L’entreprise Golden United Group (GUG) s’installe au Mali

C’est ce 26 janvier 2018 à l’hôtel Laïco Amitié qu’a eu lieu la signature de la convention d’établissement entre le gouvernement de la République du Mali et la société soudanaise Golden United Group. Bientôt, une usine de traitement de déchets issus de l’orpaillage traditionnel, verra le jour à Kéniéba. 

Avec cette signature de convention, la société soudanise déjà forte de plusieurs années d’expérience non seulement au Soudan, mais aussi au Niger, au Tchad, en Ethiopie et en Mauritanie, s’apprête à mettre son savoir-faire au service de la rentabilité dans le domaine de l’orpaillage au au Mali. Spécialisée dans la recherche et l’exploitation de substances minérales comme l’or, la société GUG implantera une usine de traitement des déchets issus de l’orpaillage traditionnel dans le cercle de Kéniéba dans la première région du Mali, au cours de cette année 2018. Inexploitée, jusque-là, la récupération de ces déchets de l’orpaillage, permettra d’accroître la rentabilité de l’or dans cette zone particulièrement riche du minerai précieux.

Meilleure rentabilité

L’installation de cette unité permettra la création de 250 emplois directs et environ un millier d’emplois indirects. Le ministre du Développement industriel Monsieur Mohamed Aly Ag Ibrahim, s’est réjouit de cette signature de convention qui intervient après une mission des cadres des différents ministères concernés, dont ceux de l’Industrie et de l’Environnement, pour s’assurer de l’utilisation d’une technologie innovante en la matière. Une mission qui a permis aux cadres de se rendre compte de la crédibilité et du sérieux des partenaires, selon le ministre en charge du développement industriel. C’est pourquoi « toutes les dispositions seront prises pour rendre effective cette unité », ajoute-t-il.
Quant aux partenaires soudanais, promoteur de l’unité industrielle, ils promettent d’agir avec « intégrité et efficacité » pour rentabiliser les déchets qui seront traités et dans le cadre du respect de l’environnement. Ce projet dont les impacts positifs sont attendus, contribuera notamment à l’augmentation des revenus des orpailleurs, la valorisation des déchets de l’orpaillage traditionnel et l’augmentation de la production aurifère du Mali, selon ses promoteurs. L’unité sera mise en place à travers une société de droit malien LANA-SA dont le siège sera à Bamako et nécessitera un investissement de 10 millions de dollars soit environ 5 500 000 000 de francs CFA.

Convention collective, à quand l’application ?

Cette convention collective devrait en principe régir les rapports de travail entre les employeurs et les travailleurs des entreprises de presse exerçant leurs activités en République du Mali. Elle permet de garantir le droit d’exercice des libertés syndicales au sein des entreprises de presse conformément aux lois et règlements en vigueur. La convention collective a véritablement pour objet de protéger le journaliste dans l’exercice de ses fonctions. Elle traite ainsi d’aspects tel que la prime de risque, l’indemnité de responsabilité, et autres avantages qui permettraient d’améliorer substantiellement la vie des professionnels de la presse. Moins de dix. C’’est le nombre d’organes de presse qui appliquent en partie cette convention. Au Syndicat des journalistes reporters, le SYJOR, on estime que son application urge, car elle permettra aux journalistes de faire face au défi de la précarité, et à  la presse de devenir plus indépendante et professionnelle. Malheureusement, depuis son élaboration et son adoption en 2009, aucun organe de presse ne l’a appliquée en intégralité, déplore l’un des derniers nés des syndicats de journalistes. Pour le président de la maison de la presse, la convention collective n’est pas une fin en soi, le véritable problème demeurant l’assainissement de la profession. « Il faut une vision politique pour assainir ce secteur. l’application de la convention collective doit être l’objet d’une synergie d’action des organisations de la presse. Les journalistes ne sont pas au même niveau dans la bataille pour l’application de cette convention », déclare Aliou Dramane Koné, également promoteur du groupe Renouveau. Birama Fall, président de l’Association des éditeurs de presse privée (ASSEP) et directeur du Prétoire, n’est pas plus optimiste. Pour lui « elle est mort-née, car son application est quasi impossible au regard de l’état même de la presse et du peu de soutien dont elle bénéficie ». Indexer l’aide à  la presse au budget national lui parait une solution, afin que les patrons de presse puissent « supporter les charges des organes et mettre leur personnel dans les meilleurs conditions ». « Arguties », rétorque un jeune journaliste pour qui, seule cette convention collective peut garantir un minimum de dignité et de respect à  la fonction de journaliste. Ce qui poussent certains à  penser qu’il faudrait conditionner l’aide à  l’application de la convention…

Promotion des PME : la BNDA et l’AFD signent une convention de 200 millions

Le 26 septembre 2013 en compagnie du général Foucaud, l’Agence Française de Développement (AFD) et la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA) signaient une convention de lignes de crédit pour plus de 6 milliards dans le cadre de la conférence internationale pour la relance économique et le développement du Mali dont la cérémonie d’ouverture a été présidée le 22 octobre dernier à  Paris par le chef d’Etat, Ibrahim Boubacar Keà¯ta. Une fois de plus ce mardi 17 novembre l’AFD et la BNDA ont signé une convention de 200 millions de FCFA. Cette subvention s’inscrit dans le développement de compétences et de méthodes de travail adaptées à  la clientèle des Petites et Moyennes Entreprises (PME). La cérémonie de signature s’est tenu au siège de la BNDA en présence de son Président Directeur Général, Moussa Alassane Diallo, du ministre de l’Economie et des Finances, Igor Diarra et de l’Ambassadeur de la France au Mali. Désormais, la BNDA aura une part active dans l’identification des besoins-types des PME qu’elles soient formelles ou informelles afin de mieux coller aux exigences de financement des institutions financières et accroà®tre ainsi leur chances d’accéder au financement bancaire. Moussa Alassane Diallo précisera que ce partenariat est à  la fois institutionnel technique et financier avant d’indiquer que C’’est un bel exemple de coopération Nord-Sud. Dans cette dynamique, la BNDA a ouvert un chantier important consistant à  l’accompagnement des migrants dans leur besoin d’investissement au Mali. Igor Diarra après avoir observé une minute de silence en la mémoire des victimes de Bataclan dira que la problématique du financement des PME nous interpelle tous car elle constitue le moteur de la croissance de nos économies, a-t-il indiqué.

Landernau politique : revoilà le PDES

Selon des sources proches du parti, Hamed Diane Séméga, son président serait à  Bamako pour prêter main forte aux membres de la commission d’organisation de cette 2è convention nationale du Pardi pour le développement économique et la solidarité (PDES), et qui devrait se tenir du 1er au 2 novembre 2014 à  Bamako. Enjeu de cette convention qui intervient après une pause en raison du changement de régime : la mise en place d’une nouvelle direction du parti, la relecture des textes internes, la réaffirmation des orientations avec pour objectif principal de respecter l’idéologie prônée par l’ancien locataire de Koulouba qu’était ATT, à  savoir les grands chantiers de développement économique et social. s’y ajoute la mise en place des bureaux des mouvements de femmes et de jeunes et enfin l’élection des membres de son comité exécutif national. En son temps, et lorsqu’il était au diapason, le PDES comptait des personnalités d’envergure comme Hamed Diane Séméga, ex ministre des transports et dauphin attitré d’ATT à  l’époque, Jeamille Bittar ou encore la maire de Goundam, Oumou Sall Seck… Réimplanter le parti sur le plan national Selon l’indicateur du Renouveau, Nouhoum Togo, chargé à  la communication et à  la mobilisation du parti PDES, a fait savoir que toutes les dispositions seraient prises pour un bon déroulement de ces assises qui seront sans nul doute le lieu o๠le combat d’ATT sera à  nouveau dynamisé. « Notre objectif est de recadrer le parti parce que nous avons compris que beaucoup de ténors étaient au PDES juste pour leurs intérêts », précise t-il. Pour ce faire des délégués viendront de l’intérieur du Mali, précisément quatre délégués par coordination régionale, les présidents des commissions centrales, les présidents d’Assemblée régionale etc… Afin de redorer l’image du parti et réimplanter le PDES dans le territoire national et international, il faut de nouvelles assises. En 2011, déjà , le parti se félicitait d’une implantation certaine par ces propos de son président : « En effet, au jour d’aujourd’hui, notre parti couvre en termes d’implantation l’ensemble du territoire national, avec un taux de mise en place des structures d’environ 90% », affirmait alors Séméga. A cette 2è convention, de nombreux sujets seront à  l’ordre du jour car le parti entend bien répondre aux aspirations du peuple malien. Cette convention nationale se déroulera à  un moment les élections communales ont été repoussées à  6 mois et parallèlement aux législatives partielles de Yorosso. Enfin, nul doute que les militants du PDES trouveront dans cet évènement, l’opportunité d’évoquer le retour en terre malienne de leur mentor ATT exilé à  Dakar après le coup d’Etat du 22 mars 2012.

