Manifestation des expropriés de l’université de Brazzaville et les agents de la poste

Les expropriés du site de l’université Denis Sassou N’Guesso de Kintélé et les agents de la Société des postes et d’épargne du Congo manifestent ce mardi au centre-ville de Brazzaville pour réclamer leurs dusLe ton a été donné par les expropriés du site de l’université Dénis Sassou N’Guesso de Kintélé (30 km au nord de Brazzaville) qui, regroupés en association, se sont retrouvés très tôt ce matin devant le ministère des Finances. Sous l’œil de force de l’ordre, ils ont revendiqué bruyamment les indemnisations promises par le gouvernement, suite à la confiscation de leurs terrains.

« Nous sommes fatigués d’attendre les suites de cette expropriation. Le gouvernement avait promis de le faire aussitôt après l’expropriation mais depuis près de 5 ans rien ne se fait. L’université est en passe de finition et nous sommes toujours là à attendre, nombreux d’entre nous attendent ce paiement pour avoir un chez-soi », a confié à APA, Clément Ngoya.

« Je suis locataire avec près de dix enfants », clame Ossié Fidèle, un ancien fonctionnaire. « Nous sommes, ajoute-t-il, venus au niveau du ministère des finances afin que suite au financement dont vient de bénéficier le pays du Fonds Monétaire International(FMI) que l’on pense à nous, nous avions trop attendu et la raison du non-paiement était que le pays n’avait pas d’argent. Il faut que le gouvernement pense à nous maintenant qu’il a un peu
d’argent ».

« Les agents de la police sont là pour assurer de l’ordre (…)  nous voulons que cela se passe dans la discipline comme ailleurs », a confié à APA un policier.

Pour leur part, les agents de la Société des postes et d’épargne du Congo réclament le départ de leur directeur chargé des ressources humaines, des affaires juridiques et du patrimoine. Ils le qualifient d’ « incompétent », car incapable de payer trois mois de salaire sur les seize qui leur sont dus comme il avait promis.

Le 18 juillet, ces agents avaient promis une grève illimitée, ponctuée d’un sit-in indéterminé. Ces mesures ne sont apparemment payantes et ils sont passés ce matin à l’offensive.

Un accident ferroviaire, sujet dominant dans la presse congolaise

Les journaux congolais parus ce jeudi traitent principalement de l’accident sur une ligne du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO) ayant causé 16 morts et 15 blessés mais aussi des dispositions prises par le Ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation pour lutter contre la fraude durant les examens.Le journal Les dépêches de Brazzaville renseigne que « le gouvernement a ordonné, lors de sa réunion de mercredi, une enquête pour déterminer les causes de l’accident ferroviaire survenu dans la nuit de dimanche à lundi à quelques kilomètres de Pointe-Noire ».

La Semaine africaine indique, pour sa part, que l’accident est dû à la « collision de deux trains du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO) ».

Ce bihebdomadaire ajoute que « vraisemblablement, l’accident serait causé par une mauvaise coordination entre les agents du CFCO », non sans noter que les locomotives sont fortement endommagées et plusieurs wagons sont irrécupérables.

De son côté, Le Patriote informe de l’utilisation « de caméras de surveillance dans les salles d’examen » lors des épreuves écrites du CEPE et du baccalauréat général afin de lutter efficacement contre la tricherie.

En effet, ce journal rapporte que « malgré le bon déroulement du BEPC qui prend fin demain vendredi, le dispositif anti-fraude est monté en puissance avec l’installation de caméras de surveillance dans les salles d’examen ».

La griffe, qui fait un focus sur la fragile situation économique du Congo, se demande si ce pays « est vraiment au pied du mur ? ». De l’avis de ce journal, « le pouvoir n’a plus de solution pour sortir le Congo de la crise ».

Enfin, Le patriote annonce la tenue des Sénatoriales partielles prévues le 21 juillet prochain. Ce journal souligne que le Parti Congolais du travail (PCT, au pouvoir) a déjà désigné ses candidats pour cette joute électorale qui aura lieu dans quatre départements : les deux cuvettes, la Likouala et le Pool.

Congo : le bilan de la collision entre les deux trains passe à 16 morts (gouvernement)

Le bilan du choc entre deux trains qui avait eu lieu lundi à la gare de Patras (511 km au sud de Brazzaville) est passé de 13 à 16 morts, selon un nouveau bilan annoncé par le ministre congolais des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Fidèle Dimou.«Nous regrettons la perte de seize compatriotes, mais nous demandons à la population de ne plus prendre place à bord des trains qui ne sont réservés que pour les marchandises », a indiqué Fidele Dimou qui s’était hier mardi au chevet des blessés.

Après la visite des blessés, il a dirigé une séance de travail avec les responsables des deux sociétés impliquées dans cet accident, le CFCO (Chemin de fer Congo Océan) et Sapro qui exploite le minerai de fer de Mayoko. L’objectif était d’arrêter voir les modalités de l’organisation des obsèques des 16 personnes décédées.

