Présidentielle 2012 : Soumaila Cissé en pélerinage à Djenné

A quelques mois de la présidentielle au Mali, les candidats sont en quête d’électeurs et de militants. Les leaders de l’Union pour la République et la démocratie(URD) se trouvaient eux dans la Venise malienne. Il est 11 heures 15 minutes lorsque l’aéronef s’immobilise sur le tarmac de l’Aéroport international de Mopti. La foule était si dense à  l’accueil qu’il était difficile pour le candidat et sa femme Assan Traoré, de se frayer un chemin, à  leur descente de l’avion. Il fallait serrer la main de tous ces militants, fans et sympathisants pour former une haie d’honneur. Une colonne de quarantaine véhicules ont pris la direction de la ville de Mopti pour respecter la traditionnelle visite de courtoisie des autorités religieuses et traditionnelles. Le cortège s’est ensuite dirigé vers Djenné avec une escale un escale à  Sofara. A Djenné , Soumaila Cissé et sa forte délégation ont reçu accueil populaire au bord du fleuve Bani. Arrivée dans la ville au style architectural mythique (Djenné) le chef du village a reçu Soumaila dans son vestibule. Octogénaire de son état , le chef du Village a accompagné Soumaila Cissé par des bénédictions. Le candidat s’est ensuite rendu chez l’imam. Manifestement enthousiaste, le dignitaire religieux a béni le candidat : « Ici à  Djenné, le pouvoir est une bénédiction, je formule le vœu afin que Dieu vous accorde sa grâce dans la course vers Koulouba ». Appel à  la Paix et à  l’Unité C’’est ainsi que la délégation s’est rendue à  la place de l’indépendance pour la cérémonie de clôture de la 10e conférence régionale des sections. l’annonce de la rentrée de l’enfant de Niafounké a provoqué un véritable embouteillage dans la ville. Emu par ce public venu de toutes les communes de Djenné pour l’accueillir, le candidat investit de l’URD s’est dit très honoré: « Je suis de Djenné, parce qu’elle est la ville jumelle de Tombouctou, ma région natale ». « On ne peut parler du Mali sans parler de Djenné et Tombouctou . Ce sont des villes plus connues à  l’extérieur que le Mali lui-même. Je suis venu me confier aux sages de Djenné ». Soumi s’est dit conscient des problèmes de la ville de Djenné. Selon lui, rien ne vaut la paix : «Â  Le Mali, C’’est le Mali. Et J’appelle les maliens à  la paix et l’unité». La conférence régionale de section de la région de Mopti recommande la mise en place des coordination régionales et locales pour les élections générales de 2012. s’y ajoute le choix judicieux des délégués des bureaux de vote et leur formations , la mise en place d’une bonne stratégie campagnes pour gagner des élections. Et puis la conférence recommande de soutenir le président de la république pour son projet de reforme constitutionnelle et mobilise le population à  dire OUI au referendum. La cérémonie a de clôture de la conférence a enregistré des adhésions d’une cinquantaine des conseillers municipaux venus des autres formations politiques. Modibo Fofana

Droits humains : La lutte contre l’impunité en discussion à Bamako

Cet évènement est organisée sous l’égide du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA) en collaboration avec le Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH), le Gouvernement du Mali, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC), le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Refugiés (HCR), le Centre d’Information des Nations Unies, et avec le soutien de nombreux partenaires sous-régionaux. La Conférence aura pour thème : l’ « Impunité, justice et droits de l’homme en Afrique de l’Ouest » et pour objectif de soutenir les efforts de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) visant à  promouvoir la justice et le respect des droits l’homme et de lutter contre l’impunité. Partant du constat que l’impunité face aux violations des droits de l’homme, aux violences à  l’égard des femmes, aux abus des enfants ainsi qu’aux déplacements forcés de populations, constitue l’une des causes profondes des conflits qui menacent la paix et la stabilité en Afrique de l’Ouest, la conférence entend examiner les principaux défis à  la stabilité politique, la cohésion sociale et à  l’administration de la justice et formuler des recommandations pratiques et novatrices en vue de soutenir les Etats d’Afrique de l’Ouest. De nombreuses activités sont au programme. Il sera entres autres procédé à  une évaluation de la mise en œuvre du Protocole de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la démocratie et la bonne gouvernance dix ans après son adoption. Suivie d’une analyse du rôle des commissions vérité et réconciliation ainsi que des tribunaux spéciaux. La conférence abordera des questions majeures telles que l’administration de la justice au plan national, régional et international, le rôle des media dans la lutte contre l’impunité ainsi que celui des initiatives régionales pour la poursuite des cas de criminalité organisée. Notons que plus de deux cent cinquante de participants d’horizons variés prendront part à  la conférence, y compris des personnalités de haut niveau et des représentants de gouvernements, de haute juridictions d’Etat, des Parlements, des ordres des avocats, des media, de la société civile et d’organisations régionales et internationales.

Les travailleuses du « Sexe » face aux islamistes

Une fois de plus, les musulmans maliens ont tenté de descendre dans les rues de Bamako pour dénoncer certaines pratiques qui selon eux, déshonorent l’islam, mais aussi le Mali, un pays fondé sur les valeurs sociales très fortes. Ils étaient plus de 200 personnes sous la houlette de Mohamed Kibiri, membre du haut conseil Islamique du Mali à  débarquer au centre international de conférence de Bamako ou se tenait la conférence des travailleurs des sexes la semaine dernière. Rentrés en fracas, les membres des associations musulmanes ont même tenté de sceller la porte de la salle o๠se déroulait la conférence sous les yeux impuissants des forces de sécurité. Les participants n’ont eux pas paniqué mais simplement plié bagages pour chercher d’autres locaux à  leurs travaux. Sur place, certains religieux surexcités ont failli en venir à  la violence pour dissuader les participants de cette conférence venus des différents pays de la sous région. D’autres brandissaient même des chapelets en critiquant cette conférence, jugée scandaleuse et relevant de l’irresponsabilité de l’Etat qui l’a autorisé. Appel au dialogue et à  la compréhension Avant la tenue de la conférence, les familles fondatrices ( Les Niaré, Touré, Dravé ) de Bamako avaient évité le pire, car les musulmans s’étaient réunis la veille, devant la grande mosquée de Bagadadji avec pour seul objectif de boycotter les travailleurs du «Â sexe » présents à  la conférence. La conférence a elle été organisée par le réseau francophone sur le thème «Â projet travail du sexe » et qui vise à  développer une stratégie commune pour la santé et les droits humains en améliorant les conditions de vie des travailleuses du sexe et de leurs enfants ». Selon les organisateurs, la conférence visait aussi la formation d’une alliance regroupant les travailleuses du sexe et les organisations soutenant les personnes de ce métier. En gros, faire du plaidoyer actif pour les droits des travailleuses et travailleurs du sexe. Les participants venaient des pays membres du Réseau que sont le Mali, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, le Cameroun, le Madagascar, l’Algérie et le Maroc. Stratégie de plaidoyer A l’issue de la conférence, se dégagera donc une stratégie et un plan d’action pour le Réseau. Promouvoir une compréhension commune du cadre sociopolitique, juridique, culturel et économique du travail du « sexe »Â dans les pays représentés. Chaque participant donnera ainsi une vue d’ensemble de son travail concernant son pays. Et n’eut été la grogne des musulmans, cette conférence, particulière en son genre, aurait planché dans la sérénité sur les droits des travailleurs du sexe, concernés par ailleurs, par la sensibilisation sociale en matière de VIH Sida. La tolérance doit rester une valeur commune entre êtres humains, quelque soit leur confession religieuse !

