Maroc : Le ministère de la santé annonce la vaccination des personnes à risque contre la grippe saisonnière

Le ministre marocain de la santé, Khalid Ait Taleb, a annoncé la vaccination antigrippale et anti-pneumocoque des personnes porteuses de maladies chroniques, « ce qui leur éviterait une aggravation de leur état de santé durant l’automne ».Intervenant samedi lors d’un webinaire sur l’importance de la vaccination dans le contexte actuel marquée par la crise sanitaire de la Covid-19, le ministre a indiqué qu’en raison de la poursuite de la pandémie de la Covid-19, et jusqu’à la découverte d’un vaccin efficace et sûr contre cette maladie, le ministère a décidé de rendre accessibles les vaccins contre la grippe saisonnière et la pneumocoque aux personnes porteuses de maladies chroniques, et ce pendant la prochaine saison d’automne.

A souligner que les vaccins contre la grippe et la pneumocoque ne sont pas efficaces contre la Covid-19, mais constituent l’un des scénarios préventifs qui seront lancés, en plus des mesures de précaution sanitaire.

Réagissant à la montée en flèche des cas de contamination au Maroc ces derniers jours, le responsable gouvernemental a relevé que la situation épidémiologique dans le Royaume est « sous contrôle » malgré la recrudescence des cas.

Toutefois, il faut redoubler d’efforts, de vigilance et de prudence pour éviter un débordement des centres de traitement Covid19. Selon lui, le respect de la distanciation corporelle, le port obligatoire du masque, et le lavage des mains, permettraient de réduire le risque de contamination au coronavirus.

« Les mesures sanitaires doivent être respectées pour éviter le reconfinement dans certaines villes où le nombre de cas ne cesse d’augmenter », alerte le ministre.

Dans le monde, la grippe saisonnière tue chaque année entre 250.000 et 650.000 personnes, atteint  entre 3 et 5 millions de personnes et constitue une menace contre les malades chroniques, les femmes enceinte, les nourrissons et les personnes âgées.

Covid -19: l’Afrique du Sud ferme les écoles

Les autorités sud-africaines ont décidé de fermer les écoles publiques pendant quatre semaines suite à une augmentation des cas de coronavirus et des décès, a déclaré le président Cyril Ramaphosa.« Le gouvernement a décidé que toutes les écoles publiques devraient faire une pause pendant les quatre prochaines semaines. Cela signifie que les écoles seront fermées à partir du 27 juillet et rouvriront le 24 août », a annoncé le président jeudi soir.

 Lors d’une adresse à la nation, M. Ramaphosa a déclaré que son gouvernement avait pris cette décision après avoir consulté les différentes parties prenantes, dont les syndicats d’enseignants.

 Bien qu’il ait été difficile de trouver un consensus sur la meilleure approche, il a été convenu que la santé des élèves et des enseignants restait primordiale pour le pays, a déclaré le président.

 M. Ramaphosa a ajouté que la fermeture des écoles était conforme aux directives de l’Organisation mondiale de la santé, qui avertit les pays de ne pas rouvrir les écoles alors que les cas de transmission locale du coronavirus sont en hausse.

 Cette évolution n’affectera cependant pas les élèves de terminale et leurs enseignants qui ont bénéficié d’une semaine de vacances, alors que ceux de 5eme  seront en vacances pendant deux semaines.

 En raison de cette fermeture, l’année scolaire en cours sera prolongée jusqu’en décembre, a ajouté le président.

 L’Afrique du Sud compte jusqu’ici 408 052 cas de coronavirus pour plus de 6000 morts depuis le début de la pandémie en mars 2020.

Maroc : Explosion des cas de coronavirus avec un total record de 570 nouvelles contaminations

Le Maroc a enregistré, ce vendredi, un nombre record de nouvelles contaminations avec 570 cas en 24 heures, portant ainsi le bilan à 18.834 cas confirmés au coronavirus, selon le ministère de la Santé.La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima arrive en tête en terme du nombre des cas enregistré aujourd’hui avec 207 cas, suivie de Casablanca-Settat (206), Fès-Meknès (80), Rabat-Salé-Kénitra (24 cas), Marrakech-Safi (21 cas), l’Oriental (23), Dakhla-Oued Eddahab (5 cas), Drâa-Tafilalet (2 cas), Souss-Massa (1 cas) et Laâyoune-Sakia El Hamra (1 cas).

Selon le ministère, 484 nouveaux cas sur les 570 (85%) ont été détectés à travers le suivi des cas contacts et des clusters, ajoutant que 13.215 cas contacts sont toujours sous surveillance médicale.

Sept nouveaux décès ont été enregistrés, portant le cumul à 299 décès et le taux de létalité à 1,6%. Pour ce qui est des patients rétablis, ils sont au nombre de 228 nouvelles guérisons ont été annoncées, soit un total de 16.100 guérisons et un taux de rémission de 85,5%.

Le nombre de cas actifs grimpe à 2.435 cas, dont 46 cas actifs sont dans un état grave ou critique.

Sénégal: pour un appui financier au centre des opérations d’urgence sanitaire

Le Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire (COUS) doit être doté de ressources financières conséquentes lui permettant de mieux organiser la riposte contre les épidémies, plaide son Directeur, Dr Abdoulaye Bousso.« Si on n’avait pas l’appui des partenaires, on allait fermer le COUS. Les 50 millions f cfa qui lui sont alloués, c’est pour le fonctionnement. On ne peut absolument rien faire sans des ressources. Il y a vraiment urgence à pouvoir disposer de fonds nécessaires. Aujourd’hui nous sommes capables de nous déployer un peu partout dans le pays parce qu’il y a des partenaires », a dit Dr Bousso.

Il prenait part à un webinaire organisé par l’Institut Panafricain pour la Citoyenneté, les Consommateurs et le Développement (CICODEV), en partenariat avec Enda Santé et « Open Society Initiative for West Africa » (OSIWA) sur le thème : « Financement pérenne de la santé face à une crise sanitaire ».

Poursuivant, le Directeur du COUS a estimé qu’il est important de disposer de ressources financières capables de riposter contre toutes les épidémies. Car, a-t-il dit, « nous devons être en mesure d’avoir ces fonds. Donc, j’insiste sur le financement de la prévention. Parce que cela nous permet d’être plus efficace et plus performant au moment de la riposte ».

Il a rappelé que les ressources du COUS sont passées de 75 millions à 51 millions entre 2017 et 2020.

Pour le Dr Youssoupha Ndiaye, Directeur de la Planification de la recherche et des statistiques (DPRS) du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), il y aura toujours des urgences sanitaires, d’où la nécessité, à son avis, « d’avoir une planification et des ressources financières », de « prioriser les ressources de l’État » et de mettre en place « une ligne budgétaire » permettant de mener des « ripostes rapides contre les épidémies ».

Suffisant pour qu’il plaide pour « un fonds d’urgence dans la Loi de finances initiale (LFI) ».

Covid-19: le port du masque désormais obligatoire en Gambie

Les autorités en Gambie ont rendu le port du masque obligatoire en public à partir de ce vendredi 24 juillet, alors que le pays connaît une recrudescence des cas de coronavirus.Les cas de coronavirus en Gambie ont grimpé pour atteindre 146 infections depuis que le premier porteur du virus a été signalé en mars dernier. Depuis, le pays compte 5 morts et 57 guérisons.

Le gouvernement, qui a instauré l’état d’urgence plus de trois fois au cours des trois derniers mois, a déclaré que le port du masque est désormais obligatoire pour se protéger et protéger les autres membres du public d’une éventuelle contamination. Les autorités sanitaires ont averti qu’une amende de 500 dalasis sera appliquée aux contrevenants de cette mesure.

Outre les masques chirurgicaux importés, des masques de fabrication artisanale en tissu sont déjà en vente pour 50 dalasis par des particuliers qui profitent de la situation pour faire des affaires.

Au cours des premiers jours qui ont suivi l’annonce du premier cas de Covid-19 en Gambie, il y a eu une ruée folle vers les masques faciaux, mais cet enthousiasme s’est vite dissipé car les cas de coronavirus étaient restés peu nombreux.

Quatre mois plus tard, le taux de contamination du virus s’est accéléré, les travailleurs de la santé et les journalistes étant pris dans les dernières vagues d’infectios, d’où la demande des autorités sanitaires de porter des masques.

Alors que la croisade du gouvernement contre le taux d’infection locale s’intensifie, un avion-cargo Antonov est arrivé avec 10 ambulances bien équipées qui seront utilisées pour les soins intensifs (ICU) et le travail médical vital sur les patients atteints de Covid-19.

Par ailleurs, la Turquie a envoyé un petit avion-ambulance pour évacuer un de ses citoyens gravement malade de la Covid-19.

Plus de 10 000 travailleurs de la santé en Afrique infectés par la Covid-19

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis en garde, jeudi, contre la menace que représente la Covid-19 pour les professionnels de la santé en Afrique où plus de 10 000 travailleurs de la santé dans les 40 pays qui ont signalé de telles infections ont été infectés par cette pandémie.Selon l’OMS, cette situation survient au moment où les cas de Covid-19 en Afrique semblent s’accélérer avec plus de 750 000 cas de Covid-19, et plus de 15 000 décès.

