazana Dlamini ZUMA, Présidente de la Commission de l’Union Africaine. Elle a été l’occasion de définir une plateforme de coordination de la stratégie intégrée des nations Unies pour le Sahel. A l’issue de cette rencontre, il a été décidé que le Maroc accueillera le 14 novembre « une conférence régionale pour le renforcement de la sécurité des frontières entre les pays du Sahel et du Maghreb ». Selon la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mbarka Bouaida,son pays « insiste sur l’importance que revêt aussi bien la mise en place d’un mécanisme réunissant les pays de la région sahélo-saharienne que le renforcement de la coopération interrégionale entre les pays du Sahel, de l’Afrique de l’Ouest et du Maghreb ». Aucun autre détail sur le lieu précis, le programme ou les participants n’a été fourni sur cette conférence.

Hollande annonce une conférence sur la Sécurité en Afrique

La sécurité, l’une des grandes questions au C’œur du Sahel et pour les pays du Champs, a largement été évoquée par François Hollande et Idriss Déby lors de la conférence de presse conjointe avec le Président Keita à  l’occasion de son investiture à  Bamako. Pour François Hollande, la question de la sécurité sera évoquée lors d’une conférence à  Paris, prévue pour fin décembre. « L’opération serval a été une réussite et nous avons gagné cette guerre, mais la sécurité demeure une préoccupation majeure pour les Africains et j’ai l’intention de convoquer une réunion à  Paris fin décembre pour cela », a annoncé François Hollande. Si les confrères français ont largement interrogé François Hollande sur la Syrie et la possible intervention militaire qui fait débat en occident, d’autres ont interpellé les trois chefs d’Etats sur la présence française au Nord du Mali : « La France restera au Mali tant que la menace existe. La sécurisation du nord demeure l’une de mes préoccupations. Et nous aurons toujours autour du Mali des hommes; Mais surtout, nous devons mettre en place une coopération efficace entre l’armée malienne et les soldats français », a ajouté François Hollande. un sanctuaire du terrorisme De son côté, le Président Déby a évoqué la nébuleuse djihadiste et qui pourrait aussi s’étendre à  la région centrale de l’Afrique. Le Sahel ne serait plus le seul sanctuaire du terrorisme et les forces du mal pourraient s’étendre à  toute l’Afrique si la menace n’est circonscrite. « La lutte contre le terrorisme et le narcotrafic est en train de réussir mais, il nous faut demeurer vigilant », a précisé Idriss Deby. «Si nous ne faisons pas attention, demain cela peut être aussi un sanctuaire de terroristes ou bien des forces du mal, a prévenu ce dernier. La France, seule, ne peut pas à  mon avis résoudre la crise. Tout est à  refaire. Et si on n’y fait rien, évidemment on peut être surpris demain comme on a été surpris par le Mali. C’’est la France qui viendra et après peut-être les autres poursuivront. Conscients de tous ces défis, ces chefs d’Etats devraient donc se retrouver à  Paris pour évoquer ces questions et envisager une coopération sous régionale plus forte afin de lutter contre le terrorisme.

La société civile du Sahel au chevet du Mali

Se tenir debout aux côtés du peuple malien et montrer son implication dans la recherche de solutions pérennes pour la gestion de la crise que traverse le pays, c’est là  le sens qu’ont donné les organisateurs à  la rencontre qui s’est ouverte ce 16 juin à  Alger. A l’origine de cette manifestation de solidarité, le réseau algérien des amis du peuple malien qui a invité pas moins de 123 représentants d’organisations de la société civile des pays du Sahel à  y participer. Le dialogue, la réconciliation et le rôle de la société civile au Mali seront au centre des échanges de cette conférence qui durera deux jours. « Le terrorisme et le crime transfrontaliers et le rôle de la société civile dans la prévention contre ces phénomènes », « la citoyenneté, la stabilité et la solidarité entre les peuples de la région », les réfugiés, la crise humanitaire au Sahel et la condition de la femme dans la région, seront également au menu de la rencontre, selon Mohamed Mahrez Lamari, porte-parole du réseau algérien des amis du peuple malien. Les Algériens ont l’expérience pour aider les Maliens l’Algérie devrait jouer les premiers rôles pour contribuer aux solutions de la crise malienne actuelle et préserver la stabilité de la région du Sahel a affirmé le président du Conseil régional de Kidal, Homeny B. Maiga, quelques heures avant l’ouverture de la rencontre. « Il ne peut y avoir de solution globale à  la crise au Mali sans consulter les représentants de la société civile, puisque ce sont eux qui peuvent exprimer ce qu’endurent les populations locales et leurs attentes dans ce qui se dessine pour l’avenir du pays. », a-t-il déclaré à  l’APS. « Nous avons sollicité l’Algérie depuis longtemps et nous espérons à  l’occasion de cette conférence internationale profiter de ses conseils.» La délégation malienne de plusieurs dizaines de membres et conduite par l’Imam Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil Islamique était allée se recueilli hier au Sanctuaire des Martyrs (Riadh El Feth) en déposant une gerbe de fleurs avant de visiter le musée du Moudjahid. Vendredi dernier, cheikh Dicko, avait affirmé à  Alger que le peuple malien était « un peuple opprimé qui vit dans des conditions déplorables depuis plus de deux décennies » au cours desquelles l’Algérie a joué un rôle « efficace » dans sa résistance et dans l’amélioration de sa situation.

