Éliminatoires Mondial : l’Afrique du Nord prend une option sur la qualification

Trois des quatre pays de cette partie du continent, engagés dans les barrages de la Coupe du monde de foot Qatar 2022, se sont imposés ce vendredi lors de la manche aller.Le premier round des barrages de la Zone Afrique s’est déroulé ce 25 mars avec cinq matchs disputés. La République démocratique du Congo concède le nul face au Maroc (1-1). Sous les yeux du président Félix Tshisekedi, les Léopards ouvrent le score grâce à l’ailier Yoane Wissa dont le centre dévié n’a laissé aucune chance au gardien Yassine Bounou (12′).

En seconde période, les Lions de l’Atlas sortent les crocs. Un réveil qui se matérialise par un pénalty suite à une faute de main de Cédric Bakambu. Chargé d’exécuter la sentence, Ryan Mmaee se loupe complètement. Le Maroc n’abdique pas et fait sauter le verrou par l’intermédiaire de Tarik Tissoudali. L’attaquant de La Gantoise reprend d’une somptueuse volée une remise de la tête d’Ayoub El Kaabi pour égaliser six minutes après son entrée en jeu (76′). Le score n’évoluera plus.

L’Algérie réalise une sacrée performance au Cameroun. Les Fennecs l’emportent un à zéro. Le seul but de la partie porte la signature d’Islam Slimani royal dans les airs (0-1, 40′). Son coup de tête puissant, sur un coup franc botté par Youcef Belaïli, trompe André Onana. L’Algérie résiste ensuite pour battre les Lions indomptables sur leurs terres. Ce n’était plus arrivé depuis 1998. Ce succès est d’ailleurs le tout premier des Fennecs en matchs officiels face à cet adversaire de poids.

La Tunisie douche le Mali. Dans ce duel des Aigles, le Malien Moussa Sissako déplume ses partenaires en plein vol. À la faveur de la récente blessure en club de Falaye Sacko, le défenseur du Standard de Liège est associé à Boubakar Kouyaté dans la charnière centrale. Mais l’enjeu crispe le joueur de 21 ans. En l’espace de quatre minutes, but contre son camp (0-1, 36′) et carton rouge (40′), Moussa Sissako condamne son pays à l’exploit. Les Aigles de Carthage, comme à leur habitude, ferment la boutique.   

Égypte – Sénégal, le choc de la journée. Les deux finalistes de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations se sont, cette fois-ci, départagés. Les Pharaons prennent leur revanche sur les Lions. Pris à la gorge dès l’entame de la rencontre, le Sénégal encaisse un but matinal. 

Touché par Amr El Sulaya, auteur d’une lumineuse passe, Mohamed Salah perd son face-à-face avec Édouard Mendy. Le portier de Chelsea détourne sur la transversale la frappe de la star de Liverpool. Au mauvais endroit, au mauvais moment, Saliou Ciss marque contre son camp (1-0, 4′). Jusqu’au coup de sifflet final, les Lions poussent, mais butent sur une forteresse.

Enfin, l’opposition entre le Ghana et le Nigeria se solde par un nul vierge. La faute aux derniers remparts des Black Stars et des Super Eagles. Les matchs retour sont prévus la semaine prochaine.

Mondial-2022: la RDC et le Maroc se neutralisent (1-1)

La sélection marocaine de football a fait match nul (1-1) avec son homologue de la RD Congo, vendredi à Kinshasa, en match aller des barrages de qualification du Mondial-2022 de football.L’équipe de la RD Congo a ouvert le score à la 12è minute sur un but de Yoané Wissa, alors que Tarik Tissoudali a égalisé pour les Lions de l’Atlas à la 76è minute, sachant que Ryan Mmaee a raté un pénalty à la 55è minute.

Le match retour est prévu le 29 mars à Casablanca à 20h30 (GMT+1). Le vainqueur sera qualifié pour la coupe du monde prévue en novembre prochain au Qatar. 

Une ONG dénonce la répression dans l’Est de la RDC

L’armée accentue la répression dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.L’armée nationale de la République démocratique du Congo a réprimé toute critique pacifique du gouvernement au cours des dix mois qui se sont écoulés depuis que celui-ci a proclamé l’état de siège dans deux provinces orientales en proie à l’insécurité, le Nord-Kivu et l’Ituri, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. L’armée et la police ont restreint la liberté d’expression, réprimé des manifestations pacifiques en recourant à la force létale, et ont arbitrairement arrêté et poursuivi en justice des activistes, des journalistes et des membres de l’opposition politique.

L’administration du président Félix Tshisekedi a proclamé l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri le 6 mai 2021, afin de « mettre rapidement fin à l’insécurité qui, tous les jours, fait des morts parmi nos compatriotes », selon une déclaration faite à l’époque par un porte-parole du gouvernement. L’armée s’est rapidement substituée aux autorités civiles dans les deux provinces et, en septembre, Tshisekedi a déclaré que l’état de siège ne serait levé que « quand les circonstances qui l’ont motivé disparaîtront ».

« Les assurances données l’année dernière par l’armée, selon lesquelles les droits humains seraient respectés sous le régime de l’état de siège, ont été oubliées depuis longtemps et plusieurs de ces droits ont été bafoués », a affirmé Thomas Fessy, chercheur principal pour la RD Congo à Human Rights Watch.

« En l’absence d’un calendrier clair de la part de l’administration Tshisekedi, cette régression en matière de droits fondamentaux et d’espace démocratique ne semble pas près de toucher à sa fin », a-t-il ajouté

En vertu du décret d’état de siège, les autorités militaires sont habilitées à perquisitionner des domiciles de jour comme de nuit, à interdire des publications et des réunions considérées comme des menaces à l’ordre public, à restreindre les déplacements des citoyens et à arrêter quiconque pour perturbation de l’ordre public. Les civils sont jugés par des tribunaux militaires, ce qui est contraire aux normes régionales.  

Human Rights Watch a documenté plus d’une vingtaine de cas d’arrestations arbitraires, d’intimidations, de passages à tabac et de procédures judiciaires abusives en Ituri et au Nord-Kivu depuis septembre. Les forces de sécurité ont tué au moins un activiste lors d’une manifestation. 

L’état de siège a également mis à rude épreuve un système judiciaire qui était déjà faible dans les deux provinces. Les tribunaux militaires, qui ne devraient en aucune circonstance être amenés à s’occuper d’affaires concernant des prévenus civils, sont incapables d’absorber le nombre des dossiers qui leur sont confiés.

Déraillement d’un train : sous le choc, la RDC compte ses morts

Le bilan ne cesse de s’alourdir en République démocratique du Congo après l’accident d’un train jeudi soir.De soixante morts vendredi, le bilan des victimes de l’accident d’un train en RDC est passé à 75 morts. En plus de ce bilan macabre, on dénombre aussi 125 blessés graves selon un communiqué du ministère de la Communication.

Le train venait de Luena, dans la province voisine du Haut-Lomami et se dirigeait vers la ville minière de Tenke, distance de 2.034 kilomètres de la capitale Kinshasa.

L’accident s’est produit jeudi soir vers 23h50 au niveau du village de Buyofwe, à environ 200 km de Kolwezi, distance de 1.325 kilomètres de la capitale. Sept des quinze wagons sont tombés au moment du déraillement entraînant plusieurs décès et des dégâts matériels importants.