Il a invité ainsi les deux compagnies à mutualiser leurs efforts pour que les victimes soient inhumées dignement et que les blessés reçoivent des soins appropriés.

Fidèle Dimou a en outre annoncé qu’une enquête allait être ouverte pour déterminer les responsabilités de chaque partie  dans cet accident.

Congo : 13 morts dans un choc entre deux trains

Une collision entre un train minéralier et un train de voyageurs survenu très tôt ce lundi à la gare de Patras (511 km au sud de Brazzaville), a fait 13 morts et de nombreux blessés, a appris APA auprès des autorités du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO).« Les victimes sont en majorité des clandestins qui n’ont pas payé leur billets », a indiqué notre source, soulignant que ce bilan provisoire pourrait s’alourdir dans les prochaines heures vu le nombre important de personnes grièvement blessées.

Cet accident sur le CFCO survient sept mois après la reprise du trafic sur cette voie qui a été paralysée pendant deux ans (2016 et 2018), à cause des affrontements entre l’armée et les ex-combattants ninjas dans la région du Pool au sud de Brazzaville.

La dernière catastrophe enregistrée sur le CFCO avait fait officiellement 53 morts en juin 2010.

Coopération et société en vedette dans la presse congolaise

Les quotidiens congolais parvenus jeudi à APA traitent principalement des questions de coopération, dont l’ouverture d’une semaine du Maroc au Congo, les interrogations sur le devenir de la loi sur les partis politiques au Congo et les concertations entre les populations du pool.«Semaine du Maroc : une bonne opportunité d’affaires », écrit le quotidien les dépêches de Brazzaville, soulignant que l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, a lancé le 18 juin à Brazzaville la première édition de cette manifestation marquée lors de sa première journée par une exposition d’objets d’art valorisant la richesse des deux pays.

Sur un autre sujet, le même journal fait écho du partenariat entre les Etats Unis et le Congo dans le domaine de la faune et la flore, rapportant que l’ambassade américaine et le ministère congolais de l’économie forestière ont souligné, lors de la célébration du 25-ème anniversaire du parc national Nouabalé-Ndoki, les efforts de préservation consentis par les deux pays à travers la Wildlife conservation society(WCS).

Par ailleurs, les dépêches de Brazzaville mettent en exergue l’intention des deux pays de consolider ce partenariat.

Pour sa part¸ Le Patriote s’interroge sur ce qu’est devenue la loi sur les partis politiques au Congo et relève que seuls 55 partis politiques sur les 200 recensés étaient conformes après une publication du ministère de l’Intérieur datant de trois ans.

La semaine africaine s’intéresse aux assises de la plateforme départementale du pool tenues du 12 au 13 juin. D’après le journal, elles se sont avéré une véritable palabre au cours de laquelle les fils et filles de cette localité ont échangé sans détour sur leur destin en jetant les bases d’une véritable paix.

Ces assises, renseigne La semaine africaine, se sont tenues en présence des chefs religieux du pool, des représentants du système des Nations unies au Congo et du gouvernement congolais, représenté par le haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants.

25% des Congolais atteints de la drépanocytose (ministère)

Vingt-cinq pour cent des Congolais sont atteints de la drépanocytose, selon les statistiques du ministère congolais de la Santé rendus publiques, mercredi à Brazzaville, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre cette pathologie.Selon le ministère de la santé, « 25% des Congolais sont touchés par la drépanocytose dans sa forme partielle et deux enfants sur cent sont atteints de sa forme totale ».

« Plus de 50 mille personnes (enfants et adultes) vivent sous cette forme totale, très symptomatique avec un risque élevé de mortalité durant la période infantile », a précisé notre source.

 

Congo : 1,3 million d’enfants souffrent de privations (rapport)

Le gouvernement de la République du Congo, dans un rapport publié jeudi à Brazzaville et portant sur la situation des enfants et des adolescents congolais, a informé que 1,3 million d’entre eux souffrent de multiples privations.« 1,3 million d’enfants subissent des privations dans les domaines de la santé, de la nutrition, de l’éducation, de la protection, de l’eau, de l’assainissement, de l’habitat et de l’accès à l’information », renseigne le rapport.

 Cette étude sur la situation des enfants et des adolescents au Congo s’est basée sur l’équité et l’approche dite « par cycle de vie ». Elle met en évidence des vulnérabilités spécifiques à chaque groupe d’âge notamment les enfants de 5 ans, ceux âgés entre 5 à 11 ans et les adolescents.

 Micaela Marques De Sousa, la représentante du Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (Unicef) au Congo a fait savoir que ce rapport « contribue à apporter des réponses utiles pour appuyer le gouvernement dans la mise en œuvre des politiques visant l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) ».