Syrie: l’UE lève l’embargo sur les armes pour les rebelles

Aucun pays membre de l’UE n’a l’intention d’envoyer des armes dans les deux prochains mois afin de ne pas mettre en danger l’initiative de paix russo-américaine alors que la guerre fait rage sur le terrain. «l’UE a décidé de mettre fin à  l’embargo sur les armes pour l’opposition syrienne et de maintenir les autres sanctions contre le régime syrien», prises il y a deux ans, a annoncé le ministre britannique William Hague en milieu de nuit à  l’issue d’une réunion marathon. Mais, dans les faits, elle ne devrait rien changer pour les rebelles qui font face à  l’offensive de l’armée syrienne, en particulier autour de la ville stratégique de Qousseir, au centre du pays. Car les 27 «se sont engagés à  s’abstenir d’exporter des armes à  ce stade et, en tout état de cause, à  appliquer un certain nombre de critères stricts à  d’éventuelles exportations futures», a expliqué le ministre luxembourgeois Jean Asselborn. Aucune arme ne devrait ainsi être livrée d’ici au 1er août, date avant laquelle les ministres ont prévu de «réexaminer» leur position. Ce délai devrait leur permettre de dresser un premier bilan de la conférence internationale «Genève 2» prévue en juin à  l’initiative des Etats-Unis et de la Russie. «C’’est une levée théorique de l’embargo. Concrètement, il n’y aura pas de décision de livraison avant au minimum le 1er août», a de son côté indiqué un haut responsable français, ayant requis l’anonymat. Une conférence de paix en vue l’organisation d’une telle conférence de paix sur la Syrie ne sera «pas une mince affaire», a prévenu lundi soir le chef de la diplomatie russe Sergue௠Lavrov, à  l’issue d’un entretien à  Paris avec son homologue américain John Kerry. «Nous avons discuté des moyens de procéder (…) pour que cette conférence ait lieu. Ce n’est pas une tâche facile, ce n’est vraiment pas une mince affaire», a déclaré Sergue௠Lavrov, dont le pays soutient le régime de Damas. MM. Lavrov et Kerry, dont C’’est la 6e rencontre depuis la prise de fonction de John Kerry en février, venaient de s’entretenir dans un grand hôtel parisien pour discuter de la date d’une conférence de paix et des représentants de l’opposition syrienne et du régime du président Bachar al-Assad qui y participeraient. «Comme l’a dit John, nous nous sommes, avant tout, concentrés sur la nécessité de déterminer la liste des participants du côté syrien, le groupe du gouvernement et celui de l’opposition, comme nous en avions parlé à  Moscou», a expliqué M. Lavrov. Si Damas a donné son «accord de principe» pour participer à  «Genève 2», l’opposition syrienne, réunie depuis jeudi à  Istanbul, apparaà®t profondément divisée et ne s’est pas encore prononcé sur sa présence. Les négociations se poursuivaient hier soir sans signe de progrès, selon un membre de la Coalition syrienne. Soupçons d’utilisation d’armes chimiques Le ministre russe des Affaires étrangères a souligné que la conférence de paix pourrait être «élargie pour inclure tous les acteurs clés», dans la région. Moscou souhaite de longue date que l’Iran, soutien du régime de Damas, participe aux négociations, ce que les Occidentaux refusent. En juin 2012, la première conférence de Genève avait rassemblé les chefs de la diplomatie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne), des représentants de l’Irak, du Koweà¯t, du Qatar, de la Turquie, et de responsables de l’ONU et de l’Union européenne. MM. Lavrov et Kerry ont ensuite dà®né dans un restaurant de la capitale française avec leur homologue Laurent Fabius, de retour de Bruxelles. Avant de quitter Bruxelles, M. Fabius a affirmé qu’il y avait «des présomptions de plus en plus fortes, de plus en plus étayées, d’usage localisé d’armes chimiques» en Syrie. Deux envoyés spéciaux du Monde, présents en Syrie en avril et mai, ont témoigné lundi dans le quotidien français de l’utilisation d’armes toxiques contre les forces rebelles qui tiennent les faubourgs de Damas. La France va analyser les échantillons de potentielles armes chimiques rapportés de Syrie par des journalistes du quotidien français Le Monde, a annoncé mardi un haut responsable français sous couvert de l’anonymat. La question des armes chimiques a été abordée par MM. Kerry, Lavrov et Fabius lundi soir, a indiqué le responsable français, ajoutant: «la question des armes chimiques peut introduire une situation différente car les lignes de clivage (avec les Russes) ne sont pas les mêmes que sur le conflit syrien». l’utilisation d’armes chimiques fait l’objet de soupçons depuis déjà  quelques semaines dans plusieurs endroits de Syrie, mais n’a pas été formellement prouvée. l’ONU demande en vain à  Damas de laisser ses experts enquêter sur les accusations réciproques adressées par le pouvoir et l’opposition concernant le recours à  ces armes. Combats acharnés, «cauchemar» humanitaire et social Epaulée par les combattants du Hezbollah libanais, dont au moins 79 hommes ont été tués en une semaine selon une ONG syrienne, l’armée syrienne livrait lundi des combats acharnés pour s’emparer de la ville de Qousseir (centre). Les insurgés défendent bec et ongle cette ville et ses environs, zone stratégique aussi bien pour les rebelles que pour le régime car elle se trouve sur le principal axe vers le Liban, et sur la route reliant Damas au littoral, base arrière du régime. A Homs, dans le centre de la Syrie, au moins quatre personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans l’explosion d’une voiture piégée, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Et les craintes de voir le Liban entraà®né dans la guerre se sont encore accrues avec de nouveaux tirs d’obus, depuis la Syrie, sur un fief du Hezbollah dans l’est du Liban. Au moins une femme a été tuée lorsque trois obus lancés depuis la Syrie se sont abattus près de la ville de Hermel, a affirmé à  l’AFP un responsable des services de sécurité.