Pour le moment, l’enquête n’a pas encore révélé les raisons exactes de ce nouveau drame. Mais la vétusté des rails pourrait être une des causes selon plusieurs spécialistes.

En RDC, le transport ferroviaire est une alternative pour rallier les villes souvent distances de milliers de kilomètres, dans ce deuxième pays le plus vaste de l’Afrique avec 2,34 millions de kilomètres carrés, derrière l’Algérie (2,38 millions km2) et le quatrième le plus peuplé du continent (82 millions populations).

Les déraillements de train sont fréquents à cause de la vétusté des trains et des rails, tout comme les naufrages d’ embarcations dans le fleuve Congo.

Faute de routes praticables, les populations utilisent souvent les transports de masse pour leurs déplacements au grand péril de leur vie parfois.

RDC : L’Ukraine rapatrie ses soldats de la MONUSCO

Plus de 250 soldats de la MONUSCO, la mission onusienne envoyée en République démocratique du Congo, s’apprêtent à quitter le pays.Face à l’invasion russe, l’Ukraine a besoin de toutes ses forces pour faire face. Kiev a pris la décision de rapatrier ses soldats, envoyés dans des missions de maintien, notamment en République démocratique du Congo.

En RDC, le contingent de 250 casques bleus ukrainiens déployés à Goma et dans le Nord-Kivu va retourner à Kiev, la capitale de l’Ukraine sous bombardements depuis le début de l’offensive russe.

L’annonce du départ des soldats ukrainiens ne semblent pas provoquer pas une vague de réactions chez les Congolais. Ces derniers soulignent « l’inertie » et le « manque de réactivité » des soldats de l’Onu face aux massacres de civils dans le pays depuis plusieurs années.

Créée en 2004, la MONUSCO (mission des Nations unies pour la stabilisation en RD Congo) est composée d’un effectif de 14 000 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 591 policiers et 1 050 membres d’unités de police constituées.

Elle a deux « priorités stratégiques » dans son mandat : à savoir la protection des civils et l’appui à la stabilisation, au renforcement des institutions de l’Etat et aux principales réformes de la gouvernance et de la sécurité.

Le pape François attendu en RDC et au Sud-Soudan en juillet

Le souverain pontife se rendra en République démocratique du Congo (RDC) et au Soudan du Sud du 2 au 7 juillet, a annoncé jeudi le Vatican dans un communiqué.Le pape François, 85 ans, reprend son bâton de pèlerin. Après une absence de plus de deux ans en Afrique, il se rendra successivement à Kinshasa, Goma et Juba en réponse à l’invitation des chefs d’Etat et des évêques de ces deux pays en proie à des violences récurrentes.

« En réponse à l’invitation des chefs d’État et des Conférences épiscopales respectives, le pape François effectuera prochainement un voyage apostolique en République démocratique du Congo, du 2 au 5 juillet, au cours duquel il visitera les villes de Kinshasa et de Goma. Puis, il se rendra au Sud-Soudan, du 5 au 7 juillet, en se rendant à Djouba », renseigne le Saint-Siège, précisant que « le programme détaillé du voyage sera publié ultérieurement ».

Depuis son élection en 2013, François a visité à quatre reprises l’Afrique, en se rendant notamment au Kenya, en Ouganda, en Centrafrique, en Égypte et au Maroc. Son dernier déplacement sur le continent remonte à septembre 2019, lors duquel il s’était rendu au Mozambique, à Madagascar puis à l’île Maurice.

La RDC, pays de quelque 90 millions d’habitants en proie à des conflits armés persistants, compterait 40 % de catholiques, 35 % de protestants ou affiliés aux églises du réveil, 9 % de musulmans et 10 % de kimbanguistes (une église chrétienne née au Congo), selon des estimations. C’est un Etat laïc, mais la religion est omniprésente dans le quotidien des Congolais.

Goma, principale ville de la province du Nord-Kivu, dans l’est du pays, est le théâtre de violences de groupes armés depuis plus de vingt-cinq ans. La dernière visite d’un pape à Kinshasa remonte à août 1985, quand Jean-Paul II avait passé deux jours dans le pays, qui s’appelait alors Zaïre.

Au Soudan du Sud, cette visite sera la première d’un pape depuis la création du pays, en 2011. Éprouvé par une instabilité chronique, ce pays pauvre de 11 millions d’habitants a sombré dans une sanglante guerre civile, entre 2013 et 2018, opposant les ennemis jurés Riek Machar et Salva Kiir. Elle a coûté la vie à près de 400.000 personnes et forcé des millions d’autres à fuir leur foyer.

Afrique : de nouveaux fonds dédiés aux startups

Microsoft vient d’annoncer un financement potentiel de 500 millions de dollars en partenariat avec des investisseurs en capital-risque pour soutenir les jeunes entreprises africaines.Les petits poucets africains bénéficient de plus en plus de la confiance des investisseurs. Dans un communiqué diffusé ce jeudi, la multinationale américaine Microsoft a fait savoir qu’elle apportera un demi milliards de dollars aux entrepreneurs du continent. Ce fonds permettra de soutenir 10 mille start-ups au cours des cinq prochaines années.

Le lancement de l’initiative est prévu en même temps que le Microsoft Startups Founders Hub. Ce dernier est un centre en libre-service qui fournit aux PME/PMI une très large palette de ressources comme l’accès à des formations spécifiques, ainsi que de nombreux outils tels que Microsoft Azure et GitHub, et de l’assistance.

Par ailleurs, Microsoft prévoit de signer de nouveaux partenariats avec des accélérateurs et des incubateurs pour fournir aux startups un accès aux marchés, des compétences techniques et des financements. La priorité sera donnée aux sociétés ayant une portée mondiale et des bases régionales solides.

La santé doit être « au cœur » du partenariat Afrique-Europe (Macky Sall)

Pour le chef de l’Etat sénégalais et président en exercice de l’Union Africaine (UA), « sans sécurité sanitaire, la relance économique est impossible ».La relance économique tant espérée par les dirigeants a des préalables. Et la plus importante, selon le président Macky Sall, est la sécurité sanitaire. S’exprimant dans une tribune publiée, ce jeudi, premier jour du sixième Sommet Union Européenne (UE)-Union Africaine (UA), qui se tient à Bruxelles (Belgique), il a fait savoir que la santé est l’un secteur crucial que doit prendre en compte le partenariat entre les deux continents.

« Sans sécurité sanitaire, la relance économique est impossible. La crise du Covid-19 le prouve, de même qu’elle a prouvé l’interdépendance entre nos deux continents », a soutenu Macky Sall, rappelant que la santé ne faisait pas partie, en 2017, des quatre domaines stratégiques considérés comme prioritaires à l’occasion du cinquième sommet entre l’UE et l’UA.

Le président en exercice de l’UA relève qu’entre-temps, la pandémie de Covid-19 « a dévasté le monde, nous rappelant une vérité que nous avions tendance à oublier : notre santé, clé de notre bien-être, est aussi le fondement de notre agenda de développement commun ». Il a ainsi invité les uns et les autres à ne pas reproduire « les mêmes erreurs ».

Par ailleurs, le président Macky Sall a rappelé que « de nombreux pays d’Afrique ont vu leur marge budgétaire se réduire et leurs efforts en matière de santé mis à mal ». Cela a durement affecté les programmes de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, trois épidémies qui freinent considérablement le développement de l’Afrique, a-t-il ajouté.

