Le climat malien empêche le déploiement des véhicules militaires allemands

En raison de la chaleur, de la poussière et des pentes rocheuses: la moitié des véhicules de l’Armée allemande au Mali ne sont actuellement pas prêts à fonctionner

Le climat extrême au Mali rend difficile la déploiement de l’armée allemende (Bundeswehr) dans le pays. Selon le journal « The World », la moitié de leurs véhicules ne sont actuellement pas prêts à être utilisés. Ils ont été provisoirement suspendus suite à un contrôle technique. La température qui peut atteindre jusqu’à 50 degrés Celsius, la poussière et les pentes rocheuses sont autant de problèmes qui mettent à rudes épreuves les véhicules allemands. À cela s’ajoute l’approvisionnement lent en pièces de rechange en provenance d’Allemagne et la sous-dimension des véhicules au Camp Castor à Gao.

 Les hautes températures empêchent aussi, pour le moment, toute sortie de l’hélicoptère de combat « Tigre », qui devait entrer en action au 1er mai. La limite d’utilisation de l’appareil étant actuellement de 43,26 degrés Celsius. Si les températures sur place dépassent cette valeur, l’hélicoptère ne doit pas démarrer. Un permis spécial pour une utilisation allant jusqu’à 48,26 degrés Celsius a été demandée. « Les conditions d’utilisation nous conduisent régulièrement aux limites techniques de nos appareils », déclarait un gradé du 4e contingent allemand de Gao.

Au Mali, la Bundeswehr soutient la mission de la Minusma, dont la mission est de stabiliser l’État menacé par les conflits ethniques et le terrorisme. Actuellement, jusqu’à 1000 soldats allemands sont déployés au Mali.

L’Allemagne à l’assaut de l’Afrique

Ce sera quelques semaines après son voisin français. L’Allemagne, première puissance économique européenne, organise le premier forum économique avec l’Afrique de son histoire, le 23 mars prochain à Francfort. Il s’agira de renforcer ses liens commerciaux et familiariser les entreprises allemandes avec le continent.

En octobre 2016, à la fin de sa visite de trois jours dans la zone sahélienne, la chancelière allemande Angela Merkel mettait en exergue la nécessité pour l’Allemagne d’investir en Afrique. « Il est dans l’intérêt de l’Allemagne d’accompagner un développement positif de l’Afrique, l’aide publique au développement n’y suffira pas, les conditions de l’investissement privé doivent s’améliorer ». Pour l’heure, l’Allemagne n’investit « que » 10 milliards de dollars en Afrique chaque année, 90% se concentrant sur seulement trois pays (Afrique du Sud, Nigeria et Algérie), au moment où les entreprises germaniques ne réalisent que 2% de leurs activités en Afrique. Et selon les dernières statistiques disponibles, les échanges commerciaux germano-africains ont totalisé 60 milliards en 2013, un niveau bien inférieur à celui du commerce sino-africain qui a dépassé la barre des 200 milliards de dollars durant la même année.

Le forum Allemagne-Afrique vise donc à « combler le fossé » en facilitant le dialogue, les relations d’affaires et les échanges commerciaux. « Le besoin de l’Allemagne de toucher de nouveaux marchés coïncide avec les indicateurs économiques de plus en plus sains de nombreux pays africains, notamment la croissance de la classe moyenne, la meilleure stabilité politique et l’envie de développer la fabrication au niveau national », a déclaré Charles Huber, député et membre du Comité de coopération économique et de développement de la République d’Allemagne, précisant que « l’Afrique apprécie particulièrement l’éthique du travail, la précision et la fiabilité allemandes ».

L’énergie en avant. 600 millions de personnes en Afrique subsaharienne n’ont pas accès à l’électricité. L’Allemagne voudrait donc investir ce secteur. « Les énergéticiens EON et RWE, déjà présents au Sénégal, devraient étendre leurs activités dans plusieurs autres pays », selon le ministre allemand de l’Économie et de l’Énergie, Sigmar Gabriel. L’extension du projet solaire Desertec, qui prévoit l’exploitation du potentiel énergétique d’Afrique du Nord, sera également évoquée.

Six des dix économies bénéficiant de la croissance la plus rapide au monde se trouvent en Afrique, et le continent devrait devenir la région à la croissance la plus rapide au monde jusqu’en 2040. Ce regain d’intérêt allemand n’est donc pas fortuit.

 

10 milliards de dollars d’investissements par an.

2% des activités en Afrique.

 

L’Allemagne va déployer plus de troupes au Mali

Le gouvernement allemand a décidé mercredi d’augmenter le nombre de troupes déployées au Mali dans le cadre d’une mission de l’ONU connue comme la plus dangereuse au monde.

La mission des Nations Unies au Mali, également connue sous le nom de MINUSMA, est régulièrement attaquée par les djihadistes. L’année dernière, plus de 30 soldats ont été tués, plus que dans toute autre mission de maintien de la paix de l’ONU.

