Kettly Noël, déesse de la danse contemporaine

La danse depuis l’enfance Kettly fait son premier spectacle de danse à  l’âge de 12 ans. Mais déjà  à  7 ans, elle dansait dans les écoles primaires lors des concours. Elle commence réellement à  vivre de son métier de danseuse, à  18 ans. Elle n’a aucune contrainte parentale. Sa mère lui disait Elle est la fille unique de sa mère mais, a des demi-frères et sœurs. Elle est la seule artiste de sa famille. En 1990, elle obtient son diplôme en Science Eco à  l’université de Port au prince (Haà¯ti). Elle a suivi des cours de danse à  Haà¯ti, avec des particuliers, puisqu’à  l’époque, il n’y avait pas d’école de danse. Elle s’exile ensuite en France o๠elle se mariera et de ce mariage, naitra une petite fille. A paris, elle prendra des cours dans un centre de danse pour parfaire son art. Ketly suivra des stages de formations avec des chorégraphes français et des artistes aussi. Elle bosse un moment avec les Touré Kounda. Retour aux sources Elle fera aussi du théâtre, du cinéma, combiné à  la danse. Elle réalise son premier film avec l’acteur américain Léonardo Dicaprio, intitulé ‘Rimbo Verlaine’. Le film sera tourné en 1994 à  Djibouti. Elle joue le rôle d’une somalienne qui sera la femme de rimbo. Celui-ci homosexuel, connaitra le grand amour avec cette belle africaine qui lui fera oublier son homosexualité. L’Afrique, berceau de l’humanité Kettly reviendra deux ans plus tard sur la terre de ses ancêtres. Elle passe quelques temps au Bénin ou elle travaillera avec la chanteuse béninoise Angélique Kidjo et le camerounais Manu Dibango. Elle réalisera deux clips d’Angélique avant de repartir en France. En 2000, Kettly revient en Afrique mais cette fois-ci, avec son mari et sa fille pour une mission de travail qui durera quelques années. A la fin de sa mission, le compagnon de Kettly retourne sans elle parce qu’elle tombe amoureuse du pays. Elle ne peut se détacher du Mali o๠elle ouvre son école de danse contemporaine ‘séko donko’. Le festival ‘Dense Bamako danse Après la création de son école, Kettly initie le festival de danse contemporaine ‘Dense Bamako danse’. Il se tient tous les ans à  travers les espaces culturels de la cité des trois caà¯mans : Le centre culturel français, l’espace séko donko et le stade omnisport de lafiabougou (un quartier de Bamako). Ce festival représente pour Kettly, un espace de diffusion, de rencontre entre les professionnels du métier, et sert de lieu de développement et de brassage de liens. Elle précise avoir initié ce festival, afin de compléter les objectifs du séko donko. Ces objectifs étant de promouvoir l’écriture artistique et culturelle africaine. C’’est la vitrine de représentation de tout le travail qui est fait dans l’ombre au sein de l’école. Il permet de donner la chance aux autres, de montrer leurs talents au plus grand nombre. A ce festival le public a pu apprécier une quinzaine de spectacles de jeunes chorégraphes Maliens et Africains. Ketly déplore pour cette 6è édition, le faible taux de participation du public comparé aux années précédentes. Le festival ‘Dense l’Afrique danse’ à  Bamako l’an prochain ] Pour la première fois depuis sa création, Bamako accueillera l’évènement le plus prestigieux, de la danse contemporaine, (b les rencontres chorégraphiques de l’Afrique et de l’Océan indien dénommé ‘Danse l’Afrique danse’. Ketly affirme avec fierté que le nom, est inspiré de son festival ‘Dense Bamako danse’. Lors de la première édition en 2003 à  Madagascar, Ketly a décroché deux prix. Celui de meilleur chorégraphe de l’année et le prix découverte RFI. Elle fera d’ailleurs des tournées et des créations artistiques pendant deux ans avec RFI. Ketly est la directrice artistique du festival qui coà¯ncidera avec le Cinquantenaire de l’accession du Mali à  l’indépendance. Le festival est successivement passé à  Madagascar, à  Luanda, en France, et l’année dernière en Tunisie. Toute l’Afrique sera projetée sur scène et toutes les créations contemporaines africaines vibreront dans la capitale malienne dans un an.