Coopération : le Mali et le Maroc signent 17 conventions

La cérémonie a été solennelle ce jeudi 20 février, en présence de sa Majesté, le Roi du Maroc, Mohamed VI, commandeur des croyants à  la tête d’une forte délégation de ministres et du Président Ibrahim Boubacar Keita. Réunis dans la salle des banquets du palais de Koulouba, les ministres des deux pays ont signé 17 conventions portant sur des domaines majeurs de l’économie et du développement. Booster l’environnement des affaires Ces conventions et accords qui viennent d’être formalisés entre les deux parties sont les suivants. Le tout premier accord signé porte sur l’encouragement et la protection réciproques des investissements, autrement dit, il vise à  améliorer le climat des affaires dans les deux pays. Une étape que le Mali avait déjà  franchi au moyen de réformes et une facilitation du guichet unique, mais la crise a quelque peu ébranlé cet environnement et le Mali se voit contraint de redoubler d’efforts pour remonter dans le classement Doing Business et attirer davantage d’investisseurs, fussent-ils marocains et autres. La Convention sur la non double imposition et la lutte contre l’évasion fiscale permettra de lever certaines barrières pour les opérateurs économiques des deux pays, en réduisant l’imposition sur les revenus perçus à  l’étranger et qui décourageaient bon nombre d’investisseurs. D’un autre côté, la lutte contre l’évasion fiscale permettra au gouvernement de retenir des capitaux nécessaires à  l’économie intérieure. Il faut également retenir la Convention de coopération entre la confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le conseil National du Patronat du Mali (CNPM) pour favoriser le flux d’investissements entre les deux pays et promouvoir les échanges économiques. A cet égard, un forum économique doit se tenir en Avril à  Bamako qui réunira les opérateurs du secteur privé. Une manière de donner suite à  la rencontre d’affaires qui a eu lieu entre les deux pays. Toujours dans le domaine industriel, l’Accord de coopération entre le centre Marocain de promotion des exportations (Maroc export) et l’office de foire et expositions de Casablanca (OFEC) et la chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) visera à  mettre en relief les produits du Mali au Maroc, quant on sait que les produits marocains sont très introduits sur le marché malien. Il s’agira de booster les exportations et la compétitivité malienne à  l’extérieur. Dans le domaine des mines, de la géologie et des hydrocarbures, un autre accord permettra de partager l’expertise marocaine dans l’exploitation de ressources minières pour créer de la valeur ajoutée. Le Mali étant le troisième producteur d’or en Afrique, il voit ses mines pour la plupart exploitées par des sociétés étrangères sans en tirer parti pour l’économie. Tout comme la diversification reste un défi dans ce secteur à  majorité dominé par l’industrie aurifère. Le Mémorandum d’Entente de coopération en matière des zones industrielles entre la société MEDZ et le ministère malien de l’industrie va aussi dans ce sens. Santé, services et formation professionnelle Sur le plan de la santé, la coopération n’est pas en reste avec deux conventions de jumelage et de coopération entre le centre Hospitalier Ibn Sina de Rabat et le CHU du Point G et l’autre entre le centre hospitalier Ibn Rochd de Casablanca et le CHU Gabriel TOURE de Bamako. Ce qui devrait permettre à  nos médecins de profiter de l’expérience de ces hôpitaux marocains fortement sollicités. Pour le reste, d’autres accords portent sur les services, les banques, le domaine des transports, l’agriculture, l’élevage, la télécommunication mais aussi la formation professionnelle, notamment entre la FAFPA et l’Office marocain de formation professionnelle, qui permettra de former des cadres maliens. Avec ces signatures, la coopération bilatérale entre le Mali et le Maroc est bien ancré et devra faire l’objet d’un suivi rigoureux pour de meilleurs résultats.

Didi Diallo, président 2014 de la JCI Mali

C’est la capitale de la 1ère région, première capitale du Soudan français, Kayes, qui a accueilli la 18ème Convention Nationale de la JCI Mali. L’organisation, qui regroupe environ 1200 jeunes maliens âgés de 18 à  40 ans, a pour objectif de les doter de cepacités de leadership afin qu’ils initient des changements positifs dans leurs communautés. Elle existe au Mali depuis 1995 et dans le monde couvre une centaine de pays avec plus de 200 000 membres. Un homme, un an, un mandat C’est le principe de gouvernance de la JCI. Tous les responsables élus de l’organisation le sont pour une année. A l’ordre du jour de la COnvention Nationale, qui est la grande assemblée annuelle élective, la présentation du rapport du bureau sortant et le choix des membres du bureau de l’année suivante. Le Dr Youssouf Diawara, président 2013 de la JCI Mali a ainsi présenté le bilan des activités de son mandat qui avait pour thème « agir avec exemplarité ». On retient la mise en oeuvre du projet Mission Citoyenne pour la Paix et les Elections(MISCIPE) qui a permis aux membres Jeune Chambre de faire le tour du Mali pour sensibiliser les populations ee en particulier la jeunesse sur l’importance du vote et la réconciliation. Autre projet phare réalisé, « Pain d’or ». Cette initiative a pour objectif de contribuer à  l’amélioration de la qualité du pain à  travers un concours qui met en compétition les boulangeries. Didi Kouakou Diallo, président élu pour 2014 Après la validation du rapport d’activités, une deuxième session a permis de passer à  l’élection. A l’issue de laquelle, la nouvelle équipe a été désignée avec à  sa tête Didi Kouakou Diallo, informaticien dans une institution bancaire et membre de la JCI Bamako. Le nouveau président s’est engagé « à  100% d’efficacité » dans la gestion de l’organisation. Le représentant du ministre de la jeunesse et des sports, le chef de cabinet Gourou Diallo, a réitéré l’accompagnement et le soutien de son département et des autorités maliennes pour la JCI Mali. « Votre mouvement nous reconcilie avec la jeunesse. Vous pouvez compter sur nous pour être à  vos côtés pour mener à  bien vos objectifs ». La manifestation de Kayes a vu la participation d’une forte délégation de la JCI Sénégal conduite par son président national.

Protection de l’environnement : la chasse aux déchets dangereux se précise

La protection de l’environnement est un acte qui incombe à  chacun de nous. Les ministres de l’environnement des pays africains Parties à  la Convention de Bamako sur l’interdiction de l’importation des déchets dangereux sur le continent ont signé le document dans la capitale malienne ce mercredi 26 juin 2013. 24 pays ont déjà  ratifié le document en question, qui existe depuis 1991. Aujourd’hui la politique de mise en œuvre de cette Convention est le défi à  relever pour le Mali et l’Afrique. « C’est un grand défi et cette Convention vient compléter celle de Bâle. Elle porte sur l’interdicton et Bâle uniquement sur la régulation. C’est une grande avancée » souligne Ousmane Ag Rhissa, ministre de l’environnement du Mali. l’UA (Union Africaine), le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement), les représentants des ministères de l’Environnement des pays Parties ainsi que d’autres invités de marque ont pris part à  cette cérémonie. Nous nous battons tous pour un développement durable Tous ont montré leur volonté de mettre en œuvre sur le terrain et dans la pratique les dispositions prévues par la Convention de Bamako. « Nous sommes en train d’adopter des décisions majeures. Une seule m’intéresse : C’’est votre contribution financière pour commencer le combat car elle marque définitivement votre conviction à  ce que votre outil soit respecté car vous respectez votre outil »affirme Bakary Kanté, représentant du PNUE. « l’environnement n’a pas de frontière. Nous nous battons tous pour un développement durable. Nous devons donc essayer de gérer les déchets dangereux que nous produisons nous-mêmes » poursuit-il. C’’est en ces termes que M.Kanté invite à  leurs tours, les partenaires à  se joindre au combat de lutte contre les déchets dangereux. Selon Mirko Manzoni, Directeur du développement et de la coopération Suisse au Mali, « la gestion durable des déchets et des produits dangereux est une priorité pour la Suisse. La Suisse qui possède de nombreux sites industriels et soutient le processus global qui vise à  lutte contre les déchets dangereux. J’invite d’autres partenaires à  nous rejoindre pour aider le Mali et l’Afrique afin de relever ce défi. La Suisse s’engage pour la rapide entrée en vigueur en soutenant l’engagement des pays africains. » Cette rencontre de Bamako est historique à  plusieurs niveaux. D’abord, parce qu’à  partir de maintenant l’Afrique ne sera jamais regardé de la même façon. Le Mali, qui connaà®t un conflit sans précédent ne présageait pas d’abriter une rencontre d’une telle envergure. Une Convention n’existe que par son application Le rôle d’Union Africaine est entre autres, la promotion de la ratification de la Convention de Bamako par les Etats qui ne l’ont pas encore fait (au nombre de 12 ndlr). « Nous sommes là  pour jouer un rôle de facilitation pour la mise en œuvre des moyens de lutte » souligne Fatoumata Jallow Ndoye, représentante de l’Union Africaine. C’’est un combat de longue haleine qui n’a pas débuté aujourd’hui. Morifing Koné, ancien ministre du développement rural et de l’agriculture du Mali montre l’intérêt de la concertation des pays africains sur ces questions environnementales importantes: « Le Mali assurait la présidence de l’OUA au moment o๠J’étais ministre. l’importance de l’union qui doit être scellé entre ministres de l’environnement, le mandat que J’ai reçu avant de quitter était entre autre de parler le même langage au nom de l’Afrique. Des réunions préparatoires ont eu lieu avant la conférence de Bâle. Eviter que l’Afrique soit le dépotoir des déchets dangereux était et restera notre créneau. Nous avions souhaité dès ce moment, impliquer l’Union Africaine dans la Convention. Nous n’étions pas d’accord pour une signature mais de parapher Nous n’avons jamais été d’accord que les déchets dangereux soient déversés en Afrique. Je suis fier aujourd’hui de constater que le flambeau est resté toujours debout et que les gouvernements en ont fait leur priorité. Nous pensons que compte tenu de l’importance du sujet et des intérêts qui sont en jeu, nous souhaiterons que cette Convention soit mise en œuvre pour que l’Afrique aille de l’avant ». Namory Traoré, ministre de l’économie et de l’action humanitaire représentait le Premier Ministre malien Diango Sissoko, « Le Mali a très tôt inclus dans ses priorités nationales la protection de l’environnement. Plusieurs conventions et traités ont été signés par le Mali comme la Convention de Bâle et celle de Bamako. Une Convention n’existe que par son application. Nous allons accompagner activement celle-là  avec la participation de tous les acteurs sur le terrain » a-t-il conclu.