 LA MINUSMA est chargée de surveiller ‘lAccord de paix entre le gouvernement et les rebelles du Nord au Mali.

Le cabinet allemand a convenu mercredi d’augmenter de 650 à 1 000 le nombre de soldats dans le pays.

Les soldats supplémentaires sont censés prendre en charge une mission de secours d’urgence dans le nord du Mali qui est actuellement sous le commandement des Pays-Bas.

Quatre hélicoptères pour le transport des blessés ainsi que quatre hélicoptères de combat seront également déployés.

Le nord du Mali est tombé sous le contrôle des groupes liés à Al-Qaïda en 2012.

Les islamistes ont été en grande partie évincé par une opération militaire dirigée par les Français, lancée en janvier 2013, mais de vastes zones du Mali restent illégales et sujettes à des attaques.

Si Berlin finit par envoyer 1000 soldats au Mali, alors ce déploiement serait le plus grand de l’Allemagne à l’étranger.

À ce jour, son plus grand déploiement a été en Afghanistan, où environ 890 soldats allemands sont actuellement stationnés.

Le cabinet a également étendu à janvier 2018 une mission dans le nord de l’Irak, où 150 soldats allemands forment des combattants kurdes pour combattre les djihadistes de l’Etat islamique.

L’armée allemande a déjà formé environ 12 000 combattants kurdes, ainsi que d’autres groupes tels que la minorité Yazidi.

Les nouveaux plans de déploiement nécessiteraient encore l’approbation du Parlement, mais ils risquent de ne pas rencontrer de résistance, car la coalition droite-gauche de la chancelière Angela Merkel a une majorité écrasante.

Appui logistique de la coopération allemande au bureau du haut représentant du président malien

Mercredi 21 décembre 2016, la coopération allemande a apporté un appui logistique d’un montant de 90 millions CFA au secrétariat permanent du bureau du haut représentant du président de la république dans le cadre de la mise en oeuvre de l’accord, la cérémonie a eu lieu au CRES de Bamako.

Processus de paix : 350 soldats allemands attendus au Mali

En visite au Mali le 9 octobre dernier, la Chancelière allemande Angela Merkel, avait promis de renforcer la coopération bilatérale avec le Mali en matière de sécurité. Deux mois après, les engagements se transforment en acte concret. L’Allemagne va envoyer 350 soldats supplémentaires au Mali au début janvier 2017.

L’information a été donnée la semaine dernière par la ministre de la Défense, Ursula Van Der Leyen. Cela dans le cadre d’un accord avec les Nations unies prévoyant le remplacement des soldats hollandais présents dans le nord du pays.

L‘envoi de 350 nouveaux soldats qui viendront étoffer le contingent allemand déjà fort de 650 membres, traduit la dynamique de coopération entre l’Allemagne et le Mali sur le plan sécuritaire.

Déjà, le travail des 650 éléments est très apprécié dans notre pays.  « Le bénéfice de votre accompagnement qui s’est traduit aujourd’hui par une décision qui a autorisé l’envoi au Mali de 650 militaires pour la première fois dans l’histoire militaire allemande. Cela madame a été apprécié au Mali ; ils sont ici à la MINUSMA, ils font du bon travail », avait déclaré le chef de l’État, Ibrahim Boubacar Keita, lors de la visite de Merkel au Mali. Il avait aussi rappelé l’accompagnement du pays de Merkel dans le cadre de l’EUTM et de l’EUCAP Sahel, des programmes de formation des forces armées et de sécurité.

Le contingent allemand dans notre pays passera de 650 à 1000 soldats dès l’été prochain. La ministre de la Défense a également ajouté que son pays avait déployé sur place des hélicoptères d’attaque ainsi que pour le sauvetage, pour secourir les blessés dans les cas d’urgence. «La première semaine du mois de janvier, le parlement va examiner cette demande du gouvernement allemand. Et les dispositions sont déjà prises par le gouvernement pour envoyer ces militaires qui seront basés à Gao », explique S.E.M Dietrich Becker l’ambassadeur d’Allemagne au Mali.

Par ailleurs, il faut souligner que l’année 2016 a été très riche sur le plan diplomatique entre les deux pays. Elle a vu la visite en avril dernier de la ministre allemande de la Défense, Mme Ursula Von Der Leyen, suivi en mai de celle du ministre des Affaires étrangères Frank Walter Steinmeier, et enfin du président de la république, Joachim Gauck et de la Chancelière Angela Merkel en octobre.

Angela Merkel au Mali : priorité au retour de la paix

Malgré la brièveté d’une visite qui pouvait sembler n’être qu’une escale technique, le président IBK et Mme Merkel ont eu un entretien à l’issu duquel, ils ont pu apprécier les efforts des uns et des autres dans des domaines aussi variés que l’agriculture, l’eau et l’assainissement, la coopération militaire, la décentralisation, la migration et le retour rapide de la paix dans les régions nord du pays.