Partant de constat, Macky Sall a souligné la nécessité pour le partenariat UE-UA de reconnaître l’urgence de renforcer les systèmes de santé des pays africains et d’en faire un domaine d’investissement prioritaire. A l’en croire, cela permettra de concrétiser la relance et prémunir les économies des conséquences d’une future pandémie.

Pour le chef de l’Etat sénégalais, « ce sommet sera aussi celui qui changera, pour de bon, le paradigme de la coopération entre l’UE et l’Afrique, que nous souhaitons voir fondée sur une relation de partenariat entre pairs, sur la base d’objectifs partagés. » Selon lui, « la santé en est un ».

Macky Sall a appelé « l’Union européenne, ses Etats membres et la communauté internationale à renforcer sa collaboration avec le Fonds mondial et l’ensemble des organisations multilatérales de santé afin que nous puissions, ensemble, continuer à sauver des vies et préserver nos perspectives communes de développement équitable et durable ».

La Banque de l’UE soutient le secteur privé africain

L’institution financière va débloquer 62 millions d’euros pour accompagner les entreprises privées touchées par la crise sanitaire de la Covid-19.L’investissement dans le secteur privé en Afrique, comme partout ailleurs dans le monde, est indispensable pour remédier aux conséquences de la crise sanitaire et enclencher une croissance durable. Les fonds de la Banque européenne d’investissement (BEI) promis en marge du Sommet Union européenne-Union africaine (17-18 février à Bruxelles) permettront de financer six initiatives d’investissement à fort impact en faveur du secteur privé.

Il s’agit entre autres de l’accélération de l’investissement dans les jeunes pousses du secteur technologique d’Afrique, la garantie de l’accès au financement des populations éloignées et fragiles et le soutien au financement du secteur privé avec les principales banques africaines locales.

RDC : la Monusco renforce son dispositif dans le Nord-Kivu

La base d’Eringeti est gérée par les soldats du contingent sud-africain de la Monusco.L’agglomération d’Eringeti, située à 60 km au nord de la ville de Beni, a connu pendant un moment un calme relatif qui a permis aux populations, longtemps en déplacement, de regagner leurs maisons et de reprendre une vie plus ou moins normale.

Cependant, depuis la fin de l’année 2021, avec les opérations militaires en cours, les rebelles ADF en difficulté s’attaquent aux civils isolés lors de leur fuite, poussant ainsi de nouveau les populations à aller se réfugier dans des zones jugées plus sûres.

La problématique sécuritaire dans la région a poussé la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) à installer une base à Eringeti.

Ce sont les Casques bleus sud-africains qui ont reçu pour mission de veiller à la protection des civils, conformément au mandat de la Monusco. Ces derniers disent avoir reçu un accueil chaleureux de la part de la population et des chefs locaux « qui collaborent sans problème avec eux », a souligné le major Chochoe, commandant de la base.

Pour les populations, malgré quelques conflits intercommunautaires dont le soubassement reste l’insécurité et le chômage qui pousse les jeunes à adhérer aux groupe armés, l’espoir est permis avec la présence de la Monusco.

« La présence de la Monusco nous apporte de l’espoir et la façon dont nous collaborons aujourd’hui avec elle renforce encore la cohésion entre nous et cette base. Nous voulons que la MONUSCO puisse redoubler d’efforts pour aider à renforcer la sécurité dans la zone », a témoigné le président de la jeunesse de Bambuba-Kisiki, Germain Kakule Vutsarana.

La Bad appuie l’Agenda 2063 de l’Union africaine

Le Fonds africain de développement vient d’accorder une subvention de 11,48 millions de dollars au secrétariat de l’institution régionale pour renforcer sa gouvernance et lui apporter un soutien institutionnel.L’approbation de cette subvention s’inscrit dans le volet « financement des biens publics régionaux » du Fonds logé à la Banque africaine de développement (Bad). Les ressources contribueront au projet de renforcement des capacités institutionnelles de l’Union africaine, un programme conçu pour améliorer la capacité de la Commission de l’UA à piloter l’Agenda 2063.

Ce dernier est la vision de l’institution régionale pour « une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur la scène mondiale ». Il comprend des programmes pour stimuler la croissance économique et le développement du continent et conduire à sa transformation rapide.

Les fonds alloués couvriront trois principaux volets : le renforcement institutionnel ; la planification et la coordination des politiques, ainsi que la fourniture de prestations de services ; et la gestion de projet. En outre, le projet comprend d’importantes garanties environnementales et sociales ainsi que des considérations liées à la dimension de genre.

En 2017, la Commission de l’UA a lancé un vaste processus de réforme institutionnelle afin de rendre l’institution plus agile, plus efficace et plus autonome financièrement. Le projet poursuivra ces réformes en modernisant ses systèmes et en améliorant ses capacités de planification, de coordination et de prestation de services.

Une partie des fonds sera allouée aux pratiques de réduction des risques de catastrophes et aux mécanismes d’adaptation au changement climatique de la Commission de l’UA. Le soutien aux femmes comprendra l’élaboration des lignes directrices et du tableau de bord de la Commission en matière d’intégration de la dimension de genre et de la jeunesse, ainsi que des activités connexes, en plus du soutien à la réforme institutionnelle de l’Union africaine.

Le coût total du projet s’élève à 12,6 millions de dollars, et inclut une contribution en nature de l’Union africaine. Le succès du projet devrait encourager d’autres institutions de développement pour des contributions similaires.

Foot en Afrique : les dates des barrages du Mondial 2022 fixées

Du 24 au 29 mars 2022, dix matchs permettront de connaître les cinq représentants du continent à la Coupe du monde qatarie.Dernière ligne droite. Les dix sélections, ayant terminé en tête de leur groupe au 2e tour des éliminatoires, vont s’affronter en aller et retour. À part le Mali, tous les prétendants ont déjà participé au Mondial.

Pour entrer dans ce cercle restreint, les hommes du coach Mohamed Magassouba devront vite tirer les enseignements de leur élimination en huitièmes de finale de la Can 2021. Le jeu de possession des Aigles était inefficace dans la zone de vérité. Sur les quatre buts inscrits au Cameroun, en autant de matchs disputés, trois sont des penalties transformés par l’avant-centre Ibrahima Koné.

La Tunisie a une revanche à prendre sur le Mali qui l’a battue il y a un peu plus d’un mois. Les Aigles de Carthage, qui se déplacent le 24 mars et reçoivent trois jours plus tard, sont capables du meilleur comme du pire. Bluffante face au Nigeria, la Tunisie est retombée dans ses travers contre le Burkina. Cette inconstance a causé le limogeage de l’entraîneur Mondher Kebaier remplacé par son adjoint Jalel Kadri.

Ghana – Nigeria, 24 et 27 mars 

Ces deux nations ont respectivement pris part à trois et six phases finales de Coupe du monde. Lors de l’édition 2018, les Super Eagles étaient présents en Russie contrairement aux Black Stars.

Le Ghana quelconque a fait naufrage au Cameroun. Défaits par le Maroc, tenus en échec par le Gabon et surpris par les Comores, les partenaires d’André Ayew ont lamentablement été éliminés au premier tour.

Le Nigeria, au sortir de ses trois premières rencontres de haute facture dans la compétition, semblait taillé pour le titre. Mais les Super Eagles ont perdu pied dès les huitièmes de finale.