Bamako, capitale de l’Environnement

Comme un seul homme, l’Afrique semble décidée à  faire face aux changements climatiques. En témoignent les objectifs de la 4ème Conférence extraordinaire des décideurs contre le phénomène. Placée sous la présidence du président ATT, représenté par son Premier Ministre Mme Cissé Mariam Kaidama Sidibé, cette conférence arbore le témoignage éloquent de l’engagement indéfectible des Etats à  poursuivre la concertation autour des défis environnementaux et singulièrement ceux de la lutte contre les changements climatiques et la désertification. Les invités de cette rencontre de Bamako sont entre autres, la Banque mondiale, le Fonds mondial pour l’environnement, le Programme des Nations Unies pour l’environnement etC’… En effet, la 17ème session ordinaire de l’Union africaine tenue du 30 juin au 1er juillet 2011 à  Malabo (Guinée Equatoriale), a invité les Ministres de l’environnement africains à  plancher sur les questions non résolues par la Conférence de Cancun. 1 savoir, le format juridique d’un accord climat, la nécessité de trouver une meilleure option et la mobilisation de fonds sûrs et nécessaire au financement de la lutte contre les changements climatiques sur le long terme. Bref, cette Conférence se penche sur l’épineuse problématique de l’élimination de la pauvreté, du cadre institutionnel du développement durable, de l’instauration d’une économie verte et de la gouvernance internationale en matière d’environnement. Pour le Premier Ministre Mme Cissé Mariam Kaidama Sidibé, la réussite du Développement Durable tant pour l’Afrique que les autres continents passe inexorablement par une lutte efficace et solidaire contre les changements climatiques. A noter que la jeunesse africaine a également pris part à  cette conférence. Elle pense que les efforts doivent fédérer dans le combat contre les changements climatiques.

Terrorisme : Conclave à Alger, mais sans la Libye…

La conférence sur la sécurité dans la bande sahélo-saharienne a ouvert ses portes ce mercredi 7 septembre à  Alger (dans la capitale algérienne) au Palais des Nations. Elle regroupe les ministres des Affaires étrangères du pays ôte, du Mali, de la Mauritanie et du Niger. Le ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Soumeylou Boubèye Maà¯ga, participe à  cette rencontre. En mai dernier, il était le chef de file d’une réunion du genre qui a réuni ses homologues des mêmes pays. L’objectif de cette réunion, qui doit durer deux jours, est d’établir les menaces terroristes qui pèsent actuellement sur les pays du Sahel et de tenter d’organiser une lutte collective. La conférence sans la Libye Le contexte issu de la révolution libyenne sera, sans doute, au centre des discussions à  Alger. Les rencontres entre l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger sont régulières. Mais celle qui réunit à  Alger les chefs de la diplomatie des quatre pays sahéliens s’ouvre dans un contexte très particulier, qui dicte l’ordre du jour : celui de la révolution libyenne. La chute du régime de Mouammar Kadhafi change la donne géopolitique de la région, et crée de nombreuses incertitudes. Pourtant, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, la Libye n’a été invitée à  cette réunion. Au cours d’une conférence de presse tenue dimanche, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel a expliqué que «Â les quatre pays du champ concernés directement par la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et le sous-développement au Sahel sont l’Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie. Il y a d’ailleurs un consensus international sur la définition de ces quatre pays du champ », a-t-il précisé devant la presse. Pourtant, la Libye, avec sa crise interne née de la révolte contre le régime de Kadhafi, sera au C’œur des débats de cette conférence qui réunira, outre les ministres des Affaires étrangères des quatre pays du champ, les délégations internationales de haut niveau des à‰tatsUnis, d’Europe et d’Asie. «Â La situation en Libye peut avoir «Â des répercussions sur la sous-région, notamment à  travers deux phénomènes, à  savoir la circulation des armes et le retour massif de personnes chez elles. Cela devient une source de préoccupation pour ces pays qui n’ont pas les moyens de faire face à  cette situation », a déclaré M. Messahel.  Qui se fend du principe de non-ingérence. Pourtant, s’il est vrai que «Â la sécurité interne de la Libye est l’affaire des autorités de ce pays », la sécurité régionale est l’affaire de tous les pays de la région. Quoi qu’il en soit, Alger, comme les autres pays participants attendent beaucoup de cette conférence sur le terrorisme. Créer une synergie entre les quatre pays Elle permet de mesurer l’impact que peut avoir la révolution libyenne sur le terrorisme dans la région du Sahel. D’abord parce que Mouammar Kadhafi avait largement combattu les islamistes pour la sauvegarde de son propre pouvoir. Les pays sahéliens devront donc s’assurer que les nouvelles autorités libyennes suivront cette ligne alors même que certains éléments de la rébellion, y compris au sein du Conseil national de transition (CNT), sont issus de cette mouvance islamiste. Par ailleurs, beaucoup soupçonnent que des armes utilisées en Libye puissent avoir été, et puissent être encore, récupérées par des combattants d’Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi). Les Nations unies, l’Union européenne et les Etats-Unis ont publiquement exprimé cette crainte. Bref, la conférence d’Alger devra organiser le partenariat à  travers, entre autres, la création de synergie entre les partenaires des pays de la région et d’une plus grande complémentarité entre les différentes stratégies et partenariats en direction du Sahel. Les participants débattront des moyens à  mettre en œuvre pour lutter contre le terrorisme, le crime organisé et l’aide au développement pour le Mali, le Niger et la Mauritanie.

Conférence Régionale sur l’éducation : Bamako fin prête !