Bientôt une conférence de la Société civile du Sahel pour le Mali

« Nous ne pouvions pas rester les bras croisés face à  ce qui se joue au Mali ». C’est par ces mots que le Dr Saà¯d Ayachi, ancien parlementaire et membre de la société civile algérienne a expliqué la genèse de la conférence internationale de solidarité de la société civile du sahel avec le Mali qui se tiendra du 14 au 17 juin prochain. A la tête d’une délégation du Réseau Algérien de solidarité avec le peuple malien, il a rencontré la semaine dernière les autorités et la société civile malienne avant d’échanger avec la presse ce vendredi 17 mai 2013 à  l’hôtel de l’Amitié de Bamako. A ses cotés, l’ancien Ambassadeur du Mali, Cheick Oumar Diarrah et Ali Sahel de la société civile Algérienne. Une conférence pour renforcer la société civile africaine La Conférence d’Alger a pour objectif de regrouper la société civile et de la « remettre dans son rôle ». En effet, selon le conférencier, la société civile africaine s’est fourvoyée dans des combats qui ne sont pas les siens, en l’occurrence sur le front politique. Dans certains pays, elle s’est même érigée en force politique d’opposition alors qu’elle doit être « un groupe de pression, une force de proposition » selon le Dr Ayachi.  » Il faut donc que nous prenions la place qui est la notre et que les société civile malienne et algérienne attitrent ensemble l’attention des autorités sur les priorités » a déclaré le conférencier pour qui en Afrique il y a toujours eu une société civile qui aidait les dirigeants à  rester au plus près des préoccupations du peuple. A Alger, il sera bien entendu question de la crise spécifique du Mali. « Nous avions nous même traversé dans les années 1990, une tragédie nationale ayant causé 200 milles morts et 20 milliards de dollars. Il n’est pas normal qu’il ait le feu chez le voisin et de rester les bras croisés. Nous avions été et nous sommes inquiets pour le Mali notre voisin. Nous avons une dette envers le Mali parce qu’il a ouvert son territoire pour nous pendant notre guerre de libération » a déclaré l’ancien parlementaire. C’’est en ces termes que l’ancien parlementaire, Dr Saà¯d Ayachi, acteur de la société civile algérienne a commencé son allocution. Concernant la conférence internationale de solidarité de la société civile du sahel avec le Mali qui se tiendra du 14 au 17 juin prochain à  Alger, Dr Saà¯d Ayachi a fait savoir qu’elle regroupera sept pays qui sont l’Algérie, le Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Burkina Faso et le Tchad.

A Bruxelles, 3.2 milliards d’euros pour le Mali

La conférence de pays donateurs a mobilisé ce mercredi 15 mai à  Bruxelles environ 3,25 milliards d’euros pour aider le Mali à  relancer son économie et ses institutions après la guerre. C’est un François Hollande très satisfait qui en a fait l’annonce il y a quelques minutes. « Plus de 3,250 milliards d’euros ont pu être mobilisés à  l’occasion de cette conférence », a-t-il déclaré en clôture de la réunion. Ce montant est largement supérieur aux objectifs des organisateurs de la conférence (Union européenne, France et Mali) qui ambitionnaient de lever 1,96 milliard d’euros pour les années 2013-2014. François Hollande a tenu à  souligner qu’il revenait désormais « aux Maliens de respecter les engagements pour la réconciliation, pour la sécurité, pour l’Etat de droit et pour la bonne gouvernance ». « C’est un contrat que nous passons ensemble, un beau contrat », a-t-il ajouté. Le président malien, Diouncouda Traoré, a chaleureusement remercié les 108 pays et institutions ayant participé à  la conférence. « Nous sommes tous ensemble pour la reconstruction du Mali. Tous ensemble pour la relance du Mali », s’est-il félicité. Des fonds tracés et suivis La contribution des pays donateurs doit permettre aux autorités de Bamako de financer le Plan pour la Relance durable du Mali (PRED), destiné à  remettre en marche le pays sur deux ans (2013-1014). l’essentiel du financement de ce plan, évalué à  4,34 milliards d’euros, doit être assuré par le budget interne malien. Parmi les principales institutions contributrices, figurent l’Union européenne (520 millions d’euros sur deux ans), la Banque Mondiale, le FMI, la Banque islamique d’Investissement (BID), ainsi que des dizaines de pays. l’aide de la France s’élève à  280 millions d’euros sur deux ans, a annoncé M. Hollande, qui l’a qualifiée d’«effort important à  un moment o๠nous connaissons des difficultés financières». Dans le cadre de cette fonds levés pour la reconstruction du Mali, il sera lancé un dispositif pilote de traçage et de suivi de l’utilisation des fonds, avec un site internet, afin de garantir l’efficacité de l’aide et d’éviter le détournement ou la mauvaise utilisation des fonds. «Si un projet ne se réalise pas ou est en retard, les gens pourront prévenir par téléphone ou SMS, via une hotline, de ce qui n’a pas encore été fait. Cela permettra aussi de décentraliser le suivi citoyen de l’aide et favorisera l’appropriation par les Maliens des projets», a-t-on appris auprès des autorités maliennes.

