L’OIF lance un projet de mobilité des enseignants

Pour promouvoir de la langue française et répondre aux besoins de ses Etats et gouvernements membres, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) lance un projet de mobilité des enseignants dans l’espace francophone, a appris APA dimanche.« Ce projet vise à renforcer les capacités des établissements scolaires d’un pays donné dans le domaine de l’enseignement et de l’apprentissage du français, en palliant un manque ponctuel d’enseignant(e)s qualifié(e)s de et en français au sein de son système éducatif et en renforçant les compétences professionnelles des enseignant(e)s en exercice dans le pays », explique l’OIF dans un communiqué de presse.

Elle précise que tous les enseignants de l’espace francophone peuvent se porter candidat pour une expérience d’une année, renouvelable une fois.

Une première phase pilote a commencé avec le lancement officiel, le 23 juin 2020, d’un appel à candidatures, pour la rentrée scolaire de septembre 2020, de 20 enseignant(e)s volontaires de français pour les écoles primaires et secondaires du Rwanda.

Lors de cette phase pilote, souligne l’OIF, d’autres appels à candidatures suivront pour tous les pays qui auront manifesté leur intérêt. Ce seront ainsi une cinquantaine de professeurs au moins qui seront mobilisés chaque année jusqu’en 2022.

Elle indique que si le français est actuellement une langue d’enseignement et d’apprentissage dans 35 pays membres de la Francophonie, une partie d’entre eux doit faire face à une pénurie d’enseignants qualifiés de et en français.

« Malgré un système éducatif global en crise, plusieurs pays tentent de relever le défi d’une bonne maîtrise de la langue française en mettant en place d’ambitieuses politiques de formations. Dans ce contexte, plusieurs Etats membres ont demandé à l’OIF la mise à disposition d’enseignants du primaire comme du secondaire dans le cadre de son action en faveur de la langue française et de l’éducation », dit le communiqué.

Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Le Royaume du Maroc a mis en œuvre une opération de solidarité de grande envergure permettant à quinze pays de toutes les sous-régions du continent et à l’Union Africaine (UA) de recevoir des équipements et matériels de lutte contre le coronavirus.Sur instructions du Roi Mohammed VI, des avions de Royal Air Maroc (RAM) ont sillonné l’Afrique de l’ouest à l’est, du nord au sud pour acheminer les dons dans les plus brefs délais.

Dans l’ensemble, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été distribués à quinze pays.

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Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Le Royaume chérifien a également intégré la Commission de l’Union Africaine (UA) dans cet élan de solidarité. Le 22 juin dernier, à l’aéroport d’Addis-Abeba (Ethiopie), l’exécutif de l’organisation panafricaine a réceptionné 500.000 masques, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses et 2000 litres de gel hydroalcoolique.

Pour Amira Elfadil, Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine, « ces dons représentent les valeurs de soutien et de solidarité entre les Etats membres de l’UA ».

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection composant les aides médicales sont confectionnés au Maroc.

Dès lors, la Commissaire a souligné la bonne santé de l’industrie marocaine, non sans rapporter que « la Commission de l’UA appelle les Etats membres à renforcer leurs capacités de fabrication de produits médicaux ».

Selon Mohamed Arrouchi, le représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, son pays « est au service de l’Afrique et des intérêts vitaux de ses citoyens ». En outre, le diplomate a déclaré que « le Maroc, en tant que pays fondateur de l’institution (UA), demeure fidèle à sa vision et à sa politique de coopération sud-sud ».

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De son côté, le Professeur Victor Harison, Commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine (UA) a présenté ses « sincères remerciements » au Roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocain pour « ce geste oh combien noble ».

Au plan mondial, la rudesse de la crise sanitaire a un tantinet entamé la solidarité avec des nations qui se battent en solitaire sans se soucier du sort de leurs voisins. Tout le contraire du Maroc qui « n’a pas laissé ses frères africains se débrouiller tout seuls », se réjouit M. Harison.

Poursuivant, le Commissaire aux affaires économiques de l’UA a fait savoir « qu’il faut développer cette solidarité que l’on n’a pas trouvé ailleurs ». Dans son analyse prospective, ce spécialiste des questions économiques soutient d’ores et déjà que « l’Afrique, avec 1,3 milliard d’habitants, doit se repositionner » dans le nouvel ordre mondial post-Covid comme « le Maroc est en train de le faire ». A en croire Victor Harison, l’Afrique de demain se prépare aujourd’hui, « et le Maroc fait partie des leaders » du continent.

Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

L’aide médicale, apportée par le Maroc à quinze pays africains afin de juguler le nouveau coronavirus, suscite la satisfaction sur le continent.Résilient, le Royaume du Maroc affronte les difficultés nées de la pandémie et entraîne dans son élan tout le continent africain.

La vision panafricaine du Roi Mohammed VI s’est, une fois de plus, manifestée à travers des dons en équipements et matériels de santé au profit de pays frères.

Président du groupe d’amitié Niger-Maroc, Issaka Manzo a qualifié de « louable » l’initiative du Royaume chérifien dans ce contexte si particulier où toutes les économies sont frappées de plein fouet.

Globalement, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été offerts par le Maroc.

Tout comme le Niger, quatorze autres pays du continent sont concernés par cette opération de « solidarité agissante ». 

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

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M. Manzo, parlementaire nigérien, est certain « qu’on reconnaît ses vrais amis dans les moments difficiles ». Pour ce dernier, « dans cette situation de pandémie qui n’épargne personne, c’est le moment le plus idéal pour que l’Afrique soit solidaire avec elle-même ».

Pour sa part, Filippe Savadogo, ancien ministre burkinabè de la Culture, du Tourisme et de la Communication a indiqué que le Maroc a impulsé « une nouvelle dynamique décomplexée ». En d’autres termes, poursuit-il, ce pays « a compris que le monde de demain appartient à ceux qui s’organisent et travaillent pour la paix et la solidarité en comptant sur leurs propres moyens, et sur (le soutien) de leurs amis ».

Un paradigme corroboré par Ahmed Tidiane Souaré, ancien Premier ministre de la Guinée qui affirme : « Les problèmes de l’Afrique doivent avoir, en premier lieu, des solutions (endogènes). Le combat contre la Covid-19 est une occasion pour que ce continent se prenne en charge ».

De l’avis de M. Souaré, le Roi Mohammed VI a tout simplement « joint un geste fort à la parole constante ».

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Enfin, Bakary Sambe, Directeur de Timbuktu Institute a rappelé que « les relations entre le Maroc et le reste de l’Afrique se sont toujours inscrites dans une forme de continuité. Mais la nouvelle vision du Roi Mohammed VI est d’aller au-delà des pays qui étaient des partenaires classiques (en s’ouvrant) à de nouvelles régions du continent ».

Dans son propos, M. Sambe a soutenu que les aides médicales marocaines sont « une manière d’appeler les États africains à croire en leur continent, en leur potentialité sachant que de plus en plus la coopération sud-sud va être fondamentale au regard de l’évolution des relations internationales, mais aussi du passé commun entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne ».

Congo: Bolloré appuie le plan national de riposte contre la Covid-19

Les filiales du groupe Bolloré en République du Congo appuient le plan national de riposte contre la Covid-19, rapporte un communiqué reçu mardi à APA.Elles ont ainsi offert des kits de protection et d’hygiène constitués de 5 tonnes de masques chirurgicaux, paires de gants, masques FFP2, alcool, eau de javel, gel hydroalcoolique. « Des kits de Canal+ intégrant un abonnement annuel pour les principaux hôpitaux du pays, ont été remis à Madame Jacqueline Lydia MIKOLO, ministre de la santé et référent du Comité national de la riposte à la pandémie du Coronavirus », renseigne le texte.