Égypte – Sénégal, 24 et 28 mars 

Le remake de la finale de la 33e édition de la Can 2021 s’annonce haletant. Le Sénégal, qui a remporté la première manche aux tirs au but, est plus que jamais sûr de ses forces. Sa malédiction s’est enfin brisée le 6 février dernier grâce notamment au leadership de Sadio Mané.  

L’Égyptien Mohamed Salah a fondu en larmes quand son coéquipier à Liverpool (Premier League anglaise) s’apprêtait à en finir avec ses espoirs de sacre. Ce coup de massue est resté en travers de la gorge du Pharaon qui rêve de priver le nouveau champion d’Afrique d’une deuxième qualification de suite à la Coupe du monde.

Cameroun – Algérie, 26 et 29 mars 

Le dernier Mondial des Lions indomptables et des Fennecs, c’était en 2014 au Brésil. Le Cameroun a clos sa Can avec une médaille de bronze arrachée au Burkina alors que l’Algérie, tenante du titre, s’est sabordée au premier tour.

Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’Algérie, dispose de peu de temps afin de remobiliser ses troupes et retrouver l’identité qui lui a permis de monter sur le toit de l’Afrique. La plaie est moins profonde pour le Cameroun qui a fait montre de caractère dans une petite finale très mal embarquée.  

Menés trois à zéro par les Étalons à la mi-temps, les Lions indomptables ont effacé l’ardoise avant de s’imposer aux tirs au but. Un exercice qui ne leur avait pas souri quelques jours auparavant. Avec ce mental à toute épreuve, le Cameroun peut causer bien des ennuis à une Algérie convalescente.

RD Congo – Maroc, 26 et 29 mars

Les Léopards ont faim. Jusque-là, il faut remonter à 1974 pour trouver l’unique trace de la République démocratique du Congo au Mondial. Le pays s’appelait encore le Zaïre et le tournoi se déroulait en République Fédérale d’Allemagne (RFA, Ouest).

Tout un pays attend ce retour à portée de main dans le nec plus ultra du foot d’autant que Cédric Bakambu et compagnie ont regardé la Can 2021 à la télévision. Le Maroc, sorti en quarts de finale par l’Égypte (2-1 après prolongations), a plus d’expérience. Et les Lions indomptables, cinq fois mondialistes, ont développé au Cameroun un jeu séduisant.

Sommet UE-UA: le Sénégal veut « une déclaration forte »

A l’issue de la rencontre, Dakar attend une « déclaration forte, moins politique et plus engageante ».L’Union européenne et l’Union africain organisent leur sixième sommet les 17 et 18 février à Bruxelles (Belgique). Pour Me Aïssata Tall Sall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, ce sommet doit être plus efficace pour les deux organisations.

« L’autre chose (c’est de) nous dire, que cette déclaration finale qui va sanctionner le sommet doit être forte, courte, moins politique et plus engageante. Elle doit lier les pieds et les mains de l’Europe et de l’Afrique ensemble dans ce qu’elles vont faire », a dit Me Sall, recevant jeudi soir à Dakar, des Commissaires de l’UE en visite au Sénégal qui assure la présidence de l’UA pour la période 2022-2023.

Poursuivant, la cheffe de la diplomatie sénégalaise a estimé que « nous allons vers un sommet extrêmement important pour lequel nous allons redéfinir la forme de notre partenariat avant d’aborder les questions de fond parce que nous voulons que ce sommet soit beaucoup plus efficace que les précédents ».

« C’est pour cela que nous avons pensé qu’ensemble, avec vous, ce format de table-ronde est quelque chose de pragmatique pour nous permettre d’arriver à ces résultats », a-t-elle ajouté.

Selon elle, « l’Europe doit avoir une grande initiative pour l’Afrique pour nous permettre de nous décloisonner, de faire tomber les barrières, de faire passer les personnes et les biens dans toutes les frontières sans que cela ne soit une difficulté ».

De son côté, la vice-présidente exécutive de la commission européenne, Margarette Vestager a magnifié le partenariat entre l’Afrique et l’Union européenne, promettant que l’UE continuera d’accompagner l’Afrique afin qu’elle relève les défis de l’heure.

En prélude au Sommet UE-UA, des Commissaires européens conduits par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, sont en visite à Dakar du 9 au 11 février 2022. L’objectif est d’échanger avec les autorités sénégalaises, la jeunesse sénégalaise, la société civile et le secteur privé autour des principaux défis et enjeux de la relance socio-économique du Sénégal.

Les deux parties ont également échangé autour des priorités du partenariat UE-Sénégal ainsi que sur les priorités de l’agenda sénégalaise vis-à-vis la présidence de l’Union Africaine.

Recevant la délégation, hier jeudi, le président Macky Sall a plaidé pour un « partenariat rénové » avec l’UE. « Compte tenu de la proximité géographique, l’Europe et l’Afrique ont intérêt à travailler ensemble », a dit Macky Sall.

RDC : la CIJ inflige une amende de 325 millions de dollars à l’Ouganda

Ces fonds sont censés compenser les dommages causés par Kampala en République démocratique du Congo durant la guerre de 1998-2003.La République démocratique du Congo (RDC) réclamait plus de 11 milliards de dollars pour l’invasion par l’Ouganda de l’Est de son territoire entre 1998 et 2003. Dans un arrêté « définitif, sans appel et obligatoire pour les Parties » rendu public ce mercredi, la Cour internationale de justice (CIJ) a fixé l’amende à 325 millions de dollars. 

La plus haute juridiction de l’Organisation des Nations unies (Onu) a arrêté à 225 000 000 dollars le montant dédié aux dommages causés aux personnes ; 40 millions de dollars pour les dommages aux biens et 60 millions de dollars pour les dommages aux ressources naturelles.

Le montant intégral devra être acquitté en cinq versements annuels de 65 000 000 dollars, dont le premier est dû le 1er septembre 2022, informe la Cour. Elle ajoute qu’en cas de retard, des intérêts moratoires, au taux annuel de 6 %, courront sur toute somme due et non acquittée, à compter du jour suivant celui où celle-ci aurait dû être réglée. 

Par ailleurs, la CIJ indique avoir rejeté la demande de la RDC tendant à ce que les frais de procédure que celle-ci a engagés dans la présente affaire soient supportés par la République de l’Ouganda. De même, elle a rejeté le surplus des conclusions de la République démocratique du Congo.

RDC : la raison de l’arrestation de François Beya connue

La présidence de la République démocratique du Congo (RDC) Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, invoque « une affaire relevant de la sûreté de l’Etat » pour justifier la mise aux arrêts de son conseiller spécial en matière de sécurité.On en sait plus sur l’arrestation du conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité. Dans une allocution, diffusée mardi soir à la télévision nationale, le porte-parole du président, Tharcisse Kasongo Mwema Yamba-Yamba, a indiqué qu’« il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’Etat. »

« Les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissement contre la sécurité nationale », a affirmé M. Yamba-Yamba, ajoutant que « les enquêtes se poursuivent et les investigations s’effectuent sur différents niveaux. » 

Selon le porte-parole du président, les indices sont suffisamment sérieux et ne peuvent donner matière à d’autres considérations de nature ou de type tribal, clanique ou régional.