« Ensemble pour le renouveau du Mali »

Cette somme correspond à  45% du montant du Plan pour la Relance durable du Mali (PRED), récemment présenté par les autorités maliennes pour remettre en marche le pays sur deux ans (2013-1014). 80 pays, dix chefs d’Etat, dont François Hollande et Dioncounda Traoré sont attendus à  la conférence des donateurs qui se tient à  Bruxelles ce mercredi 15 mai. »On est en train de gagner la guerre, maintenant il faut gagner la paix (…) Et pour cela, nous avons besoin d’argent », a affirmé le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. La Commission européenne a annoncé hier mardi 14 mai, un apport de 520 millions d’euros. Pour José Manuel Barroso, président de la Commission, C’’est un « soutien essentiel pour établir un Mali stable et prospère ». De son côté, le soutien de la France, premier partenaire bilatéral, devrait atteindre 280 millions d’euros pour les deux ans, selon une source diplomatique. Les autorités rassurent… Ces fonds doivent servir à  la remise en état les services de base, comme l’eau, l’électricité, la santé ou l’administration, notamment dans les régions du Nord et d’aider le retour des personnes ayant fui les groupes jihadistes et les combats depuis début 2012. Pour rassurer les bailleurs sur l’utilisation des fonds, Bamako s’est engagé à  faire voter rapidement une loi pour lutter contre la corruption. A Bruxelles, le Président Dioncounda Traoré et le Premier ministre Diango Cissoko, seront appelés à  apporter des garanties sur un retour rapide à  la démocratie. A quelques heures de cette rencontre, le Président de la transition a déclaré qu’il « ferait tout » pour que le premier tour de l’élection présidentielle se tienne le 28 juillet, soit juste avant la date limite de fin juillet souhaitée par la communauté internationale. « C’est un pari que nous devons tenir, que nous sommes obligés de gagner car nous sommes convaincus que les véritables problèmes qui se posent au Mali (. . .) ne peuvent être réglés que par un gouvernement élu, légitime et disposant de plus de temps », a expliqué le président, en affirmant que ni lui, ni aucun membre du gouvernement de transition ne serait candidat à  l’élection. Plusieurs ONG ont appelé les pays donateurs à  annoncer à  Bruxelles de réelles nouvelles contributions, craignant que certains d’entre eux, dont la France, n’entretiennent « l’ambiguà¯té sur la nature des crédits annoncés », selon l’une de ces organisations, Oxfam. La priorité doit être également de privilégier les dons par rapport aux prêts pour tenir compte des « enjeux colossaux de reconstruction et de développement ». Précisons que la conférence des donateurs de Bruxelles fait suite à  celle organisée, dans l’urgence, fin janvier à  Addis Abeba, o๠une enveloppe de 455 millions de dollars avait été dégagée pour financer notamment le déploiement de la force africaine à  la suite de l’intervention des troupes françaises.

Dioncounda Traoré: « Nous ferons tout pour que le 28 juillet, les élections commencent »

Présent depuis quelques heures dans la capitale de l’Europe, le président malien de transition, Dioncounda Traoré, a assuré qu’il « ferait tout » pour que l’élection présidentielle, réclamée par la communauté internationale, débute le 28 juillet. Il s’exprimait ainsi au cours d’un point de presse avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, à  Bruxelles. Aucun candidat aux affaires pendant la transition « Nous ferons tout pour que le 28 juillet, les élections commencent », a dit M. Traoré . Il a précisé que ni lui ni aucun membre du gouvernement, ne serait candidat à  l’élection dont le second tour devrait se tenir début août. « Nous voulons donner le maximum de chances au peuple malien d’avoir des élections transparentes », a-t-il ajouté. Dioncounda Traoré a par ailleurs déclaré qu’il ne sera « pas candidat, le Premier ministre ne sera pas candidat, les ministres ne seront pas candidats ». Les futures élections sont réclamées par la communauté internationale qui souhaitent l’installation à  Bamako d’un régime issu des urnes, après le renversement en mars 2012 de Amadou Toumani Touré. Bien que matériellement, il reste encore fort à  faire, les autorités maliennes assurent mettre les bouchées doubles pur que le calendrier de juillet soit respecté. Conférence de Bruxelles: l’UE annonce la couleur Pour amorcer la reconstruction et surtout avancer dans le processus de normalisation, le Mali a besoin d’argent. Ses partenaires européens dont la France est le chef de file depuis le déclenchement de la crise ainsi que d’autres bailleurs de fonds se retrouvent ce mercredi 15 mai à  Bruxelles. L’Union européenne a annoncé qu’elle mettra sur la table plus de 500 millions d’euros pour aider à  la reconstruction du Mali. « Demain, nous engagerons 520 millions d’euros pour le Mali entre 2013 et 2014 », a déclaré à  la presse José Manuel Barroso, président de la commission de l’UE. La France a pour sa part fait savoir que sa contribution devrait tourner autour de 280 millions d’euros. Le Mali évalue à  près de deux milliards d’euros le montant nécessaire pour reconstruire le pays, o๠la France est intervenue en janvier pour chasser les rebelles islamistes qui occupaient le nord du pays.