« L’augmentation du nombre de cas de COVID-19 en Afrique exerce une pression de plus en plus forte sur les services de santé de tout le continent », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse virtuelle.

« Cela a des conséquences très réelles pour les personnes qui y travaillent, et il n’y a pas d’illustration plus frappante de ce phénomène que le nombre croissant d’infections chez les travailleurs de la santé. », a-t-elle poursuivi.

Jusqu’à présent, environ 10 % de tous les cas dans le monde concernent des travailleurs de la santé, bien qu’il y ait une grande différence entre les différents pays.

En Afrique, les informations sur les infections des travailleurs de la santé sont encore limitées, mais les données préliminaires montrent que ces infections représentent plus de 5 % des cas dans 14 pays d’Afrique subsaharienne seulement, et dans quatre de ces pays, les travailleurs de la santé représentent plus de 10 % de toutes les infections.

L’accès insuffisant aux équipements de protection individuelle ou la faiblesse des mesures de prévention et de contrôle des infections augmentent le risque d’infection des travailleurs de la santé.

L’augmentation de la demande mondiale d’équipements de protection ainsi que les restrictions mondiales sur les voyages ont provoqué des pénuries d’approvisionnement. Les travailleurs de la santé peuvent également être exposés à des patients qui ne présentent pas de signes de la maladie et qui se trouvent dans les structures de santé pour d’autres services.

Des risques peuvent également survenir lorsque le personnel de santé est réaffecté à la réponse à la Covid-19 sans avoir reçu un briefing adéquat, ou en raison d’une lourde charge de travail qui entraîne de la fatigue, de l’épuisement professionnel et peut-être une application insuffisante des procédures opérationnelles standard.

Dans de nombreux pays africains, les mesures de prévention et de contrôle des infections visant à prévenir les infections dans les structures de santé ne sont pas encore pleinement mises en œuvre. Lorsque l’OMS a évalué les cliniques et les hôpitaux du continent pour ces mesures, seuls 16 % des quelque 30 000 établissements étudiés ont obtenu un score d’évaluation supérieur à 75 %.

Il a été constaté que de nombreux établissements de santé ne disposaient pas de l’infrastructure nécessaire pour mettre en œuvre les principales mesures de prévention des infections ou pour éviter la surpopulation. Seuls 7,8 % (2213) disposaient de capacités d’isolement et seulement un tiers avait la capacité de trier les patients.

« Une infection parmi les travailleurs de la santé est une infection de trop », a déclaré la patronne de l’OMS en Afrique, Dr Moeti.

« Les médecins, le personnel infirmier et les autres professionnels de la santé sont nos mères, nos frères et nos sœurs. Ils concourent à sauver des vies mises en danger par la Covid-19. Nous devons nous assurer qu’ils disposent du matériel, des compétences et des informations dont ils ont besoin pour assurer leur propre sécurité, celle de leurs patients et de leurs collègues. », a-t-elle ajouté.

Depuis le début de l’épidémie, l’OMS travaille en étroite collaboration avec les ministères de la santé pour réduire les infections des travailleurs de la santé. L’Organisation a formé plus de 50 000 professionnels de la santé en Afrique à la prévention et au contrôle des infections, et prévoit d’en former plus de 200 000 autres.

 Elle fournit également des documents d’orientation et des lignes directrices sur les meilleures pratiques de soins et les schémas de traitement les plus récents.

L’OMS contribue également à pallier les insuffisances dans la fourniture d’équipements de protection individuelle.

Présentement, 41 millions d’équipements de protection individuelle sont prêts à être expédiés de Chine pour couvrir les besoins de 47 pays africains. Les expéditions pour une première vague de 23 pays africains devraient commencer ce week-end.

Grâce aux efforts concertés de l’OMS et de ses partenaires, certains pays africains ont réussi à réduire considérablement les infections parmi le personnel de santé. Par exemple, il y a deux mois, plus de 16 % des infections par Covid-19 en Sierra Leone concernaient des travailleurs de la santé.

Ce chiffre est aujourd’hui tombé à 9 %. La Côte d’Ivoire a réduit la proportion d’infections parmi les travailleurs de la santé de 6,1 % à 1,4 %. L’intensification des mesures de prévention et de contrôle des infections peut encore réduire les infections au sein du personnel de santé.

Lutte contre la Covid-19: la société civile ivoirienne déploie des agents sensibilisateurs dans le pays

La Convention de la société civile ivoirienne a lancé mercredi un plan d’action de lutte contre la pandémie de la Covid-19, consistant à déployer des agents sensibilisateurs et des observateurs de l’organisation, à Abidjan et à l’intérieur du pays.La cérémonie officielle de déploiement de ces agents et observateurs de la société civile, s’est déroulée au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), à Abidjan, en présence de plusieurs responsables d’organisations socio-professionnelles.

Le parrain de l’évènement, Faman Touré, le président de la CCI-CI, s’est félicité de cette initiative, faisant observer qu’ « on a l’impression que la maladie n’existe pas pour certains », au regard de quelques comportements. Or, le pays enregistre plus de 14 000 cas de personnes infectées.

Il a, au nom de la CCI-CI, offert pour le démarrage du plan de riposte de la société civile, 1 000 masques, huit sceaux, un carton de savon et des gels hydro alcooliques. Des accessoires devant permettre de freiner la contamination de la Covid-19.

Le représentant du ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Emmanuel Tanni, a fait remarquer que la Covid-19 gagne du terrain dans le monde et en Côte d’Ivoire, appelant tous à respecter les mesures barrières, car cela y va aussi dans le sens de sauver l’économie.

Plusieurs acteurs de couches socio-professionnelles ont été impliqués dans cette sensibilisation, qui vise des milliers de personnes à l’échelle nationale. Le coordonnateur des gares routières, Adama Touré, a assuré que son organisation s’activera dans cette campagne.

Mahamadou Kouma, coordonnateur national de la société civile ivoirienne, a assuré que la faîtière, avec ses représentations dans les 31 régions et les deux Districts autonomes du pays, touchera une masse critique aux fins de casser la chaîne de contamination de la Covid-19.

L’Union européenne (UE) est un partenaire de ce plan d’actions de riposte contre la Covid-19, ainsi que le C2D (Contrat de désendettement) qui a déjà octroyé à l’Etat de Côte d’Ivoire 20 milliards Fcfa pour l’édification de sa stratégie de lutte contre la pandémie.

La représentante de l’UE à cette cérémonie, Delphine Van Lands, a indiqué que ce partenariat intervient dans le cadre de l’accord de partenariat économique intérimaire en la Côte d’Ivoire et l’Institution.

Cet élément (plan d’action de riposte) constitue une série d’activités prévue dans les 40 projets mis en place grâce à l’appui technique de la convention de la société civile ivoirienne. L’UE est d’ailleurs le principal marché investisseur étranger de la Côte d’Ivoire.

Covid-19 : Un autre ministre sud-africain hospitalisé

Le Ministre sud-africain de l’emploi et du travail, Thulas Nxesi, est devenu le deuxième membre du Cabinet à se faire hospitaliser après avoir été testé positif au coronavirus, a annoncé mardi la Présidence de la république.Elle explique que Nxesi a été hospitalisé lundi soir, quelques heures seulement après que son collègue, le Ministre des ressources minérales et de l’énergie, Gwede Mantashe, a également été admis dans une clinique pour un traitement contre la Covid-19, après que lui et sa femme se sont isolés pendant une semaine.

Nxesi a reçu vendredi les résultats de son test de dépistage du virus et s’est également placé en auto-isolement, a déclaré le bureau présidentiel.

Son admission à l’hôpital, cependant, a suivi les conseils de ses médecins de quitter son auto-quarantaine pour un traitement pratique à la clinique, dont le nom n’a pas été révélé.

« Nous souhaitons bonne chance aux ministres Nxesi et Mantashe et un prompt rétablissement », a déclaré mardi le ministre à la Présidence, Jackson Mthembu.

L’Afrique du Sud compte à ce jour 373.628 cas confirmés du virus, dont 5.000 décès depuis l’entrée de la maladie dans le pays en mars dernier, a expliqué le ministre de la Santé Zweli Mkhize.

 

Réouverture le 1er août de l’aéroport international de Kigali

Le Rwanda reprendra ses vols commerciaux à l’aéroport international de Kigali à partir du 1er août, a révélé dimanche un haut responsable de l’aviation.Le Directeur général de l’Autorité de l’aviation civile du Rwanda, Silas Udahemuka, a indiqué que les huit compagnies aériennes étrangères qui desservent Kigali ont demandé à reprendre leurs activités.

Il s’agit de Qatar Airways, Brussels Airlines, KLM, Kenya Airways, Ethiopian Airlines, Turkish Airways et la compagnie kenyane JamboJet, ainsi que le transporteur national RwandAir.

Le Rwanda a suspendu tous ses vols commerciaux en mars de cette année dans le cadre des efforts visant à freiner la rapide propagation du coronavirus.