 De son côté, Suze Percy Filippini, la Coordinatrice résidente du système des Nations-Unies au Congo a indiqué que « l’Onu ne ménagera aucun effort pour accompagner les efforts du gouvernement sur la voie de l’accélération de l’atteinte des ODD à travers les plans nationaux qui visent à améliorer les conditions de vie de la population en général et les groupes les plus vulnérables en particulier ».

 Pour sa part, le Premier ministre Clément Mouamba a réaffirmé la volonté de son gouvernement à travailler pour la transformation du Congo. « Je suis convaincu que les planificateurs nationaux sauront prendre en compte cette étude pour faire avancer l’accès aux services sociaux ainsi que l’amélioration de leur qualité pour qu’ils soient adaptés aux bénéficiaires ».

 

Le Congo attribue un permis d’exploitation d’hydrocarbures à une société nigériane

Un contrat de partage de production (CPP) du permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux Sounda a été signé, mardi à Brazzaville, entre le ministère congolais des Hydrocarbures, la société des pétroles du Congo (Snpc) et la société nigériane Pelfaco représentée par son directeur général, Gési Asamaowel.Le permis d’exploitation Sounda, d’une superficie de 134,20 km2 et d’une profondeur d’eau de 500 m est issu de l’ancien permis marin VI, situé dans la zone offshore au large de ville océane de Pointe-Noire.

Selon le directeur de cabinet du ministre congolais des Hydrocarbures, Marcelin Dibou, « la signature de ce contrat est l’aboutissement d’une longue période de discussions et de négociations avec un partenaire dont l’expertise aussi bien technique que financière est internationalement établie ».

Remis à l’Etat congolais en 1998 par la société Eni Congo qui était son détenteur en 1997, ce permis attribué à Pelfaco avait fait l’objet d’une demande de la part de la Snpc qui en avait bénéficié en avril 2015.

Denis Sassou-N’Guesso en visite de quatre jours à Moscou

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, entame ce lundi, une visite officielle de quatre jours en Russie durant laquelle il sera reçu en audience par son homologue, Vladimir Poutine.Prévu au Kremlin, ce  tête à tête est l’un des temps forts de cette visite, souligne le programme officiel non sans ajouter que les deux dirigeants échangeront notamment sur le premier sommet Russie-Afrique, prévu à l’automne 2019.

 Cette audience, note le programme, sera suivie d’une réunion élargie aux délégations des deux chefs d’Etat.

Par ailleurs, le chef de l’Etat congolais s’adressera à la Douma (Parlement russe) le 22 mai 2019 avant de rencontrer les hommes d’affaires russes, à qui il présentera les opportunités
d’investissement qu’offre le Congo.

En hommage aux soldats soviétiques tués durant la grande guerre patriotique (1941-1945), Denis Sassou-N’Guesso déposera une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu, située sous les murs du Kremlin.

A la faveur de cette visite, le Congo et la Russie pourraient signer plusieurs accords de coopération dont celui du gazoduc entre Pointe-Noire et Ouesso. La mise en œuvre de ce projet devrait permettre au Congo d’assurer la disponibilité des produits pétroliers sur tout le territoire national.

Les échanges entre le Congo et la Russie sont passés de 3 milliards de dollars en 2011 à 11,5 milliards de dollars en 2014.

La Russie a, dans le passé, formé plusieurs cadres congolais mais aussi des militaires et policiers qui continuent d’ailleurs à bénéficier de la formation russe.

Plus 3000 jeunes Congolais apprennent le russe, grâce notamment au centre culturel russe de Brazzaville.

Congo : des retraités dénoncent le non-paiement de leurs pensions

Une coordination des associations, forte de près de trente mille retraités de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) du Congo, a, dans un communiqué reçu jeudi à APA, dénoncé ses multiples arriérés de pension au moment où les fonctionnaires perçoivent leur solde.Ainsi, ils s’élèvent contre le fait qu’on ait viré les salaires du mois d’avril des fonctionnaires sans en faire autant pour eux.

« Nous continuons à croupir dans la misère (…), nous ne pouvons pas accepter qu’on ne nous paye pas nos pensions », a confié à APA  Henri Bossenga, un des responsables de la coordination.

Très  remonté contre le Trésor congolais, il a martelé : « Nous sommes en 2019 et la CRF peine à payer les pensions de 2018 ».

Les retraités de la CRF cumulent dix-huit à dix-neuf mois d’arriérés de pensions, une situation que les autorités expliquent par les difficultés  économiques du Congo.

Le Congo dément les ONG fustigeant sa gouvernance forestière

Le gouvernement congolais, dans une déclaration rendue publique mercredi soir à Brazzaville, a rejeté en bloc les «attaques répétées de certaines ONG contre» sa «gouvernance forestière» , arguant que le but recherché par ces dernières est de «jeter le discrédit» sur le travail qu’il abat pour gérer les ressources du pays.Dans cette déclaration lue par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Lézin Moungalla, l’Etat congolais s’en prend d’abord à l’ONG « Environnemental Ivestigation Agency » qui, dans un document publié sous le titre « Commerce toxique : la criminalité forestière au Gabon et en république du Congo » indique avoir mené, entre 2013 et 2016, une enquête qui met en cause l’exploitation forestière au Congo et au Gabon.