Convention relative aux Droits de l’enfant (CDE) : 23 ans d’acquis mais de nombreux défis encore

Le 20 novembre 1989, les dirigeants du monde, ont adopté la Convention relative aux droits de l’enfant, émus par la situation dramatique de beaucoup d’entre eux à  travers le monde. Faut-il le rappeler, les enfants sont les premières victimes des crises, des calamités naturelles ou les affres de la guerre. Priorité aux enfants soldats La convention relative aux droits de l’enfant, comportant 54 articles et est l’instrument juridique le plus ratifié au monde. Conscients que la valeur d’une civilisation se mesure à  l’aune du degré de protection des enfants, pour paraphraser Aurélien Agbénonci, Coordonnateur résident du Système des Nations Unies, le Mali a décidé d’appuyer cette convention en lançant ce mardi, la Campagne nationale de de sensibilisation sur le Protection des droits de l’enfant et la Prévention du recrutement des enfants par les groupes armés… ». Pour Francoise Ackermans, Représentante de l’Unicef au Mali, «Â au moment o๠le Mali veut s’engager dans les opérations très légitimes de libération du nord, protéger les enfants enrôlés dans les conflits, comme enfants soldats, est une nécessité absolue et qui s’inscrit parfaitement dans le lancement de cette campagne. Du reste, il est utile de signaler que malgré des avancées remarquables en amtière de droit des enfants, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est 191 sur 1000 au Mali, ce qui correspond à  344 enfants décédés chaque années. «Â 344 petites âmes » qui s’en vont, précise Mme Ackermans. Pire, le taux d’enfants entre 5 et 14 ans, quit ravaillent au Mali est de 76,2%, et dans n’importe quelles conditions. «Â Nous les enfants payons le plus lourd tribut dans les situations de crise comme celle qui frappe les régions occupées du nord Mali, il faut donc des instruments juridiques encore plsu forts pour nous protéger ! », a rappelé Kadiatou Sy du Parlement des Enfants. Ce 20 novembre marque donc une date significative. Dans le contexte que traverse le Mali, la protection des enfants est plus qu’un devoir, un sacerdoce pour tous !

Convention nationale : le FDR marque la ligne de divergence

l’entretien avec les journalistes était animé par Iba N’diaye premier vice – président du FDR, Sidi Bocoum secrétaire administratif du PEDES et Firouhoune Maiga membre du bureau national du FDR. De cette conférence de presse, le FDR a voulu démontrer aux médias qu’il ne prendrait pas part à  la convention que si la règle de jeu changeait. A savoir, la démarche peu crédible de la Primature. A les croire, le problème se situerait au niveau de la décision N°201 du 15 Août 2012 de la primature portant création du comité technique chargé de l’élaboration des termes de référence de la concertation nationale. Ladite décision qui crée ce comité auprès du premier ministre, aurait choisi à  sa tête des personnes qui sont sans crédit et non représentatives de la société civile. Pour cause, le FDR est le plus grand regroupement politique depuis le coup d’état du 22 Mars 2012. Autre argument, la primature aurait adressé des correspondances qui invite le FDR à  prendre part à  cette convention nationale sans termes de référence en demandant deux représentants à  ce «Â grand » regroupement qui a pourtant à  son actif 120 députés, plusieurs conseillés communaux et de grands partis politiques. Large représentativité Selon Sidi Bocoum, l’un des conférenciers «Â il est temps que le FDR soit présenté à  l’opinion afin de montrer ses acquis ». Parmi ces actions, le retour à  l’ordre constitutionnel, l’investiture du président par intérim, la constitution des deux gouvernements de Cheick Modibo Diarra, l’envoi des troupes étrangères pour assister l’armée nationale… Le FDR dit ne pas vouloir faire de cette convention une nouvelle occasion de déstabiliser les efforts déployés par la communauté internationale qui se trouve au chevet du Mali. Iba N’Diaye considère que C’’est dangereux d’aller à  une convention nationale dans ces conditions d’exclusions faites par le gouvernement. Il trouve que la concertation peut attendre vu l’imminence de la guerre au nord du Mali. Il soutient que les autorités de la transition doivent poser des actes pour inspirer la confiance de toutes les parties, si elles ne veulent pas remettre le pays dans les polémiques stériles. Pour l’instant le FDR n’a vraiment pas l’intention de prendre part aux assises nationales tant qu’on ne lui accordera pas sa «Â taille » sur la scène politique. C’’est du moins ce que sous entend cette démarche dans laquelle, il se présente comme la plus grande force politique ayant gagné tous ses combats depuis le coup d’état du 22 mars 2012.

Youssouf Diawara, élu Président 2013 de la JCI Mali

C’’est par un forum sur la crise au nord et les réponses que peut proposer la jeunesse malienne pour sortir de l’impasse, qu’a débuté la Convention Nationale 2012 de la Jeune Chambre Internationale Mali. Y ont pris part plusieurs personnalités politiques, des membres de la société civile et plus d’une centaine de « jaycees » venus de tout le Mali. La JCI Mali s’est impliquée dès le mois de janvier 2012 pour réaffirmer aux yeux du monde que le Mali est un et indivisible et que ses fils ne voulaient pas la guerre fratricide qui se menait au nord. Aujourd’hui, il est question pour cette organisation de ramener les valeurs qui sont aussi celles de la JCI, la fraternité, la solidarité, le respect de la personne humaine, au C’œur de la quête de la paix vers laquelle se tendent toutes les bonnes volontés. Une année 2012 particulière Tenue du 09 au 13 octobre 2102, la Convention Nationale est la rencontre phare de l’année pour les membres Jeune Chambre, car elle permet l’élection des nouveaux dirigeants de l’organisation. Ainsi, au terme d’une journée marathon de vote, le Sénateur Youssouf Diawara de la JCI Mopti succèdera au 31 décembre 2102, au Sénateur Maà¯ga Adiaratou Thiam. Cette dernière a présenté son bilan, avec 80% des activités prévues au plan d’action réalisées, malgré la crise. La JCI Mali a été très présente sur la scène nationale et internationale et a apporté sa modeste contribution surtout en terme de soutien aux populations déplacées et celles vivant en zone occupée et ce à  travers divers projets. Le Sénateur Youssouf Diawara qui dirigera l’organisation en 2013 aura fort à  faire pour relever les défis auxquels fait face la JCI Mali. La mobilisation des membres pour plus de leadership encore de la JCI Mali mais aussi la citoyenneté active, axe majeur de son mandat selon ses dires. « Je serai à  vos côtés pour relever les défis de la croissance, de la formation et de l’engagement citoyen » a-t-il déclaré dans son adresse à  ses « amis » de la JCI Mali qui l’ont élu. Avant de conclure qu’il est heureux de s’ « engager devant tous de faire de la JCI Mali une organisation de référence, ici et dans le monde ». Mopti, comme un message de solidarité La JCI Mopti, organisation locale membre (OLM) hôtesse de la Convention Nationale a gagné son pari de la réussite de cet événement. C’’était Gao qui devait accueillir la rencontre, mais l’actualité a obligé la JCI Mali a changé de destination. Le choix de Mopti était plein de sens. Il s’agissait de montrer une solidarité active envers les populations déplacées mais surtout celles vivants dans les zones occupées, pour leur dire que « nous ne les oublions pas », comme l’a dit dans son discours la Présidente 2012, Adiaratou Thiam, à  l’ouverture des travaux. « La sécurité était au rendez-vous, et tout s’est très bien passé » s’est réjouit le Président le la JCI Mopti, Adama Traoré. Après un diner de gala au cours duquel les meilleurs membres et organisations locales ont été primés, les membres de la JCI Mali se sont donnés rendez-vous à  Kayes pour la Convention Nationale 2013.

Les Pays Bas allouent 6,7 milliards FCFA aux ONG maliennes pour les services sociaux de base

Avec les événements du 22 mars qui ont précipité la chute du régime d’Amadou Toumani Touré, les partenaires techniques et financiers du Mali, ont pour la plupart suspendu leur aide au développement au Mali. Pour entraà®ner le retour des bailleurs, l’organisation des élections libres et transparentes afin d‘instaurer une démocratie stable et une légitimité institutionnelle sont les conditions sine qua none. La suspension de l’aide des bailleurs concerne surtout les secteurs de l’éducation et de la santé. A titre d’exemple, les ressources alloués ont baissé de 17% pour le secteur de l’éducation et de 35% pour la santé, toutes choses qui ont arrêté les nombreux programmes menés par les ONG basées à  Bamako. Avec l’installation d’un gouvernement de transition pour gérer la crise, les bailleurs reviennent progressivement. Le royaume des Pays-Bas a donné l’exemple en signant une convention portant sur un montant de 6,7 milliards de francs, avec 4 ONG que sont Plan Mali, Icco, CARE et le Groupe Pivot santé et éducation, pour appuyer les services sociaux de base. Gérer la crise alimentaire et sanitaire Une convention, qui selon les Pays-Bas vise à  renforcer le secteur de l’éducation et de la santé avec des programmes de développement économique et culturel dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et Bamako. Pour l’ambassadeur Maarten Adriaan Brouwer, ces ONG bénéficiaires de la convention, pourront aider à  résoudre dans un premier temps, la crise alimentaire et sanitaire résultant des déplacements de populations consécutifs à  la crise au Nord du Mali. Ainsi, les ONG choisies devront poursuivre leur efforts dans la réalisation de ces objectifs qui touchent à  la vie des populations déplacées, tout en essayant de préserver les acquis. Pour Denis Dougnon, représentant du ministère de l’éducation et de l’alphabétisation, cette aide est un signal fort dans un contexte de crise mais surtout, C’’est la coopération Mali-Pays -Bas qui est renforcée à  travers cet appui financier de taille.

