Après l’exécution de son vice-consul : l’Algérie sortira t’elle de ses gonds ?

Dans la crise malienne, l‘Algérie a exclu toute éventualité d‘intervenir militairement au nord. Malgré ses grands moyens pour combattre les islamistes, elle a préféré, pour des raisons inavouées, garder profil bas. Les derniers développements au Mali pourrait bien la contrarier. Aujourd’hui le grand voisin malien doit être gêné aux entournures après l’élimination physique de son vice-consul, Tahar Touati par le Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest(MUJAO) et la requête du président malien de la Transition Dioncounda Traoré pour une intervention militaire de la Cédéao en vue de libérer les régions du nord. Faut il enfin se résoudre à  intervenir militairement ou rester fidèle à  l’option du dialogue pour ne pas paraà®tre versatile ? Tel est le dilemme devant lequel se trouve désormais le pays de Bouteflika. Silence radio Pour l’instant C’’est le silence radio, aucun commentaire officiel sur l’assassinat du diplomate. Les Algériens sont dans l’expectative de la confirmation de la nouvelle par les autorités. Cet assassinat d’une haute personnalité constitue sans doute un casus-belli aux yeux du régime algérien qui pourrait en guise de mesures de rétorsion, engager une offensive militaire contre les « fous de Dieu« . Effet, l’Algérie doit aujourd’hui comprendre qu’elle ne peut rester de marbre devant un conflit à  ses frontières sans en essuyer les éclaboussures. Avec ses moyens matériels et humains non négligeables, le pays doit se poser en acteur majeur dans la lutte contre le terrorisme. l’engagement algérien est d’autant plus nécessaire que tel un cancer, le terrorisme étend ses métastases dans tout dans le Sahel. La position algérienne a aussi été perçue par beaucoup de Maliens comme un manque de reconnaissance d’un pays que le Mali a aidé dans sa lutte de libération entre (1954-1962). A l’époque, la région de Gao servait de base à  des militants du Front de Libération nationale(FLN) dont l’actuel président algérien Abdel Aziz Bouteflika.

Coopération Mali/ Côte D’ivoire : Un bel exemple pour les juristes

Diffusion du droit: un objectif commun l’association TICS crée à  l’initiative de Me Mamadou Ismaà«l Konaté il y’a 2 ans est une association qui a pour objectif de contribuer à  une meilleure diffusion du droit et une bonne distribution de la justice au Mali. Depuis sa création, TCIS entreprend des actions efficaces, visant à  promouvoir en République du Mali et dans d’autres contrées, le droit de l’entreprise et des affaires et la bonne pratique des affaires. Ces actions sont menées à  travers la formation, la diffusion et l’information pour le grand public des justiciables et des professionnels du droit. De même, le Réseau francophone a pour objectif de donner à  ses membres un cadre de concertation et d’échanges leur permettant d’harmoniser leurs vues sur les problèmes d’intérêt commun relatifs à  la diffusion du droit ; œuvrer à  la création des structures appropriées de gestion et de diffusion du droit dans les Etats francophones o๠elles n’existent pas encore; contribuer au renforcement des capacités des structures existantes dans les différents Etats. Du matériel informatique de valeur Ce lot de matériel d’une valeur de 1 605 730 FCFA est composé d’un micro-ordinateur de bureau HP DX 2400, d’un logiciel Microsoft office 2007 professionnel, d’une imprimante Laser HP Laserjet 2015, d’un scanner HP etC’… Le décor de la cérémonie a été planté par le secrétaire permanent du TICS, Oumar Keita. Vision partagée Au regard des objectifs communs des deux associations de juristes, le président Brou Kouakou N’Guessan a rendu visite au siège de l’Association. Une visite qui lui a fait voir le manque de matériel informatique pour la diffusion du droit: «Â Le réseau francophone a le même objectif que le TICS de droit, celui de diffuser l’information relative au droit, et C’’est à  travers la télévision malienne que J’ai su l’existence de cette association. Après une visite de courtoisie, J’ai constaté qu’il manquait du matériel d’informatique de haut débit. C’’est dans ce cadre que nous avons mis à  la disposition de Tics, ces outils pour renforcer leurs capacités et nos liens de coopération ». Le récipiendaire, Me Mamadou Ismaà«l Konaté, président de l’association a exprimé sa joie et la marque de considération faite à  son association par le réseau Francophone africain : «Â Du fond du C’œur, je vous remercie au nom des membres de l’association pour ce geste symbolique». Après la remise des dons, les deux présidents ont procédé à  la signature d’un document attestant leur coopération. Un cocktail a mis fin à  la cérémonie.