Le gouvernement congolais jette le doute sur la matérialité et le sérieux des accusations péremptoires de l’ONG EIA, en soutenant que celle-ci attribue au Congo et au Gabon une superficie de 60% de la superficie des forêts du Bassin du Congo alors que les deux pays n’en détiennent que 20%.

A l’endroit de cette ONG qui qualifie de « laxistes et de moralité douteuse » les administrations en charge de réguler l’exploitation forestière au Congo, le gouvernement précise que « l’exploitation des ressources forestières au Congo n’est autorisée qu’au terme d’une procédure d’appel d’offres conformément à la loi n°16-2000 du 20 novembre portant code forestier au Congo ».

« La législation congolaise (…) oblige les exploitants à transformer sur place 85% de la production, le reliquat de 15% étant voué à l’exportation », ajoute le document.

A l’ONG GREENPEACE Afrique qui exige du gouvernement congolais l’annulation de toutes les activités industrielles en cours et à venir affectant les tourbières de la Cuvette centrale, le gouvernement rétorque que « Le Bassin du Congo est le deuxième poumon écologique de la planète. Cette évidence oblige tout le monde, y compris ces ONG, à aborder ces questions avec responsabilité et sans démagogie ».

Le gouvernement rassure, par ailleurs, ses partenaires techniques et financiers que : « le Congo gère ses ressources naturelles de manière responsable (…), il a entrepris des efforts importants en matière d’aménagement forestier et de certification forestière. Il fait incontestablement partie des pionniers en matière de gestion durable des forêts ainsi que de la protection de la biodiversité ».

« Le gouvernement congolais, note le communiqué, n’a pas attendu les leçons que veut lui donner GREENPEACE Afrique pour mener (…) une politique volontariste combinant recherche de croissance économique et développement durable ».

Le président de la BAD attendu vendredi à Brazzaville

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), le Nigérian Akinwumi Adesina, est attendu vendredi à Brazzaville pour une visite de travail de deux jours durant laquelle il sera notamment reçu en en audience par le président Denis Sassou N’Guesso, et par le Premier ministre, Clément Mouamba.Selon un communiqué de l’institution financière reçu à APA, M. Adesina évoquera avec les autorités congolaises le partenariat de la BAD avec leur pays dans plusieurs domaines, notamment l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et  les transports.

Akinwumi Adesina aura également des entretiens avec les opérateurs économiques locaux et les partenaires au développement, ajoute le communiqué.

Les engagements du groupe de la BAD en faveur du Congo, renseigne le communiqué, sont estimés à quelque 280 millions de dollars, soit plus de 164 milliards de francs CFA en dons, prêts au secteur public et appui institutionnel.

Ce financement est supporté par les ressources de l’institution panafricaine à hauteur de 7,6% et de 92,4% par le Fonds africain de développement.

Selon le communique, cette visite dans la capitale congolaise du président de la BAD est la première étape d’une tournée qui le conduira respectivement au Tchad, au Cameroun, au Gabon, en Guinée équatoriale, en Centrafrique et en République démocratique du Congo.

Lancement du recensement général des entreprises au Congo

Une opération de recensement général des entreprises du Congo a été lancée, vendredi à Brazzaville, en vue de permettre à l’Etat de disposer d’une base de données mises sur les sociétés évoluant dans le pays.Selon la ministre du Plan et de la Statistique, Olga Ghislaine Ebouka Babakas, « cette investigation statistique, longue et coûteuse, la première du genre, consiste à recueillir des informations de toutes les unités économiques sur l’ensemble du territoire. Elle produira un système intégré de statistiques d’entreprises ».

« Il s’agit, a-t-elle expliqué, d’un répertoire de référence devant servir de base de sondage aux enquêtes d’entreprises, permettant ainsi d’actualiser et d’élaborer les indicateurs structurels et conjoncturels pour une meilleure prise de décision ».

 Le recensement vise aussi à identifier les branches d’activités porteuses de l’économie, à suivre et à évaluer les mesures d’accompagnement de l’entrepreneuriat sur les incitations économiques, les zones économiques, pour promouvoir la diversification de l’économie.

Les pouvoirs publics pourront à terme mieux orienter les politiques de promotion des entreprises. Pour leur part, les opérateurs économiques sauront guider leurs décisions d’investissements et d’identification des partenaires.

Cette opération concerne les unités économiques exerçant dans un local ou site aménagé, tenant ou non une comptabilité quelle que soit leur taille (boutique, salon de coiffure, atelier de couture, garage auto et moto, dépôt de planches, etc.), les établissements publics exerçant une activité marchande, les coopératives, les groupements d’intérêt économique ainsi que les associations qui exercent formellement une activité.