Le Groupe Bolloré va en outre offrir des denrées alimentaires de première nécessité et des produits d’hygiène au profit des populations vulnérables de Pointe Noire. Près de 100 tonnes de denrées alimentaires (Riz, pâtes alimentaires, tomate, lait, sucre, farine, sardines, eau minérale, savon…) seront ainsi distribuées pour l’accompagnement des orphelinats, des centres d’hébergement de personnes du troisième âge et d’autres centres d’accueil de personnes vulnérables.

Congo Terminal, concessionnaire du Terminal à conteneurs du Port de Pointe Noire accorde aussi une priorité à la logistique des produits médicaux et de première nécessité, indispensables au bien-être des populations face à cette crise sanitaire. Il a à ce titre suspendu les frais de transfert des conteneurs vers le dépôt douane et rallonger la franchise de magasinage de 10 à 20 jours.

Cette contribution est destinée à renforcer l’efficacité opérationnelle du personnel soignant face à cette crise sanitaire. « Elle est la traduction d’un engagement constant du Groupe Bolloré au Congo qui participe à travers de nombreuses actions solidaires à l’amélioration des conditions de vie de personnes vulnérables. Parce que nous sommes un acteur économique impliqué dans le développement du Congo, nous sommes aux côtés des autorités pour faire face à cette crise sanitaire d’envergure », a déclaré Dzema AYESSA, Directeur de Bolloré Transport & Logistics à Brazzaville.

Congo : Sassou-Nguesso « confiant » malgré la mauvaise passe économique

Le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso, a fait savoir jeudi la « confiance » qu’il a d’une reprise de l’économie de son pays, malmenée par la chute des revenus pétroliers et la prolongation des trente jours de confinement jusqu’au 15 mai à cause du Covid-19.« Notre Parlement vient d’approuver un collectif budgétaire qui réduit notre budget 2020 de moitié, mais nous avons confiance. Nous pensons que le monde a connu des situations aussi graves dans le passé et que les économies du monde reprendront. Le pétrole remontera aussi – les prix -, et nous ne croyons pas à un effondrement général de tout ceci, pas à un effondrement de l’économie congolaise non plus », a soutenu le chef d’Etat congolais sur RFI et France 24.

Dans le top 10 des pays exportateurs de pétrole en Afrique, le Congo a bâti en grande partie son prestige économique sur ce produit, qui est en chute libre depuis l’apparition de la pandémie du Covid-19.

Les revenus pétroliers du pays d’Afrique centrale vont être divisés en deux suivant les conséquences de la crise sanitaire. Une récession est aussi en vue, comme l’a prédit d’ailleurs la Banque mondiale pour les pays d’Afrique subsaharienne.

Toutefois, Sassou-Nguesso se veut optimiste et ne croit « pas à un effondrement de l’économie congolaise », mais demande une aide d’urgence au Fonds monétaire international d’une valeur de 300 à 500 millions de dollars.

Avec cette enveloppe, il tentera de remettre sur pied l’économie au même titre que les quelque 220 malades du nouveau coronavirus encore recensés dans le pays. 10 personnes dont deux médecins, sont déjà emportées par la pandémie là où une trentaine de cas guéris ont été enregistrés.

Pour le traitement des patients, il déclare son soutien au controversé remède proposé par l’infectiologue français Didier Raoult, basé sur l’hydroxychloroquine, et celui développé par Madagascar (Covid-Organics) à partir de la plante d’Artemisia.

Sassou-Nguesso a d’ailleurs réceptionné en compagnie d’autres pays une commande du remède malgache, lancé le mois dernier en grande pompe par son homologue Andriy Rajoelina. Ce dernier continue son opération de charme auprès des autres chefs d’Etat du continent, malgré les appels à la prudence de certaines personnes ou institutions comme l’OMS, qui demande des preuves de l’efficacité du Covid-Organics.

Pendant ce temps, un pays comme le Sénégal a débuté jeudi un essai clinique du traitement pour proposer un protocole local aux malades du Covid-19.

« Puisque les scientifiques n’ont pas encore mis au point un médicament efficace et accepté par tous, nous pensons que tous les essais qui sont faits ailleurs et qui ont donné quelques signes d’efficacité, nous pouvons les essayer en milieu hospitalier sous contrôle, pour tenter de sauver des vies », s’est justifié celui qui est au pouvoir au Congo depuis 1997.

Par ailleurs, le président congolais botte en touche contre les accusations de certains détracteurs qui pensent qu’il prépare son fils Denis Christel Sassou-Nguesso pour la succession. « Cela est de la légende », répond sèchement Denis Sassou-Nguesso, 76 ans.

Congo : 260 tonnes de vivres pour les sinistrés des inondations

Un bateau humanitaire transportant 260 tonnes de vivres a quitté Brazzaville, mardi, à destination des quatre départements du centre et du nord du Congo, où des inondations ont occasionné d’importants dégâts matériels, a constaté APA.Ce bateau affrété par le ministère des Affaires sociales, transporte des vivres (riz, huile, sel, boîtes de conserve), des couvertures, couettes, marmites, seaux, savons, nattes, ainsi que des intrants de pêche (filets, hameçons, plomb), du matériel de construction (tôles, fers, pointes), des médicaments de première nécessité et des produits d’entretien et d’assainissement.

Selon, Antoinette Dinga Dzondo, ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, « d’autres convois sont partis par la route », soulignant que l’acheminement de cette aide humanitaire du gouvernement doit soulager les populations sinistrées.

Outre les 180.000 personnes sinistrées, les inondations ont occasionné la destruction des infrastructures de santé, des écoles, de l’administration publique, des habitations et les moyens de subsistance des populations.

124 milliards FCFA de la BDEAC pour des projets en zone CEMAC

La Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), dans un communiqué reçu lundi à APA, annonce qu’elle va investir 124 milliards FCFA pour des projets dans les secteurs de l’agriculture, l’agro-industrie, l’hôtellerie, l’énergie et les finances dans quatre pays de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).« Le conseil d’administration a approuvé la mobilisation des ressources pour un montant de 174 milliards de FCFA, dont 124 milliards FCFA pour le financement des projets et 41 milliards FCFA destinés au budget de fonctionnement communautaire », explique le président de la BDEAC, Fortunato-Ofa Mbo Nchama cité par le communiqué.

Il précise que les pays concernés par ces financements sont le Cameroun, le Congo, le Gabon et la Guinée Equatoriale.

Le budget 2020 de la BDEAC pour les investissements dans la zone CEMAC, en légère hausse par rapport à celui de 2019, s’inscrit dans le cadre des poursuites des réformes au sein de cette institution financière et tient compte des sollicitations de plus en plus importantes des Etats et des opérateurs économiques des pays, ainsi que de l’environnement économique actuel de la sous-région.

La Banque mondiale valide un nouveau partenariat avec le Congo

Le Groupe de la Banque mondiale, dans un communiqué parvenu jeudi à APA, annonce avoir lancé, un nouveau Cadre de partenariat avec le Congo pour la période 2020-2024 dont le but est d’établir « une gestion économique plus efficace, plus responsable », en mettant l’accent sur le renforcement de la gestion économique pour améliorer le développement du secteur privé et la création d’emplois.« L’objectif de cette nouvelle stratégie consiste à aider la République du Congo à réaliser les réformes économiques nécessaires pour offrir de meilleurs opportunités et services à tous ses citoyens. Notre engagement se concentrera sur un portefeuille de projets plus réduit mais avec des projets de plus grande envergure, plus ambitieux et ayant un impact plus important », affirme dans la note, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Congo Jean-Christophe Carret.

Et le responsable de la BM d’ajouter que « notre partenariat avec le Congo, vise à promouvoir la diversification économique, il comprendra également des projets en faveur de l’autonomisation des femmes et de l’économie numérique ».

Selon le directeur d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, Aliou Maiga, « la nouvelle stratégie vise à mobiliser l’investissement privé et à favoriser l’innovation pour aider le gouvernement de la République du Congo à atteindre ses objectifs de développement ».