Par ailleurs, il a rappelé que le processus démocratique amorcé en RDC par la première passation pacifique du pouvoir en janvier 20019 est un acquis sacré à préserver à tout prix. « Aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée », a-t-il averti.

Il a ainsi invité les populations à la vigilance et à éviter de donner du crédit « à des spéculations mensongères diffusées par des personnes malintentionnées » dans les médias et sur les réseaux sociaux. 

Durant le temps de l’enquête, il est demandé à la population de garder son calme et de vaquer sereinement à leurs occupations quotidiennes, a-t-il ajouté, assurant que « la situation est sous contrôle. »

Tentative de putsch en RDC : un conseiller de Tshisekedi arrêté

Un conseiller spécial du président Félix Tshisekedi, accusé d’avoir organisé des réunions visant à déstabiliser le pouvoir, est détenu depuis le 5 février.Après le Mali, le Burkina Faso, le Soudan et la Guinée-Bissau, la fièvre des coups d’Etat est-elle en train de gagner la République démocratique du Congo (RDC) ? En effet, les autorités en charge du renseignement semblent avoir décelé une tentative dans ce sens et ont procédé à l’arrestation de François Beya, conseiller spécial de Tshisekedi à la sécurité.

Il a passé sa troisième nuit dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR), rapportent plusieurs médias congolais, soulignant que la détention « de Beya serait due à une tentative de coup d’État avec la participation de gradés de l’armée ».

Autorisé à lui rendre visite, Georges Kapiamba, président de l’Association congolaise d’accès à la justice, affirmait samedi que l’intéressé ne connaissait pas encore les motifs de son interpellation. Une commission d’enquête devait l’entendre ce jour, mais les autorités n’ont jusque-là pas encore communiqué sur le dossier.

Selon ses proches, le conseiller spécial du chef de l’Etat congolais a été interpellé alors qu’il observait un repos médical recommandé par son médecin. Si aucun fait ne vient étayer l’accusation de tentative de coup d’Etat, certains journaux se demandent s’il ne s’agit pas d’une « simple machination ourdie par ses adversaires pour éliminer un sécurocrate influent ».

« Tous les Congolais ont aujourd’hui les yeux braqués sur l’immeuble des +Grandes oreilles+ de la République, situé dans le quartier d’affaires de la Gombe. C’est dans cette bâtisse ayant jadis abrité une banque locale qu’est détenu l’un des hommes les plus puissants du pouvoir. Une situation cocasse par excellence car François Beya a de fait autorité sur ladite agence. Mais les rôles sont inversés. Comment en est-on arrivé là ? De quoi accuse-t-on le sécurocrate en chef, nommé à ce poste en 2019, par le chef de l’Etat congolais ? », s’est interrogé le magazine Enjeux Africains.

Comme une réponse à cette question, Afrikarabia affirme que « Tshisekedi fait le ménage chez les sécurocrates ». « En mettant hors-jeu cet ancien fidèle de Joseph Kabila, le chef de l’Etat poursuit la +dékabilisation+ de l’appareil sécuritaire et tente de prévenir d’un possible putsch contre son pouvoir », explique ce site spécialisé sur la RDC.

En effet, François Beya, a servi les dirigeants successifs du pays. Il a débuté sa carrière bien remplie dans les services de renseignements lorsque la République démocratique du Congo (RDC) était encore le Zaïre de Mobutu, dans les années 1980.

Après un court exil à la chute du Maréchal, il fait un retour au service des Kabila, d’abord père puis fils. Pendant de nombreuses années, il dirige la Direction générale des migrations. Sa modération et sa discrétion en feront par la suite un « parfait rouage » de la transition qui s’opère, en janvier 2019, entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi. Celui-ci s’appuie sur François Beya, avec qui il partage par ailleurs des racines kasaïennes.

Si l’opinion congolaise attend d’être édifiée encore sur cette affaire, l’organisation de promotion et de protection des droits humains, Justicia ASBL, a déjà pris position. Dans un communiqué, elle invite le gouvernement congolais à donner des explications à la population sur « la supposée tentative de coup d’État » qui serait déjouée par la présidence.

Tentative de coup d’Etat en RDC et accueil des Lions à la Une en Afrique

L’accueil monstrueux des Lions champions d’Afrique à Dakar et l’arrestation d’un conseiller du président congolais Félix Tshisekedi pour tentative de coup d’Etat sont les sujets les plus traités dans les médias africains visités mardi par APA.« Accueil populaire pour les champions d’Afrique : Tout un peuple en Lions », titre Le Quotidien, soulignant que l’équipe nationale de football a été accueillie hier en héros.

Faisant état d’un accueil triomphal des champions d’Afrique, Sud Quotidien s’exclame : « Les Lions en héros ! ». Le journal sénégalais constate une « procession de près de 7 heures de temps de l’aéroport de Yoff au Palais présidentiel ».

Cela fait dire à L’As que « la nation (est) reconnaissante ». « C’est la victoire du peuple », dit Macky Sall dans le journal dakarois.

« Indescriptible : Ce Sénégal que nous aimons ! », s’exclame La Tribune, à côté du quotidien national Le Soleil qui constate : « L’apothéose ! »

De son côté, L’Observateur écrit l’« histoire en lettres dehors ».

Au Cameroun, le quotidien Cameroun Tribune est habité par un « sentiment de satisfaction générale » après l’organisation de la 33e édition de la CAN, indiquant que la « mission (est) accomplie ».

Au Burkina Faso, Wakatsera rapporte que le sélectionneur Kamou Malo « demande des excuses au peuple » après la défaite de l’équipe nationale dans le match de classement contre le Cameroun.

Sur un autre sujet, le quotidien burkinabè note que le nouveau président de l’Union africaine (UA), le Sénégalais Macky Sall, est « sur le dos des putschistes » au Mali, au Burkina, au Soudan et en Guinée-Bissau. « Au même titre que les Lions de la Téranga qui ont dû sorti les tripes pour rentrer à Dakar avec le graal, cette présidence de l’UA sera loin d’être un fleuve tranquille pour Macky Sall. En plus de la menace des coups d’Etat, le dossier des divergences entre Addis-Abeba et ses rebelles du Tigré, demeure sans solution malgré l’implication de l’UA », note le journal.

En République démocratique du Congo (RDC), plusieurs médias se font l’écho de l’arrestation de François Beya, conseiller spécial à la sécurité du président Félix Tshisekedi, accusé de tentative de coup d’Etat. Cas-Info note que François Beya « a passé sa deuxième nuit à l’Agence nationale de Renseignement (ANR) ».

Arrêté depuis le samedi 5 février, il est soupçonné d’avoir organisé des réunions visant à déstabiliser le pouvoir de Félix Tshisekedi, selon le site congolais.

Afrikarabia souligne que « François Beya, le très redouté +monsieur sécurité+ du président Tshisekedi, a été arrêté et entendu par les renseignements congolais. En mettant hors-jeu cet ancien fidèle de Joseph Kabila, le chef de l’Etat poursuit la +dékabilisation+ de l’appareil sécuritaire et tente de prévenir d’un possible putsch contre son pouvoir ».

RDC : la chute d’un câble haute tension fait plusieurs morts

Une vingtaine de personnes ont perdu la vie par électrocution dans un marché de Kinshasa.C’est un drame sans précédent qui s’est produit ce mercredi 02 février dans le marché de Matadi Kibala à l’Ouest de la capitale Kinshasa. Un coup de foudre a sectionné un conducteur de phase sous-tension qui est tombé sur le lieu de négoce. Plusieurs vendeuses de légumes et autres condiments y ont perdu la vie.