Obama demande confiance et patience à ses compatriotes

La convention démocrate a pris fin ce jeudi 06 septembre par l’acceptation formelle de son investiture par Barack Obama. Il entre donc ainsi officiellement dans la course, une semaine après son rival républicain, investi à  Tampa en Floride, le 30 aout dernier. C’’est un Barack Obama combatif qui a pris la parole devant les milliers de militants démocrates, réunis à  Charlotte( Caroline du Nord). Revenant sur les thèmes de sa première campagne, il y’a quatre ans, le président sortant a présenté la prochaine élection comme le choix entre «deux chemins» opposés. « Vous m’avez élu pour vous dire la vérité», a déclaré Obama qui reconnait que toutes les promesses faites à  ses électeurs n’ont pas pu être tenues. Et de les appeler à  la patience, car « il nous faudra plus que quelques années pour résoudre des problèmes qui se sont accumulés depuis des décennies ». Pointant du doigt les régimes républicains passés et notamment les dix années de l’ère Bush junior et les guerres budgétivores qu’il a lancé, en plus des réductions d’impôts pour les plus riches, Obama a rappelé sa foi en la justice économique et en un meilleur partage des richesses du pays. Il a ainsi défendu son bilan, avec en première ligne la mort de l’ennemi numéro, Oussama Ben Laden, et les réformes qu’i a entrepris dont la fameuse «Obamacare » sur la santé. Il a enfin demandé que confiance lui soit à  nouveau faite pour les quatre ans à  venir, puisque comme l’avait déclaré la veille, Bill Clinton « aucun président n’aurait pu réparer» le pays en quatre ans. « Faites entendre votre voix » a t’il conclut avant de déclarer. « Je suis le président ! ». Bill Clinton, un soutien de poids l’ancien président était en effet aux côtés de Barack Obama pendant toute la convention. Il a d’ailleurs prononcé le discours le proposant à  l’investiture du parti. Il était apparu au cours des deux dernières semaines dans de nombreux spots de campagne, fustigeant les républicains et vantant les mérites du candidat démocrate. Toujours très populaire et définitivement associé à  la dernière grande période de croissance économique du pays, Bill Clinton a mis son aura au profit de M. Obama, avec il avait eu des relations tendues après la défaite de son épouse aux primaires de 2008. La hache de guerre est définitivement enterrée si l’on se fie aux images de ces trois derniers jours. A neuf semaines du scrutin, et selon les observateurs, nul ne saurait si dire si les conventions ont fait pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Les campagnes étant officiellement lancées désormais, les candidats vont partir sur les routes et tenter de convaincre leur électorat. Pour l’instant, ils sont au coude à  coude dans trois Etats-clés: Ohio, Floride et Virginie. Aux Etats-Unis, tout le monde attend maintenant les débats présidentiels des 3, 16 et 22 octobre pour se faire une opinion plus ou moins définitive.

Michelle, l’as de cœur de Barack Obama

Ce discours emprunt d’émotion montre à  quel point la première dame des Etats-Unis est le premier soutien de son mari. Dans son discours d’ouverture de la convention démocrate ce 4 septembre, Michelle Obama a véritablement électrisé la foule des milliers de délégués venus l’acclamer à  Charlotte en Caroline du Nord. En déclinant les fortes valeurs de courage qui animent Barack Obama, le 44è président des Etats-Unis, Michelle est revenue sur ces 4 années passées à  la Maison Blanche. De Barack, elle admire la ténacité et les convictions profondes en politique : «Â Il ne se laisse pas dérouter, il continue d’avancer… il me rappelle que nous jouons une longue partie, que cela prend du temps; mais qu’on finit toujours par y arriver». Michelle n’oublie pas aussi l’ascension de son mari, jeune sénateur démocrate en 2008 et figure montante du parti, inconnu du monde politique et qui a fait sensation avec le fameux slogan «Â Yes we Can ». Michelle se souvient sans doute de ses longues heures passées seules lorsqu’il parcourait les Etats-Unis pour imposer ses convictions. Mais loin de rester en marge de la politique de son mari, une fois élu, Michelle s’est beaucoup investie aux côtés de son mari, dans l’éducation, l’approche citoyenne. Elle est aussi à  l’initiative d’une campagne anti-obésité dans les écoles américaines. Epouse, mère, éducatrice, Michelle Obama représente une femme forte, une valeur sûre aux yeux des nombreuses femmes de la Middle Class américaine dont elle est issue. Avocate, gestionnaire d’un hôpital dans le temps, sa carrière va désormais de pair avec celle de son mari. «Â  Quatre ans de plus ! »Â  Alors que son premier bilan a été fortement critiqué, Barack Obama, qui avait suscité l’espoir lors de son élection en 2008, après l’ère Bush marquée par la guerre en Afghanistan, rempile aujourd’hui pour un second mandat à  la Maison Blanche. Face à  lui le Républicain Mitt Romney investi avant lui. Comme Michelle, Anne Romney, l’épouse du candidat républicain, a joué la carte de l’émotion. Dans une Amérique o๠les attentes restent fortes sur les questions sociales, l’emploi, le pouvoir d’achat, notons l’ambitieuse réforme du système de santé, qui a permis de d’instaurer une couverture sociale pour 32 millions d’Américains, l’un des succès de Barack Obama. Tout comme la prise de Ben Laden, dans la guerre que mène l’Amérique contre le terrorisme international. Quatre ans de plus, C’’est-ce qu’il faut désormais à  Barack Obama pour maintenir le cap avec plus d’un million d’emplois créés en quatre ans. Il reste à  relancer de manière forte la croissance économique qui a pris un coup avec les effets de la crise financière internationale. Côté popularité, Barack Obama, a parfois chuté dans les sondages, mais grâce celle de Michelle, il demande aux Américains une seconde chance pour mener à  terme sa politique sociale. Quatre ans de plus ! C’est tout ce que demande le candidat des démocrates.

La « Convention nationale » investit le Capitaine Sanogo

C’’est tard cette nuit que s’est achevée la convention nationale qui se tenait au CICB depuis le lundi dernier. Les participants étaient des membres de la Coordination des organisations patriotiques du Mali, (Copam) et des sympathisants. Ils avaient d’abord manifesté le 21 mai pour dire leur refus du choix de Dioncounda Traoré, suite à  l’accord entre l’ex-junte et la CEDEAO. Manifestation suivie de l’ouverture par les leaders comme Oumar Mariko et Younouss Dicko des « assises nationales ». D’autres marcheurs se sont rendus par la suite à  Koulouba o๠ils ont molesté le Président par intérim. La plupart des partis membres de la Copam ont condamné cet acte et lui ont souhaité prompt rétablissement. Appel lancé à  Dioncounda Traoré Au terme des deux jours de travaux, les participants ont «décidé d’instituer président de la transition le capitaine Amadou Sanogo » peut-on lire dans la résolution de cette « convention ». Toujours selon ce texte, la «mission prioritaire» assignée au Capitaine sera «le recouvrement de l’intégrité du territoire avec l’ensemble de l’armée, du peuple malien et des pays amis épris de paix» . Le capitaine Sanogo sera ensuite chargé d’organiser avec « une administration neutre et impartiale, les élections transparentes et crédibles ». La Copam demande en outre à  Dioncounda Traoré de se retirer et « en appelle «à  son « sens civique élevé et patriotique ». Pas de réaction du Capitaine Selon l’accord du 20 mai, le capitaine Sanogo obtient le rang d’ancien chef d’Etat avec tous les privilèges liés à  cette fonction, indemnités, logement, gardes, voiture. Il n’est donc plus dans le schéma officiel de résolution de la grave crise politique qui secoue le pays depuis son coup d’Etat du 22 mars. En outre, il a condamné l’agression du Président par intérim mais n’a pas pour l’instant réagi à  la décision de ses partisans de le nommer président de la transition. Selon une source de l’Adema, parti de Dioncounda Traoré, ce dernier doit s’adresser à  la Nation, dès qu’ «il le pourra ».

Dioncounda Traoré à Abidjan, la CEDEAO va-t-elle reculer ?