Au Rwanda, les opérateurs aéroportuaires ont mis en place des systèmes d’auto-vérification dans des comptoirs d’enregistrement qui permettent aux passagers de s’enregistrer eux-mêmes sans avoir à rencontrer physiquement les agents de billetterie. Chaque comptoir est équipé d’un désinfectant afin d’éviter toute contamination lors de la manipulation des documents, et les comptoirs sont protégés par des visières. 

Les sièges de la zone d’attente seront marqués pour indiquer aux passagers de s’asseoir à un mètre de distance entre eux, ce qui leur permettra de respecter les gestes barrières. 

Les passagers à l’arrivée respecteront les mêmes mesures de sécurité sanitaire. 

Le processus d’embarquement sera mené dans le respect des mesures de sécurité contre la Covid-19, et il se déroulera en petits groupes, en commençant à l’arrière de l’avion vers l’avant.

Côte d’Ivoire: plaidoyer pour des avortements médicalisés à l’instar des viols (DOSSIER)

En Côte d’Ivoire, l’avortement médicalisé, est procuré à une victime de viol et en cas de danger de la vie de la mère. Dans un plaidoyer, le sous-groupe thématique Action contre les grossesses non désirées et à risque (AGnDR) invite l’Etat, à harmoniser ses textes de lois avec l’article 14.2c du Protocole de Maputo.La Côte d’Ivoire, jusqu’en ce moment, n’a pris en compte que   deux points du Protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits des femmes dit Protocole de Maputo, un instrument visant à renforcer la protection et la promotion des droits des femmes.   

Le Code pénal ivoirien, en son article 427, stipule qu’ « il n’y a pas d’infraction lorsque l’interruption de la grossesse est nécessitée par la sauvegarde de la vie de la mère gravement menacée » et le cas de viol où le médecin procure l’avortement à une victime à la demande de celle-ci. 

Or, l’article 14-2 c du Protocole de Maputo invite les Etats africains à protéger les droits reproductifs des femmes, en autorisant l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale, physique ou la vie de la mère ou du fœtus. 

« Nous faisons un plaidoyer pour que l’Etat de Côte d’Ivoire qui a ratifié le Protocole de Maputo puisse se conformer avec cet article 14-2 c, en élaborant des lois en interne pour être en conformité avec cet article », déclare Honorine Adou Secreoua, présidente de l’AGnDR, dans un entretien à APA. 

Avant tout avortement sur le sol ivoirien, le médecin traitant ou le chirurgien doit prendre l’avis de deux médecins consultants, qui, après examen, attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale ou thérapeutique. 

Et ce, selon la « volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit ». Toutefois, si le nombre de médecin résidant, au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère ». 

En outre, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne peut être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou thérapeutique pratiquée ou que telle était la volonté de la victime de viol, mentionne la loi ivoirienne. 

Sans ambages, la présidente de l’AGnDR, clame que le sous-groupe thématique qu’elle dirige n’est «pas encore satisfait », parce qu’il est indiqué les cas de viols dans le Protocole de Maputo. De ce fait, la loi ivoirienne devrait considérer les cas d’inceste, ce qui n’est pas malheureusement pris en compte.

Pour Mme Honorine Adou Secreoua, « le consentement de la fille mineure n’est pas éclairé », alors, en cas de grossesse engendrée par une personne âgée, elle devrait bénéficier d’un dispositif légal de protection. 

L’AGnDR, un sous-groupe thématique de 29 organisations, issu de la Coalition de la société civile pour la santé de la reproduction et la planification familiale (CSCSR/PF), lutte pour la promotion des Droits en santé sexuelle et reproduction (DSSR), conformément à  l’article 14-2 C du Protocole de Maputo.   

« On n’a pas dit de vulgariser l’avortement à tout bout de champ », précise-t-elle l’ordre de bataille, avant de faire observer que la mortalité maternelle en Côte d’Ivoire, estimée « aujourd’hui 645 décès maternels pour 100 000 naissances », révèle des cas d’avortements clandestins.

Les avortements clandestins du pays par an se chiffrent « entre 209 380 et 288 252 et concernent les femmes âgées de 15 à 49 ans de toutes les couches sociales », que ce soit en zone urbaine que rurale, selon la Vague II du rapport 2018 de Performance Monitoring & Accountability (PMA 2020).

Ce rapport a été produit, suite à des enquêtes menées par le Programme national de la santé de la mère et de l’enfant (PNSME) et l’Institut national de la statistique (INS), avec l’appui de  Pathfinder International. Il se veut un baromètre en matière d’accès des femmes aux droits de la santé de la reproduction.

Perceptions de l’avortement  

Confrontées à des grossesses non voulues, plusieurs jeunes filles, s’aventurent dans des avortements non médicalisés, un risque qu’elles affrontent pour éviter d’essuyer des préjugés de la société et des stigmatisations.  

L’avortement, en milieu religieux, est interdit, car considéré comme un crime parce que l’on ôte la vie à un être humain en conception. La star ivoirienne du reggae, Alpha Blondy,  a d’ailleurs chanté « abortion is a crime », insinuant que l’avortement est un crime. 

Interrogée par APA, une aide-soignante qui a requis l’anonymat, a confié avoir provoqué à travers des pratiques traditionnelles et l’ingurgitation de décoctions, qui ont failli faucher sa vie, mais après un coma, elle retrouvera ses forces. Et ce, suite à une grossesse accidentelle.

Dans presque tous les pays développés, l’avortement sécurisé est autorisé soit sur demande de la femme, soit pour des raisons d’ordre socio-économique au sens large et les services correspondants sont généralement disponibles et facilement accessibles.

En revanche, dans des pays en développement, l’avortement provoqué est soumis à d’importantes restrictions légales et souvent impossibles à obtenir. Cela est parfois le privilège des gens aisés, les femmes nécessiteuses n’ayant d’autre choix que de s’adresser à des avorteurs. 

Quand les lois et les politiques autorisent l’avortement dans une large gamme d’indications, l’incidence de l’avortement non sécurisé et la mortalité qui en résulte sont réduits à un minimum, fait observer l’Organisation mondiale de la santé dans l’ouvrage sur l’Avortement sécurisé.  

L’avortement est permis pour des raisons sociales ou économiques seulement dans 16 % des pays en développement dans le monde, mais dans 80% des pays développés, renchérit l’organisation. Ce qui montre des divergences de point de vue sur le sujet. 

Pro-avortement, le médecin gynécologue ivoirien Philippe Mourot qui affirme avoir eu la chance de côtoyer deux univers, notamment l’Europe et l’Afrique, soutient qu’ « il vaut mieux accompagner quelqu’un pour ne pas qu’il fasse des bêtises que de le laisser faire la bêtise et dire de la rattraper ».

Pour Mme Honorine Adou, jusqu’à un nombre de semaines, on peut faire l’avortement sécurisé, donc l’encadrer. Elle préconise toutefois un entretien psychologique pour savoir les motivations et aider même ces femmes, si possible, à garder la grossesse. 

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 22 millions d’avortements sont encore pratiqués chaque année dans de mauvaises conditions de sécurité avec, pour conséquence, une issue fatale pour quelque 47.000 femmes et des invalidités pour 5 millions d’autres.

Impact du Covid-19 sur la santé sexuelle reproductive 

Selon un constat dans les centres de santé, les usagers ne fréquentent quasiment plus les hôpitaux, à cause de la pandémie de la Covid-19, sauf pour des cas sévères de maladies, les obligeant à faire des examens médicaux. Et ce, de peur de se faire contaminer. 

La présidente de l’AGnDR, déplore toutefois que cela crée des dégâts énormes sur la santé sexuelle reproductive et joue sur le droit en matière de santé de la reproduction. Car, l’accès aux soins et aux produits de la santé sexuelle reproductive est un droit qu’il faut préserver.

L’Homme, dit-elle, doit bénéficier de certains services et traitements sanitaires pour pouvoir être productif sur, entre autre, le plan de la fécondité. La crainte d’être contaminé empêche les hommes et les femmes de se rendre à l’hôpital pour prendre les produits contraceptifs.

La baisse de fréquentation des services de santé sexuelle et reproductive, suite à la pandémie de la Covid-19, pourrait créer une explosion de grossesses non désirées, prévient Dr Sosthène Dougrou, directeur régional Afrique Francophone de IPAS.

La priorité du gouvernement, à l’heure actuelle, est portée sur la crise sanitaire de la Covid-19, avec l’achat ou la commande de masques, de réactifs pour détecter le virus vu la situation d’urgence, insinue Dr Dougrou, pour qui l’Etat devrait être regardant sur les besoins contraceptifs.  

Des données statistiques du ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique ressortent, en mai 2020, que la fréquentation des hôpitaux par les patients a connu un fléchissement de 50% en raison de cette pandémie. La Côte d’Ivoire compte à mi-juillet plus de 13 000 cas de Covid-19.

« Les gens peuvent avoir des rapports accidentels et cela peut créer des grossesses non désirées et des avortements clandestins qui vont entraîner la mort de certaines femmes, et l’accroissement de la mortalité maternelle », s’inquiète Mme Adou.  

En Côte d’Ivoire, mentionnera-t-elle, « 20% des femmes décèdent suite à des avortements non sécurisés.  Et chaque année, c’est entre 210 000 femmes et 290 000 femmes qui pratiquent les avortements et parmi  lesquelles beaucoup décèdent ».