Les préparatifs vont bon train. Le Mali accueillera la conférence régionale consacrée aux meilleures pratiques pour accélérer l’amélioration de la qualité de l’enseignement, de l’apprentissage et de la recherche dans l’enseignement supérieur en Afrique.En prélude à  l’événement, le Premier ministre, Mme Cissé Mariam Kaà¯dama Sidibé, et Shabani Juma, le directeur du bureau multi-pays de l’UNESCO à  Bamako ont eu, hier, une séance de travail. Shabani Juma représente l’UNESCO au Mali, au Burkina Faso, en Guinée, au Niger et auprès de la Commission de l’UEMOA. La rencontre s’est déroulée dans la salle de conférence de la Primature. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mme Siby Ginette Bellegarde, son homologue de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales, Salikou Sanogo, et le directeur de cabinet de la Primature, Makan Fily Dabo, ont participé à  la réunion. Depuis le début du 21ème siècle, a rappelé Shabani Juma, on a noté une amélioration lente, mais régulière de l’enseignement supérieur en Afrique. Lors de la conférence mondiale de 2009 sur l’enseignement supérieur, plusieurs bonnes pratiques enregistrées par les établissements d’enseignement supérieur en Afrique avaient été saluées. l’accent a été mis sur celles relatives à  l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, la qualité de l’enseignement et de la recherche, la gestion des institutions et l’élargissement de l’accès à  l’éducation. Au cours des dix dernières années, les ministres africains de l’éducation ont lancé plusieurs appels lors des réunions régionales et mondiales pour assurer la durabilité de telles améliorations et pratiques exemplaires. l’importance des partenariats et des appuis financiers aux initiatives de développement de l’enseignement supérieur, selon Shabani Juma, méritent d’être soulignés dans la perspective de la durabilité. Au cours des deux dernières décennies, de nombreuses organisations régionales ont ainsi investi dans la revitalisation et le développement de leurs systèmes d’enseignement supérieur, afin de bénéficier des opportunités offertes par l’économie de la connaissance. Ces efforts comprennent le partenariat et le financement offerts par le groupe de travail sur l’enseignement supérieur de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA), la mise en œuvre du processus de Bologne au sein de l’Union européenne, et au-delà , la Stratégie d’harmonisation de l’enseignement supérieur en Afrique conçue par l’Union africaine. C’’est dans cette perspective que l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a accordé un financement à  l’UNESCO. Il renforcera les capacités de mise en œuvre de la réforme « licence-master-doctorat » (LMD) dans les pays membres de l’Union à  travers l’utilisation des TIC. Le projet est exécuté sous la coordination du bureau multi-pays de l’organisme onusien à  Bamako en étroite collaboration avec le secteur de la communication et de l’information, et celui de l’éducation de l’UNESCO.

Bamako 2011: le Mali accueille la JCI

Ils viennent d’une cinquantaine de pays, parlent anglais, espagnol, arabe, portugais et français, et ils ont une chose en commun ; ce sont des jaycees ! Entendez par là  des membres de la Jeune Chambre Internationale, une organisation centenaire qui réunit des centaines de milliers de jeunes âgés de 18 à  40 ans à  travers le monde autour des valeurs d’amitié et de solidarité. La conférence de Bamako regroupe les membres de la Zone A, qui couvre l’Afrique et le Moyen-Orient. La JCI en compte trois autres qui sont l’Europe, les Amériques et l’Asie dont certains pays comme la Finlande, la Corée, le Brésil entre autres seront représentés à  Bamako. « Be better», C’’est le slogan de JCI qui vise à  travers la formation, les échanges et la camaraderie, l’avènement d’un monde meilleur avec une jeunesse qui se sent concernée par les défis de sa communauté. Et C’’est justement sur les défis de l’heure dans leur zone que les participants à  la Conférence de Bamako échangeront. Ils ont choisi comme thème de leur rencontre : « gouvernance démocratique en Afrique : rôle et responsabilité des jeunes pour le changement ». Ce sujet qui cadre avec l’actualité du moment et les révolutions au Maghreb et au Moyen-Orient met en lumière la place prépondérante que la jeunesse peut prendre si elle se saisit de son destin. Quatre jours durant, formations, échanges, business forum, sont au programme « intellectuel ». Sur le plan festif, la cérémonie d’ouverture à  elle seule promet son lot de surprises, la première étant pour les étrangers, la présence du Chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré, qui, selon les organisateurs, a apporté un soutien de taille à  la manifestation. Suivront, nuit des Nations, concert géant, visites touristiques, pique-nique et soirée de gala, au cours de laquelle les meilleurs membres et organisations nationales et locales seront distingués. Cette conférence est aussi une occasion de rencontrer les officiels de la JCI comme le Président mondial, le japonais Kentaro Harada ou encore des formateurs émérites reconnus sur le plan international. C’’est la deuxième fois que le Mali accueille cette manifestation. En 2000 déjà , les délégués étaient venus nombreux de toute la zone pour vivre l’hospitalité malienne. Le succès de ce premier-rendez-vous a certainement pesé dans le choix en 2007 de notre pays pour le recevoir une deuxième fois. Le président national de la JCI Mali, Hamed Salif Camara et le directeur de la commission d’organisation Kassoum Diané ont mobilisé tous les membres pour faire de ces assises une belle fête et ainsi mettre les chances du côté du Mali pour à  nouveau les abriter dans un proche avenir. Après Bamako, les jaycees du monde entier se retrouveront en Belgique, au congrès mondial qui a lieu en fin d’année.

Adéma-PASJ : Dioncounda Traoré dénonce « l’état de non préparation des élections de 2012»

Le problème du fichier électoral est devenu une sérieuse préoccupation dans la perspective des élections générales de 2012. Après le Parti pour la Renaissance Nationale (Parena), le premier à  tirer la sonnette d’alarme en interpellant les pouvoir publics et en faisant le plaidoyer auprès de la société civile, le Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma-PASJ) alerte à  son tour le gouvernement sur la nécessité d’entamer «immédiatement» la préparation de ces scrutins plus que cruciaux pour le Mali. Le Parti de l’abeille a tenu sa 11ème conférence nationale, le 27 mars 2011, au Centre international de conférence. Il a examiné à  cette occasion la situation politique et sociale du Mali, de l’Afrique et du monde. Le parti a fait l’état des lieux des crises politiques sur le continent. «Tous ces drames, toute cette violence ont un dénominateur commun : une absence totale, un déficit grave ou une tentative de remise en cause de la démocratie qui se traduit par des régimes outrancièrement personnalisés voire dictatoriaux et des élections frauduleuses et truquées», a expliqué le président de l’Adéma, Dioncounda Traoré, à  l’ouverture de la Conférence nationale. Pour éviter le scénario d’une crise politique à  l’image de celle du Bénin, C’’est pour cette raison que le Parti africain pour la solidarité et la justice (PASJ) a cru nécessaire d’anticiper le débat sur les préparatifs des élections générales à  venir. l’Adéma est animé d’une forte ambition de reconquérir la magistrature suprême en 2012. Pour le président du parti de l’Abeille et non moins président de l’Assemblée Nationale, les régimes qui abusent du pouvoir subiront, à  leur dépens, aujourd’hui encore plus qu’hier, la réaction de leur peuple. Le parti estime que 2012 sera une année de défis voire «de tous les risques». «La situation est pour le moins préoccupante eu égard à  l’état de non préparation de ces futures consultations électorales», a déclaré avec force Dioncounda Traoré. Selon lui, sur le terrain politique aujourd’hui, il existe une volonté manifeste de «discréditer le fait partisan» en promouvant des mouvements indépendants. Tout comme, a-t-il ajouté, la profusion inconsidérée actuelle des partis n’apporte rien à  une lecture intelligente du paysage politique du pays. Dans ses recommandations, la Conférence nationale du parti a instruit au gouvernement de «commencer immédiatement les préparatifs» des élections. Elle a insisté sur l’élaboration d’un nouveau fichier électoral fiable et moderne, gage, dit-elle, de l’acceptation des résultats par tous les acteurs.