C’’est une visite éclair qu’effectue ce 16 mai Dioncounda Traoré en Côte d’Ivoire. Il doit y rencontrer le chef de l`Etat ivoirien Alassane Ouattara, également président en exercice de l`organisation ouest-africaine. Plus la date du 22 mai, échéance de l’intérim au Mali, approche, plus la tension monte entres les différents acteurs de la crise politico-institutionnelle que traverse le pays depuis de coup d’Etat du 22 mars dernier. Depuis cette date, la junte dirigée par le Capitaine Amadou Haya Sanogo dirige de fait le Mali. Et ce, malgré la pression internationale qui l’avait obligé à  rendre le pouvoir aux civils suite à  un accord signé avec la CEDEAO, le 6 avril. Cet Accord-cadre stipulait une période intérimaire de 40 jours dirigée par le Président de l’Assemblée Nationale, puis une Transition. Qui doit diriger cette transition ? C’’est là  la question qui divise les maliens, du sommet à  la base, depuis maintenant plus d’un mois. Et à  6 jours de la date fatidique, aucun consensus ne semble se dégager. Ras-le-bol de Dioncounda Traoré Si le pays s’est doté depuis l’Accord-cadre d’un Président, d’un gouvernement dirigé par un Premier Ministre, la réalité du pouvoir semble toujours se trouver entre les mains du Capitaine Sanogo et de ses camarades, logés à  Kati, ville garnison, siège de CNRDRE. Après avoir tenté d’imposer Dioncounda Traoré comme Président d’une Transition qui durerait 12 mois, l’organisation sous-régionale a fait marche arrière face au refus du Capitaine qui n’entend pas être écarté même si, comme il l’a maintes fois répété, il n’a aucun objectif « pouvoiriste »(il n’entend pas s’accrocher au pouvoir, ndlr). La semaine dernière a été longue pour les deux médiateurs dépêchés par la CEDEAO à  Bamako. Ils ont tenté en vain d’aboutir à  un plan acceptable pour toutes les parties. En fin de semaine, C’’est donc bredouille qu’ils ont repris l’avion pour se rendre au Burkina Faso, faire le point avec le Président Blaise Compaoré. De sources proches de la présidence burkinabé, Dioncounda Traoré aurait appelé ce dernier pour lui faire part de son intention de jeter l’éponge, face au « refus de bouger » du CNRDRE. Une rencontre a eu lieu hier mardi entre M. Traoré, son Premier ministre Cheick Modibo Diarra, et le capitaine Amadou Haya Sanogo. Rien n`a filtré de cette rencontre. Alors, les choses ont-elles évolué ? Quid de l’initiative de la Convention Nationale prise par le Capitaine et qui doit débuter ce 17 mai et qu’une partie de la classe politique entend boycotter? Dioncounda va-t-il démissionner ? Un schéma à  la « malienne » ? Si Dioncounda Traoré démissionne avant la fin de la période d’intérim, ce sera de nouveau l’incertitude pour le peuple malien. La CEDEAO, qui s’est impliquée dès les premières heures de la crise malienne et qui a de nouveau menacé le pays de sanctions le lundi dernier, va-t-elle se retirer de la médiation et laisser les maliens trouver une « solution locale » ? C’’est du moins ce que soutiennent nos confrères de Koaci.com qui cite une source proche de la présidence burkinabé. « Faute de mieux, Blaise Compaoré, le médiateur de la Cedeao pour la crise malienne et Djibril Bassolé, son émissaire à  Bamako, auraient tranché pour la solution du chef de l’ex junte au Mali. Compte tenu du mauvais bilan du tandem Traoré-Diarra, initialement imposé par l’institution, cette dernière verrait en Sanogo finalement l’homme de la situation même si temporaire » peut-on lire sur le site. Pourtant, le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (F, s’oppose à  cette option et demande le retour pur et simple du pouvoir effectif aux civils. Pas question pour eux que le Capitaine dirige le Mali dans une période difficile comme celle qu’il traverse actuellement. Dans la rue à  Bamako, nombreux sont ceux qui pensent cependant que «laisser Sanogo diriger est un moindre mal». «Si C’’est ce qui peut résoudre le problème, finalement pourquoi pas. Le pays souffre trop» déclare N. Sidibé, garagiste désabusé. « Aucun politique ni militaire ne songe aux populations. l’essentiel, C’’est le Nord, alors finissons les querelles et occupons nous de cela » conclut-il. Les regards sont donc tournés vers Abidjan ce soir et le Centre International de Conférences de Bamako à  partir de demain. Les Maliens retiennent leur souffle, espérant qu’au 22 mai, un jour nouveau se lève sur leur pays territorialement désintégré.

Une convention nationale est-elle bien utile ?

Le président du Comité de redressement de la démocratie et de la restauration de l’Etat (CNRDRE) a fini par revenir sur ce qu’il avait déjà  proposé à  la classe politique malienne au lendemain du putsch du 22 Mars. La tenue d’une Convention nationale réunissant l’ensemble des forces vives de la nation. l’annonce a été faà®te ce lundi 14 mai lors d’un point de presse au QG de la junte à  Kati. Cette Convention nationale, qui devra être convoquée par le Premier ministre et présidée par le président intérimaire, Dioncounda Traoré, doit permettre de choisir le président de la transition, de mettre en place les organes de transition et de définir sa durée. Cela en dépit des décisions prises par la CEDEAO. « Le MP 22 monte une nouvelle fois au créneau » A l’annonce de la nouvelle, le Mouvement Populaire du 22 mars « MP 22 » a immédiatement adhéré et proposé un document : « La création de structures devant conduire la transition. Nous proposons aussi que le capitaine Amadou Haya Sanogo conduise la transition », nous a confié Dr Etienne Oumar Sissoko à  sa sortie de la réunion du MP 22. Pour lui, la convocation d’une Conférence nationale constitue une victoire pour le MP 22 qui avait insisté depuis toujours sur sa nécessité. « Des assises utiles ?  » Pour le Front Uni pour la Sauvegarde de la République et la démocratie (F, on n’est pas disposé à  prendre part à  ses assises, selon le secrétaire à  la communication de l’ADEMA-PASJ. « Le FDR, qui tiendra ce mardi soir une réunion d’urgence sur la question, devra adopter une déclaration claire », nous explique Mamoutou Thiam. Pour qui cette Convention n’a aucune utilité. « Dès lors que nous avons accepté le rétablissement de la Constitution du 25 février 1992, et le fonctionnement normal des institutions, une Convention nationale ne s’impose pas », tranche le secrétaire à  la communication de l’ADEMA. Cette convention risque donc une nouvelle fois d’être avortée et de creuser le différend entre le CNRDRE et la CEDEAO.

A quand une convention nationale au Mali ?

La COPAM sera face à  la presse ce samedi 5 mai au siège de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM). Objectif : passer en revue les décisions du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO tenu à  Abidjan le 26 avril 2012. Dans la capitale ivoirienne, les chefs d’Etat ont décidé que la transition malienne durerait 12 mois. Avec le déploiement des soldats pour «Â sécuriser les institutions de la transition », et le maintien du président de la République intérimaire, Dioncounda Traoré, pour la durée de la transition. Pour la COPAM et son allié du Mouvement populaire du 22 mars (MP 22), ce sommet a consacré définitivement la mise sous tutelle du Mali. Pis, renchérissent-ils, les conclusions dudit sommet «Â violent de manière flagrante la Constitution du Mali du 25 février 1992, l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle et surtout de l’Accord Cadre du 6 avril 2012 conclu entre le médiateur de la CEDEAO, Blaise Compaoré et le Comité de redressement de la démocratie de la restauration de l’Etat, CNRDRE ». «Â La souveraineté au peuple malien » Face à  la presse ce samedi, la COPAM entend donc lancer un appel à  la tenue de la «Â Convention nationale », devant réunir l’ensemble des forces vives de la nation. «Â La CEDEAO s’est substituée au peuple malien pour décider de son destin. Nous refusons une telle démarche, qui met en cause notre souveraineté », nous explique Me Mariam Diawara, militante du MP 22. Selon elle, «Â la décision prise à  la place des Maliens prouve éloquemment cette volonté de consacrer la partition du Mali ». Car, ajoute-t-elle, de toute évidence, les élections, qui auront lieu au cours de cette transition, excluront dans la pratique des opérations de vote et de la citoyenneté malienne tous nos compatriotes actuellement pris en otage dans les zones occupées du Nord. «Â  Assurer le processus électoral à  venir »Â Â  «Â Les assises de cette rencontre permettront au peuple malien de définir le délai et le chronogramme de la transition, les tâches opérationnelles à  accomplir par les différents organes de transition en vue de la pacifier », justifie M. Périniama Sylla du parti BARA, membre de la COPAM. Une opportunité pour les Maliens de définir les modalités d’organisation des élections visant la normalisation définitive de la situation, la révision du fichier électoral, et le rôle et la place des membres du CNRDRE pendant le processus de transition etc. En clair, pour les alliés de la COPAM, cette «Â démarche démocratique et souveraine » permet de rester fidèle à  l’esprit de l’Accord-cadre du 6 avril et des conclusions de la Conférence des forces vives tenue les 14 et 15 avril derniers à  Ouagadougou. Cette exigence de la COPAM (proche de la junte) intervient quelques jours après la sortie médiatique du président du CNRDRE contre les conclusions du sommet d’Abidjan. Si le capitaine Amadou Haya Sanogo ne s’est plus exprimé sur la tenue d’une Convention nationale, il s’est montré en revanche ferme sur le respect du délai constitutionnel des 40 jours du président de la République intérimaire. Autant dire que le l’avenir de la transition malienne se jouera le 22 mai prochain si un compromis n’est pas obtenu.

Iba Ndiaye : « Cette convention nationale est un piège ! »