C’est depuis 2016 que l’Institut national de la statistique avait commencé, dans le cadre de ses activités ponctuelles, les travaux préparatoires à ce recensement, à travers l’élaboration des documents méthodologiques et des outils de collecte des données.

Cette opération  se réalise grâce à l’appui de la Banque mondiale à travers le Projet de renforcement des capacités en statistique.

Le gouvernement congolais invité à stopper « la spirale de son endettement »

La coalition congolaise « Publiez ce que vous payez-Congo », une ONG de veille sur la défense des droits économiques des Congolais, a dans une note dont APA a eu copie jeudi, appelé le gouvernement à « stopper la spirale de l’endettement du Congo », l’invitant notamment à privilégier « des solutions urgentes de nature à assainir les finances ».Dans la note, « Publiez ce que vous payez-Congo » estime qu’il « est urgent pour le gouvernement congolais de prévenir et de mettre un terme au cycle actuel d’endettement ».

Pour cette coalition, « le gouvernement gagnerait (…) à se préoccuper des solutions urgentes de nature à assainir les finances et de s’assurer que la situation financière actuelle ne soit pas aggravée par un endettement supplémentaire ». Selon elle, cela ne garantirait pas « l’accès à l’électricité et à la réduction du chômage de masse ».

Par ailleurs, ladite organisation se dit préoccupée par la signature de nouveaux accords de prêt avec le gouvernement chinois. Ils concernent notamment l’accord visant à renforcer la capacité énergétique de la centrale électrique d’Imboulou (nord de Brazzaville), la construction de la centrale électrique de Sounda d’une capacité de près de 1000 MW (département du kouilou au sud du Congo), ainsi que le projet de la construction d’une zone économique.

Devant ces faits, cette coalition demande au gouvernement congolais « d’améliorer et de renforcer la transparence sur les négociations en cours entre la Chine et le Congo en vue du rééchelonnement de la dette, en ce qui concerne notamment la nature des concessions accordées par les deux parties. »

« Publiez ce que vous payez-Congo » invite également le gouvernement congolais à la publication des préfinancements pétroliers opérés ces dernières années avec, Glencore, Gunvor etc.

L’ONG justifie ces exigences par les désagréments des précédents accords signés avec la partie chinoise, notamment l’accord portant sur le partenariat stratégique entre la Chine et le Congo en 2000.

Congo : le Sénat exhorte le gouvernement à résoudre les problèmes sociaux

Le Sénat, chambre haute du parlement congolais, a lors d’une rencontre avec le gouvernement, demandé à ce dernier de consolider la paix en trouvant des solutions aux problèmes sociaux qui secouent actuellement ce pays de l’Afrique centrale.Durant la rencontre qui a eu lieu mercredi à Brazzaville,  le président du Sénat, Pierre Ngollo, et ses collaborateurs, ont face à la délégation gouvernementale, conduite par le Premier ministre, Clément Mouambar, soulevé plusieurs questions liées notamment à la grève des anciens travailleurs de l’ex-ONPT (Office national des postes et télécommunications) qui réclament le paiement de leurs pensions de retraite, à la grogne à l’Université Marien-Ngouabi et au mouvement de protestation contre la cherté des tarifs des péages sur l’axe Brazzaville-Pointe-Noire.

A l’issue de la réunion, ls sénateurs et le gouvernement ont conclu que les prix des péages sont « anormaux » et impactent négativement toute l’économie du pays, notamment le panier de la ménagère.

Pour les anciens travailleurs de l’ex-ONPT, les deux parties ont soutenu qu’au nom de la solidarité nationale, ils doivent bénéficier de leurs pensions de retraite.

A propos de la grogne à l’Université Marien-Ngouabi, le Sénat a demandé au gouvernement d’anticiper sur cette question afin d’apaiser le climat social.

Economie et diplomatie au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais de ce jeudi traitent essentiellement du soutien au Congo par la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) pour les projets d’infrastructures sanitaires et de la menace d’expulsion de 75 étudiants congolais en formation à La Havane (Cuba).« Infrastructures sanitaires : la BDEAC accorde 18 milliards F CFA au Congo pour deux importants projets », informe le journal Les Dépêches de Brazzaville. Le quotidien national indique qu’ « à l’issue de son récent Conseil d’administration, tenu à Malabo (Guinée équatoriale), la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a admis de créditer 12 milliards F CFA pour le CHU-Brazzaville et 6 milliards F CFA en faveur de l’usine d’emballage des produits pharmaceutiques à Ollombo ».

Le journal Les Dépêches de Brazzaville souligne que « l’appui financier de la BDEAC vient à point nommé pour le CHU-Brazzaville en pleine restructuration ».

Pour sa part, Le Patriote annonce un « chambardement dans l’opposition congolaise ». Selon ce journal, « des jeunes leaders des différentes franges de l’opposition s’apprêtent à quitter les vieux pour créer un nouveau mouvement politique qui se veut sain, décomplexé et adapté au combat et aux évolutions politiques actuelles ».