Mexique : Hammadoun Touré, réélu Secrétaire Général de l’UIT

Avec 151 voix en sa faveur et 6 abstentions, Hamadoun Touré a bénéficié d’un quasi-plébiscite. Ses premiers mots ont été de remercier Dieu, sa famille, le président de la République du Mali, le Premier ministre, le Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies, l’Union africaine et tous ses collègues et amis pour leur soutien sans faille. C’’est avec émotion qu’Hamadoun Touré signe un nouveau bail de quatre ans avec l’UIT o๠il travaille depuis douze ans : huit ans comme directeur du Bureau de développement des télécommunications (BDT) et quatre ans comme secrétaire général. Notre compatriote, détenteur depuis 1979 d’une maà®trise d’ingénierie électrique de l’Institut électrotechnique des télécommunications de Léningrad (actuellement, St. Pétersbourg), a une longue carrière derrière lui. Il a travaillé à  la fois dans le secteur public au Mali, dans des institutions intergouvernementales, avec Intelsat à  Washington D.C., et dans le secteur privé avec Ico Global Communications. Avant d’intégrer l’UIT, Hamadoun I. Touré servait (1996-1999) dans le privé en qualité de directeur régional Afrique à  Ico Global Communications, une entreprise spécialisée dans les systèmes mobiles mondiaux de communications personnelles (GMPCS). Il y a dirigé les activités en Afrique et organisé la mise en place et le fonctionnement du réseau de distribution sur tout le continent. De 1985 à  1996, Hamadoun Touré a servi à  l’Organisation internationale de télécommunications par satellite, Intelsat, à  Washington. Après s’être occupé de différents programmes régionaux, il y a été nommé directeur du département Afrique et directeur du Groupe Afrique et Moyen-Orient avec la responsabilité de toutes les questions techniques, commerciales et opérationnelles de ces régions. C’est à  l’Office des postes et télécommunications du Mali, que Hamadoun Touré a débuté sa carrière, en 1979. A la séparation des deux entités, donc à  la création de la Sotelma, il pris la tête de la division des télécommunications internationales. Pour en revenir à  la conférence des plénipotentiaires de l’IUT, le vice secrétaire général, le Chinois Houlin Zao a également été réélu avec 155 voix pour, et 2 abstentions. Les élections se poursuivent pour les autres instances : le Bureau du développement des télécommunications, le Bureau de la radio communication et celui de la normalisation. Il faut noter qu’un autre Africain, en l’occurrence le Burkinabé Ibrahima Sanou, est candidat pour le BDT.

Conférence des Ministres de l’Uemoa : Combattre le chômage des jeunes

La cérémonie d’ouverture officielle de la conférence des ministres en charge de l’emploi et de la formation professionnelle de l’espace Uemoa, s’est tenue ce matin dans la grande salle du Centre international de conférence de Bamako, sous la haute présidence du chef de l’Etat malien, Amadou Toumani Touré. Sous l’emprise des délégations venues des 8 pays membres de l’Uemoa (dont le Mali), la gigantesque salle a refusé du monde. Plateforme des collectivités de l’Uemoa Dans son mot de bienvenue, le maire du district a indiqué que la présente conférence se tient au moment que la rencontre des pouvoirs locaux de l’Uemoa. Cette rencontre, a-t-il indiqué, a pour objectif la création d’une plate forme des collectivités de l’Uemoa. Il signalera que les collectivités locales constituent un gisement d’emploi qui faut explorer pour promouvoir l’emploi local et enclencher le developpement local ». Prenant la parole au nom du président de la Commission de l’Uemoa, Jerome Bro n’a pas caché sa satisfaction quant à  la tenue d’une conférence du genre. Toute fois, croit-il, ce ne sera pas une rencontre de plus. L’OIT impliqué Invité spécialement à  prendre part aux travaux, le représentant de l’Organisation internationale du travail (OIT), François Murangira, s’est exprimé dans un long discours. Pour lui, l’Emploi et la Formation professionnelle sont deux thématiques inséparables qui constituent aujourd’hui les plus grands défis du continent africain. « l’emploi et la lutte contre la pauvreté doivent être au centre des priorités des politiques économiques des pays africains. Dans la mise en œuvre de cet agenda, le Bureau international du travail développe avec les pays un programme par pays de travail décent (PPTD) », dit-il. Pour lui, l’un des problèmes auxquels sont confrontés les Etats africains dans l’élaboration des politiques et programmes nationaux en matière d’emploi et de réduction de la pauvreté est celui de l’absence d’informations et d’indicateurs fiables et à  jour sur l’emploi et la formation professionnelle. « La conjugaison de nos efforts au niveau des organisations sous régionales et au niveau des autres partenaires techniques et financiers devra nous aider à  aller de l’avant. La conférence devra produire une plateforme d’action qui conduira le plus rapidement possible à  la mise en œuvre du projet de renforcement des systèmes d’information sur le marché du travail ». Sécuriser le marché de l’empli dans la zone Uemoa Le ministre de l’Emploi du Mali, Ibrahima NDiaye, dans son allocution a signifié la toute la pertinence d’une démarche sous régionale pour partager le besoin de coopération et de mutualisation des expériences, des savoirs et des ressources. Pour lui, il est impérieux pour l’Afrique, singulièrement subsaharienne, d’offrir au marché du travail le personnel et les cadres techniques et administratifs dont il a besoin. Le président Att, dans ses propos a instruit les Etats membres de l’Uemoa de sortir des sentiers battus et de faire preuve de beaucoup d’imagination en ce qui concerne l’emploi et la formation professionnelle. « La complexité, l’ambiguà¯té du problème d’emploi doit nous conduire à  harmoniser nos politiques. Aujourd’hui, plus que jamais, il nous faut passer à  l’action. ». En outre, le président de la République a insisté sur l’approche : adéquation formation et emploi. Rappelons que la conférence de Bamako est une initiative de concertation, de partage et d’échange entre les premiers responsables desdépartements de l’emploi et de la formation professionnelle de l’espace Uemoa. Elle durera deux jours.

Emploi et Formation professionnelle dans l’Uemoa : une conférence s’ouvre à Bamako