Il rappelle que le secteur privé joue un rôle important dans la création d’emplois et la croissance économique des pays émergents comme la République du Congo.

Aligné sur les priorités du Plan national de développement du gouvernement et du récent diagnostic de la situation économique et sociale de la République du Congo réalisé par la Banque mondiale, le Cadre de partenariat s’articulera autour de deux domaines : renforcer la gestion économique et la diversification et développer le capital humain et la résilience pour une croissance inclusive et durable.

Pendant le boom des matières premières des années 2004 à 2014, la République du Congo a connu une croissance économique stable, de plus de 5 % par an. Après la contraction de son économie suite à la baisse des cours du pétrole, le pays présente actuellement des signes de reprise. Mais les inégalités demeurent élevées avec plus de 35 % de la population qui vit dans la pauvreté depuis 2016.

Le pays, fortement urbanisé, doit faire face aux exigences croissantes de sa population jeune. En outre, les disparités et les inégalités existantes entre les villes et la campagne et entre le nord et le sud du pays, ainsi que l’absence d’inclusion sociale constituent des facteurs importants de précarité.

La performance du Congo en matière de capital humain est bien inférieure à la moyenne des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Un enfant né au Congo aujourd’hui sera 42 % moins productif qu’il aurait pu l’être s’il avait bénéficié d’une instruction complète et de soins de santé adéquats au cours de son enfance.

Le Congo compte actuellement 10 projets qui bénéficient d’un financement de 451 millions de dollars de l’Association internationale de développement (Ida) et de la Banque pour la reconstruction et le développement (BIRD). Ces projets sont axés sur la gestion et la diversification économiques, le capital humain, la protection sociale et l’environnement.

Economie, société et coopération en vedette dans la presse congolaise

L’adoption de deux projets de loi autorisant la ratification des crédits de l’Agence française du développement par le parlement congolais, le paiement des pensions de près de sept mille nouveaux retraités après plusieurs années de calvaire et la tenue imminente de la Commission mixte Congo –Russie sont notamment les sujets traités par la presse congolaise de ce mercredi.« Les députés ont adopté deux projets de loi, portant l’un, sur l’autorisation de la ratification de l’accord cadre multi-tranche, et l’autre sur l’accord d’octroi de crédit entre le gouvernement congolais et l’AFD », informe le bihebdomadaire catholique La Semaine africaine qui ajoute que «cet accord cadre multi-tranche a été signé le 18 novembre, pour un montant de 135 millions d’Euros, soit 88.554.195.000 F.CFA ».

« Il est destiné au financement partiel du programme conclu par le Congo avec le FMI le 11 juillet dernier », poursuit le journal qui précise que ce « prêt conclu dans le cadre d’une facilité multi-tranches ouvre la possibilité d’octroyer au Congo trois tranches de 45 millions d’euros sur la période 2019-2021 ».

L’hebdomadaire Le Nouveau regard, annonce le début du paiement des pensions de près de 7 mille nouveaux retraités par la Caisse de retraite des fonctionnaires(CRF) depuis le début de cette semaine après plusieurs années de calvaire. Cela fait suite à l’engagement pris par le gouvernement le 5 décembre dernier, souligne le journal.

Selon cette publication : « les retraités bénéficiaire d’un arrêté de concession perçoivent leur pension dans les différents sites ouverts à cet effet à travers tout le pays ».

Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville annonce, quant à lui, la tenue du 16 au 17 décembre à Moscou (Russie) de la commission mixte Congo-Russie où plusieurs projets liés à la science, l’agriculture, le pétrole seront discutés.

Dans le cadre de la coopération sanitaire Epandza-Makita, informe que le Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU-B) est désormais en partenariat avec le CHU Ibn Sina du Maroc. L’accord a été signé le 6 décembre à Brazzaville entre Sylvain Villiard du CHU-B et Ouaq Ouaq, secrétaire général du CHU Ibn Sina, précise le journal.

Politique, économie et calamités font la Une de la presse congolaise

Les journaux congolais parvenus mardi à APA traitent de plusieurs sujets allant de la politique aux calamités en passant par l’économie.« La fédération de l’opposition congolaise (FOC) est favorable à l’organisation d’un dialogue national inclusif », écrit le Patriote avant de mentionner dans ses colonnes cette affirmation du porte- parole de cette plateforme de l’opposition, Charles Zacharie Bowao : « le dialogue a toujours été la solution salvatrice pour un pays ».

Partant de là, il a appelé à « un sursaut patriotique, au dépassement de soi, au ressaisissement et à la mise en avant de l’intérêt général, en boudant la lenteur qu’accusent les concertations préliminaires dans la mise en place de la commission préparatoire mixte et consensuelle » devant piloter les concertations entre acteurs politiques.

Le quotidien Les dépêches de Brazzaville annonce ainsi la venue au Congo du vice-président de l’Assemblée nationale chinoise :« A la tête d’une délégation comprenant entre autres des parlementaires de son pays, Ji Bingxuan arrivera au Congo le 11 décembre ».

L’annonce a été faite par l’Ambassadeur de Chine au Congo Ma Fulin qui a fait savoir que durant cette visite « la partie chinoise va lancer le projet de la route de la soie qui se fera dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays pour l’amélioration du bien- être du peuple ».

La Semaine Africaine relaie le décret présidentiel qui reconduit Philippe Mvouo à la tête du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) pour un troisième mandat en violation des textes qui régissent l’institution de régulation des médias qui n’autorisent que deux mandats.

La Semaine africaine se fait, par ailleurs, l’écho du sinistre des quartiers de Brazzaville après les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours dans la capitale politique congolaise.

Nos confrères, tout en déplorant le sable qui a envahi des maisons dans certains quartiers et la dégradation des voiries urbaines qui empêche la circulation des véhicule, fustigent les autorités qui restent sans réaction devant cette situation.

De son côté Sel-piment relaie les inquiétudes des populations du département du pool devant la prolifération des armes dans cette contrée du pays et accuse le pouvoir de laisser pourrir la situation en vue de ne pas avoir à organiser l’élection présidentielle de 2021 dans cette partie du pays.

Congo : Remontée du taux de transmission mère-enfant du VIH/Sida

Après un pic de 4,2% vers la fin de années 90 et une relative baisse de 3,1% au début des années 2000, le taux de prévalence du VIH/Sida, notamment la transmission mère-enfant, a connu une remontée de 3,09% au Congo entre 2013 et 2017, a indiqué à APA le coordonnateur du Réseau des associations des positifs du Congo, Flavy Passaka.Selon le coordonnateur de ce réseau qui est une plateforme d’une trentaine d’associations qui œuvre pour un accès aux soins des personnes vivants avec le VIH/Sida et l’amélioration de leur qualité de vie, les infections au VIH/sida sont en hausse d’une année à l’autre au Congo.

D’après lui, se référant aux données 2017 de l’Onusida publiées dans le cadre de la stratégie de lutte contre le VIH, le taux de transmission de la mère à l’enfant qui était de 15,9 % en 2013 est passé de 18,18% en 2017 et chez les jeunes filles de 15 à 24 ans ces nouvelles infections sont quatre fois plus élevées que chez les jeunes garçons entre 2012 et 2019.

Les nouvelles infections du VIH/Sida sont passées de 7200 en 2010 à 7900 en 2017, a révélé M. Passaka, soulignant qu’il le nombre de cas est passé de 88 000 en 2016 à 120 000 en 2018.

Ainsi les cas de décès liés au VIH/Sida au Congo ont aussi connu une hausse et sont passés entre 2014 et 2017 de 20100 à 31400 décès.

« Cette situation de la remontée du taux de prévalence du VIH/sida s’explique par le manque d’activités de sensibilisation et de dépistage qui se faisaient à l’époque par le Conseil national de lutte contre le VIH/Sida qui a été dissous au profit du Conseil de lutte contre le VIH/Sida et des épidémies », a expliqué le coordonnateur du Réseau des positifs du Congo.

