Kidal : Nouvelle attaque terroriste sur les Casques bleus

L’attaque a fait sept blessés , quatre ayant eu des blessures légères et trois autres, souffrant de fractures, seront transportés à  l’hôpital de la MINUSMA à  Gao. La zone o๠l’explosion a eu lieu à  été immédiatement sécurisée et une investigation par des experts de la MINUSMA sur la nature de l’explosif utilisé est en cours. La MINUSMA, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux soldats blessés, condamne avec vigueur cette ignoble attaque terroriste sur les Casques bleus, qui sont venus au Mali dans le seul but d’apporter assistance aux autorités et au peuple maliens. La MINUSMA réitère son appel aux acteurs présents sur le terrain impliqués dans le processus de paix en cours de se conformer à  l’engagement qu’ils ont pris en septembre 2014 à  Alger de prévenir les attaques sur les casques bleus. La MINUSMA lance encore une fois un appel pour que les responsables de ces crimes soient identifiés et répondent de leurs actes devant la justice.

Mali : un premier contingent de 570 soldats formés par l’Union européenne

Mardi matin, un premier contingent de 570 soldats maliens ont quitté Bamako pour Koulikoro, à  59 km au nord-est, une ville qui abrite un centre de formation militaire, pour y suivre une formation dispensée par des instructeurs militaires de l’Union européenne. C’est là  qu’ils seront formés pendant dix semaines par une centaine d’instructeurs venant de sept pays (France, Royaume-Uni, Suède, Finlande, Lituanie, Luxembourg et Irlande), a précisé le lieutenant-colonel français Philippe de Cussac, porte-parole de la mission de formation de l’UE (EUTM) . « Dans un premier temps, on aura une formation généraliste, ensuite, il y aura une formation de spécialisation, en télécommunications, artillerie, génie », selon le lieutenant-colonel de Cussac qui a ajouté que « des forces spéciales, des tireurs d’élite » seront également formés. Le but de l’EUTM est de former et entraà®ner près de 3 000 soldats, qui se succèderont en quatre vagues sur quinze mois à  Koulikoro. Cette opération débute alors que la France prépare le désengagement partiel de ses 4 000 soldats déployés dans le pays et que l’ONU finalise le lancement d’une mission de maintien de la paix qui sera composée de quelque 11 000 hommes. MISSION DE RECONSTRUCTION A terme, la mission de « reconstruction » de l’armée du Mali de l’UE comprendra 550 militaires européens, dont l’objectif est de professionnaliser les soldats maliens pour qu’ils soient capables de résister aux attaques des groupes djihadistes. Ces derniers, qui ont occupé pendant neuf mois le nord du Mali après en avoir chassé les rebelles touaregs qui avaient lancé l’offensive en janvier 2012, en ont été partiellement chassés par les soldats français qui, en soutien à  l’armée malienne et d’autres pays africains, est intervenue dès le 11 janvier pour empêcher une avancée des islamistes vers le Sud. Mais d’importantes poches de résistance islamistes demeurent dans plusieurs régions du nord du Mali : massif des Ifoghas, Gao et Tombouctou. Des islamistes armés ont réussi à  s’infiltrer à  Tombouctou après l’attentat-suicide d’un kamikaze dans la nuit de samedi à  dimanche. Une dizaine de personnes, dont au moins huit djihadistes, ont été tués dans l’opération de « ratissage » menée dimanche et lundi dans la ville par des soldats maliens et français.