« Dans sa chute, après s’être coupée, la partie chargée d’électricité d’un câble haute tension est tombée dans un caniveau rempli d’eau de la pluie de ce matin. Il y a eu 26 morts par électrocution à ce stade », a indiqué le porte-parole du gouvernement provincial de Kinshasa, Charles Mbutamuntu.

Le Président Etienne Tshisekedi a salué la mémoire des victimes et présenté ses condoléances aux familles éprouvées. Il a instruit les autorités compétentes pour qu’elles apportent toute l’assistance nécessaire aux victimes.

« Toute la lumière sera faite sur les causes de ce drame et les responsables devront en répondre », a-t-il promis.

La saison des pluies est souvent synonyme d’inondations dans la capitale congolaise. Les conduits qui datent de la période coloniale sont mal entretenus et fréquemment bouchés.

RDC : énième massacre dans l’Ituri

Au moins 40 civils ont été tués à l’arme blanche la nuit dernière dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).C’est un carnage de plus qui s’est produit hier nuit dans un camp de déplacés près de Bule, en territoire de Djugu (Est), où au moins 40 civils auraient été tués à l’arme blanche la nuit. L’incursion meurtrière serait l’œuvre des milices Codeco, selon le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST) qui a publié l’information sur le réseau social Twitter.

L’Est de la RDC est minée depuis plusieurs années par des conflits qui opposent l’armée régulière à des miliciens qui se disputent le contrôle des ressources naturelles dont regorgent la région.

Congo: 3.200 collaborateurs de Bolloré vaccinés contre la Covid-19

La vaccination contre la Covid-19 au sein de Bolloré Transport & Logistics se poursuit.Du 21 août au 18 décembre 2021, Bolloré Transport & Logistics a mené une campagne de vaccination auprès de ses collaborateurs à Pointe-Noire et Brazzaville, en République du Congo. En quatre mois, plus de 3.200 personnes (en incluant les salariés, les membres de leurs familles et les entreprises sous-traitantes) ont accepté de se faire vacciner contre la Covid-19 pour contribuer à l’effort collectif et lutter efficacement contre l’épidémie.

Dans ce but, un point de vaccination a été ouvert dans chacune des deux villes pour accueillir les volontaires de toutes les entités du Groupe Bolloré (Bolloré Transport & Logistics Congo, Canal+, Congo Terminal, Group Vivendi Africa et Terminaux du Bassin du Congo), rapporte l’entreprise dans un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Selon le document, les participants ont pu notamment choisir leurs vaccins entre tous ceux qui étaient disponibles : Sinopharm (deux doses), Spoutnik light (unidose) ou Janssen (unidose).

« Nos équipes ont pris conscience que la lutte contre la Covid-19 passe également par la vaccination qui est essentielle pour se protéger et protéger les personnes les plus vulnérables contre les formes graves de la maladie. Grâce au travail de sensibilisation que nous initié en amont, nous avons pu compter sur la participation de plus de 70 % de nos collaborateurs », a déclaré Christophe Pujalte, Directeur régional Bolloré Transport & Logistics Congo/République Démocratique du Congo.

Deux séances de sensibilisation en visio-conférence et six en présentiel ont précédé cette campagne de vaccination. Elles ont permis de rappeler l’importance de la vaccination, d’aborder avec simplicité l’ensemble des inquiétudes du personnel et de prévenir la désinformation.

Af’Sud : lancement d’une unité de production de vaccins

L’usine va fabriquer des vaccins contre la Covid-19 et d’autres maladies.L’Afrique est en passe de devenir autonome en matière de production de vaccins. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a inauguré ce mercredi une unité de fabrication de vaccins contre le nouveau Coronavirus et d’autres types de maladies.

L’usine connue sous le nom de NantSa veut renforcer l’empreinte pharmaceutique globale du continent africain dans un secteur dominé par les acteurs des pays développés. Ce qui a poussé le dirigeant sud-africain à parler d’« une étape importante dans la marche de l’Afrique vers la santé, le progrès et la prospérité ».

« C’est entre les murs de cette installation, grâce aux réseaux qui sont en train d’être construits, grâce aux compétences avancées qui sont en train d’être développées, et grâce aux autres initiatives sur notre continent, que notre vision de la fabrication de vaccins, de diagnostics et de médicaments en Afrique prendra progressivement forme », a déclaré M. Ramaphosa.

L’usine de fabrication de vaccins est située à Brackengate, au Cap, et a été ouverte conjointement par M. Ramaphosa et Patrick Soon-Shiong, un scientifique de renommée mondiale spécialisé dans les technologies de la santé qui dirige la société NantWorks LLC.

« Ce lancement permettra à l’Afrique de ne plus dépendre d’autres régions et organisations pour approvisionner sa population en vaccins et autres médicaments indispensables », a ajouté le chef de l’Etat de la Nation arc-en-ciel.

Selon lui, l’Afrique ne doit plus être le dernier continent à avoir accès aux vaccins contre les pandémies. « L’Afrique ne devrait plus aller quémander des vaccins au monde occidental. Nous nous débrouillerons seuls. Nous sommes déterminés à le faire et cette installation en est la preuve », a-t-il encore dit.

L’événement a coïncidé avec une cérémonie de lancement officiel de la Coalition pour accélérer l’accès de l’Afrique aux soins de santé avancés (Coalition AAAH), qui vise à accélérer la production locale de produits pharmaceutiques, biologiques et de vaccins pour l’Afrique.

« La coalition concrétise notre ferme conviction que l’Afrique doit exploiter ses compétences et ses ressources et identifier les possibilités de collaboration entre plusieurs pays », a conclu Cyril Ramaphosa.

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

Afrique subsaharienne : vers une hausse de la croissance économique

Le dynamisme économique de la région devrait reprendre légèrement pour s’établir à 3,6 % en 2022 et 3,8 % en 2023, a annoncé l’institution basée à Bretton Woods (États-Unis).Après une première récession en 25 ans, le continent noir renoue avec la croissance.  Selon la Banque mondiale (BM), le niveau élevé des prix des produits de base devrait favoriser la reprise à court terme dans la région. Le Nigéria et l’Angola profiteront de l’augmentation des cours pétroliers et de l’assouplissement graduel des baisses de production dans les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), souligne l’institution financière.

La croissance devrait ainsi atteindre 2,5 % en 2022 et 2,8 % en 2023 au Nigéria, tandis qu’elle s’accélérera à 3 % en moyenne en 2022-23 en Angola. En Afrique du Sud, la croissance retomberait aux niveaux d’avant la pandémie, freinée par des obstacles structurels et le lourd endettement du pays.

Par ailleurs, la Banque signale que les prix élevés du coton et des denrées alimentaires comme le café bénéficieront aux exportateurs de produits agricoles (Éthiopie, Kenya et Tanzanie).

Ces chiffres représentent toutefois près d’un point de pourcentage de moins que la moyenne sur la période 2000-19. Cette situation est la conséquence des effets persistants de la pandémie et de la réduction des mesures d’aide. A cela s’ajoutent l’incertitude en matière de politique publique et l’aggravation de l’insécurité dans certains pays.