Journaldumali : Pour commencer, M. Le Vice-président de l’ADEMA, comment vivez-vous ces heures difficiles que traverse le Mali ? En tant que malien, et je crois que tous mes compatriotes éprouvent la même chose, C’’est vraiment beaucoup d’angoisse de tristesse, je dirai même d’humiliation. Un pays dont on est fier, quand on voit son histoire, son parcours, qui a su bâtir une démocratie exemplaire, et C’’est cette fierté qui nous nous nourrissait. On ne vit pas que de pain, ce sentiment là  nous faisait vivre d’une autre manière et C’’est tout cela qui aujourd’hui va à  vau l’eau. Parce que ces acquis là  aujourd’hui sont perdus et il faut tout faire pour les faire revenir. Journaldumali : Comment entendez-vous justement faire revenir ces acquis ? C’’est le sens de tout ce qu’on est en train de faire. En matière de communication, d’explication, de recherches de meilleures solutions, et au niveau de l’ADEMA comme de l’Alliance des partis politiques comme du FDR qui est l’alliance de la société civile et des politiques, nous avons esquissé des schémas. Et aujourd’hui, après toutes les analyses, tous les débats que nous avons eus, on a dégagé une solution extrêmement simple, efficace et rapide. Il faut respecter la Constitution. Non par fétichisme, mais simplement parce que cela nous permet d’être cohérent et de nous faire respecter. Et, il n’y a pas que l’aspect juridique ou institutionnel à  prendre en compte. Nous avons vu en cette option une clé pour déverrouiller la situation qui est là . Le problème aujourd’hui, ce sont ces sanctions qui sont prises parce que nous n’avons pas renoué avec l’ordre constitutionnel. Et pourquoi ne pas le faire ? Pourquoi ne pas renouer avec notre Constitution, ce n’est pas celle des autres, C’’est la notre ! Les sanctions, C’’est la résultante d’accords que le Mali a signé avec les autres pays africains. Pour moi, C’’est même une fierté qu’enfin les africains arrivent à  s’organiser à  prendre en charge leurs propres problèmes avant que la solution n’arrive d’ailleurs. Nous sommes tous des africanistes ! Journaldumali : Mais certains voient derrière la CEDEAO, la France ou d’autres pays, qui veulent s’ingérer dans les affaires du Mali… Moi C’’est la CEDEAO que je connais. C’’est une construction africaine, à  laquelle le Mali a beaucoup participé. Le jour o๠les soldats maliens sont allés intervenir en Sierra Leone pour aller rétablir l’ordre, faire la guerre, qui a vu du mal à  cela ? Aujourd’hui, C’’est notre tour. Dans cette communauté, nous avons signé des accords qui disent que lorsque la Constitution est bafouée, nous donnons l’autorisation d’intervenir. Renoncer à  ses ambitions personnelles et respecter ces accords, cela peut-il peser dans la balance face aux sanctions et aux conséquences désastreuses qu’elles ne manqueront pas d’avoir sur le Mali ? Par rapport à  tous les appuis que le Mali peut recevoir pour faire face au problème essentiel que le pays a en ce moment : la guerre du Nord ? Parce que notre armée, on l’a mise dans un état o๠elle ne peut pas régler ce problème toute seule. Il suffit donc qu’on se mette d’accord. En 24heures, les sanctions peuvent être levées. Il suffit pour cela de renouer avec la Constitution, et le Mali tout entier, y compris les plus pauvres, sera à  l’abri de la misère. Journaldumali.com : Le FDR a annoncé qu’il ne participera à  la Convention Nationale prévue pour ce 05 avril à  l’instigation de la junte. Pourquoi ce refus? Pourquoi ? Quand on veut résoudre un problème, il y a des voies, des façons de faire. Là , on invite à  la télé « tout le monde » pour venir discuter, pour prendre une décision. Une décision qui engage le pays et son avenir. On peut s’attendre à  1000 voire 2000 personnes ! Comment pourra-t-on gérer cela pour s’assurer de leur représentativité et dire voilà  la majorité qui engage tout le monde? C’’est un piège ! Il ne faut pas tomber dedans. Nous sommes en contact permanent avec eux (la junte, ndlr), il ne faut pas aller à  la rupture. Il faut maintenir le dialogue et la discussion et expliquer qu’il y a une solution rapide, efficace, pour résoudre le problème du nord. Journaldumali.com : Vous avez évoqué un schéma simple pour sortir de cette crise. Quel est –il ? La Constitution du Mali dit que le Président empêché, la Cour constitutionnelle peut constater et se déclenche le processus de l’intérim. Le respect de cela et la mise en place de l’intérim de 40 jours, assumé par le Président de l’Assemblée Nationale, nous met à  l’abri des sanctions. Mieux, il nous permet de bénéficier de l’appui militaire de tous les pays amis, et je suis sur qu’en un mois, on aura des résultats significatifs sur le front. Ce n’est pas cela la première des préoccupations des maliens aujourd’hui ? Les 40 jours passés, on rentre dans la Transition, et on aura eu le temps pendant la période d’intérim de négocier qui dirigera cette transition. Si les maliens décident que C’’est Amadou Sanogo, nous on ne s’y opposera pas. Mais l’imposer en tant que chef d’un groupe de militaires, C’’est ce qui n’est pas bon. Il y a une solution à  tout et la solution à  notre problème, C’’est celle là . Il faut que nous arrivions à  ce que J’appelle « une complicité malienne ». Mettons ensemble pour décider courageusement de faire ce qu’il y a à  faire pour nous sortir de ces sanctions et obtenir de l’aide. Si on se replie sur nous-mêmes, avec notre fierté, notre orgueil, et on reste sur nos positions, on viendra nous prendre à  Bamako ici. Dieu nous en garde.

Je « SMS » Modibo Sidibé

Toutes les associations de soutien étaient représentées lundi 12 mars au quartier général de campagne de l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé à  l’occasion de l’annonce de la tenue d’une Convention nationale le 25 mars. Le sens de « Je SMS » Le but de l’événement est de «Â mobiliser les Maliens pour porter Modibo Sidibé à  la tête du Mali le 8 juin 2012 », a déclaré Abdoulaye Dia, président du Collectif des cadres favorables au candidat. Lors de cette Convention les clubs, mouvements, associations et partis politiques en faveur du candidat indépendant se retrouveront pour mutualiser leurs actions à  travers le territoire national. Le point de presse n’a épargné aucun détail relatif aux aspects organisationnels de cet évènement que voulu grandiose. Le conférencier a saisi l’occasion pour dévoiler le sens de l’expression «Â Je SMS » (« Je soutiens Modibo Sidibé »), largement diffusée dans les médias et sur les panneaux publicitaires. Ce slogan sera affiché sur un minibus qui fera le tour du Mali pour expliquer aux populations le sens de la Convention qui sera signé au Stade du 26 Mars. Le véhicule visitera toutes les capitales régionales et aura à  son bord deux animateurs. Pas favori dans les sondages Rappelons que depuis plus d’un an, des associations, mouvements et clubs de soutien réclament la candidature de Modibo Sidibé à  l’élection présidentielle. Avant de répondre favorablement à  l’appel de ses militants le 17 janvier, l’ancien Premier ministre a d’abord tenu à  faire le tour du Mali pour solliciter l’avis et la bénédiction des autorités religieuses et coutumières. Le candidat a parcouru 100.000 km et rendu visite à  plus de 1000 villes, villages et hameaux. Si pour de nombreux observateurs ses chances sont limitées dans la mesure o๠il ne dispose pas d’un appareil politique à  la hauteur de son ambition présidentielle, force est de constater que l’ancien Premier ministre resserre de plus en plus ses rangs. Il a rallié à  sa cause une quinzaine de partis politiques et plus de 150 associations, sans compter plusieurs barons de certains grands partis.

CISA 2012 : Bamako, vitrine du sport en Afrique

Conjointement organisée avec le Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM), grâce au soutien de l’Association de comités olympiques nationaux (ACNOA), cette rencontre de haut niveau autour du sport se tiendra du 1er au 3 mars 2012. A cette occasion, près de 400 délégués sont attendus à  Bamako. Ce qui permettra déjà  au Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM) de battre tous les records de participation à  cet événement. «Â C’’est un honneur pour notre pays et son comité olympique qui espère également organiser la meilleure de toutes les éditions. Le défi est énorme pour le Mali, et nous devons retrousser les manches pour réussir le pari », explique un conseiller au ministère de la jeunesse et des sports. Pour lui, le Mali dont l’histoire et la culture font tant rêver, compte ainsi montrer et faire découvrir ses multiples facettes culturelles, artistiques et culturelles aux invités venus du monde entier. Les délégués peuvent en effet s’attendre à  découvrir les différentes facettes de la culture malienne, quand on sait que l’événement sera organisé en marge de trois grands événements, dont les championnats d’Afrique seniors de judo. «Les plus hautes autorités du Mali, le gouvernement et toute la famille sportive soutiennent l’accueil d’un tel événement. Et nous avons hâte de recevoir chaleureusement tous les délégués et invités, puisque la CISA est une initiative majeure pour l’Afrique !», souligne de son côté M. Habib Sissoko, président du CNOSM, dans une note rédigée pour la circonstance. Abondant dans le même sens le directeur général de la société événementielle « Jappo » et initiateur de la CISA, M. Diamil Faye, dira que «Cet événement permet de maximiser les opportunités de réseautage offertes par CISA et de toucher de nouveaux participants et groupes sportifs», a déclaré pour sa part M. Diamil Faye. Unique en Afrique, cette manifestation offre des opportunités de rencontres, d’échanges et de partenariats entre professionnels du sport. Pour cette 6e édition, il est notamment prévu une conférence et un dà®ner de gala qui serviront de réceptacle aux intronisations au Panthéon de la Gloire du Sport Africain. Après l’AFROBASKET féminin 2012, le Mali se voit ainsi honorer par l’attribution de l’organisation de la 6ème Conférence internationale du sport en Afrique. Un honneur qui revêt aussi un défi que le CNOSM souhaite relever avec le soutien de toute la nation malienne !

Environnement : Le PAGEDD est né

C’’est à  travers une cérémonie symbolique que le Mali et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont uni leurs efforts pour faire face au changement climatique et enclencher le développement durable au profit des populations et de l’environnement. Cette signature de convention intervient en droite ligne de la mise en œuvre des recommandations de l’Administrateur du PNUD, Helen Clark qui, au cours de sa mission au Mali, en mai 2010 avait salué la création de l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable et souligné l’importance d’un accompagnement de tous les partenaires dans le domaine de l’environnement, des Changements Climatiques et du Développement Durable. D’autre part, ce programme est en accord avec la Conférence de Cancun qui relève que les changements climatiques sont l’un des plus grands défis de notre temps et appelle les toutes Parties à  mettre en œuvre des actions coopératives à  long terme prenant en compte l’atténuation, l’adaptation, les financements, le développement et le transfert de technologies et le renforcement des capacités. Au Mali, la législation environnementale actuelle, imprégnée de l’orientation politique et des prescriptions internationales issues des conventions de la génération RIO, connaà®t une nouvelle dynamique qui s’adapte progressivement au contexte socio- politique aussi bien sur le plan national qu’à  l’échelle internationale. Afin de pouvoir mieux répondre à  ces différents engagements, le Gouvernement du Mali a créé en juillet 2010 l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable marquant ainsi sa volonté d’une réelle promotion du Développement Durable. Le présent document vise à  permettre au Ministère de l’Environnement et de l’Assainissement de pouvoir apporter des réponses aux défis auxquels le pays doit faire face dans le domaine des changements climatiques et du Développement durable, contribuer au développement d’un partenariat technique et de qualité devant aboutir à  la mobilisation de ressources auprès des différents mécanismes de mise en œuvre des conventions sur l’Environnement. Il permettra également de contribuer à  la prise en compte de l’environnement et des changements climatiques dans les politiques et stratégies nationales, régionales et locales et enfin de promouvoir la communication pour un changement de comportement. La nouvelle Agence de l’Environnement et du Développement Durable bénéficiera d’un renforcement de capacités pour lui permettre d’assurer la coordination et le suivi de la mise en œuvre des conventions de RIO et autres Accords et Traités (CAT) ratifiés par le Mali en matière d’environnement. Le Ministre de l’Environnement et de l’Environnement, le Professeur Tiémoko Sangaré a salué la signature de cet appui et dit son espoir en des lendemains meilleurs pour l’environnement et les populations du Mali. La cérémonie a été présidée par le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale et la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies au Mali, Mme Mbaranga Gasarabwé qui a profité de l’occasion pour annoncer son prochain départ du Mali pour New York o๠elle est appelée à  d’autres fonctions.