VIDEO: les enjeux de la conférence de Bruxelles (Ousmane Diagana,Banque mondiale)

Une réunion des bailleurs de fonds pour le Mali se tiendra à  Bruxelles le 15 mai prochain. L’objectif est de réunir autour de 1,5 milliard de dollars pour apporter une aide d’urgence à  Bamako et soutenir la relance de l’économie. Une économie malienne qui devrait renouer avec une croissance de 5% en 2013 selon la Banque mondiale.

Django à Jeddah: discussions de haut niveau à la BID

Arrivé en Arabie Saoudite ce dimanche 5 mai, le Premier Ministre Django Cissoko a aussitôt entamé son programme de rencontres avec les responsables de la Banque Islamique de Développement. Cette institution financière internationale apporte un appui constant aux politiques et stratégies de développement de notre pays. Ce voyage de deux jours fait suite à  une visite effectuée début avril à  Bamako par le vice-président de l’institution financière, notre compatriote Birama Sidibé. Une rencontre au cours de laquelle les deux personnalités avaient fait le tour d’horizon de la coopération entre les deux parties, le point des échéances futures en matière de développement économique. A ce jour, la BID finance des projets au Mali pour un portefeuille d’environ 400 milliards de Fcfa. Et la crise qui sévit depuis un an n’a pas trop pesé sur les activités qui sont essentiellement dans les domaines de l’énergie, des infrastructures, de l’agriculture. C’est donc d’une part pour réaffirmer ces liens de coopération que se déroule cette visite de M. Cissoko. D’autre part, il s’agit de solliciter l’appui de la BID pour la reconstruction du Mali. Une conférence internationale doit avoir lieu en Belgique, à  Bruxelles, le 15 mai prochain. Django Cissoko devra demander, au cours des échanges, à  la BID de prendre la tête des partenaires islamiques en tant que chef de file pour cette rencontre. Pour rappel, en août 2012, au moment o๠la plupart des bailleurs de fonds avaient suspendu leur coopération suite au coup d’Etat, la BID avait signé avec notre pays un accord de financement près de 22 milliards de Fcfa. Ce prêt est destiné à  la sécurité alimentaire et à  l’amélioration des revenus des producteurs ruraux.

La Banque islamique de développement confirmait ainsi une fois de plus son soutien constant aux politiques et stratégies de développement de notre pays. Cet appui de la BID est destiné précisément au financement de trois projets agricoles qui contribueront à  la souveraineté alimentaire du pays face à  la menace d’une éventuelle pénurie alimentaire résultant de la mauvaise pluviométrie de 2011.



Culture et paix; le Réseau Kya ouvre le débat

La rencontre a réuni un parterre de participants, acteurs culturels, femmes et hommes de médias et un public de curieux qui ont répondu à  l’invitation du Réseau culturel « Kya ». Pour les organisateurs de cette activité, la crise que connaà®t le Mali est politique mais aussi identitaire et les valeurs culturelles, véritables repères dans la vie humaine doivent être utilisées pour promouvoir le dialogue et la paix. Réconcilier et reconstruire « De Kidal à  Kayes, chaque peuple a sa particularité. Et C’’est cette mosaà¯que qui a toujours fait le charme de ce pays. C’’est plus facile de gagner une guerre que de construire une paix durable axée sur la diversité culturelle. Après la guerre, s’engage un autre combat, celui de la réconciliation et de la reconstruction. Ce combat pour la paix durable constitue un défi majeur, mais aussi une véritable opportunité ». Tel est message qu’ont voulu partager les différents conférenciers qui ont échanger avec le public sur les voies et moyens de mettre en exergue les valeurs sociétales maliennes pour amener la réconciliation et cicatriser le tissu social mis à  mal par ce conflit. Comment vivre ensemble dans la complémentarité? Comment passer d’un « choc des cultures » à  un véritable dialogue interculturel ? Comment amorcer le changement, pour l’émergence d’un nouveau Mali ? Dans ce contexte, le monde des arts et de la culture doit se mettre au premier plan et assumer sa mission historique en ralliant tous les fils du pays autour de la préservation et de la sauvegarde du patrimoine culturel du Mali.Telles sont les interrogations qui ont été évoquées lors de cette rencontre dont les échanges se sont déroulés en français et en bambara. Le Concept des causeries-débats Les acteurs culturels du Réseau KYA, conscients du fait que C’’est par une bonne compréhension des notions de « Dialogue » et de « Diversité culturelle » que la jeunesse saisira mieux les enjeux de la construction d’un nouveau Mali, et évitera de reconduire les erreurs du passé. Ainsi conformément à  son programme : « Une action et une vision pour bâtir l’avenir », le Réseau KYA se propose de tenir une série de causeries-débats à  Bamako, Ségou et Mopti, avec la jeunesse et les intellectuels maliens, pour contribuer à  la recherche d’une paix durable, accompagner le changement, la réconciliation nationale et aider à  la renaissance du Mali. Les recommandations issues des différentes rencontres seront largement diffusées et transmises aux plus hautes institutions de la République. Cette activité du Réseau Kya est réalisée en partenariat avec le ministère de la culture, la Jeune Chambre Internationale du Mali et soutenu par le centre norvégien Mimeta pour la culture et le développement.