Le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), dans ses prévisions rapporte que l’incidence de la Covid-19 sur la santé des femmes serait critique et exposerait quelque 47 millions de femmes dans 114 pays à revenu faible.

En outre, le confinement dû à la pandémie de la Covid-19 et le faible accès des femmes aux produits contraceptifs pourraient occasionner 7 millions de grossesses non désirées si ce scénario perdrait jusqu’à fin 2020.

Depuis le 16 mars 2020, à Abidjan, les rassemblements ont été limités à 50 personnes. A l’intérieur du pays, cette mesure a été élargie à 200 personnes. Les mesures barrières imposent également le port du masque, une distanciation physique de 1 m et le lavage régulier des mains.

Pour casser la chaîne de contamination, surtout chez la gente féminine, l’AGnDR mène des sensibilisations depuis le 11 mars 2020, date de déclaration du Premier cas de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, pour agir sur le mental des populations en vue d’une attitude responsable.

L’association des femmes juristes, impliquée dans cette lutte, administre des conseils aux femmes dans sa clinique juridique. Mme Honorine Adou Secreoua qui officie au sein de cette organisation, fait observer que « les gens fréquentaient moins les hôpitaux ». 

Grace à une audience accordée par le Programme national de la santé scolaire et universitaire (PNSSU) aux OSC (Organisations de la société civile) et partenaires à laquelle elle a pris part lui a permis d’être rassurée qu’il n’y a pas de rupture de produits liés à la santé sexuelle reproductive, car les commandes sont faites en année n+1 pour garantir la disponibilité de ces produits. 

Des émissions radios également ont été par ailleurs initiées par l’AGnDR pour sensibiliser les populations sur les comportements à adopter pendant cette période de pandémie à covid-19. L’organisation a aussi avisé le Conseil national des droits de l’Homme sur le sujet et l’Observatoire national de l’équité et du genre sur la question de la santé sexuelle et de la reproduction.  

Le Protocole de Maputo est le protocole additionnel de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples qui affirme spécifiquement les droits des femmes en Afrique, en énonçant un certain nombre de droits humains dont l’alimentation, la santé, l’éducation, la dignité, la paix.

Le 11 juillet 2003, lors de son deuxième sommet ordinaire à Maputo (Mozambique), la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine a adopté ce Protocole. L’Etat de Côte d’Ivoire a ratifié, en 2011, la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relative aux droits des femmes.

Présentation à Abidjan d’un projet pour financer 25 000 femmes impactées par la Covid-19

La fondation African Women Initiatives ( AWI) a présenté à Abidjan lors d’une cérémonie un projet pour financer 25 000 femmes entreprenantes sur l’ensemble du territoire ivoirien impactées par la crise sanitaire de la Covid-19, rapporte une note d’information transmise vendredi à APA.Selon Arnaud Boni, le chargé de suivi, évaluation et apprentissage au sein de cette fondation,  ce projet dénommée «25 000 CEWA» a pour objectif principal  de soutenir les femmes entreprenantes qui sont en difficulté de trésorerie du fait de la crise sanitaire de la Covid-19. Il a précisé que ce programme qui sera mis en œuvre sur une période de 24 mois , devra permettre d’améliorer les conditions de vie des femmes, de financer les besoins nécessaires des bénéficiaires pour accroître leurs activités et de constituer un réseau de clients pour les établissements financiers et assurances à travers l’inclusion financière de ces femmes. « Les échanges ont été enrichissants pour nous. Nous accompagnons, mais sommes aussi heureux d’être accompagnés. Merci pour l’intérêt que chacun accorde à ce projet qui vise à l’autonomisation financière de la femme », a indiqué pour sa part, Mariam Fadiga-Fofana, la présidente de la fondation AWI. Le projet d’appui à « 25 000 CEWA » s’inscrit dans le cadre du programme CEWA ou jeune dame dynamique et entreprenante, initié par la fondation AWI en mars 2019. Dans sa phase pilote, ce projet a permis d’apporter un appui financier à 25 femmes issues du District d’Abidjan. Celles-ci ont pu bénéficier d’une aide financière en kits d’installation (parasols, glacière, produits de consommation-farine, boisson, huile…) d’une valeur de 50 000 FCFA pour les unes et 100 000 FCFA pour les autres pour booster leurs activités. Plusieurs partenaires de cette fondation que sont notamment la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, ONU Femmes et le Programme des Nations-Unies pour le développement ( PNUD) accompagnent ce projet.

Covid-19 : Les députés ougandais soumis à un dépistage systématique

En Ouganda, les 426 députés ont subit des tests de masse pour le coronavirus lors d’une opération lancée depuis jeudi.L’Ouganda a enregistré à ce jour 1.051 cas et aucun décès depuis que le virus a été signalé pour la première fois dans le pays en mars.

Les députés affirment avoir demandé des tests compte tenue de la nature « très interactive » de leur travail, qui les amène à interagir régulièrement avec les gens.

La responsable des communications du Parlement ougandais, Helen Kawesa, a déclaré qu’il était important que les parlementaires jouent un rôle central dans la réduction des risques d’infections à travers le pays.

Elle a rejeté les informations suggérant qu’un député anonyme avait contracté le virus et a donc été hospitalisé.

Un collègue a indiqué dans un tweet que le député avait contracté le virus, mais Mme Kawesa a déclaré qu’il n’y avait aucune information du Parlement confirmants8cette affirmation.

« Après la sélection des députés, le personnel parlementaire sera le prochain », a-t-elle déclaré à propos des tests de masse impliquant les députés.

L’Ouganda continue d’interdire aux camionneurs de ses voisins d’entrer dans le pays par crainte qu’ils soient de grands porteurs du virus.

Covid-19 : L’Afrique du Sud enregistre 200 décès en 24 heures

Plus de 200 Sud-africains sont morts en 24 heures à cause de la pandémie de coronavirus, représentant le bilan quotidien le plus élevé depuis le début de la maladie dans le pays en mars, a annoncé jeudi soir le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.La mort de 216 patients de la Covid-19 est survenue avec l’infection de 324.221 personnes, à la suite de 2.324.923 tests réalisés à ce jour, a déclaré Mkhize, ajoutant que le nombre total de morts dans le pays avait maintenant atteint le chiffre de 4.669.

Au niveau national, 13.172 nouvelles infections ont été signalées au cours du dernier cycle de 24 heures, avec 165.591 guérisons de Covid-19 dans les hôpitaux du pays, a-t-il ajouté.

Parmi les neuf régions du pays, la province de Gauteng est restée l’épicentre de la maladie avec 86 décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, suivis de la province du Cap occidental avec 47 décès, selon le ministre.

Outre les nombreux décès, la pandémie a également lourdement pesé sur l’économie du pays – avec trois millions d’emplois perdus depuis mars, a déclaré le président Cyril Ramaphosa lors d’une allocution virtuelle à ses compatriotes.

Pour atténuer le chômage, Ramaphosa a déclaré que son gouvernement avait élaboré un plan pour compenser les dommages causés par le confinement.

« Nous nous engageons à concentrer nos efforts sur la reprise économique. Nous avons mis de côté six milliards de dollars pour la protection et la création d’emplois, et nous travaillons sur une poussée massive de l’emploi grâce aux infrastructures et à l’emploi public », a déclaré le président.

Par ailleurs Ramaphosa a indiqué que les projets d’infrastructures de son gouvernement «impulseraient» de nombreuses activités économiques et créeraient davantage d’emplois.

« Nous avons des projets prêts. Nous avons également des projets du côté de l’emploi public. Nous recalibrerons le programme de travail expérientiel pour nous assurer que nous avons un processus d’emploi public beaucoup plus robuste », a-t-il conclu.

Sahel: l’ONU s’attend à plus de 15 millions cas de malnutrition aiguë

En Afrique de l’Ouest et du Centre, 15,4 millions de cas de malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans (dont un tiers de sa forme sévère) sont attendus en 2020, si des mesures adéquates ne sont pas mises en place dès maintenant, ont alerté vendredi des agences onusiennes.« Cela représente une augmentation de 20% par rapport aux estimations précédentes de janvier 2020, selon une analyse de l’impact de l’insécurité alimentaire combiné à celui de la Covid-19 sur la malnutrition aiguë dans 19 pays de la région », écrivent le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) dans un communiqué conjoint.

Selon ces deux agences de l’ONU, les conflits et la violence armée ont entraîné des déplacements massifs de population et limité considérablement l’accès aux services sociaux de base, ce qui a augmenté les cas de malnutrition infantile à des niveaux sans précédent.

« La maladie à coronavirus exacerbe les contextes fragiles en Afrique occidentale et centrale, notamment au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad, qui étaient déjà frappés par l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Selon les prévisions datant d’avant la pandémie du coronavirus, 4,5 millions de cas de malnutrition aiguë étaient anticipés en 2020, dans ces 6 pays. Aujourd’hui, avec l’insécurité croissante et la Covid-19, ce nombre est passé à près de 5,4 millions de cas », ajoutent-elles.