La chancelière de la République Fédérale d’Allemagne, Angela Merkel est arrivée hier à bord d’un avion de l’armée de l’Air fédérale (Airbus A340), à 15h20 minutes, à l’Aéroport international président Modibo Keita. À son arrivée, elle a reçu les honneurs militaires auprès de SEM Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République, Chef de l’état. Par cette première visite d’Angela Merkel dans notre pays, l’Allemagne entend accroître l’aide au développement et à la croissance au Mali et renforcer le processus de la décentralisation à travers une solution respectant l’unité et la souveraineté de la nation malienne. Après une trentaine d’entrevue dans le salon d’honneur de l’aéroport, les deux personnalités ont animé un point de presse au cours duquel le président IBK a remercié la chancelière allemande pour la contribution de qualité des troupes allemandes présentes au Mali au sein de la MINUSMA. « Le bénéfice de votre accompagnement qui s’est traduit aujourd’hui par une décision qui a autorisé l’envoi au Mali de 650 militaires pour la première fois dans l’histoire militaire allemande. Cela madame a été apprécié au Mali ; ils sont ici à la MINUSMA, ils font du bon travail », a souligné le chef de l’État, Ibrahim Boubacar Keita. Il a aussi rappelé l’accompagnement du pays de Merkel dans le cadre de l’EUTM et de l’EUCAP Sahel, des programmes de formation des forces armées et de sécurité. Le président a également évoqué les domaines de coopération entre les deux pays qui touchent en priorité la gouvernance démocratique, la décentralisation, la promotion de l’agriculture, l’eau et l’assainissement. « Chacun sait au Mali combien nous tenons à la promotion de ces secteurs. Nous avons consacré 15% du budget national à l’agriculture alors que l’Afrique avait décidé que ça serait 10% », a-t-il indiqué.

Prenant la parole, la chancelière allemande a renouvelé l’engagement de son pays dans la stabilisation du Mali. Elle a aussi souhaité le renforcement de la coopération bilatérale avec le Mali, avec un accent particulier sur la formation en matière de sécurité. Un des thèmes focalisé dans l’agenda de cette visite est la coopération avec le gouvernement malien sur la plan de la politique migratoire. Dans ses déclarations, Merkel a annoncé chercher à trouver des solutions concernant les raisons qui poussent les citoyens africains à fuir leur pays. « je pense que le problème peut être maîtrisé lorsque les pays décident de coopérer pleinement », a-t-elle déclaré. Sur le sujet, le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keita, a ajouté. « le mali est un vieux pays de dignité et de fierté, les hommes et les femmes, candidats à l’immigration, sont souvent poussés par des difficultés dues au contexte de la crise et au changement climatique », a-t-il indiqué.

Coopération Allemagne-Mali, au beau fixe

La chancelière allemande effectuera ce dimanche, une visite de travail de deux jours au Mali. Objectif renforcer une coopération déjà très dynamique.

LAllemagne intervient dans plusieurs secteurs porteurs de développement au Mali. La visite de la chancelière Merkel ce dimanche ne devrait quaffermir un peu plus les relations entre les deux pays. En 1960 déjà lAllemagne avait été le tout premier pays à reconnaître le Mali indépendant. En 1980, la République fédérale a mis en place la GIZ, programme visant à induire un changement positif dans le développement politique, économique et à améliorer les conditions de vie des populations. Cette action à été rapidement suivi par un programme dappui aux collectivités territoriales du Mali « PACT«  afin de renforcer leurs capacités pour quelles puissent participer pleinement à lessor économique du pays.

En 2015, le gouvernement allemand sest engagé à travers son groupe bancaire KFW à allouer au Mali, pour la période 2016-2018, la somme de 73,74 millions deuros pour lexécution de la coopération bilatérale technique et financière.

Lannée 2016 a été très riche sur le plan diplomatique entre les deux pays. Elle a vu la visite en avril dernier de la ministre allemande de la Défense, Mme Ursula Von Der Leyen, suivi en mai de celle du ministre des Affaires étrangères Frank Walter Steinmeir, et enfin du président de la république, Joachim Gauck.

Outre le volet économique, lAllemagne participe aussi pleinement à renforcer la situation sécuritaire de notre pays. Plusieurs spécialistes allemands assurent une formation aux militaires maliens et lors de sa visite, le président Gauck a promis lenvoi de 650 nouveaux soldats qui viendront étoffer le contingent allemand déjà fort de 281 membres.

Base allemande au Niger

« Avec l’établissement d’une base militaire allemande pour le transport aérien à Niamey, en appui à la mission de la Minusma au Mali auquel le Niger a militairement participé de manière significative dès le début, un nouveau chapitre de notre coopération est ouvert » a déclaré l’ambassadeur d’Allemagne au Niger, Bernd von Münchow-Pohl. Cette base devrait permettre à la première puissance européenne de lutter activement contre le terrorisme qui sévit dans cette zone.

Le Niger abrite déjà les bases militaires de la France et des États-Unis, qui à travers elles veulent minimiser le risque terroriste qui pèse sur leurs pays.