MISMA : pluie de contributions à Addis Abeba

Démarrée ce mardi matin, elle a pour objectif de mobiliser des fonds pour le financement de l’opération de reconquête et de sécurisation du territoire malien. Voici la liste des contributions annoncées, comme transmise par Alassane Diombélé, attaché à  l’ambassade du Mali en Ethiopie: Nigeria 5 millions de dollars Bénin 2 millions de dollars Bahreà¯n 10 millions de dollars à‰thiopie 5 millions de dollars Gambie 1 millions de dollars Sénégal 2 millions de dollars Japon 120 millions de dollars Luxembourg 5.2 millions de dollars Canada 30 millions de dollars Italie 3.2 millions Tchad 1 million de dollars Allemagne 20 millions de dollars Tchad 2 millions de dollars Les Pays Bas 6.5 millions de dollars La Chine 1 million à  l’union africaine Ghana 3millions Côte d’ivoire 2 millions Guinée 1 million de dollars La Communauté à‰conomique des à‰tats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a quant à  elle annoncé 10 millions de dollars. Soit un total de 226 millions de dollars. La rencontre se poursuit actuellement, l’objectif étant d’un peu plus de 450 millions de dollars américains.

Début de la Conférence des Donateurs sur le Mali

Quelques heures après la libération de la mythique ville de Tombouctou, la communauté internationale est réunie à  Addis Abeba (Ethiopie) pour tenter de lever des fonds. Il s’agit de financer le laborieux déploiement de la MISMA (Mission Internationale de Soutien au Mali) destinée à  épauler puis prendre le relais du contingent français. Y participent des représentants de toutes les puissances mondiales, comme le Japon ou les Etats Unis mais aussi l’Union Européenne, avec en tête de file le ministre français des Affaires à‰trangères, Laurent Fabius. Ce dernier a annoncé en ouverture de cette rencontre que son pays fournirait une aide militaire logistique supplémentaire de 47 millions d’euros à  la force africaine au Mali et à  l’armée malienne. La France a déjà  dépensé plusieurs centaines de millions d’euros depuis le déclenchement de l’opération Serval, il y a un peu plus de deux semaines. 450 millions de dollars pour la MISMA « Le monde entier est réuni ici, c’est très bien pour le Mali », se réjouit le ministre malien des Affaires étrangères, Tieman Coulibaly qui est dans la capitale éthiopienne depuis la semaine dernière et a pris part à  de nombreuses réunions sur la crise au Mali. Outre la France, de nombreuses autres promesses de contribution ont été faites. Tokyo s’est ainsi engagé à  verser 120 millions de dollars pour le Mali et le Sahel. Le pays a été impliqué malgré lui dans le conflit en cours au Sahel après la mort de dix Japonais quelques jours dans une prise d’otages en Algérie par des islamistes qui disaient agir en représailles à  l’intervention française. Les chefs d’Etat de l’Union africaine, réunis le week-end dernier à  Addis-Abeba, s’étaient mis d’accord pour financer 10% de la force africaine au Mali, soit 50 millions de dollars. La conférence des donateurs est chargée de trouver au moins 460 millions de dollars pour repousser les insurgés islamistes.

Quand de jeunes Africains s’intéressent au Mali

La crise au Nord du Mali n’est seulement pas la crise du Mali, mais de toute l’Afrique et même du monde. Cette réalité semble partagée par «Â Les Amis du Mali », une initiative composée d’hommes et de femmes, de toutes nationalités confondues, estimant que le Mali mérite une attention bien particulière au regard de la crise qu’il traverse. Campant le décor de la conférence de presse qu’il a animé ce mardi à  la Maison des jeunes du Mali, l’initiateur de cette Association, Prosper Attolou, entend bâtir une synergie autour de lui pour une sortie de crise au Mali. Il entend ainsi apporter sa pierre au dénouement de la crise du nord. Parlant du plan d’action de son mouvement, le jeune béninois a annoncé la tenue très prochaine d’une conférence dite des «Â Amis du Mali » dont l’objectif sera essentiellement de réunir, les citoyens volontaires d’Afrique et du monde, présent en République du Mali et ailleurs ». Le plan d’action devrait être sous tendu par un lobbying afin que le Mali soit plus que jamais au C’œur des réflexions et des préoccupations. l’Appel de Bamako «Â l’Appel de Bamako » qui sanctionnera les travaux de la conférence sera la résultante de plusieurs tables rondes avec les confessions religieuses, les Ambassadeurs africains au Mali, les délégations étrangères, la jeunesse, les cadres… Pour Prosper Attolou, les jeunes doivent éviter d’être en arrière plan des crises qui secouent le continent noir. Cette démarche, selon le jeune béninois, s’inscrit «Â par l’entremise de ses hauts dirigeants qui nous ont en partie positivement marqué ». Soutien aux autorités de transition Plusieurs fois reçu en audience par le président Dioncounda Traoré, en sa qualité de président du parlement des jeunes du Bénin, Prosper Attolou pense qu’il faut soutenir les autorités de la transition, notamment l’actuel Gouvernement. Consultant en entreprenariat, le porte flambeau de la jeunesse béninoise voit en l’actuel président de la transition, un homme affable et humble. l’homme d’Etat sur lequel le président du parlement des jeunes du Bénin a annoncé la publication très prochaine d’un livre, est réputé pour sa modestie et son extrême humilité. «Â Manger dans le même plat qu’un homme de son rang est très rare en Afrique. C’’est un acte de grande humilité ».Par ailleurs, Prosper garde le bon souvenir d’avoir voyagé avec l’ancien président de la République, Amadou Toumani Touré, dans l’avion présidentiel. «Â Vous comprenez ainsi combien je ne peux rester en marge de la situation que vit le Mali, car je suis un ami du Mali».