La semaine africaine s’intéresse au mouvement d’humeur des étudiants congolais en formation à La Havane (Cuba) pour réclamer le paiement de leurs bourses. Ce journal indique qu’« une délégation congolaise conduite par Jean Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, s’est rendue à Cuba le 15 avril dernier, pour faire le point sur la situation ».

Les étudiants congolais à Cuba ont manifesté leur colère le 8 avril dernier. Ainsi, la semaine africaine renseigne que « Jean Claude Gakosso a présenté les excuses officielles du Congo à Cuba ». Mais ce pays n’a pas caché son désagrément et a exigé des sanctions contre les fauteurs de troubles », ajoute ce journal.

De son côté, Le Patriote a publié une liste de près de 75 étudiants congolais en formation à Cuba considérés comme les meneurs de ce mouvement et menacés d’expulsion.

« 75 étudiants congolais en formation à Cuba, meneurs présumés des mouvements ayant secoué différents établissements universitaires à Cuba courent le risque d’être rapatriés. Cette mesure lourde de conséquences, aussi bien pour les familles que pour le pays, serait actuellement en discussion entre les autorités congolaises et cubaines », précise ce journal.

Un mort et des maisons inondées, suite à une forte pluie à Brazzaville

Une pluie diluvienne s’est abattue ce week-end sur Brazzaville, faisant un mort et plusieurs maisons inondées dans le quartier « La Base », situé au septième arrondissement de la capitale congolaise.La victime, une sexagénaire dénommée Maman Henriette NGang, marchait sur un pont en bois pour rentrer à son domicile quand elle a été surprise par une forte pluie, samedi soir.  Ayant glissé, elle a perdu l’équilibre et est tombée dans une mare de boue surplombée par le pont, a confié à APA un habitant du quartier.

D’après un autre témoignage, ce sont les incessants aboiements  d’un chien qui ont suscité la curiosité des riverains du pont et permis la découverte du cops sans vie de la vieille femme, engluée dans la boue.

La dépouille mortelle a été déposée à la morgue par les services de la mairie de cet arrondissement. Par ailleurs, plusieurs maisons bordant les ruelles de cette zone du quartier ont été englouties par la boue, obligeant les sinistrés à s’abriter momentanément chez des voisins.

Ces sinistres, affectant à chaque pluie les quartiers de ce septième arrondissement, ne sont pas nouveaux dans cette localité dont le maire dit toujours attendre les financements de l’Etat pour y faire face.

Suite à ce drame, le gouvernement a annoncé la mise en place d’une commission chargée de faire face aux érosions dans les grandes villes du pays, notamment Brazzaville et Pointe-Noire.

Brazzaville accueille en juillet une conférence internationale sur le Vih/Sida

Une conférence internationale sur le Vih/Sida se tiendra du 8 au 9 juillet 2019 à Brazzaville, a appris APA auprès de ses organisateurs.Cette rencontre, selon le président du Parlement panafricain, Roger Nkodo Dang en visite au Congo, réunira les présidents des parlements  d’Afrique, les ministres de la Santé et des Finances, les partenaires impliqués dans le financement de la santé et la lutte  contre le Vih/sida et les experts de l’Onu-Sida en vue de chercher les  financements pour faire face à cette pandémie.

« Les participants vont pendant deux jours réfléchir sur les nouvelles stratégies de financement de la santé en Afrique à l’horizon 2020, mais aussi sur la sempiternelle question du Vih/Sida qui continue de tuer des millions d’Africains », a expliqué vendredi soir à la presse, le président du Parlement panafricain, Roger Nkodo Dang.

A son avis, « le plus souvent, la santé des Africains est financé de l’extérieur, mais à travers cette conférence, nous voulons trouver de sources de financements internes, innovantes et pérennes pour que les Africains puissent se soigner » eux-mêmes.

N’Guesso préconise un gouvernement d’union nationale en RDC

Le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), a appelé à la formation d’un gouvernement d’union nationale en République démocratique du Congo, pays en proie à une forte contestation des résultats issus des élections du 23 décembre 2018.« Le président en exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs note avec une vive préoccupation, qu’après la publication des résultats des autres élections (législatives, nationales et provinciales), l’expression de nombreuses contestations de nature à compromettre les efforts fournis », affirme le président N’Guesso dans un communiqué publié ce lundi, après concertation avec ses homologues de la Communauté des Etats de l’Afrique Australe (SADC, sigle anglais)

Ainsi avec ses pairs, Denis Sassou N’Guesso « encourage toutes les parties à s’engager dans un processus politique susceptible d’améliorer la confiance des uns envers les autres, de bâtir des passerelles en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale et de renforcer les institutions démocratiques. »

Par ailleurs, le président en exercice de la CIRGL « exhorte les autorités de la RDC à apporter plus d’éclairage sur tous les éléments pouvant jeter le discrédit sur le processus électoral ». Pour ce faire, il suggère aux structures compétentes d’envisager « le décompte des voix afin de garantir la transparence des résultats et de fournir l’assurance nécessaire aux gagnants et aux perdants ».