En outre, il déplore le manque de financement car le Fonds mondial de lutte contre le VIH/Sida qui permettaient d’organiser ces activités de lutte contre cette pandémie ; d’où l’émergence des nouvelles infections.

Cependant, reconnait, Flavy Passaka, « depuis 2017 le pays n’a plus connu de rupture des anti-rétroviraux, la situation s’est totalement stabilisée, même si de temps en temps dans certains centres l’on signale le manque de quelques molécules ».

Il salue également la mesure du gouvernement en vigueur dans le pays depuis plusieurs années sur la gratuité des ARVs, le dépistage et la prise en charge des malades.  

Cette disponibilité des ARVS dans les centres de soins à travers tout le pays est confirmé par un patient qui a requis l’anonymat.

« Maintenant, il n’a plus de problème ; les anti-rétroviraux ne constituent plus un frein pour la prise en charge des positifs au Congo », souligne-t-il.

Il interpelle cependant l’Etat congolais à « honorer ses engagements en versant sa contrepartie, conformément aux accords avec le Fonds mondial de lutte contre le VIH/Sida partenaire pour ravitaillement du pays en ARVS ».

Au sujet de la stigmatisation et de la discrimination à l’endroit de personnes vivant avec le VIH/Sida, le coordonnateur du Réseau admet que « beaucoup d’efforts ont été fait dans ce sens.

« Aujourd’hui avec l’efficacité des ARVS comparé aux années antérieures, ces phénomènes n’ont plus la même ampleur, toutefois il y a toujours des personnes séropositives qui se plaignent d’en être des victimes dans les milieux de soins par exemple, de la famille et parfois dans la communauté », explique M. Passaka.

Depuis l’adoption de la loi de 2011 contre la discrimination et la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH/sida, il y a de moins en moins de cas, car « les contrevenants ont peur d’être trainés devant la justice ».

Les Congolais exhortés à faire de la paix un facteur de développement

Le ministre de la Communication et des Médias, Thierry Lézin Moungalla a exhorté, jeudi à Brazzaville, les Congolais à faire de la paix un facteur de développement.« La paix est une des conditions du développement économique. Elle est le cœur de l’économie. Sans paix, il ne peut exister une économie prospère. La paix est l’économie, et l’économie est la paix. Les guerres sont le dysfonctionnement le plus grave que peut subir l’économie. Elles sont le principal obstacle à l’existence de l’économie », a dit le ministre Moungalla.

Il faisait l’éloge de la République du Congo qui célèbre ce 28 novembre 2019 le 61ème anniversaire de son accession à l’indépendance. Cette année, le thème des festivités porte sur : « La paix ».

Pour le ministre de la Communication et des Médias, Thierry Lézin Moungalla, «la paix est une fleur délicate », elle est « comme la rose de la fable, elle doit être semée et régulièrement entretenue ». « La paix, dira-t-il, doit également être cultivée grâce aux trésors de l’instruction civique afin d’éclore dans les meilleures conditions. C’est seulement ainsi qu’elle permettra à l’ensemble des citoyens de vivre et de s’épanouir dans une République fraternelle, solidaire et apaisée ».

Déplorant les difficultés économiques momentanées que connait le présentement le Congo en incriminant la volatilité des prix des matières premières dont dépend l’essentiel les finances du pays. Toutefois, il a rassuré que le gouvernement est à pied d’œuvre afin d’assurer le retour de la croissance.

Décès de Chirac, coopération et médias au menu de la presse congolaise

Les quotidiens congolais parvenus vendredi à APA traitent essentiellement du décès de l’ancien président français Jacques Chirac, la relance attendue des projets entre la Chine et le Congo et l’appel à la responsabilité des journalistes en période de campagne par le CSLC.Le quotidien Les dépêches de Brazzaville et La semaine africaine font leurs Unes sur le décès jeudi de l’ancien président français Jacques Chirac à l’âge de 86 ans.

« L’ancien président français malade, souffrant de troubles de mémoire, hospitalisé à de nombreuses reprises (…) gardait dans l’opinion publique, aussi bien dans l’hexagone qu’en Afrique, l’image d’un chef d’Etat populaire », écrivent Les dépêches de Brazzaville.

Pour sa part, La semaine africaine met l’accent sur le volet relationnel du défunt président avec le continent et souligne que : « le successeur de François Mitterrand, à qui il était opposé des années durant et dont il avait été le premier ministre, a pendant plus de soixante ans entretenu une relation particulièrement riche avec l’Afrique ».

Sur un autre sujet, Les dépêches de Brazzaville font focus sur la coopération entre la Chine et le Congo qui va connaître une « relance », selon l’ambassadeur de la Chine au Congo, Ma Fulin. Il ajoute que celle-ci portera sur « certains projets de coopération entre les deux pays dont l’exécution a connu un ralentissement consécutif à la crise qui a affecté l’économie du Congo ».

Sur un tout autre sujet, Le nouveau regard reprend l’appel du président du Conseil supérieur de la liberté de communication(CSLC), Philippe Mvouo, aux journalistes pour qu’ils prennent leur responsabilité dans la période hors campagne.

Le président du CSLC s’offusque en effet du fait que certains acteurs politiques aient tendance depuis un certain temps à mener une campagne électorale déguisée dans les principales villes du Congo.

Rentrée scolaire au Congo : beaucoup de fournitures, peu d’acheteurs

À cinq jours de l’ouverture des classes au Congo, beaucoup de vendeurs de fournitures scolaires se plaignent de la rareté des clients, une situation qu’ils ont du mal à comprendre vu que les prix de leurs marchandises n’ont pas varié.Les marchés, les casinos et les grandes artères de Brazzaville sont inondés de cahiers, sacs, livres de lecture et tenues, mais côté acheteurs « rien ne bouge », ont Confié à APA plusieurs vendeurs.

Trouvé au grand marché de Bacongo dans l’arrondissement 2 à Brazzaville, Yvon Bendo reconnait que « quelques parents » viennent, certes, voir son étal. Mais, au final, ils n’achètent que  « deux à trois cahiers et quelques stylos à bille ».

« Pourtant nous n’avons pas augmenté les prix. Ce sont les mêmes prix depuis l’année passée. On fait même une promotion puisqu’on a réduit de 25% le prix de certains produits tels les gros cahiers de 200 pages », affirme M. Bendo.

A la décharge des parents d’élèves, beaucoup se disent sans le sou, à cause de la crise économique qui affecte le pays depuis plusieurs années.

Cette conjoncture difficile a également perturbé le calendrier de paiement des salaires des fonctionnaires et même des travailleurs du privé.

« On venait de nous verser le salaire du mois d’août le 12 septembre dernier, mais là je ne sais pas quand le prochain salaire, qui devait en principe (servir aux préparatifs) de la rentrée, va être versé », se lamente Grégoire Nzila, un parent d’élève qui vient d’acheter pourtant quelques cahiers.

« Je fais l’essentiel pour que mes quatre enfants aient chacun au moins deux cahiers pour débuter l’année scolaire. Il n’y a pas moyen de faire autrement », soutient-il, notant qu’ils vont toutefois « débuter l’année avec leurs vieux tenues scolaires et les sacs de l’année passée en attendant du mieux »

Pour M. Nzila en effet, « la situation financière du pays nous amène à la prudence, il faut jouer les équilibristes entre la sauvegarde du pain quotidien et les impératifs de la rentrée scolaire des enfants, surtout quand ils sont nombreux ».

Economie, politique et société au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais parvenus à APA jeudi traitent d’une diversité de sujets répartis entre les difficultés de transfert des fonds de l’union des patronats d’Afrique centrale, la guerre des clans qui empoisonne le climat au sein de la majorité présidentielle, la possible augmentation des prix des produits des pétroliers et les délestages électriques qui causent parfois des morts.« Afrique centrale : les hommes d’affaires confrontés aux difficultés de transferts des fonds » indique le quotidien Les dépêches de Brazzaville, reprenant l’Union des patronats d’Afrique centrale (Unipace) qui a tenu une session ordinaire le 24 septembre à Brazzaville en se faisant le défenseur des opérateurs économiques de la sous-région.