En prélude à  la Conférence des ministres en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle de la zone Uemoa, qui s’ouvrira mardi dans la capitale malienne, les experts des pays qui composent l’Union se sont rencontrés ce matin dans la salle de banquet du CICB. Promouvoir l’emploi dans l’espace Uemoa La cérémonie qui était placée sous la présidence du ministre malien de l’Emploi, Ibrahima NDiaye, s’est déroulée en présence du représentant de l’Uemoa, Brehima. D’entrée de jeu, le ministre NDiaye s’est réjouit du choix porté sur le Mali pour abriter une rencontre consacrée à  l’union des forces, celle du savoir et du savoir faire. Pour lui, l’union recherchée des compétences, est de faire face à  la crise de l’emploi qui frappe la jeunesse, les familles et les Etats. En effet, dit-il, la crise de l’emploi réduit considérablement les immenses efforts, les investissements consentis par les Etats. Malgré tout, faut-il rappeler que des résultats remarquables ont été atteints sur le front de la scolarisation, c’est-à -dire l’objectif de l’éducation pour tous. « Avec plus de 1/3 du budget, la scolarisation dépasse 80% au Mali et dans la plupart des Etats de l’Uemoa. Pour le ministre, la persistance du chômage, celui des jeunes et particulièrement les diplômés sans emploi met en relief des faiblesses notoires du système éducatif et la part des ressources consacrées à  l’éducation. Engagement des gouvernements des états membres de l’Uemoa Convaincus que la situation du manque d’emploi est assimilée à  un problème de sécurité nationale capable d’être une menace à  la stabilité et à  la paix sociale, les Gouvernements respectifs de l’Uemoa se sont assignés à  faire de cela une priorité. Chacun des pays a engagé des réformes, mobilisé des ressources importantes et initié de nouveau programme importants. Toutefois, indique-t-il, les efforts consentis et les résultats obtenus par le Mali sont encourageants mais loin d’être suffisants pour endiguer le mal. Education et formation professionnelle De l’avis de Ibrahima NDiaye, dans la foulée de l’Education pour tous, le moment est venu d’engager le combat pour l’accès de tous à  la formation professionnelle qu’ils soient urbains ou ruraux, du formel ou de l’informel, du public ou du privé. « Les pays les plus riches du monde ont bâti leur avance à  partir du niveau technique et technologique de leurs entreprises et non à  partir de l’abondance de leurs matières premières. La création et l’innovation à  partir de la recherche ont eu raison de ceux dont les ressources humaines sont demeurées de moindre qualité ». Ce qui fait croire au ministre que « nous demeurons malheureusement pauvres parce que nous manquons de ressources humaines satisfaisantes qualifiées capables de leadership dans les domaines techniques et technologiques ». Aux yeux de ministre NDiaye, la rencontre de Bamako, vient poser les premiers jalons d’une reprise, d’une rectification pour le renouveau africain. Stratégie sous régionale Le représentant de la Commission de l’Uemoa, Brehima Tounkara, a pour sa part, démontré la pertinence d’une approche régionale dont la finalité est de bâtir une stratégie gagnante contre le chômage et le sous emploi qui frappe la sous région. En outre, dira-t-il, le combat pour la promotion de l’emploi décent ne saurait être gagné dans la sous région, sans la mise en place d’un outil à  même de produire et de diffuser l’information pertinente sur l’évolution de la situation professionnelle. Mr Tounkara a ensuite fait part de la réalisation d’observatoires au sein de la commission de l’Uemoa, qui permettront d’encourager le partage mutuel des bases de données nationales sur l’emploi et la formation professionnelle dans l’espace. A noter que la Conférence de Bamako a été précédée du Forum sur la formation professionnelle et à  l’enseignement technique, qui s’est déroulé en octobre 2009 à  Abidjan.

Conférence d’Alger sur le terrorisme : Ou est le concret ?

Suite à  l’organisation, par l’Algérie de ces assises, le précieux projet d’ATT sera-t-il mort de sa belle mort. En tout cas C’’est la question que l’on se pose à  présent. Mais, toute fois, faut-il le souligner, les assises d’Alger n’auront rien résolu en terme de décision. Il ne saurait en être autrement, dans la mesure ou cette conférence n’avait pas été mûri à  fond. En effet, la précipitation dans laquelle cette conférence a été organisée démontre son impréparation. Quel est le sort réservé à  l’initiative (similaire) d’ATT. De quoi s’agit-il ? Les ministres des Affaires étrangères de 7 pays de la bande sahélo- saharienne se sont réunis, depuis mardi dernier, à  Alger pour mettre en place un dispositif commun de lutte contre Alqaida au Maghreb islamique (AQMI). Toute fois, il faut rappeler que la rencontre s’est déroulée sur double fond de fâcherie du point de vue de la brouille diplomatique survenuee entre le Mali et l’Algérie, suite à  la libération des 4 terroristes d’AQMI par le Mali. En effet, l’Algérie en était même arrivé jusqu’à  rappeler son ambassadeur en poste au Mali. Citant M. Abdelkader Messahel, ministre algérien délégué aux affaires maghrébines, le quotidien algérien, « le temps » indique que, « le différend entre l’Algérie et le Mali a trouvé sa solution à  l’occasion de la Conférence des ministres des Affaires étrangères de sept pays de la Bande sahélo saharienne sur le terrorisme » qui vient de se tenir dans la capitale algérienne ». C’’est dire donc, que le retour de l’ambassadeur algérien est imminent. La nécessité de protéger les populations l’évènement se devra d’adopter un plan d’urgence pour le developpement socio-économique des populations démunies de la région sahélo-saharienne. En effet, cette couche apparaà®t nettement comme la plus vulnérable dans un système d’insécurité totale. Selon le ministre Abdelkader Messahel « l’apport et l’appui de ces populations dans la lutte contre le terrorisme et les autres formes de criminalité transfrontalière est un grand atout ». La France à  l’affût des conclusions de la conférence l’on se demande au finish, ce qui fait courir la France derrière les recommandations de la conférence d’Alger. A travers un communiqué émanant du ministère français des Affaires étrangères, la France relate ses attentes. Elle espère que les conclusions d’une réunion régionale à  Alger sur la lutte contre le terrorisme dans le sahel se traduisent par « un renforcement sur le terrain des efforts de coordination régionale. Nous saluons les perspectives de coopération régionale accrue annoncées par la déclaration issue des travaux de la conférence d’Alger ». A l’issue de la Conférence, les ministres des 7 pays africains s’étaient dits « déterminés » à  « éradiquer le terrorisme ». La région du Sahel connaà®t depuis quelques années une recrudescence des activités de trafiquants et de contrebandiers en tous genres mais aussi de groupes affiliés à  Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), auteurs d’enlèvements d’étrangers, pose de mine anti personnelle. Dans le communiqué de presse qui a sanctionné la rencontre, les participants déclarent « condamner sans équivoque la prise d’otages et le paiement de rançons aux entités terroristes ». Ils réitèrent leur ferme condamnation du terrorisme et leur détermination à  éradiquer le phénomène pour redonner à  la région sahélo saharienne sa vocation d’échanges, de paix, de stabilité et de coopération féconde ». Selon les participants, pour prévenir et lutter contre le terrorisme, il faut une approche coordonnée intégrée et solidaire qui n’exclut pas cependant la responsabilité de chaque Etat de mener à  son niveau, une lutte efficace. En tout cas, il ne faudrait pas que des condamnations de principes. Ces déclarations devront être soutenues par des actions concrètes sur le terrain…pour le salut des populations.