L’intérêt supérieur de la RDC prime en ce moment crucial de son histoire, indique Sassou N’Guessi, réitérant la disponibilité de la CIRGL à soutenir tous les efforts de paix et de cohésion nationale dans ce pays.

Le 11 janvier dernier, au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle en RDC, le président en exercice de la CIGL avait pris note de la victoire de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Ainsi, il avait invité les parties prenantes à cette élection à observer les procédures et voies de recours légales, en vigueur en matière électorale en RDC, dans le souci de préserver la paix, la sécurité et la stabilité.

Denis Sassou-N’Guesso au sommet Chine-Afrique de Beijing

Le chef de l’Etat Congolais, Denis Sassou N’Guesso va prendre part aux côtés de ses pairs africains au forum de coopération Chine-Afrique qui se tiendra les 3 et 4 septembre 2018, ont annoncé samedi les services de la communication de la présidence congolaise.Denis Sassou N’Guesso  qui a quitté Brazzaville le 30 août a fait escale en Arabie Saoudite  et poursuit actuellement son voyage vers la Chine pour ce sommet Chine-Afrique où il joindra sa voix à celles d’autres hautes personnalités africaines attendues dans la capitale chinoise pour revisiter la coopération sino-africaine.

Près 54  délégations gouvernementales africaines représentées par les Chef d’Etat et de gouvernement  prendront part sont  à ce forum qui se tient sous le thème :  »Construire une Communauté de destin chine-Afrique encore plus solide ». Il sera rehaussé de la présence du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de l’Union africaine et 26 autres organisations africaines et internationales.

 Il sera une occasion pour les dirigeants chinois et africains de réfléchir sur les perspectives de leur coopération et de renforcer des liens entre les deux continents.

Outre la participation à ce sommet, Sassou N’Guesso, entamera une visite d’Etat, à partir du 5 septembre, la troisième du genre en moins de six ans (2014, 2016 et 2018) auprès de son homologue chinois, Xi Jinping.

Une visite d’Etat qui permettra au président congolais de  participer également à un autre forum sur les investissements chinois en Afrique.

Le DG de l’OMS prêt à renforcer la bonne gouvernance sanitaire au Congo

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est engagé, vendredi à Brazzaville, à renforcer la bonne gouvernance et le leadership en matière de santé en République du Congo.Le directeur général de l’OMS qui s’exprimait au sortir d’une  rencontre avec quelques membres du gouvernement congolais sous la houlette du vice Premier ministre congolais, Firmin Ayessa, a insisté sur la nécessité d’avoir « une bonne gestion des ressources humaines de la santé au double plan qualitatif et quantitatif ».

Parlant du cas congolais, il a mis l’accent sur une bonne formation du personnel sanitaire.

Par ailleurs, Dr Ghebreyesus a eu des entretiens avec la première Dame du Congo, Antoinette Sassou N’guesso, présidente de la Fondation Congo Assistance.

Le directeur général de l’OMS qui achève ce vendredi un séjour de 72h au Congo a en outre fait un don de matériel de santé au centre drépanocytaire qui porte le nom de la première Dame congolaise et à une autre structure de santé publique.

De nationalité éthiopienne et ancien ministre de la Santé et des Affaires étrangères, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a été élu directeur général de l’OMS en mai 2017.

Il est le deuxième dirigeant de l’OMS à visiter le Congo après Margaret Chan en 2006.

60 milliards de la BDEAC pour des projets au Cameroun et Guinée équatoriale

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a approuvée un financement de près de 60 milliards FCFA destiné à la réalisation de projets à caractère socio-économique au Cameroun et en Guinée équatoriale, annonce l’institution bancaire dans un communiqué reçu samedi à APA.Ce financement a été approuvé lors du Conseil d’administration de la BDEAC tenu le 28 juin à Brazzaville, souligne le communiqué avant de faire cette précision : « De ces 60 milliards F.CFA, environ 57 milliards FCFA reviendront au Cameroun qui mettra en œuvre des projets de construction des routes intégrateurs et un projet d’exploitation industrielle du cacao »

« Un peu plus de 3 milliards FCFA reviendront à la Guinée Equatoriale pour le financement des projets dans le secteur de l’éducation et celui de l’agro industriel », ajoute le communiqué.

« Ce financement, souligne-t-il, sera décaissé dès que ces pays auront réuni les conditions exigées par la BDEAC pour ce type de financement des projet».

Dirigée par l’Equato-guinéen Fortunato Ofa Mbo Nchama, la BDEAC est un instrument de développement économique qui couvre les six pays membres de la CEMAC : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad.