Ce qui fait dire à Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, que « les enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère sont plus exposés aux complications liées à la Covid-19. Alors qu’une bonne nutrition pour les enfants, dès leurs premiers jours, les protège contre les maladies et les infections, et favorise leur rétablissement lorsqu’ils tombent malades ».

Plusieurs facteurs menacent l’état nutritionnel des enfants de moins de cinq ans en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il s’agit notamment de l’insécurité alimentaire des ménages, de mauvaises pratiques de nutrition et d’alimentation des mères et des nourrissons, des conflits et de la violence armée, des déplacements de population, des taux élevés de maladies infantiles et de maladies d’origine hydrique telles que la diarrhée, de la fragilité des systèmes de santé, du manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, et de la pauvreté chronique.

« En plus de ces facteurs déterminants de la malnutrition, les mesures visant à limiter la propagation de la pandémie Covid-19 ont entraîné des perturbations dans la production et la distribution des aliments, dans les chaînes d’approvisionnement sanitaires et humanitaires, ainsi qu’un ralentissement des activités économiques. La pandémie a eu des effets négatifs indirects sur les systèmes alimentaires, les revenus et la sécurité alimentaire des ménages, ainsi que sur la disponibilité et l’accès aux services de traitement contre la malnutrition », notent le PAM et l’UNICEF.

Covid-19: trois députés zambiens testés positifs

Trois députés zambiens ont été testés positifs au coronavirus, ce qui a incité les autorités à renforcer les contrôles à l’Assemblée nationale.Selon la greffière de l’Assemblée nationale, Cecilia Mbewe, les trois députés font partie des 19 personnes testées au cours des derniers mois.

 « Les cas confirmés à la date du mercredi 15 juillet 2020 sont les suivants : trois membres du parlement, dix membres du personnel de l’Assemblée nationale de Zambie et six personnes n’appartenant pas au personnel qui ont été testées à la clinique de l’Assemblée nationale », a déclaré Mme Mbewe jeudi dans un communiqué.

 « Cela porte à 19 le nombre total cumulé de cas suivis par le centre de dépistage Covid-19 de l’Assemblée nationale ».

 Les autorités parlementaires ont dû renforcer les mesures pour contenir la propagation du virus parmi les députés et les membres du personnel, poursuit-il.

 « Afin de gérer la situation actuelle et d’empêcher une plus grande propagation du virus, l’Assemblée nationale de Zambie continue à fonctionner selon des directives strictes, comme le recommande le ministère de la santé », a-t-elle déclaré.

 A la date de jeudi 16 juillet, la Zambie compte 1.895 cas de Covid-19 et 42 décès.

Guinée: nouvel allègement de l’état d’urgence sanitaire

Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé a annoncé, mercredi soir, un nouvel allègement de l’état d’urgence sanitaire, avec notamment le couvre-feu qui passe de 00h à 04h du matin dans la capitale Conakry, seule ville encore concernée par cette mesure.Dans son discours retransmis à la Radiotélévision guinéenne (RTG), Alpha Condé a par ailleurs annoncé la réouverture de l’espace aérien guinéen à partir du 17 juillet prochain. Celle-ci se fera de manière « progressive et s’appliquera sur la base du principe de réciprocité vis-à-vis du pays d’origine et selon des règles d’observation sanitaires strictes en rapport avec la covid-19», a déclaré le président guinéen.

Alpha Condé a par ailleurs dénoncé « avec regret et amertume le relâchement » sur le respect des mesures barrières, comme le port du masque ou l’interdiction des rassemblements. Sur ce, il a décidé de reconduire l’état d’urgence sanitaire pour une durée de 30 jours.

Jusque-là, la Guinée a enregistré 6.276 cas de Covid-19, dont 4.981 guéris et 38 décès.  

Covid-19: Dakar rouvre ses frontières aériennes

Le Sénégal, après plus de trois mois de fermeture de son espace aérien, a commencé à recevoir hier mercredi 15 juillet des vols internationaux réguliers, au moment où l’Union européenne se montrerait désormais favorable à accueillir des ressortissants sénégalais dans l’espace Schengen.M. Bâ, octogénaire franco-sénégalais, est en vacances à Dakar depuis plus de quatre mois. Il avait prévu de se ressourcer pour un mois, mais se heurte depuis à la fermeture des frontières aériennes. Habitant à Lille, au nord de la France, il raconte avoir fait des pieds et des mains en vain. Comme délivré aujourd’hui, il se réjouit devant l’idée de pouvoir retrouver à bientôt les siens.

Comme annoncé le 29 juin dernier par le président Macky Sall, l’espace aérien sénégalais s’est rouvert ce mercredi pour les vols internationaux réguliers. Les aéroports n’étaient pas totalement fermés puisque les vols spéciaux continuaient d’atterrir et de décoller.

Toutefois à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), le plus grand du pays situé à 45 km environ de la capitale, ce n’était pas l’ambiance des grands jours ce 15 juillet. Quelques vols sont marqués aux écrans du hall pour garder le caractère progressif de la reprise. Les arrivées et départs concernent pour ce premier jour les compagnies Air Algérie, Air France, Air Sénégal, TRANSAIR, Air Côte d’Ivoire, Ethiopian Airlines et IBERIA.

Mais déjà, le ministère sénégalais du Tourisme et des Transports aériens a mis en place un protocole sanitaire pour celle-ci. Dans le contexte de la Covid-19, les compagnies aériennes doivent disposer d’un programme de vol dûment approuvé par l’Autorité de l’Aviation civile et d’une autorisation ponctuelle délivrée par celle-ci pour effectuer un vol ou une série de vols à destination du Sénégal.

Elles doivent s’assurer également, pour les passagers en transit, que le pays de départ remplit les conditions requises par le pays de destination et renseigner la fiche de désinfection de l’aéronef contre la Covid-19.

Levée des restrictions de l’UE

Mercredi matin, la Directrice de la Santé publique, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, était à l’AIBD pour inspecter le dispositif de reprise. Sur place, elle a annoncé que les restrictions de l’Union européenne sur le Sénégal seraient levées.

« Notre diplomatie a joué un très grand rôle. J’ai dû entendre, cela reste à vérifier de manière officielle, que les restrictions de l’Union européenne ont été levées pour le Sénégal. Dès que nous avons entendu cette information, nous avons déposé au niveau du ministère des Affaires Etrangères, pour les diplomates de l’UE, un document qui a été accepté », a-t-elle déclaré sur IRadio (privée).

Dakar, à l’instar de Libreville, avait décidé en début juillet d’appliquer la réciprocité à l’UE après qu’elle a choisi de n’admettre que quatre pays africains (Algérie, Maroc, Rwanda et Tunisie) pour voyager dans l’espace Schengen.

Pour Bruxelles, cette mesure est motivée par des critères épidémiologiques. Au même moment, l’ambassadeur de l’Union européenne à Dakar, Irène Mingasson, avait précisé dans la presse sénégalaise que Dakar « n’est pas concerné par cette nouvelle situation ».

Le sujet a par la suite motivé la tenue d’une réunion au ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur où « les discussions qui se sont déroulées dans une ambiance cordiale ont montré une réelle volonté de toutes les parties de trouver une solution », selon un communiqué du ministère du Tourisme et des Transports aériens.

Tout compte fait, le différend diplomatique serait en passe d’être enterré entre Dakar et Bruxelles. D’autant plus que le Sénégal, qui a levé depuis le 29 juin l’état d’urgence sanitaire, ferait partie des meilleurs élèves en Afrique dans la gestion du nouveau coronavirus au point de vue de ses résultats. A ce jour, il recense 8369 cas dont 153 décès, 5605 guérisons et 2610 malades sous traitement.

« On nous parlait d’un certain taux d’attaque. Nous ne dormons pas sur nos lauriers, mais le Sénégal est train de gérer cette pandémie de la façon la plus adéquate possible », a laissé entendre Marie Khémesse Ngom Ndiaye à l’AIBD.

La Covid-19 met les gaz au Cameroun

L’inquiétude grandit au Cameroun, pays le plus touché par l’épidémie du coronavirus en Afrique centrale. Avec plus de 15.000 cas et 400 morts environ liés au nouveau coronavirus qui frappe le monde entier, le Cameroun est loin devant la République Démocratique du Congo (RDC) ou encore le Gabon, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

 Paradoxalement, le gouvernement a mis fin, depuis fort longtemps, au point quotidien sur l’évolution de l’épidémie dans le pays. En première ligne, le personnel soigant subit les contrecoups de son exposition au virus mortifère. Il y a quelques jours, Manaouda Malachie, le ministre de la Santé publique s’est dit « profondément touché » par les pertes enregistrées au sein du corps médical, non sans promettre de « poursuivre l’amélioration de la protection du personnel de santé tout au long de cette crise ». 

Dans le souci de désengorger les hôpitaux submergés par le flux de patients, des chapiteaux ont été même dressés au stade militaire de Yaoundé, la capitale, afin d’accueillir des malades. 

En tout cas, soutient le manager de projets Eric Mayang, « le relâchement du gouvernement (dans le suivi) des mesures a entraîné le sentiment, dans une partie de la population, que la maladie a été vaincue ». Ce dernier fait également savoir qu’« il y a une minorité qui ne croit pas en l’existence du coronavirus parce qu’elle n’a pas des proches victimes de la maladie ». 