Ouverture du sommet de l’OCI: le Mali et la Syrie au menu

Le quatrième Sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (Oci) s’ouvre aujourd’hui à  La Mecque, sous la présidence du chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Oci. La rencontre a pour thèmes principaux la solidarité au sein de la Oumah et les crises syrienne et malienne. De la solidarité dans la « Oumah » Le premier point est l’axe central de cette rencontre sur « la restauration de la solidarité islamique ». Il sera question de donner un contenu à  la solidarité islamique, que les 57 pays membres désirent voir s’instaurer entre eux. Au grand bénéfice du milliard de musulmans recensés dans le monde. Pour ce faire, l’aide publique au développement devra être réellement promue, tout comme le Fonds de solidarité islamique. Mis en place, lors du 3ème Sommet extraordinaire tenu à  La Mecque en 2005, pour un montant initial de 10 milliards de dollars, avec l’objectif de lutter contre la pauvreté au sein de l’espace islamique, il tarde à  atteindre ses objectifs, du fait d’un faible approvisionnement. Ce fonds qui compte sur des contributions volontaires n’a réussi à  mobiliser que 2,6 millions de dollars, y compris les promesses de contributions. Le président Macky Sall, dans son allocution d’ouverture insistera sur l’importance de ce Fonds de solidarité et la nécessité pour les pays membres, notamment les plus nantis, d’alimenter, de manière conséquente, cet important instrument. Des crises dans le monde musulman Macky Sall devrait évoquer également dans son discours la crise qui sévit au Mali dont la partie Nord est sous la botte de mouvements islamistes. La Syrie et son mouvement insurectionnel qui s’est mué en guerre civile seront également au menu des travaux qui dureront deux jours. En ce qui concerne la Syrie, l’Arabie saoudite cherche à  mobiliser le monde musulman en faveur du soulèvement. « Le dossier syrien sera en tête des priorités » du sommet convoqué par le souverain saoudien, Abdallah, à  La Mecque, premier Lieu saint de l’islam, a déclaré le secrétaire général de l’Organisation de coopération islamique (Oci), Ekmeleddin Ihsanoglu. Il a ajouté que la Syrie, membre de l’Oci, « ne sera pas représentée à  ce sommet », précisant qu’une réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères se tiendrait aujourd’hui et devrait « se prononcer sur une suspension de la Syrie, recommandée par les représentants de pays membres ».

Sida, vers la fin de la pandémie ?

Depuis hier dimanche, ils sont quelque 25.000 participants venus de 190 pays à  réfléchir sur les moyens de lancer une nouvelle vague de mobilisation. Chercheurs, médecins, politiques mais aussi hommes d’affaires sont présents dans la capitale américaine. Leur objectif étant de mettre fin à  la pandémie qui a fait 30 millions de morts depuis 30 ans. Le colloque se tient au Palais des Congrès de Washington jusqu’au 27 juillet et est l’occasion d’informer et de sensibiliser sur les progrès accomplis et surtout les espoirs nés de la découverte de nouveaux traitements préventifs de la maladie. Les USA dans les rangs C’estla première fois depuis 22 ans que la conférence biennale sur le SIDA se tient aux Etats Unis. Le pays avait interdisait jusqu’en 2010 l’accès à  son territoire aux personnes séropositives, une discrimination qui n’était pas du gout des organisateurs. Les dirigeants de plus de 20 multinationales ont profité de la tribune de la conférence pour lancer un appel aux 46 pays qui continuent à  imposer différents types de restrictions de voyage aux séropositifs, parmi lesquels l’Egypte et Singapour, afin qu’ils lèvent ces mesures. Reconnaissance Le samedi soir, à  la veille de l’ouverture, un grand gala a été organisé pour honorer Bill Gates pour son action dans la lutte anti-sida avec sa fondation. Le fondateur de Microsoft a donné plus de 2,5 milliards de dollars à  diverses organisations combattant l’infection par le virus du sida (VIH). « Nous avons potentiellement les moyens de nous rapprocher de la fin du sida », a déclaré Bill Gates, citant de nouvelles recherches sur un vaccin et les thérapies antirétrovirales. « Je suis optimiste: nous mettrons au point ces nouveaux outils et nous mettrons fin au sida en travaillant ensemble », a-t-il ajouté. Plus d’engagement pour en finir avec le Sida En 20 ans, la recherche sur le Sida a beaucoup évolué. Elle permet aujourd’hui d’améliorer les conditions de vie des séropositifs et de prolonger leur espérance de vie. Les chercheurs estiment que l’arsenal thérapeutique mis en place pendant toutes ces années permet d’envisager la fin de l’épidémie, qui fait encore quelque 1,5 million de morts chaque année. Le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut américain des allergies et des maladies infectieuses appelle à  une réelle « volonté politique et individuelle de s’organiser pour mettre en oeuvre ce que la science nous offre ». Son organisation est en première ligne dans le combat contre le sida. L’Onusida annonce que plus de 8 millions de personnes contaminées prenaient des antirétroviraux fin 2011 dans les pays pauvres, notamment en Afrique subsaharienne, région la plus touchée. Mais le professeur Françoise Barré-Sinoussi, co-lauréate du prix Nobel de médecine 2008 pour l’identification du VIH est optimiste. Pour elle, guérir l’infection paraà®t possible avec les progrès scientifiques accomplis et un nouvel élan mondial pour mobiliser talents et ressources. La conférence de Washington doit être l’occasion d’une mobilisation plus forte, surtout des politiques, pour élargir l’accès aux traitements mais aussi pour poursuivre la recherche sur le VIH. En ces temps de crise économique, la mobilisation des fonds sera un des principaux challenges que devront relever les pays.