Convention universitaire 2010 de la JCI : Sous le signe de la « Maaya »

Le jeu en vaut la chandelle dans un contexte national très marqué par le cinquantenaire du Mali, o๠les plus hautes autorités appellent à  la réconciliation. Ainsi donc, la Jeune chambre internationale Bamako espoir a tenu sa 9ème convention universitaire. C’était sous la présidence du président exécutif, Amadou Diarra, en présence du directeur de la convention, Souleymane Y Sidibé et de plusieurs membres et partenaires de l’organisation.Avec pour partenaire stratégique, les Assurances bleues (CNAR), cette 9ème convention universitaire de la JCI a été meublé par plusieurs activités, dont l’Assemblée générale. La convention universitaire est la plus grande activité statutaire de la JCI universitaire Bamako Espoir. Cet évènement se tient annuellement. Les activités sont entre autres, la réception, discussion et adoption des rapports moraux et financiers, les élections des responsables de l’organisation pour l’année suivante, la réception discussions et adoption des amendements aux statuts et règlements intérieurs. A ces activités statutaires s’ajoutent d’autres activités culturelles, pédagogiques et récréatives. A l’ouverture des travaux de la convention, trois témoignages ont émerveillé l’assistance. Il s’agit de celui de Abou Guindo (président 2003), Mamadou Lamine Traoré (Président 2006) et de Cissé Aira, Président 2009. Cette dernière a effectué un mandat très rempli animé par la réalisation d’immenses projets comme celui de la sensibilisation sur la sécurité routière. Elle a indiqué qu’à  nos jours, la JCI universitaire a eu 4 présidents et 4 présidentes. Ce qui dénote l’engagement des femmes au sein de l’organisation. Renouvellement des instances dirigeantes Adams Konaté qui représentait « les Assurances bleues », a indiqué que sa structure accompagnera les activités de la JCI, autant qu’elle a accompagné de nombreux autres initiatives nationales. Structure estudiantine de la JCI Mali, la JCI universitaire Bamako espoir qui regroupe en son sein des étudiants des différentes facultés et écoles de l’Université de Bamako. Elle a réalisé de nombreux projets dont des formation et séminaires de formation dans les facultés et grandes écoles sur les techniques de leadership d’expression orale et d’entreprenariat, des dons de fournitures scolaires aux groupes scolaires de Missira et de Djikoroni Para… L’un des temps forts de cet évènement sera le renouvellement des instances dirigeantes de la JCI Bamako espoir. La mission de la jeune Chambre internationale c’est d’offrir des opportunités de développement aux jeunes en leur donnant la capacité de créer des changements positifs. Ainsi, elle se veut une organisation de référence en nombre et en qualité, vecteur d’intégration, pépinière des citoyens conscients et engagés pour l’émergence et la recherche constante de l’excellence. Rappelons que le mandat de l’équipe sortante était parrainé par Mamadou Igor Diarra, ministre de l’Energie. Ce dernier s’est dit émerveillé par l’engagement des membres de la JCI, et à  formulé les mots d’encouragement à  l’endroit de l’organisation.

Coopération Industrielle entre Maliens et Sud-Africains

Signalons que ce projet est en gestation depuis aujourd’hui 5 ans. C’’est donc l’aboutissement heureux d’un travail de longue haleine. Il s’agit notamment d’un projet de fabrication de panneaux de particules de pailles. Accords de prêts l’acteur principal de ce projet, C’’est la société de production industrielle SADASY.SA. Son promoteur, Mr Tahirou Sy explique : «Â la mise en place de cet accord de prêts, contribuera à  la construction prochaine d’une usine multifonctionnelle. Elle nous aidera fortement à  recycler les résidus agricoles qui remplissent nos champs. » Le projet selon lui, fonctionne avec 33% de fonds propres, 67% de prêts accordés par la société sud africaine industrial development corporation (IDC) et 33% par la banque nationale de développement agricole (BNDA). Signalons que les banques partenaires sont la banque d’investissement du Mali (BIM), la Bank of Africa (BOA) et bien entendu, la BNDA. Un premier investissement au Mali Pour sa part, le directeur exécutif du secteur industriel de l’IDC, Mr Shakeel Ahmad Unus Meer déclare : «Â Le mandat et la vision de l’IDC mettent un accent particulier sur le développement des ressources naturelles de l’Afrique et la prospérité économique de ses peuples. Notre partenariat avec SADASY nous aide à  réaliser ces objectifs. Nous inciterons d’autres partenaires sud africains afin qu’ils viennent investir dans votre beau pays. Ce projet pourrait également fournir une plate-forme pour l’expansion future de notre portefeuille au Mali». Il précise de ce fait, que leur participation à  ce projet, est leur premier investissement au Mali. Notons que le projet offre une approche nouvelle pour la fabrication de panneaux de bois à  partir de particules de pailles de riz. Il offre selon le PDG de la société, une alternative aux importations de bois et produits ligneux. Plus de 200 emplois générés Le projet sera établi dans une région rurale du Mali, au profit de la communauté locale, par la création de 153 emplois directs et permanents et 52 emplois saisonniers. Il contribuera ainsi, au développement de la capacité industrielle du Mali. Le ministre de l’industrie, des investissements et du commerce, Mr Amadou Abdoulaye Diallo estime que « le projet aidera le Mali à  résorber le chômage à  travers la création d’emplois durables, mais également la prise en compte d’une préoccupation de taille, commune à  toutes les unités industrielles, entre autres, la préservation de l’environnement. C’’est un projet économique, écologique et social. » Il se réjouit du fait que ce projet va satisfaire les besoins en bois d’œuvre non seulement du Mali, mais aussi et surtout du Sénégal, du Niger et du Burkina Faso.

Célébration des 20 ans de la CDE : un concours est lancé

Un concours est lancé Pour impliquer davantage les enfants, un concours est organisé au sein des deux académies d’enseignement de Bamako. 120 élèves des classes de sixième année de 120 écoles, ont concouru ce mercredi sur des questions relatives aux droits de l’enfant. Au niveau de la rive gauche, 80 écoles était en compétition contre 40 pour la rive droite. En 30 minutes, les élèves répondent sur copie les questions qui leurs sont adressées. à‡à  leur permettra non seulement de tester leur niveau sur les questions des droits de l’enfant mais aussi de se préparer déjà  pour les examens de fin d’année. «Â l’Unicef a toujours œuvré pour l’épanouissement de l’enfant dans sa vie. C’’est dans ce cadre se situe le présent concours », selon Adama Fidèle Kéà¯ta, superviseur au Programme de l’offre pour l’enseignement fondamental au Mali (PAOEFM) au niveau de la commune 4. Un appui constant l’institution Onusienne en charge des enfants a beaucoup oeuvré pour le bien-être des enfants. Dans le domaine de l’éducation, elle a placé plusieurs jalons dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de l’accès à  l’éducation pour les enfants. Les enseignants bénéficient régulièrement de formation de mise à  niveau. Les enfants quand à  eux sont aussi formés sur plusieurs sujets les concernant. Ceux qui ont eu la chance d’être formés sont considérés comme des pères éducateurs. Leurs formations portent généralement sur le VIH SIDA et leurs droits… Un concours pour les classes de 6è Ce concours concerne uniquement les classes de 6e année. Il sera élargi progressivement aux autres niveaux d’études, selon les organisateurs. C’’est donc un échantillon qui été pris au niveau de Bamako. Au niveau de l’académie rive gauche, seuls 80 écoles 357 participent à  ce premier concours. Les résultats du concours seront connus vendredi. Les trois premiers de chaque académie d’enseignement, seront primés et les lauréats recevront de nombreux lots. Et ce sera le jour même de la célébration du 20e anniversaire de la convention relative aux droits de l’enfant.

Convention Relative aux droits de l’Enfant : Quel bilan en 20 ans ?