Pourtant, l’Etat a semblé prendre le taureau par les cornes en mettant en oeuvre un certain nombre de mesures parmi lesquelles la fermeture des frontières, des établissements scolaires et universitaires, des bars et restaurants après 18 heures, etc. 

 Mais dans la ville aux sept collines, certains Camerounais ont vite sacrifié les gestes barrières sur l’autel de la survie du secteur informel qui occupe 90 % de la population active. « Il faut bien manger », explique M. Mayang. 

Il y a de cela quelques mois, Stéphane Nama Mekoua a fait l’objet de moqueries de ses voisins pour avoir porté un masque en vaquant à ses occupations. Ce serait catastrophique, d’après cette Assistante administrative dans une Organisation Non Gouvernementale (ONG), de minimiser l’épidémie de coronavirus au point de la comparer « au paludisme ou à la fièvre typhoïde ». 

Au quotidien, la relance économique a pris le pas sur tout le reste. La Covid-19 s’est déjà introduite dans les prisons. Pour la journaliste Florine Dissake, « le gouvernement aurait dû confiner tout le monde », mais une telle décision devait s’accompagner de mesures compensatoires que l’Etat « n’était peut-être pas capable » d’honorer. 

Contrairement à l’Occident où des populations ont été mises sous cloche, peu d’Etats africains ont pris cette option à cause de la structure de leurs économies. Le Cameroun, qui a fermé ses frontières aériennes depuis le 18 mars dernier, s’apprête à les rouvrir pour éviter un grand plongeon. 

Toutefois, précise le ministre de la Santé publique, un « test PCR (diagnostic virologique) négatif à la Covid-19 datant de moins de trois jours (est) obligatoire pour tous les passagers ». 

Ce grand pays doit aussi faire face, ces dernières semaines, à la résurgence de la rougeole. Des milliers de cas ont été notifiés dans presque toutes les régions. Cette maladie contagieuse tue des enfants de 9 à 59 mois dont les vaccinations sont fortement perturbées par la pandémie. 

Dirigé d’une main de fer par Paul Biya depuis 1982, le Cameroun est également confronté à une crise sécuritaire dans sa partie nord où des mouvements armés anglophones mènent une bataille sécessionniste. 

Sénégal: des impacts négatifs du coronavirus sur la sécurité alimentaire (enquête)

Le coronavirus a des impacts négatifs sur la sécurité alimentaire des populations sénégalaises avec une flambée des prix, une rareté des produits agricoles et une indisponibilité des produits de qualité, selon une enquête de l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (CICODEV).« (…) La fermeture des marchés hebdomadaires aujourd’hui rouverts avec les mesures d’assouplissement dans les différentes régions du pays a eu des impacts non négligeables dans l’approvisionnement en denrées alimentaires des populations, avec une flambée des prix, une rareté des produits agricoles, une inaccessibilité et une indisponibilité des produits de qualité couplées à des problèmes de stockage », souligne le CICODEV dans son « enquête sur les impacts de la Covid-19 sur la sécurité alimentaire au Sénégal.

Menée au mois de mai 2020 à travers ses 16 points focaux répartis dans 14 régions du Sénégal, l’étude révèle que la Covid-19 a un impact sur le quotidien des populations et leur sécurité alimentaire et nutritionnelle

« L’enquête menée par CICODEV révèle à suffisance qu’il existe de réelles menaces d’insécurité alimentaire qui peuvent engendrer un affaissement de l’économie nationale. Son objet s’inscrit en droite ligne de notre mission de générer des connaissances sur les impacts des choix et modèles des citoyens et d’informer, de défendre, de protéger, d’éduquer et de représenter les consommateurs, avec un accent particulier sur les droits des plus défavorisés », a déclaré Amadou Kanouté, Directeur exécutif de CICODEV.

Les menaces immédiates des mesures de confinement sur la sécurité alimentaire en ville et dans les villages sénégalais n’ont pas été sans conséquence et ont pu restreindre l’accès des populations à des ressources alimentaires suffisantes, diverses et nutritives, poursuit l’enquête.

Selon elle, les obstacles rencontrés par les producteurs sont essentiellement liés à la conservation des produits périssables, une situation difficile du fait de l’absence de centres de stockage dans certaines régions et des difficultés d’accès au crédit dans les banques.

«Il faut ajouter à ce décor que les populations sont obligées de parcourir de longues distances pour s’approvisionner avec des risques de non-disponibilité des produits. Ces problèmes, faut-il encore le rappeler, concernent la quasi-totalité des régions du pays, de Kébémer à Matam, en passant par Tambacounda et Kédougou», a indiqué Khady Thiané Ndoye, Chargée de Programme Accès durable à une alimentation saine et nutritive à CICODEV.

Pour mieux faire face aux effets de la pandémie, l’Institut Panafricain pour la Citoyenneté, les Consommateurs et le Développement (CICODEV) exhorte l’État du Sénégal à mettre en place des stocks de sécurité pour garantir la disponibilité permanente des produits alimentaires sains et nutritifs de première nécessité à un coût acceptable pour les consommateurs les plus démunis.

Il lui demande aussi de réduire autant que possible la dépendance du marché aux produits extérieurs pour assurer la sécurité alimentaire de ses citoyens, et de favoriser l’émergence de systèmes alimentaires (production, transformation, distribution, stockage, consommation, gestion des déchets) plus durables, plus résilients et plus favorables aux exploitations familiales locales.

Le Japon octroie une aide médicale d’une valeur de 4,8 millions de dollars au Maroc pour faire face à la Covid-19

Le gouvernement japonais vient d’octroyer une aide médicale d’urgence d’une valeur de 4,8 millions de dollars (46,5 millions de DH) au Maroc pour faire face à la pandémie de la Covid-19.L’accord de don a été signé par le ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita, et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Maroc, Shinozuka Takashi.

Cette aide se compose d’équipements médicaux destinés aux hôpitaux provinciaux (appareils de radiographie numérique mobile, systèmes à ultrasons, systèmes de radiographie, scanners CT,…).

Pour rappel, Tokyo a également mobilisé plus de 5 millions de DH (1 dollar = 9,6 DH) à travers sa coopération avec l’UNICEF au Maroc pour contribuer au financement des interventions ciblées visant la prévention de la transmission de la maladie et l’atténuation de l’impact de l’épidémie.

La BAD appelle les pays nord-africains à maintenir l’effort budgétaire pour préserver les ménages et les entreprises affectés

La Banque africaine de Développement (BAD) a appelé les pays nord-africains à maintenir l’effort budgétaire pour préserver les ménages et les entreprises affectés par la crise sanitaire liée à la Covid-19.Selon l’édition 2020 des Perspectives économiques en Afrique du Nord, publiée, ce mardi, dont copie est parvenu à APA, la BAD insiste sur la nécessité d’un développement de l’agro-industrie pour promouvoir les chaînes de valeur agricoles locales.

Les pays devraient enfin chercher à renforcer leur intégration et ouverture commerciales, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

Selon le rapport, la pandémie de la Covid-19, qui figure parmi les plus grandes crises sanitaire, économique et sociale de ce début de 21ème siècle, frappe durement les pays nord-africains et ses conséquences multiples sont sans précédent sur la santé, l’emploi et la croissance économique.

Face à cette crise inédite, les pays de la région ont pris des mesures sanitaires et budgétaires pour endiguer la propagation du virus et protéger leurs populations. L’important ralentissement, dû à l’interruption de l’activité dans plusieurs secteurs, a eu des incidences socio-économiques de grande ampleur.

En Afrique du Nord, l’accélération de la levée des restrictions accentue l’incertitude et laisse place à une reprise selon deux scénarios distincts : le premier, de référence, table sur une sortie de crise à partir de juillet 2020.

Le second, plus pessimiste, voit persister la pandémie jusqu’en décembre 2020. Selon le premier scénario, la croissance régionale perdrait 5,2 points de pourcentage, ce qui détériorerait la croissance à -0,8 %. Ce recul se situerait, dans le second scénario, à -6,7 points de pourcentage, générant une récession de -2,3 %. En 2021, la reprise économique est prévue, avec une croissance nord-africaine de 3,3% dans le scénario de référence et de 3% dans le scénario pessimiste.

Le rapport précise que l’Afrique du Nord était, en 2019, pour la seconde année consécutive, la deuxième région la plus performante d’Afrique, avec une croissance de 3,7 %.

Les estimations montrent néanmoins des performances contrastées entre l’Algérie, l’Égypte, la Libye, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie. Ainsi, la Mauritanie et l’Égypte ont enregistré les résultats les plus solides dans la région, avec un taux de croissance, en 2019, de 6,7 % et de 5,6 %. La croissance est estimée à 2,5 % au Maroc, légèrement en baisse par rapport à 2018. En Algérie et en Tunisie, la croissance était atone, respectivement à 0,7 % et 1 %.

Il ressort des Perspectives économiques en Afrique du Nord 2020 que les secteurs des services, du tourisme et de l’industrie, plus forts contributeurs à la croissance régionale, ont été fortement touchés par les nombreuses mesures de restriction. Le rapport indique que l’impact défavorable de la pandémie sur la demande mondiale ainsi que sur les cours des produits de base devrait entraîner une détérioration des déficits budgétaires et des comptes courants dans les pays de la région.