ADEMA à Ségou : Dioncounda Traoré sonne le rassemblement

Les candidats se livrent à  un véritable chassé-croisé sur le terrain et C’’est à  qui mobilisera le plus et aura le message le plus fort, surtout dans le contexte particulier de la crise au Nord-Mali. Et dans ce domaine, le candidat de l’ADEMA PASJ excelle. C’’est avec un discours rassembleur qu’il est allé vers les populations de la région de Ségou, à  l’occasion de la Conférence Extraordinaire régionale de la 4ème région. Union, cohésion, solidarité, tels étaient les mots clés prononcés par le Professeur Dioncounda Traoré qui en a profité pour se rendre dans quelques localités. Markala et Niono, en rouge et blanc A Markala, il y avait foule pour recevoir le candidat de la Ruche. Ce dernier a été escorté par un public sorti massivement pour l’accompagner dans les quartiers de Diamarabougou et Kirango, o๠une dizaine de bornes fontaines ont été réalisées pour une valeur de 5 millions de Fcfa. Modibo Coulibaly, Secrétaire général de la sous-section de la localité a signalé que C’’est bien la première fois qu’un candidat de l’Adema à  une présidentielle, accompagné de cadres du parti, se rend à  Markala. Pour lui, cela est le signe que Dioncounda Traoré se préoccupe du sort de tous les maliens, quels qu’ils soient et o๠qu’ils se trouvent. « Le parti Adema se porte bien à  Markala o๠aucun autre parti ne lui a jamais damé le pion depuis l’ouverture démocratique. La population de Markala est confiante, l’Adema aura la victoire en remportant les élections de 2012 », a déclaré M. Coulibaly qui en a profité pour annoncer le ralliement à  l’ADEMA de la section MIRIA de Markala. Les différents intervenants ont vanté les qualités humaines et politiques de Dioncounda Traoré. Avant d’appeler tout Markala à  être nombreux à  glisser, le 29avril prochain, le bulletin estampillé ADEMA dans l’urne. Il a terminé sa visite en présidant l’après-midi le lancement du Festival des masques et marionnettes de Markala (Fesmama. A Niono, o๠il s’est également rendu, le candidat a été accueilli avec deux bœufs, offerts par le premier responsable du Pdes à  Niono Diadié Bâ et le deputé de la localité, l’honorable Belco Bâ. Dioncounda Traoré n’a eu de cesse de dire sa gratitude pour le soutien et l’engagement des militants du parti et des populations qui ont ici aussi massivement fait le déplacement. Comme à  Markala, il s’est dit heureux de cette marque de confiance et a rappelé son attachement aux valeurs qui ont fondé la Nation Malienne. Il faut rappeler que la ville de Niono se situe en plein C’œur de la zone Office du Niger et près de la frontière avec la Mauritanie. Une attaque de la rébellion touareg dans une localité voisine il y a quelques jours, a renforcé le sentiment d’insécurité au sein de la population. Qui appelle à  une sécurisation le jour du vote pour que tout se passe dans la quiétude. Car pour l’ADEMA, il ne saurait être question de report des élections à  cause du conflit armé au nord du pays. En rangs serrés vers la victoire l’ADEMA dans la région de Ségou doit resserrer les rangs. La conférence régionale extraordinaire qui s’est déroulée le 4 mars dernier à  Ségou, a été l’occasion de mettre à  plat les dissensions internes résultant du choix des membres au Haut conseil des collectivités. « Ceux qui ne sont pas désignés doivent comprendre que d’autres tâches les attendent », a déclaré le président du PASJ qui a invité les militants mécontents à  regagner la Ruche. « Dans l’union, nous avons toujours gagné. Mais dans la division nous avons aussi toujours perdu », a-t-il dit en rappelant que C’’est grâce aux valeurs de solidarité et de justice qu’incarne le parti que l’ADEMA est devenu la première force politique dans la région de Ségou. Le parti a besoin de la synergie de toutes ses forces pour aller à  la victoire, a-t-il conclu. Message reçu selon les militants. Notons que Dioncounda Traoré avait à  ses côtés de nombreuses personnalités au nombre desquelles les anciens ministres, Sékou Diakité et Makan Moussa Sissoko, ou encore le président de l’UDD Tiema Coulibaly, allié de l’ADEMA pour la présidentielle. La rencontre de Ségou a permis également de faire le point sur les activités du parti. Elle a été l’occasion de nouveaux ralliement comme celui d’Oumar Sylla, président du conseil de cercle de Barouéli qui avec d’autres conseillers a rejoint la Ruche avec armes et bagages. Dernier acte du séjour ségovien de Dioncounda Traoré, la pose de la première pierre du siège du parti dans la ville. l’infrastructure devra couter la bagatelle de 34 millions de FCFA. Une autre manière de montrer que l’envergure et les ambitions de l’ADEMA.