Sur un autre sujet, La semaine africaine titre sur la récurrence du manque des produits pétroliers au Congo et se demande si on va vers une augmentation des prix à la pompe. « Les prix du carburant à la pompe pourrait augmenter », a prophétisé le journal, faisant foi aux propos d’une autorité nationale qui a répondu aux inquiétudes de certains militants du parti au pouvoir (PCT) lors d’une réunion.

D’après cette autorité du PCT, comme pour préparer l’opinion de son pays, cette augmentation pourrait être liée à l’accord signé le 11 juillet dernier entre le FMI et le gouvernement congolais.

En politique, Le Patriote note que la majorité présidentielle est « parasitée par une guerre des clans aux effets dévastateurs sur le climat politique ».

« Les différents clans s’affrontent par réseaux sociaux et médias interposés (ping-pong). Chaque jour davantage, des documents séditieux jettent en pâture des dirigeants politiques, au point de perturber les équilibres au sein des institutions, ainsi qu’au plus haut niveau du Parti congolais du travail (au pouvoir) et de l’Etat », écrit le journal.

Pour Le nouveau regard, l’éviction du gouvernement de la ministre de la Promotion de la femme, Inès Nefer Bertille Ingani, le 17 septembre dernier, suite à un enregistrement audio qui a circulé sur les réseaux sociaux, est la parfaite « illustration de cette guerre des clans au sein de la majorité présidentielle ».

Mais selon l’hebdomadaire Polélé-polélé, cette éviction d’Inès Nefer Bertille Ingani s’explique par « son amateurisme politique, la politique ne se traite pas au téléphone ».

En fait divers, La semaine africaine rapporte les conséquences macabres des délestages que vit la population congolaise.

Ainsi, informe le journal, « une maison a brûlé causant la mort de deux enfants suite à une bougie allumée, faute d’électricité dans le quartier Diata dans le premier arrondissement de Brazzaville Makélékélé le 16 septembre dernier ».

Politique et économie, sujets dominants dans la presse congolaise

Les journaux congolais parus ce vendredi traitent essentiellement du remplacement d’Inès Ingani au ministère de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement et de situation économique du Congo.La Semaine Africaine informe qu’ « Inès Ingani a cédé le témoin (hier jeudi) à Jacqueline Lydia Mikolo ». L’ex-ministre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement a été limogée à cause d’un enregistrement qui a fait le buzz dans les réseaux sociaux. Dans ce document sonore, Inès Ingani, au cours d’une discussion avec un jeune du Parti Congolais du Travail (PCT, au pouvoir), a critiqué des personnalités politiques de la majorité et de l’opposition.

Le journal Les dépêches de Brazzaville indique que, parmi les dossiers confiés à Jacqueline Mikolo, figurent en bonne place « celui de la parité entre homme et femme dans les fonctions politiques, électives et administratives ».

Pour sa part, La griffe se demande si six membres de la famille du président de la République Denis Sassou N’Guesso, dont Edgard N’Guesso et Christel Sassou N’Guesso, seront bientôt devant les Tribunaux de France afin de répondre aux accusations de malversations financières.

Dans La Semaine Africaine, Kitsoro Firmin a soutenu qu’ « après que le Congo a signé un accord avec le Fonds Monétaire International (FMI), il est urgent que le pays passe de la gouvernance opaque à celle transparente ».

Poursuivant son analyse dans les colonnes de ce journal, cet économiste a déclaré que « le gouvernement devrait mettre en place un mécanisme de suivi-évaluation et de communication pour rendre compte au peuple de l’exécution des 48 mesures exigées par le FMI pour la réussite de ce programme ».

Les dépêches de Brazzaville annonce que le gouvernement a adopté, lors de son Conseil des ministres du 17 septembre dernier, deux projets de loi portant sur la création de deux établissements industriels dotés d’une autonomie administrative et financière. L’objectif, souligne le quotidien national, est d’assurer la sécurité alimentaire.

La situation économique du Congo est « stable » (Fmi)

Une mission technique du Fonds Monétaire International (FMI), ayant séjourné à Brazzaville du 10 au 16 septembre et conduite par Alex Segura-Ubiergo, a conclu que la situation économique du Congo est « stable » même si elle demeure encore « difficile ».« Après 3 ans de récession, les premiers signaux d’amélioration et de récupération s’observent », a soutenu Alex Segura-Ubiergo. La délégation qu’il a dirigée a eu des entretiens avec quelques autorités congolaises, dont le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo.

Pour ce fonctionnaire du FMI, si le Congo met correctement en œuvre son programme économique, sa situation économique devrait nettement s’améliorer.

Après son tête-à-tête avec l’argentier du Congo, M. Segura-Ubiergo a déclaré : « Nous avons regardé ensemble la possibilité de renforcer le système de recouvrement des recettes hors pétrole, surtout pour pouvoir générer les ressources budgétaires afin de soutenir les dépenses prioritaires de l’Etat ».

Les émissaires du FMI ont évalué la mise en œuvre du programme économique du Congo approuvé par le FMI, il y a seulement deux mois. Le séjour a aussi servi à préparer « la revue semestrielle du programme économique qui aura lieu en novembre 2019 ».

Si ce pays de l’Afrique centrale réussit à ce test, l’institution financière pourrait effectuer un nouveau décaissement au titre de la Facilité élargie de crédit (Fec).

Le Programme triennal, conclu le 11 juillet dernier avec le Fonds monétaire international, prévoit des revues semestrielles précédées, tous les trois ou quatre mois, de la visite d’une mission du FMI au Congo.

L’Economie, sujet dominant dans la presse congolaise

Les journaux congolais de ce mardi font la part belle à l’actualité économique dominée par le projet du complexe industriel et commercial de Brazzaville mais aussi de l’impact du Forum Investir en Afrique.Le journal Les dépêches de Brazzaville informe qu’ « une unité de montage de tracteurs agricoles (sera installée) à la Zone économique spéciale de Maloukou ». Le quotidien national précise que l’unité d’assemblage de tracteurs de la société Camaco aura une « capacité de production estimée à 250 engins par mois ».

A en croire Les dépêches de Brazzaville, « ce projet s’inscrit dans le cadre des initiatives de diversification de l’économie à travers l’industrie et l’agriculture ». De son côté, Le patriote renseigne que « l’accord a été signé le 11 septembre dernier en marge du Forum Investir en Afrique par Gilbert Ondongo, le ministre congolais de l’Economie et de l’Industrie, Claude Wilfried Etoka, le Président Directeur Général d’Eco-Oil et de Cai Jibo, le représentant de la société chinoise Yto ».

Poursuivant, ce journal souligne que « l’usine sera opérationnelle dans une année. De l’avis de La Semaine Africaine, « le Congo renoue enfin avec l’industrie ».

Le patriote, revenant sur le Forum Investir en Afrique, qui s’est tenu du 10 au 12 septembre à Brazzaville, fait noter que « cette messe a été un haut lieu du débat sur la diversification économique et la création d’emplois ».

La Start-up Icubefarm s’installe au Congo

La filiale congolaise de la start-up Icubefarm basée en Guinée équatoriale a été lancée officiellement, samedi à Brazzaville, par sa fondatrice Yolanda Asumu.Selon Yolanda qui s’exprimait au cours d’un point de presse, « Icubefarm est un réseau professionnel panafricain, un portail, une plateforme commune d’échanges d’informations sur l’emploi à travers l’Afrique ».

« Icubefarm permet aux entreprises, aux professionnels et aux demandeurs d’emploi d’Afrique de se rencontrer, d’interagir, de partager les informations, de se développer professionnellement et de trouver un emploi », a déclaré Yolanda Asumu, en séjour à Brazzaville dans le cadre du 5ème Forum investir en Afrique qui s’est tenu du 10 au 12 septembre dans la capitale congolaise.   