Le déficit budgétaire pourrait, dans le scénario pessimiste, atteindre en moyenne 10,9 % du PIB régional en 2020. En 2019, le solde budgétaire estimé à -5,6 % du PIB régional, au-dessus de la moyenne africaine de – 4,7 %.

S’agissant des comptes courants, les pays nord-africains ont enregistré, en 2019, un déficit moyen à 4,4 % du PIB. Sur la base d’une hypothèse de réduction de 7,9 % de la demande mondiale et d’un cours du brut à un niveau de 20 dollars américains le baril, le scénario pessimiste laisse entrevoir un déficit de 11,4 % du PIB en 2020. Cette situation est attribuable surtout au déficit des pays exportateurs de pétrole (20 % et 19,8 % du PIB en Algérie et en Libye) mais également à la Mauritanie (17 %) et à la Tunisie (12,2 %), dont les principaux partenaires commerciaux, la Chine et les pays européens, devraient être en récession en 2020.

Par ailleurs, le rapport souligne que la croissance n’a pas été inclusive en Afrique du Nord. Les disparités sociales et régionales, déjà importantes, se sont aggravées en raison des répercussions socio-économiques de la pandémie. Pour y faire face, le document recommande d’engager des réformes structurelles, qui renforcent l’efficience du secteur public et la compétitivité du secteur privé, dans le but de créer davantage d’emplois.

Selon les Perspectives économiques régionales, l’investissement dans le capital humain et les compétences est une condition indispensable à l’accélération du développement économique. En Afrique du Nord, l’adaptation des compétences aux nouveaux métiers induits par la quatrième révolution industrielle nécessitera de coordonner les réformes des systèmes d’éducation et de formation, note le rapport.

Pour les travailleurs en activité, les pays devraient mettre en place davantage de mécanismes efficients pour la promotion de la formation en cours d’emploi. Afin de promouvoir l’investissement privé dans certains secteurs stratégiques, les gouvernements de la région pourraient envisager de fournir des subventions subordonnées à la création d’emplois en faveur des jeunes et des femmes. Le développement du secteur manufacturier est, quant à lui, véritablement déterminant pour la croissance économique car il fournit des emplois productifs et bien rémunérés à un grand nombre de travailleurs.

Dans l’ensemble, les effets négatifs de la pandémie seront liés à la gravité et à la durée de la pandémie, à l’efficacité des mesures de riposte engagées et au niveau des ressources consacrées à l’endiguement de la crise.

Covid19: le Botswana autorise sous conditions les rassemblements

Le Botswana a levé l’interdiction de tenir des rassemblements, des ateliers et des conférences, pourvu que les organisateurs veillent à ce que ces événements n’entraînent pas une hausse du nombre de cas de coronavirus dans le pays.Dans un communiqué officiel publié lundi soir, le directeur des Services de santé, Malaki Tshipayagae, a déclaré que les Botswanais sont désormais autorisés à organiser des réunions, des ateliers et des conférences à condition que les rassemblements « ne comptent pas plus de 75 personnes à tout moment (et) qu’une personne ne traverse pas les zones Covid-19 pour participer à une réunion, un atelier ou une conférence ». 

« L’hôte d’une réunion, d’un atelier ou d’une conférence peut opérer lorsqu’il a convaincu le directeur des services de santé, ou toute personne autorisée par le directeur à cette fin, qu’il a la capacité de se conformer aux directives pour la prévention de la propagation de la Covid-19 émises par le directeur des services de santé », précise le communiqué. 

Parmi les conditions à remplir, il y a la nécessité pour tous les participants à ces rassemblements de porter un masque, de se laver les mains avec de l’eau et du savon ou avec une solution hydro-alcoolique. 

Les organisateurs doivent veiller au respect de la distanciation physique d’au moins deux mètres entre les participants et doivent prévoir des pauses de 30 minutes toutes les deux heures pendant les réunions afin de permettre la ventilation des locaux.

Les locaux où se dérouleraient ces réunions, ateliers ou conférences seraient fermés « au moindre soupçon raisonnable qu’une personne quiy a eu accès a été en contact avec une personne qui a été testée positive à la Covid-19 ou une personne infectée ». 

Aux fins de la recherche des contacts, les organisateurs de réunions seraient tenus de rempkir des registres contenant les données personnelles et les coordonnées de toutes les personnes ayant accédé aux locaux, et le registre serait ouvert à l’inspection des responsables de la santé ou des agents des services répressifs. 

Le Botswana a enregistré jusqu’à présent 399 cas de Covid-19 pour un décès.

Maroc/Covid-19 : Le ministère de la santé souligne la nécessité de respecter scrupuleusement les mesures de prévention

Le ministère marocain de la Santé a souligné la nécessité de respecter scrupuleusement les mesures de prévention préconisées par les autorités afin de lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus, suite à la montée en flèche de l’augmentation du nombre de décès et des cas critiques.Dans un communiqué publié lundi, le ministère a indiqué que le nombre croissant des décès et des cas critiques d’infection à la Covid-19, enregistrés durant la deuxième phase de la levée progressive des mesures de confinement, est dû au non respect des mesures préventives instaurées par les autorités, notamment le port obligatoire de masque, le respect de la distanciation physique, le lavage régulier des mains et l’utilisation de l’application « wiqaytna » (notre protection).

Le département a relevé la sous-estimation par certaines personnes des risques de la Covid-19 et le non respect des mesures préventives ont contribué à la propagation du virus surtout parmi les catégories les plus vulnérables à ses complications, en particulier les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques comme le diabète, l’insuffisance rénale et l’asthme.

Le ministère a dans ce sens réitéré son appel à l’ensemble des citoyens pour se conformer strictement les mesures préventives et porter correctement le masque, respecter la distanciation physique, laver régulièrement les mains et télécharger l’application « wiqaytna », en plus d’éviter les rassemblements et le crachat dans les espaces publics afin de limiter la propagation de la pandémie.

A ce jour, le Maroc enregistre 15.936 cas confirmés au coronavirus, dont 255 décès et 12.934 patients entièrement guéris de la maladie.

Covid-19: fin de l’isolement du Grand Abidjan à partir de mercredi prochain

La mesure d’isolement du Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) de l’intérieur de la Côte d’Ivoire et du reste du monde en raison de la Covid-19, prend fin à partir de mercredi 15 juillet prochain après plus de trois mois d’application, a appris APA lundi de source officielle.« (…) Au regard de ce qui précède et de l’opérationnalisation des cinq hubs régionaux de prise en charge à l’intérieur du pays que sont Bouaké, San-Pédro déjà opérationnel et Gagnoa, Korhogo et Abengourou en voie d’achèvement,  le Conseil national de sécurité ( CNS) a décidé après avis du conseil scientifique de la fin de l’isolement du Grand Abidjan à partir du 15 juillet 2020», a rapporté le communiqué final d’une réunion du CNS présidée par le président ivoirien Alassane Ouattara. 

En outre, le Conseil national de sécurité a décidé de plusieurs autres mesures, notamment le maintien de la fermeture des frontières terrestres et maritimes, le maintien de la fermeture des bars, boîtes de nuit et lieux de spectacle ainsi que  le maintien de l’état d’urgence jusqu’au 30 juillet prochain. 

Déplorant le non-respect des mesures barrières contre la Covid-19 par les populations  à l’intérieur du pays et dans le Grand Abidjan où moins de 10% de la population porte le masque, le CNS a décidé du contrôle systématique du port de masque dans les véhicules et les lieux publics ainsi que l’application des mesures coercitives définies par décret. 

Auparavant, le communiqué a expliqué que le nombre de cas positifs de la Covid-19 continue de croître  dans le pays en raison du nombre de personnes testées par jour, mais le taux de positivité enregistre une baisse relative pour s’établir en moyenne autour de 15% à 20% contre 41% à la mi-juin 2020. 

Par ailleurs, le CNS s’est  satisfait du taux de décès qui est resté à 0,7%, soit l’un des plus faibles en Afrique.« Les mesures sanitaires et sécuritaires ont été renforcées à l’aéroport international d’Abidjan avec la réouverture des frontières aériennes», assure le communiqué appelant à la responsabilité individuelle et collective des populations sur l’obligation du port du masque et du respect de la distance physique nécessaire pour briser la chaîne de transmission de la Covid-19. 

La capitale économique ivoirienne qui demeure l’épicentre de la pandémie ( avec 96% des cas confirmés),   a été isolée du reste de la Côte d’Ivoire par les autorités ivoiriennes depuis le 29 mars dernier pour lutter contre la propagation de la Covid-19 dans le pays. A la date du 13 juillet 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré 12 872 cas de maladie à Covid-19 dont 6810 guéris et 84 décès.

Covid-19: l’Af’Sud réintroduit l’interdiction de la vente de l’alcool

L’Afrique du Sud, qui a connu une augmentation record des cas de coronavirus la semaine dernière, a décidé de suspendre la vente d’alcool dans le pays avec effet immédiat, a annoncé dimanche soir le président Cyril Ramaphosa.Ramaphosa a déclaré que la vente d’alcool pendant le confinement de niveau 3 avait favorisé la hausse du nombre de victimes dans les hôpitaux du pays, mettant rude épreuve les capacités de traitements des patients traumatisés.