Conférence sur le terrorisme en Algérie : Le Mali réticent

La conférence d’Alger se penchera sur la problématique de l’insécurité et permettra de poser des jalons pour la lutte antiterroriste dans la bande sahélo-saharienne. Ladite conférence verra la participation des pays comme savoir le Niger, la Mauritanie, le Mali et l’Algérie. Moctar Ouane, ministre des Affaires Etrangères pourrait y représenter le Mali. Participation malienne Qui de l’Algérie ou du Mali va redorer son blason, après les brouilles diplomatiques survenues entre les pays. En tout cas, C’’est l’Algérie qui est l’initiateur de cette conférence. Alors qu’ATT parlait depuis des mois, de la tenue de ce sommet. Est-ce un prélude à  ce sommet tant voulu par le président Malien ? N’y a t-il pas le risque d’une querelle de leadership en la matière ? Et quelles orientations vont-être dégagées dans ces assises ? Toujours est-il que pour Alger, cette conférence peut être une manière de former une synergie d’actions contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne. La conférence fait suite à  l’initiative d’ATT pour la paix et la sécurité et le developpement dans la bande sahélo-saharienne. Les raisons de ces assises Quelles pourraient être les véritables raisons de la tenue de ces assises. D’aucuns se demandent si cette conférence constitue une levée de bouclier contre le Mali. Mais ppour de nombreux observateurs de la scène internationale, la participation du Mali à  ce sommet sera une grosse humiliation. l’on se rappelle que suite à  la libération des 4 terroristes d’Al Qaeda au Maghreb islamique (AQMI), en échange de l’élargissement de Pierre Camatte (le 22 février dernier), l’Algérie avait énergiquement répliqué (comme pour manifester sa colère) en rappelant son Ambassadeur du Mali. Pis, l’Algérie s’est évertuée à  mettre le Mali sur le banc de touche, en exhibant à  la face du monde, que l’attitude de ce pays prouve ses accointances avec les terroristes. Or le pays de Bouteflika s’est déjà  illustré en matière d’ attentats et de terrorisme, alors, l’Algérie est-elle la mieux placée pour s’ériger en donneur de leçon ? Le moins qu’on puisse dire est que ce pays s’est brillamment illustré en la matière alors qu’il est en mauvaise posture pour se faire une conscience en matière de lutte contre le terrorisme.

Pastoralisme en Afrique de l’Ouest : Le réseau « Billital Maroobé » sonne l’alerte !

Pour le Réseau «Â Billital Maroobé » et son partenaire Oxfam international, cet événement offre l’opportunité pour les décideurs et les partenaires d’apporter des réponses adéquates aux préoccupations des éleveurs et pasteurs ouest-africains En effet, les pertes massives du Cheptel sont à  craindre si l’aide et l’appui aux éleveurs ne sont pas déclenchés maintenant. Des signaux plus qu’alarmants Dans le diagnostic opéré par le Réseau, il ressort que les problèmes de pâturage se posent, bien que la saison pluvieuse soit à  peine terminée. Toute chose qui laisse entrevoir de vives inquiétudes quant à  la survie des animaux et de l’activité pastorale. Ainsi, dans certains pays le déficit de besoins globaux du cheptel en fourrage est estimé à  60 voire 80%. De plus, un assèchement précoce des points d’eau, et des principales sources d’abreuvement du cheptel a été noté, entraà®nant un début précoce de la transhumance qui, en temps normal, devrait survenir aux mois d’avril et mai. Au Niger actuellement, seul un tiers des besoins fourragers est couvert, soit huit millions de tonnes de matières sèches contre 24 millions de tonnes en temps normal. Pour ce qui est du Tchad, le Mali, et le Burkina, la situation est presque identique. Déficit céréalier Selon Boureima Dodo, secrétaire technique du Réseau «Â Billital Maroobé », la situation est d’autant plus préoccupante que le nord du Nigeria connaà®t un déficit céréalier qui pourrait entraà®ner une remontée des éleveurs nigérians vers les pâturages du Niger en quête de vivres et de fourrages. Du coup, «Â la transhumance perçue comme une solution pose souvent des problèmes sérieux dans les pays côtiers du sud comme le Togo et le Bénin ou les périodes officielles de transhumance ont d’ailleurs été réduites ». En raison du fait que 30% de la population sahélienne vit de l’élevage, les politiques nationaux doivent se pencher sur les aspects pastoraux. C’’est donc, après une prise de conscience de ces paramètres, on ne peut plus inquiétants, que le Réseau «Â Billital Maroobé » soutenu par son partenaire Oxfam International, s’est acquitté du devoir de lancer un pressant appel au CILSS, aux Etats de la région ainsi qu’aux ONG ainsi qu’aux agences onusiennes pour venir en aide aux éleveurs afin de prévenir toute détérioration éventuelle de la situation. «Â  Pour Mahamadou Alfari Maiga, agent d’Oxfam, (et coordinateur régional du plaidoyer pour la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest), des évaluations et des études doivent être faites maintenant pour mesurer l’ampleur du problème tout en envisageant des solutions concertées. Sécurité Alimentaire En sa qualité de partenaire privilégié, Oxfam s’est toujours attelé à  « donner de la voix » au Réseau « Billital Maroobé » afin que ce dernier arrive à  s’exprimer sur la situation pastorale, susceptible de porter de sérieux préjudices à  la sécurité alimentaire. Ne bénéficiant d’aucun système d’alerte précoce, l’élevage, à  n’en pas douter, apparaà®t nettement comme le secteur de production le plus marginalisé. Bien qu’il bénéficie à  plus de 30% des populations sahéliennes, il ne dispose, à  présent, d’aucune politique cohérente. « Nous demandons aux Gouvernements d’avoir le courage politique de reconnaà®tre la dramatique situation de l’élevage, de créer des cadres de concertations entre acteurs du secteur, et d’élaborer des plans d’atténuation des effets environnementaux. Cette rencontre avec la presse s’est tenue en prélude à  la 25ème réunion annuelle du Réseau de prévention des crises alimentaires, qui s’ouvre aujourd’hui à  Bamako.

13e conférence sur le pétrole à Bamako

Le thème retenu pour cette édition est : «Â Développement des ressources naturelles, valorisation par l’information.» La cérémonie d’ouverture officielle était conjointement présidée par les présidents malien Amadou Toumani Touré et, Fradik De Ménézes de Sao-Tomé-et-Principe. Le ministre des mines, Abou Bacar Traoré, salue le rôle fondamental que la conférence des nations unies pour le commerce et le développement, a joué dans la confection de cette conférence. Il estime que cet évènement constitue aujourd’hui, un cadre de dialogue sur les questions de financement et d’impact sur les économies africaines, des secteurs de l’énergie et des mines. Le ministre rappelle : «Â  La 2e édition de cette conférence s’est tenue en 1996 au Zimbabwe, dans le but de faciliter le dialogue entre les différents acteurs du secteur de l’énergie en Afrique. En particulier, sur la question des risques liés à  la non activité des pays dans le secteur hydraulique. » Il affirme par ailleurs que les thématiques couvrent aujourd’hui, tous les aspects liés à  la gestion et au développement durable des secteurs énergétiques et miniers. La stratégie de croissance accélérée vise à  l’amélioration de la contribution en faveur des secteurs miniers et économiques, le suivi et le contrôle du secteur ornifère, l’amélioration de la fabrication artisanale de l’or, la diversification de la recherche, l’exploitation des ressources minérales, l’intensification de la recherche pétrolière, la relecture du code minier… Formation professionnelle «Â Un accent particulier doit être mis sur la formation professionnelle des acteurs du secteur minier, le développement communautaire des zones périphériques minières, la transparence pour assurer une meilleure visibilité des impacts en industrie minière », selon le chef de l’Etat malien ATT. La coordinatrice du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), indique que «Â Les ressources minières constituent une opportunité pour les pays africains, qui disposent de matières telles les métaux, le pétrole, aussi et surtout d’audace. » Elle déplore le fait que, seulement 35 % des pays africains ont accès à  une énergie commerciale, avec le charbon, le gaz, l’uranium, et moins de 10 % ont accès à  l’électricité. Il convient donc pour elle, d’encourager les initiatives des acteurs nationaux. Cela devrait se faire à  travers la mise en œuvre des possibilités d’accès de financement. Egalement à  travers des partenariats privé/public, qui entraà®neront certainement, des améliorations de capacités de part et d’autre. Ainsi, quatre jours durant, les acteurs feront un lien entre le commerce, le pétrole du financement, le gaz, et l’or. Le développement des ressources naturelles est important et pour le Mali, et pour l’Afrique. Elle constitue un vecteur de développement économique certain qui mérite d’être soutenu par le gouvernement. Il faut une politique plus approfondie pour mener à  bien, une stratégie de politique minière améliorée et exportable dans tout le continent. Cette 13e conférence enregistre la présence de nombreuses entreprises et banques, intervenant dans le secteur minier. Ils sont venus du Mali, d’Algérie, du Burkina Faso, de France… Ils exposent dans plus d’une cinquantaine de stands, des produitsfinis tels que les bijoux et autres produits issus de ressources naturelles. La conférence s’achève le 13 novembre.