Elle a souligné que le portail compte plus de 300 entreprises inscrites qui bénéficient de nombreuses opportunités.

Economie et politique en vedette dans la presse congolaise

Les journaux congolais de ce vendredi traitent principalement du Forum Investir en Afrique, initié par la République populaire de Chine afin de booster ses échanges avec le continent africain, qui s’est tenu à Brazzaville du 10 au 12 septembre.Les dépêches de Brazzaville informent que le Forum Investir en Afrique vise à « promouvoir le partenariat public-privé pour accélérer le développement ». Le quotidien national indique que « les participants de la 5e édition de ce forum, qui s’est clôturé (hier) mercredi à Brazzaville, ont invité les pays du continent à promouvoir le partenariat public-privé afin de tirer profit des opportunités de la Zone de libre-échange continentale (Zlec) ».

Poursuivant, ce journal se fait l’écho de la promesse d’Akinwumi Adessina, le président de la Banque africaine de développement (Bad) selon qui, « d’ici la fin de l’année, 150 millions de dollars, soit 98 milliards F CFA » seront octroyés au Congo.

Pour sa part, La Griffe constate l’échec du mot d’ordre de lutte contre les antivaleurs et la corruption lancé par le président congolais il y a maintenant deux ans et souligne que « ce mot d’ordre, comme tant d’autres, n’a jamais été appliqué malgré les délits économiques (commis) dans le pays ».

Le Patriote fait part de la volonté du groupe français, Total E&P d’exploiter le pétrole dans le Delta de la Cuvette au nord du Congo. En effet, précise ce quotidien, cette volonté a été manifestée par le PDG de Total E&P, Patrick Pouyanne, lors d’un entretien qu’il a eu avec le chef de l’Etat congolais à Paris (France).

Enfin, La semaine africaine annonce les préparatifs du 5e Congrès ordinaire du Parti Congolais du Travail (PCT, au pouvoir). Selon ce journal, « le 6 septembre dernier, au cours d’une Assemblée générale, la direction de cette formation politique a fait le bilan des cotisations spéciales pour préparer les assises du 5e congrès ordinaire prévues d’ici la fin de cette année ».

Cinquante morts dans le déraillement d’un train en RDC (officiel)

Cinquante personnes ont perdu la vie dans le déraillement d’un train survenu ce jeudi au sud-est de la République Démocratique du Congo, a annoncé le ministre des Actions humanitaires et de la Solidarité nationale, Steve Mbikayi,« Encore une catastrophe ! Déraillement à 3 heures du matin dans le Tanganyika aux environs de la localité Mayibaridi. Bilan provisoire: 50 morts et plusieurs blessés », a fait savoir M. Mbikayi sur son compte Twitter visité à APA.

Selon le ministre des Actions humanitaires et de la Solidarité nationale, « une réunion (est) en cours pour (discuter) des dispositions à prendre ».

Investir en Afrique, clé de développement pour sortir le continent de l’immobilisme (Sassou N’Guesso).

Le Forum « Investir en Afrique » reste l’une des clés du développement du continent africain qui ne doit pas être condamné à l’immobilisme, a déclaré mardi à Brazzaville le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso à l’ouverture de la cinquième édition du Forum Investir en Afrique (FIA5).Pour le président congolais, « l’Afrique a donc besoin de disposer d’infrastructures, d’initiatives et de services qui sont autant de conditions pour asseoir les bases de son développement ».

«  Autrement, comment développer nos pays sans électricité, sans voies ni moyens de communication viables, sans les technologies de l’information et de la communication ?, s’est-t-il interrogé devant ses pairs africains, tout en remettant en cause l’accessibilité de tels services avec des moyens financiers limités.

Le Vice-ministre chinois des Finances, Xu Hongcai a promis pour sa part que « la Chine utilisera le Forum Investir en Afrique comme une plate-forme pour travailler en étroite collaboration avec les pays africains dans le but de renforcer la collaboration en matière de stratégie de développement et de financement de projets. »

 Il s’agit également, selon Xu Hongcai, de partager les expériences de développement et mettre en œuvre les huit actions convenues lors du Sommet de Beijing du Forum pour la coopération sino-africaine.

« La Chine collaborera également avec la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales pour développer une coopération tripartite avec l’Afrique, promouvoir la coopération Sud-Sud et stimuler le développement diversifié et durable en Afrique », a ajouté le Vice-ministre chinois des Finances.

Pour le Vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Hafez Ghanem « les obstacles au progrès ne pourront être levés que lorsque les pays africains prendront les devants avec, à leurs côtés, leurs partenaires internationaux ».

Il a par ailleurs promis de travailler avec les pays africains pour attirer des investissements du secteur privé plus durables qui profiteraient aux Africains.

Le Vice-président pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Société financière internationale (IFC), Sérgio Pimenta, a fait savoir que « l’investissement du secteur privé peut être un moteur du développement de l’Afrique, en particulier lorsque les politiques publiques nécessaires sont en place pour canaliser ces investissements dans la bonne direction. »

L’ouverture de ce forum a donné lieu à la signature de plusieurs protocoles d’accord entre les pays africains et la Chine portant sur des projets structurants dans les secteurs aussi diversifiés que ceux de l’énergie, le développement des petites et moyennes entreprises, l’intégration économique régionale, l’infrastructure et l’environnement.

Outre le président hôte, cinq chefs d’état africains, notamment Paul Kagame du Rwanda, Faustin Archange Touadéra de la République Centrafricaine, Joao Manuel Gonçalves Lourenço de l’Angola, Félix Tshisekedi de la R.D.Congo , ainsi Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union Africaine, ont pris part à la cérémonie d’ouverture du Forum placé sous le thème « Tirer parti des partenariats pour promouvoir la diversification économique et la création d’emplois dans les économies africaines » .

Créé en 2015, le FIA, plate- forme mondiale de coopération multilatérale visant, à accroitre les investissements  en Afrique, est organisé chaque année alternativement en Chine et dans une ville africaine

Les quatre précédentes éditions se sont respectivement déroulées à Addis-Abeba (en Éthiopie), à Guangzhou (en Chine), à Dakar (au Sénégal) et à Changsha, province du Hunan (Chine).

 

Ouverture à Brazzaville du 5-ème Forum « investir en Afrique »

Le 5-ème Forum « investir en Afrique » s’est ouvert ce mardi à Brazzaville en présence de cinq chefs d’État du continent et sous le thème « Tirer parti des partenaires pour promouvoir la diversification économique et la création d’emplois dans les économies africaines ».Félix Tshisekedi de la RD Congo, Faustin Archange Touadera de la République centrafricaine, João Lourenço de l’Angola, Paul Kagame du Rwanda et de Denis Sassou N’Gesso de la République du Congo ont pris part à l’ouverture des travaux du forum dont le but est de promouvoir la coopération entre la Chine et l’Afrique et d’accélérer les investissements sur le continent.

Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’Union européenne, est également présent à ces travaux qui réuniront jusqu’au 12 septembre 500 délégués venus de tous les horizons de la planète.

Organisé par le Congo, en partenariat avec la Chine et le groupe de la Banque mondiale, ce rendez-vous de l’Afrique et de la Chine vise notamment à promouvoir la diversification des économies africaines, la création d’emplois, afin de relever le niveau de vie des populations africaines dont près de 70% vivent en dessous du seuil de la pauvreté.

Le forum de Brazzaville intervient après, ceux tenus à Addis-Abeba en Éthiopie en 2015, à Greangdong en Chine en 2016, à Dakar au Sénégal en 2017 et en 2018, à Changsha en Chine.