« Nous avons donc décidé que pour préserver la capacité hospitalière, la vente et la distribution d’alcool seraient suspendues avec effet immédiat », a déclaré le président dimanche soir dans un discours télévisé.

Il a ajouté : « Il existe désormais des preuves évidentes que la reprise des ventes d’alcool a entraîné une pression considérable sur les hôpitaux, notamment les unités de traumatologie et de soins intensifs, en raison d’accidents de véhicules à moteur, de violences et de traumatismes connexes ».

Hier dimanche, selon le président, l’Afrique du Sud avait enregistré 276.242 cas confirmés de Covid-19 qui ont entraîné la mort de 4.079 personnes.

« Nous enregistrons aujourd’hui plus de 12.000 nouveaux cas chaque jour. C’est l’équivalent de 500 nouvelles infections toutes les heures », a-t-il poursuivi.

Ramaphosa a également déclaré que le pays entier était désormais soumis à un couvre-feu de 21 heures (1900 GMT) à 4 heures du matin à partir de lundi, le pays restant confiné au niveau 3 mais avec des règles plus strictes.

L’Afrique du Sud s’est engagée dans un confinement strict dès 27 mars, et qui devrait se terminer à la fin mai de cette année.

Cette mesure a été assouplie au cours de la première semaine de juin, dans le cadre d’un confinement de niveau 3, l’interdiction de l’alcool ayant été levée deux semaines après que le reste des secteurs économiques a reçu le feu vert pour rouvrir l’économie.

Maroc/Covid-19 : Des quartiers reconfinés à Tanger

Les autorités publiques ont décidé de durcir les restrictions de précaution et les mesures préventives et de fermer les entrées des zones cibles dans la ville de Tanger à partir du dimanche 12 juillet 2020 à minuit, indique dimanche le ministère de l’Intérieur.Ces mesures ont été prises dans le cadre des efforts continus visant à circonscrire la propagation de la pandémie du coronavirus (Covid-19) et de limiter ses répercussions négatives, et au vu de ce qu’exige la nécessité sanitaire suite à l’apparition de nouveaux clusters dans plusieurs quartiers de la ville, précise la même source.

Ces dernières semaines, la ville de Tanger a enregistré un nombre élevé des cas de contamination.

Ainsi, les contrôles seront renforcés pour que les personnes se trouvant dans ces zones ne quittent leurs domiciles qu’en cas de nécessité extrême en prenant les précautions nécessaires : distanciation physique, mesures d’hygiène, port obligatoire des masques et téléchargement de l’application Wiqaytna (notre prévention).

Une autorisation de déplacement exceptionnelle émise par les agents d’autorité sera requise. Les hammams, salles de sports, stades seront également fermés. Les marchés, centres commerciaux, cafés, et espaces publics (parcs, jardins…) seront fermés à 20H.

Seront maintenues l’obligation de disposer d’une autorisation exceptionnelle émise par les autorités locales pour se déplacer en dehors de la ville de Tanger, ainsi toutes les autres restrictions décidées à travers l’état d’urgence sanitaire (interdiction des rassemblements, des réunions, des fêtes de mariage et des obsèques …), a ajouté le communiqué.

L’allègement de ces mesures dépend du développement de la situation épidémiologique dans la ville, conclut le ministère.

La BEI débourse un financement de 200 millions d’euros au Maroc pour faire face à la Covid-19

La Banque européenne d’investissement (BEI) vient d’accorder un financement de 200 millions d’euros pour faire face à la pandémie de la Covid-19, rapporte le quotidien +Le Matin+.Ce prêt est destiné à couvrir certains coûts liés à la lutte contre le coronavirus,  notamment l’acquisition des médicaments, du matériel médical nécessaire et le renforcement des infrastructures sanitaires, précise la publication.

Ce financement soutient aussi le plan marocain de veille et de riposte contre le coronavirus.

Les efforts du Maroc pour juguler la propagation de la Covid-19 a été saluée par la communauté internationale du fait des mesures prises par le Royaume depuis l’apparition du premier cas le 2 mars dernier.

A ce jour, le Maroc enregistre 15.635 cas confirmés, dont 247 décès et 12.212 patients guéris de la maladie, selon les données fournies par le ministère de la santé.

Le président du Sénat ivoirien diagnostiqué positif à la Covid-19 en Allemagne

Le président du sénat ivoirien Jeannot-Ahoussou Kouadio a été diagnostiqué positif à la Covid-19 après des examens médicaux en Allemagne où il poursuit son traitement, a appris APA samedi de source officielle. «  M. Jeannot Ahoussou-Kouadio, président du Sénat porte à la connaissance de l’opinion publique nationale qu’il s’est rendu comme à l’accoutumée en Allemagne pour un bilan général de santé… A l’issue des examens médicaux réalisés, M. Jeannot Ahoussou-Kouadio a été diagnostiqué positif à la COVID-19 », rapporte un communiqué signé par Simplice Yao Konan, le directeur de cabinet du président du Sénat.

« M. Jeannot Ahoussou-Kouadio poursuit son traitement en Allemagne où il séjourne et voudrait rassurer l’ensemble de ses concitoyens sur son état de santé considéré comme globalement satisfaisant », assure M. Yao.

Le président du sénat ivoirien, Jeannot Ahoussou-Kouadio a quitté Abidjan le 02 juillet dernier pour se rendre en Allemagne où il est arrivé le 03 juillet 2020 après avoir transité par Paris en France, conclut le communiqué.

La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 12 443 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 6357 guéris et 82 décès.

Covid-19 : Le Maroc proroge d’un mois l’état d’urgence sanitaire

Le gouvernement marocaine a décidé ce jeudi de proroger d’un mois l’état d’urgence sanitaire, soit jusqu’au 10 août  à 18h00.Le projet de décret relatif la prolongation de l’état d’urgence sanitaire a été approuvé en conseil de gouvernement, réuni sous la présidence du chef du gouvernement.

Pour rappel, l’état d’urgence sanitaire a été décrété dans le cadre des mesures instaurées pour lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus qui a affecté à ce jour 15.079 personnes et en a tué 242, selon le dernier bilan du ministère de la Santé.

Il est entré en vigueur le 20 mars dernier et devait initialement expirer le 20 avril avant que les autorités ne décident dans un premier temps de le prolonger d’un mois supplémentaire, soit jusqu’au 20 mai dernier, et de décréter ensuite une deuxième prorogation de trois semaines supplémentaires, soit jusqu’au 10 juin 2020, suivi d’une troisième rallonge jusqu’au 10 juillet courant.

La BAD accorde une aide d’urgence de 480.000 dollars à la Libye pour lutter contre la Covid-19

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi, l’octroi d’une subvention de 480.000 dollars américains à la Libye pour l’achat d’équipements de protection individuelle (EPI), indispensables pour le traitement des cas d’infection au nouveau coronavirus, indique jeudi un communiqué de la BAD parvenu à APA.La subvention de la Banque au titre du Fonds spécial de secours (FSS) contribuera au plan national d’intervention  de la Libye face au Covid-19. Elle permettra de privilégier la prévention et le contrôle des infections, et de protéger les communautés, en particulier les personnes les plus vulnérables, notamment les agents de santé.

Cette subvention est la première accordée depuis 2014 à ce pays d’Afrique du Nord dans le cadre du FSS, rappelle la BAD, ajoutant que cette subvention a été approuvée à la suite d’une demande du gouvernement libyen et valide le travail de coordination entre les ministères des Finances et de la Santé du pays.

L’aide de la Banque portera sur la fourniture d’ÉPI destinés à être utilisés dans les unités de soins intensifs et dans le traitement des patients infectés.

Selon la même source, cette opération complétera les activités humanitaires actuellement menées par les agences onusiennes et les organisations internationales pour limiter les conséquences de la pandémie Covid-19 sur la population libyenne.

En conséquence, les mesures d’assistance de la Banque seront mises en place par les bureaux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Libye.

L’Afrique du Nord est la région du continent qui enregistre le plus de cas de contamination. Au moins, 45.000 personnes ont été infectées et environ 1 500 sont décédées depuis l’émergence du virus sur le continent en mars dernier. Bien que le nombre d’infections signalées en Libye reste gérable (156 cas confirmés et 5 décès au 1er juin 2020), les services de santé du pays manquent de personnel, de médicaments et de matériel médical.

La pandémie de Covid-19 survient à un moment difficile pour l’économie libyenne, gravement touchée par une forte baisse de la production pétrolière, doublée d’une chute des cours du brut sur les marchés internationaux. Le

pays est également confronté à des troubles sociaux et politiques, qui constituent une menace pour l’ensemble de la population.

L’aide apportée par la Banque africaine de développement vise à garantir que les secours et l’assistance nécessaires soient apportés à la population libyenne. Les interventions demeurent axées sur la prévention des infections chez les médecins, les infirmières et les agents de santé qui se trouvent en première ligne face à la pandémie et sont indispensables au succès des opérations de prévention et de contrôle menées.