Recherche : un facteur d’intégration dans l’économie du savoir

C’’est suite à  une table ronde spéciale à  l’Afrique au cours de laquelle, il a été admis que le renforcement des capacités de recherche et le developpement des infrastructures devront occuper une place centrale dans la politique nationale de réduction de la pauvreté et de croissance économique, d’o๠le choix de ce thème. A cet effet, l’Afrique veut bénéficier pleinement des opportunités offertes par la société de l’économie du savoir. Réflexion préparatoire au sommet des chefs d’Etats Pour le représentant de l’UNESCO au Mali, cette conférence contribuera à  la mise en œuvre de trois plans d’action de contexte de la mobilisation savoir à  savoir. il s’agit entre autres du plan d’action de la 2ème décennie de l’éducation en Afrique (2006-2015), le plan d’action consolidé sur les sciences, la technologie en Afrique et le plan d’action régional de l’Afrique sur l’économie du savoir. Elle servira aussi un cadre approprié de réflexion préparatoire au sommet des chefs d’Etat de l’union africaine de janvier 2010 qui sera consacré aux technologies de l’information et de la communication. Comme l’a bien dit Juma Shabani, Directeur et représentant du bureau de l’UNESCO de Bamako, les participants de la conférence seront en mesure de déterminer les modalités pratiques d’intégration des universités africaines dans les réseaux régionaux et internationaux. Notamment les réseaux initiés par l’Union Africaine comme le réseau du NEPAD ou les centres d’excellence en science et technologie et l’université africaine.. Positionnement du Mali dans la recherche scientifique «Â l’UNESCO est heureuse de constater que les engagements collectifs pris par les chefs d’Etats africains au niveau régional connaissent une mise en oeuvre progressive au niveau national » reconnaà®t t-il. Une occasion de mieux positionner l’Afrique dans la recherche Appréciant la tenue de la conférence, Issouf Dembélé, secrétaire général de la commission de l’UNESCO dans son intervention a rappelé que la conférence permet de mieux positionner le Mali en particulier et l’Afrique en général dans la recherche scientifique. «Â Il s’agit pour nous de former les cadres compétents afin de participer au developpement du pays à  travers la recherche » estime t-il. C’’est à  travers ça que l’enseignement supérieur aura ses lettres de noblesses Parlant de la connexion des universités, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique du Mali, Ginette Bellegarde souligne que la réussite des uns dépend de celles des autres. Avant de conclure que son département accordera une très bonne attention aux recommandations sorties de cette conférence. Notons que dans le cadre du suivi de la conférence mondiale sur l’enseignement supérieur organisée par l’UNESCO et ses partenaires en juillet à  Paris, la première conférence se tient à  Bamako. Elle a enregistré la présence du président du réseau mondial des universités pour l’innovation pour la région Afrique, le représentant du Secrétaire exécutif de la Commission Nationale des universités du Nigéria, la coordinatrice du système des Nations Unies.

Moussa Mara :  » La gestion foncière a été catastrophique dans la commune IV « 

Moussa Mara a certainement compris l’importance de la communication politique, en ces temps agités ! C’est donc lors d’une conférence organisée samedi dernier, qu’il a tenu à  communiquer sur la gestion de la commune IV dont il est en charge depuis Mai. Trois mois après son élection, Mara tire un bilan de la gestion  » catastrophique » de l’équipe précédente et de la sienne, face aux Médias. Jouer la carte de la transparence…  » La gestion du foncier dans la commune a été catastrophique ! », a déclaré Mara décidé à  faire acte d’honnêteté, mais surtout à  jouer la carte de la transparence. Suite aux accusations de fraude électorale dont il a été l’objet, cela au risque de perdre son fauteuil de maire fraà®chement élu, Mara prend les devants et révèle tout ou presque à  la Presse. Ses ambitions étant grandes (il vise les Présidentielles ), il ne faut laisser de soupçons nulle part et éviter les éclats et révélations soudaines. Dieu sait que la presse n’est pas tendre avec les politiques. Lors de son élection, Mara avait promis des consultations poussées avec le peuple, l’accès facile à  la Mairie et pour mieux prendre en compte les doléances des citoyens. En a t-il eu le temps en seulement trois mois d’exercice, exercice entâché de plaintes… ? Alors, afin de ne laisser planer aucun doute ou nuage pour assombrir ses engagements envers sa commune, Mara révèle son patrimoine personnel ! Celui de Monsieur le Maire s’élèverait à  environ 500 millions de F CFA, et comprendrait plusieurs terrains, une maison à  Kalabancoro, un véhicule 4X4, des actions de la BDM, et plusieurs comptes bancaires. Quant à  ses dettes, elles avoisineraient les 95 millions de F CFA pour des crédits octroyés afin de financer sa maison et de son véhicule. Il s’agit par cette déclaration sur l’honneur de restaurer la confiance entre l’élu et les citoyens, chose que Mara avait déclaré lors de son élection. Appliquer une gouvernance transparence et effective. Les objectifs pour la commune IV : de nombreux chantiers en cours Malgré l’orage électoral, qui semble s’être apaisé, Mara a t-il pour autant redoré son blason ?  » Il a eu le mérite de révéler ses biens, c’est un pas, mais trois mois, c’est trop peu pour juger d’une action dans le temps ! Les problèmes de la commune IV sont là , ceux des autres communes aussi, laissons le temps aux temps ! » juge une observateur politique malien. Mara a donc réitéré ses ambitions pour la commune IV, à  savoir redynamiser l’action de sa Mairie. On a trop souvent l’impression de traà®ner en longueur dans ces administrations d’état pour ne rien résoudre au final. Le pariticipatif donc, permettre à  la société civile de participer aux divers conseils municipaux. Inviter la presse régulièrement comme déclaré lors de la conférence. Communiquer, c’est le mot d’ordre. On a bien vu les effets du déficit de communication sur le vote autour du Code de la famille. Mais en commune IV, Mara veut être « un maire pas comme les autres ». Informer les siens de ses initiatives, des décisions prises, impliquer la population dans chaque acte de la commune. Faire le bilan pour mieux rebondir L’on ne saurait avancer sans se retourner sur les échecs. Alors Mara a fait le bilan de l’équipe précédente. Il déplore la spéculation foncière et entend gérer les recouvrements fonciers, mais aussi réhabiliter certains quartiers comme Kalambougou, favoriser l’assainissement, le curage des caniveaux, l’environnement etc.. Tout un programme. Et pour le suivre au pas, le Maire entend lancer un journal de la commune IV. C’est tout le mal qu’on lui souhaite !