Une mission technique du FMI attendue mardi à Brazzaville

Une mission technique du Fonds monétaire international (FMI) séjournera, du 10 au 16 septembre, à Brazzaville afin d’assister le gouvernement congolais dans la mise en œuvre de son programme économique et de préparer la première revue du programme de Facilité élargie au crédit (Fec), a annoncé Alex Segura-Ubirgo, conseiller et chef de mission pour le Congo au département Afrique du FMI dans une lettre reçue vendredi à APA.Grâce au programme de Facilité élargie au crédit (Fec), le Congo a bénéficié d’un montant de 227 milliards F CFA le 11 juillet dernier.

La mission technique du Fonds monétaire international (FMI) s’emploiera aussi à mettre à jour le cadrage macroéconomique, à effectuer l’analyse économique du Congo, à faire le point sur l’état d’avancement des réformes structurelles engagées par les autorités et à analyser les perspectives de succès de la restructuration de la dette congolaise.

Le Congo est frappé, depuis plusieurs années, par une sévère crise économique due à la volatilité des cours pétroliers (principale ressource du pays). Cette situation a précipité ce pays de l’Afrique centrale dans une récession économique avec des déficits budgétaires élevés.

38,9 milliards F CFA pour la préservation de la forêt tropicale au Congo

Le président Emmanuel Macron a signé une lettre d’intention où il s’engage, au nom de son pays et au nom de plusieurs partenaires de la communauté internationale, à financer la préservation de la forêt tropicale en République du Congo pour un montant de 65 millions de dollars, soit 38,9 milliards F CFA.La conclusion de cet accord est intervenue, hier mardi, à l’occasion de la visite de travail en France du président congolais Denis Sassou N’Guesso.

La libération des 38,9 milliards de F CFA est ainsi répartie : France, qui assume cette année la présidence de l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (Cafi), la Norvège et l’Union européenne apporteront une contribution de 45 millions de dollars (26,9 milliards F CFA) là où l’Agence française de développement (AFD), le Département britannique du développement international (DFID) et le Ministère fédéral allemand de l’environnement (BMU) mettront sur la table 20 millions de dollars (11,9 milliards F CFA).

Au Congo, les forêts couvrent près de 23,9 millions d’hectares, soit 69,8% du territoire national. Cela représente l’équivalent de la superficie de la Grèce et du Portugal réunis et constituent par conséquent une source inestimable de biodiversité et un stock de carbone.

L’accord entre le Congo et ses partenaires prévoit notamment la mise en œuvre de plans d’utilisation des sols favorisant la protection et la gestion durable des tourbières du Congo, en interdisant tout drainage et assèchement.

Découvertes en 2017 dans le bassin du Congo, ces tourbières revêtent une importance vitale dans la lutte contre le changement climatique car elles contiendraient près de trois années d’émissions mondiales de gaz à effet de serre. A la faveur de cette entente, le Congo devrait maintenir le plus bas possible son taux de déforestation en diversifiant notamment son économie.

C’est la troisième lettre d’intention liant la Cafi à un pays partenaire après la République Démocratique du Congo en 2016 et le Gabon en 2017. S’étendant sur  près de 240 millions d’hectares, les forêts de l’Afrique centrale sont considérées comme le deuxième poumon de la planète après l’Amazonie.

Les bonnes affaires des vendeurs de café à Brazzaville

Brazzaville, la capitale de la République du Congo, est un lieu par excellence des petits métiers dont le plus en vue est sans nul doute celui de vendeur de café. Si on ne voit pas les vendeurs de café installés aux coins de rue, carrefours et grandes artères, on a de fortes chances de les croiser, poussant devant eux un chariot contenant une bouteille de thermos remplie d’eau chaude, des boîtes de café, du lait, une poêle à frire et des œufs.Bref, dans ces garde-manger mobiles drivés par des garçons de 10 ans ou des jeunes hommes de 20 ans, il y a tout ce qu’il faut pour se payer un bon petit-déjeuner avant de se mettre au travail. C’est ce que comprennent bien les chauffeurs, les apprentis, les commerçants et les manœuvres et autres fonctionnaires, obligés de quitter tôt le matin leur domicile pour se rendre au travail.

Principaux clients des vendeurs de café, ces derniers s’agglutinent par petits groupes devant les chariots pour faire à tour de rôle leurs commandes. Lesquelles vont du simple café noir au café au lait, en passant par une omelette sur le plat.    

Entre habitués connaissant bien les prix, on ne marchande pas : on commande et patiente un, le temps d’être servi. Ainsi, pour le café noir servi fumant dans un verre à jeter c’est 100 FCFA, contre 150 FCFA quand il faut y ajouter du lait et 300 FCFA lorsqu’on a envie d’une omelette.   

Buvant goulûment son café, Galikira, chauffeur de bus, lâche entre deux gorgées : « Nous sortons tôt le matin et on a même pas le temps de prendre un bout de pain à la maison ; d’où ce service public nous soulage et nous donne du réconfort, surtout ces jours-ci où il fait froid le matin. »

C’est par des hochements de tête approbateurs que Allassane Sané accueille cette sortie d’un de ses clients. Agé de 16 ans et originaire d’un pays d’Afrique de l’Ouest, l’adolescent confesse avoir gagné son indépendance financière grâce à la vente de café.  Cette activité, ajoute-t-il dans une pointe de fierté, « me procure quotidiennement ce dont j’ai besoin pour vivre décemment ».

André Moutou, un Congolais, ne voit lui aussi que du bonheur dans la vente de café, une activité qu’il regrette avoir découvert sur le tard.

« Au départ, j’avais honte, mais face aux difficultés de ma famille à m’aider à cause de mon âge, j’ai pris la résolution de me jeter à l’eau », déclare-t-il, avant d’ajouter que par un heureux retournement des choses il aide maintenant ses proches à s’en sortir.

Tout en poussant son chariot, il raconte avoir appris, à l’instar des chauffeurs de taxi, comment lancer des coups d’œil circulaires pour ne rater aucune sollicitation de clients avides de café chaud ou d’omelette sur le plat.

Comme Moutou, beaucoup de Congolais  se sont lancés dans cette activité considérée au départ comme l’apanage des étrangers du fait qu’ils ont été les premiers à l’exercer.

A ce propos, Isidore Mbala, un ressortissant de la RD Congo, très tôt versé dans la vente de café s’est constitué une solide clientèle qui a l’habitude de le trouver aux abords d’un arrêt de bus où il officie. Agé et n’ayant plus la force de pousser son chariot, il attend patiemment au lieu habituel ses clients.     

« Je suis sur place ici et je commence ma journée très tôt le matin quand il fait encore froid (…) au milieu de la journée, quand les gens sont fatigués, ils viennent toujours demander un petit café. Ainsi, ils auront la force de terminer la journée », explique Isidore, en bon connaisseur des humeurs de ses clients.

Travaillant jusqu’à 21h, il se retrouve avec une recette de 15.000 FCFA dont une partie va dans ses économies et la satisfaction de ses besoins personnels, l’autre partie étant réinvestie dans l’achat du nécessaire (café, lait, sucre, œuf.etc) apte à faire fonctionner son commerce.

Coopération, économie et football au menu de la presse congolaise

La rencontre Emmanuel Macron –Denis Sassou N’Guesso à l’Elysée à Paris(France), le 3 septembre prochain, la demande d’une ONG pour la transparence dans l’exploitation du pétrole au Congo et l’amertume des sportifs née de l’élimination des clubs congolais en Coupes africaines sont les principaux sujets traités ce samedi par la presse nationale.« France-Congo : rencontre Emmanuel Macron –Denis Sassou N’Guesso à l’Elysée », annonce le quotidien les dépêches de Brazzaville. « Le chef de l’Etat français et son homologue congolais auront un entretien en tête, le 3 septembre, au Palais de l’Elysée, dans le cadre d’une visite de travail que le président Denis Sassou N’Guesso va effectuer en France à compter de dimanche prochain, a-t-on appris de source diplomatique à Brazzaville », précise ce quotidien.