Dans certains pays, l’expansion des activités agricoles sera aussi limitée par des incertitudes diverses, notamment des périodes de sécheresse et des précipitations inférieures à la moyenne, ainsi que l’intensification des conflits, poursuit la BM.

D’après cette dernière, la pandémie a entravé les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté et dans la réalisation des principaux objectifs de développement dans l’ensemble de la région, effaçant plus d’une décennie de gains enregistrés dans le revenu par habitant pour certains pays.

Dans plus d’un tiers des pays de la région, dont l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigéria, le revenu par habitant en 2022 restera inférieur au niveau d’il y a dix ans, soutient-elle.

Les risques pesant sur ces prévisions sont plutôt orientés à la baisse, affirme la BM. Toutefois, la pauvreté, l’insécurité alimentaire, la hausse des prix des produits alimentaires et les tensions géopolitiques pourraient peser sur la demande des consommateurs et freiner la croissance.

En outre, un net ralentissement de la croissance économique mondiale pourrait entraîner d’importantes corrections à la baisse des prix des produits de base au détriment des pays producteurs de pétrole et de métaux, avertit la Banque. Celle-ci ajoute que les pays confrontés à des problèmes de surendettement pourraient avoir plus difficilement accès aux financements extérieurs, ce qui nécessiterait un ajustement budgétaire brutal.

La BM note enfin que les faibles taux de vaccination contre la Covid-19 exposent les pays de la région à une résurgence et une aggravation des vagues épidémiques. Ce qui pourrait ébranler à nouveau l’activité économique. La prolongation de la pandémie risque quant à elle d’exacerber les problèmes de développement et de santé existants, d’enrayer les réformes structurelles et budgétaires, et d’entraîner des pertes de capital humain durables.

Deux sommets de la SADC sur la crise mozambicaine

Les pays d’Afrique australe tiennent deux rencontres au Malawi dédiées à la situation sécuritaire au Mozambique.La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) va évaluer son engagement dans la lutte contre le terrorisme au Mozambique. Ainsi, ce mardi et demain mercredi, ses Etats membres tiennent deux sommets au Malawi, auxquels prend part le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, qui préside l’organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la coopération en matière de sécurité.

« Le sommet de la Troïka de la SADC examinera les progrès de la force sous-régionale déployée au Mozambique pour aider ce pays à lutter contre le terrorisme et les actes d’extrémisme violent », a annoncé la présidence de la République sud-africaine.

Les troupes de la SADC combattent une insurrection islamiste croissante qui a fait plus de 3.000 morts et déplacé près de 270.000 autres depuis son début en 2017 dans la province mozambicaine septentrionale de Cabo Delgado, où une usine de gaz offshore de plusieurs milliards de dollars est menacée par les insurgés.

Ces pays soldats sont issus de l’Angola, du Botswana, de la République démocratique du Congo, du Lesotho, du Malawi, de l’Afrique du Sud, de la Tanzanie et de la Zambie.

SADC : report du sommet d’urgence sur la sécurité au Mozambique

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a reporté d’une semaine son sommet virtuel d’urgence qui devait se tenir vendredi pour discuter de la situation sécuritaire au Mozambique.Le bloc régional a déclaré que le sommet extraordinaire de la troïka sur la crise au Mozambique se tiendra le 11 janvier, tandis que le sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de ses 16 États membres se tiendrait le 12 janvier 2022. « Les réunions se tiendront désormais à Lilongwe, en République du Malawi, les 11 et 12 janvier 2022 », a déclaré le secrétariat de l’organisation dans un communiqué.

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, devrait présider le sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement, tandis que le président sud-africain Cyril Ramaphosa présidera la réunion de la troïka de l’organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la coopération en matière de sécurité. Les autres membres de la troïka sont le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, et le président de la Namibie, Hage Geingob.

 Le sommet extraordinaire devrait examiner les progrès de la mission de la SADC au Mozambique (SAMIM), qui a été déployée pour aider le Mozambique à lutter contre le terrorisme et les actes d’extrémisme. Depuis juillet 2021, la SAMIM aide les forces de défense mozambicaines à combattre les insurgés liés à l’État islamique.

Fléchissement des prix mondiaux des produits alimentaires

L’indice de référence de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur les prix mondiaux des produits alimentaires montre une moyenne nettement plus élevée en 2021 qu’en 2020.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont légèrement reculé en décembre 2021. Dans son dernier rapport publié ce jeudi, la FAO indique les prix internationaux des huiles végétales et du sucre ont cédé beaucoup de terrain par rapport à leurs niveaux auparavant élevés.

L’Indice FAO des prix des produits alimentaires a affiché une valeur moyenne de 133,7 points en décembre, soit une baisse de 0,9 pour cent par rapport à novembre, mais un niveau encore supérieur de 23,1 pour cent à celui de décembre 2020. L’Indice suit l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires les plus couramment échangés dans le monde. La seule hausse mensuelle enregistrée en décembre est à mettre au compte du sous-indice des produits laitiers.

Sur toute l’année 2021, en moyenne annuelle, l’agence onusienne note que les prix des produits alimentaires s’est établi à 125,7 points, soit pas moins de 28,1 pour cent de plus que l’année précédente.

« Normalement, des prix élevés devraient entraîner une hausse de la production, mais le coût des intrants, la pandémie mondiale actuelle et des conditions climatiques toujours plus incertaines ne laissent que peu de place à l’optimisme quant à un retour à des conditions de marché plus stables, y compris en 2022 », a déclaré Abdolreza Abbassian, Économiste principal à la FAO.

L’Indice FAO des prix des céréales a baissé de 0,6 pour cent par rapport à novembre, car la chute des cours du blé à l’exportation, dans un contexte d’accroissement des disponibilités après les récoltes effectuées dans l’hémisphère Sud, a plus que compensé le raffermissement des prix du maïs, lequel s’explique par une forte demande et des craintes quant au temps sec qui persiste au Brésil.

Toutefois, sur l’année entière, l’Indice FAO des prix des céréales a atteint son plus haut niveau annuel depuis 2012 et progresse de 27,2 pour cent par rapport à 2020 : le maïs enregistre une hausse de 44,1 pour cent et le blé de 31,3 pour cent, mais le riz cède 4,0 pour cent.

Pour les prix des huiles végétales, l’indice a reculé de 3,3 pour cent en décembre. En effet, les cours de l’huile de palme et de l’huile de tournesol se sont affaissés, car la demande mondiale à l’importation a été faible, ce qui est peut-être lié au fait que l’on se soit inquiété des conséquences de la hausse du nombre de cas de covid-19. Sur l’ensemble de l’année 2021, la FAO note que les prix des huiles végétales ont atteint leur plus haut niveau jamais enregistré et augmenté de 65,8 pour cent par rapport à 2020.

Quant au sucre, l’Indice FAO des prix a perdu 3,1 pour cent depuis novembre et tombe ainsi à son niveau le plus bas depuis cinq mois, en raison des craintes quant aux éventuelles répercussions du variant Omicron sur la demande mondiale, de l’affaiblissement du real brésilien et de la baisse des prix de l’éthanol. Sur l’ensemble de l’année 2021, l’Indice FAO des prix du sucre a grimpé de 29,8 pour cent par rapport à l’année précédente et a atteint son plus haut niveau depuis 2016.

De leur côté, les prix de la viande sont restés globalement stables en décembre, mais sur l’ensemble de l’année 2021, ils ont progressé de 12,7 pour cent par rapport à 2020.