Culture du coton : l’or blanc au centre des débats

Le débat portait sur « la problématique de la culture du coton au Mali, et quel avenir pour le cercle de Koutiala ». Une crise endogène Il n’est un secret pour personne que la culture du coton connaà®t une forte baisse, dans l’ensemble du Mali. Koutiala se révélait être une pole par excellence de la culture du coton, car elle tirait sa sève nourricière de son économie dans les revenus du coton. Mais depuis 2005, une crise sans précèdent touche la filière coton. Selon Mme Mme Coulibaly Nantènè, les raisons de cette crise sont multiples. Au nombre des facteurs endogènes, il faut citer les aléas climatiques, le non respect des itinéraires techniques par les producteurs, la baisse de la fertilité des sols, la baisse du rendement du coton, la baisse du prix au producteur, le retard de payement du prix de coton, et l’incertitude liée à  la privatisation la CMDT( Compagnie Malienne de Textile). Quant aux causes exogènes de la crise du coton, elles sont liées à  la chute du cours mondial du coton. L’exode rurale à  l’origine de la baisse de la productivité du coton Selon la conférencière, la crise cotonnière a eu de terribles répercussions socio-économiques sur la capitale de l’or blanc (Koutiala). La culture du coton à  Koutiala jouait un rôle moteur dans le développement de la ville, voire de l’ensemble du cercle. Mais face à  l’exode rurale, et l’avancée des jeunes vers les grandes villes et à  la fuite des ressources humaines, le cercle de Koutiala perd son rang de ville productrice de coton. C’’est pourtant cette même culture du coton qui a fait de Koutiala la 2ème ville industrielle du Mali, avec les dizaines d’unités industrielles implantées. Aujourd’hui, le constat est amer, l’ensemble de l’économie subit un ralentissement des activités liées au coton. On peut citer la production d’huile, de savon, d’aliments dérivés du bétail et toutes les activités génératrices de revenus, à  la baisse. Pour Abdoulaye Traoré, ex Directeur régional de la CMDT à  Koutiala, pour enrayer la crise du coton, l’Etat malien doit inciter les partenaires techniques et financiers à  investir dans la filière. Située au nord-ouest de la 3ème région du Mali, Koutiala est peuplée de 12 000 âmes pour 35 communes rurales et une commune urbaine.

Sciences et technologies : Implication des femmes et des filles !

Renforcer la participation et l’épanouissement des filles africaines et des femmes dans les sciences et la technologie, un domaine surtout réservé aux hommes, voilà  l’objectif de cette première conférence internationale qui se tient à  Bamako et Ségou, cette semaine. Avec 20 pays représentés, et plusieurs délégués venus du monde entier, Les divers panels vont de la  » motivation des jeunes filles en sciences et en technologie à  leurs sous-représentation dans ces domaines, mais aussi à  la stimulation des activités qui favorisent la parité des genres dans les politiques de programmes nationaux en sciences et technologie. Ces panels entendent proposer des solutions et dégager des idées pour inciter les filles à  s’intéresser davantage aux sciences ! Pour Ali Dao, représentant de l’UNESCO Mali, cette rencontre pose des problèmes cruciaux du genre au 21è siècle.  » Il faut préparer les filles du 21è siècle, à  être performantes !, ajoute le prefesseur Ngozi Osisioma, de la California State University, et qui propose des programmes de recherche avancées et de séminaires pour cela. L’expérience montre que les filles aiment travailler en groupe, échanger, analyser, à  l’inverse des garçons, habitués à  la compétition, poursuit Mme Osisioma, leurs capacités vont de l’écriture active à  la sélection active des informations et aussi à  cette capacité à  disséquer leur environnement direct !  » les femmes seraient-elles plus cérébrales ? » Si l’on en croit Mme Osisioma, cela s’appellerait de ‘ L’Active Learning » ou Apprendre à  mieux apprendre! Et cet apprentissage doit se poursuivre tout au long de la vie ! Avec des capacités d’analyses critiques, d’interconnexion et d’échanges. Si la science reste un domaine élitiste, il faut dans le cas des filles, y associer une autre dimension : celle de l’échange capital, pour réussir ! autrement dit le ‘ Social relationnal’ ou l’esprit de groupe ! Malgré tout, ce sont bien souvent les femmes elles-mêmes qui se mettent des barrières, comme nous l’indique l’anecdote de l’un des panellistes :  » Je voyageais un jour sur un vol Paris-Marseille, quant une voix OFF nous annonça les directives de l’équipage de Bord, entièrement composé de femmes ! Le commandant de bord était une femme, le copilote et l’assistant de navigation, des femmes également ! Mais les réactions se manifestèrent, surtout de la part de femmes passagères elles-mêmes, sans doute peu rassurées par le fait d’être conduites par des femmes… » Le rôle des enseignants dans l équilibre des genres… Les panels touchent donc divers sujets liés à  l’implication du genre dans la différence des performances académiques en sciences mathématiques également. Selon le professeur Tella de l’université de l’état d’Osun au Nigéria, le rôle des enseignants est tout aussi important, dans la stimulation des étudiantes filles ! Il s’agit d’établir un équilibre sain entre les capacités des filles et des garçons ! Afin de ne pas reléguer les femmes et les filles à  leurs rôles traditionnels de mère ou d’épouse seuls. La question du genre disparait ainsi pour laisser place à  la performance, à  la qualité et à  l’esprit de leadership. En sciences bien sur… Cette conférence fait suite à  la conférence internationale tenue en 2007 à  Perth en Australie, sur l’Education des sciences et de la technologie, o๠le taux d’implication des filles, avait été constaté comme l’un des plus bas au monde. Un rapport de la Banque Mondiale établi en 2008, faisait aussi cas de la faible performance des étudiants africains et particulièrement les filles, en sciences ! La conférence de Bamako se poursuit à  Ségou o๠les participants se rendront du 16 au 18 juillet, pour dégager des compétences pédagogiques sur la question. En bref, il faut renforcer les capacités des en matière d’orientation universitaire, de conseil, afin d’élargir les opportunités pour les filles les femmes dans les sciences et la technologie. Aussi intéressante que soit cette conférence, on regrette le risque suivant : Que tous ces constats et analyses sur le genre, restent entre les participants et ne s’élargissent pas assez aux principales concernées : les femmes et les filles ! Pourquoi ne pas avoir invité quelques étudiantes des facultés de Bamako pour assister à  ces débats ?