La charte des droits de l’enfant Selon les conférenciers, la situation des enfants s’est beaucoup améliorée depuis la signature de ce texte par le pays. En effet, le Mali a ratifié par ordonnance, le 20 septembre 1990, la Convention relative aux Droits de l’Enfant. Et «Â depuis cette ratification et conformément à  l’article 44, le gouvernement du Mali a déposé son rapport initial sur la mise en œuvre de la Convention en 1996. En mars 1998, la coalition malienne des droits de l’Enfant (COMADE) a déposé un rapport complémentaire sur la mise en œuvre de la CDE », stipule un communiqué officiel. Des avancées remarquables Depuis sa promulgation et sa ratification par la quasi-totalité des pays, les enfants sont considérés comme «Â des personnes à  part entière, véritables sujets de droits et titulaires des droits de l’homme de façon inaliénable et sans discrimination ». Depuis vingt ans, le Mali a fait du chemin. La mortalité infantile qui était parmi les taux les plus élevés dans la sous-région, a régressé entre 1990 et 2009 de 22% selon Marcel Rudasingwa, représentant résident de l’Unicef au Mali. Dans le domaine de l’éducation, le taux de scolarisation a atteint 80%. Malgré les difficultés que traversent l’école malienne, des questions comme la scolarisation de la jeune fille ont beaucoup évolué. Aujourd’hui, la parité fille-garçon est presqu’effective. Quand à  l’accès à  l’eau potable, les chiffres officiels tournent autour de 68% malgré les disparités entre zone urbaine et milieu rural. Dans le domaine de l’assainissement, on fait cas de 48%. Tous ces progrès ont été réalisés grâce à  l’appui des partenaires au développement et pour le bien être de l’enfant. A ceci s’ajoute la réalisation d’infrastructures pour l’éducation et l’épanouissement des enfants. Parmi elles, on peut énumérer la cité des enfants, le parlement des enfants, le gouvernement des enfants dans les écoles… etc… Défis à  relever Lors des échanges avec la presse, la ministre de la promotion s’est prononcée sur plusieurs sujets relatives au code des personnes et de la famille, à  la non orientation de certains élèves après le DEF, à  l’absence d’une loi sur les mutilations génitales… A propos de ce dernier sujet, Sina Damba, a affirmé que le Mali privilégie plutôt la sensibilisation. « Je me suis souvent remontée contre mes homologues de certains pays voisins qui affirment que leurs ressortissants viennent pratiquer l’excision au Mali. J’ai toujours demandé qu’on m’apporte des preuves à  l’appui sans en recevoir », s’en est prise la ministre aux détracteurs qui accusent le Mali de mettre en péril leur interdisant la pratique de l’excision. La mendicité des enfants est aussi demeurée un casse tête pour les autorités. Pour la ministre de la promotion de l’enfance, ce sont des pesanteurs sociales qui compliquent la tâche aux autorités dans le combat contre la mendicité. Face à  ces multiples défis, la conférencière a demandé à  ce que les efforts soit accentués afin d’atteindre de grands résultats dans une décennie. Et pour atteindre un tel objectif, il faut passer par une promotion de la CDE, encore méconnue de la majorité des maliens, a proposé la présidente du parlement des enfants.

Coton Africain : Les paysans producteurs renforcent leur alliance

Face à  la longue crise qui secoue, depuis plusieurs années, les filières cotonnières africaines, l’Association Cotonnière Africaine (A.C.A) et l’Association des Producteurs de Coton Africains (AProCA) ont décidé de renforcer leur alliance à  travers la signature d’une convention de partenariat stratégique le jeudi 27 août à  Dakar. En effet, ces deux organismes régionaux regroupent respectivement les sociétés cotonnières africaines et les organisations de producteurs de coton africains Promouvoir le coton africain par la signature d’une convention Présidée par M. Khadim Gueye, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Agriculture, chargé des Organisations paysannes et de la Syndicalisation des agriculteurs du Sénégal, cette cérémonie de signature revêtait un caractère très particulier. Les organisations de cotonculteurs et les sociétés cotonnières ont dans la plupart des pays africains tissé des relations de partenariat très étroites se traduisant souvent par la création d’interprofessions. Il faut noter que ces deux associations professionnelles panafricaines travaillent ensemble depuis plusieurs années, notamment dans les actions de défense du coton africain. Par ce fait, ils soutiennent les à‰tats, auprès des instances internationales comme l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Avec la signature de cette convention, elles décident de franchir une nouvelle étape dans leur collaboration et leurs relations de partenariat privilégié, pour le salut du coton africain. Ainsi, la présente convention vise entre autres à  faciliter les échanges d’informations et de points de vue sur des projets d’intérêts communs (recherche agronomique, formation, conseil agricole, développement rural, défense et promotion du coton africain…), promouvoir le bon fonctionnement des interprofessions cotonnières et la bonne gestion des filières cotonnières fondée sur une relation de proximité, d’équité et de transparence entre les organisations d’agriculteurs producteurs de coton graine et les sociétés cotonnières. Améliorer la productivité des filières cotonnières africaines Par ailleurs, cette convention vise également l’amélioration de la compétitivité des filières cotonnières africaines, l’aménagement et le développement durable des zones cotonnières, la défense du coton africain et la satisfaction en priorité de la demande des secteurs nationaux créateurs de valeur ajoutée, à  partir de la fibre ou de la graine de coton. La signature de la convention s’est faite entre le Président de l’A.C.A, M. Bachir Diop et le Président de l’AProCA,M. FrançoisTraoré. Créée en septembre 2002 à  Cotonou (Bénin), l’Association Cotonnière Africaine a pour but de regrouper l’ensemble des professionnels africains du coton et créer un cadre de concertation pour traiter des questions d’intérêt commun notamment à  travers des commissions techniques d’experts de divers métiers. Elle œuvre également à  la collecte, le traitement et la diffuser de toutes informations relatives au commerce du coton auprès de ses membres, des à‰tats et organismes politiques et économiques africains. l’autre aspect de ses missions est, notamment, de veiller au respect et à  l’inviolabilité des contrats commerciaux librement consentis entre les parties et défendre les filières cotonnières africaines face à  un environnement économique mondial déséquilibré par les subventions et les barrières injustifiées de certains pays producteurs. L’AproCa l’AProCA quant à  elle, a été créée le 22 décembre 2004 à  Cotonou (Bénin). Elle a pour but de Promouvoir la solidarité, la concertation, la coopération et les échanges d’expériences entre les organisations membres et collecter, traiter et diffuser en direction des membres toute information touchant au coton. Cependant, elle s’est assignée de représenter et défendre les intérêts des producteurs de coton face à  toute distorsion du marché mondial du coton et promouvoir l’amélioration de la productivité et de la qualité du coton africain en vue de maintenir sa compétitivité.

Signature de la première convention collective de la presse au Mali

le 26 mars 2009, à  la Maison de la presse de Bamako, la première convention collective de la presse a été ratifiée. l’évènement est d’ autant plus marquant que le 26 mars commémore la date anniversaire de l’insurrection populaire qui a amené la démocratie au Mali, et dans laquelle, la presse a joué un rôle majeur. Signée en présence du Ministre de la Fonction Publique, Mr Abdul Wahab Berthé et de la Ministre de la communication, Mme Diarra Mariam Diallo, la convention collective de la presse est l’aboutissement d’un long processus, enclenché depuis 1990. Jusqu’alors, il n’existait aucun texte, à  caractère juridique, régissant les rapports entre journalistes et entreprises de presse. Cette absence de texte a beaucoup fragilisé le statut des journalistes maliens, confrontés à  la précarité, à  la corruption et à  une liberté d’expression limitée. Pour Ibrahim Famakan Coulibaly, président de l’UJAO, l’Union des journalistes d’ Afrique de l’ Ouest « Il ne peut y avoir de liberté d’ expression quant les journalistes sont exposés à  la précarité, à  la pauvreté ou à  la peur…». Ce qui a amené les organisations comme l’UJAO, à  tracer pour le journaliste, « un cadre légal définissant les conditions légales, lui permettant le libre exercice de sa profession ». Pour Makan Koné, le président de la maison de la presse « la presse a joué un rôle déterminant dans l’avènement de la démocratie au Mali , et aujourd’hui, les entreprises de presse doivent devenir rentables afin de ne subir aucune sorte de pression… » Cette convention collective prévoit de rendre obligatoire l’obtention d’une carte de presse qui précisera le statut du journaliste (cadreur, photographe, animateur, journaliste etC’…), l’adhésion à  une union syndicale, les grilles salariales des journalistes maliens, qui touchent environ 50000 fcFA par mois. Une somme dérisoire au vu du coût de la vie. Certains ne sont même payés. Cette précarité a souvent favorisé les publi-reportages, les arrangements de toutes sortes, qui permettant à  un journaliste de s’en sortir financièrement et contre toute règle inhérente à  la profession même de journaliste. Selon le texte, la nouvelle Convention garantit aussi le droit d’exercice des libertés syndicales au sein de l’entreprise de presse conformément aux lois et règlements en vigueur sur le territoire de la République du Mali. Mariam Diallo, la ministre de la Communication du Mali, a approuvé la signature de cette convention « qui va permettre d’améliorer les conditions de travail des journalistes ». Elle a également annoncé la tenue des 3è journées nationales de l’Information et de la Communication, un évènement lors duquel,l’autorégulation et l’ accès à  l’ information seront débattus. Séparer le bon grain de l’ Ivraie « Je suis sûr qu’avec cette convention, les vrais journalistes sauront respecter et tenir leur engagement», a insisté Moussa Ballo Coulibaly, le patron du Patronat du Mali. « Ne peut s’improviser journaliste qui veut ! » Quant aux journalistes présents à  la signature, beaucoup sont satisfaits d’avoir un texte sur lequel s’appuyer afin de garantir leurs droits les plus élémentaires de journalistes. Si la signature de cette nouvelle convention, ( ratifiée par les organisations syndicales représentatives des Médias, comme l’ ASSEP ( l’association des éditeurs de Presse Privée), l’ AJSM,( l’association des journalistes sportifs du Mali ) et aussi l’UNTM ( l’Union nationale des travailleurs du Mali ), est une avancée pour le droit de la presse au Mali, qu’ en sera-t-il de son application réelle ? Pour Fofana, journaliste au Nouvel Libération, un quotidien malien, «cette convention n’arrange pas tous les patrons de presse…». Pour d’autres comme Maurice Dabo, du Nouvel Observateur, « la convention ne va rien changer au statut des journalistes qui se précarise davantage…». Le Mali compte plus d’une cinquantaine de titres de presse, une centaine de radios publiques et privées et le droit des journalistes ne saurait être négligé, au profit du monopole de certains magnats. Mais depuis longtemps, le communiqué final* règne, les « gombos » de toutes sortes, comme on dit dans le jargon journalistique et il faut pourtant s’ en sortir tout en excerçant son métier avec la déontologie inhérente à  la profession ! C’’est là  le défi quotidien des journalistes maliens, tous supports confondues !