L’Indice FAO des prix des produits laitiers est le seul sous-indice à avoir progressé en décembre : il gagne 1,8 pour cent par rapport au mois précédent, car les cours internationaux du beurre et du lait en poudre ont augmenté à la suite de la baisse de la production laitière dans l’Europe de l’Ouest et en Océanie.

Les prix du fromage ont pour leur part légèrement reculé, ce qui indique que les producteurs laitiers d’Europe de l’Ouest ont privilégié ce produit. En 2021, la valeur moyenne de l’Indice FAO des prix des produits laitiers a augmenté de 16,9 pour cent par rapport à 2020.

SADC : un sommet d’urgence sur la situation sécuritaire au Mozambique

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) tiendra vendredi un sommet virtuel extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement pour faire l’évaluation du mandat de sa mission militaire au Mozambique.Le sommet extraordinaire sera présidé par le président du Malawi, Lazarus Chakwera, président en exercice de la communauté des pays de l’Afrique australe qui regroupe seize pays.

« Le sommet discutera, parmi les questions clés, du soutien au fonctionnement efficace des objectifs de la SAMIM pour apporter la paix et la stabilité à Cabo Delgado en République du Mozambique », a déclaré la SADC dans un communiqué mardi.

La SAMIM (mission de la SADC au Mozambique) a été déployée en juillet 2021 après avoir été approuvée par le sommet extraordinaire de la SADC qui s’est tenu à Maputo en juin de la même année. Il s’agit de la réponse régionale de la SADC pour soutenir le Mozambique dans sa lutte contre le terrorisme et les actes d’extrémisme dans la province de Cabo Delgado.

La réunion sera précédée d’un sommet extraordinaire de la troïka des organes de la SADC, qui sera présidé par le président sud-africain Cyril Ramaphosa et auquel participeront les présidents Mokgweetsi Masisi, Hage Geingob et Filipe Nyusi, respectivement du Botswana, de la Namibie et du Mozambique.

L’Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie constituent actuellement la troïka de sécurité de la SADC et sont chargés de traiter toutes les questions relatives à la paix et à la sécurité dans la région.

RDC : l’OMS veut vacciner 2 millions de personnes contre le Choléra

Le programme de vaccination massive se déroule à l’est du pays, dans les trois provinces les plus touchées par la maladie.Depuis le début de l’année, plus de 150 décès ont été enregistrés dans 16 des 26 provinces de la République démocratique du Congo (RDC). La vaccination en cours est la deuxième campagne massive dans le pays cette année, informe l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En mars et juillet derniers, plus de 1,4 million de personnes ont été vaccinées contre le choléra dans la province du Haut-Katanga, au sud-est du pays.

« Le choléra est une infection dangereuse qui peut tuer en quelques heures si elle n’est pas traitée, mais elle est prévisible et évitable. En plus des vaccins, qui sont l’une des mesures efficaces contre la maladie, il est aussi nécessaire de fournir de l’eau potable et de renforcer l’hygiène et l’assainissement pour empêcher la propagation de l’épidémie », a déclaré le Chargé du Bureau de l’OMS en RDC, Dr Amédée Prosper Djiguimdé, cité par le communiqué parvenu à APA vendredi.

Depuis le début de l’année, la RDC a notifié un total de 8279 cas suspects de choléra et 153 décès dans 16 des 26 provinces du pays. La couverture avec une dose complète en deux tours de vaccin anticholérique oral offre une protection pouvant aller jusqu’à cinq ans.

La campagne est menée dans les provinces du Haut-Lomami, du Sud-Kivu et du Tanganyika, les plus touchées par le choléra depuis août dernier, et couvrira 13 zones de santé avec environ 4 millions de doses délivrées par le Groupe de travail mondial sur la lutte contre le choléra (GTFCC). Environ 3.600 agents de santé, dont des vaccinateurs et des mobilisateurs communautaires, ont été déployés pour mener à bien la campagne qui durera six jours.

L’Organisation mondiale de la Santé, l’Organisation des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et d’autres partenaires affirment soutenir les autorités sanitaires dans le déploiement de la campagne. Gavi, l’Alliance du Vaccin, a fourni un financement opérationnel pour cette activité.

Le choléra est une maladie hautement contagieuse qui se transmet par de l’eau ou des aliments contaminés. Elle provoque des diarrhées sévères et une déshydratation qui doivent être traitées immédiatement pour éviter la mort. Cette dernière peut survenir en quelques heures seulement.

Le Rwanda dément la présence de ses policiers en RDC

Kigali, récemment lié à Kinshasa par un accord sécuritaire, affirme n’avoir pas envoyé d’éléments à Goma où s’est tenue lundi une manifestation contre notamment la criminalité.C’est un démenti formel. Le commissaire John Bosco Kabera, porte-parole de la police rwandaise, a déclaré qu’aucun agent n’a été déployé en République démocratique du Congo. Une mise au point qui vise à éteindre la rumeur selon laquelle des policiers rwandais sont intervenus chez le voisin congolais en vertu d’un accord en matière de sécurité.

L’entente, scellée la semaine dernière, prévoit le renforcement de la coopération entre les forces de police des deux pays. La manifestation de Goma, à l’Est de la RDC, a eu lieu quelques jours après la signature de l’accord. Officiellement, ce mouvement d’humeur a fait quatre morts et une dizaine de blessés.

RD Congo : fin de l’épidémie d’Ebola (officiel)

Au terme d’un compte à rebours de 42 jours, soit deux fois la période d’incubation, aucun cas de la maladie hautement transmissible n’a été signalé dans le pays selon les autorités sanitaires.La République démocratique du Congo a vaincu la fièvre hémorragique à virus Ebola. En octobre dernier, une épidémie a été déclarée dans la province du Nord-Kivu. Depuis la sortie de l’hôpital du dernier cas confirmé, aucune autre contamination n’a été signalée.

« Au total, onze cas (huit confirmés, trois probables), dont six décès, ont été enregistrés lors (de la seconde épidémie en 2021), après la confirmation d’un cas dans la zone de santé de Béni, dans la province du Nord-Kivu », détaille l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans un communiqué reçu jeudi à APA.

À en croire l’OMS, plus de 1800 personnes ont été vaccinées dans le cadre d’une campagne lancée cinq jours après la détection du premier cas d’Ebola. Durant cette épidémie, la 13e en RDC, le vaccin Ervebo, récemment homologué, a été utilisé pour la première fois dans le pays.

De l’avis de Docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, « une plus forte surveillance de la maladie, l’implication de la communauté, une vaccination ciblée et une riposte rapide rendent le contrôle d’Ebola plus efficace dans la Région ».

Toutefois, prévient l’agence spécialisée des Nations Unies, les efforts de surveillance doivent être maintenus et les autorités sanitaires doivent se tenir prêtes à répondre rapidement à toute nouvelle potentielle flambée.

Car, souligne l’OMS, il n’est pas inhabituel que des cas sporadiques surgissent après une épidémie majeure. La preuve, avance-t-elle, des résultats du séquençage génomique réalisé par l’Institut national de recherche biomédicale ont montré que le premier cas d’Ebola, détecté lors de l’épidémie qui vient de s’achever, représente probablement une résurgence de l’épidémie de 2018-2020 due à la persistance du virus dans la communauté.