Le Congo devient membre de l’Opep

La candidature du Congo à l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (Opep) a été adoptée, le 22 juin 2018 à Vienne(Autriche), lors de la réunion des ministres des pays membres cette organisation.Ainsi, le Congo devient-il le 15ème pays membre de cette organisation, le septième pays en Afrique et le troisième pays en Afrique Centrale, après le Gabon (1975) et l’Angola(2007).

Ce statut de membre à part entière de l’Opep permettra au Congo de participer aux négociations non seulement des prix, mais aussi du quota de l’or noir au plan international.

D’après les projections du ministère des Hydrocarbures, la production pétrolière du Congo pourrait dépasser les 350.000 barils/jour, boostée par le gisement Moyo-Nord qui produit près de 140.000 barils/jour et Banga Koyo avec 50.000 barils/Jour.

Les importations pétrolières, selon les statistiques du même ministère, couvrent 95% des importations totales du Congo, avec une contribution de près de 85% à l’économie congolaise.

Les autres membres de l’Opep, créée en 1960, sont : Emirats arabes unis, Iran, Koweït, Qatar, Irak, Arabie saoudite, Libye, Venezuela, Equateur, Gabon, Algérie, Nigéria, Angola, Guinée équatoriale.

Réforme des sociétés d’eau et d’électricité, médias, gouvernance forestière à la Une au Congo

La dissolution des sociétés nationales d’électricité (SNE) et de distribution d’eau (SNDE), l’interpellation faite par le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) aux journalistes sur leurs responsabilités et le recouvrement forcé des taxes prévu par l’administration forestière, sont les sujets à la Une des journaux de ce lundi à Brazzaville.« Réforme de la SNE et SNDE : des lois légitimeront bientôt la dissolution », titre l’hebdomadaire Le Patriote qui relève que « le gouvernement a pris, lors du Conseil des ministres du 2 février
dernier, deux projets de loi portant dissolution des deux entreprises, une dissolution qui sera actée par une loi adoptée par le parlement ». 

Et ce confrère de souligner que « depuis que l’on glose sur la réforme de ces deux sociétés, cette fois-ci le gouvernement est allé au bout de ses idées ».

Quant à l’hebdomadaire Epanza Makita, il titre : « la mauvaise gestion à la SNE et la SNDE : la colère de Sassou N’Guesso ».

Sans commentaire, Epandza Makita publie les deux projets de loi portant dissolution de ces deux sociétés qui stipulent que : « ces deux sociétés se caractérisaient par une situation de quasi faillite, n’eussent été les subventions de l’Etat avec comme conséquence la détérioration de leurs relations avec les clients et usagers respectifs, au point de les rendre exécrables. »

Sur le même sujet le quotidien Les Dépêches de Brazzaville écrit que : « Le gouvernement a décidé de la dissolution de la SNE et de la SNDE » et de préciser qu’« en lieu et place seront créées la société de transport de l’électricité et la société de patrimoine du secteur de l’eau ».

Ce quotidien souligne que « cette décision du gouvernement prise lors de son Conseil des ministres de vendredi dernier, est justifiée par sa volonté d’améliorer la qualité des services dans la fourniture
d’eau et d’électricité dans le pays. »

« Le Patriote tout comme Les Dépêches de Brazzaville, se penchent sur les médias avec l’interpellation des journalistes sur leurs responsabilités par le président du Conseil supérieur de la liberté de Communication (CSLC), Philippe Mvouo.

Le Patriote reprend ainsi à son compte l’invite du président du CSLC aux journalistes afin qu’ils fassent bon usage des réseaux sociaux au lieu de mettre à la disposition du public des fausses nouvelles qui ne  laissent pas à ce public le temps de réflexion pour distinguer le vrai du faux. »

Les Dépêches de Brazzaville fait remarquer que « le président du CSLC a fustigé, au cours d’une communication vendredi, la reprise « sans vérification » d’informations diffusées sur les réseaux sociaux par certains journaux de la place, en les invitant à reprendre les articles des agences de presse formelles et au respect des règles éthiques et déontologique du métier de journaliste. »

Ce quotidien met en exergue dans ses colonnes, la gouvernance forestière et écrit que «l’administration forestière a pris l’option de recourir au recouvrement forcé des taxes auprès des sociétés. Elle espère par ce procédé, maximiser ses recettes estimées à 17,4 milliards FCFA en 2017.

Pour sa part le bi-hebdomdaire La Semaine Africaine se penche sur le manque de kérosène et titre : « Pénurie de kérosène à Brazzaville et Pointe-Noire, des zones d’ombre ? » et écrit que « pendant près de deux semaines, le trafic aérien au départ des deux plus grands aéroports du pays Maya-Maya à Brazzaville et Antonio Agostino Neto à Pointe-Noire, a été perturbé à cause de la pénurie de carburant de type  »Jet A », dans ces aéroports selon un communiqué du gouvernement.

Cette version est contredite par certains qui pensent (citant une source proche de la Banque centrale) que cette pénurie est causée au Congo par des difficultés de couverture en devises des opérations d’importation.