La semaine africaine, elle, s’intéresse, à la demande de l’ONG  »Publiez ce que vous payez » formulée à l’endroit des autorités au sujet de l’exploitation du pétrole congolais.

« Se référant à la découverte d’un gisement pétrolier dans la cuvette dénommé ‘’Le DELTA de la Cuvette », cette ONG demande plus de transparence et de respect des engagements internationaux », souligne La semaine africaine.

En football, les éliminations en coupes africaines des clubs de l’Etoile du Congo et l’As Otoho font dire à La Semaine africaine, aux Dépêches de Brazzaville et au Patriote que « la mission (est) précocement terminée pour » les représentants du pays sur la scène continentale.

« L’amertume est immense dans les milieux sportifs et à Rabat aux Jeux africains du Maroc, les performances du Congo ne sont pas auss 
meilleures. On retrouve le Congo vers le vingtième rang ».

Divers sujets font la Une des journaux congolais

Les journaux congolais parvenus mardi à APA traitent de divers sujets dont le décès, dimanche dernier à Paris (France), de l’artiste musicien Fernand Mabala.« L’artiste musicien congolais Fernand Mabala, alias +le Grand Moumbafouneur+ est décédé le 4 août à Paris (France) des suites d’une longue maladie », annonce le quotidien Les dépêches de Brazzaville.

Ce dernier rapporte que l’« Auteur-compositeur et interprète des plus grands succès des années 80 au Congo est mort à l’âge de 60 ans ».

Ce même quotidien fait état de l’ouverture, hier à Brazzaville, d’un séminaire consacré à la pré-évaluation du système national de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

« Cette session vise à sensibiliser toutes les parties prenantes nationales à la lutte contre le blanchissement des capitaux, à la nouvelle méthodologie du groupe d’action financière(Gafi) et aux obligations communautaire », explique le quotidien.

Manager Horizon se fait l’écho des revendications des opérateurs économiques congolais qui réclament déjà le paiement de la dette intérieure.

L’opérateur économique, « Jean Paul Matsima réclame ses 32 milliards F.CFA à l’Etat suite à l’accord du gouvernement congolais avec le FMI », informe Manager horizon.

Au moment où le journal La Griffe relaie le cri du cœur des chauffeurs de taxi et bus obligés de payer désormais de débourser 50.000 F.CFA, au lieu de 5000  FCFA, pour se voir délivrer un certificat d’aptitude physique par le ministère de la Santé et de la Population.

« Ces derniers crient à une escroquerie à ciel ouvert du ministre en charge de ce département », écrit ce journal.

La viabilité de la dette de l’Afrique suscite des préoccupations croissantes (BM)

La qualité des politiques publiques et des cadres institutionnels des pays les plus pauvres d’Afrique s’est peu, voire pas du tout, améliorée en moyenne, selon les conclusions de l’Évaluation annuelle 2018 des politiques et institutions nationales (Country Policy and Institutional Assessment ou CPIA) rendue publique, mercredi, par la Banque mondiale.La note CPIA moyenne attribuée aux 38 pays africains remplissant les conditions nécessaires pour bénéficier de l’aide de l’Association internationale de développement (IDA) est restée inchangée en 2018 à 3,1 sur une échelle allant de 0 à 6.

La politique sociale s’est certes améliorée dans certains domaines, mais la gestion macroéconomique s’est détériorée. Le contexte actuel en matière de primauté du droit, de redevabilité et transparence ainsi qu’en ce qui concerne la qualité des administrations publiques est toujours un obstacle à une utilisation efficiente des ressources publiques dans la région, selon la BM.

Le rapport CPIA de cette année sur l’Afrique examine plus attentivement la question de la gestion de la dette. En 2018, en effet, le montant de la dette publique par rapport au PIB a atteint environ 54,9 % du PIB, soit une hausse de 18,5 points de pourcentage depuis 2013. Dans le même temps, la proportion d’obligations libellées en devises dans l’ensemble de la dette extérieure s’est accrue de 10 %, tandis que la proportion de l’endettement envers des créanciers commerciaux et extérieurs au Club de Paris a augmenté de cinq points depuis 2010 et les émissions d’obligations souveraines ont fortement progressé.

« Certains pays africains risquent d’hypothéquer l’avenir de leur population en privilégiant la consommation immédiate », avertit Albert Zeufack, économiste en chef pour l’Afrique à la Banque mondiale.

Selon lui, lorsque les pays consacrent la majeure partie de leurs recettes au service de la dette, une quantité moindre de ressources est disponible pour l’éducation, la santé et d’autres services essentiels pour les habitants. « Le progrès est alors stoppé net dans son élan », conclut-il.

Combinés, la hausse des niveaux d’endettement et le glissement de la dette extérieure vers des sources de financement plus risquées, plus coûteuses et reposant davantage sur le marché ont sensiblement accru la vulnérabilité des pays IDA d’Afrique subsaharienne vis-à-vis de l’endettement.

Le rapport recommande à ces pays d’améliorer leurs capacités et systèmes de gestion de la dette. Cela contribuerait à accroître la transparence et à stabiliser l’économie à long terme.

Avec une note de 4.0, le Rwanda continue d’occuper la première place au classement CPIA tant en Afrique que dans le monde. Dans la région, il est suivi par Cabo Verde (3,8) et le Kenya, le Sénégal et l’Ouganda (tous trois notés 3,7). Le Soudan du Sud reste le pays le plus mal noté (1,5) au classement CPIA.

Les pays fragiles d’Afrique subsaharienne ont légèrement amélioré leurs résultats dans les domaines de l’égalité hommes-femmes, du développement humain et de la stabilité environnementale.

« Traditionnellement, l’amélioration de l’inclusion sociale et de la prestation de services a été un facteur crucial pour que les pays sortent de leur situation de fragilité, donc même quelques modestes pas en avant ont leur importance », estime Gerard Kambou, économiste senior et principal auteur du rapport CPIA.

Le rapport recommande aux pays IDA d’Afrique d’accélérer la réforme de la réglementation de l’activité économique afin de promouvoir le développement du secteur privé et d’améliorer la mobilisation des recettes publiques intérieures en plus de renforcer leur gestion de la dette. En septembre 2019, l’équipe du rapport a l’intention de participer à des échanges de vues dans plusieurs pays africains sur les résultats et recommandations publiés cette année.

Economie, politique au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais parus ce mardi traitent essentiellement de l’accord avec le Fonds monétaire international (FMI), des résultats des Sénatoriales partielles et de la visite de la chanteuse Yvonne Chaka Chaka.Le Patriote indique que, dans le cadre de l’Accord signé avec le Fonds monétaire international (FMI), « le Congo (est) face à son destin ». Ce journal fait savoir que « les gouvernants doivent changer de comportement durant les trois ans du programme pour permettre au pays de rebondir » sur le plan économique.

La Semaine africaine rapporte que le gouvernement congolais s’est engagé, le 18 juillet dernier, « pour la réussite totale du programme signé avec le FMI ». Le journal Les dépêches de Brazzaville souligne que « les autorités congolaises, dont le pays vient de bénéficier d’un arrangement financier avec le FMI au titre de la Facilité Elargie de Crédit, sont appelées à poursuivre les réformes pour parvenir à une croissance inclusive ».

En outre, ce quotidien national annonce que le Parti Congolais du travail (PCT, au pouvoir) a conservé ses quatre sièges au Sénat. Les Sénatoriales partielles se sont déroulées le 21 juillet dernier dans quatre départements : le Pool, la Cuvette, la Cuvette-ouest et la Likouala.

Le journal Les dépêches de Brazzaville se fait aussi l’écho du séjour de la chanteuse Yvonne Chaka Chaka au Congo du 22 au 26 juillet. Engagée dans l’humanitaire, la Sud-africaine fera un plaidoyer auprès du secteur privé afin de renforcer le partenariat en faveur de la promotion des droits de l’enfant au Congo.